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  • Claude Brasseur et la dynastie Espinasse, par Bruno Stéphane-Chambon.

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    Claude Brasseur est mort. Son talent, indéniable, était sans doute en partie le fruit de sa riche ascendance théâtrale.

    Georges Albert Espinasse (1879-1906) appartenait à la troupe de Sarah Bernhardt, l’immense tragédienne qui interpréta notamment L’Aiglon d’Edmond Rostand.

    Elle avait créé une école d’art dramatique en appliquant une nouvelle pédagogie qui privilégiait la personnalité de l’acteur et le développement de sa nature. Il épousa Germaine Nelly Brasseur (1887-1971), qui devint actrice à ses côtés.

    Pierre Brasseur, monstre sacré

    De cette union naquit Pierre Albert Espinasse. Désirant lui aussi se consacrer à l’art dramatique, il adopta le nom de sa mère et se fit donc appeler Pierre Brasseur. Après avoir échoué à son concours d’entrée au Conservatoire – il se révélait déjà atypique –, il suivit les cours de théâtre dispensés par Harry Baur et Fernand Ledoux. Harry Baur, qui l’inspira beaucoup, était un monstre sacré, immortalisé sous les traits de Volpone aux côtés de Louis Jouvet et Charles Dullin dans le film de Maurice Tourneur en 1940. Il s’était déjà illustré en interprétant Jean Valjean dans Les Misérables, où il donne la réplique à Charles Vanel, et Ludwig van Beethoven, dans le film d’Abel Gance. Au théâtre, il avait repris le rôle de César, créé par Raimu, dans la trilogie de Pagnol. Il mourut le 8 avril 1943 suite aux tortures qu’il avait subi au cours de sa détention dans les geôles dans le de la Gestapo. Pierre Brasseur se perfectionna auprès de Fernand Ledoux, acteur prolifique et des plus connus. Auprès de ces grands maîtres, Pierre Brasseur développa son grand talent naissant mais surtout son art de la démesure. La vie artistique l’attirait sous toutes ses formes et il fréquenta nombre de peintres et poètes dont Pablo Picasso, Jean Cocteau, Max Jacob, Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Benjamin Péret, Raymond Queneau, Robert Desnos et Jacques Prévert. Suite à ces influences diverses il se révéla un excellent auteur de pièces : L’Ancre noire (1927), Sainte Cécile (1944), Un ange passe (1943), L’Enfant de Poméranie (1945). Il débute au théâtre chez Lugné-Poe au théâtre de l’Œuvre et au cinéma avec Jean Renoir dans La Fille de l’eau. Son succès est grandissant, surtout marqué par son interprétation dans Le Quai des brumes de Marcel Carné et son rôle de Frédérick Lemaître dans Les Enfants du paradis.

    C’est surtout sur les planches qu’il triomphe avec Kean, où il incarne le grand acteur anglais raconté par Alexandre Dumas père, dans Le Diable et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre, Le Partage de midi de Paul Claudel, dans la mise en scène magique de Jean-Louis Barrault, La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène par Georges Vitaly, Don Juan d’Henry de Montherlant et le Dom Juan aux Enfers de George Bernard Shaw aux côtés de Paul Meurisse, et l’inénarrable Tchao de Marc-Gilbert Sauvajon. Au cinéma, un de ses rôles marquant est celui de Lucien Maublanc, débauché notoire, dans Les Grandes familles, film réalisé par Denys de La Patellière sorti en 1958 d’après l’œuvre de Maurice Druon, où il s’affronte de manière magistrale à Jean Gabin. Ironie du sort funeste, il meurt le 14 août 1972 à Brunico en Italie, d’une crise cardiaque, lors du tournage La Plus Belle Soirée de ma vie. Ce film d’Ettore Scola réunissait autour de Pierre Brasseur une distribution prestigieuse avec Alberto Sordi, Michel Simon, Charles Vanel et Claude Dauphin. Il avait épousé la brillante Odette Joyeux, actrice, également écrivain et romancière. Ils eurent un fils né en 1936 : Claude Pierre Espinasse, dit Claude Brasseur.

    Claude Brasseur, puissant et fin

    Le jeune Claude reçoit pour parrain l’écrivain américain Ernest Hemingway. Spirituellement, ce n’est pas l’idéal, mais honorifiquement, ce n’est pas rien.

