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Actualité France - Page 411

  • Valls a raison !

     

    « Marianne n'a pas de race, pas de couleur » vient de déclarer le Premier ministre à la représentation nationale. . Qu'a-t-elle donc ? A-t-elle même un visage ? La France en a un. De Gaulle l'a défini. Mitterrand connaissait la France physiquement, charnellement. Il en distinguait tous les terroirs que l'on reconnaît, expliquait-il, à leurs couleurs. Couleur de leur sol, de leurs arbres, de leurs champs, de leurs villages. Couleurs qui les caractérisent, les différencient. Sans les opposer, ni entre elles, ni au reste du monde. Et les constituent en personnes. Que Marianne soit icone d'un régime hors sol, et donc incolore, nous en sommes d'accord avec Manuel Valls. Sans doute est-ce pourquoi ce même régime est aujourd'hui méprisé d'une bonne partie des Français . 

    Pour le reste, il est instructif d'écouter le propos exalté du Premier ministre à l'Assemblée. « Manuel Valls peut tout jouer, mal mais tout » a écrit Eric Zemmour. On en a ici la preuve. LFAR  

     

     

     

  • Pendant que Poutine joue aux échecs, Hollande joue à la belote

    L'opinion d'André Bercoff    

    Pour André Bercoff, François Hollande a commis une erreur stratégique en refusant trop longtemps de dialoguer avec le président syrien Bachar el-Assad. Comme avec Vladimir Poutine, d'ailleurs, qui est désormais au centre du jeu diplomatique. Etat de fait qui est, après tout, compte tenu de la qualité de nos dirigeants, ce qui peut aujourd'hui arriver de mieux au groupe de nations qui partagent notre civilisation, ou ce qu'il en reste. Et dont la Russie fait partie. Sur le fond, l'analyse d'André Bercoff nous paraît fort juste. Et puis, il y a la forme, dont nous avons déjà parlé : Quand le bon sens, le style, la verve et la truculence, le franc parler se combinent cela donne un billet d'André Bercoff et quand il décide de peindre et moquer les hommes du Système, cela fait mouche.  LFAR 

     

    photo.jpgDe Gaulle en ses Mémoires : « Vers l'Orient compliqué, je m'envolai avec des idées simples.» Mieux valent des idées simples que pas d'idées du tout. C'est ce vide quasiment abyssal qui semble régner sur la politique étrangère de la France, et ce, depuis quelques années. Sarkozy voulut se débarrasser de Kadhafi au nom de la liberté et des droits de l'homme, ce qui était tout à fait légitime, mais ce faisant, il a complètement ignoré le fait qu'une dictature peut en cacher une autre, pire encore. Kadhafi était une brute sanguinaire que gouvernements de gauche et de droite reçurent en grande pompe, puisque le pétrole reste l'horizon indépassable de notre temps européen. L'on se rappelle les vivats médiatiques, les poèmes lyriques et les autocongratulations euphoriques qui accueillirent la chute du tyran. Résultat des courses : la voie des grandes migrations fut ouverte avec fracas et, dans leur candeur naïve, nos protagonistes ne songeaient même pas, les choses méditerranéennes étant ce qu'elles sont, qu'aux serments de Tobrouk allaient succéder les décapitations de Syrte.

    Plus spectaculaire encore, dans le déni de réalité, fut la position française vis-à-vis de la Syrie. Que Bachar El Assad fût prêt, comme son père le fit à Hama il y a plus de trente ans, à sacrifier des dizaines de milliers de personnes, nul n'en doutait. Donc, en 2012, pour Obama comme pour Hollande, il s'agissait de se débarrasser au plus vite du massacreur syrien : l'on se rappelle la série prolongée des mâles résolutions de Laurent Fabius. Malheureusement, on avait encore une fois oublié cette triste réalité d'évidence: à savoir que, depuis des années et pour quelque temps encore, le choix n'est pas entre [le mal absolu ] et un Printemps Arabe qui a duré ce que durent les roses, et qui aurait débouché sur la victoire d'une démocratie qui allie enfin la liberté d'expression, le droit des femmes, la laïcité et évidemment le droit de vote. Le choix, dramatique mais incontournable, oppose les dictatures militaires à l'enrégimentation de l'islamisme radical, dont l'ambition est précisément et irréversiblement la mainmise implacable, policière et punitive sur la totalité de la vie quotidienne. Les bonnes âmes nous parlent sans cesse du manque de différence entre peste et choléra. Ne pas oublier, cependant, que les dictatures peuvent disparaître alors que la soumission institutionnalisée, actée de la naissance à la mort, appliquée d'une main de fer du lever au coucher, est beaucoup plus difficile à combattre par nos « valeurs de la République » de plus en plus soumises, elles, au souci primordial de ne vivre sa vie que sous principe de précaution.

    Voilà pourquoi Poutine est aujourd'hui au centre du jeu : il joue aux échecs en calculant à six coups d'avance, alors que nous jouons à la belote en brandissant bruyamment nos sains principes. Un examen à peu près lucide du paysage moyen-oriental, entre chiites et sunnites, Califat irako-syrien et Egypte de Sissi, Israël et Palestine, aurait montré à nos gouvernants que le rapport de force modèle plus que jamais les situations et qu'entre deux maux, il faut continuer de choisir le moindre. Sinon, on se retrouve en coulisses, en salle d'attente, à regarder les vrais joueurs s'affronter. Hollande et Fabius découvrent soudain l'intervention en Syrie et les bombardements ciblés : il n'est jamais trop tard pour bien faire. Mais le temps perdu signe la condition sympathique et pérenne des seconds rôles.  •  

    André Bercoff             

    André Bercoff est journaliste et écrivain. Son dernier livre Bernard Tapie, Marine Le Pen, la France et Moi est paru le 9 octobre 2014 chez First.     

