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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • L’Afrique souffre surtout d’une décolonisation précipitée. (2), par Christian Vanneste.

    De 1945 à la chute de mur de Berlin, deux empires coloniaux ont survécu : les Etats-Unis, bâtis sur la conquête de territoires dont les habitants ont été éliminés ou marginalisés, sont la chauve-souris de la décolonisation. Côté rats, c’est une colonie de peuplement où les colons ont le pouvoir et se sont émancipés de la métropole, mais en maintenant longtemps l’esclavage et la soumission des non-blancs ; côté oiseau, c’est la colonie qui a arraché son indépendance et indique aux autres la voie de la liberté.

    christian vanneste.jpgLa seconde face permettra d’assumer l’esprit colonisateur lié à la première mais de manière douce : peu de possessions directes, avec des îles, des bases, mais une influence économique, politique et quand il le faut militaire sur une partie grandissante du monde, à commencer par les Etats issus du démembrement de l’Empire espagnol. L’URSS de 1945 s’étend de la Pologne à la Corée, comprenant l’immensité russe, et les conquêtes tsaristes d’Europe, du Caucase et d’Asie centrale. De plus elle vassalise l’Europe orientale et à la fin des années 1970 étendra son influence sur des pays d’Afrique, les colonies portugaises “émancipées”, l’Ethiopie, la Somalie, d’Amérique avec Cuba, et d’Asie avec l’Afghanistan. La puissance soviétique n’est pas douce, mais idéologique et militaire. L’idéologie périclitera, l’Empire éclatera. Pendant un temps, il ne subsistera qu’un empire, celui de Washington, qui exerce son pouvoir le plus souvent indirect sur la plus grande partie du monde avec la triple capacité d’intervenir militairement, de manier le bâton et la carotte économiques et enfin de posséder une monnaie dominante, celle des Etats-Unis qui est aussi le problème du monde.

    “Si les Ricains n’étaient pas là”, chantait Sardou, et il avait raison. A deux reprises ils sont intervenus, en 1917 pour combler la défaillance russe provoquée par la révolution bolchévique et aider la France à remporter la victoire, puis de 1942 à 1945, ils ont permis la libération de notre pays. Pendant près de 45 ans, ils ont été le rempart du monde libre face au totalitarisme communiste, mais leurs deux interventions ont été bien tardives et très légitimement visaient tout autant les intérêts américains que le secours à l’Europe démocratique. L’idéologie marxiste de l’URSS était évidente et brutale puisqu’elle légitimait la violence par la fin de l’Histoire qui sacralisait l’expansion soviétique. Celle des Etats-Unis était plus suave puisqu’elle reposait sur la liberté, celle du marché et celle du droit correspondant à la protection de l’autonomie individuelle : libéralisme contre totalitarisme, plus facile à vendre malgré les esprits grognons dénonçant les inégalités, la persuasion clandestine, et un conditionnement finalement plus matérialiste et plus efficace parce que moins visible. Dans les deux cas, il s’agissait néanmoins de produire un homme nouveau. C’est l’idéologie américaine qui y est parvenue comme en témoigne aujourd’hui l’opposition entre la Russie conservatrice qui entretient ses racines et l’Amérique de plus en plus nihiliste mélangeant le paroxysme du consumérisme individualiste et hédoniste avec une conception de la liberté  comme libération des minorités dans une inversion normative systématique. Or, les envies capricieuses d’ailleurs déterminées par les médias pas plus que la soumission de la majorité à des minorités activistes ne constituent la véritable liberté. Celle-ci exige, d’abord, des sujets rationnels capables d’autonomie dans leurs choix et, ensuite, des nations qui les rassemblent, capables, elles-aussi, de procéder à des choix collectifs pour maîtriser leur destin et poursuivre la recherche du bien commun.

    Il faut donc aujourd’hui nous libérer de l’Empire américain qui joue un rôle déterminant dans notre décadence et accroît notre dépendance à travers les grandes entreprises qui monopolisent les nouvelles technologies, les GAFAM. La gratitude elle-même doit être mesurée. Les Etats-Unis ont pratiqué une politique ambivalente. Ils ont brandi d’un côté une idéologie apparemment fondée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Celle-ci a créé le déséquilibre européen au lendemain de la première guerre mondiale, cause essentielle de la seconde, et justifié la fin des Empires coloniaux, après 1945. L’absence d’intervention pour soutenir les Français à Dien Bien Phu en 1954 puis le torpillage de l’opération de Suez en 1956 en témoignent. Mais, d’un autre côté, ils ont, de manière ouverte ou plus dissimulée, multiplié les interventions favorables à leurs intérêts sans tenir le moindre compte de l’avis des populations. Leur action au Moyen-Orient à l’encontre de l’Irak puis de la Syrie, leur pression sur la Russie en Europe de l’Est ont le mérite de laisser apparaître les intérêts derrière les discours. Qu’est-ce qui autorise les Américains à interdire aux Syriens d’accéder à leur pétrole au-delà de l’Euphrate ? Qu’est-ce qui les autorise à s’opposer au gazoduc entre la Russie et l’Allemagne ? Dans le monde actuel, plus multilatéral avec l’émergence ou la renaissance des BRIC ( Brésil, Russie, Inde, Chine) auxquels il faut ajouter l’Afrique du Sud, les pays européens doivent non pas retrouver leur puissance d’antan, mais à nouveau jouer leur propre jeu sans qu’il soit d’ailleurs nécessaire d’une institution bureaucratique pour cela. (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Réseaux sociaux, sections locales... pendant ce temps, l’Action française (re)tisse sa toile, par Clémence Bauduin.

    A Compiègne (Oise), la section de l’Action française compte une poignée d'adhérents, mais de nombreux sympathisants.LP/Alexis Bisson

    Jouissant d’un regain de popularité auprès d’un public rajeuni,l’association royaliste et nationaliste, revigorée en dépit d’une base idéologique inchangée, enchaîne les ouvertures de sections locales. Elle étend son maillage aux nouvelles plateformes de communication, dans un curieux mélange avec ses convictions traditionalistes.

    11.jpg« Attendez, je vais chercher mes notes. Qu’est-ce que j’ai fait de ce carnet...Ah ça y est, le voilà. L’immigration au vu de l’intérêt national. » Il aura fallu quelques instants à Adrien*, 26 ans, pour remettre la main sur un cahier qu’il semble avoir rempli avec beaucoup d’application. « J’avais pris pas mal de notes ce soir-là, il y avait tout un cheminement qui découlait de la pensée maurrassienne, j’ai trouvé ça très intéressant. » « Ce soir-là », en novembre dernier, l’Action française animait une conférence à Compiègne, dans l’Oise.Deux ans d’existence à peine et l’antenne compiégnoise de l’association royaliste fondée en 1898, héritière de la pensée de l’idéologue nationaliste et antisémite Charles Maurras, a su capter une partie de la population locale.Elle vient de créer son propre compte Instagram, lequel recense un peu plusde 200 abonnés en quelques jours seulement. 200 abonnés pour une section locale, mais plus de 12 000 followers sur le compte national - coloré de fleurs de lys et de drapeaux tricolores - de celle que ses fidèles appellent « l’AF ».

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    Militants pour le retour d’un roi, ces fervents soutiens de la Manif pour tous,proches de l’extrême-droite bien qu’ils s’en défendent, se refont une santé,boostés par les confinements successifs qui ont accru leur présence sur les réseaux sociaux. Ce succès grandissant sur les réseaux sociaux trouve un écho dans le réel : chaque mois, l’Action française revendique a minima une nouvelle antenne en France.

    Caen, Nîmes, Alès... Début mars, au moins trois ont vu le jour. Toutes n’ont pas de locaux à proprement parler, mais des réunions s’organisent dans la limite de ce que permet la crise sanitaire.

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    Pas de quoi surprendre Jean-Yves Camus, directeur de l’observatoire des radicalités politiques. « Depuis ses origines, l’Action française a un maillage assez fin du territoire, rappelle-t-il. Avant-guerre, elle avait des sections dans absolument toutes les grandes villes, des fédérations dans tous les départements. » Une implantation qui incombait en grande partie à la vision décentralisatrice de Charles Maurras, mais qui trouve aujourd’hui un nouvel élan insufflé par les réseaux sociaux... Et le confinement.

    «Tout le monde est le bienvenu à l’AF »

    Adrien en est le parfait exemple. Animé par une défiance à l’égard du gouvernement et des médias, soucieux de porter haut le patrimoine et l’histoire française, promoteur de la bonne chère hexagonale, mais surtout ouvertement nationaliste : le jeune homme avait de quoi intéresser le mouvement antirépublicain.

    Son compte Instagram a attiré l’attention de Virgile Dévot qui, à 22 ans,préside la section compiégnoise de l’Action française. « J’avais réagi à des posts sur l’Instagram de l’AF national et il est venu me parler en message privé », explique Adrien. Si le recrutement dans la vie réelle s’effectue dans une apparente décontraction, les recruteurs de l’Action française restent néanmoins prudents. « J’ai rencontré Virgile en juin, il voulait faire connaissance,explique Adrien. J’ai parlé de mon parcours, de mes pensées. Tout le monde est le bienvenu à l’AF, mais Virgile prend soin de rencontrer des gens du secteur pour voir si ça tient un peu la route, si l’on ne va pas décrédibiliser le mouvement. »

    Adrien, qui n’a jamais adhéré formellement à l’Action française mais prend à cœur son statut de sympathisant, rencontre alors des gens qui, comme lui,partagent quelques idées communes. « Ce qui est intéressant avec l’AF c’est le côté formation ouverte à tous, pour les membres ou même les simples curieux, estime Adrien. Là par exemple, j’avais assisté à une conférence sur Discord intitulée Qu’est-ce qu’un Coup d’Etat. »

    Instagram, Twitter, TikTok, Discord...

