LAFAUTEAROUSSEAU - Page 156
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Au cinéma : Le Procès Goldman, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Le Procès Goldman, un film français de Cédric Kahn, avec Arieh Worthalter (Pierre Goldman), Arthur Harari (Maître Kiejman) et Nicolas Briançon (Maître Garaud).
Le Procès Goldman… j’avoue n’avoir aucun souvenir de cette affaire, ni du meurtre des pharmaciennes, ni des procès, ni même de l’individu et donc rien de son assassinat… un « black-out » total, et comme en outre l’actualité people ne m’intéresse pas, il a fallu que mon épouse me dise qu’elle ne connaissait qu’un seul Goldman, Jean-Jacques, dont nous avons appris qu’il était son demi-frère.
Maintenant, je sais… il s’agit d’un gauchiste des années 60, ami de Krivine et encensé par toute l’intelligentsia et le showbiz de gauche, à commencer par Simone Signoret, truand et malfrat, et surtout fils de « héros de la résistance » et « juif polonais », ce sur quoi insista son « compatriote » Maître Kiejman pour obtenir l’acquittement par défaut de son client. Contre un tel pedigree, en l’absence de preuves matérielles, que voulez-vous, en effet, que fit Me Garaud, avocat de la Partie civile ?
D’une affaire criminelle de droit commun, la salle d’audience s’est mue en salle d’accusation politique et révolutionnaire contre les « fâchistes » et le « racisme systémique de la Police »… L’affaire était gagnée, l’inculpé est devenu lui-même un héros, et qu’importe si le meurtrier des deux pharmaciennes du Bd Richard-Lenoir court toujours…
Sauf si c’était lui puisqu’il fut assassiné en 1979… et qu’on ne sait pas, non plus, par qui.
De là où il se trouve, appréciera-t-il que je lui dédie le vers du poète assassiné : « Le sang qui a coulé est toujours un sang pur » ? -
Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Les choses ne fonctionnent pas entre Berlin et Paris, déplore David Mac Allister, un influent eurodéputé allemand.
C'est bien pire que cela : nos ennemis allemands mènent une guerre énergétique à la France. Et une "guerre tous azimuts", tout court : l'Allemagne - qui s'est transformée en 51ème État des États désunis d'Amérique - veut couler EDF, commande des F35 plutôt que des Rafale, lance un projet concurrent du MGCS, choisit SpaceX au détriment d'Ariane et via l'Inde achète du pétrole russe !
Et Macron fait semblant de ne rien voir, parcequ'il rêve de devenir "Président de l'Europe", le pauvre !
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Au cinéma : Acide, par Guilhem de Tarlé
Cannes 2023, hors compétition : Acide, un film français de Just Philippot, avec Guillaume Canet, Laetitia Dosch et Patience Munchenbach (Michel, Elise et leur fille Selma).
Acide… Au risque de me faire condamner, je suis climato-sceptique ou, plus exactement, je me souviens avoir appris que notre monde avait connu des ères climatiques différentes, glacières ou chaudes, et que nous vivons – peut-être – une période naturelle de réchauffement, certainement bien indépendante de l’activité de l’Homme.
La lutte contre ce qu’ils appellent le « dérèglement climatique » n’est qu’un prétexte pour soumettre les peuples par la peur, et lui soutirer tous les jours davantage d’argent. La Genèse ne nous enseigne-t-elle pas un Déluge qui submergea les terres ?
En écrivant cela je lis que ce mois de septembre serait « le plus chaud jamais enregistré »… mais à quand remonte le 1er enregistrement des températures par rapport à l’histoire du monde, et même de l’Histoire de France ?
Bref ce film Acide relève du message anxiogène de nos « élites » devant lequel je refuse de m’incliner, mais j’espérais tout simplement me plonger dans un très bon récit catastrophe, comme l’a été La Tour infernale ou encore le roman Ravage de Barjavel. J’ai en outre un excellent souvenir du premier long-métrage de ce réalisateur, La Nuée, l’an dernier.Malheureusement, une fois de plus, j’ai été déçu. Après un début palpitant, on s’embourbe dans une deuxième partie qui accumule les exagérations et les invraisemblances.
