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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Francophonie, par Frédéric Winkler.

    « Le racisme répugne à l'esprit Français » disait J.P.Maxence. Une ouverture plus vaste dans un partenariat avec les pays du Tiers-Monde serait bénéfique, pays qui verraient avec plaisir moins de jeunes s'en aller et l'ouverture vers un développement durable de leurs structures... Ecoutons Albert Thielen, président d' « Action Sahel » : « L'immigration est toujours un drame, quoi qu'en pensent les idéologues des beaux quartiers. En outre, il faut aider les Africains à se développer eux-mêmes plutôt que de saupoudrer d'aides le continent noir tout en lui aspirant ses forces vives... Notre travail doit permettre à ces gens de mieux vivre dans leur environnement et de se sédentariser, surtout chez les jeunes... Les Africains veulent garder leur jeunesse et la former sur place, ils en ont besoin ! Tant pis pour les personnalités de gauche qui, en France, se donnent bonne conscience ou basant leur fond de commerce sur la misère de ces gens ».

    frédéric winkler.jpgNous sommes des héritiers, héritiers de l'histoire ou comme disait Jean François Chiappe : « Il serait scandaleux d'économiser de l'encre aujourd'hui alors que nos pères n'ont pas ménagé leur sang ». Nous reprenons pour la cause UNIQUE du Roi ce qui fit au cours de notre histoire notre grandeur. Nous n'oublions pas les chevaliers et la grande période lumineuse que fut le Moyen-Age. Nous n'oublions pas les troupes supplétives « Turcopole » (cavalier arabe auxiliaire) portant la croix des Templiers et se battant au coude à coude avec nos croisés... Relisez les Croisades, découvrez les ententes entre le monde Occidental et Oriental, sur fond de féodalité, dont les « Poulains », enfants arabo-francs et les chrétiens d'Orient défendent encore aujourd'hui, au prix du sang la croix du Christ en Orient. Un respect existait dans les rapports féodaux, c’étaient des liens d'hommes. Or, le monde individualiste de la société de consommation détruit les rapports humains. La société basée sur les faux principes destructeurs de Rousseau, nous conduit vers un univers sans valeurs, sans âme, guidés exclusivement par le commerce et le gain, bref un monde de robots... Je ne parlerai pas ici des Harkis, Français par le sang versé et abandonnés. Nous avons encore le souvenir d'Algériens morts, le lys à la boutonnière, y compris en métropole comme Miloud Boudjelal, ouvrier et militant royaliste. La France n'a jamais eu de problèmes de racisme sous les rois, comme le montre bien cet édit de Richelieu : « Les descendants des François qui s'habitueront audict pays, ensemble les sauvaignes qui seront ammenés à la connoissance de la Foy et en feront à leur mieux profession, seront censés et réputés naturels François. S'ils viennent en France, jouiront des mesmes privilèges que ceulx qui y sont nés » (Richelieu, Compagnie des Cent-Associés). Cela n'était-il pas, quelque part le message que voulait faire passer le Père de Foucauld pour l'Afrique du Nord ? Nous étions des précurseurs, dans l'entente des peuples devant la mentalité individualiste et puritaine anglo-saxonne. Ceux-ci refusèrent d'accorder aux indiens une âme, tout en considérant les Français comme des démons, avant de les déporter (Acadie, 1745). Une des dernières grandes révoltes, celle des « Bois-Brûlés » (Français-Métis) de Louis Riel donna aux « Tuniques-Rouges », l'occasion d'un bon massacre. Faudrait-il parler de l'Inde de Dupleix et de l'Asie où notre sang se mêlait avec nos frères d'armes et des mariages là aussi consacrèrent des alliances. Tout cela pour dire que nous n'avons pas honte du passé de notre France et que cela explique qu'à travers nos rangs nous avons des Antillais, des enfants d'Afrique et du Maghreb et je salue ici un grand ami royaliste récemment disparu, en la personne de Rachid Chekroun, grand sportif...
    Nous ne suivons pas l'esprit niais des médias aux ordres qui se couchent sur tout ce qui est autre que Français et cachent aux yeux du peuple les problèmes liés à l'immigration préoccupante. Nous avons l'héritage chrétien dont, croyants ou non, nous sommes tous les enfants. Nous sommes les héritiers d'un grand passé et travaillons à la Grande France. Notre combat royaliste s'inscrit donc dans l'esprit humaniste qui fut durant des siècles celui de la France. L'exemple des rois de France, l'esprit Camelot dont nous sommes héritiers reste celui de chevaliers, des muscadins, des mousquetaires, des chouans et des coureurs des bois qui acceptent dans leur rang tous ceux qui, unis pour le Roi, veulent se débarrasser du système agonisant. Chaque jour notre citoyenneté est bafouée, parce que l'Etat national est parti avec le roi... Avant, point besoin d'écologisme, de socialisme et de nationalisme, de toutes ces théories en « isme », puisque le roi incarnait la France et nous dispensait donc, par sa présence, de ces importantes préoccupations contemporaines. Aujourd’hui, on se regarde avec méfiance, même dans sa propre famille. Il n'y a de choix que dans la lutte ou la résignation qui ouvre la porte à un nouvel esclavage, que nous dénonçons à travers notre affiche « Spartacus » pointant du doigt le Nouvel Ordre Mondial. Nous savons que si rien n'est fait, le problème ne fera qu'empirer, après les migrations économiques, les réfugiés, les regroupements familiaux, bientôt viendront les réfugiés écologiques, venant :
    - soit des catastrophes nucléaires, industrielles et chimiques
    - soit de la montée des eaux ou d’événements qui peuvent être liés au déréglement climatique
    - soit de catastrophes autres comme volcaniques...
    - soit de désertification (déforestation intensives...)
    - soit de l’artificialisation des terres et des littoraux qui imperméabilise dangereusement les surfaces et entraîne des inondations parfois désastreuses...
    Il est grand temps de réfléchir et d'aborder enfin le problème sérieusement, en évitant toute polémique inutile... Le Nouvel Ordre Mondial veut triompher sur les ruines de notre civilisation avec des individus numérotés, « abrutis » de médias diffusant un message « mâché », travaillant et consommant pour le plus grand profit du système. Nous vaincrons en rétablissant une société participative de citoyens actifs décidant de leur destin dans l'organisation familiale, communale et professionnelle. Afin de garantir nos frontières comme le rayonnement de notre civilisation, il faudra à la tête de l’Etat un représentant que nous nommerons « roi », concrétisant le message d'Aristote pour une société équilibrée (démocratie dans la commune... Monarchie dans l'Etat). Nous n'avons pas de leçon à recevoir de la part d’une république qui a trompé la France, comme ses communautés dans ses hommes et femmes. Nous sommes les accusateurs publics de ce régime et, au-delà, nous sommes ceux qui voulons « refaire la monarchie pour continuer la France » : Tiocfaidh àr là-Notre Jour Viendra : « Nous devons nous efforcer de redonner à tous le désir et la fierté d'être français. La France est une nation par finalité. Sans projet, nous risquons la dispersion. Il faut donc rassembler autour d'un projet commun. C'est ainsi qu'ont procédé les Capétiens pour assurer l'unité de ce pays. Comment voulons-nous que la France soit dans trente ans ? Quel doit-être son rôle parmi les nations ? Qu'a-t-elle encore de spécifique à dire au monde ? Nous n'avons pas de grand projet. Mais comment pourrions-nous en avoir un quand nous bornons notre réflexion à cinq ans, la durée d'un mandat présidentiel ou, naguère, des plans soviétiques ? Nous sommes sans cesse le nez dans le guidon. Pire : nous sacrifions l'avenir au présent en accumulant les dettes. Nous ne pouvons pas concevoir un projet digne de ce nom, dans un pays soumis à des forces centrifuges, si le chef de l'État n'a pas la durée pour le conduire. Il y a bien des choses à changer. » (Jean, Un Prince Français).
    FW (Projet de société, à suivre...)

  • LE FAVORI IMPORTUN ET LE FAUX ROI

    PAR JACQUES TRÉMOLET DE VILLERS

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    Benalla défie Macron. L'affaire ne cesse de rebondir. Jusqu'où ?

    0ù est le problème Benalla ? Cette petite histoire de favoritisme ou d'égarement dans le choix d'un confident risque de devenir une affaire d'État, alors que, pour la chose judiciaire, les faits sont bien minces. Il se serait couvert d'un brassard de police pour mener une action de police, au demeurant justifiée... Il aurait conservé des passeports diplomatiques, mais qui lui avaient été remis régulièrement. Peut-être a-t-il encore les clefs des résidences privées de notre Jupiter à Brégançon, à La Lanterne, et au Touquet,... et même les batteries des vélos électriques ?

    800px-Henri_IV_par_François_Quesnel.jpgL'histoire de notre pays est remplie de Benallas, féminins ou masculins, favoris ou favorites, que le peuple détestait dans la mesure où il avait l'impression qu'ils - ou elles - lui volaient leur Roi. Car le Roi est donné au royaume et ses infidélités sont insupportables au peuple de ce royaume. On lui passe des maîtresses et des jeux de dés à condition qu'on le sache occupé au bonheur de ses sujets. « La violente amour que je porte à mes sujets » disait Henri IV, « m'a fait trouver, pour eux, tout agréable ». En réponse, la violente amour que le peuple portait au bon roi Henri l'a rendu très indulgent, voire complice, voire admiratif pour ses incartades conjugales.