    C’est justement sur Discord, un réseau social initialement dédié aux joueurs de jeux vidéo, que l’Action française a développé ses conférences en ligne. «C’est notre grande réussite depuis un an et demi, on a monté un Discord qui est à 2000 abonnés, se targue Francis Vicenton, secrétaire général adjoint de l’AF. Sur ce média, l’association royaliste tient une conférence par semaine. «Inscription sur les réseaux en message privé », précise une affiche annonçant une conférence ce samedi.Régulées par les membres de l’AF, ces conférences, qui ont toujours participé de l’identité du mouvement, trouvent un nouveau public. Chacune des réunions en ligne recense au moins 150 personnes. « Régulièrement on dit qu’on est mort et finalement, il y a toujours des jeunes qui arrivent avec des profils très différents, s’enthousiasme Francis Vicenton. Notre visibilité s’est améliorée grâce à ces outils. Aujourd’hui quelques-uns de nos militants se mettent à TikTok, très bien ! Ce qui nous intéresse c’est le pays réel, alors s’il faut passer par certains canaux, pas de problème. »Cette nouvelle formule, qui consiste à utiliser les outils de communication les plus modernes pour véhiculer une idéologie plus que centenaire et éminemment conservatrice, amuse Jean-Yves Camus. « Si la génération des années 1970-1980 voyait aujourd’hui son mouvement communiquer sur Telegram ou Instagram,ils en seraient sûrement absolument navrés», sourit le directeur de l’Observatoire des radicalités politiques.Relayer les actions coups-de-poing. Pour le secrétaire général de l’Action française, François Bel-Ker, concilier traditionalisme et réseaux sociaux n’a rien d’antagoniste. « La communication qu’on emploie aujourd’hui est simplement une caisse de résonance. L’Action française regroupe 2000 jeunes de moins de 20 ans,alors les moyens de communication modernes nous permettent de former,informer, relayer nos actions. » Des actions dont le côté spectaculaire permet là encore d’attiser la curiosité sur les réseaux sociaux.Le 25 mars, des militants AF font intrusion au sein du Conseil régional d’Occitanie pour dénoncer « l’islamo-gauchisme de la présidente de région »,Carole Delga. Les images sont relayées par le mouvement, et parfois par leurs opposants, qui s’en indignent. « Ils sont souvent notre meilleur relais »,ironise Francis Venciton. La communication prend et profite au mouvement royaliste. « Si vous voulez nous soutenir dans nos actions, n’hésitez pas à

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    De Robert Redeker (dans Figaro Vox/ Tribune, extrait) :

    "Henri d'Anselme, héros ordinaire et incarnation de la France profonde"

    Emmanuel Macron a rencontré Henri d'Anselme, le 9 juin.
     
    Emmanuel Macron a rencontré Henri d'Anselme, le 9 juin. DENIS BALIBOUSE / AFP

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'intervention héroïque d'Henri, un jeune homme de 24 ans, a permis d'éviter un plus grand nombre de victimes lors de l'attaque d'Annecy, le 8 juin. L'écrivain loue le courage de cet étudiant en philosophie, qui incarne à merveille les profondeurs chrétiennes de la France.

    Auteur de nombreux livres, Robert Redeker a récemment publié L'Abolition de l'âme (Éditions du Cerf). Il est aussi l'auteur de Les Sentinelles d'humanité, Philosophie de l'héroïsme et de la sainteté, aux éditions Desclée de Brouwer.

    "Plus encore que dans le criminel et son forfait, l'inattendu, dans la terrible agression d'Annecy, tient dans la personnalité du héros qui a protégé les enfants. Henri, ce héros est le personnage philosophiquement le plus significatif de cet événement, incarnant «la merveilleuse visite» dont Marcel Carné fit le titre de l'un de ses derniers films.

    Catholique, croyant, pratiquant, ancien chef scout, pèlerin pédestre marchant de cathédrale en cathédrale, passionné par le patrimoine religieux de notre pays, ce jeune homme, qui semble sorti tout droit d'un livre de Péguy, coagule l'ensemble des traits anthropologiques détestés par l'idéologie dominante. Représentant ordinaire du catholicisme français…"

    Par contre, Jean Messiha fait remarquer, à propos de l'agresseur/assassin :

    "La vérité est en train de poindre. Et elle va saturer les services de réanimation L’assassin d’#Annecy est inconnu de la communauté chrétienne syrienne de Suède où il est pourtant arrivé en 2011. Il n’y a fréquenté aucune église et aucun prêtre syrien ne le connait. Bizarre non ?"
     
    (extrait vidéo 1'47 / BFM/TV) :
     
     
    Dernière chose sur le sujet (pour aujourd'hui) : Henri a demandé une faveur. Un travail ? Une médaille ? Non : assister à l'inauguration de la cathédrale Notre-Dame de Paris...

     

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    1. Certes, cela fait un peu répétition lassante (puisque, à chaque fois c'est la même chose...) mais, bon : il faut tout de même le dire et le redire sans cesse, et dénoncer sans relâche la tartuferie et l'hypocrisie... D'accord donc avec Goldnadel (une fois de plus !) à propos de la mort de Shaïna, son ex-petit ami ayant été condamné à 18 ans de réclusion criminelle :

    "On remarquera que dans ce féminicide particulièrement horrible, les Rousseau Autain , de Haas , Patin , Coffin sont demeurées particulièrement discrètes. Je me perds en conjectures pour apporter quelques explications."
     
    (l'assassin a déclaré : "je suis musulman, je préfère prendre trente ans qu'être le père d'un bâtard, d'un fils de p..." ! Vous avez dit "religion de paix et d'amour" ?...)
     
     

     

    2. Retour cet "hydrogène blanc" dont nous parlions ici-même, hier...

    (reportage de BFM/TV, 4'15) :

    QU'EST-CE QUE L'HYDROGÈNE BLANC, DONT UN GISEMENT COLOSSAL VIENT D'ÊTRE DÉCOUVERT EN MOSELLE ?

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/qu-est-ce-que-l-hydrogene-blanc-dont-un-gisement-colossal-vient-d-etre-decouvert-en-moselle_AV-202306090505.html#xtor=CS9-144-

     

    3. Éoliennes géantes : un projet qui fait grincer des dents à l'est du Loiret | (source : Actu Orléans)...

    https://actu.fr/centre-val-de-loire/griselles_45161/eoliennes-geantes-un-projet-qui-fait-grincer-des-dents-a-l-est-du-loiret_59646555.html

    Samedi 17 juin 2023 : Chaîne humaine organisée à 15 heures

    à La Merville, route de La Selle-sur-le-Bied à Pers-en-Gâtinais. La chaîne humaine se déplacera ensuite dans les communes limitrophes du projet éolien de Griselles : Pers-en-Gâtinais et Chevannes. 

    lafautearousseau appelle ses amis, lecteurs, sympathisants présents sur place ou dans les environs à participer à cette manifestation...

     

    4. D'accord avec Nicolas Meilhan (sur tweeter) :

    "Le prix marché de l'électricité est toujours 2 fois plus élevé que tous nos voisins alors que nous produisons l'électricité la moins chère. A quel moment on se protège des traders qui spéculent contre nous et qui représentent plus de la moitié du prix que nous payons ?#stoparenh"
     
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    5. De #JusticePourLesSuspendus :

    "#Nancy Une Lingère non vaccinée est indemnisée 30.000€, La Justice reconnaît que la Loi du 05/08/21 viole le secret médical et plusieurs engagements Européens & internationaux de la France et souligne que l'employeur n'a pas respecté la LIBERTÉ individuelle . L'employeur a également été condamné à couvrir les frais d’avocat de la cliente de Me @NancyRisacher. Il devra lui verser 2000€ au titre de “l’article 700"

    (extrait vidéo 2'18)

    https://twitter.com/LEGENERAL_OFF/status/1667251870379954178?s=20

    À quand, le tour des Soignants, des Pompiers etc... ?

     

    6. Dans Front populaire : "La question du genre a surgi comme une météorite dans des sociétés occidentales prises au dépourvu. Plus qu'un phénomène militant, c’est aussi le signe d’une mutation de notre conception de l’identité."... :

    https://frontpopulaire.fr/opinions/contents/transgenrisme-quand-la-notion-de-genre-devient-totalisante-partie-1_tco_22218914

    Transgenrisme : quand la notion de genre devient totalisante (partie 1)

     

    7. Wallonie : nos amis de CHEZ NOUS saluent aussi "Henri" :

    "RESPECT !  L'actualité est ponctuée de drames, notamment ceux liés à l'#Immigration, comme ce fut le cas hier à #Annecy. Aujourd'hui, nous saluons Henri, "l'homme au sac à dos" qui, au péril de sa vie, a empêché qu'un carnage plus grand n'ait lieu, en s'interposant face au visage qu'a pris la barbarie. Une leçon de courage, d'humilité et d'espoir ! Et à l'adresse de ceux qui se réjouissaient que l'assaillant fût chrétien (ce dont on doute), nous répondons que le vrai chrétien, à Annecy, fut Henri, un héros national."

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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (10)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Charette ! (1/2)

     

    1.

    "Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos mères ont aimé avant nous.
    Notre patrie, c’est notre foi, notre terre, notre roi.
    Leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ?
    Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors qu’est-ce que cette patrie narguante du passé, sans fidélité et sans amour. Cette patrie de billebaude et d’irreligion ? Beau discours, n’est-ce pas ?
    Pour eux la patrie semble n’être qu’une idée : pour nous, elle est une terre…
    Ils l’ont dans le cerveau, nous nous l’avons sous les pieds : c’est plus solide.
    Et il est vieux comme le diable leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder en l’absence de Dieu… Vieux comme le diable…
    On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions… Faut rire.
    Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, nous sommes une jeunesse. Messieurs, nous sommes la jeunesse de Dieu, la jeunesse de fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver, pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur…"

     

    2. Blason des Charette

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    "D'argent au lion de sable soutenu de trois canettes du même ordonnées deux et une."

    Devise : "Combattu, souvent; battu, parfois; abattu, jamais !"

     

    3. Le Château de la Contrie

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    Ce château de style anglais est visible depuis le haut du Bois-Brûlé sur la route d'Ancenis.

    Le 21 avril 1763 naissait dans cette demeure celui qui devait devenir le Général en chef de l'armée catholique et royale, François Athanase Charette de la Contrie.

    Après son épopée fulgurante, il fût exécuté sur la Place Viarme, à Nantes, le 29 mars 1796.

    Une statut de Gaucher a été édifiée en son honneur en 1997. Elle se trouve place Saint-Pierre.

     

    4. La Chabotterie

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    La Chabotterie était au XIVe siècle une propriété Chabot. Le logis actuel date des XVe et XVIe siècles.

    Ce très beau logis, dont la visite est un enchantement, fait bien sentir la douceur de vivre à la campagne, en France, à la fin du XVIIIème siècle.

