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Villiers-le-Bel : En voilà assez !.....

 

688d2e842cfd21efae5c5170490bdafd.jpgDepuis l’élection de Nicolas SARKOZY à la présidence de la République, c’est la première fois qu’une banlieue « brûle », que la République « brûle ». Comme en 2005, avec quelques degrés de violence en plus, elle vient à nouveau de « brûler » à Villiers le Bel. Le scandale est évident, les faits sont considérables. Cela a été dit partout. Mais quels sont les fondements, les tenants et les aboutissants politiques de cette crise ?  

Il ne serait ni exact ni honnête d’en conclure que l’action du nouveau Chef de l'Etat dans ce domaine, après six mois de présidence, n’a rien changé à rien. 

Il a posé le problème de l’immigration, de l’identité nationale, de la délinquance qui lui est liée, en des termes nouveaux, jusqu’à présent inédits à la tête de l'état. Ils ont été approuvés par 53% des 85% de Français qui ont voté à la présidentielle. Leur retentissement dans le long terme peut être considérable … ou nul, selon ce qu’on en fera, selon ce que nous en ferons.

Deux questions se posent néanmoins :

1. Ce « discours » était-il assez clair, allait-il suffisamment au fond des choses pour être opératif ? C'est-à-dire pour produire un résultat ?

2. Au-delà de ses gouvernants, le peuple français lui-même, en tout cas une partie du peuple français, n’est-il pas aussi hautement responsable de cette situation explosive ? Il ne sert à rien de s’en prendre toujours exclusivement aux gouvernants. Ils ne peuvent pas tout quand la société civile – ou ce que l’on continue à appeler ainsi contre toute apparence - est elle-même une cause de la situation par manque de réaction, par sympathie pour les casseurs (qui sont désormais aussi des tueurs), ou même organisation systématique de toutes sortes d’actions de soutien, voire d’encadrement, de prise en main, d’utilisation idéologique ou politicienne du phénomène dit des « banlieues » ?

I. POUR UN « DISCOURS » CLAIR SUR IMMIGRATION & IDENTITE NATIONALE

Sans des principes simples, clairement exprimés, l’on ne pourra jamais maîtriser un tel problème.

1. Il est faux d’exclure la naissance, l’hérédité, la biologie, la géographie, l’Histoire, les mœurs, les racines culturelles et religieuses, de la définition du peuple français comme de tout autre, définition sans laquelle, faute de réalité, ce peuple lui-même s’évanouit. Au reste, pourquoi ces notions – qui sont à la base de toute vie – seraient-elles en elles-mêmes honteuses et proscrites ? Avons-nous peur des réalités de notre naissance, de notre nature, de notre vie et de notre mort d’hommes réels ? Ces notions sont pernicieuses si elles sont vécues dans un esprit de haine et de conflits. Mais elles sont salutaires si elles définissent et construisent une communauté. En tout cas, elles correspondent aux simples réalités de la vie. Au reste, le communautarisme abstrait de ceux qui prétendent définir un peuple par une idéologie – fût-ce celle des Droits de l’Homme et de la Démocratie – peut être tout aussi totalitaire et meurtrier qu’un autre, sinon plus. 1789, 1793, 1917, 1933 : toute l’histoire moderne en est la preuve terrible.

2. Le peuple français ne peut donc être défini – comme le discours officiel a trop tendance à le faire, y compris les nouveaux responsables – par un commun attachement aux « valeurs républicaines » (Droits de l’Homme / Démocratie) qui ferait de tout être humain un citoyen français potentiel, un Français de droit … Une telle définition, exclusivement abstraite, ouvre tout simplement la France à tous les vents de l’univers. Elle ne définit pas le peuple français, elle le dissout. Ni les Français d’origine ni les nouveaux arrivants ne savent plus qui ni ce qu’ils sont.

3. Une définition du peuple français par la naissance, l’hérédité, la géographie, l’Histoire, les mœurs, les racines culturelles et religieuses est indispensable à l’existence et à l’équilibre de la communauté nationale, y compris aux éventuels nouveaux arrivants qui viendront s’y agréger. Cette définition est simple. Elle n’est pas idéologique. Elle a d’ailleurs été donnée par le général DE GAULLE il y a quelques cinquante ans : « Nous sommes, avant tout, un peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ». (5 mars 1959 – Alain PEYREFITTE – « C’était DE GAULLE » - FAYARD 1994) Serions-nous le seul peuple de la planète qui se dénierait à lui-même le droit que l’on reconnaît à tous les autres, de vouloir être et rester ce qu’il est ? Ce que l’Histoire l’a fait ? Et de décider librement, souverainement, du nombre, de la qualification, de la provenance de ceux qu’il reçoit chez lui ?    