    Le problème est chez Macron

    Le problème Benalla n'est pas chez Benalla. Il semble un garçon brillant, ambitieux, courageux physiquement, décidé, que les scrupules n'encombrent pas et qui peut rebondir en se servant de son passage près du Prince depuis que le Prince a choisi de ne plus le connaître. Non, le problème Benalla n'est pas chez Benalla. Il est chez Macron.

    Macron, qui a une haute idée, non seulement de lui-même mais de sa fonction, a compris que le Peuple de France a besoin d'un roi, que, dans nos institutions, le Président de la République était ce roi - « ce monarque élu et provisoire » et que, à l'inverse de ses prédécesseurs, il saurait lui, être ce Roi.

    Il faut se rappeler qu'il n'est pas le premier à avoir effectué ce transfert. De Gaulle disait « incarner la légitimité » ; Giscard se prenait pour un descendant de Louis XV ; Mitterrand à Versailles, dès son élection, recevant les chefs d'État étrangers, prenait des allures de souverain ; Chirac, Sarkozy et Hollande, selon la prédiction du même Mitterrand « après moi ce sera Chirac, et, en deux ans, il aura déconsidéré la fonction », ont renoncé à cette allure de magistrature suprême, ce qui a rendu plus net encore son retour avec Macron, au Louvre, le soir de son triomphe.

    Mais il est un attribut de cette fonction royale qui, chez nous, en France, est fondatrice et primordiale : c'est la justice. Le Roi est le grand Juge. Le modèle est Salomon, puis saint Louis. Quand le dictateur, le président, le monarque ... n'exerce pas, en plénitude et face au peuple, pour le peuple, cette fonction de justice, il devient vite, quelles que soient ses autres qualités, un tyran. 

    Le tyran est celui dont on croit qu'il profite du pouvoir, de ses avantages, de sa facilité, de l'argent, pour lui-même et non pas au service du premier des biens qu'il doit au peuple : la Justice.

    800px-SaintLouisSainteChapelle.jpgLa Justice veut un certain apparat, pour elle-même d'abord, afin de ne pas perdre de vue la hauteur de sa fonction. Au sommet, cet apparat se résume à saint Louis sous un chêne, à Vincennes, accueillant « les plaids des justiciables ». Il faut être saint Louis pour se permettre cette bonhomie et cette simplicité. La pauvreté est le seul luxe qui convient à Dieu et à ses saints. Pour les autres, les convenances sont nécessaires.

    Macron n'est pas saint Louis, et, de surcroît, la justice ne l'intéresse pas. Ses préoccupations sont ailleurs, dans l'Europe qu'il voudrait gouverner, dans le Monde multilatéral qu'il voudrait inspirer, et, peut-être aussi - pourquoi pas ?- gouverner, dans la transition écologique... dans cet univers nouveau qu'il veut faire éclore, en se débarrassant de ces fardeaux que sont la grogne et l'incompréhension de ces Gaulois qui, pourtant, l'ont élu.

    Le favori

    Alors Benalla devient un symbole. Il est le favori, le parvenu, l'étranger, le corrompu, celui dont la seule présence insupporte ceux qui sont appelés, à participer, de près ou de moins près, à l'oeuvre de justice : les magistrats, les policiers, les services de sécurité.

    Sa présence signe le mépris du Prince pour ces hommes de service, qui remplissent leur charge, en portent les devoirs et se voient défiés, dépassés, ridiculisés par un jeune homme sorti de nulle part et que « la faveur du roi élève en un rang » qu'ils ne pourront jamais atteindre.

    De Benalla, la colère se reporte sur celui qui l'a élevé, et les commerçants de la rumeur en font leur produit préféré. Sans Macron, Benalla n'était rien. Il a existé par la faveur de Macron. Il continue d'exister dans la défaveur de Macron, il devient l'un des instruments de cette défaveur.

    Jusqu'où ira le feuilleton ? Les mécaniques les mieux réglées, les plans les mieux pensés, achoppent toujours sur un imprévu, heureux ou malheureux. Le soleil d'Austerlitz au matin du 2 décembre, le nez de Cléopâtre qui détourne Antoine de ses devoirs de chef de guerre... mais n'allons pas si loin, ni si haut.

    La fonction royale que semble occuper Macron n'est pas pour lui, comme elle ne l'était pas non plus pour ses prédécesseurs. Benalla sert de révélateur. Il y en a d'autres, et plus importants.

    « Pour une fonction régalienne », aurait dit Monsieur de La Palice, « il faut un Roi ». Et un Roi, cela ne s'invente pas, ne s'élit pas, ne se choisit pas, ne se désigne pas. Un Roi est donné, par Dieu, et reconnu par le Peuple.

    Chacun alors peut trouver sa vraie place, selon sa chance ou son mérite... Benalla comme les autres.   

    Jacques Trémolet de Villers

  • L’homme nihiliste, par Louis Soubiale.

    Camus et Nietzsche oubliés et incompris

    Avec Albert Camus, nous défendons l’idée selon laquelle la révolte est certainement l’élan humain le plus authentique et fondamental qui fait se lever tout homme contre l’absurde. En ce sens, la révolte est le cri ultime de la liberté (en ce sens, cette dernière se comprenant comme une dignité), elle vise la liberté comme état social premier – elle est donc une aspiration supérieure oscillant, selon les tempéraments et les conjonctures, entre métaphysique et idéalisme.

    7.jpgQui peut se révolter aujourd’hui ? Disons-le tout net : pas grand monde, tant l’absurde, précisément, flanqué de ses outres débordantes que sont la négation – rien ne vaut rien – et le nihilisme – tout se vaut, Dieu comme les hommes, selon un postulat d’indifférence des valeurs –, inhibe toute velléité de révolte. Celle-ci serait une marque de « grande santé », pour parler comme Nietzsche. Au contraire, l’absurde instille dans les cœurs et les âmes le poison acide de la rancune et du ressentiment. La révolte relève de l’ancienne éthique guerrière ou héroïque de l’Antiquité homérique, quand le ressentiment se définit comme une frustration obsessionnelle, une angoisse de l’envie et du désir jamais rassasiés. La révolte est libératrice, le révolté dût-il mourir pour l’objet de sa révolte qu’il place d’instinct au-dessus de sa propre condition. L’homme du ressentiment se place, quant à lui, au-dessus de la cible de ses propres désirs perpétuellement insatisfaits. Cette cristallisation en fait un névrosé. Pourtant, l’homme révolté et l’homme du ressentiment partent d’un semblable point de départ qui est leur distance par rapport au sacré. Mais le premier conservera la vitalité de cette émancipation là où le second nourrira de la désespérance dans ce qu’il concevra comme de l’abandon. De fait, le premier consacrera son existence à être et à vivre, lorsque le second s’encagera dans la surenchère lugubre et la surabondance vaine de l’avoir. Le premier se sublimera dans l’histoire, quand l’autre végètera au stade de la plus insipide médiocrité.

    Apparaît alors le problème de l’enjeu de la révolte. Camus pose que toute révolte est une limite. L’opprimé, en se révoltant, montre au maître la limite ultime en-deçà de laquelle tous les deux s’expulsent de leur humanité. Au regard de l’histoire, toute révolte s’assigne un objectif d’efficacité, sauf à renoncer d’avance au combat considéré implicitement comme inutile. De la sorte, une révolte authentique peut difficilement faire l’économie de cette alternative : la mort ou la liberté. L’homme révolté joue sa vie en la suspendant au sort du combat final. Partant, il accepte de la perdre au bénéfice d’une victoire bien plus grande. Selon Camus, la mort serait une injustice – dans la mesure où l’homme révolté aurait été conduit à l’infliger lui-même – sauf à mourir soi-même pour prix de celle-ci. Le marché paraît d’autant plus honnête, que toute révolte – à moins de dégénérer en sauvagerie – « est protestation contre la mort » (L’Homme révolté, 1951). Telle est sa frontière. La révolte n’a de sens, en effet, que si elle conserve la vie. Mais, avertit encore le philosophe, « son univers est celui du relatif ». Partant, l’homme révolté se heurte à une limite inhérente à la condition humaine, celle du tragique de l’existence. Toute protestation au nom d’un absolu – lequel se situe au cœur même de la révolte – pourra alors sembler dérisoire au point de se retourner contre l’« action révolutionnaire » et en éteindre la flamme. Des cendres, malgré tout encore chaudes, de cette promesse insurrectionnelle, peut renaître l’absurde et, avec lui, sa morbide tentation nihiliste.

