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Jean Raspail, Louis XVI et François Mitterrand, par Jean des Cars.

Source : https://www.politiquemagazine.fr/

Fervent royaliste, Jean Raspail est, en 1993, à la tête du Comité national pour la commémoration de la mort de Louis XVI. Il organise une grande manifestation place de la Concorde, à l’endroit où, deux siècles plus tôt, le Roi a été décapité. L’écrivain apprend que le Préfet de Police interdit ce rassemblement. Invité le matin même sur RTL, Jean Raspail, choqué par ce sectarisme, annonce qu’il maintient cet hommage et appelle la population à y participer.

2.jpgFrançois Mitterrand, alors à l’ Elysée, téléphone au Préfet et lui ordonne de laisser se dérouler le rassemblement, au nom du « sens de l’histoire de France ». Le Président de la République, très cultivé, a aussi écrit à un historien, dans une correspondance privée, que le drame de la France « est la mort de Louis XVI ».

Parallèlement aux protestations de Jean Raspail et au soutien de François Mitterrand, la baronne Elie de Rothschild était intervenue auprès de l’ambassadeur des Etats-Unis pour sauver la manifestation en lui demandant d’y participer. Le diplomate, S.E. Walter Curley, passionné d’histoire, accepta. Devant plus de 60.000 personnes, il déposa lui-même une gerbe à l’emplacement de la guillotine le 21 janvier 1793, avec cette mention : «  Au Roi Louis XVI, les Etats-Unis reconnaissants ». Jean Raspail me confia peu après : « Je me suis demandé si le Président n’allait pas venir…Il en avait sûrement envie… ».

Source de l’illustration : http://www.noblesseetroyautes.com/

Auteur du « Dictionnaire Amoureux des Monarchies » ( Plon-Perrin, 2019).

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