Grandes "Une" de L'Action française (2/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici la "Une" du Mardi 11 février :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766240h
• Maurras ayant rendu son hommage la veille, il reprend "La Politique" dans les colonnes trois quatre et cinq (presque complète, dont Pujo occupe la partie inférieure avec son article commencé la veille : "À quoi servent les bagarres")...
• Ce sont donc les deux premières colonnes de gauche qui sont consacrées à Bainville, avec l'article de Daudet et les condoléances :
• d'abord, les condoléances des Princes :
• puis celles de nombreuses personnalités... :
• ...dont Albert Lebrun, Président de la République :
Voici le lien donnant accès à la page trois, dans laquelle toute la première colonne et la moitié de la seconde énumèrent la liste impressionnantes des messages reçus :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766240h/f3.item.zoom
Nous en extrayons juste cette toute petite partie de liste :
Le reste de la deuxième colonne :
Voici maintenant l'article de Daudet, dans son intégralité :
• Sous le sobre titre "Jacques Bainville", Daudet y parle comme Maurras : "Le deuil qui frappe l'Action française frappe aussi les Lettres et la Patrie. Car le clair génie de Jacques Bainville servit avec lucidité les trois Causes connexes de la France, de la Monarchie et de l'Histoire... C'est un grand maître qui disparaît, mais ne disparaît pas tout entier... L'homme en lui était si attachant qu'il en aurait presque fait oublier l'oeuvre immense, aux perspectives de soleil sur la mer, de "trélus" disent les Provençaux. La poésie, la plus belle, la plus noble, le hantait et accompagnait toutes les démarches de son vaste esprit... Bainville est un moment de notre Histoire..." Et là, avec ce bel hommage, ce n'est plus à Léonard que l'on pense, mais à Horace et son "Non omnis moriar" ("Je ne mourrai pas tout entier"...).
• Enfin, en page quatre, Pierre Tuc consacre le début de sa Revue de Presse à Bainville :
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