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ps - Page 2

  • Europe : du désintérêt à... l'hostilité ?

                Patrice de Plunkett revient dans son blog ( http://plunkett.hautetfort.com/ ) sur les deux raisons du déficit d'enthousiasme qui risque bien de se traduire par un  taux d'abstention plus important encore que prévu (et redouté par beaucoup...) aux prochaines élections européennes.

                C'est pour en donner son explication, que nous faisons nôtre totalement, mais aussi pour tâcher de voir un peu plus loin; et, là aussi, nous sommes totalement d'accord avec lui :

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  • Besancenot, "nouveau Le Pen" à gauche ? Oui, mais pas tout à fait quand même...

                    Dans la forme, ce sera en gros assez comparable : la gêne que va provoquer à gauche l’apparition du petit facteur  et de son parti  extrêmiste sera assez semblable à celle qui a tant gêné la droite, et lui a fait perdre tant d’élections (selon le calcul astucieux de Mitterand, la Droite ayant accepté, à l'époque, de tomber dans le piège  tendu...)         

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  • Indemnisation de Bernard Tapie : les « oublis » du PS, de Bayrou et de bien d'autres…

               On a la mémoire courte au PS, chez Bayrou et ailleurs...  L'indemnisation record accordée à Bernard Tapie (dans le cadre de l'affaire Crédit Lyonnais/Adidas, ndlr) est "potentiellement une affaire d'État", a affirmé Bruno Le Roux secrétaire national PS, le 21 juillet.

              Bigre !...

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  • L'AFP aime-t-elle trop Sègolène Royal ?...

              C'est ce que semble penser Frédéric Lefebvre, l'un des porte-parole de l'UMP, qui, le premier mai, a écrit au PDG de l'AFP pour se plaindre que l'agence n'ait pas traité un communiqué dans lequel il attaquait le PS et Ségolène Royal.

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  • Encore l'état du PS... cette fois d'après Eric Besson

              La virulence des critiques du PS contre le gouvernement n'a qu'un seul but, tout le monde l'a bien compris: faire un maximum de bruit, et brasser un maximum de vent pour tâcher de dissimuler le vide sidéral de ce que l'on ne peut même plus appeler une "pensée".

              Le 30 Avril dernier, dans un hémicycle assez houleux, sans cesse interrompu par une vraie bronca, Eric Besson en a donné un nouvel exemple, en s'adressant -ou plutôt en tâchant de s'adresser...- à ses ex-anciens camarades.

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  • Sacré Hollande!...

              A la question d'un journaliste : "Les socialistes sont en théorie hostiles au cumul des mandats, mais des responsables PS, dont vous-même, briguent une fonction locale. Où est la cohérence ?" il a eu cette réponse :

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  • La réflexion de Jacques Julliard (2/3)...

               2) : le PS "touché au coeur" ?...

              On le voit, Julliard ne mâche pas ses mots, et c'est somme toute assez réjouissant, du moins pour nous, "en face"... Mais le plus important et le plus intéressant reste à venir. Après avoir brossé le tableau sans concessions et sans complaisances de l'état réel des diverses composantes de la Gauche, Julliard va s'adresser au PS; le titre général de l'article publié est: "Socialistes, croyez-vous encore à vos mythes?" C'est dire que, bien plus qu'un simple état des lieux de la Gauche - déjà très intéressant en soi, certes- Julliard se propose d'aller beaucoup plus loin, et de monter assez haut. C'est là que cela devient passionnant, et plein d'enseignements pour nous. Là non plus Julliard n'y va pas par quatre chemins: "....le mal est plus profond qu'une défaite conjoncturelle..;...c'est une défaite intellectuelle et morale." Sarkozy l'avait d'ailleurs déjà dit, dès le soir de son élection: la Gauche a perdu parce qu'elle avait déja perdu la bataille des idées...

              Écoutons, ou plutôt lisons, pêle-mêle ce que dit Julliard: "Il y a longtemps que le PS a cessé de penser et de croire ce qu'il raconte. Depuis 1989 au moins, date de la chute du Mur, la gauche tout entière est malade, parce qu'elle n'a pas su analyser ni tirer les conséquences de ce qui s'est passé."; "...parce que, qu'on le veuille ou non, le socialisme (comme la Révolution, au dire de Clémenceau) est un bloc! que le communisme a été pendant près d'un siècle l'horizon d'attente du mouvement ouvrier tout entier."; "...on dira encore que tout cela est de l'histoire ancienne et que la jeunesse d'aujourd'hui a d'autres soucis. Erreur! On ne vote jamais sur un programme, on vote sur une pensée, et même sur une arrière-pensée. Il n'est pas besoin de relever la tête bien haut pour savoir que l'horizon est bouché, que l'orient rouge est délavé, que le soleil levant s'est drapé de deuil. Or le fait est que jamais les socialistes ne nous ont donné une analyse convaincante de ce qui s'était passé, qui engageait pourtant la vision qu'ils se faisaient de l'avenir..."; "...rien qui nous explique pourquoi l'un des plus beaux rêves de l'humanité s'est transformé en un immense cauchemar...;...s'agit-il d'un vice intrinsèque ?".

              Julliard pose la bonne question, la question de fond, et met le doigt ou ça fait mal: en somme, la croyance est morte, la foi est éteinte: là où le christianisme, tant moqué par les adeptes de la nouvelle religion marxiste-léniniste, "tient" depuis 2000 ans, la foi marxiste aura à peine dépassé le demi-siècle! quelle dérision! tout ça, tous ces espoirs suscités, toutes ces horreurs perpétrées, tout ca pour ca ? pour rien que ca ? c'est Maurras qui avait, et qui a, raison: "L'Église est la seule Internationale qui tienne!". Julliard lui donne raison aujourd'hui, même si c'est involontaire et même s'il veut encore y croire.....                                 (à suivre...)