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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 163

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (72), La route des Croisades... (I/II)

    Beaucoup parlent - et parfois avec dédain, voire mépris... - de l'échec des Croisades.
    Certes, "la Terre sainte" ne fut pas définitivement reconquise sur "les infidèles", et, d'un strict point de vue matériel et humain, au bout du compte, elles se soldèrent bien par un échec.
    Pourtant, il y eut six Croisades, qui remuèrent profondément le monde européen occidental durant deux siècles, et qui aboutirent à la création d'Etats qui vécurent presque, pour certains, deux siècles également.
    Mais, souvent, cet aspect des choses est occulté par beaucoup, dont certains d'ailleurs - sans crainte du paradoxe... - iront s'extasier sur l'aventure napoléonienne, qui, elle, n'aura duré que quinze ans, pour s'achever dans le désastre que l'on sait...

    Dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, Chateaubriand propose cette défense des Croisades (La Pléiade, Oeuvres romanesques, tome II, pages 1052/1053/1054) :

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (73), ...et les États latins d'Orient...(II/II)

    La libération de la terre sainte voit la création de 4 Etats latins d'Orient conquis sur les terres du Dar al-Islam :
    - Le comté d'Édesse (1098)
    - La principauté d'Antioche (1098)
    - Le comté de Tripoli (1109)
    - Le royaume de Jérusalem (1099)

    Ces États s'intitulent comté, principauté ou royaume. Bien que les croisades soient prêchées par le pape et les évêques, ce sont des comtes, princes et rois qui mènent les soldats et pèlerins.
    Pour eux les croisades sont autant un pèlerinage armé que la possibilité de s'approprier terres et richesses.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (74), Emancipation et révolutions communales...

     

    Illustration : Beffrois du Nord de la France...

    Construits à partir du XIème siècle, les Beffrois constituent des symboles hautement significatifs de la conquête des libertés civiques : le beffroi était érigé comme signe d’autonomie communale obtenue par charte, et en tant que symbole même des libertés.
    Par opposition au donjon (symbole des seigneurs) et au clocher (symbole de l’Eglise), le beffroi, troisième tour du paysage urbain, représentait le pouvoir des échevins.
    Au fil des siècles, il est devenu le symbole de la puissance et de la prospérité des communes…

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable Maison capétiénne règne de père en fils :

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (75), La France avant et après Philippe Auguste...

    Sacré à quinze ans, Philippe Auguste est le dernier roi qui sera sacré du vivant de son père.

    Un moine de Saint Denis, le médecin Rigord, le nomme Auguste « …parce que les Anciens appelaient Auguste les empereurs qui augmentaient le domaine de l’Etat, et aussi parce que Philippe naquit au mois d’Août… ».

    De Jacques Bainville, dans le chapitre V de son Histoire de France, Pendant 340 ans l'honorable maison capétienne règne de père en fils :

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (76), Aliénor d'Aquitaine

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    Aliénor (1122 - 31 mars 1204), fille et héritière du duc d’Aquitaine, épouse en 1137 le roi Louis VII, dont elle a deux filles.

    L'absence d'héritier mâle et la mésentente entre les époux conduit à la dissolution du mariage en 1152.

    Aliénor se remarie immédiatement avec Henri Plantagenêt, offrant l'Aquitaine aux comtes d'Anjou, qui tiennent déjà la Normandie (1144) et obtiendront bientôt l'Angleterre (1154)...

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (77), La puissance des Plantagenêts...

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable falille capétienne règne de père en fils :

    "...Sous Louis le Gros, la croissance du royaume avait fait des progrès considérables. Le règne de son successeur faillit tout compromettre.
    Louis VII s'était très bien marié. Il avait épousé Éléonore de Guyenne, dont la dot était tout le Sud-Ouest. Par ce mariage, la France, d'un seul coup, s'étendait jusqu'aux Pyrénées.
    Les deux époux ne s'entendirent pas et Louis VII paraît avoir eu de sérieux griefs contre la reine; la France aussi a eu son "nez de Cléopâtre", qui a failli changer son destin.

    Toutefois cette union orageuse ne fut annulée qu'après quinze ans, lorsque Suger, le bon conseiller, eut disparu.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (78), Expansion de l'art roman...

    Ce que l'on appelle Art Roman est la première manifestation d'envergure de l'Art, après les siècles de décadence dûs à l'effondrement de l'Empire romain, et le repli sur soi des populations qui en est résulté.

    Art essentiellement religieux (mais, toutefois, pas uniquement), il se caractérise par son "fonctionnement par muralité" : lourd toit de "lauzes", charpentes, partie supérieures de l'édifice, tout est supporté par le seul mur; celui-ci, qui doit être extrêmement épais, ne peut donc ni s'élever très haut, ni être percé de trop larges fenêtres, d'où l'ambiance très intime qui règne à l'intérieur des édifices romans...

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (79), Louis IX, pris pour arbitre par l'Europe entière...

