Pour une fois, lafautearousseau d'accord avec une bonne partie de ce que dit Manuel Valls...
L'ex-Premier ministre a accordé un entretien à « Valeurs actuelles » paru ce jeudi 18 juin, dans lequel il revient sur les tensions raciales observées ces dernières semaines : selon lui, la « guerre entre "races" » va remplacer la lutte des classes.
2. Selon Valls, "cette logique de la victimisation est renforcée grâce aux liens entre le mouvement indigéniste et une partie de la gauche : le NPA, des écologistes, une frange de La France insoumise, du PC, voire une minorité du Parti socialiste". Pour lui, "la lutte des classes disparaît au profit de l'affrontement, de la guerre entre "races". Cette guerre est terrible, car "elle essentialise en fonction de la couleur de peau. Elle s'agrège mais elle est aussi en concurrence avec l'islam politique. C'est un cocktail explosif".
3. "L'idée de l'existence d'un privilège blanc est absurde et dangereuse. Il n'est pas question de nier qu'il est plus facile d'être blanc que noir dans certains pays ou quartiers. La faute à qui ? Au racisme, aux discriminations, aux inégalités… C'est une question d'égalité et de droits, pas de privilège... Notre seule réponse, c'est la République. Pas une addition de communautés"
Il est clair que nous sommes d'accord avec les deux premiers paragraphes, et avec le début du troisième; nous rejetons seulement la "nuée" (pour reprendre le mot de Maurras) de "la République" qui serait "la réponse" au problème : c'est, au contraire, le Système qui a créé ce problème, c'est lui qui a fait entrer en France quinze millions d'étrangers depuis 1975, déstabilisant ainsi notre Société et l'amenant aux problèmes que l'on voit. Et c'est presque tous les jours que nous dénonçons cette hideuse alliance du Fric et de la Révolution qui impose la suicidaire politique d'immigration/invasion acceptée, menée et appliquée méthodiquement et sans relâche par le Système.
Il est donc "amusant" (si l'on peut employer ce mot pour les tragédies que nous vivons) d'imaginer que la République - qui a créé le problème - serait la mieyux placée pour le résoudre !
Bossuet a déjà répondu à Manuel Valls : "Dieu se rit des hommes qui maudissent les conséquences dont ils chérissent les causes !"
Mais il nous a paru intéressant de rapprocher ces propos de Manuel Valls et ce qui vient de se passer à Dijon de ce que nous écrivions ici-même, le 29 novembre 2007, à propos des graves incidents qui s'étaient produits à Villiers-le-Bel. lafautearousseau était jeune encore, et n'avait que neuf mois (puisque je l'ai créé le 28 février de cette même année 2007).
Bien sûr, il s'agissait à l'époque de Sarkozy, et le drame se passait à Villiers-le-Bel : mais, sur le fond de ce drame, rien n'a changé; et même les choses n'ont fait qu'empirer puisque, depuis treize années, "on" - c'est-à-dire le Système - n'a fait que poursuivre, en l'amplifiant, la même politique pourrie, qui continue à donner de plus en plus de fruits pourris. En relisant ce texte de 2007, on verra la continuité de notre position sur le sujet et comment, depuis que nous existons, nous restons fermes et cohérents dans notre dénonciation du mal : il faut remettre en ordre mais, pour cela, encore faut-il d'abord remonter à la source, à la cause des maux que l'on dénonce, et donc remettre en cause.
Quoi ? Le Système, tout simplement.
Et voilà pourquoi nous sommes révolutionnaires (comme le disait Boutang) désireux d'abattre ce faux ordre établi, celui du "chaos figé des conservateurs du désordre" héritiers du "chaos explosif des révolutionnaires" de 89 (comme le disait Thibon), qui offrent en réalité le spectacle du Système combattu par lui-même, en quelque sorte... mais c'est la France qui en fait les frais !
François Davin, fondateur et Blogmestre de lafautearousseau
Villiers-le-Bel : En voilà assez !.....