    Talleyrand ne disait-il pas : "Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1789 ne sait pas ce que c'est que la douceur de vivre..." ?

     

    5. Lettre de Charette sur la mort de Stofflet

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    "J'ai appris avec une peine bien sincère la perte du général Stofflet. Elle afflige tous les braves royalistes. Aussi, ils ne pensent qu'à venger sa mort ...".

    Les lettres de chefs vendéens ou chouans - comme Cadoudal - sont très rares.

    Et celle-ci est d'autant plus rare que, lorsque Charette l'écrit à l'abbé Bernier, une figure de la Vendée militaire, il est traqué par les soldats révolutionnaires, et n'a plus que quelques jours à vivre...

     

    6. Belleville-sur-Vie, Quartier général de Charette...

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    À Belleville-sur-Vie, le QG de Charette a été rénové par la Mairie : c'est maintenant "l'Espace Charrette", installé dans la maison où le chef vendéen avait établi son quartier général.

    L’Espace Charette, ou Manoir de la Jariette, (rue Charette, autrefois appelée rue de la Jariette) est un bâtiment très ancien dont les origines précises ne sont pas connues mais que l’on date du XVIème ou XVIIème siècle.
    Cet espace possède un passé historique assez riche et témoigne de l’évolution de la commune de Belleville, car il fut tour à tour, quartier général de Charette pendant les Guerres de Vendée, puis couvent et enfin École privée Sainte-Anne.

    En 2013, la commune a réhabilité le bâtiment en un espace culturel et associatif tout en y préservant les éléments patrimoniaux : l'escalier central desservant le grenier, le porche d’entrée, la croix en pierre, le clocheton et sa cloche.

    Ce nouvel espace, accessible uniquement aux associations et aux entreprises, propose trois salles spacieuses, claires, nommées en mémoire des généraux des Guerres de Vendée :


    * une grande salle (Bonchamps);

    * une petite salle (Sapinaud); 

    * et une salle de réception (d'Elbée) ornée d'une cheminée massive.

     

    7. La Croix de La Chabotterie

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    Elle marque l'endroit où Charette fut fait prisonnier, le 23 mars 1796, par l'adjudant-général Travot. Le 29 mars, il sera fusillé, à Nantes...

    "Oui, Charette me laisse l'impression d'un grand caractère, je lui vois faire des choses d'une énergie, d'une audace peu commune, il laisse percer du génie." (paroles de Napoléon, rapportées par Emmanuel de Las Cases dans Le Mémorial de Sainte-Hélène)

     

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  • Éphéméride du 29 mars

    29 mars 1967 : Lancement du SNLE Le Redoutable

     

     

     

     

    1796 : Charette est fusillé 

     

    Il avait 33 ans...          

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    Traqué depuis des semaines, Charette est finalement capturé par le général Jean-Pierre Travot le  dans les bois de la Chabotterie (commune de Saint-Sulpice-le-Verdon). 

    Ici : le procès-verbal de son interrogatoire :

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    Napoléon, qui devait par ailleurs qualifier la Guerre de Vendée de Guerre de Géants, a dicté de lui à Las Cases :

     

    "Il me laisse l'impression d'un grand caractère... Je lui vois faire des choses d'une énergie, d'une audace peu communes, il laisse percer du génie...

    ...Mais si, profitant de leurs étonnants succès, Charette et Cathelineau eussent réuni toutes leurs forces pour marcher sur la capitale... c'en était fait de la République, rien n'eût arrêté la marche triomphante des armées royales; le drapeau blanc eût flotté sur les tours de Notre-Dame..." (Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène, tome 6, 1825, Paris : Firmin Didot, pp. 221-222.)

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    Drapeau de Charette
     

    Voir notre Feuilleton Vendée, Guerre de Géants... ou, dans notre album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants" , voir la photo Charette fusillé et les neuf photos - précédentes et suivantes - qui lui sont consacrées. 

    Pour Philippe de Villiers, Charette, c'est, tout simplement, "l'anti Robespierre"  : 

    Philippe de Villiers Charette.pdf 

                

    De Charette à Maurras : la continuité...

    1. "Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos mères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre foi, notre terre, notre roi. Leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors qu’est-ce que cette patrie narguante du passé, sans fidélité et sans amour. Cette patrie de billebaude et d’irreligion ? Beau discours, n’est-ce pas ? Pour eux la patrie semble n’être qu’une idée : pour nous, elle est une terre… Ils l’ont dans le cerveau, nous nous l’avons sous les pieds : c’est plus solide. Et il est vieux comme le diable leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder en l’absence de Dieu… Vieux comme le diable… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions… Faut rire. Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, nous sommes une jeunesse. Messieurs, nous sommes la jeunesse de Dieu, la jeunesse de fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver, pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur…" (Charette)
     
    2. "Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons...", répond Charles Maurras, un siècle et demi après, sinon exactement avec les mêmes mots, du moins exactement avec la même tonalité. Dans ce très beau texte (notre Grand Texte 38), aux accents très "vendéens" et que l'on voit bien directement inspiré de Charette, Maurras condamne le modèle d'une France hors sol, d'une société liquide, multiculturelle et diversitaire, noyée dans le grand marché mondial, tout cela induit par la Révolution, et la République idéologique qui en est issue.

    Et, comme Charette, avec les mêmes accents, Maurras oppose à cette "politique" (!) une conception radicalement autre : la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité...

    Ce rapprochement de textes, à un siècle et demi d'intervalle, n'est-il pas puissamment "parlant", comme on dit aujourd'hui, dans le jargon ?...

     
                
    Le 25 juillet 1926, au Mont des Alouettes, l'Action française organisa un immense Rassemblement royaliste : plus de 60.000 personnes...
    Léon Daudet, dans "Une campagne de réunions" (Almanach de l'Action française 1927, page 60) a raconté la journée, consacrant ces quelques mots à Charette :
     
    "...À l'horizon, dans la plaine immense de la Vendée militaire, étincelaient sous le ciel ensoleillé de l'ouest, - mais que modifie à chaque instant le vent venu de la mer - brasillaient les clochers et les villages. Là-bas, c'était le bois de la Chabotterie, que traversa Charette blessé, et prisonnier, Charette, personnification de cette race sublime dont la résistance étonna le monde et continue à étonner l'histoire..."

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    La statue du général, dans sa ville et devant sa maison natale de Couffé. Elle porte l'inscription :

    Général François-Athanase Charette de la Contrie, né le 2 mai 1763 à Couffé - Exécuté à Nantes place Viarme le 29 mars 1796 -

    Avec sa devise :

    "Tant qu'une roue restera, la Charette roulera".
     
     
     • chabotterie.vendee.fr/ 

     •  gvendee.free.fr/

     

     Le jeune Charette reçut une solide formation de marin, et fut nommé Lieutenant de vaisseau : dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France, voir la photo "Charette, officier de marine..." et la précédente, "Apparition des Régiments de Marine..."...

     

     

    29 mars,charette,chabotterie,napoléon,guerre de vendée,vendéens,le redoutable,sous marins nucléaire,arme atomique,défense nationale,dissuasion,le terrible

     
     
     
    1967  : La France lance "le Redoutable"
          
             

    Le premier sous-marin nucléaire français est mis à l'eau dans le port de Cherbourg. Le navire de 7.500 tonnes, possède une capacité d'armement allant jusqu'à 16 missiles.

    Dans la lignée du Redoutable un deuxième sous-marin nucléaire sera lancé en décembre 1969, le Terrible.

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    Les FOST (Forces Océaniques Stratégiques) aujourd'hui :
     
     
     
     

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    1984 : Léopold Sédar Senghor, premier Africain reçu à l'Académie française
     
     
    Élu au 16ème fauteuil de l'Académie le 2 juin 1983, Léopold Sédar Senghor succède au duc de Lévis-Mirepoix, qui succédait lui-même à... Charles Maurras.
    Senghor est le premier Africain à siéger à l'Académie française, qui poursuit ainsi son processus d'ouverture après l'entrée de Marguerite Yourcenar.      

    Poète, écrivain et Chef d'État du Sénégal, il a développé avec l'homme de lettres antillais Aimé Césaire, le concept de négritude, dont le but était de redéfinir le terme fortement péjoratif de nègre et de lui donner un sens positif. 

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     
    Samara, l’école de la violence ordinaire...
     
    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers : 
     
    "La France devient un chaos tempéré par de valeureux professeurs, policiers, infirmières, parents qui font ce qu’ils peuvent. Le pouvoir - lui - commente, se contemple et se noie dans les mots quand il devrait protéger nos libertés élémentaires et la vie de nos enfants..."

    (extrait vidéo 3'39)

    https://x.com/vtremolet/status/1776136227386773620

     

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    1. Dans Le Figaro international, une nouvelle preuve de l'urgence qu'il y  a à faire passer le budget militaire à 4% de notre PIB (ce qui, d'ailleurs, et nous l'avons souvent rappelé, ne ferait que le ramener à son niveau de... 1962 et de de Gaulle)...

    Entame de l'article de 

    Menace laser, propulsion nucléaire... Les nouveaux horizons de la guerre spatiale

    ENQUÊTE - Face aux menaces qui planent dans l’exoatmosphère, le Commandement de l’espace a testé lors de son dernier exercice AsterX le potentiel du futur satellite patrouilleur guetteur Yoda.

    Les soldats de l’espace s’entraînent avec des outils qui n’existent pas encore, qui n’en sont qu’à leurs prémices ou qui ne seront disponibles que dans quelques années. La guerre exoatmosphérique est aussi imminente que spéculative et toutes les puissances s’y préparent. Un conseil d’anticipation stratégique a d’ailleurs récemment été consacré à la stratégie spatiale du ministère des Armées pour éclairer les angles morts. Le Commandement de l’espace (CDE), de son côté, explore les possibilités d’action. «Les menaces sont identifiées», confie le général Philippe Adam, le commandant de l’espace, de retour d’AsterX, le principal exercice militaire spatial français qui s’est déroulé début mars. Le défi consiste à pouvoir y répondre."