    Le nihilisme est justement ce qui oblitère toute révolte. Prenant acte de la mort de Dieu, Nietzsche a validé, par anticipation, à la fois le triomphe de la raison issue des Lumières comme l’assomption des horreurs matérialistes qui ensanglanteraient la modernité techniciste du XXe siècle autant que la postmodernité transhumaniste du XXIe. Son acceptation inconditionnelle – c’est-à-dire, précisément, sans la promesse parousiaque du Royaume des Cieux – du monde – et donc de l’immonde, comme aurait dit Lacan –, aura sans doute été la vertu aristocratique la moins bien comprise et la mieux dévoyée. Nos contemporains assentissent à tout. Nietzschéens involontaires, ils croient chevaucher leur devenir au nom de la rationalité – qu’ils prennent ainsi pour la raison – et de leur individualisme souverain – qu’ils prennent pour une surhumanité émancipatrice. Pourtant, bien loin de la solitude méthodologique prônée par l’imprécateur de Sils-Maria, ils évoluent en un grégarisme rageur, nouveaux esclaves marchant au pas de l’oie d’une propagande qui s’est substituée à toute spiritualité – cosmique ou chrétienne. Consentir à leur servitude est, pour eux, la plus haute conquête de la liberté…

    Assurément, la révolte camusienne est un cri silencieux dans la nuit de tous nos renoncements. Le nihilisme a vaincu, sans avoir épargné Nietzsche lui-même et son exigeante pensée du « grand midi ». Le nihilisme de ce dernier se voulait éthique en tant qu’il imposait, en l’homme, une révolte contre tout ce qui, perpétuellement, l’avilit.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Éphéméride du 17 septembre

    1226 : La crue du Rhône emporte le Pont Saint Bénezet, "le pont d'Avignon"...

     

    Le pont est détruit aux trois quarts.

    Constamment reconstruit, de 1177 à 1185, et toujours démoli, soit par les hommes, soit par les éléments, il ne reste aujourd’hui que quatre arches de ce pont qui reliait, à l'origine, Avignon à Villeneuve-lès-Avignon sur 920 mètres, possédait 22 arches mais n'avait que 4 mètres de largeur (impossible donc, comme il est dit dans la chanson, d'y "danser tous en rond" !).        

    Cette destruction intervient dans un contexte tragique : celui de la Croisade contre les Albigeois. Huit ans auparavant, en 1218, Simon de Monfort a perdu la vie durant le siège de Toulouse, laissant son fils, Amaury, avec une armée insuffisante, affronter les barons méridionaux qui, peu à peu, reconquièrent toutes les possessions du Comte de Toulouse, qui se révoltent l'une après l'autre contre les "barons du Nord".

    En janvier 1224, il ne reste que Carcassonne à Amaury de Montfort : aussi conclut-il une trêve avec le nouveau Comte de Toulouse, Raymond VII; il repart vers l’Île-de-France, cédant tous ses droits sur le Languedoc au roi de France, Louis VIII. 

    Deux ans plus tard, en 1226, le roi réunit son armée (l' "Ost") à Bourges, le 17 mai : celle-ci arrive à Lyon le 28 mai et devant Avignon le 6 juin, le roi lui-même n'arrivant que le 10 juin. Le siège sera long et difficile, et Louis VIII n'entrera dans la ville que le 12 septembre.

    La forte crue du Rhône, et l'inondation qui s'ensuivit, se produisant le 17 septembre, soit huit jours après la reddition de la ville, à quelques jours près, les assaillants auraient été noyés et la cité sauvée...  

    Ensuite, l'histoire du pont n'est que celle de destructions et de réparations sans fin, leur coût finissant par décourager les autorités de le reconstruire encore : en 1479, à cause des inondations, deux arches furent entièrement détruites, et Louis XI ordonna de les relever; puis une première arche s'effondra en 1603, ensuite trois autres en 1605 : toutes furent rebâties en 1628. En 1633, deux nouvelles arches s'effondrèrent et, en 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches, pour ne laisser subsister que celles que l'on voit aujourd'hui...

    Louis XIV est le dernier roi à l'avoir utilisé "normalement"...

     

    http://www.chartreuse.org/documents/pdf/patrimoine/chartreuse3d/projet-numerisation-pont.pdf  

     

     

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    1807 : Création de la Cour des Comptes

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    En réalité, cette nouvelle Cour des Comptes prend la suite des douze "Chambres des Comptes" de l'Ancien Régime, le roi Philippe V - l'un des trois derniers Capétiens directs - ayant été le premier a créer une Cour de ce genre; ensuite, sous la Révolution, une "Commission de la comptabilité nationale" fut mise en place .

    La mission de notre actuelle Cour des Comptes est de vérifier les comptes, non de vérifier la légalité des dépenses. Son rapport annuel pointe donc les dérives financières des administrations et entreprises publiques. La Cour exerce ainsi un contrôle externe sur les opérations budgétaires, comptables et financières de l'État.

     

     
     
     

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    1822 : Champollion a déchiffré les hiéroglyphes

     

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    Il présente, ce 17 septembre 1822,  devant l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres de Paris son Mémoire sur l'écriture égyptienne, et dévoile le secret des hiéroglyphes :

     

    "C'est un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase, je dirais presque dans un même mot".

     

    "Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi", avait-il l'habitude de dire...

     

    http://www.typographie.org/trajan/champollion

     

    C'est grâce à la Pierre de Rosette (ci-dessous) qu'il est parvenu à déchiffrer les  hiéroglyphes :

     

    http://www.typographie.org/trajan/champollion/champollion_0.html 

     

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    Découverte par les Français, lors de l'Expédition d'Égypte (voir l'Éphéméride du 19 juillet), elle a été cédée - comme tout ce qu'ils avaient mis au jour... - par l'armée du général Menou, lors de sa reddition, le 31 août 1801, devant les troupes anglaises du général Abbercromby (voir l'Éphéméride du 31 août).

    Elle est exposée au British Muséum.

     

     

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    1836 : Mort d'Antoine Laurent de Jussieu

     

    Georges Cuvier a loué ainsi ses travaux (sur la classification des végétaux en fonction de la morphologie des plantes):

     

    "...un livre admirable, qui fait dans les sciences d'observation une époque peut-être aussi importante que la chimie de Lavoisier dans les sciences d'expérience"

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    1863 : Mort d'Alfred de Vigny
     
     
     
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    Alfred de Vigny à dix-huit ans...
     
     
     
     
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    1879 : Mort de Viollet le Duc
     
     

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    (Une vue d'ensemble de son action vous est proposée dans dans notre Éphéméride du 27 janvier et, en ce qui concerne plus particulièrement la réhabilitation de Notre-Dame  de Paris, dans notre Éphéméride du 31 mai)

     

     

     

     

    Le lien suivant permet d'avoir une vue d'ensemble sur les travaux remarquables de Viollet le Duc en Bourgogne :

     

    https://burgondiart.wordpress.com/2015/01/19/les-douze-travaux-deugene-viollet-le-duc-en-bourgogne/

              

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    D'accord avec Gilbert Collard :

    "Le portail de l'église Notre-Dame de #Poitiers souillé par des tags d'extrême gauche : ce n'est pas très chrétien, mais mort aux cons !"

    D'accord, mais... vaste programme ! Très vaste !!!!!

    Et puis, on l'a dit cent fois, mais répétons-le une fois encore : que se passerait-il si ces inscriptions avaient été faites sur la porte d'une mosquée ?... Là, on les aurait entendu "h/24" les journaleux bobos/gauchos/trotskos, les islamo-gauchistes et leurs "idiots utiles", les collabos de l'invasion migratoire... Et on aurait eu droit aux "heures sombres de notre Histoire", aux "bruits de bottes", aux "glaçants" et autres niaiseries et billevesées habituelles...

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    1. "La" petite différence (toute petite...) : 

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    2. Encore d'accord avec Gilbert Collard :

    "Un accord franco-anglais prévoit que la France créée des centres d’accueil dans le sud afin d'empêcher les migrants de remonter jusqu'à Calais : encore une fois, les dindons de la farce migratoire, c'est nous !"

    Oui, mais le responsable et coupable de tout cela c'est le Système, qui VEUT l'invasion migratoire pour détruire les pans de l'édifice France qui tiennent encore debout et résistent toujours, après 150 ans de politique malfaisante et mortifère du Pays légal contre tout ce qui constitue nos Racines, nos Traditions, nos moeurs et coutumes, notre Être profond; toutes ces choses précieuses qui sont les fondements de notre vie, et que le Système veut diluer, dissoudre par des flots ininterrompus et massifs d'envahisseurs...

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-517995-accord-signe-ce-matin-avec-les-anglais-la-france-va-creer-dans-le-sud-des-centres-d-accueil-pour-migrants-afin-de-les-empecher-de-remonter-jusqu-a-calais.html

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    3. (Source : Le Portail Zemmour) : Damien Rieu révèle toute la vérité derrière l’expédition du navire de migrants Ocean Viking et ce n’est pas beau à voir !

    https://zemmour.com/damien-rieu-revele-toute-la-verite-derriere-lexpedition-du-navire-de-migrants-ocean-viking-et-ce-nest-pas-beau-a-voir/

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    4. Charlotte d'Ornellas analyse les conséquences de la capitulation volontaire de Macron dans l'affaire des envahisseurs et des Mafias de négriers de l'Ocean viking : 

    (extrait vidéo 2'09)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1592439586155859969?s=20&t=9GE6OcgRtTUNGUPf-XoUbw

     

    5. Dans Les Échos, quelques vérités sur Anne Hidalgo : dette de 7 milliards, température de quasi 60° Place de la République à cause de la couverture exclusivement minérale de la place (qui serait bien mieux nommé "Place de France", non ?...)

