ARABIE-IRAN : ACCORD HISTORIQUE, par Annie Laurent
L’accord entre l’Arabie-Séoudite et l’Iran, signé le 10 mars dernier sous l’égide de la Chine, redistribue profondément les cartes de la géopolitique du Proche-Orient.
Explications.
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L’accord entre l’Arabie-Séoudite et l’Iran, signé le 10 mars dernier sous l’égide de la Chine, redistribue profondément les cartes de la géopolitique du Proche-Orient.
Explications.
Sélection Un Certain Regard, Festival de Cannes 2022 : Burning days, un film turc (VOSTF) de Emin Alper, avec Selahattin Pasali (Emre, le Procureur)
L’affiche pointe la caméra sur ce qui devrait être l’intitulé de ce long métrage, au lieu de ce Burning days qui nous impose la langue anglaise !
J’aurais, pour ma part, préféré un Le Trou, ou Le Gouffre ou encore La Doline, qui aurait annoncé le contexte de pénurie d’eau et d’assèchement des nappes phréatiques dans lequel se situe cette dénonciation de la corruption.
L’action se déroule à Yaniklar, une ville fictive de Turquie, mais les deux questions ci-dessus sont universelles et d’une Actualité brûlante (« réchauffement climatique, pénurie d’eau, corruption au parlement européen et conflits d’intérêts »).
On regrettera le scénario inutilement complexifié ainsi que le vide du dénouement, l’un et l’autre en raison de l’objectif écolo-gauchiste (pardon pour le pléonasme) du réalisateur qui assimile « ces gouffres béants (aux) fosses dans lesquelles les populistes (ceux qui votent « mal » – ndlr) nous entraînent »
Il n’empêche que ce long-métrage se déroule à un rythme palpitant et constitue un excellent thriller.
Annie Laurent vient de me faire parvenir ses deux derniers articles : vous pourrez les lire ce vendredi et lundi prochain, dans votre quotidien...
• Vendredi : Arabie - Iran : un accord historique...
• Lundi : Rémi Brague soulève les ambigüités de l'islam et les méprises de l'Occident...
D'avance, bonne lecture, et un grand merci à notre chère Annie Laurent !
François Davin, Blogmestre
Posté sur tweeter par Officiers et Commissaires de police : comment ne pas approuver et partager ?
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
Voici la "Une" du Lundi 15 Mai 1933 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7652407/f1.item.zoom
Trois sujets, dans les six colonnes de cette "Une", qui occupent quasiment deux colonnes chacun :
1. Colonne 1 et 2 : le discours de Léon Daudet au Banquet des Étudiants... :
Dans ce discours, un moment très émouvant, celui où Daudet raconte l'une de ses entrevues avec Clemenceau, lorsqu'il lui présenta son jeune fils François :
"...Le seul républicain énergique, Clemenceau, n'a pas fait tout ce qu'il fallait. Vers la fin de sa vie, le vieux chouan s'en rendait compte. Un jour, il me tint ces propos : "La France succombe sous les coups du socialisme et du Vatican. Je vais mourir, et je regrette de n'avoir pas fait fusiller Caillaux et Malvy." (Sensation). Ce jour-là, je lui présentais mon fils François. Clemenceau me dit : "Il est bien malheureux de penser que par la faute de toutes ces canailles, votre petit François risque d'être tué sur un champ de bataille comme votre Philippe a été tué dans la librairie Le Flaoutter." (Le public très ému se lève)...
2. Colonne 3 et 4 : les cinq paragraphes de "La Politique", de Maurras...
3. Enfin, les deux dernières colonnes (5 et 6) sont consacrées à la Fête nationale, le compte-rendu se poursuivant en page 2 :
Macron a reçu le Chef Raoni.
Cela ne nous surprend pas, ne nous déplaît pas, bien au contraire !
Nous aussi, nous respectons le Chef Raoni, et nous respectons les peuples autochtones, non seulement en Amazonie mais sur toute la surface de la terre.