    Interception de communications, brouillage, menace laser, destruction par un tir de missile, rapprochement en orbite… Contre ces risques existants ou potentiellement réels, l’armée de l’air et de l’espace réfléchit aux outils dont elle aurait besoin…"

     
    La 4e édition de l’exercice spatial militaire Aster X a eu lieu le 7 mars au Centre national d’études spatiales (CNES), à Toulouse. en présence de membres de l’Armée de l’air et de l’espace (AAE) française et de participants venus de différents pays. ED JONES/AFP

     

    2. Le Chef d'état-major de la Marine communique (1/2) :

    "J’ai prononcé aujourd’hui l’admission au service actif du Duguay-Trouin, deuxième sous-marin de la classe Suffren. Plus rapide, plus endurant, plus polyvalent, plus discret. Dans les mains de nos équipages, il deviendra un chasseur hors-pair pour les opérations à venir."

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    Deux SNA (sous-marin nucléaire d'attaque) : fort bien. Il en faut encore deux autres, minimum...

    Qu'est-ce qu'un SNA, et qu'est-ce que le Suffren; qu'apport-t-il par rapport aux classes précédentes :

    https://www.defense.gouv.fr/marine/marins/marins-nucleaires-dattaque-sna-type-suffren

     

    2 BIS.  Le Chef d'état-major de la Marine communique (2/2) :

    "La Marine a fait le choix de la dronisation complète de sa capacité de guerre des mines. Une évolution technologique qui permettra d’être au rendez-vous des combats de demain...
    ...ETI familiale, Exail produit à La Garde des drones navals et sous-marins. Ils seront essentiels dans la guerre des mines, l’une des priorités de notre réarmement : navires-drones de surface, drones de détection/destruction…" (ndlr : ainsi que du ré-armement de nos partenaires actuels, Belgique et Pays-Bas, en attendant les autres, qui ne manqueront pas de se présenter, pendant les longues vacances de l'Oncle Sam !!!...)

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    4. "Là, on a un champion !" déclare Goldnadel (sur tweeter) aterré... C'est vrai qu'il faut préparer les JO, et les médailles, mais enfin, à notre connaissance, il n'y a pas d'épreuve de crétinerie aux JO. C'est d'ailleurs bien dommage, car, pour en revenir au début de cette note, avec un type pareil on aurait la médaille d'or, tranquille !!!!!

    Marine Le Pen est "entourée de membres de l’OAS", déclare, sans rire (un exploit, ne pas rire après avoir sorti une hénaurmité pareille !) ⁦⁦Kader Chibane, du 93⁩, président du Pôle écologiste IDF. En se gardant bien, toutefois - et comme on le comprend ! - de citer les noms, les âges, les professions etc...). Bref, on n'est même plus au niveau zéro de la politique, là, on est au fin fond des fosses abyssales océaniques; on a dépassé, en profondeur, l'épave du Titanic, et de très loin !

    (extrait vidéo 2'17)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1775926646521880766

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    5. Encore et toujours "les drones"... Sur OpexNews :

    "Les hommes du 54e régiment de transmissions, seule unité de l'armée française en charge de la guerre électronique, ont conçu le Badd (Boîtier d'action et de détection de drone). Lorsque le "boîtier détecte un drone, ça peut sonner. On peut imaginer plein de manières d’avertir le soldat. À partir de là, il sort son boîtier, appuie sur un bouton et il peut espérer que le drone parte ou se pose tranquillement avant de lui lâcher sa charge au-dessus de la tête" 

    https://www.francetvinfo.fr/internet/drones/reportage-ca-tient-dans-la-poche-des-soldats-francais-ont-mis-au-point-un-systeme-anti-drones-individuel_6466379.html#xtor=CS2-765

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    6. De SOS CALVAIRES :

    "Ce calvaire a besoin de vous !! Le socle vient tout juste d'être restauré par un maçon, hier. C'est à vous de jouer maintenant ! Soutenez cette restauration et faites un don :

    soscalvaires.org/donations/croi

     

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    7. Et, en cette période de fin de semaine, où l'on peut - un peu plus qu'à l'accoutumée... - consacrer quelques instants à la Culture, arrêtons-nous sur un sujet passionnant, avec Christophe Dickès, qui explique, sur KtoTV :

    "La découverte de l'oeuvre de Serge Gruzinski a été pour moi une véritable révélation. Je me suis précipité sur ses livres absolument incontournables pour qui veut connaître la colonisation de l'Amérique par les Espagnols...
  • Le reconfinement est un piège pour la société française.

    Dans cette tribune, près de 700 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement risquant hélas de constituer un remède pire que le mal pour la société française.

    Par Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS

    C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à la faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias « mainstream » lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication.

    Et force est, hélas, de constater qu’ils jouent très bien le rôle. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, la communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en changeant d’indicateur, au fil du temps, si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré. Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.

    Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a atteint son comble. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts, « du jamais vu depuis le confinement ». Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital, contre 257 la veille. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les 4 derniers jours. Prétendre compter les morts quotidiens ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres, à la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Un détail ? Non, un exemple parmi beaucoup d’autres.

    Une deuxième vague prétendue «plus terrible» encore que la première

    C’est le président du « Conseil scientifique » (M. Delfraissy) qui le dit : arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et nous serions déjà dans « une situation critique ». Nous pensons que c’est une manipulation d’un Conseil qui n’est plus scientifique mais politique, et qu’il est urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93% sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85 % ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie.

    Au final, moins de1% de la population est donc «à risque» et c’est uniquement elle qu’il faut protéger. Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 01/09 et le 20/10, jour où nous avons fait ce calcul), 7 621 098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38 100 individus ont été hospitalisés (0,5%) et 6 593 ont été admis en réanimation (0,09%) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%. Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appellerait un délire.

    On dit alors : « oui mais l’hôpital est submergé par le Covid ». Manipulation encore. D’abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l’hôpital porteuse d’une trace du Covid est comptée comme un « hospitalisé Covid » même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c’est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède. Ensuite, si les chiffres de l’hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n’a rien d’exceptionnel : c’est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que nos politiques font semblant d’avoir oublié.

    La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l’hôpital public où l’on maltraite les professionnels et où l’on a perdu près de 70 000 lits en 15 ans alors même que la médecine de ville est saturée et que les services d’urgence voient leur fréquentation augmenter d’année en année. Bien sûr que l’hôpital est en tension, mais ce n’est pas fondamentalement à cause du Covid ! C’est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l’objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises.

    Un Alzheimer généralisé s’est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu’en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1 000 médecins dont 600 chefs de service des hôpitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer « un hôpital public qui se meurt » ? Est-ce qu’on ne nous prendrait pas pour des idiots ?

    La vie sociale amputée, la démocratie en péril

    La vérité est que le confinement crée plus de problèmes qu’il n’en résout. Son bilan mondial n’est associé à aucune réduction mesurable de la mortalité tandis que son principal résultat observable est, d’abord de mettre au chômage des centaines de milliers et peut-être demain des millions de personnes, surtout, évidemment, parmi les plus fragiles (emplois précaires, personnes payées à la prestation, etc.), et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, souvent familiales, autres que les commerces de bouche, dont l’activité quotidienne ou saisonnière est la seule source de revenu.

    Gageons que les très grands groupes s’en rachèteront peut-être demain. Ces mesures de confinement ont ensuite pour effet d’amputer la vie sociale de la plupart des liens sociaux autres que familiaux. Un certain fantasme embourgeoisé s’en satisfait, chaque enfant ayant sa chambre pour vivre son intimité, son ordinateur pour rester en contact avec l’école et son smartphone avec forfait illimité pour échanger en permanence avec ses amis, les parents faisant du télétravail, sortant chaque jour faire leur footing dans des rues et des espaces verts « où on entend de nouveau les oiseaux », et se faisant livrer des repas à domicile s’ils ont la flemme de faire à manger ou la peur d’aller se mêler à la populace dans un supermarché.

    Mais de quelle infime proportion de la population cette vie est-elle le quotidien en confinement ? Que le confinement entraine ailleurs déjà des soulèvements et des émeutes de la faim? Qu’il fait exploser les inégalités sociales, les échecs scolaires, les violences intrafamiliales, les troubles psychologiques et les renoncements au soin? Et qui ne comprend que les oiseaux ont bon dos et que ces petits moments de répit procurés par la panique des humains ne sont rien au regard de leur lente extinction ?

    Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche. C’est le coup d’état d’urgence permanent. Qu’est-ce qu’une démocratie sans liberté d’aller et venir, de se réunir et de manifester ? Qu’est-ce qu’une démocratie où il n’y a quasiment plus personne dans les hémicycles des assemblées parlementaires ? Qu’est-ce qu’une démocratie où la justice est paralysée ? Qu’est-ce qu’une démocratie où, finalement, il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif ? Qu’est-ce qu’une démocratie où tout ceci s’impose par la peur et la culpabilisation, voire la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d’y céder ?

    Chacun, en conscience, tirera les conséquences qu’il veut de tous ces dramatiques constats. Nous n’appelons pas à la révolution et nous ne faisons pas de politique partisane. Mais nous voulons dire que nous en avons assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution dénaturé. Nous réclamons qu’on en finisse avec cette panique sanitaire, qu’on donne aux soignants les moyens de remplir leurs missions de santé publique, qu’on cesse de violenter des pans entiers de la société et qu’on sorte de cet état d’urgence permanent pour bâtir démocratiquement une politique sanitaire consensuelle.