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    6. SOS CALVAIRES communique :

    "Pour sa première action, l’antenne des #deuxsevres (79) s’est attaquée à un chantier de taille à #thenezay. Ces trois croix ont retrouvé leur éclat ! Faites un don en cliquant ici :

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    7.                              La mascotte olympique des JO 2024 ?

    BEURK !

    Le grand champion Tony Estanguet a bien déçu, ce lundi soir, au JT, en dévoilant la mascotte des JO de 2024 : il a présentée comme un symbole de liberté ces "phryges", alors qu'elles ne représentent, historiquement, chez nous,  que la Terreur, la démence sanguinaire et sanguinolente des révolutionnaires assoifés de sang, ces "bourreaux barbouilleurs de lois", comme les appelait le poète André Chénier, qu'ils guillotinèrent (tout un symbole !); les scènes d'anthrophagie, les têtes au bout des piques dès le 14 juillet 89, les horribles massacres de septembre en 92, le Génocide vendéen en 94, les cannonnades de Lyon ou les noyades de Nantes, et toutes les horreurs et atrocités commises partout en France par une bande de fous furieux, qui ont inventé, tout simplement... le Terrorisme d'État...

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    On attendait mieux de quelqu'un qu'on considérait comme un champion (ce qu'il reste, à nos yeux, mais avec une image bien ternie, maintenant). Et, s'il voulait un symbole de cette lamentable et sordide époque de notre Histoire, plutôt que ces "phryges" ridicules, suggérons-lui, par exemple, celui-ci : avec, comme devise, non pas "tout condamné à mort aura la tête tranchée" mais "tout athlète dépassant un Français aura le cou coupé". Ça aurait de "la gueule révolutionnaire", non ?

     

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    Et puis, après tout, comme il vaut toujours mieux prendre l'original plutôt que la copie (surtout "traficotée", "revistée" !) voici la phrygie que nous suggérons à Tony Estanguet : elle a le mérite de l'authenticité !

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    À DEMAIN !

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  • Dans votre quotidien cette semaine...

    cercle vauban monarchie.jpg= Lundi, nous présenterons le deuxième numéro des Etudes du Cercle Vauban : le premier portait sur Les PME : revitaliser la France: celui-ci traite de Une espérance pour la France : la Monarchie.

    Il est préfacé par SAR le prince  Jean de France, duc de Vendôme; y ont collaboré : Pïerre de Meuse, Laurent de Jessey, Christian Franchet d'Espèrey, Laurent de Rambuteau, Jean-Pierre et plusieurs autres participants du Cercle Vauban, groupe d'experts issus de diverses disciplines, et réunis pour réfléchir ensemble aux grands sujets qui préoccupent les Français et engagent l'avenir du pays.

    Cette collection de qualité n'en est qu'à ses débuts : elle est d'un prix volontairement modique (6 euros) afin de pouvoir être proposée au plus grand nombre; les prochaines études seront consacrées à la famille, la justice, l'éducation, la défense, la laïcité, l'Europe, le politique étrangère, les relations internationales...

    IMG_0096.jpg= Mardi, nous jeterons un oeil sur les liens partagés sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste et sur les liaisons établies grâce à notre compte Twitter A.F.Royaliste : celui-ci commence à être connu, et le nombre de "re-tweets" continue d'augmenter : nous touchons ainsi des personnes que nous n'aurions peut-être jamais atteintes, ou beaucoup plus tard, et la diffusion de nos idées s'en trouve accélérée : en ouvrant ce compte, nous avons créé cette synergie/trilogie Quotidien sur le Net / Page Facebook / Compte Twitter qui démultiplie nos ouvertures vers l'extérieur...

    ___

    lafautearousseau logo definitif.jpg= Mercredi, une semaine après Noël, ce sera l'exercice obligé - mais pas forcément déplaisant... - des voeux. Non pas des voeux de facilité et de banalité, se résumant en un simple Bonne année, mais des voeux politiques : voeux pour la France et pour la Famille de France, qui est le recours dont notre pays aura besoin un jour ou l'autre, étant donné l'état déplorable dans lequel l'a plongé ce Système failli qui échoue partout, lamentablement; et dont le seul succès clair et net que l'on puisse lui attribuer est, précisément, de réussir à abaisser constamment, chaque jour un peu plus, ce  pays dont nos Rois, après l'avoir construit, avaient fait l'une des toutes premières puissances du monde, sinon la première... Voeux aussi pour vous tous et pour tous les vôtres, vous, nos chers amis, sans qui nous n'aurions pu faire ce que nous avons fait, depuis que nous avons décidé de lancer, d'abord, notre quotidien sur le Net; puis, notre page Facebook; et, maintenant, notre compte Twitter... Et voeux, enfin, justement, pour ce militantisme au quotidien que nous menons avec vous, tous les jours de la semaine et tous les mois de l'année : un militantisme confiant et tranquille, parce qu'il sait qu'il touche, chaque jour, des milliers de personnes, dans toute la France métropolitaine, dans l'Outre-mer et à l'étranger : que 2014 soit une année de confirmation et d'amplification des progrès que nos idées ont accomplis grâce à l'action incessante que nous avons menée tous ensemble...   

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    taxes.jpg= Jeudi, ce sera la continuation de la Suite économique de François Reloujac, qui  prend pour sujet, cette fois-ci, Un impôt peut-il ête juste ? :

    "Chaque fois qu’un Gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche, se propose de créer un nouvel impôt ou d’en augmenter un ancien, il le prétend toujours plus « juste ». Tout accroissement de la pression fiscale est désormais décidé au nom de la « justice fiscale ». Or si un tel discours satisfait une partie de la population – essentiellement celle qui échappe à cette augmentation –, il exaspère toujours un peu plus l’autre partie – celle qui supporte ce surcroît de charge..."

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    goya saturne.jpg= Enfin, vendredi, nous donnerons à nouveau la parole à Vincent Renaud, jeune lecteur et ami de lafautearousseau, et membre de l'Union des Sections Royalistes Lorraines, efficacement dirigée par Philippe Schneider, qui publie La Lorraine Royaliste. Chaque jour, et partout en France, les royalistes réflechissent, écrivent, parlent, militent : le jacobonisme centralisateur n'est pas notre tasse de thé, et, bien loin de le méconnaître, nous sommes attentifs, à lafautearousseau, à tout ce qui se fait d'utile et d'intelligent en province, et nous nous efforçons de le répercuter au maximum...

    Vincent nous avait déjà envoyé un texte sur la succession de Richard Descoings à Sciences Po :  La logique inversée et mortifère d'un gouvernement à la dérive, tel est le sujet qu'il a choisi cette fois-ci : "Contre toute forme de bon sens, les idéologues suivent inlassablement la logique d'une idée.

  • L'analyse des ”printemps arabes” dans le journal suisse Le Matin, et une question pour BHL (et consorts...).....

            Il est clair que, sur ce sujet, le journaliste partage notre scepticisme sur l'avènement radieux d'une démocratie angélique dans les pays du monde arabo-musulman secoués par les convulsions que l'on sait; et nos craintes sur une pression islamiste de plus en plus forte, poussant même carrément à la prise du pouvoir, au moins dans certains de ces pays, pays par les différents mouvements islamistes....

            C'est dans Le Matin du 6 septembre : http://www.lematin.ch/actu/monde/les-islamistes-bien-places-pour-tirer-profit-du-printemps-arabe?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

            Voici l'article mais, auparavant, cette simple quetion à BHL et à tous ceux qui "y ont cru", ou qui "y croient " encore : pour ne prendre que deux exemples :

    - celui de la Lybie : avec cette déclaration  faite par Moustapha Abdeljalil (président du CNT, le Conseil national de transition) dans son tout premier discours à Tripoli : "L'Islam sera la principale source de la législation..."

    - celui de l'Egypte : ce qui s'est passé tout récemment (saccage de l'ambassade israëlienne, drapeau israëlien brûlé, ambassadeur et sa famille exfiltrés d'urgence pour ne pas "risquer plus" etc....), cela va-t-il dans la direction qu'a imaginée BHL ? Certes, on peut toujours supposer - et ce n'est possible - qu'il s'agisse d'un prurit et que, finalement, les choses se calment, à défaut de s'arranger complètement . Il n'empêche : voilà une sorte de coup de semonce qui devrait onquitéer, du côté de BHL et Cgnie....
     

      

     Après la révolution, les islamistes bien placés pour tirer profit du printemps arabe (06. septembre 2011)  

    Les mouvements islamistes ont deux options après les soulèvements du printemps arabe: jouer sur le vide sécuritaire ou se muer en parti politique. La seconde option est la plus probable, selon les experts.

    Un enfant prie lors du soulèvement égyptien place Tahrir, au Caire.

    Un enfant prie lors du soulèvement égyptien place Tahrir, au Caire.

    Les groupes islamistes pourraient tirer profit du vide sécuritaire créé par les soulèvements populaires dans des pays arabes. Mais il est plus probable qu’ils se lancent dans la conquête du pouvoir politique, a estimé l’institut de recherche IISS dans son rapport stratégique annuel, mardi à Londres.

    «Je ne dis pas qu’il y aura nécessairement des activités terroristes, mais la chute d’Etats sécuritaires est certainement quelque chose qui crée pour ces groupes des occasions de passer à l’action», a estimé Emile Hokayem, expert à l’Institut international d’études stratégiques (IISS), au cours d’une conférence de presse.
     