Mon épouse me trouve sévère, et c’est vrai que depuis quelque temps j’ai le commentaire… Acide.
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Documents pour servir à une Histoire de l'URP (51) : Marseille, 25 octobre 1968 : Pierre Debray et Gustave Thibon pour le centenaire de la naissance de Maurras...
C'est dans ce très beau local que nous fondâmes notre "groupe jeune" (comme je l'ai raconté ici) et nous le quittâmes, bien sûr, à regret, après n'y a voir passé finalement, que peu d'années...
Il nous fallait trouver autre chose mais, en attendant de "tomber" sur l'autre très beau local, lui aussi idéalement situé, du 35 rue Pavillon, nous prîmes, faute de mieux et comme solution provisoire, le triste et peu sympathique local du 7 rue Dieudé : c'est pourtant là, dans ce local tristounet et franchement "pas terrible" que nous passâmes la période de "Mai 68", marquée essentiellement par trois grands évènements pour notre groupe, dans la même année : la grande bagarre de la salle Mazenod, le 24 février 68 (voir les trois livraisons 14, 15 et 16), le premier Rassemblement royaliste (à Montmajour, le 8 juin 69) et, entre les deux, nous en parlons maintenant, le centenaire de la naissance de Maurras, le 25 octobre 68...
Pour l'occasion, nous voulions faire "quelque chose de bien", et nous demandâmes à Thibon et à Debray de venir, au Château des Fleurs (presque en face du Stade Vélodrome, aujourd'hui "Orange Vélodrome")
Ce 25 octobre 1968, pour évoquer Maurras, Thibon et Debray sont donc les deux orateurs phares de la journée. Ils viendront et se retrouveront par la suite aux Rassemblements royalistes (les premiers à Montmajour, puis un à Saint Martin de Crau et, enfin, tous les autres aux Baux de Provence, dans le Val d'Enfer, sur le terrain que nous prêtait gracieusement François Cornille, un membre de l'URP...
À l'époque, il y a trois quotidiens, à Marseille, tous les trois à côté : le communiste La Marseillaise (qui existe toujours, quasiment sans lecteurs mais riche de grasses subventions...); le journal "de droite" Le Méridional : les deux étaient mitoyens, sur le Cours d'Estienne d'Orves; et, à une trentaine de mètres à gauche, de l'autre côté de la rue Breteuil, le socialiste Le Provençal, rue Francis Davso.
Nous avions "nos entrées" au Méridional, où travaillaient notre ami Robert Oberdorf (ci-dessus, qui s'échappait de la politique et parlait de sport dès qu'il le pouvait) et son compère et ami Jean-Michel Renaud, qui n'était pas "AF" à proprement parler mais qui travaillait main dans la main avec Robert et nous. Lorsqu'eut lieu la malheureuse fusion/marché de dupes qui fit disparaître Le Méridional, Robert partit travailler à Nice Matin et Jean-Michel remonta dans son Nord d'origine, où il intégra La Voix du Nord...
C'est Robert qui publia et signa, dans Le Méridional le compte-rendu suivant :
(sur la photo d'en haut, on a Gustave Thibon, à gauche, Chauvet au centre et Debray à droite; photo d'en dessous : vue de l'assistance...)
Le texte étant illisible, en voici le scripte :
Gustave Thibon et Pierre Debray ont parlé de "Maurras toujours présent"
Il y avait grand monde au "Château des Fleurs" pour entendre Gustave Thibon et Pierre Debray parler de "Maurras toujours présent", à l’invitation de la section marseillaise de la Restauration nationale. placée, comme on le sait. dans la droite ligne de l’Action française.