    Les près de 700 signataires

    Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS
    Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN
    Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097
    Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l’université Lyon 1
    Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des lois
    Emmanuel Krivine, chef d’orchestre, directeur honoraire de l’orchestre national de France
    Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention
    Marc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé
    Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et sociales (DRASS) honoraire
    Chantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l’Académie d’Ethique à l’Université de Paris
    Dominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnement
    Louis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier
    Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur hospitalier
    Gilles Perrin, médecin anesthésiste réanimateur
    Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM
    Gilles Guglielmi, professeur de droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Directeur du Centre de Droit public comparé
    Éric Desmons, professeur de droit public, université Sorbonne Paris Nord
    Alain Wurtz, professeur émérite de Chirurgie Thoracique, Université de Lille
    Bernard Dugué, ingénieur des Mines, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie
    Elizabeth Oster, avocat à la Cour, ancien membre du Conseil National des Barreaux
    Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS
    Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS
    Alexandra Menant, docteur en biologie, chercheuse au CNRS
    Alain Deville, physicien, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille
    Thierry Oblet, Maître de Conférences en Sociologie, Université de Bordeaux
    Éric Plaisance, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes
    Thierry Flaget, Conseiller principal d’éducation
    Marc Cognard, professeur de biologie et physique-chimie en lycée
    Malick Abubakr Hamid Diallo, journaliste
    Virginie Bauer, journaliste-enseignante
    Cesare Mattina, enseignant/chercheur à Aix-Marseille Université
    Nathalie Chapon, Enseignante et Chercheure à Aix-Marseille Université
    Elise Carpentier, professeur de droit public à l’Université d’Aix-Marseille
    Marc Roux, professeur Honoraire de Zootechnie
    Pascale Gillot, Maître de conférences en philosophie, Université de Tours
    Charalambos Apostolidis, Professeur de droit international à l’Université de Bourgogne
    Didier Blanc, Professeur de droit public à l’Université de Toulouse
    Christophe Leroy, Biologiste, Docteur en Biologie Moléculaire et Cellulaire
    Dominique Domergue Anguis, gynécologue
    Evelyne Fargin, professeur de chimie à l’Université de Bordeaux
    David Lepoutre, professeur de sociologie, Université de Paris Nanterre
    Isabelle Vinatier, professeur émérite de sciences de l’éducation à l’Université de Nantes
    Marie Touzet Cortina, Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux
    Rose-Marie Castello, médecin du Travail
    Sroussi Hubert, médecin généraliste (Montbéliard)
    Cécile Bourdais, maîtresse de Conférences en Psychologie à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis
    Marie Estripeaut-Bourjac, professeur Émérite à l’Université de Bordeaux
    Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
    Marie-Laure Cadart, médecin et anthropologue
    Jean-Jacques Vallotton, médecin généraliste (39)
    Florence Lair, radiologue libérale, Blois
    Nassim Moussi, Architecte
    Jean-Christophe Besset, Réalisateur
    Luc Petitnicolas, Responsable R&D – Chargé de cours
    Murielle Dellemotte, Médecin du Travail
    Monique Lamizet, médecin
    Bernard Lamizet, ancien professeur d’université à Sciences Po Lyon
    Monique Romagny-Vial, professeur des universités
    Jean-Jacques Robin, Juriste ancien directeur d’établissements médico-sociaux
    Sébastien Aubert, professeur agrégé de Génie Mécanique, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
    Laurence Maury, psychologue (psychologie sociale et cognitive)
    Isabelle Aubert, Maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux
    Thierry Gourvénec, pédopsychiatre
    Michèle Leclerc-Olive, chercheure retraitée CNRS-EHESS
    Hélène Banoun, pharmacien biologiste, Docteur ès-sciences pharmaceutiques
    Pierre Grenet, écrivain
    André Cayol, enseignant chercheur retraité de l’Université de Compiègne Sorbonne
    Shanti Rouvier, Docteure en Psychologie Clinique et Psychopathologie
    Jean-Michel de Chaisemartin, psychiatre des Hôpitaux Honoraire
    Gilles Mottet, enseignant artistique compositeur
    Marta Barreda, Médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique
    Camille Allaria, Sociologue, chercheuse associée au CNRS
    Pierre Duchesne, Psychanalyste
    Michel Angles, médecin généraliste (12)
    Daniel Robinson, médecin généraliste (Ecully)
    Jean-Pierre Eudier, Chirurgien-Dentiste
    Christian Perronne, médecin infectiologue
    Christine Claude-Maysonnade, avocate (Tarbes)

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. À dire et redire sans cesse : ce qui menace "la démocratie" (ou prétendue telle...) c'est "ça", c'est "eux" :

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    Mais, pendant ce temps-là...

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    G-William Goldnadel
    La gauche médiatique qui chantait hier encore l’air de la liberté en est toute enchantée. Je signale, en passant, que le compte de l’ayatollah Khamenei qui souhaite la destruction d’un état, est lui, grand ouvert. Elle est belle la démocratie des GAFA .
     

    3. Plutôt que d'arrêter la folie des presque 500.000 entrées d'étrangers par an en France, le Système a trouvé "la" solution : faire des Provinces française le déversoir/dépotoir de ce chaos migratoire, de cette invasion voulue par le Système, qui ne vise qu'un objectif : dissoudre, diluer la France traditionnelle, la "sortir de l'Histoire". C'est le Système, héritier de la révolution et de son "du passé faisons table rase" qui mène le jeu. Alors soyez contre ce Système !

    soyez révolutionnaires, donc royalistes,

    ou ne vous plaignez pas !

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    3 BIS. Le Monde explique la collaboration/complicité des autorités légales, c'est-à-dire du Système, dans l'immigration/invasion : dans le Département du Nord, les migrants soumis à une Obligation de quitter le territoire français se contentent de franchir la frontière belge puis de revenir, en toute légalité Ce dispositif ubuesque mais parfaitement légal a été mis en place par un collectif d’aide aux étrangers pour leur éviter d’être expulsés...

    Alors : Stop migrants ? Oui, bien sûr ! Mais, surtout :

    STOP, LE SYSTÈME ! 

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    5. Au fait, Macron !... : quand les Black Lives Matter ont été instrumentalisés par les Démocrates pour mettre l’Amérique à feu et à sang, lynchant les policiers et les Blancs, brûlant le drapeau US et cassant tout un peu partout, tu étais où et tu as dit quoi ? Tu es venu à la télé pour flétrir tout ça ? En parlant devant une bannière étoilée ? TARTUFE !

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    6. À Nanterre, tous les étudiants ne condamnent pas le meurtre de Samuel Paty ! :

    https://www.valeursactuelles.com/societe/universite-de-nanterre-ces-etudiants-qui-ne-condamnent-pas-lassassinat-de-samuel-paty-127330

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    7. Et pour finir cette série d'aujourd'hui sur un peu d'humour (bien que "noir") : après la farce des "150 tirés au sort" pour la convention citoyenne sur le climat, nous voici maintenant avec 35 français "choisis au hasard" pour débattre sur la vaccination : en somme, on est passé de la Vème République imaginée par de Gaulle à une démocratie de la "Courte Paille" : "Il était un petit navire..." dit la comprine enfantine... Vivement qu'il coule, et que la France retrouve "un Régime qui soit français" : la Royauté, qui a fait la France, et qui en a fait la première puissance du monde !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. C'est tout à fait ça ! "La République", ou plutôt, maintenant, "le Système", en quoi elle a dégénéré, a cru malin d'organiser la venue de nouvelles populations en France, afin de dissoudre toujours plus la France traditionnelle. Le Système a cru qu'il dominerait ces masses :

    tel l'apprenti sorcier, il constate avec effroi aujourd'hui que ces masses lui échappent, vivent leur propre vie et n'en ont rien à faire de lui, le Système, et l'on pense au vers de Racine, dans Phèdre, "...le flot qui l'apporta recule épouvanté". L'Islam a a gagné dans plusieurs villes de France : il faudra une guerre de Libération nationale pour le chasser de là où le Système l'a follement installé... 

    https://www.valeursactuelles.com/societe/trappes-lislamisme-vaincu-la-republique-60974

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    2. Le Député cogneur M'jid el Guerrab toujours pas jugé, trois ans et demi après avoir défoncé le crâne du socialiste Boris Faure à coup de casque de moto (en 2017) ! On pourrait savoir pourquoi ? La Justice est souvent beaucoup moins clémente... Accessoirement, et comme lot de consolation, on pourra se réjouir que "l'amendement Zemmour", visant à museler la presse "politiquement incorrecte" vient d'être rejeté à l'Assemblée Nationale. Ce texte liberticide était présenté par... le député cogneur M'jid el Guerrab ! Toujours "député LaRem"...

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    3. "Affaire Duhamel" : Frédéric Mion, directeur de Sciences Po Paris démissionne. À qui le tour, après lui ?... C’est un coup dur pour le Système, car "l’école française du pouvoir" est depuis toujours l’une de ses places fortes (ainsi que du Conseil d’Etat). Symbole d'un Système corrompu et pourri jusqu'au trognon, où les corrompus/pourris soutiennent d'autres corrompus/pourris, Marc Mion était parfaitement au courant des agissements d'Olivier Duhamel, et en avait informé Marc Guillaume, qui fut Préfet d'Île de France et omnipotent Secrétaire général du gouvernement à Matignon. C'est Aurélie Filippetti (l’ancienne ministre socialiste de la culture) qui a "balancé" Mion : ambiance !...

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    3 BIS. Pays légal pourri (suite) : En Seine Saint Denis (le "9.3", comme "ils" disent !) Jean-Christophe Lagarde vient d'être épinglé par la justice pour avoir recruté la compagne d'un membre du "gang des barbares". Et après, "ça" vient donner des leçons de moraline, "ça" vient dire qu'il ne faut pas "perdre son âme" en s'alliant avec Marine Le Pen...

    https://www.valeursactuelles.com/politique/seine-saint-denis-jean-christophe-lagarde-epingle-par-la-justice-pour-avoir-recrute-la-compagne-dun-membre-du-gang-des-barbares-128347

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    5. Le bon conseil du Professeur Raoult : "Si vous voulez qu'on arrête de vous faire peur avec des bêtises, débranchez la télé !"...

    https://yetiblog.org/archives/29756

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    6. Et, pour finir cette série d'aujourd'hui sur une touche d'histoire, de culture de beauté... : Châteaux de Bretagne, dix joyaux d'architecture à ne pas rater... 

    https://www.lefigaro.fr/voyages/guides/chateaux-de-bretagne-dix-joyaux-d-architecture-a-ne-pas-rater-20210211

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (86)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Arrivés au terme de ce feuilleton, il nous reste à formuler un "NON !" et un souhait...

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    1. Le "NON !" est pour affirmer que, à lafautearousseau, nous ne souhaitons pas la révision de l'inique procès de Charles Maurras et de la non moins inique condamnation qui s'ensuivit, prononcée par des "magistrats" (?) aux ordres et à la botte de la sinistre re-Terreur que fut la sanglante Épuration, qui dénatura et souilla le beau mouvement de libération du territoire.

    "Intelligence avec l'ennemi" ? Alors que, si le Pays légal avait écouté l'Armée, l'Action française et les patriotes de tous bords, la France victorieuse aurait démembré l'Allemagne en 1918. Clemenceau et le Système ne le voulurent pas et laissèrent intacte une Allemagne qui fondit de nouveau sur nous, vingt ans après, selon la prédiction de Jacques Bainville, dans  L'Action française. Le Système qui nous "donna" donc Hitler, la Seconde Guerre mondiale et ses destructions et horreurs sans nombre (en France et ailleurs : la Shoah...) est le premier responsable et acteur de "l'intelligence avec l'ennemi" : Maurras - qui avait eu raison - était un reproche vivant à l'ineptie criminelle de ce Système qui, lui, avait eu tort. Et ce Système devait donc, soit se faire hara-kiri, soit faire taire Maurras : ce qu'il fit.