    Les révolutions, qui ont éclaté ces derniers mois dans plusieurs pays arabes, ont apporté la preuve que le changement était possible sans le jihad, a-t-il cependant ajouté.

    Jusqu’à récemment, «le jihadisme international bénéficiait du fait que ces groupes pensaient qu’ils ne pourraient rien faire chez eux, donc ils (les jihadistes) ont combattu ailleurs (...). Maintenant, ils ont une occasion (de se faire entendre) plus près de chez eux», a estimé le chercheur installé à Bahreïn.

    Participer aux élections

    «Des groupes islamistes, notamment des groupes violents, réalisent que pour être pertinents, ils doivent se lancer dans la nouvelle politique du monde arabe et cela veut dire participer aux élections», a-t-il assuré.

    «Je ne serais pas surpris si nous voyions davantage d’anciens radicaux, en Egypte en particulier, s’engager en politique», a-t-il avancé.

    Démocratie?

    Les soulèvements populaires dans les pays arabes ne vont cependant pas se traduire nécessairement par l’avènement de la démocratie, a averti le directeur général de l’IISS, John Chipman, en présentant le rapport stratégique annuel de l’institut.

    «Nous nous rappellerons de l’année écoulée comme de l’année du Réveil arabe et de ses conséquences plus larges. On ne s’en rappellera pas nécessairement comme de l’année où la démocratie a progressé», a-t-il estimé.

    «Les transitions qui ont eu lieu jusqu’à présent restent à moitié achevées, et la promesse de résultats démocratiques reste liée au risque que font peser les sectes, des institutions militaires ou d’autres groupes qui pourraient détourner le processus» politique en cours, a-t-il ajouté.

    Bataille décisive

    Selon M. Chipman, «la bataille entre les forces de sécurité, les éléments libéraux et les groupes islamistes en vue de créer un gouvernement stable, démocratique et représentatif sera l’élément déterminant dans la période post-réveil».

    Des soulèvements populaires ont éclaté au cours des neuf derniers mois en Afrique du Nord et au Proche-Orient, où ils se sont notamment soldés par la chute des présidents tunisien Zine El Abidine Ben Ali et égyptien Hosni Moubarak ainsi que du régime du colonel libyen Mouammar Kadhafi.

    Le «Printemps arabe» a favorisé l’épanouissement de mouvements islamistes, notamment les Frères musulmans en Egypte ou encore le parti Ennahda en Tunisie, qui sont devenus des acteurs incontournables.

  • Départ en retraite volontaire à 70 ans : encore une demie-réforme, à 50° ? .....

              Certains qui s'insurgent aujourd'hui semblent l'avoir oublié, mais il n'y a pas si longtemps, tout le monde (et nous avec) avait été choqué de voir le professeur Luc Montagnier contraint de s'expatrier aux Etats-Unis afin de pouvoir poursuivre ses travaux. 

              Conséquence directe et immédiate de la réglementation rigide, tatillonne et ubuesque dans laquelle le pays légal républicain, au fil des décennies, a enfermé la France : à soixante cinq ans, on vous vire !.......

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                Même si vous êtes encore parfaitement capables de rendre service pendant de nombreuses années; même si vous êtes toujours en pleine forme intellectuelle et en pleine possession de vos facultés mentales (qui viendra dire que Montagnier ne l'était pas quand il est parti ?....); même si vous avez toujours l'envie et la possibilité de servir.

               Or voilà que l'Assemblée a adopté, le vendredi 31 octobre, un amendement permettant aux salariés de travailler jusqu'à 70 ans s'ils le souhaitent. Il semblerait donc que, peut-être, on se soit ému en haut lieu et que l'on ait décidé d'en finir avec certains réglements absurdes et conte-productifs....

     

               Les députés ont en effet proposé un texte et des amendements laissant «la possibilité aux salariés qui le souhaitent de prolonger leur activité au-delà de 65 ans sous réserve d'en avoir préalablement manifesté l'intention auprès de leur employeur et dans la limite de cinq années».

              En pratique, l'employeur doit interroger, avant l'âge de 65 ans, son salarié sur son intention de partir ou non en retraite. Si le salarié refuse ou s'il ne donne pas de réponse, il ne pourra pas être mis en retraite d'office et ce jusqu'à l'âge de 70 ans. Cette mesure ne repousse donc pas l'âge de la retraite ni le nombre d'années de cotisations nécessaires à l'obtention d'une pension à taux plein, qui reste de 40 ans aujourd'hui, qui deviendront 41 d'ici à 2012.

              Le député UMP Denis Jacquat, auteur de l'amendement, estime qu'il «n'est plus acceptable aujourd'hui qu'un homme ou une femme âgé de 65 ans soit mis à la retraite contre son gré, du seul fait de son âge, alors même qu'il n'a pas forcément toutes ses annuités d'assurance ou qu'il souhaiterait prolonger son activité pour améliorer sa pension». Fin de l'Acte I.

              C'est là que les difficultés commencent et que les choses se gâtent.

              Acte II :  une ribambelle d'opposants entrent en scène (parmi lesquels beaucoup s'étaient lamentés -voir ce que nous disions en début de note, de l'impossibilité de travailler dans laquelle se trouvait Luc Montagnier ! Allez chercher la logique là-dedans !.....). Et c'est à qui fera preuve du plus grand cynisme, de la plus grande hypocrisie, de la plus grande mauvaise foi... Les syndicats craignent une hausse de l'âge de la retraite, se déclarent "inquiets", et l'opposition fustige un «scandale». «L'âge de la retraite est insidieusement repoussé à 70 ans», s'est indignée en séance la Verte Martine Billard . La socialiste Marisol Touraine a, quant à elle, accusé le gouvernement d'utiliser «tous les moyens pour reculer l'âge des départs en retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible». Le PCF a fustigé dans un communiqué, un «scandale» et un «pseudo-volontariat», «comme si les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté pouvaient avoir le choix». La CGT a estimé que ce texte suscitait «une légitime inquiétude» même s'il «ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites». «Cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite», estime le secrétaire confédéral CGTJean-Christophe Le Duigou.

              Acte III : Bertrand est arrivé ! Et là....

              Sa défense du projet est assez curieuse. Il commence par rappeler que 3% seulement de personnes âgées de plus de 65 ans travaillent en France. Soit 300000 personnes sur 16,5 millions de salariés et 23,5 millions d'actifs occupés. D'après lui, ce chiffre montre le peu de personnes qu'une telle mesure pourrait concerner et le peu de risque de voir l'âge de la retraite effectivement repoussé à 70 ans... Drôle d'argument ! Mais le second n'est pas mal non plus : après s'être en quelque sorte et d'une certaine façon presque excusé de proposer une réforme, en affirmant que de toutes façons elle ne réformerait pas grand'chose ni pas grand'monde, Xavier Bertrand sort "la"concession qui semblera de nature, pense-t-il, à calmer tout le monde et à faire passer la-dite-réforme-qui-ne-réforme-pas-grand'chose : à savoir que la mesure ne concernera pas la Fonction Publique.

               Alors là, chapeau ! Nous essayons dans ce blog, il sufit de le lire, de ne pas tomber dans une opposition systématique ou dans une critique stérile; et nous ne perdons jamais une occasion d'approuver une réforme, ou l'action de tel ou tel ministre, ou la déclaration de tel ou tel membre influent des sphères dirigeantes.

                Mais là, dans ce mauvais feuilleton de la fausse réforme du départ à la retraite, on ne peut qu'être consterné de ce à quoi l'on assiste. On veut bien donner acte au gouvernement d'une (bonne) volonté de "faire bouger les choses". Concrètement, d'au moins essayer de réformer. Quand c'est pour la réforme des Ports, on est partant. Mais si c'est pour aboutir, sur ce point précis, à des gesticulations pareilles, on voit mal quel autre qualificatif que celui de pitrerie on peut décerner à la prestation d'ensemble de Xavier Bertrand.....

                Est-ce parce que, peut-être, comme nous le disons souvent la république n'est pas forcément réformable ? Et que nous sommes peut-être comme en 1789 ?.....

  • Voter Macron que soutiennent Hollande, Hamon, Juppé, Artaud, Cohn Bendit, Hue et Madelin ? Merci... non merci !

     

    3578948983.jpgComme à son habitude - cela relève de l'existentiel chez lui ! - Emmanuel Macron fédère tout et n'importe quoi, tout et son contraire.

    Avec lui, ce n'est plus « de la » politique, ce n'est plus « du » politique, c'est du racolage qui tourne au sordide, avec un seul mot d'ordre : quelqu'un est là qui peut nous piquer les places, tous unis contre ce quelqu'un ! Car, que personne ne voie autre chose que ce qu'il y a dans ces ralliements en cascade à cet illusionniste enfumeur qu’est Macron : c'est le Pays légal qui, apeuré - et on se demande bien pourquoi... - prétend faire barrage au Front national, dans le but, nous dit-il, de sauver la France de l'extrémisme, mais qui, en fait, ne veut rien d'autre que poursuivre et pérenniser son confortable et si douillet établissement : lamentable, misérable...