Après l’entrée en matière de M. Pierre Chauvet, président de l’Union royaliste provençale, heureux de souligner la présence d’une nombreuse jeunesse enthousiaste, Gustave Thibon évoqua le Maurras religieux et poète, cet "éternel blessé du mystère et de la divinité", dont il eut le bonheur immérité d’être l’ami.
"Avant tout, Maurras était un poète et c’est en poète qu’il s’est jeté à la défense du rempart par amour de la cathédrale. On l’a dit insensible. Rien ne fut plus faux. N’est-ce pas Maurras qui a dit de l’insensibilité qu’elle était mère des déraisons ?" En fait, démontra Gustave Thibon, Maurras, "l’homme de la mesure, fut tout le contraire des utopistes idéalistes, des fanatiques de la raison". Et de conclure, au terme d’un propos constamment émaillé d’abondantes citations de mémoire : "L’œuvre de Maurras est un témoignage qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il apporte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie.
Les lois du réel
Apres le philosophe, volontiers humoriste, vint le doctrinaire royaliste en la personne de Pierre Debray, journaliste à l’hebdomadaire "Aspects de la France", qui traita du Maurras politique.
Gustave Thibon s’était élevé contre "un certain silence", Pierre Debray proteste contre "un certain mensonge"… On a défiguré totalement l’œuvre et la pensée de Maurras. On a voulu les figer. Rien n’est plus inexact. "Maurras n’a pas trouvé du premier coup sa foi et n’a pas attendu Marcuse ou Cohn-Bendit pour saisir toute la tragédie de la société de consommation"… "S’il a forgé une méthode, l’empirisme organisateur l’a mené au nationalisme intégral; s’il a construit une si vaste synthèse, c’est parce qu’il a retrouvé les lois du réel, abolit tout présupposé, tout préjugé et a su regarder les choses comme elles étaient."
!I a compris que "les peuples ne se ressemblaient pas". Et au bout de ce cheminement, lui qui un temps fut nihiliste, s’est découvert "fils d’un sol, fils d’un peuple", dont la monarchie lui a semblé être le système naturel. C’est pourquoi le génial fils de Martigues, né voici cent ans dans sa Provence bien-aimée, s’est fait royaliste, mais pas royaliste figé, car "les corps vivants se transformant sans cesse dans la continuité", il fut et s’en fit une gloire, "à la fois un homme de conservation et de progrès".
Robert OBERDORFF
"L’œuvre de Maurras est un témoignage qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il apporte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie." (Gustave Thibon)
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Aujourd'hui, on célèbre l'anniversaire de l'instauration de la Vème République, en 1958 (sur le "Putsch d'Alger" du 13 mai 58, qui a initié le processus qui devait conduire à l'instauration de cette Vème République, voir notre Éphémeride du 13 mai...)...
Rédigée par Michel Debré, c'est son préambule qui est le plus "mauvais", en ce sens qu'il la rattache directement à la Révolution de 1789 dans tout ce qu'elle a d'idéologique, ce qui contredit directement le vernis monarchique, les visées monarchiques que de Gaulle avait probablement en tête à l'époque :
"Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique."
" De Gaulle l'a faite pour moi...", disait le Comte de Paris de l'époque, parlant de la Constitution de la Vème République.
Sinon, de toute évidence, pour le reste de ses Articles, cette Constitution comporte de nombreux éléments "monarchiques", qui font d'elle, très certainement, la moins mauvaise des Constitutions républicaines que la France ait connues. Le Comte de Paris - le grand-père du Prince Jean - aimait à dire que De Gaulle l'avait écrite pour lui...
Malheureusement, le cours des choses a bien montré que le Pays Légal, sentant bien tout ce qu'il y avait d'étranger à son essence dans cette Constitution, n'a eu de cesse de la dénaturer : l'abandon du septennat n'en étant que l'exemple le plus significatif.....