    Durant son enfance, ses relations avec ses parents sont très affectueuses mais ils sont souvent absents accaparés par leurs activités artistiques. Il gardera toujours une admiration et une grande tendresse pour eux. Par la suite il effectue son service militaire en Algérie en 1957 dans les parachutistes, ce qui était loin d’être une sinécure. Après avoir été tenté par une carrière de journaliste, sur les conseils d’Elvire Popesco, après un court passage au Cours Simon, il entre Conservatoire où il rejoint Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. Il fait ses premiers pas au théâtre en 1955 en créant Judas de Marcel Pagnol et débute au cinéma dans Rencontre à Paris de Georges Lampin.

    À notre avis, les deux tremplins qui lui permettront de lancer sa grande carrière sont dues à la télévision avec en premier lieu son rôle de Sganarelle dans le Dom Juan ou le Festin de pierre de Marcel Bluwal en 1965, pièce filmée emblématique, et en second lieu l’opportunité de reprendre de 1971 à 1973, en remplacement de Bernard Noël, malheureusement décédé, le rôle de François Vidocq dans le feuilleton très populaire Les Nouvelles Aventures de Vidocq (à ce titre il faut reconnaître que le théâtre est une grande famille : le fils de Bernard Noël fut adopté par Claude Rich). S’ensuit une carrière, qui n’a rien à envier à son père avec 37 pièces de théâtre, plus de cent dix films et l’obtention de deux César.

    Nous retiendrons dans sa carrière cinématographique dans des seconds rôles de caractère avant d’accéder au rang du vedettariat, Les Sept Péchés capitaux d’Édouard Molinaro (1962), Le Caporal épinglé de Jean Renoir (1962), Les Seins de glace de Georges Lautner (1974), film qui le révèlera au grand public, et la consécration avec Un éléphant ça trompe énormément d’Yves Robert (1976), La Guerre des polices de Robin Davis (1979), La Boum de Claude Pinoteau (1980 et 1982), Josépha de Christopher Frank (1982), Guy de Maupassant de Michel Drach (1982), La Crime de Philippe Labro (1983), La Gitane de Philippe de Broca (1986), Georges Dandin de Roger Planchon (1988), Radio Corbeau d’Yves Boisset (1989), L’Orchestre rouge de Jacques Rouffio (1989), Un, deux, trois, soleil de Bertrand Blier (1993). Ces dernières années furent marquées par Fauteuils d’orchestre de Danièle Thompson (2006), Légitime Défense de Pierre Lacan (2011), L’Étudiante et Monsieur Henri d’Ivan Calbérac (2015) et le rôle inénarrable de Jacky Pic, avec sa femme Laurette, interprétée par Mylène Demongeot dans la série des Campings de Fabien Onteniente en compagnie de Franck Dubosc.(2006, 2010 et 2016).

    Mais les planches sont les lieux de prédilection de la famille Espinasse. Claude avait hérité de la faconde et de la gestuelle de Pierre, en moindre ampleur, mais Claude ajoutait une perception plus subtile dans l’interprétation que Pierre, son jeu était tout en finesse.

    Amoureux des grands textes et très perspicace dans le choix des metteurs en scène, on sélectionnera les grands moments de théâtre qu’il a su nous offrir : dans les premières années il joua Un ange qui passe, pièce écrite et mise en scène par son père. Puis, il démontre son grand talent dans des mises en scène de Roger Planchon en interprétant les rôles titres du grand répertoire avec Tartuffe de Molière (1962 et 1967) et George Dandin de Molière (1987). Il décolle avec Le Souper de Jean-Claude Brisville, mise en scène Jean-Pierre Miquel, dans le rôle d’un Fouchet frustre et retors face à un diabolique Talleyrand, interprété par Claude Rich (1989). Le Dîner de cons de Francis Veber, mise en scène Pierre Mondy,(1993) restera un souvenir désopilant. En 2012 il reprend son rôle fétiche de Tartuffe dans une mise en scène de Marion Bierry. Un grand évènement survint en 2014 : La Colère du Tigre de Philippe Madral, mise en scène Christophe Lidon. Pièce à laquelle nous avons assisté, marquée par son implication dans le rôle de Clemenceau, pétri de contradictions, et un monologue magique de Michel Aumont, jouant Claude Monet, face à l’océan, qu’il ne voit plus que sous la couleur jaune, suite à une cécité naissante.

    On ne saurait, pour terminer ce portait, omettre ses qualités dans le monde du sport avec une sélection pour les Jeux olympiques d’hiver de 1964 à Innsbruck dans l’équipe de France de bobsleigh, et sa participation au Rallye du Paris-Dakar en 1983, où il était le copilote de Jacky Ickx. Ce fut à cette occasion que je le rencontrais pour la première fois à une étape, non loin de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire.

    Quant à son panache et à son anticonformisme, on saluera son courage pour avoir osé signer, en 2013, le « manifeste des 343 salauds » lancé par le magazine Causeur, pour protester contre la loi relative à la pénalisation des clients de prostituées. Un adversaire des bien-pensants avant l’heure !

