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Avec la Grotte Chauvet-Pont d’Arc et ses peintures datées à – 32 000 ans, l’Ardèche possède le plus ancien joyau paléolithique de l’art pariétal connu à ce jour. Découverte en 1994 à Vallon-Pont-d’Arc, la cavité est réellement unique au monde et renferme les premières images de notre humanité.
L’entrée de la grotte s’ouvre au pied d’une falaise du Cap Morgiou, à trente-sept mètres sous le niveau de la mer, à quelques kilomètres de Marseille.
En Juillet 1991, Henri Cosquer, au cours d'une de ses plongées, remarque les peintures préhistoriques, dans une grande salle à 120 mètres de l’entrée.
Ces peintures et les gravures qui les accompagnent ont pu se conserver car la galerie d’accès est en pente ascendante et une moitié de la grande salle se trouve au-dessus du niveau de l’eau.
Si des peintures et des gravures ont été effectuées dans les zones immergées, comme il est plus que probable, elles ont été détruites par les remontées d’eau à la fin de la dernière glaciation. Il y a 20.000 ans, la mer était de cent dix à cent vingt mètres plus bas qu’actuellement et le rivage se situait alors à plusieurs kilomètres de là...
La grotte du Pech Merle est située sur la commune de Cabrerets, dans le département du Lot, France (Venir à Cabrerets-Pech Merle).
"Pech" est un terme géographique occitan dont l’orthographe classique est puèg et qui signifie colline. Il a été francisé sous diverses formes: pech, puech, pioch, pey, puy, etc... On le trouve dans de nombreux toponymes (noms de lieux) et patronymes (noms de personnes) tels que Pech, Delpech. Quant à l'origine de "Merle", nous manquons de certitudes. Il s'agit peut-être d'un mot issu du gaulois ou d'une langue plus ancienne, ayant pu signifier lui aussi "colline, lieu élevé". Il est vrai que le Pech Merle est la colline la plus haute du secteur.
Le premier visage humain connu est une figure de femme, une petite tête en ivoire, réalisée il y a environ 25.000 ans.
La “Dame de Brassempouy”, du nom du village des Landes ( Sud Ouest de la France) proche des Pyrénées où elle a été trouvée, date en effet de l’époque du “Gravettien”, au Paléolithique supérieur.
Ce visage est une petite pièce d’ivoire sculpté.
Pour situer, les dessins de la Grotte Chauvet sont estimés dater de 35.000 ans avant Jésus Christ; ils représentent exclusivement des animaux...
Le Solutréen se caractérise par l'apogée de la taille du silex : pointes à cran, grandes pointes bifaces foliacées et même pointes de flèches à pédoncule et barbelures. Cette industrie est l'oeuvre des Homo sapiens.
Le nom de Solutréen vient du gisement de Solutré (Saône et Loire), où de nombreuses découvertes ont été faites. En 1866, au pied de la Roche, au lieu dit le "Crot du Charnier", un jeune chartiste mâconnais, Adrien Arcelin découvre des silex taillés, au cours d’une promenade. En 1869, Gabriel de Mortillet, en examinant le matériel lithique recueilli au "Crot du Charnier", conclut à l’existence d’une civilisation originale du Paléolithique Supérieur, à laquelle il donne le nom de Solutréen.
Le 8 septembre 1940, quatre adolescents se promènent près de Lascaux (Dordogne) quand ils découvrent une profonde cavité. Marcel Ravidat, un jeune mécanicien de 17 ans, se laissa glisser dans un puits obscur de plusieurs mètres de profondeur.
Il atteint ainsi une vaste cavité naturelle. Faute de lampes, les garçons revinrent le lendemain. Ils commencèrent ainsi à explorer la grotte.
Rapidement, ils comprirent qu’ils venaient de faire une extraordinaire découverte. Quelques jours plus tard, les adolescents en informèrent un instituteur, Léon Laval.
C’est à partir de là que la grotte de Lascaux est entrée dans l’histoire.
L’instituteur communiqua la découverte à l’abbé Henri Breuil, un grand spécialiste des peintures rupestres.
L'Homme de Chancelade est l'appellation donnée au squelette d'un Homo sapiens découvert en 1888 dans la grotte de Raymonden à Chancelade en Dordogne (ouest de Périgueux).
Mort à l'âge de 55 à 65 ans, le défunt a été enterré en position fortement fléchie, comme le font aujourd'hui les Bochimans et quelques tribus australiennes.
Il était accompagné de vestiges matériels magdaléniens datant de 12 000 à 17 000 ans avant notre ère...
https://www.hominides.com/html/lieux/musee-archeologie-perigord.php
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(Sur cette carte, Châteauneuf-lès-Martigues, qui donne son nom au Castelnovien; la petite ville se situe entre Marseille et Martigues)
Représenté dans ce qui allait devenir la France par le Sauveterrien, le Tardenoisien et le Castelnovien, l'épipaléolithique (ou mésolithique : "âge moyen de la pierre"...) s'intercale entre le paléolithique et le néolithique..., il y a environ 10 500 ans.