    Mais quelle plus belle "Légion d'honneur" que cette condamnation d'un juste par les insensés criminels ? Quel plus beau titre de gloire que d'être condamné par les responsables du cataclysme que fut la Seconde Guerre mondiale ? Par là, Maurras est bien désigné comme l'homme à abattre par ce Système intrinsèquement pervers et malfaisant; non pas "dangereux pour le Système" mais bien "LE SEUL DANGEREUX", et donc, en creux, celui qui en est l'antidote...

    Et puis, à qui viendrait-il l'idée de demander la réhabilitation de Socrate ?

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    2. Le souhait, c'est de voir arriver ces jours où Maurras cessera d'être, odieusement car injustement, ostracisé; où il sera enfin reconnu pour ce qu'il est : l'une de nos gloires nationales. Et où nous pourrons voir son nom (comme ceux de ses amis Bainville et Daudet, et d'autres encore...) donné à des rues, boulevards et avenues, places ou rond-points, bâtiments publics ou lycées etc...

    Comme à Madrid par exemple, où, dans le quartier de Chamartin, la "Rue de Charles Maurras" prend sur le "Paseo de la Castellana" (un temps appelé "Avenida del Generalísimo").
    Elle fut inaugurée le 21 octobre 1953, dans le quartier de Chamartin, au Nord de la ville...

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    Il est vrai qu'on ne peut pas vraiment dire qu'elle soit très belle, cette rue : on devrait arriver, sans mal, à lui trouver, en France, un grand nombre d'endroits plus dignes de lui !...

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  • Le gouvernement des fantômes, par Édouard SCHAELCHLI.

    « La plus brillante étude sociale et poli­tique que j’ai lue sur la crise de la Covid19 » (Michel Michel)

    « … comme un évè­ne­ment pré­vu depuis tou­jours et cepen­dant comme une sur­prise, un per­son­nage inquié­tant qui pou­vait tout lais­ser en place, qui pou­vait tout chan­ger, le sens de l’ac­tion, la trame des mobiles, qui avait sur le texte éta­bli de tou­jours l’as­cen­dant pro­di­gieux, étrange du vivant… »

    Ben­ja­min Fon­dane, 1942

    Une science fan­tôme, au ser­vice d’un gou­ver­ne­ment fan­tôme, pour gou­ver­ner des fan­tômes, dans une socié­té fan­tôme, en temps de démo­cra­tie fan­tôme ? Pour qui ne croit plus en rien (ou en tout), la situa­tion pré­sente (en France sûre­ment et pro­ba­ble­ment par­tout dans le monde) aurait quelque chose d’é­mi­nem­ment comique si, en même temps, ne se des­si­nait pas, par trans­pa­rence, une forme de réa­li­té pro­pre­ment ter­ri­fiante. Le pro­blème, avec les fan­tômes, c’est qu’on a beau ne pas y croire, ils font peur, ils font réel­le­ment peur. Ils sont en effet le retour du même quand pré­ci­sé­ment le même est deve­nu tout autre.

    Il y a, nous dit-on, un virus extrê­me­ment viru­lent qui cir­cule à grande vitesse par­mi nous. Invi­sible, évi­dem­ment, il ne se mani­feste nulle part direc­te­ment, mais tou­jours indi­rec­te­ment, par les chiffres inquié­tants qui signalent à notre atten­tion, après-coup, sa ter­rible capa­ci­té à se répandre dans nos rangs quand nous avons l’im­pru­dente insou­ciance d’ou­blier sa pré­sence, en sorte qu’il faut à tout ins­tant nous rap­pe­ler qu’il est là, pour que nous ne deve­nions pas, à notre insu, les com­plices incons­cients et irres­pon­sables de son action. Car le dan­ger, pré­ci­sé­ment, n’est pas en lui. Il est en nous. En lui-même, le virus ne fait pas grand-mal, pas beau­coup plus en tout cas que les dizaines de grippes très ordi­naires qui, en même temps que lui, sans doute (mais ces chiffres, jus­te­ment, nous ne les avons pas), font autant ou plus de vic­times que lui. Qui sait en effet, chaque jour, com­bien de gens ne meurent pas du virus, mais d’autre chose ? Cela n’a aucune espèce d’im­por­tance : ce qui compte seul, c’est le taux d’in­ci­dence de ce virus, parce que ce virus, contrai­re­ment aux autres (contre les­quels nous savons nous défendre, contre les­quels nous avons le réflexe de nous défendre), tra­vaille sour­de­ment avec nous. Sub­ti­le­ment, comme une sorte de per­vers nar­cis­sique étran­ge­ment doué de socia­bi­li­té, il se sert de nous, de notre appa­rente bonne san­té, de l’ab­sence en nous du moindre symp­tôme sus­cep­tible de nous aver­tir du dan­ger que nous pour­rions consti­tuer pour les autres. Il fait de nous, secrè­te­ment, les agents de sa viru­lence. Il fait de tout ce qui consti­tue notre être social le véhi­cule d’une mala­die qui ne nous touche pas indi­vi­duel­le­ment, mais collectivement.

    Voi­là pour­quoi il faut abso­lu­ment que nous por­tions tous, par­tout, à tout ins­tant, non pas un, mais le masque. En soi, un masque ne pro­tège per­sonne en par­ti­cu­lier. Aucune sta­tis­tique au monde ne per­met de savoir si chaque indi­vi­du por­teur du virus a réel­le­ment, à un moment don­né, com­mis l’im­pru­dence de tom­ber le masque ou enfreint les dis­tances de sécu­ri­té. Le masque ne pro­tège per­sonne – il nous pro­tège tous, non de ce virus ou d’un autre, mais bien de la dou­lou­reuse néces­si­té d’a­voir à répondre per­son­nel­le­ment de nous-mêmes. Il est le signe que nous nous sen­tons tous ensemble res­pon­sables de la cir­cu­la­tion du virus et que nous nous sen­tons col­lec­ti­ve­ment concer­nés par lui. En ce sens, il témoigne de notre être social, quand notre être social, pré­ci­sé­ment, est en train de dis­pa­raître. Il nous fait dire « Je suis le virus », quand pré­ci­sé­ment le virus se confond à nos yeux avec notre socia­li­té, tout comme, naguère, il nous fal­lait à tous dire « Je suis Char­lie » pour nous iden­ti­fier à une forme de liber­té d’ex­pres­sion qui n’est que la cari­ca­ture mor­ti­fère d’une liber­té plus haute – elle défi­ni­ti­ve­ment per­due. Pas ques­tion d’al­ler, tel Dio­gène avec son ton­neau, se moquer d’une agi­ta­tion for­cée qui vient à point nom­mé jus­ti­fier tous les abus d’un pou­voir déjà lour­de­ment enclin à réduire toute liber­té au nom d’une sacro-sainte sécurité.

    On pour­rait assu­ré­ment se conten­ter de rire, sous cape, d’une telle mas­ca­rade. L’en­nui, c’est qu’il y a, der­rière l’é­cran sur lequel défilent les images de notre psy­cho­drame col­lec­tif, une réa­li­té qui se construit, len­te­ment, inexo­ra­ble­ment : celle d’un monde où cha­cun sera, à tout moment, som­mé de répondre du moindre de ses gestes devant le miroir d’une science qui ne sera à pro­pre­ment par­ler celle de per­sonne, mais qui s’im­po­se­ra à tous avec une telle évi­dence que nul ne pour­ra invo­quer contre elle le témoi­gnage de sa conscience.

    Aujourd’­hui, bien sûr, on ne nous demande que de res­pec­ter des règles qui peuvent paraître, dans la mesure où elles ne sont que tem­po­raires, ano­dines : por­ter un léger masque, évi­ter de nous regrou­per, nous laver régu­liè­re­ment les mains. N’est-il pas évident qu’aus­si­tôt que la menace poli­cière se sera relâ­chée, nous retrou­ve­rons nos habi­tudes natu­relles et que notre rap­port à autrui n’y aura rien per­du ? Rien n’est moins sûr, pour­tant. D’a­bord parce qu’en réa­li­té, même si nous ne nous plions à ces règles pro­fon­dé­ment anti-sociales que par crainte d’être ver­ba­li­sés, ces règles n’en répondent pas moins à un besoin de sécu­ri­té lar­ge­ment répan­du, comme le prouve le nombre de per­sonnes qui, alors même que rien ne les y oblige, se font tes­ter et se prêtent au jeu mal­sain de la dénon­cia­tion des cas-contacts, comme pour se prou­ver à eux-mêmes qu’ils ne sont cou­pables d’au­cune com­pli­ci­té avec l’en­ne­mi com­mun. Que pen­se­ront-ils demain de leur voi­sin s’ils apprennent que, non content de refu­ser tout test et tout vac­cin, il ouvre volon­tiers sa porte à n’im­porte qui et n’hé­site pas à fré­quen­ter des SDF ? Non seule­ment ils l’é­vi­te­ront et s’abs­tien­dront de tout contact avec lui, mais au moindre bruit d’une pos­sible recru­des­cence de l’é­pi­dé­mie, ils le signa­le­ront à la police (ou aux ins­tances sani­taires) et se trou­ve­ront fon­dés à le consi­dé­rer comme un dan­ge­reux irres­pon­sable, si ce n’est comme un ter­ro­riste poten­tiel. Quelque chose, là, est en train de se pas­ser qui nous ren­voie aux temps les plus obs­curs de notre his­toire, ceux où il fal­lait tout de même un étrange cou­rage pour résis­ter aux sug­ges­tions de la col­la­bo­ra­tion. Qu’est-ce qui peut nous rendre cer­tains que cette épreuve de notre capa­ci­té à obéir à la peur ne nous a pas ren­dus défi­ni­ti­ve­ment inca­pables de résis­ter à la ten­ta­tion totalitaire ?