Ce qui nous fait "tiquer", par contre, c'est le message posté par "Macron officiel" sur tweeter :
"Préserver les forêts tropicales, faire respecter les droits des peuples autochtones, c'est toute sa vie, son combat pour l'Humanité. À l'écoute du Cacique Raoni, 18 jours avant le Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial dont le monde a besoin."
"Faire respecter les droits des peuples autochtones" ? Vraiment ? Il le croit, Macron, que lui et le Système qu'il préside respectent les droits du "peuple autochtone" en France ?
Il poursuit - et amplifie même - la suicidaire politique qui le dilue, le dissout dans une immigration aussi massive qu'incontrôlée (et, surtout, inutile et non souhaitée par le-dit Peuple...) : quinze millions d'étrangers en quelques décennies, une ville comme Toulouse chaque année...
Il était, hier, au Mont Saint Michel pour exalter la France et sa culture, mais il déclarait, naguère : "Il n'y a pas de culture française, il y a des cultures en France, qui font la culture française..." !
Il faudrait savoir...
Et bien entendu, in fine, "Macron officiel" parle d'un "pacte financier mondial" : encore et toujours, l'Argent ! Tout considéré et analysé sous le seul angle économique et matériel ! Parles-nous un peu moins de fric, Macron, et un peu plus de notre coeur, de notre Esprit, de l'âme de la France...
Une Nation, un Pays, une Culture, une Civilisation, oui, c'est du matériel (il faut bien les construire, les cathédrales, et payer les tailleurs de pierre !...); oui c'est la gestion des choses et des gens; oui, c'est, aussi, de l'horizontal, du quotidien...
Mais, un Peuple, c'est surtout - "sur tout" - du vertical; c'est surtout - "sur tout" - une politique de Civilisation, qui tire vers le Haut, vers le Vrai, le Beau, le Bien...
Il suffit de regarder le château de Versailles, pour bien comprendre : tout y dit la majesté, la puissance, la force et la grandeur du Roi, du pouvoir politique de celui qui a été voulu, là, pour gérer les choses de la terre. Mais, pourtant, une chose dépasse les toits du château, et domine l'ensemble : la Chapelle, qui, surgissant des toits et s'élançant vers le Ciel, montre bien qu'il y a plus haut que le pouvoir des hommes, ce pouvoir qui leur est donné, essentiellement, pour permettre l'ascension des peuples qui leur sont confiés vers les réalités des choses d'en haut...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
Voici la "Une" du Lundi 9 mai 1921 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760851f/f1.image
La veille, pour la première fois, ce n'était plus L'Action française, seule avec ses amis et sympathisants, qui défilait pour rendre hommage à la Sainte de la Patrie, comme on le voit sur cette photo du Cortège de 1919 : les anciens combattants d'AF, encore en uniforme, défilent par quatre avec un chef de groupe...
Maintenant, grâce à l'action du mouvement tout entier, du journal et des Camelots du Roi, qui totalisèrent un record de 10.000 jours de prison cumulés, le culte de Jeanne d'Arc a été imposé au Pays légal, au Système, et l'Assemblée nationale a décrété, le 10 juillet 1920, que le deuxième dimanche du mois de mai serait, dorénavant, "Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme"...
La satisfaction profonde du mouvement tout entier se lit dans le titre qui barre toute la "Une" :
LE TRIOMPHE DE JEANNE D'ARC
Les deux tiers inférieurs des deux colonnes de droite (5ème et 6ème) débutent le récit de la journée, qui se pour suivra dans la plus grande partie de la page deux...
A l’affiche : La Petite sirène, un film américain de Rob Marshall, avec Halle Bailey (Ariel, dans le rôle-titre) et Jonah Hauer-King (qui, malgré son nom n’est que Prince, Éric),
D’après le conte éponyme d’Andersen.