  • Immigration : Stop ou encore ?

      

    arton9463 lfar.pngA la question posée, « STOP OU ENCORE ? » en matière d'immigration, nous répondons clairement STOP. Et nous nous joindrons volontiers à cette Coordination du Pays Réel qui se présente, à la maurrassienne, comme un groupe de citoyens en désaccord avec les politiques d’immigration destructrices des identités.

    Plus cela se tiendra hors des partis, plus cela surplombera le clivage gauche-droite, plus il s'agira d'une réaction citoyenne, rassemblant largement des citoyens plutôt que des organisations ou mouvements politiques, plus cela sera à l'image du Pays Réel tout entier, et mieux, selon nous, cela vaudra.

    Fin novembre, une rencontre publique & une manifestation contre les politiques d’immigration sont annoncées*. On attend les détails. Mais, en principe, l'initiative est bonne. Et nous participons ! Lafautearousseau 

    * Notamment sur Facebook, Twitter et le site du CRAF

  • Natacha Polony: « Qui a peur du peuple souverain ? »

     L'analyse de Natacha Polony

    Natacha Polony revient sur l'affaire « Onfray » et le durcissement du débat entre ceux qui défendent la construction européenne et ceux qui sont favorables à une restauration des souverainetés nationales. Mais le triomphe des premiers n'est plus assuré. Il y a aujourd'hui toute une pléiade d'intellectuels qui n'acceptent plus volontiers le formatage de la pensée dominante. Qui, à leur tour, la mettent en accusation, la contestent, la réduisent à la défensive. Avec l'assentiment de larges pans de l'opinion. Reste la question de savoir si le sentiment populaire profond, instinctif, vital, peut être réellement souverain dans un Système passé maître dans l'art et la manière d'organiser son conditionnement. Reste l'incomplétude d'une telle démocratie. Telle que Macron l'a signalée. Et reste enfin, selon nous, à se demander si la souveraineté du peuple n'a pas pour condition incontournable, au moins en France, l'existence d'un souverain de chair et d'os qui en soit l'incarnation et qui, dans toute sa profondeur historique, la garantisse. Cela, pour nous, s'appelle un roi. Nous excusera-t-on de poser la question ? LFAR 

     

    XVMbd3235a0-219b-11e5-93d6-2261d4e29204 - Copie.jpgLe crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou de quelques autres intellectuels cloués au pilori porte un nom : le souverainisme.

    Pourquoi tant de violence ? C'est ce que se demande sans doute l'observateur des médias, le lecteur de journaux, devant la tempête qui agite la France intellectuelle ou, plutôt, devant les éruptions de patrons de presse et de journalistes clouant au pilori des intellectuels français coupables, au choix, de « déraper », de « faire le jeu du FN » ou carrément de se rapprocher dudit parti. La une de Libération a lancé le bal, suivie par celle du Monde. Mais il a fallu quelques jours pour qu'apparaissent sous la plume des grands censeurs les raisons profondes de leur détestation. Le mot, désormais, se promène d'éditorial en tribune libre, comme un nouvel acte d'accusation. Il obsède Laurent Joffrin, mais il incarnait déjà depuis quelque temps le mal absolu dans les envolées d'un Franz-Olivier Giesbert. Oui, le crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou de quelques autres porte un nom : souverainisme.

    Le mot a longtemps désigné des groupuscules idéologiques, les perdants de l'Histoire, ceux que l'adoption du traité de Maastricht avait condamnés à la marginalisation politique. Car la promesse allait s'accomplir. Avec Maastricht, la paix en Europe, la croissance et le plein emploi, le progrès s'imposant partout, et jusque dans ce monde post-communiste rejoignant dans l'euphorie le camp de la liberté. Et puis il y a eu 2005. La victoire inattendue d'un « non » dont on n'a pu étouffer la voix qu'en expliquant qu'il avait douteusement mêlé « non de gauche » et « d'extrême droite », qu'il était finalement xénophobe, rance, nauséabond, réactionnaire, populiste (autant de mots dont on a voulu nous habituer à croire qu'ils étaient synonymes). Et tout à coup ces derniers jours, les tenants du meilleur des mondes européens, qu'ils soient libéraux-sociaux ou sociaux-libéraux, s'aperçoivent que les mouvements de plaques tectoniques du monde intellectuel, qui voit tomber dans le camp du Mal de plus en plus de penseurs pourtant classés à gauche, s'expliquent par la résurgence de l'idéologie honnie, le souverainisme, ou plutôt par l'échec de leur propre modèle, construit en opposition.

    Donc, le souverainisme conduit sur les rives du Front national. Qu'on soit éditorialiste à France Inter ou à L'Obs, au Point ou à Médiapart, cela semble une évidence. Sans que jamais il ne soit nécessaire de définir les termes du débat. Dans le cas du souverainisme, il est pourtant intéressant de revenir aux mots. Celui de souveraineté, par exemple, qui constitue le pilier de la démocratie et de la République. Le peuple, nous disent les pères de la République française, doit être son propre souverain, c'est-à-dire maître de son destin. Ce qui implique une souveraineté individuelle et collective. Souveraineté des individus, suffisamment instruits pour pouvoir former leur jugement sans dépendre d'autrui - d'où la position cruciale de l'école dans l'édifice républicain - et souveraineté de la nation qui mène librement la politique voulue par le peuple comme assemblée de citoyens.