    Notre ennemi, c'est le Système. Encore n'est-il « notre » ennemi que parce qu'il est l'ennemi de la France ; que parce qu'il la déclasse inexorablement et constamment, jour après jour, année après année, décennie après décennie. Nous serions de fiers et acharnés défenseurs de la République si elle avait fait de la France plus et mieux que ce que les rois avaient fait d'elle : la première nation du monde, guidée par un régime menant une authentique politique de civilisation.

    18118611_1168923176551106_1868355620216102634_n.jpgMais qu'ont fait la République idéologique - et sa matrice : la Révolution - du pays le plus avancé de l'Europe et donc, en 1789, du monde ? Un pays qui ne cesse de descendre la pente d'un déclin aussi lent qu'inexorable, marqué par les effroyables moments de la Terreur et du Génocide vendéen et les boucheries napoléoniennes, l'année terrible de 1870, le million et demi de morts de 14-18, le désastre de 1940, pour nous amener au pays en grand danger d'aujourd'hui, miné par ses six millions de chômeurs, ses huit millions et demi de mal logés, ses neuf millions de pauvres, ses presque quinze millions d'immigrés, dont une bonne part sont de réels « ennemis de l'intérieur ». Encore ne fait-on, là, qu'un très rapide bilan, à très grands traits, de l'effacement du pays induit par la funeste instauration de la République en 1875...

    Voilà ce qui justifie notre existence, et fonde notre irréductible originalité ; c'est, non pas d'être l'un des rouages ou l’un des partis de ce Système de décadence et d'effacement national, mais c'est, exclusivement, de mener, continûment, une action politique de réelle opposition au régime en soi-même. Nous n'avons aucune énergie ni aucun temps à perdre, pas de moyens à gaspiller dans les jeux faussés du Pays légal, où des illusions n'amènent que désillusions.

    C'est la raison pour laquelle, nos lecteurs le savent bien, nous ne donnons pas de consignes de vote. Nous n'en avons pas donné cette fois-ci plus que les précédentes, et voilà du reste que, le deuxième tour de la présidentielle n'étant même pas encore passé, celle-ci est déjà dépassée, périmée. Ce qui compte, maintenant - et nombreux sont ceux qui l'ont fait remarquer en pleine campagne - c'est de savoir avec quelle majorité l'élu(e) va gouverner. Or, il apparaît déjà clairement que si, malheureusement, Emmanuel Macron était élu, il aurait sans-doute le plus grand mal à en faire élire une, et pourrait même se trouver dans l'impossibilité de le faire. Ce qui - sauf dissolution - signifierait cinq ans de cohabitation, dont on ne connaît que trop les inconvénients, après cinq ans d’un quinquennat horrible. Vu l'état désastreux dans lequel les deux précédents mandats ont mis le Pays, qui ne voit l'impasse calamiteuse dans laquelle l'élection d'Emmanuel Macron le mènerait ?

    Mais bien plus, c’est sur le fond, sur sa politique affichée, son idéologie proclamée, c’est à raison des puissances dont il dépend, des intérêts qu’il sert, que Macron constitue un danger pour la France d’autant plus que ses chances d’être le prochain président de la République, sont grandes. Nous signalons et explicitons ici ce danger à la fois dans la perspective du deuxième tour de cette présidentielle mais aussi de notre opposition déterminée à Emmanuel Macron au cas où il deviendrait Chef de l’Etat. Est-ce là une de consigne de vote ? C’est bien plus. C’est plutôt une ligne de conduite générale d’opposition au Système Macron – politique, économique, sociétal, idéologique, historique et culturel - qui se trouve ainsi définie et proposée aux royalistes et aux patriotes français. Elle exclut de voter en faveur d’Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle, mais au-delà du processus électoral, elle nous définit comme des opposants déterminés à la politique d’Emmanuel Macron, s’il venait à être élu.  

    Les tenants de l'Etablissement ont d'ores et déjà fait savoir qu'aucune voix ne devrait aller à Marine Le Pen. Nous disons, nous, qu’au contraire faire barrage à Emmanuel Macron est dans l’intérêt du pays. 

    Sa candidature a été conçue pour la perpétuation et le fonctionnement réputé  immuable ou impérissable d'un Système que tout le monde voit bien, pourtant, à bout de souffle ; et pour faire croire que son élection sauvera la France.

    Oui, nous refusons bien plus que nos voix à Emmanuel Macron, fils illégitime du mariage contre nature d'une droite, d'un centre et d'une gauche toujours compères lorsqu'il s'agit de confisquer le pouvoir à leur seul profit.

    Les consignes de vote, redisons-le, sont, stricto sensu, en soi, ridicules. Nous rappelons seulement ici ce qui, en la circonstance, nous paraît être l’intérêt national. Nous n’avons pas d’autre rôle : oeuvrer pour le Bien commun, en travaillant inlassablement à la fin d’un Régime ou d’un Système qui déclasse, ruine et efface la France.  

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    D'ordinaire, nous disons "d'accord avec André Bercoff". Aujourd'hui, nous constatons, avec plaisir, qu'il est d'accord avec nous, sur le constat que nous dressions ici-même, hier : oui, le Système est à l'agonie... :
     
    André Bercoff
    "Lundi bilan #electionslegislatives2022 sur @SudRadio
    12/14h : pourquoi plus de la moitié de la #France fuit les urnes ? Pourquoi droite en miettes ? Pourquoi #NupesUrgenceSociale en liesse ? Pourquoi #Renaissance en transes ? Parce que le pseudo système représentatif est à l’agonie."

     

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    1. D'accord avec Jean-Michel Cadenas, sauf que nous allons beaucoup plus loin que lui et que, en plus de "la gauche et l'argent" c'est le Système tout entier, dans sa globalité, que nous remettons en cause, afin de remettre la France en ordre...

    "Jack Lang (PS), 81ans, reconduit pour 3 ans à la tête de l’Institut du monde arabe. Ses revenus sont de 15.800 € de retraite + 10.000 € de salaire net le tout sur 12 mois ce qui fait 309.600 € + voiture + chauffeur + avantages + voyages + restaurants ! La gauche et l’argent...!"
     
    notre commentaire, donc :
     
    SYSTÈME POURRI,
    DES COPAINS ET DES COQUINS !

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    1 BIS. Et, dans la série des "copains et des coquins... on apprend que "Anticor78" vient de saisir la Procureur de la République au sujet de l’attribution d’une subvention du conseil départemental de 1,13 million d’€ au profit du projet de maison médicale à Mantes La Jolie, porté par la société d’un proche de Macron...

    https://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-pierre-bedier-vise-par-un-signalement-anticor-apres-le-versement-dune-subvention-10-06-2022-OXIQS7PBANCFHGFZOCOJQ366TI.php

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    1 TER. Une plainte pénale au PNF vise le parc éolien en mer du Calvados : le comité des pêches du Calvados a porté plainte auprès du Parquet national financier (PNF) pour des soupçons de "favoritisme" et de "détournement de fonds publics" dans l'attribution d'un parc éolien en mer au large du département, a-t-on appris vendredi... :

    https://batinfo.com/actualite/une-plainte-penale-au-pnf-vise-le-parc-eolien-en-mer-du-calvados_21324

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    4. La chronique ordinaire et (hélas) quotidienne de la France orange mécanique à cause du Système et de son importation de délinquants nous emmène aujourd'hui à Trappes :

    https://www.valeursactuelles.com/regions/ile-de-france/yvelines/no_agglomeration/faits-divers/a-trappes-des-policiers-attaques-a-la-batte-de-baseball-et-au-fusil-de-chasse

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    5. Notre-Dame de Chrétienté communique :

     Notre-Dame de Chrétienté
     "Tous présents à la messe d'action de grâce pour ce 40e pèlerinage de #Chartres ! Rendez-vous le jeudi 16 juin à 19h30 à Sainte Odile ! #NDC2022 - fb.me/e/4RTQEMyny"

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    6.                                              SACCAGE PARIS

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

     Après avoir bétonné la ceinture verte, la Ville entreprend d’aménager des places aux portes de Paris. Sauf que, pour financer ces aménagements, elle construit des bureaux inutiles et abat les arbres. Une logique mortifère. Dans Le Figaro, la tribune de Dominique Dupré-Henry et Tangui Le Dantec...

    1/3 Après avoir bétonné la ceinture verte, la Ville entreprend d’aménager des places aux portes de Paris... 

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    2/3 ABATTAGE D’ARBRES Porte de Montreuil, 76 arbres viennent d’être abattus sur 195 menacés pour un projet immobilier de 60.000 m2, essentiellement des bureaux. La perte de ces arbres ne peut évidemment pas être compensée par une végétalisation rase sur dalle. Extrait :

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    3/3  RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE Des conséquences catastrophiques en terme de création d’îlots de chaleur, de bilan carbone, de concentration de la pollution et de massacre de la biodiversité. Extrait :

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    (l'article est réservé aux abonnés, mais en voici l'entame, qui donne l'alerte...)

    "Les travaux en cours ou programmés à plusieurs portes de Paris conduisent à une hécatombe d’arbres en bonne santé. Ils ont pour vrai motif, sous un vernis d’écologie qui ne résiste pas à l’examen, un projet de rentabilisation foncière, s’alarment les architectes Dominique Dupré-Henry et Tangui Le Dantec.