    Fils de Planchet et de d’Artagnan, Claude Brasseur a disparu avant Noël, en nous saluant d’un grand coup de chapeau le 22 décembre 2020 à l’âge de 84 ans à Paris. Sa voix puissante et éraillée manquera sous le chapiteau des grands saltimbanques, les artistes !

    Alexandre Brasseur, l’héritier

    Alexandre Espinasse, dit Alexandre Brasseur, est un acteur français né le 29 mars 1971 à Neuilly-sur-Seine, fils de Claude Brasseur et de Michèle Cambon. Certes l’héritage est lourd et la tendance du public à faire des comparaisons ne rend pas la tâche facile à ce nouvel acteur.

    Il débute à l’école du cirque d’Annie Fratellini et apparait de nombreuses fois dans plusieurs séries télévisées dont Maigret. (1999-2002) Un peu écrasé par la présence de Bruno Cremer, il a tendance à imiter le jeu de son père.

    Il participe à douze pièces de théâtre, univers où il se sent plus dans son élément, avec en 1999 La Cerisaie d’Anton Tchekhov, mise en scène de Georges Wilson, en 2000, Joyeuses Pâques de Jean Poiret, mise en scène de Bernard Murat. Il triomphe en 2005 avec La Locandiera de Carlo Goldoni, dans une mise en scène d’Alain Sachs où il donne la réplique à Cristiana Reali, et surtout avec Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène de Bernard Murat, au théâtre Édouard VII, qui en était à sa 300e présentation en juin 2008. Déjà il avait été récompensé en 2007 avec un Prix Raimu de la révélation théâtrale.

    Il joue dans dix films et se distingue dans Nos plus belles vacances de Philippe Lellouche et Colt 45 de Fabrice Du Welz. Il participe à plusieurs téléfilms dont Georges Dandin de Molière dans le rôle de Lubin. Sa carrière dans les séries télévisées devient de plus en plus importante et dernièrement il s’impose dans Le Bureau des légendes pour les saisons 1-2 et 5. La saga des Espinasse est en route pour devenir une grande épopée.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • 50 nuances d’ordre public – Les infidélités de la Cour de Cassation, par Jean-Baptiste Colvert.

    Peut-on encourager à l’infidélité, chose condamnable et illégale ? Il semblerait que oui, au regard de l’esprit des temps, que la Cour sanctifie comme nouveau législateur.

    À la suite de Marlène Schiappa qui, se voulant rassurante, affirma à la radio que le législateur n’allait interdire « ni l’infidélité, ni les plans à trois », la 1re chambre civile de la Cour de Cassation a décidé d’apporter sa contribution à cette passionnante discussion.

    Nous discuterons donc la note sous jurisprudence C. Cass., 1re civ., 16/12/2020, n°19-19387.

    La société de Droit américain « Blackdivine Llc », éditrice d’une plate-forme de rencontres extra-conjugales sur internet (www.gledeen.com), lança en 2015 une campagne commerciale de promotion de son site internet dans toute la région parisienne procédant par affichage sur des équipements publics (transports en commun, abris-bus, etc.) ainsi que sur des supports médiatiques comme la presse écrite ou audiovisuelle.

    La Confédération Nationale des Associations de Familles Catholiques (CNAFC) assigna la dite société américaine par devant le Tribunal de Grande Instance de Paris « afin de faire juger nuls les contrats conclus entre celle-ci et les utilisateurs du site Gleeden.com, au motif qu’ils étaient fondés sur une cause illicite, interdire, sous astreinte, les publicités faisant référence à l’infidélité, ordonner à la société Blackdivine de diffuser ses conditions commerciales et ses conditions de protection des données, et la faire condamner au paiement de dommages-intérêts.» (cf. C. Cass., 1re civ., 16/12/2020, n° 19-19387, C.N.A.F.C. c./ Blackdivine Llc, §2).

    Dans son jugement en date du 9 février 2017, le TGI de Paris déboute la CNAFC de toutes ses demandes, jugeant les dites demandes soit irrecevables, soit infondées.

    En cause d’appel, la CNAFC abandonne ses prétentions fondées sur le caractère illicite de la cause du contrat passé entre Blackdivine Llc et ses utilisateurs, conservant seulement sa demande de cessation d’une campagne de promotion de l’infidélité, la dite promotion portant violation de l’article 212 du Code civil disposant que « Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance. ». La Cour d’Appel de Paris déboute à son tour la CNAFC de toutes ses demandes au nom de la liberté d’expression, consacrée par l’article 10 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme (CESDH).