    Voilà donc ce qui leur fait si peur! Le peuple souverain ! Alors, on ergote sur ce qu'est le peuple, on laisse entendre, crime atroce, qu'il pourrait être entendu dans une acception identitaire, xénophobe, en effaçant opportunément toute l'histoire politique et intellectuelle française qui fait du peuple une entité politique et non pas ethnique. On brandit le danger du nationalisme pour mieux diaboliser l'idée de nation, là encore, un concept, dans la tradition française, purement politique (il serait presque étonnant de lui voir préférer celui de « patrie », étymologiquement la « terre de nos pères »).

    L'idée que le peuple doit avoir consenti tout abandon de souveraineté en échange d'une protection (par exemple, la préférence communautaire qui devait prévaloir à l'origine contre l'ouverture à tous les vents de la mondialisation) scandalise visiblement ceux qui, sous couvert d'expertise et de gouvernance, ont réinventé l'oligarchie censitaire. Les mêmes, d'ailleurs, qui ont, des années durant, orchestré la destruction de l'école et interdit aux futurs citoyens tout espoir d'émancipation intellectuelle. On se souvient qu'en 2005, ils nous expliquaient qu'un référendum était inutile car le texte était trop complexe pour être compris des électeurs… Bientôt, ils nous expliqueront que le peuple est trop faible d'esprit pour voter.

    Tenter avec acharnement de renvoyer le souverainisme, notamment de gauche, vers le Front national, relève du réflexe de survie : face à un système qui s'effondre, qui détruit l'industrie, désormais l'agriculture, et finalement les savoir-faire français, un système qui dévalorise le travail et détruit le pacte moral entre les citoyens et la République et le lien qui les unit à la France, qui crée du malheur et désormais de la violence, il n'y a plus que cela : brûler quelques sorcières pour éviter d'entendre les foules qui grondent. 

    Natacha Polony - Le Figaro            

     

  • Valls à la télé : un commentaire savoureux sur Lafautearousseau

     

    Par Jean-Guy de Wargny

    Le commentaire qui suit a été posté sur Lafautearousseau samedi 26 septembre à 15h43. Il s'agit, bien-sûr, du passage de Manuel Valls à Des Paroles et des actes. Jean-Guy de Wargny a été remercié par un commentaire de Jean-Louis Faure [Merci monsieur De Wargny, vous m'avez bien fait rire !] et d'Anatole [Le commentaire de Jean-Guy de Wargny est un petit bijou. A conserver, je crois, dans les annales de Lafautearousseau]. C'est fait. Et c'est ainsi que vont les commentaires sur notre blog. Un blog vivant et participatif. Où l'humour est présent.  LFAR 

     

    14400847.jpgJ'ai cru un moment que M.Valls allait exploser. Sa tête n'était plus qu'un chaudron à l'ébullition menaçante. Ses yeux rappelaient les flippers des année cinquante tant ils clignotaient. Ses lèvres tremblotaient et sa voix prenait le timbre d'un adjudant-chef de la coloniale. Dans sa tombe le pharmacien Coué se régalait d'entendre l'un de ses disciples les plus zélés prendre des postulations péremptoires. Certes, Freud, lui aussi, savourait ces instants confirmant ses thèses sur la psychopathie mégalomaniaque. Enfin cette prestation d'un ridicule chaplinesque me fit penser à cet auteur dramatique démodé du nom de Casimir Delavigne qui à l'acte V de sa pièce sur Louis XI fait dire à l'un des courtisans : « Tout pouvoir excessif meurt par son excès même ». .Enfin, je ne saurais clore ce commentaire sans me gausser de l'attitude faussement humble, mais terriblement servile de ce pauvre Pujadas cantonné au rôle ingrat de bouffon. 

  • MEDIAS • France télévision trop centrée sur les « hommes blancs de plus de 50 ans » ?

     

    Par Christian de Moliner * 

    Changer l'image de la France pour en changer la substance, c'est ce dont il s'agit ici, que Christian de Moliner pointe à juste titre.

    Christian de Moliner.jpgDelphine Ernotte, nouvelle présidente de France Télévisions, vient d’estimer au micro d’Europe 1 qu’il fallait impérativement que son entreprise résonne avec son public. Elle ajoute : « Honnêtement, en arrivant, mon premier constat, c’est que ce n’est pas le cas. On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change » pour qu’il y ait « des femmes, des jeunes, toutes les origines ».

    Ces propos me plongent dans un abîme de perplexité.

    Qu’est-ce qu’une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans ? Y aurait-il une façon différente de concevoir un programme de télévision suivant sa race, son origine ethnique ou son sexe ? Imaginez le tollé que provoquerait un homme politique ou un intellectuel estampillé à droite qui déclarerait : « Ce film est un film de jeunes de couleur. » Il serait déféré devant les tribunaux pour injure doublement raciste !

    Je ne pense pas que Mme Ernotte soit attaquable sur le terrain du racisme, mais j’estime que son interview relève du tic de langage bien pensant, ce langage qui enferme les individus dans des cases communautaires : « blanc », « immigré », « jeune », « femme », « hétérosexuel », « transsexuel » et j’en passe !

    On multiplie ainsi le nombre de catégories et on propose à chacune un créneau horaire afin qu’il expose son point de vue qui, bien entendu, est de « gôche » et « progressiste ».

    On crée ainsi l’illusion du pluralisme d’opinion alors qu’il s’agit du même message décliné sous diverses formes avec quelques illusoires variantes.