    Il existait tout autour de Paris, une ceinture verte, héritée de l’ancienne enceinte militaire de Thiers (1840), qui a peu à peu accueilli, au fur et à mesure de son urbanisation, beaucoup de logements sociaux entre les années 1920 et 1960, des équipements publics et la construction du boulevard périphérique dans les années 1960.

    C’est sur cette ceinture verte, entre les boulevards des Maréchaux et le boulevard périphérique, qu’ont été implantés beaucoup d’équipements sportifs et la quasi-totalité des stades parisiens. Conçue comme un anneau central de la trame verte (encore très visible en 2013 sur les cartes de l’Atelier parisien d’urbanisme au cœur de l’agglomération parisienne), elle accueille aussi beaucoup de parcs, comme celui de la Cité internationale universitaire (1925) dans le 14ème, le parc Suzanne-Lenglen (1977) dans le 15ème ou le parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge (1939) et de la Villette (1987) dans le 19ème…"

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par une bonne nouvelle : un nouveau tableau de Fragonard a pris place au centre de l'une des plus belles cimaises du Musée du Louvre ! Resté en possession de la duchesse douairière d'Harcourt jusqu'à la fin de l'année dernière, le portrait du duc de Beuvron avait été offert sous réserve d'usufruit en 1970...

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  • Dans votre quotidien cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg= Déjà une semaine sans Louis-Joseph Delanglade, mais, heureusement, celle qui s'ouvre demain est l'avant-dernière avant son retour, le lundi 6 janvier ! La semaine passée, à la place de sa chronique, nous avons présenté notre XXXVème Grand Texte : La Monarchie fédérale, par Charles Maurras; demain, nous aurons un Requiem pour Edouard Martin, syndicaliste qui a mené un combat en bonne part positif à Florange, hier, mais qui est malheureusement récupéré par le Système et par le triste jeu des Partis, aujourd'hui...   

    En attendant, vous savez que vous pouvez retrouver à tous moments l'intégralité des notes de Louis-Joseph Delanglade (comme, du reste, les études de Champsaur)... 
     
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    IMG_0096.jpg= Mardi, veille de Noël, nous aurons bien sûr tous, plus ou moins, "la tête ailleurs"; nous jeterons pourtant un oeil sur les liens partagés sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste et sur les liaisons établies grâce à notre compte Twitter A.F.Royaliste : celui-ci commence à être connu, et le nombre de "re-tweets" devient très important : ce mot horrible signifie, même les néophytes l'auront compris, que nos messages sont repris par d'autres, et envoyés tels quels à leur propre réseau de "followers" (!), c'est-à-dire d'abonnés, pour parler français... Nous avons bien fait d'ouvrir ce compte, et la synergie/trilogie Quotidien sur le Net/Page Facebook/Compte Twitter ne peut que démultiplier nos ouvertures vers l'extérieur...

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    christianisme.jpg= Mercredi, justement, c'est Noël, et donc relâche, vous le savez, sur lafautearousseau. Racines chrétiennes de la France obligent, il y a trois jours dans l'annnée où lafautearousseau-qui-ne-s'arrête-jamais s'arrête pourtant, en un sens, et publie simplement un document évoquant Noël, Pâques et l'Assomption, sans adjoindre autre chose que l'Ephéméride du jour.

    Au moment où certains, bêtement oublieux de leurs Racines (ces "idiots utiles" dont parlait Lénine...), ou alors haineusement désireux de les faire disparaître, changent le Joyeux Noël ! en  un inepte "joyeuses vacances d'hiver" ou autre fadaise du même tonneau, nous reprendrons fièrement et joyeusement ce vieux souhait jailli du fond des âges, que l'on s'échange depuis deux mille ans sur cette vieille terre qui est la nôtre, et qui est marquée à jamais par l'empreinte, non unique mais indélébile, du christianisme; et, à l'aide d'un document qui vous plaira, nous l'espérons, nous hurlerons ce souhait, pour couvrir le silence et la tentative de ceux qui veulent qu'on l'oublie : JOYEUX NOËL !

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    hollande crise du regime.jpg= Et, jeudi et vendredi, après une petite "question/jeu" (on est en vacances...) concernant la défense du dimanche, on laissera la parole à Bernard Pascaud et à Hilaire de Crémiers pour deux analyses politiques sur l'état actuel du Régime : pour Bernard Pascaud, "...les parvenus de la politique politicienne n’ont que l’incantation aux valeurs de la république à la bouche. Que le président soit hué, les ministres chahutés, les décisions contredites, le pouvoir contesté ici et là, il ne peut s’agir au regard du reste de troupe de l’armée « mexicaine » du sombre Ayrault que de la réplique toujours ressassée de la république en danger..."

    Hilaire de Crémiers, lui, pose la question Fin de partie pour le Régime ? : "...le peuple français en a assez, celui qui travaille, qui vit, qui croit dans son pays. Il n'est plus représenté; il n'est pas gouverné; il est matraqué..." Et note : "...il y a dans les politiciens qui dirigent la France une crainte latente et donc une haine du peuple véritable, surtout quand il n'adhère plus à leurs discours..."

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    =Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer... Et toutes les notes précédentes seront accompagnées de notes plus courtes, plus ramassées, permettant de réagir et de donner notre sentiment face à tel propos, tel fait, tel article qui feront la "une" de la semaine à venir... 

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  • Joyeusetés ministérielles...

    napoleon invalides.jpg1. Ce serait une nouvelle sensationnelle : Montebourg et Moscovici vont-ils demander l'expulsion de Napoléon des Invalides et la dé-panthéonisation de Voltaire ?

    Croyant peut-être faire du "neuf", ou se croyant (qui sait ?) "modernes"; pensant sans doute apporter un sang frais au débat politique, ils se sont en effet succédé, sur France info, pour lancer des imprécations contre... le "racisme" et "l'anti-sémitisme".

    Oui, mais sans dire que cela ne les gênait pas le moins du monde de savoir Napoléon grandiosement enterré aux Invalides, lui qui disait des juifs qu'ils étaient "des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France".

    (Illustration : dans un monument grandiose, un monument d'orgueil, en l'honneur d'un antisémite notoire... Mais le reproche d'antisémitisme semble quasi "reservé" par certains au seul Maurras : n'est-ce pas étrange ?...)

    voltaire.JPGEt que, s'il y avait une chose qui ne les empêchait pas de dormir, c'était bien de savoir Voltaire enterré au Panthéon, (sous la formule grandiloquente et tartuffière "Aux grands hommes , la Patrie reconnaissante") lui qui déclarait, sans sourciller, que "cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre", les juifs étant pour lui "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent..." (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique.)

    Voilà pour l'antisémitisme; pour ce qui est du racisme (en l'occurrence, vis-à-vis des Noirs), il n'est pas mal non plus, ce Voltaire-panthéonisé-qui-n'empêche-pas-messieurs-Montebourg/Moscovici-de-dormir :

    "Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils ne doivent point cette différence à leur climat, c'est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce." (Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, 1756). Et (idem) : "Il n'est permis qu'à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les albinos, les Hottentots, les Lapons, les Chinois, les Amériques ne soient des races entièrement différentes..."

    Alors, s'ils veulent vraiment être "anti-racistes" et "anti/anti sémites", Mosco et Montebourg devraient commencer par être un tout petit peu... logiques, non ?...

    2. Autre joyeuseté offerte par l'actualité ministerielle (dépêchons-nous de rire, avec ce qu'on va déguster !...) : le Premier ministre n'a pas été mal non plus, en un sens il a même fait encore mieux : toujours sur France info (mais cela a été évidemment repris ailleurs...), lui qui est "pour" l'union des homosexuels s'est déclaré résolument "contre" l'union "UMP/FN".

    C'est son droit. Mais, l'intéressant, c'est la raison qu'il a donnée : c'est parce qu'une telle union (UMP/FN) serait... "contre-nature" ! Si, si, il l'a dit. L'union homme/homme ou femme/femme, elle, ne l'est pas, "contre nature", mais l'union UMP/FN, elle, l'est, dans l'imaginaire Ayraultien : allez comprendre...

    C'est Coluche qui a raison : "Je me marre !"...

  • PROGRAMME CHARGE POUR LES ROYALISTES PROVENCAUX, JUSQU'AU 1ER SEPTEMBRE : TOUS LES RENDEZ-VOUS ...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgLa Fédération Royaliste Provençale vient de faire connaître le détail impressionnant des prochaines activités des royalistes de la région jusqu'au 1er septembre.

    Marseille : le samedi 14 avril : Café Politique avec Patrick BARRAU, vice-président de l'Université d'Aix-Marseille, sur le théme, très actuel : La Révolution, mythes et conséquences. A 18 h 30, Café Simon, 28 cours Honoré d'Estienne d'Orves (Carré Thiars). Possibilité de rester sur place, après le Café, pour dîner ensemble. Renseignements : 06 08 31 54 97.             