Les débuts de l'agriculture...
Le Néolithique est considéré comme la période des débuts de l'agriculture : un climat plus clément, mais aussi la diminution vraisemblable des ressources de la chasse et de la cueillette, amenèrent progressivement les populations à se fixer et à entreprendre la domestication d'espèces végétales et animales.
Carte schématique de l'implantation des mégalithes en France.
Les zones de couleur verte (Bretagne, Vendée, Limousin, Quercy, Causses, Languedoc, Ardèche) et orange (Corse) marquent les régions de forte implantation de dolmens, menhirs et cromlechs (1).
Les autres zones sont pourvues en monuments mégalithiques mais de façon nettement moins importante.
Cinquante mille dolmens ont été recensés dans le monde, dont environ vingt mille en Europe. Ils sont très nombreux dans certaines régions de France (environ 4.500, disséminés dans une soixantaine de départements), surtout en Aveyron (1 000 dolmens), Bretagne, Quercy (800 dolmens), Ardèche (800) et le Languedoc avec au moins 700 dolmens.
En France, on croit souvent que le plus grand nombre de dolmens se situe en Bretagne. En fait, le département de l'Aveyron, avec 1 000 dolmens, en totalise à lui seul plus que toute la Bretagne réunie. La Provence en compte une centaine.
(1) : - Cromlech : monument mégalithique constitué par un alignement de monolithes verticaux.
- Dolmen : construction mégalithique constituée d'une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds.
- Menhir : pierre dressée, plantée verticalement.
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Le site de Filitosa, découvert en 1946, est aujourd’hui le site mégalithique (1) le plus important de Corse.
Il se trouve dans la partie sud-ouest de l’île, juste au dessous d’Ajaccio, là où, il y a 5000 ans, se développa la civilisation mégalithique.
On y trouve le plus grand nombre de statues-menhirs, mystérieuses et qui n'ont pas encore livré tous leurs secrets : le site de Filitosa réunit un quart des menhirs découverts dans l’île, qui possède à elle seule près de la moitié de tout le patrimoine mégalithique de la France.
C'est Charles-Antoine Cesari, originaire du village de Cozzano dans le haut Taravo, qui est "l'inventeur" - récent, en 1946 - de ce site si ancien, dont une partie peut remonter jusqu'à 8.000 ans.
Au coeur de son domaine, un terrain vallonné, se dressait un éperon naturel, traversé par le ruisseau de Sardelle et planté de chênes et d'oliviers.
Alors qu'il défrichait au pied de la butte, il mit au jour d'imposants blocs de granite : aidé de ses ouvriers, il décida de soulever les pierres grises et se retrouva face à ce qu'il appellera plus tard "l'homme de pierre" : l'aventure de Filitosa venait de re-commencer.....
(1) : mégalithe vient du grec "méga", grande, et "lythos", pierre.
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Les Basques constituent une population autochtone pré-indoeuropéenne, remontant au néolithique, implantée principalement au Sud-ouest de la France et au Nord de l’Espagne, dans le "Pays Basque".
En France, le Pays basque se compose du Labourd, de la Soule et de la Basse-Navarre :
* le Labourd, avec Bayonne, Ustaritz...
* la Soule, avec Mauléon;
* la Basse-Navarre, avec Saint Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port, Bidache...
Bien avant l'arrivée des Romains, soit au début de l'âge du fer (entre le VIIIème et le VIème siècle avant notre ère), la civilisation celtique, originaire de ce qui est aujourd'hui l'Allemagne du Sud et la France du Nord-Est, s'était implantée en Autriche, dans l'est de la France, en Espagne et dans l'île de Grande-Bretagne.
C'est également à cette époque que s'établirent les relations commerciales entre les Celtes et les peuples de la Méditerranée.
Les origines des Celtes remonteraient à la fin de l'âge de bronze, soit vers 1500 avant notre ère.
La période de la protohistoire vit apparaître des cultures plus élaborées au moment de l'âge du Bronze (v.2000-800) puis de l'âge du Fer (700-50).
La métallurgie, caractérisée à ses débuts par le travail du cuivre puis du bronze (alliage de cuivre et d'étain), évolua grâce à l'introduction du travail du fer, matériau plus facile à trouver mais aussi plus résistant.
Ces techniques furent introduites par les peuples du Hallstatt, premiers Barbares venus de l'est (Bavière, Haute-Autriche, Balkans) qui s'installèrent dans de nombreuses régions du territoire.
(De l'Atlas historique, de Georges Duby, Larousse) :
1. Le monde Celtique (carte page 19) :
"Les Celtes sont des indo-européens dont l'origine précise demeure mystérieuse : on les cerne pour la première fois avec précision dans l'actuelle Autriche : la civilisation de Hallstatt dure de 800 à 500 avant Jésus-Christ environ (tumuli); puis, jusqu'à l'ère chrétienne, c'est le site de La Tène (Suisse) qui sert de référence (tombes à fosse, épées longues, bijoux).