Et, ainsi, tout ce qu'il y a de démocratie idéologique dans le Système a, naturellement, pourrait-on dire, peu à peu grignoté, effacé, expulsé tout ce qu'il y avait de bon, de monarchique dans cette Constitution. Ramenant peu à peu la France à quelque chose qui ressemble, et ressemblera de plus en plus, à... la Quatrième République, dont on sait que le voeu profond de de Gaulle était d'en sortir la France...
Il n'en demeure pas moins - c'est l'ironie de l'Histoire... - que le Président de la République française - même sous des formes gravement altérées puisqu'il ne dispose pas, par exemple, de la durée, du "temps long"... -, est, dans le concert des Chefs d'États européen, celui qui a le plus les pouvoirs d'un monarque, et de très loin : il est beaucoup plus "roi" que les monarques régnant d'Europe !
Beaucoup plus et... beaucoup moins !
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Au cinéma : Le livre des solutions, par Guilhem de Tarlé
Cannes 2023 : Le Livre des solutions, Un film français de Michel Gondry, avec Pierre Niney (Marc), Blanche Gardin (Charlotte) et Frankie Wallach (Sylvia).
Le Livre des solutions … Un lapsus m’a fait prendre mes places pour Le Livre des illusions, et il fut malheureusement révélateur… des illusions perdues évidemment car je pensais trouver dans ce Livre l’indice de la bonne pioche en regard de ces sorties décidément calamiteuses de cette fin d’été 2023.
encore raté, et pourtant je me souviens d’une bonne soirée avec Soyez sympas, rembobinez du même réalisateur (2019)… C’est en tout cas, ce que j’ai envie de lui répliquer après m’être infligé son esquisse narcissique d’autoportrait.D’aucuns me diront que la solution est de réprimer notre addiction cinématographique… mais ces mêmes d’aucuns ne peuvent pas ignorer qu’un addiction, précisément, contient une dose de « revenez-y ».
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
"Les Insurgés" ?Ils se présentent ainsi, sur tweeter :"Les Insurgés rassemblent celles et ceux qui ont la conviction qu'il y a une urgence à mettre fin à ce monde pourri et à en construire un meilleur..."À priori, aucune raison de ne pas s'intéresser à ce mouvement, ni de ne pas participer à cette première action; on prouve le mouvement en marchant : les lecteurs, amis, sympathisants de lafautearousseau sont invités à y participer, et l'on verra bien, par la suite - et selon ce qu'elle sera... - l'attitude que l'on adoptera envers ce mouvement..."L’appel du #14Octobre prend un peu partout en France. Et si on se retrouvait devant tous les grands centres commerciaux ? Ceux qui nous volent et qui profitent de l’inflation ! #OnAFaim #FlambeeDesColeres" -
Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
La natalité continue de baisser en France : avant même de lancer une ambitieuse politique familiale (si tant est que notre misérable Pays légal en aie l'envie, et même l'idée...) il faut commencer, sans délai, par supprimer les aberrants décrets Hollande et rétablir notre politique d'allocations familiales telle qu'elle était, jusqu'à ce calamiteux président...
De William Thay :
"Les socialistes et les écologistes ont massacré notre politique familiale, alors que nous avons besoin d'une politique ambitieuse pour faire face à nos nombreux défis. Nous devons rétablir l'universalité des aides familiales pour éviter que ce soit toujours les mêmes qui perdent: la classe moyenne..."
(extrait vidéo 1'32)
https://x.com/ThayWilliam/status/1708131128022839769?s=20
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Rire ou sourire un peu... : À Marseille, rien de nouveau...
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Au cinéma : Seconde Jeunesse, par Guilhem de Tarlé
Art et Essai : Seconde Jeunesse, un film italien de Gianni Di Gregorio, avec Gianni Di Gregorio (Astolfo, professeur à la retraite) et Stefania Sandrelli (Stefania).
Seconde Jeunesse… c’est ce dont rêve quiconque n’est plus de la première jeunesse.