    Aix-en-Provence : en raison du 1er mai, Café Actualité le mercredi 2 mai. Le sujet et l'intervenant seront précisés. (A 18h45, Café Le Festival, 67 bis rue Espariat, en bas du Cours Mirabeau, en face de la Rotonde. Renseignements : 06 16 69 74 85).

    jeanne d'arc reformes.jpgFête de Jeanne d'Arc, le samedi 12 mai, à Marseille : hommage, dépôt de gerbes et allocutions au pied de la statue de Jeanne d'Arc de l'église des Réformés (haut de la Canebière). Le rendez-vous est fixé à 17 h 30. Après quoi, une réunion se tiendra au Café Simon, 28 cours Honoré d'Estienne d'Orves, sur le thème : Jeanne d'Arc - Légitimité - Libération du territoire. Projection de "REIMS, CATHEDRALE DU SACRE" de Paul Barba Negra, exposés et apéritif-dînatoire. (Détails à suivre).

    Aix-en-Provence : dernier Café Actualité de la saison, le mardi 5 juin. Le sujet et l'intervenant seront précisés. (A 18h45, Café Le Festival, 67 bis rue Espariat, en bas du Cours Mirabeau, en face de la Rotonde. Renseignements : 06 16 69 74 85).

    Marseille : le samedi 9 juin, dernier Café Politique de la saison avec Annie LAURENT sur le thème, lui aussi très actuel : L'avenir du monde arabe. A 18 h 30, Café Simon, 28 cours Honoré d'Estienne d'Orves (Carré Thiars). Possibilité de rester sur place, après le Café, pour dîner ensemble. Renseignements : 06 08 31 54 97.              

    maurras maison vue du jardin.jpgMartigues : exceptionnellement, la réunion de rentrée de la F.R.P. se tiendra le 1er septembre, à Martigues, pour participer à la journée d'hommage à Charles MAURRAS, organisée, à l'occasion du soixantième anniversaire de sa mort, par l'Association des Amis de la Maison du chemin de Paradis. Le programme en est très attractif puisqu'il comprend, après une messe en l'église de l'Ile, un début d'après-midi dans les jardins du Chemin de Paradis, avec différentes allocutions, puis une fin d'après-midi poétique et un apéritif de l'amitié à la villa Khariessa, sur les bords de l'étang de Berre. Les premiers détails sur cette journée ont déjà été publiés dans le blog. Renseignements : 06 08 31 54 97.      

  • Tuerie de Toulouse : ”Maîtriser le choix des citations ?” Mélenchon a perdu une bonne occasion de se taire...

            Dimanche, sans rire - c'est cela qui est grave... - Mélenchon nous a fait fait son grannd'guignolesque "coup" de la Bastille, comme si cette "prise" - qui n'a jamais eu lieu (1) - n'était pas l'ouverture du plus épouvantable mouvement de Terreur planétaire que le monde ait connu depuis ses origines... Et il nous a re-proposé cette monstrueuse révolution, qui a échoué partout, et en plus dans des flots de sang, comme remède à la Crise actuelle.....

            Bon, on l'a dit dès le lendemain, lundi, et il est inutile d'y revenir; si l'on reparle, si tôt, de Mélenchon, c'est parce qu'il a cru bon, après le drame de Toulouse, de déclarer - avec ses sous-entendus habituels, comme il sait si bien le faire... - qu'il fallait "maîtriser le choix des citations".

            C'est gros comme une maison, c'est tellement gros que ce n'est même plus un sous-entendu...

            Plusieurs journalistes ayant évoqué, malgré la sorte de consensus qui s'est, en gros, imposée dans les médias, la piste du racisme et de l'anti-sémitisme, Mélenchon aurait mieux fait de s'appliquer à lui-même ses propos.

            En voici, par exemple, un de quelqu'un qu'il devrait connaître bien - lui qui est aussi le candidat de ce qu'il reste du Parti communiste dans cette campagne... -  puisqu'il s'agit de Jean Jaurès, fondateur de L'Humanité : elle a été prononcée par Jaurès en 1898, lors d'un discours au Tivoli-Vaux Hall, durant un meeting socialiste consacré au Congrès de Stuttgart :

            "Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la fièvre du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corruption et d'extorsion".

            Des phrases de ce genre, venues de la gauche et de l'extrême-gauche, sans oublier le radicalisme et la franc-maçonnerie, il y en a "à la pelle". Soit Mélenchon les connaît (et elles ne lui paraissent pas importantes ? Parce que, si on  est "de gauche", on peut dire "ça", alors qu'on ressasse un milliard de fois l'antisémitisme de Maurras ?...), soit il ne les connaît pas (et alors, quelle inculture !...).

           Ne sachant ce qu'il en est, nous nous garderons bien de trancher, mais nous prenons acte.... Et nous conclurons comme nous avons commencé : Mélenchon a perdu une bonne occasion de se taire....    

    PS : sur Atlantico, la réaction de Gilles-William Goldnadel :   http://www.atlantico.fr/decryptage/fusillade-ecole-juive-toulouse-reaction-intrumentalisation-islamisme-extreme-droite-gilles-william-goldnadel-313333.html

       

    (1) : après avoir parlementé avec le gouverneur de la minuscule garnison, qui gardait trois pelés et un tondu, le gouverneur, sous promesse de vie sauve et d'absence de toute violence, ouvre la porte aux émeutiers : il est massacré, lui et ses hommes, et leurs têtes promenés au bout de piques. C'est "ça", "la prise de la Bastille". Il n'y a vraiment pas de qui en être fier, ni d'en faire un symbole de quoi que ce soit, sinon de l'horreur absolue... Mais, monsieur Mélenchon et vous, les révolutionnaires, laissez-nous vous dire qu'on a les mythes qu'on peut...

  • Florence Aubenas le raconte elle aussi, à sa façon: l'échec du merveilleux système.....

                Quand on écoute Florence Aubenas présenter son bouquin à la radio, et quand on le lit, ce bouquin, on est assez consterné du tableau qui nous est proposé. Et une question vient à l'esprit, lorsqu'on découvre avec la journaliste, ces horreurs qu'elle décrit de l'intérieur et par le menu: mais dans quelle société, dans quel système sommes-nous, qui ont accouché de situations pareilles ?

                 Si on se réfère aux promesses des origines, de la Grande Révolution de 1789, qui devait apporter -entre autres merveilles- "le bonheur", cette "idée neuve en Europe", qu'est-ce qui a foiré, pour qu'on en soit arrivé là, aujourd'hui, deux siècles après ?

                Et 130 ans après que la République idéologique, héritière évidemment directe de ces immortels principes, soit installée ? Et disposant, bien entendu, de tous les pouvoirs, pour appliquer ces fameux principes édictés par la Révolution libératrice et émancipatrice, principes parfaits nous assurait-on, puisque basés sur la Raison ?

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    Florence Aubenas décrit une réalité.
    Mais comment une telle réalité est-elle encore possible,
     si longtemps après qu'on ait edicté, puis appliqué, des principes aussi grandioses et aussi immortels que ceux de 89 ?....
    Tu jugeras de l'arbre à ses fruits:
    Soit la situation actuelle est le fruit -pourri- de l'arbre, et donc l'arbre est mauvais;
    soit l'arbre -les principes- est impuissant à changer les choses, mais alors que valent ces principes ?......

                C'est au nom de la perfection de ces principes que les révolutionnaires ont d'ailleurs justifié leur(s) incessante(s) monstruosité(s): "Une nation ne se régénère que sur un tas de cadavres"expliquait doctement Saint Just. A qui Carrier faisait écho: "  "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé".

                Régénérer: il est là la maître mot des révolutionnaires. Or, deux siècles après, et 130 ans après, sommes-nous dans un état de choses à ce point "régénéré"? Nageons-nous dans le bonheur ? Il semblerait que non... Du moins si on lit Florence Aubenas....

                Mais, pourquoi ? Puisque les principes étaient parfaits, et qu'on les a appliqués pendant 130 ans ?

                Maurras a passé sa vie a démontrerla Monarchie. Bernanos lui a, d'ailleurs, reproché de s'en tenir assez exclusivement à des démonstrations... Et si, aujourd'hui, on se passait un peu, de temps en temps, de démonstrations, pour, tout simplement, constater les réalités; et, les ayant constatées, demander des comptes aux tenants du merveilleux système ?

                Quand on voit comment il a vieilli, terriblement vieilli, et surtout terriblement mal vieilli. Et quand on voit comment il n'a, tout simplement, pas tenu ses promesses. Pour cela, pas besoin de démonstrations: les accusations sont portées, non par nous, et non d'une façon idéologique, mais par toutes ces personnes qui, d'Emmaüs à Florence Aubenas dressent le tableau de la situation parfois apocalyptique dans laquelle se débat une partie non négligeable de la population.

                 Oui, comment cela est-il possible, quand on se réfère aux promesses des origines ?.....

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    Comment vit-on en France, aujourd' hui, quand on a un revenu inférieur au Smic - voire pas de revenu du tout ? Pour le savoir, Florence Aubenas quitte temporairement sa famille, ses amis et son emploi de grand reporter au Nouvel Observateur pour vivre pendant six mois dans la France de tout en bas. Embauchée d'abord comme femme de ménage dans une ville de province, cumulant les contrats précaires, elle plonge dans un autre monde. Un monde où le travail est rare et les nuits brèves, l'exploitation maximale et la solidarité active. Où les lieux de rencontre sont le Pôle emploi et l'hypermarché local. Entre colère et résignation, chacun lutte pour sa survie.
    Régénérée, la France où ça se passe, "ça" ?.....

    220 pages 18 euros