    Car la ques­tion demeure de savoir si toute cette mise en scène de l’ur­gence sani­taire ne fait pas par­tie d’une stra­té­gie glo­bale de trans­for­ma­tion de nos socié­tés. Peu importe, en ce sens, que ce virus soit effec­ti­ve­ment ce qu’on nous dit qu’il est ou qu’il relève d’une fan­tas­ma­go­rie plus ou moins scien­ti­fique. Il consti­tue de toutes façons un puis­sant levier pour agir sur des popu­la­tions qu’on sait de plus en plus réti­centes à se lais­ser gou­ver­ner par des classes poli­tiques soup­çon­nées à très juste titre de ser­vir des inté­rêts étran­gers à la vie des peuples. En France comme dans toute l’Eu­rope, la ten­dance au repli natio­nal, régio­nal, voire local tra­duit d’a­bord un refus de voir les jeux d’in­té­rêts trans­na­tio­naux prendre le pas sur les inté­rêts col­lec­tifs héri­tés de l’his­toire. De plus en plus net­te­ment, l’in­gé­rence d’ins­tances ano­nymes comme le « Mar­ché » ou « la Crois­sance » se heurte à un sen­ti­ment très pro­fond d’at­ta­che­ment à des valeurs iden­ti­taires qui ne se laissent pas négo­cier en termes éco­no­miques. C’est ce qui a don­né à la révolte des Gilets jaunes toute sa force, à un moment où la com­mu­ni­ca­tion gou­ver­ne­men­tale, confron­tée à l’ur­gence cli­ma­tique, com­men­çait à s’embrouiller trop visi­ble­ment. On a vu alors la vio­lence poli­cière se déchaî­ner, non pas tant contre les élé­ments pré­ten­du­ment per­tur­ba­teurs que contre une masse de braves gens qui, de toute évi­dence, n’a­vaient pas une très grande expé­rience de l’a­gi­ta­tion urbaine mais avaient en revanche le tort d’ex­pri­mer très sim­ple­ment le malaise de toute une socié­té. Il fal­lait d’ur­gence arrê­ter un mou­ve­ment à la fois mul­ti­forme et mal enca­dré, capable dans sa logique non concer­tée de rup­ture, d’en­traî­ner après elle dans une forme de révolte inédite (parce que non pen­sée) tout ce qui, dans le pays, souffre de ne plus très bien savoir où nous allons.

    Il le fal­lait d’au­tant plus que, sur ce malaise géné­ra­li­sé de la socié­té, qui, sur le plan poli­tique, a fait la for­tune d’un Macron venu à point nom­mé sau­ver le monde libé­ral de la conta­gion popu­liste, se déve­loppe une ten­dance à inter­pré­ter sys­té­ma­ti­que­ment tous les actes gou­ver­ne­men­taux comme une pan­to­mime des­ti­née à mas­quer un des­sein de grande ampleur, d’en­ver­gure mon­diale, visant à faire des ins­ti­tu­tions éta­tiques de simples cour­roies de trans­mis­sion d’un ordre dans lequel les dif­fé­rences natio­nales ont à se dis­soudre pure­ment et sim­ple­ment en ver­tu d’une logique essen­tiel­le­ment mer­can­tile qui se sou­cie aus­si peu de l’in­té­rêt com­mun que de l’é­qui­libre pla­né­taire. Qu’on pense ou non expli­ci­te­ment à un com­plot au sens strict du terme (impli­quant médias, classes poli­tiques, show-busi­ness et milieux finan­ciers), le sen­ti­ment n’en a pas moins pour effet de ras­sem­bler objec­ti­ve­ment tous ceux qui défendent des inté­rêts col­lec­tifs locaux ou une vision sou­ve­rai­niste des choses contre une menace glo­bale de déré­gu­la­tion des sys­tèmes natu­rels et sociaux.

    C’est dans ce contexte qu’il faut inter­pré­ter l’heu­reuse coïn­ci­dence qui a per­mis de sub­sti­tuer à l’ur­gence poli­ti­cienne d’ar­rê­ter un mou­ve­ment social incon­trô­lable une forme d’ur­gence dési­déo­lo­gi­sée, sus­cep­tible de trans­cen­der les contra­dic­tions natio­nales et inter­na­tio­nales, d’une manière encore plus effi­cace que la lutte contre le ter­ro­risme, laquelle avait pour incon­vé­nient d’exa­cer­ber cer­tains sen­ti­ments d’o­ri­gine eth­nique ou cultu­relle : l’ur­gence sani­taire, qui se situe au niveau le plus élé­men­taire où l’être social s’i­den­ti­fie à la pure ani­ma­li­té. La peur de mou­rir, en effet, exerce sur l’in­cons­cient col­lec­tif et indi­vi­duel une puis­sance capable d’a­néan­tir tous les impé­ra­tifs moraux qui, ordi­nai­re­ment, rap­pellent cha­cun à sa digni­té fon­da­men­tale. En temps de peste ou de cho­lé­ra, tout est per­mis, et le seul moyen de ras­sem­bler les foules est alors de dési­gner des res­pon­sables sur les­quels exer­cer une légi­time violence.

    Mais quand la mala­die, loin d’être le sur­gis­se­ment, dans la vie sociale, d’un prin­cipe étran­ger de désordre qui échappe à tout contrôle (et qui, donc, peut ouvrir une brèche dans l’ordre impo­sé des rela­tions humaines par où le regard d’une trans­cen­dance supra-humaine peut conduire à ren­ver­ser les rôles, comme à l’oc­ca­sion d’un gigan­tesque car­na­val), se pré­sente comme un phé­no­mène bien déter­mi­né, tech­ni­que­ment mani­pu­lable et sus­cep­tible d’en­gen­drer des rap­ports de cause à effet dont on peut maî­tri­ser l’en­chaî­ne­ment et auquel cor­res­pondent des pro­to­coles bien pré­cis, alors, les choses changent, et même si les pou­voirs ins­ti­tués se révèlent çà et là défaillants dans la ges­tion des choses rela­tives au mal, ils n’en perdent pas pour autant, glo­ba­le­ment, le contrôle, bien au contraire. On l’a si bien vu, en l’oc­cur­rence, que la Chine, pour­tant d’emblée accu­sée d’a­voir, en ver­tu de ses vices spé­ci­fiques d’é­tat archaï­que­ment tota­li­taire, contri­bué, en faus­sant l’in­for­ma­tion, à la dif­fu­sion si rapide du virus, est vite deve­nue le modèle d’une effi­ca­ci­té essen­tiel­le­ment fon­dée sur l’u­ti­li­sa­tion à grande échelle des moyens de communication.

    Il est frap­pant en effet de voir qu’a­lors même que la méde­cine se révèle par­fai­te­ment inca­pable de lut­ter contre le mal, la cer­ti­tude scien­ti­fique n’en acquiert pas moins une auto­ri­té pra­ti­que­ment sans limite pour impo­ser des normes de com­por­te­ment qui contrastent si bru­ta­le­ment avec les modes de vie habi­tuel­le­ment carac­té­ris­tiques du monde moderne qu’on est en droit de se deman­der si on n’as­siste pas à une véri­table révo­lu­tion cultu­relle, infi­ni­ment plus pro­fonde et irré­ver­sible que celle qu’a­vait ten­té d’im­pul­ser Mao. Peut-être est-ce là d’ailleurs ce qui explique l’é­trange apa­thie des intel­lec­tuels de gauche, type Badiou, par rap­port à ce qu’ils n’ar­rivent pas encore à inter­pré­ter autre­ment que comme une crise de crois­sance du capi­ta­lisme mori­bond. L’am­pleur de la trans­for­ma­tion qui se pro­file est telle qu’ils ne peuvent faire autre­ment que d’y sous­crire, de tout leur être spi­ri­tuel, évi­dem­ment fas­ci­nés qu’en­fin se pro­duise la grande liqui­da­tion de toutes les super­struc­tures à laquelle ils n’ont jamais ces­sé de rêver depuis mai 68.

    Quel rêve, en effet ! Tout n’est-il pas per­mis, désor­mais ? Oui, « tout est per­mis », selon le mot d’I­van Kara­ma­zoff emprun­té à saint Paul, puisque, toute loi étant abo­lie, il appar­tient à des pou­voirs libé­rés de toute entrave, de tout pré­ju­gé et de toute consi­dé­ra­tion juri­di­co-reli­gieuse ou éthi­co-poli­tique de prendre en main le des­tin d’une huma­ni­té enfin rame­née à son rang d’es­pèce domi­nante de la pla­nète pour lui apprendre enfin à se com­por­ter comme il faut : non comme des ani­maux, certes, au sens où on pou­vait l’en­tendre quand l’a­ni­ma­li­té ren­voyait à la sau­va­ge­rie d’une nature encore indomp­tée, mais comme des êtres réel­le­ment domes­ti­qués, gui­dés non par leur ins­tinct de conser­va­tion, mais par un pur sou­ci de res­ter pré­ser­vés de ce qui, en eux, pour­rait souf­frir d’être ain­si trai­tés, cette part à la fois divine et ani­male qui fait de la liber­té, pré­ci­sé­ment, un bien supé­rieur à la vie. Gui­dés ? Pas même : télé­gui­dés, sans même avoir besoin d’être tou­chés par des mains impures – en ce sens, très sem­blables, dans ce délire sani­taire, à ces fana­tiques qu’un ordre occulte pousse vers nos Églises pour y égor­ger de simples bre­bis, cou­pables, sans doute, de res­ter fidèles à une com­mu­nion dans laquelle âmes et corps mêlés font une seule chair, pour l’ins­tant livrée au pou­voir de la mort et du péché, mais pro­mise au même salut, à la même déli­vrance, par l’u­nique Esprit qui vivi­fie quand la lettre tue. Il y a, entre le ter­ro­risme et l’ordre sani­taire, d’é­tranges affi­ni­tés. Si l’un tue, aveu­glé­ment, n’im­porte qui, pour sus­ci­ter l’an­gois­sante sen­sa­tion que le dan­ger est par­tout, l’autre fait de cha­cun d’entre nous le poten­tiel por­teur d’un mal qui se confond avec le bien. Ter­ro­riste asymp­to­ma­tique, le por­teur sain a toutes les rai­sons de s’a­van­cer masqué.

    Égle­tons, le 12 novembre 2020.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • L'idéologie au pouvoir : l'analyse politique d'Hilaire de Crémiers*

    H D C - Copie.jpgLa conscience politique des Français peut-elle arriver à maturité ? C’est toute la question. Des politiciens qui vivent de la République, ont tout intérêt à les maintenir dans cet état d’infantilisme qui les empêche de porter sur la politique le regard franc et direct qui s’impose aujourd’hui.