"L'intérêt de cette Petite sirène 2023, selon La Provence, est de coller aux mœurs avec une célébration de la diversité sous toutes ses formes".
Quand on lit que les parcs Disney vont tenir leur première nuit de la Fierté LGBTQ, on peut s'attendre au pire !
Cette Petite sirène est en effet une adaptation très libre et même très "libérale" et ethnique du conte d'Andersen. avec des dialogues et des propos tantôt écolos, tantôt de "créolisation", confortés par la bande son, les rythmes, les tam-tam et les voix des chanteurs.
Mais on est plongé néanmoins dans un très beau conte de fée qui pourrait se terminer par la formule : "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".
Gaïa Merci, pour "la Planète (qu')Il faut sauver"… Les réalisateurs ont su y résister !
Déjà qu'on peut s'interroger sur le " crédit social" et la quantité de CO2 que cette Petite sirène a dû consommer sur le "pass climatique" de Disney !
Ne crachons donc pas dans la soupe, ni dans l'océan, et même si elle est un peu longue (2h15) menons y nos enfants ou petits-enfants qui verront une belle histoire d'amour avec un "mâle blanc et hétéro" dans une société monarchique dont le "prince" a nom "Éric" !
Ils apprendront aussi qu'avant les mangas et autres Harry Potter, il y avait et il y a des contes, et même des Contes de Perrault ou d'Andersen !
L'autre scandale de l'affaire Haouas...
Le vrai scandale de cette affaire ignoble, ce n'est pas, en tant que tel, l'acte inqualifiable de ce sauvage, puisqu'il a soulevé l'indignation, la réprobation et la condamnation unanime du public; et puisque tout le monde en a, à juste titre parlé, pour le condamner.
Non !
Le vrai scandale c'est la chose dont on ne parle pas; le vrai scandale c'est que, quand Mohamed Haouas violente sa femme, les féministes ne bronchent pas : Schiappa, Rousseau, Autain, Panot… aucune réaction sur les réseaux, aucune condamnation de cet acte barbare.
À gauche et à l'extrême-gauche, on est toujours là pour la dernière cinglerie de foldingue qui vient de sortir, ou pour condamner tel ou tel abominable facho, qui vient de dire qu'il faisait jour à midi, mais on ne dénonce pas - surtout pas !... - les actes commis par des personnes "racisées" !
"Il n'y a pas d'abonné(e) au numéro que vous avez demandé..."
Bande de Tartufes !
(Au fait, on dit comment, au féminin, puisqu'elles veulent tout féminiser ? Tartufeuses ? Tartu...fesses ?
Il faut absolument qu'on sache !!!!!)
C’est officiel et le diocèse de Marseille l’annonce dans un communiqué : le Pape François célébrera la messe, le samedi 23 septembre à 16h45, au Stade Orange Vélodrome, dans la cadre des Rencontres méditerranéennes.
On admirera la banalité du propos du cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, qui confirme l'évènement, mais surtout le fait que chacun puisse y mettre ce qu'il veut : "Lorsque le Pape célébrera la messe au stade Orange Vélodrome, lieu qui rassemble Marseille dans toute sa diversité, ce sera comme s’il se rendait chez chaque Marseillais".
Chef d'oeuvre de langue de bois, qu'il serait abusif de qualifier de "langage diplomatique", ce propos vide et creux renvoie au problème du Pape : il est La Samaritaine à lui tout seul, illustrant à merveille le slogan du Grand magasin : "On trouve tout à La Samaritaine !".
Pour François, en effet, on trouve tout, chez lui, on n'a que l'embarras du choix. Du bon (avec Laudato si') au plus que contestable, critiquable et qui doit être combattu : sa détestation du Traditionnalisme et sa volonté de l'étouffer; ou son soutien constant et inconditionnel à l'invasion de l'Europe par les envahisseurs, d'où qu'ils viennent, pourvu qu'ils envahissent...