Seconde Jeunesse… une comédie italienne… je n’en savais pas plus et par conséquent ne pouvais pas être déçu par rapport à une attente… et les bonnes idées affluent dans le scénario qui donnent à espérer. Ainsi la bonhomie du professeur dont le palais est progressivement occupé par des squatters, ainsi le « salon bleu » utilisé comme salle d’orchestre par la jeunesse paroissiale, ainsi la parcelle de la propriété expropriée pour la villa du maire, ainsi l’inquiétude des enfants de Stefania à l’écoute des ragots… Durant toute la « comédie » on sourit, on affleure un vrai rire sans jamais s’esclaffer, bref on reste en deçà de la « commedia dell’arte ».
Certes on appréciera l’attaque contre la corruption, mais on regrettera d’y mêler un prêtre pour le moins « précieux ». Cet anti cléricalisme ne paraît pas, non plus, de la première jeunesse.Mon épouse est sans doute moins sévère que moi qui vois surtout dans ce long métrage un certain one man show narcissique du réalisateur.
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Requiem pour nos frères du Haut Karabakh, chassés de la terre qu'ils habitent depuis des millénaires par l'Islam conquérant terroriste...
Personne n'a bougé dans le monde dit "libre", même pas (surtout pas ! ) le Pape, trop occupé qu'il est à faire entrer les loups dans la bergerie en prêchant follement un accueil toujours plus massif pour ses chers envahisseurs (qu'il appelle "migrants")...
Pendant l'invasion de l'Europe (heureusement, il y a des résistants...) le grignotage des terres libres et chrétiennes par l'expansionnisme islamiste continue !
De Jean-Frédéric Poisson :
"La lâcheté des gouvernements occidentaux à l’égard de l’Azerbaïdjan est vomitif. Et le cynisme qui consiste à se taire pour acheter du gaz à cet envahisseur l’est tout autant. Comme au Proche-Orient, et comme au Kosovo, nous perdons notre sens de l’honneur en assistant passivement à l’éradication des chrétiens arméniens du Haut-Karabagh. Un scandale de plus dans un quinquennat qui n’en manque déjà pas."Ci-dessous, la von der Leyen serrant la main du nazéri Aliev, qui ne rêve que d'un nouveau génocide arménien, un siècle après celui des Turcs en 1915 : pour du gaz pourri, "cette" Europe tout autant pourrie a sacrifié la liberté et l'existence d'une partie du premier pays chrétien au monde... -
Au cinéma : Àma Gloria, par Guilhem de Tarlé
Arts & Ciné : Àma Gloria, un film belge de Marie Amachoukeli, avec Ilça Moreno Zego (Gloria) et Louise Mauroy-Panzani (Cléo).
Ama Gloria… La réalisatrice transpose la relation filiale qu’elle a eue, enfant, avec la concierge de l’immeuble qu’elle habitait, et le déchirement ressenti lorsque celle-ci repartit dans son pays.
Gloria, c’est une mère de substitution, mais la vraie, la seule mère de la petite orpheline Cléo.« Oh! l’amour d’une mère ! amour que nul n’oublie !
Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !
Table toujours servie au paternel foyer !
Chacun en sa part et tous l’ont tout entier ! »
En l’occurrence, non, et tant pis pour Victor Hugo, chacun n’en a pas sa part, puisque Gloria a confié ses propres enfants à sa mère, au Cap Vert, pour gagner sa vie à Paris en s’occupant de Cloé.