    Louis IX sera respecté en Europe, dès le début de son règne, pour sa fermeté et sa sagesse.
    Il tentera de mettre fin à l'hostilité de l'Empereur Frédéric II envers le Pape Innocent IV, qu'il protégera sans adhérer pour autant à la politique Guelfe.


    Il sera désigné comme arbitre dans le litige entre la Flandre et le Hainaut, conclue par le "dit de Péronne", du 24 septembre 1256.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (80), Saint louis et le Liban...

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    Charte de saint Louis, roi de France, donnée aux Maronites, à Saint-Jean-d'Acre, le 24 mai 1250 :


    "Louis, roi de France, à l'Émir des Maronites, au Mont Liban et aux Patriarches et Évêques de ladite nation.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (81), Écoles en Occident au XIIème siècle...

     

    Ce qu'on ne tardera guère à appeler "le beau XIIIème siècle" n'a rien à voir avec une quelconque "génération spontanée".
    Dans tous les domaines, démographique, économique, politique et, surtout, culturel, il a été précédé, donc préparé, par les efforts et le labeur patient et tenace des générations antérieures.
    Lointaines continuatrices de l'effort et de l'impulsion donnée par Charlemagne, le nombre d'écoles en Occident en général, en France en particulier, apprend et explique bien des choses de ce qui devait arriver "après"...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (82), Expansion de l'art ogival (ou "art français")...

    Ce n'est pas tant la croisée d'ogives (connue par les architectes romans) qui caractérise le nouveau style que va imposer Suger. C'est bien plutôt le passage du mur porteur au pilier porteur.

    Les parties hautes (charpente, toiture...) sont supportées par des ogives, qui retombent désormais, non sur les murs, mais sur des piliers

    Pour faire court, le bâtiment roman fonctionnait par muralité, c'est-à-dire que le poids des parties supérieures (charpentes et toitures, sommet des murs et des tours etc...) reposait intégralement sur les murs extérieurs. Ceux-ci devaient donc être extrêmement épais et, par voie de conséquence, ne pouvaient ni monter très haut ni être percés de trop larges fenêtres, ce qui les aurait affaiblis et aurait entraîné l'écroulement de l'ensemble.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (83), L'empire de Cluny...

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    Cluny I et Cluny II :


    La première église, élevée à la fondation de l'abbaye, était très modeste.

    Saint Maïeul, abbé de 948 à 994, fit élever une nouvelle église de grandes dimensions, Cluny II.

    Elle était probablement voûtée, avec un chevet très développé : un chœur flanqué de collatéraux et d'annexes de profondeur décroissante; ce plan en échelon a été très vite imité de la Suisse à la Normandie (Romainmôtier, Chapaize, Bernay).

    Un narthex, sorte d'église antérieure, fut ajouté à l'ouest de la façade. Cette église persista jusqu'au XVIIème siècle.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (84), L'empire de Cîteaux...

    En mars 1098, Robert, un bénédictin, abbé de Molesmes, accompagné d'une vingtaine de ses compagnons désireux comme lui de revenir à la vie monastique primitive, fonde Cîteaux, dans un vallon sauvage, entre les forêts de Bourgogne et de Bresse.


    Ses successeurs, Albéric (1099-1109) et Etienne Harding, troisième abbé de Cîteaux (1109-1133) continuent son œuvre.

    Sous l’abbatiat d’Étienne, l'ordre commence à essaimer et 4 abbayes-filles de Cîteaux sont créées : La Ferté sur Grosne en 1113, Pontigny, près de Langres, en 1114, Clairvaux et Morimond près de Langres en 1115.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (85), La croisade des Albigeois...

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils... :

    "...Qu'était l'hérésie albigeoise ? Un mouvement politique. On y reconnaît ce qui apparaîtra dans le protestantisme : une manifestation de l'esprit révolutionnaire. Il y a toujours eu, en France, des éléments d'anarchie. D'époque en époque, nous retrouverons de ces violentes poussées de révolution, suivies, tôt ou tard, d'une réaction aussi vive. Et toujours révolution et réaction ont pris la forme d'une guerre religieuse, d'une lutte d'idées.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (87), Guerre de Cent ans (1/4) : premier effondrement...

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    De 1337 A 1380, premier effondrement français...

    Le 1er février 1328, le roi de France Charles IV le Bel, troisième et dernier fils de Philippe le Bel, meurt sans postérité mâle, comme ses frères aînés, mais laisse une femme enceinte. Le jour même, les Grands du royaume attribuent la régence au comte Philippe de Valois, dont le père, Charles, était le frère cadet de Philippe le Bel.

    Lorsqu'arrive le jour de l'accouchement, c'est une fille qui naît. La coutume excluant les femmes de la succession au trône, Philippe de Valois est désigné roi sous le nom de Philippe VI, au détriment d'autres prétendants dont le roi d'Angleterre Édouard III, fils d'Isabelle, la fille de Philippe le Bel : petit-fils, donc, de celui-ci, Edouard fait valoir qu'il est plus proche héritier que Philippe de Valois...

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