François n'aime pas l'Europe, il n'aime pas la France (ou, plutôt, il s'en fiche éperdument) : tout le monde le sait. Quelle différence avec les chers Saint Jean-Paul II et Benoît XVI ! Pourtant, il va venir, et à Marseille. C'est là qu'on peut craindre le pire, avec le propos cité plus haut du Cardinal : "Marseille dans toute sa diversité" !... Ça promet, accrochez-vous !
Cependant, ne soyons pas oiseaux de mauvais augure : François va venir, et on le recevra comme il convient. Mais on se réserve par avance le droit d'exercer notre liberté de jugement, de ton et de propos en ce qui concernera, justement... ses propos.
Art et Essai : Le Grand chemin, un film français de 1987 (reprise en août prochain), de Jean-Loup Hubert, avec son fils Antoine Hubert (Louis). Anémone (Marcelle) et Richard Bohringer (Pelo).
Décidément je dois être un bien horrible personnage pour ne pas partager l’émotion de mon épouse, de la salle et des critiques, devant ces souvenirs d’enfance du réalisateur. « Tout ce qui est conté, nous dit-il, est vrai (…) à l’exception des scènes en haut de l’église». L’action se passe en 1960 dans la France de notre enfance qui fait couler des larmes nostalgiques aux yeux des spectateurs, mais ce long-métrage m’a paru superficiel et sans intensité.
Cette réalisation date de 1987, et l’on ne peut donc pas évoquer un effet de mode, mais déjà j’avais été déçu par L’Île rouge dans lequel (sur laquelle) le réalisateur, Robin Campillo, raconte sa prime jeunesse, en 1972, à Madagascar.
Plus curieux, ce scénario d’un enfant confié à un couple « qu’un lourd secret sépare », en pleine campagne, se retrouve pratiquement à l’identique dans la production irlandaise d’avril dernier, The quiet girl, adaptée d’une nouvelle de 2011, Les trois lumières (Claire Keegan).
Finalement, à force de sortir de 10 à 20 films par semaine, qui disparaissent de l’affiche aussi vite qu’ils y apparaissent, l’imagination ou l’innovation n’arrivent sans doute pas à suivre et le « copié-collé » semble avoir de beaux jours devant lui.
Art et Essai : Sept hivers à Téhéran, un documentaire allemand de Steffi Niederzoll avec Reyhaneh Jabbari et Shole Pakravan (sa mère)
Sept hivers à Téhéran… un documentaire sur l’histoire d’une jeune iranienne condamnée à mort après avoir assassiné un homme qui tentait de la violer. On y apprend que la loi du Talion, en Iran, donne à la famille de la victime le droit de vie ou de mort sur le coupable.
L’histoire est sans doute vraie, en tout cas c’est un véritable documentaire autour d’images le plus souvent prises de travers avec un téléphone portable, et des monologues de l’accusée, de sa mère, de ses sœurs et de codétenues… le tout en iranien, soit plus d’une heure et demi à lire des phrases qui défilent en bas de l’écran… pas de quoi susciter la moindre émotion, sauf peut-être durant les dernières minutes.
Quel est l’intérêt de cette production, 9 ans après la pendaison de l’accusée ?
Le réalisatrice aurait sans doute pu faire un bon film au lieu de ce pensum.
Je ne crois, pour ma part, déjà pas « en la Justice de mon pays »… et je n’ai pas attendu Steffi Niederzoll pour n’avoir aucune illusion sur les mollah iraniens…
Une espèce de soixante-huitard m’a abordé à la sortie de la salle pour dénoncer la « dictature iranienne »… Sans doute était-il de ceux qui, en 1978-79, dénonçait celle du Shah, et se réjouissait de l’attitude « libérale avancée » de Giscard d’Estaing qui accordait l’asile politique au « touriste » ayatollah Khomeny à Neauphle-le-Château.
Quand elle le lira, mon épouse, davantage émue que moi, jugera ce commentaire très sévère.