    Et dans cet univers, dont Mme Ernotte est le nouveau héraut, on estime aussi qu’il faut rééduquer le « peuple » qui a tendance à mal se comporter (en votant pour Mme Le Pen ou M. Sarkozy, voire en approuvant M. Macron).

    Qu’attendre de « neuf » de France Télévisions après une telle déclaration ?

    Les dirigeants des chaînes privées doivent sans doute sabler le champagne. Grâce à la politique de Mme Ernotte, les téléspectateurs qui, déjà, se détournaient des chaînes publiques risquent de zapper un peu plus.  

    Professeur agrégé et écrivain - Boulevard Voltaire

     

  • MEDIAS • Valls : Vive la politique spectacle !

    Quand les journalistes deviennent conseillers politiques

     

    par Samuel Piquet * 

    Impressions et réflexions que nous avons partagées en assistant, jeudi dernier, à ce grand show de David Pujadas et de son équipe, plus encore que celui de Manuel Valls. Abaissement, asservissement, infantilisation des politiques par des journalistes ad hoc. C'est en somme ce que Samuel Piquet décrit ici. A juste raison, hélas ! LFAR 

    Nous avons assisté hier soir à un grand moment de télévision lors de l’émission « Des paroles et des actes ». Après deux heures de débat animé, l’émission s’est en effet conclue, comme c’est le cas depuis quelques temps, sur près de dix minutes de sondages commentés pour savoir si la cote de popularité de Manuel Valls avait évolué au cours de la soirée.

    On ne peut que se féliciter de l’apparition de ce concept à la télévision. Les politiques perdent déjà trop de temps à commander des sondages et à scruter l’opinion des Français pour que les journalistes ne les aident pas un peu dans cet exercice. Il faudrait être vraiment naïf pour croire que le Premier ministre était venu s’adresser aux Français quand tout le monde sait qu’on ne vient parler dans le poste que pour tester sa côte de popularité et son pouvoir de persuasion.

    Car ce qui est plus intéressant que tout, ce n’est pas de savoir si sur le fond, les propositions de Manuel Valls sont bonnes ou applicables. Non, la politique, ce n’est pas chercher des idées qui fonctionnent, mais c’est convaincre qu’elles fonctionnent. Et pour cela, on peut désormais compter sur les brillantes analyses de Jean-Daniel Lévy, qui n’a pas hésité à poser aux Français des questions aussi essentielles que « Trouvez-vous Manuel Valls sympathique ? » ou « Trouvez-vous le Premier ministre dynamique ?», qualités sans lesquelles il n’y a pas d’action politique efficace possible. On l’a même plusieurs fois senti à deux doigts de donner des conseils au Premier ministre pour remonter dans les sondages.

    On regrette simplement que les Français, bien qu’ils aient à 74% trouvé le Premier ministre dynamique, ne l’aient pas pour autant jugé compétent ni capable de redresser la France. A quoi cela sert-il de faire de la com’ pendant deux heures et demie et d’appeler en renfort la quasi-totalité du gouvernement pour faire croire à une sorte d’unité et de détermination si c’est pour que les Français fassent preuve d’autant d’ingratitude et d’aussi peu de discernement ?

    On s’est demandé, si, comme dans le sketch des inconnus, le Premier ministre allait montrer son caleçon ou avouer ses liens avec le grand banditisme pour grappiller quelques points d’opinions favorables. Il aurait pu également lire un tweet méchant, comme Karim Rissouli le lui avait proposé, pour prouver de manière définitive qu’il était capable d’autodérision.

    Hélas, rien de tout cela. Mais c’est également une bonne nouvelle : l’émission de France 2 a encore une belle marge de progression devant elle. Pourquoi pas imaginer un classement, en fin d’année, des politiques les plus convaincants ? Ou un « political academy » au cours duquel plusieurs personnalités politiques seraient amenées à suivre des cours de communication, d’image, de mensonges convaincants. Chaque semaine, les téléspectateurs voteraient pour éliminer le moins convaincant d’entre eux jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un.

    On peut même imaginer qu’à terme, ces émissions remplacent les élections. Les Français n’auraient plus à se déplacer dans les urnes, les politiques n’auraient plus besoin d’organiser des meetings coûteux et de faire appel à Bygmalion et les chaînes de télévision seraient assurées de belles parts de marché. Quant aux journalistes de France 2, ils pourraient se consacrer à ce qu’ils font le mieux : commenter des tweets et des sondages en souriant devant la caméra. 

    Samuel Piquet - Causeur

     

  • Actualité & Régions • Maryse Joissains-Masini dénonce l'idéologie dominante des pseudos bons sentiments

     

    Maryse JOISSAINS-MASINI, maire d'Aix-en-Provence, vient de publier la mise au point suivante où les Aixois, les Provençaux, tous ceux qui la connaissent, retrouveront son parler vrai à l'opposé de toute langue de bois, donc sa franchise mais aussi son réalisme, son grand bon sens qui n'empêchent pas - au contraire - son humanité. Les Aixois ont bien de la chance d'avoir un maire de cette qualité et, si l'on nous passe l'expression, de cette trempe. Lafautearousseau     

     

    L'utilisation de la photo bouleversante d'un enfant mort sur une plage de Turquie a déclenché une vague d'émotion sans précédent, tant dans les médias que dans la classe politique.

     

    Ceci alors que des photos insoutenables de ces mêmes migrants tournent en boucle sur les réseaux sociaux depuis des mois et permettaient de se faire une idée précise de ce qui se passait non loin de chez nous, à la porte de nos côtes et de nos frontières.