    La popularité de François Hollande est au plus bas. Les politologues se penchent gravement sur le cas. Mais il n’est pas besoin d’être grand clerc pour en saisir les raisons. Cet homme n’est pas à sa place ; mais alors pas du tout ! Aucune épaisseur historique, aucune sincérité psychologique, aucune hauteur de vue, aucune droiture de vie, aucun jugement de fond, le type même du politicien tel que la République française l’a toujours façonné et dont la médiocrité est à l’image du système dont il vit. Il a réussi ses concours, dit-on ; oui, en débitant des ritournelles idéologiques qui servent de principes au système. Il a gagné les élections, ajoute-t-on ; oui, mais en utilisant avec ruse toutes les ressources d’un système qui tourne en rond sur lui-même. Sérieusement, ce n’est pas pour ça qu’il est le meilleur. C’est une très fausse idée que le régime actuel impose, selon laquelle le candidat qui gagne, a pour lui, avec le pouvoir qu’il acquiert, l’intelligence, la sagesse, la perspicacité, le courage que ce même pouvoir requiert. L’illusion des Français sur ce point est totale. D’où leur déception récurrente. 

     

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    Où est l’intérêt national ?

    L’Allemagne ne connaît pas cette incohérence. Angela Merckel est chancelière pour un troisième mandat : elle s’inscrit dans une politique allemande continue qui, au-delà de son prédécesseur Schröder, se relie naturellement à celle d’un Kohl et d’un Adenauer. Ce qui prime dans la pensée et dans l’action de ces hommes d’état allemands, c’est l’intérêt de l’Allemagne, celle d’après-guerre qui a réussi son redressement, sa réunification et qui place maintenant son économie au centre de l’Europe, comme seul moteur possible de cette Europe qu’elle ne conçoit plus qu’à l’allemande.

    En Angleterre, il en est de même, en dépit d’une classe politique presque aussi détestable que la nôtre : l’intérêt anglais, fût-il des plus vulgaires, prime sur toute autre considération, même au milieu des querelles doctrinales les plus violentes, ce qui réduit à néant toutes les vaines tentatives de la France de ramener l’Angleterre à ses conceptions. L’Angleterre sortira de la crise, sans nous en demander la permission, tout comme l’Allemagne. 

    Les mêmes considérations peuvent se développer à propos des Etats-Unis dont les institutions ne fonctionnent jamais que dans et pour l’intérêt de leur économie, de leur dollar, de leur conception politique, qui forment un tout, sans aucun souci des répercussions de leurs décisions, en particulier monétaires, sur les autres économies, mais avec la certitude absolue que la seule règle d’or pour eux ne peut et ne doit être que le salut et la prospérité de « leur » Amérique, condition première de la prospérité et du salut du monde.   

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    Pourquoi donc la France s’enfonce-t-elle dans son déclin ? Question d’hommes, pense-t-on ? L’équipe au pouvoir ne serait qu’un ramassis d’incompétents, d’idéologues, de pervers. Et, certes, l’équipe en place n’est pas brillante et il n’est pas de jour où des propos présidentiels ou ministériels n’ajoutent au ridicule de leur situation déjà amplement dérisoire. Ridicule sur la scène intérieure, ridicule encore sur la scène extérieure. François Hollande à la télévision ou à l’Onu est une « blague » vivante. La France en pâtit. Et la cote du président aussi !

     

    Sortir d’un système pervers

    Mais l’erreur serait de croire que c’est cette clique qui seule est mauvaise et que là résiderait la cause de tous nos maux. C’est évidemment ce que veulent faire croire les opposants, ceux qui prétendent  prendre ou reprendre la place, le pouvoir, ce pouvoir toujours à conquérir, la maladie française par excellence, pire que chez tous les autres peuples civilisés, et qui donne à notre monde politique français ces mœurs de tribus primitives en luttes intestines perpétuelles. La vraie question qu’il serait judicieux de se poser, serait plutôt la suivante : que peut valoir un système politique qui permet l’accession au gouvernement de tels hurluberlus aussi peu en adéquation avec une conception de la France digne de ce nom ? Imaginez que ces énarques qui nous gouvernent, si fiers d’appartenir à la promotion Voltaire, ne savent même pas que l’écrivain le plus antisémite de tous les temps répond à ce nom de Voltaire dont ils se réclament, et que le philosophe le plus méprisant pour le peuple qui ait jamais existé sur cette terre, s’appelle aussi Voltaire dont ils se glorifient d’être les disciples ! S’ils en avaient au moins le style ! Mais même pas ! Leur discours de patauds sont aussi aériens qu’un traité d’économie socialiste.

    Comment la France peut-elle avoir des zozos pareils pour la diriger ? Vraie et seule question, doublée d’une autre qui lui est semblable : avec un tel système, une équipe gouvernementale qui oserait se qualifier de meilleure – ce qui, certes, n’est pas difficile – arriverait-elle à renverser le cours des choses ? Voilà le point crucial et l’expérience est déjà faite, archi-faite. Rien n’a changé depuis des décennies dans tous les domaines. Car c’est le système politique qui en France est idéologique et pervers dans son idéologie ; personne n’y échappe, ni les Fillon, ni les Copé, ni les Marine Le Pen, ni aucun des autres. Un « bon », un supposé « bon », peut-il faire le bien dans un tel cadre ? Et peut-il même envisager de parvenir au pouvoir sans  donner un gage audit système.

    Et pire : le « bon » ou « supposé bon » ne devient-il pas mauvais par le jeu même du système ? Aucune bonne réforme n’a jamais abouti ; le savent bien les rares ministres qui s’y sont essayés ! En revanche, les mauvaises passent comme lettre à la poste. à l’Éducation nationale où tout recommence avec des questionnaires aussi coûteux qu’inutiles, des théories aberrantes qui sont imposées, en dépit du bon sens ; en finances publiques où la taxation et la dette sont la seule règle des gouvernants qui bâtissent leurs projets sur les revenus et les patrimoines de leurs concitoyens ; en défense nationale où les budgets sont réduits au moment précis où le danger apparaît ; en matière de justice où la victime devient le coupable, le gendarme et le policier les bandits à poursuivre et où les magistrats sont sans cesse soumis aux oukazes d’idéologues sans foi ni loi ; en matière de mœurs où il est évident que tout était réglé d’avance selon l’accord fondamental qui a déterminé la candidature et le succès d’Hollande jusqu’au denier remaniement du comité d’éthique pour permettre le passage de toutes les lois dites sociétales.

    Comment oser parler d’écologie après de tels traficotages ? Leur prétendue loi de transparence politicienne et d’interdiction du cumul des mandats aboutira concrètement à une mainmise des partis politiques encore renforcée sur la représentation, avec partout des stipendiés aux ordres, sans que la corruption ne cesse pour autant, au contraire, comme il est archi-démontré.

    Ce système est tellement outrageant pour le peuple français qu’il exprimera son rejet profond aux prochaines élections municipales et européennes. Ceux qui vivent du système en ont peur mais ils savent aussi que leur système a été jusqu’ici toujours assez fort pour surmonter de telles crises… Jusqu’au jour où, tout à coup, ce seront les institutions mêmes dudit système qui s’effondreront. C’est dès aujourd’hui ce qu’il faut prévoir. En travaillant à la seule et véritable relève. 

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    * Article paru dans le n° 122 de Politique magazine (octobre 2013)

  • La laïcité, selon Manuel Valls...

    valls,laïcité,chiracPrésent dans la cathédrale de Troyes, pour la béatification de l'abbé Brisson, Manuel Valls a déclaré ceci, qui mérite d'être relevé :

    "...la laïcité, ce n'est pas le refus des religions, du sacré. C'est l'acceptation de croire et de ne pas croire. La religion catholique est ancrée dans notre Histoire, dans nos paysages, dans cette magnifique cathédrale..."

    Lorsqu'il dit cela, Valls a raison, et on ne peut que l'approuver : la laïcité a longtemps été vécue par le Système comme un laïcisme férocement agressif contre la catholicisme, dans le but de le détruire et de l'éradiquer. Si cela devait changer, tant mieux.

    Question, cependant : la République idéologique - qui, par définition est un système - peut-elle renoncer à l'un de ses fondamentaux, sans que le reste ne s'écroule ?

    Rappelons-nous l'image employée par Chirac pour évoquer la Loi de 1905 : c'est l'une des colonnes du Temple, avait-il dit, en substance. Mais, précisément, peut-on enlever une colonne sans que le Temple ne s'écroule ?

  • En marge du Salon de l'Agriculture : Pierre Priolet, paysan de France, a fait un rêve....

    Il l'a dit, et c'est raconté et expliqué sur France info : cela vaut le coup de l'écouter, de réfléchir à ce qu'il dit, de le méditer...

    Le plus beau des rêves ne serait-il pas que ce qu'il propose devienne réalité ?...

    Oui, comme le conclut ce court reportage, si on continue comme ça, on va dans le mur. Ce qu'il nous faut, ce ne sont plsu les belles paroles évoquées par pierre Priolet, ni de simples changements ou ajustements : c'est bien une érvolution, face au conservatisme des tenants du Système actuel.

    Un révolution qui ne peut être que royale, les idéologies étant épuisées et le Système bien incapable de réparer les fautes qu'il a lui-même soit créées directement, soit laissées prospérer et grandir....

    En répondant à cette attente - dans ce domaine comme dans les autres... -, le Prince sera "le premier serviteur de la légitimité révolutionnaire"... pour reprendre la forte expression de Pierre Boutang....

    http://www.franceinfo.fr/economie/l-histoire-du-jour/la-marche-des-doleances-d-un-agriculteur-534299-2012-02-21

  • Art moderne ? Compression de César ?...

                Non. Strasbourg, premier janvier 2010....
     
                Mais "on" est content en haut lieu: pensez, la hausse de la délinquance a été stoppée ! Pas la délinquance, non, ce serait trop demander; sa hausse, simplement. Cela suffit à rassurer ceux qui veulent bien l'être. Ceux qui ont des oreilles pour entendre, mais ne veulent pas entendre; et des yeux pour voir -comme ici...- mais ne veulent surtout pas voir !....
                Alors, "on" se réjouit, ert "on" se congratule. Pensez: la hausse de la délinquance a été stoppée. Dormez en paix, braves gens, le Système veille sur vous...
                Oui, mais le Système danse sur un volcan.....
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    Strasbourg, 1er janvier 2010