4. Cette volonté, éminemment politique, de régler librement, souverainement, le flux des étrangers souhaitant travailler ou s’installer chez nous, voire devenir Français, nous devons l’affirmer clairement, pour que l’opinion française tout entière, tout comme les candidats à la venue en France, en soient pleinement informés, pleinement conscients, et se le tiennent pour dit. Ces derniers doivent pouvoir vivre dignement et librement en France, pourvu, toutefois, qu’ils en respectent l’ordre et les lois. Mais il doit être clair que, dans le cas contraire, leur séjour en France serait immédiatement interrompu et que, pour ceux d’entre eux qui auraient acquis, d’une façon ou d’une autre, la nationalité française, celle-ci leur serait immédiatement retirée ainsi que leur faculté à résider en France. Il est très vraisemblable qu’une telle sanction serait plus dissuasive pour les casseurs et insulteurs de la France – dont pourtant ils vivent et où ils continuent d’arriver par milliers – que l’action des Forces de l’Ordre, des tribunaux et des prisons où ils entrent et dont ils sortent, d’ailleurs, aux frais de la France, comme de moulins dérisoires….

II. LA RESPONSABILITE DE LA « SOCIETE CIVILE »

Y-a-t-il encore, au sens plein, une société civile en France ? En tout cas, ce qu’il en reste n’est pas exempt de responsabilité dans la situation qu’elle vit.

Il faut bien constater en effet que la volonté supposée des gouvernants – en cette matière comme en d’autres - se heurte ou se heurterait – malgré l’accord d’une forte majorité de Français – à une résistance organisée de toute une partie de la société.

Énumérons les principales catégories – mais c’est tout un arsenal :

 - Les médias, en premier lieu. Sur tous les plateaux de télévision, toutes les antennes, au mieux, l’on fait balance égale entre les casseurs ou leurs multiples amis et les pouvoirs publics, l’autorité, les forces de l’ordre, les victimes, les honnêtes gens. Les casseurs vitupèrent librement, à longueur de temps, en plein écran, sur toutes les chaînes… Leurs amis les soutiennent… Les journalistes « comprennent » … Les personnalités d’opposition, aussi, naturellement … C’est en soi-même, un ensemble explosif.

. Les associations ad hoc qui organisent, dès qu’il le faut, interventions télé ou radio, marches plus ou moins silencieuses, pétitions, appels au peuple pour toujours plus d’argent, plus de moyens, plus de liberté pour l’immigration etc.…

. Les autorités religieuses, évêques en tête, du moins une partie d’entre eux, qui confondent le sens de la charité avec le laxisme et la mise en œuvre des conditions d’un plus grand désordre social.. (DE GAULLE avait aussi dit à Alain PEYREFITTE : «  Vous savez, PEYREFITTE, l'Église de France, ce n’est pas le patriotisme qui l’étouffe »).    

. L’éducation nationale qui, par ses propres désordres, par sa participation à l’utopie d’un monde, d’un homme « plat » et déstructuré, par l’échec scolaire que ses multiples errements ont généralisé, contribue à l’aggravation des désordres…

. Le jargon spécifique forgé depuis quelques années pour faire écran aux réalités et que ces jours-ci tout un chacun utilise à grande échelle : « les jeunes » ou mieux « les jeunes en colère » ; « l’incompréhension entre les jeunes et les policiers », comme s’il s’agissait d’un conflit entre « potes » .. Et puis, systématiquement, « les quartiers » comme on dit, en d’autres lieux « les territoires ».. Que veut-on ? De quoi parle-t-on ?

Question plus vaste : il y a aussi la dissolution, la démission des familles ; la banalisation de la violence, partout répandue, à commencer à la télé, violence qui contraste – ou les compense ? – avec les prétentions « soft » de notre société ; il y a aussi les jeux politiciens, eux aussi meurtriers, où l’on voit l’opposition, par démagogie et soif de pouvoir, « comprendre » les casseurs, absoudre les tueurs ..

La question des banlieues pose en fait la question des fondements de notre système politique et social. Si Nicolas SARKOZY veut vraiment s’y affronter, il lui faudra plus que des discours et beaucoup plus qu’une rupture – qui reste encore à démontrer – avec la mollesse des années CHIRAC ….

Commentaires

  • Excellent comme tous vos articles;; mais je ne sais comment faire pour l'envoyer à un ami ???

  • A Cincinnatus : merci ! pour envoyer cette note (ou n'importe quelle autre...) à autant d'amis et autant de fois que vous le souhaitez, procédez comme suit : lorsque vous avez lu l'entame de la note, vous arrivez à la formule "lire la suite"; en dessous de cette mention, vous avez des lignes écrites en bleu :

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