      
    C'est indécent quand on sait que les chancelleries européennes et le gouvernement de Monsieur François Hollande n'ignoraient rien de ce drame humain.

      
    Ils sont responsables, en grande partie, de la situation actuelle.
     
    Cependant, l'émotion occupant tout l'espace, il n'y a plus eu aucune place ces derniers jours pour la raison.

      
    J'ai pu le constater moi-même.
     
    Interrogée, il y a peu,  par une radio, mon intervention a été relayée par certains médias qui ont extrait des mots et expressions de leur contexte pour quasiment brosser de moi le portrait d'une femme insensible à la souffrance et à la douleur des réfugiés.
     
    Ce billet va donc me permettre de dire ma vérité sur le problème des migrants et de leur accueil en France.
                                                                              
    En préambule,
     
    Je le dirai sans m'y étendre car les Aixois me connaissent bien, tant dans ma vie professionnelle que personnelle, j'ai toujours porté secours aux plus faibles et aux plus démunis.
     
    Et ils sont nombreux les procès que j'ai plaidés sans demander d'honoraires !
     
    Et elles ont été nombreuses les personnes en rupture que j'ai hébergées !
     
    Je n'ai donc aucune leçon à recevoir d'une « bien-pensance » oisive et en mal d'idées et encore moins d'une gauche caviar...
     
    Les démarches de François Hollande et Angela Merkel ne sont pas les mêmes
     
    Tous deux ont compris que la force des symboles et des images emportait tout sur son passage et François Hollande, suiveur mais non initiateur, s'est aligné immédiatement sur la Chancelière.
     
    Angela MERKEL est une pragmatique : l'arrivée des migrants va pallier la pénurie de main d’œuvre qui menace l'Allemagne en raison du vieillissement de sa population.


    Où est le cœur là-dedans ?
     
    François Hollande, quant à lui, est un faux sensible opportuniste : il a besoin de l'argent européen et surtout allemand pour faire face à sa crise intérieure mais il est surtout en pré-campagne.


    Alors il joue à fond sur l'émotion, il rêve d'unir les Français… il rêve d'un nouveau rassemblement du 11 janvier !
     
    Les migrants, c'est seulement en septembre 2015 qu'il s’en occupe, et veut les protéger…
     
    Un empressement qu'il n'a pas manifesté à l'égard de l'exode des Chrétiens d'Orient...
     
    C'est d’ailleurs, entre autres, ce que j'ai dit aux différents médias qui m'ont interviewée.
     
    Dans le passé j'avais d'ailleurs attiré l'attention du Chef de l’État sur les massacres perpétrés à l'encontre de toutes les populations, sans oublier les Kurdes, les Yézidis, les Chrétiens d'Orient :


    les discriminations, hostilités, dénis de droits, pressions multiples, milliers d'hommes, femmes, enfants déportés, massacrés, forcés à l'exil, considérés comme des citoyens de seconde zone.
     
    Dès lors, les accusations portées contre moi sont bien médiocres car n'est-ce pas plutôt notre Président, qui par son silence coupable et son inaction, les a discriminés depuis des années ?
     
    Je ne peux pas accueillir de réfugiés car :
       
    •  notre Région, notre Territoire, notre Ville accueillent des populations immigrées depuis des décennies et pour certaines d'entre elles (en particulier les itinérants) l'intégration est loin d'être faite,
       
    •  l’État vient de baisser de 10 milliards ses dotations aux communes,
       
    •  l’État nous impose, à marche forcée, une Métropole qui va ruiner le territoire pour aider Marseille qu'il abandonne financièrement,
      
    •  la mauvaise santé économique de notre pays ne nous le permet pas,
       
    •  des dizaines d'Aixois nous contactent chaque jour pour nous demander un travail, un logement qu'on ne peut plus leur donner.

      
    Les solutions existent
     
    Cette crise profonde que nous vivons ne peut être résolue par les choix actuels de la France : ce sont des solutions ponctuelles, prises dans l'urgence, sans maîtrise de ce qui pourrait arriver dans l'avenir (voir la position d'OBAMA et l'image de cheval de Troie suite aux déclarations de Daesh).
     
    Ce phénomène migratoire va s'amplifier et notre priorité n'est pas de l’absorber (on ne peut pas) mais de le freiner puis de l’arrêter.
     
    Cela ne se fera pas avec des mesures qui créent un appel d'air.
     
    Cela ne fera pas sans mener une lutte acharnée contre les mafias de passeurs.
     
    Cela ne se fera pas non plus avec une idéologie dominante de pseudos bons sentiments, toujours prompte à traiter d’égoïste et raciste toute voix qui voudrait débattre et élever le débat.
     
    Dans un premier temps, tous les pays membres de l'ONU doivent être mis à contribution pour aider les pays limitrophes des conflits et apporter à ces populations migrantes une aide massive en les sécurisant sur leurs territoires et en s'occupant d'eux au quotidien.
     
    Cette aide servira aussi à recueillir les réfugiés de guerre. 

     

    Il faudra bien sûr en finir avec Daesh et y mettre tous les moyens.
     
    Les États Unis responsables de la situation actuelle en Irak  et les pays du Golfe, qui longtemps ont armé les mouvements terroristes devraient être priés de payer les conséquences de leurs erreurs.
     
    Pour l'instant l'Amérique d'OBAMA est silencieuse, et accueille très peu de réfugiés.
     
    Quant aux pays du Golfe, ils leur ont fermé leurs frontières...  