Quiconque a été élevé par une nounou, une « bonne » ou une domestique, sait bien l’affection qui se noue entre celle-ci et l’enfant, et la relation rémunérée que Gloria entretient avec Cloé n’empêche pas entre elles la réalité d’un véritable amour maternel et filial… Cloé d’ailleurs n’imagine sans doute pas l’existence, au loin, d’autres enfants de « sa maman », tandis que ceux-ci jalousent cette fausse petite sœur qui leur vole leur mère… C’est là l’un des éléments de ce long-métrage…
Ce ne me semble pas le plus important qui me paraît un documentaire sur la vie au Cap vert, et notamment son catholicisme. Après avoir pris soin de nos faire voir un crucifix dans toutes les chambres, la réalisatrice nous filme une procession à un saint patron de l’île, puis le baptême d’un bébé (même s’il s’accompagne de rites peu orthodoxes !) et, surtout, toute une scène où la famille récite en entier un « Je Vous salue Marie » !La critique évoque « une pépite »… A-t-elle remarqué cette « atteinte à la laïcité » ?
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Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Macron est pathétique, mais surtout dangereux : le "gamin" (on le sait, le mot est de Luc Ferry, juste après sa première élection) joue avec le feu en parlant d'autonomie en Corse : comme il n'a rien à dire et qu'il ne sait pas quoi faire, il enfume, dans une sorte de fuite en avant éperdue : c'est pitoyable !
Déjà les Bretons et les Languedociens (d'où vient ce tic snob, aussi ridicule que récent de parler d'Occitanie pour le Languedoc ?) ont dit "pour nous aussi" ! Mais, surtout, on a le précédent malheureux des Lois de soi-disant "décentralisation" de Deferre, à partir de 1982 : elles n'ont réussi qu'à empiler un étage de plus au millefeuille de la sur-administration et, au rebours de l'Histoire et du progrès, à rétablir des féodalités locales que les Rois de France avaient, patiemment, fait disparaître; des potentats locaux, ouverts évidemment, et soumis, à toutes les pressions, d'où qu'elles viennent et de quelque nature qu'elles soient...
Se croyant malin, et pour faire croire qu'il existe et qu'il gouverne encore, Macron récidive et joue l'apprenti sorcier en Corse, allumant un feu qui risque bien de lui échapper plus vite qu'il ne croit et se transformer en incendie ravageur...
Et puis, s'il veut jouer, demandons donc à Macron de demander à la France d'obtenir son autonomie vis-à-vis... du monstre Europe !
D'accord avec Vincent Trémolet de Villers :
"L'autonomie ? Pas maintenant, pas comme ça. Quand la France est malade, la Corse l'est encore plus. La France est trop faible aujourd’hui pour prendre le risque de détricoter même symboliquement l’Etat Nation, la Corse est trop faible aujourd'hui pour être plus autonome..."
(extrait vidéo 3'40)
https://x.com/vtremolet/status/1707645389233365129?s=20
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Au cinéma : Poisson rouge…, par Guilhem de Tarlé
Arts & Ciné : Poisson rouge, un film français de Hugo Bachelet, Clément Vallos et Matthieu Yakovieff avec Guillaume Darnault (Guillaume, le malade), Julie Gallibert, Andy Pimor et Fabien Strobel (Julie, Andy et Fabien, les amis de Guillaume).
Poisson rouge…
Le Monde de Dory, m’avait enseigné que les poissons rouges n’ont pas la mémoire des choses immédiates… et comme j’avais vu ce film d’animation il y longtemps, en 2016, je m’en suis souvenu et n’ai pas été perturbé par le titre de ce nouveau long métrage qui raconte le dernier week-end libre d’un garçon victime de cette amnésie.En outre, les poissons rouges m’amusent qui peuplent notre bassin de La Ciotat… et c’est précisément parce que ce film a remporté un prix au Festival du Premier Film Francophone de La Ciotat, que je ne pouvais pas ne pas y aller…
A vrai dire, c’est une petite comédie gentillette qui ne vaut sans doute pas davantage que ce « Coup de cœur » ciotaden. Son originalité provient de ce que les dialogues, d’après ce que j’en lis, ont été intégralement improvisés par les acteurs !
Quelques scènes font sourire, et finalement cette réalisation ne dépare pas la médiocrité des sorties de ce mois de septembre...