    Et pourtant aucun homme politique n'a osé les mettre en cause*. 

     

     

    * A l’exception de Claude BARTOLONE.

     

  • SOCIETE • Face à la gauche sectaire et hystérique qui demande sa révocation, soutenons Robert Ménard !

     

    13964587.jpgNous sommes ici fort peu pétitionnaires tant la gauche et l'extrême-gauche ont usé, abusé de ce système depuis des décennies au service des pires causes, des causes à vrai dire les plus dégoûtantes.

    En l'occurrence, soutenir Robert Ménard, traité, mis en cause, menacé de façon honteuse, y compris par le Premier Ministre, nous paraît être une cause juste, utile au pays, utile à son avenir politique et sociétal.

    Nous signerons donc la pétition qui a pour objet de soutenir Robert Ménard et encourageons les amis, lecteurs, visiteurs de Lafautearousseau à en faire autant.

    Nous mettrons de côté notre instinctive répulsion pour toute forme de pétitions et l'exception confirmant la règle, nous soutiendrons par ce moyen aussi Robert Ménard.  Lafautearousseau  

     

    Signer

     

  • MONDE • Une conférence utile sur le système constitutionnel d'un pays ami injustement critiqué ...

    parlement-hongrois.jpgIl nous est précisé que cette conférence s’adresse en priorité aux juristes. Mais elle intéressera aussi tous les amis de la Hongrie. Ce que nous sommes depuis longtemps de diverses manières, par exemple à raison des longues relations et de l'amitié d'esprit qui nous liaient au regretté Thomas Molnar. Dont plusieurs conférences faites à Marseille peuvent être retrouvées en vidéo sur ce blog.

    Aujourd'hui encore, nous considérons la Hongrie avec sympathie, en particulier à cause du souci qui est le sien de préserver son identité et ses frontières, ce qui, de fait, protège aussi l'Europe.   

     

  • Humeur • Alzheimer : l’urgence

     

    par Ph. Delelis*

    Cette journée mondiale de la maladie d’Alzheimer a montré qu’elle touchait un nombre croissant d’individus, phénomène découlant directement de l’allongement de la durée de vie nous dit-on. Est-ce bien la cause de l’accroissement du nombre de personnes touchées ? On rencontre en effet régulièrement des individus de plus en plus jeunes qui, probablement, doivent être atteints de ce mal. Prenons les trois derniers jours.

    Nous avons tout d’abord un premier ministre grec qui, on le sait, montre des symptômes chroniques d’oubli. Il avait déjà oublié la réponse à un référendum, la doctrine de sa propre majorité, sans parler des règles de fonctionnement de la zone euro. Dimanche soir encore, après avoir remporté une majorité relative destinée à appliquer le programme européen dit d’austérité, il s’est allié avec l’un des seuls partis qui le refuse absolument. Etonnant, non ? Comme on ne peut pas croire à une pure manœuvre politique et encore moins à un manque de cohérence, c’est forcément un oubli.
    Vendredi, notre ministre de l’économie, qui, le week-end précédent, avait oublié que l’abandon des 35 heures ne faisait pas partie du programme gouvernemental, déclarait cette fois que le statut de la fonction publique ne se justifiait plus dans un monde moderne. Il oubliait ainsi que, pour ses amis, le statut général était un dogme à peu près équivalent à celui de l’infaillibilité pontificale pour les catholiques.

    Après une bulle corrézienne, le ministre a précisé qu’il ne parlait que des hauts fonctionnaires… Mais si, Paulette, je me souviens bien où j’ai mis les clés !

    Vendredi toujours, la maladie frappait notre ministre de l’Éducation nationale qui, présentant les nouveaux programmes du CP à la 3e, annonçait le retour de la dictée journalière, mesure qui ne figure nulle part dans les 375 pages du document remis par le Conseil Supérieur des Programmes. On pouvait certes penser qu’elle n’avait guère eu le temps de lire cet épais document, mais elle devait bien avoir une petite fiche de résumé, genre antisèche, ou au moins un SMS de son directeur de cabinet lui présentant les grandes lignes de la réforme. Mais oubliant tout cela – car on ne veut pas croire à un pur gadget de communication – la ministre annonçait une mesure sortie de nulle part.

    L’oubli de l’être empêche la compréhension du temps, enseignait Heidegger. Phénomène que Guy Béart abordait de façon plus poétique :

    Je voudrais changer les couleurs du temps
    Changer les couleurs du monde
    Les mots que j’entends seront éclatants
    Et nous danserons une ronde. 

     

     - Politique magazine

     

  • Migrants : en finir avec le délire humaniste

     

    par Yves Morel *

    A l’occasion du problème des migrants qui se bousculent aux portes de l’Europe, notre classe politico-médiatique a réactivé – et puissamment – l’infernale spirale immigrationniste dont nous ne cessons de pâtir depuis cinq décennies et dont nous mesurons aujourd’hui plus que jamais les dégâts avec l’affirmation violente du communautarisme arabo-musulman qui prétend régenter nos croyances religieuses, notre vie spirituelle, nos mœurs, notre pensée, et brider notre liberté de comportement et d’expression.

    L’islamisation graduelle de la France

    L’équipe de Charlie Hebdo (par ailleurs si critiquable) a été massacrée au début de l’année en raison de son irrévérence envers l’islam, avec l’approbation de très nombreux musulmans qui exprimèrent alors leur profonde compréhension pour les frères Kouachi et Koulibaly ; des hôpitaux et des cantines scolaires se voient contraints (et pas seulement en France) d’éliminer de leurs menus les plats à base de viande de porc, cependant que se multiplient, dans nos banlieues et certains quartiers des grandes villes, les boucheries halal, les Kebab et les pizzerias turques, ainsi d’ailleurs que les commerces spécialisés dans l’organisation des mariages musulmans, la vente de dragées ou la vente de vêtements et instruments de culte musulmans. Des femmes françaises de souche essuient des quolibets, des insultes, des menaces, parfois des prises à partie, en raison de tenues jugées indécentes par les musulmans. En de nombreuses communes et autres centres urbains, on se croirait réellement à l’étranger, soit dit sans la moindre exagération. Et ces immigrés, étrangers ou de nationalité française ne cherchent nullement à s’intégrer à la communauté nationale et cultivent résolument leurs différences et leur identité ethnoculturelle, que ce soit dans leurs pratiques religieuses, leur tenue vestimentaire, leur intolérance menaçante ou même leur loisirs (en matière de télévision, ils regardent les chaînes arabes ou turques qu’ils captent par satellite).

    Aujourd’hui, la population musulmane immigrée ou « française-issue de l’immigration » constitue un problème très grave, lourd de périls, et un élément de délitement de la nation. Ses membres auraient d’ailleurs bien tort de faire autrement depuis que, durant toutes les années 1980 et la première moitié des années 1990, les socialistes les ont fortement incités à demeurer fidèles de toute leur âme et de tout leur cœur, à leur identité (ou à celle de leurs ascendants), à leurs traditions, à leurs religions, à leur langue, exaltant « la France de toutes les couleurs », encourageant la pose de panneaux signalétiques en arabe, et Mitterrand déclarant « Je veux qu’on bouscule les us et coutumes français »

    Le battage médiatique et politique en faveur de l’accueil des migrants

    Pourtant, cela ne suffit pas, aux yeux de nos politiciens et de nos médias. Il faut encore en rajouter une couche, épaisse, en accueillant 24 000 immigrés (en réalité infiniment plus) prétendûment d’origine syrienne qui, nous dit-on d’une voix (apparemment) étranglée par l’émotion, fuient les islamistes barbares qui veulent les tuer ou les asservir. Et, après nous avoir montré et remontré jusqu’à l’écœurement la photo du « petit Aylan » gisant sans vie sur une plage, on multiplie les diffusions de reportages illustrant les péripéties et souffrances de tous ces nouveaux boat people entassés sur des embarcations à destination de l’Europe. C’est un battage permanent, évidemment destiné à nous persuader de notre devoir moral d’accueillir tous ces migrants, à peine de déchoir de toute dignité. Et on fait valoir également l’obligation, au plan du droit international, de recevoir tous ces « réfugiés ». L’abolition de tout contrôle aux frontières nationales de 26 pays européens, dont la France, dans le cadre de l’espace Schengen (institué concrètement depuis 1995), nous contraindrait à accepter cette masse d’exilés, solidairement avec nos partenaires (sauf l’Irlande et, bien entendu, comme toujours, le Royaume-Uni, qui se paie le culot d’appartenir à l’Europe par nécessité et quand cela l’arrange tout en bénéficiant de dérogations aux obligations communes qu’il juge contraires à ses intérêts).

    Une politique suicidaire et criminelle

    Question : pourquoi le Royaume-Uni et pas nous ? Et, dans la foulée, autre question : quel choix nous inspire le bon sens : se sauver d’un péril migratoire au prix d’une entorse à des accords éminemment critiquables, ou périr dans les règles, conformément aux obligations découlant de ces accords ? Et enfin, dernière question : étant donné notre situation économique et financière (un Etat en faillite qui ne peut rémunérer ses fonctionnaires qu’en empruntant chaque année à l’étranger et qui ne sait plus quoi faire pour remplir ses caisses et résorber ses déficits budgétaires sans écraser fiscalement ses administrés, des collectivités territoriales qui augmentent les impôts locaux, des sociétés industrielles et commerciales importantes rachetées par l’étranger, une balance commerciale déficitaire) et sociale (2,9millions chômeurs, soit 10% de la population active en métropole, plus dans l’outre-mer, un nombre continuellement croissant de « bénéficiaires » du RSA et de la CMU, 200 000 SDF, 700 000 personnes sans logement, sans parler de tous les salariés pauvres et à l’emploi précaire), comment penser raisonnablement que nous pouvons nous offrir le luxe d’accueillir de nouveaux immigrés ? C’est de la folie pure que d’y croire. En vérité, nos élus de tous bords savent qu’il s’agit d’une gageure impossible à tenir.

    Or, épaulés par les médias, ils s’efforcent de nous faire croire que ce nouvel accueil massif d’immigrés est possible, qu’il exige un effort collectif pénible mais surmontable, et qui, à long terme, n’entraînera aucune conséquence négative durable pour notre pays. Et ils nous rappellent que notre dignité, notre histoire, notre image de nation des Droits de l’Homme, notre tradition de « France, terre d’asile », nous font un devoir d’accepter ce flux migratoire fatal. Julien Sanchez, jeune maire FN de Beaucaire a été hué, chahuté, empêché de parler, insulté par les autres maires (500 complaisants sur les 36 000 de France [ donc 35 500 absents : pour quelle raison ?]) réunis par le gouvernement à la Maison de la Chimie à Paris pour discuter de l’organisation de l’accueil de ces réfugiés, lorsqu’il a critiqué le choix d’une telle politique. Le préfet de la région Languedoc-Roussillon, Pierre de Bousquet (naguère impliqué dans l’affaire Clearstream), lui a même saisi le bras et a tenté de lui arracher son texte des mains. Voilà le vrai visage de notre République à travers ses élus et ses hauts fonctionnaires, représentants officiels de l’État.

    Nicolas Dupont-Aignan qualifie la politique du gouvernement sur cette affaire, de « suicidaire ». En vérité, il ne s’agit pas d’un mauvais choix aux conséquences suicidaires, mais d’un véritable crime, délibéré, de nos dirigeants contre notre peuple ; car notre gouvernement sait parfaitement quelles conséquences désastreuses l’acceptation de ces « réfugiés » va entraîner pour notre pays, et il les assume délibérément, en toute lucidité. C’est honteux. Il y a des limites à l’aberration idéologique droit-de-l’hommiste, au conformisme intellectuel et moral, au suivisme, à la lâcheté, le tout avec l’alibi de la prétendue obligation de nous conformer aux règles européennes (Dame ! Nous ne sommes pas britanniques ou irlandais ! ). Aucune éthique, aucun accord international, aucune règle politique, aucun article de droit ne nous impose(nt) de nous sacrifier, nous, nos enfants, notre peuple, notre avenir, sur l’autel de l’humanitarisme larmoyant (et hypocrite). En revanche, nous avons l’impérieux, irréfragable devoir de nous défendre, au nom de notre dignité, et de défendre nos enfants.

    Des expatriés économiques et non pas politiques

    Trève d’hypocrisie. Cessons de feindre de croire que ces exilés sont les victimes de tueurs fanatiques à leurs trousses, qui ont sauté dans le premier esquif venu pour venir ensuite cogner désespérément aux portes de l’Europe, espérant y trouver un indispensable refuge. Ainsi que l’a rappelé Nicolas Dupont-Aignan, ils sont en réalité des expatriés économiques ayant quitté leur pays d’origine (lequel n’est pas toujours la Syrie, loin de là), certes pour des raisons compréhensibles, ont séjourné dans diverses contrées (Turquie, Liban, Egypte, Libye) qui ne leur ont pas convenu mais où leur vie n’était pas en danger, et se sont ensuite décidés à embarquer pour l’Europe, où ils ont choisi l’Allemagne, laquelle leur paraissait le plus susceptible de leur offrir des perspectives intéressantes d’avenir en raison de sa prospérité et de son besoin de main d’œuvre découlant de sa défaillance démographique.

    Conclusion : refuser catégoriquement tout accueil de nouveaux immigrants

    La politique qui s’impose en l’occurrence est claire : nous devons catégoriquement refuser l’accueil de ces migrants, comme le font, avec bon sens, la Hongrie et la Slovaquie (dont, soit dit en passant, le président du gouvernement, Robert Fico, est un social-démocrate venu du parti communiste) ; nous devons refuser de rechercher un accord avec nos « partenaires », car il n’est que trop clair que cet accord aboutirait à l’installation de ces exilés sur le sous-continent européen et à l’obligation pour notre pays d’en accueillir une partie, luxe qu’il ne peut absolument pas se permettre, et dont on ne voit vraiment pas pourquoi certains Etats, comme le Royaume-Uni, seraient exempts.  

     

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de Politique magazine et de la Nouvelle Revue universelle.

     

  • Aux « envahisseurs » : Allez vous battre pour défendre vos pays comme des hommes, au lieu de les fuir !

    Par Academos 

    academos.jpgOn célèbre depuis l'an passé le triste centenaire de la Guerre de 14, qui fut à la fois une page glorieuse  et héroïque et, hélas, une monstrueuse boucherie; le premier acte du suicide de l'Europe, qui devait reprendre vingt ans après, en 1939...

    Mais, qu'ont fait les Français, en 14 ? Et, avec eux, les Belges, les Anglais et tous nos alliés : ont-ils fui la guerre, pour se réfugier en Corée, en Uruguay ou bien je ne sais où ? Non, ils sont restés, et se sont tombés par centaines de milliers, pour leur patrie et leur liberté. Un million et demi de morts : quasiment toutes les familles de France ont eu un ou plusieurs tués dans ce conflit atroce et glorieux; dans la mienne, le jeune Français qui était mon oncle Georges, Camelot du Roi, est allé mourir, à l'âge de vingt ans, dans l'une des forêts des Ardennes, à la frontière belge : il est mort pour la France, et n'est pas allé pleurer dans un autre continent, pour y vivre de la générosité des autres.

    Or, vous, c'est ce que vous faites : on vous voit chaque soir à la télé, pleins de vie et d'énergie - mais aussi de hargne... - soudainement nourris, ma foi (rien à voir avec les images des malheureux rescapés des sinistres Camps, faméliques et décharnés...); et l'on apprend que chacun d'entre vous coûtera à la collectivité 1.000 euros par mois (en attendant la femme et les enfants, qui viendront vous rejoindre bientôt...), dont 200 au titre de la scandaleuse AME. Les Français pauvres, mal-logés ou qui meurent dans la rue, chaque hiver, passent après (ou pas du tout, du reste...), mais, vous, vous êtes prioritaires, et, pour vous, se déploie une frénésie d'aides en tous genres qui fait rêver !

    Quant aux responsables politiques et aux journaleux immigrationnistes qui nous bourrent le crâne trente heures sur vingt-quatre et dix jours sur sept, qu'ils se remémorent la sentence latine : Caveant consules ! car les Français ordinaires commencent à en avoir assez. Vraiment assez et franchement marre...  •