    Peut-on interdire une publicité pour un site de rencontres encourageant l’adultère ?

    Dès lors, la problématique posée à la juridiction suprême de l’ordre judiciaire portait tout à la fois sur la portée de l’article 212 du Code civil ainsi que sur celle de l’article 10 CESDH et, partant, sur l’articulation de ces deux règles de Droit. Concrètement, peut-on interdire une publicité pour un site de rencontres encourageant l’adultère ?

    À titre d’observation préliminaire, on se bornera à relever l’inégalité de ce (faux) conflit de normes, prenant vite des allures d’affrontement idéologique, nous y reviendrons : le principe de la hiérarchie des normes consacre la supériorité de la loi sur le règlement, du traité international sur la loi et enfin de la Constitution sur le traité international. À titre de rappel de Droit, cette supériorité du traité international sur la loi est consacrée dans la jurisprudence judiciaire depuis le fameux arrêt de la chambre mixte de la Cour de Cassation du 24 mai 1975, à savoir l’affaire Administration des douanes c./ Société « Cafés Jacques Vabre » (cf. Dalloz Jurisprudence, 1975, pp. 497 et s.).

    Dès lors, pourquoi parler de « (faux) conflit de normes » ? Parce que l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (DDHC) dispose que « la libre communication de pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. ». Concrètement, on revient toujours à la conception française des droits et libertés fondamentaux qui s’exercent toujours dans le cadre déterminé par la loi, et bien entendu dans le respect de la loi. On comprend donc assez mal les moyens développés par le demandeur et le défendeur : En effet, la discussion ne porte pas sur la diffusion d’une opinion, à savoir si l’on est pour ou contre l’infidélité (pour ça, il est toujours loisible d’en débattre avec la ministre Schiappa) mais plutôt de déterminer si une forme d’exercice de la liberté d’entreprendre, elle aussi consacrée constitutionnellement (cf. C.C., décision n° 81-132 du 16 janvier 1982), en l’espèce faire commerce avec l’extra-conjugalité, est une chose illicite ou non au regard de l’article 212 du Code civil.

    Sur l’argumentation tiré de l’article 212 du Code civil : au risque de rappeler une évidence, la totalité de la jurisprudence concernant le devoir de fidélité découle de l’article 242 du même Code disposant que « Le divorce peut être demandé par l’un des époux lorsque les faits constitutifs d’une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune. ». Par ailleurs, la CNAFC invoque devant la Cour un moyen dit d’ordre public quant à l’obligation de fidélité mutuelle. Avant toute chose, il est important de procéder à un rappel de jurisprudence : la Cour de Cassation, par un arrêt rendu en assemblée plénière le 29 octobre 2004, et conformément aux conclusions de l’Avocat Général, juge que n’est pas nulle comme ayant une cause contraire aux bonnes mœurs la libéralité consentie à l’occasion d’une relation adultère. L’une des conséquences directes de cette jurisprudence se trouve dans l’abandon pur et simple du caractère d’ordre public du devoir de fidélité.

    Le devoir de fidélité n’est plus d’ordre public

    De l’aveu même de M. Bizot, Conseiller Rapporteur dans cette affaire, l’adultère « s’est banalisé, est devenu quasiment une composante possible, sinon admise et tolérée, de l’histoire d’un couple marié, et en tous cas objet d’une très faible réprobation sociale à l’égard de celui qui le commet ; sa sanction relève désormais d’une décision individuelle du conjoint trompé, sans pour autant constituer un obstacle inévitable à la pérennité du mariage, voire à sa coexistence plus ou moins pacifiée avec le partenaire de l’époux infidèle. […] le devoir de fidélité n’est plus d’ordre public, et, s’il demeure entre époux une obligation pouvant être sanctionnée sous l’angle d’une simple faute civile, celle-ci est de force variable et relative, car dépendant désormais presqu’exclusivement des parcours individuels des conjoints et de leur morale personnelle. ».

    Dès lors, la disparition du caractère d’ordre public pourrait nous laisser entrevoir que par voie de conséquence directe, la CNAFC serait privée de toute forme d’intérêt à agir, les époux devenant les seuls débiteurs de cette obligation et les seuls à être potentiellement « sanctionnés », tout du moins concernés par l’invocation de la violation de cette obligation.

    Une déconstruction de la jurisprudence

    Toutefois, la première chambre civile de la Cour de Cassation opère une réponse des plus troublantes. Le communiqué de la juridiction est lapidaire : « Le devoir de fidélité est considéré comme étant d’ordre public, les époux ne pouvant s’en délier par un pacte ou une convention de liberté mutuelle. Ainsi, l’adultère constitue une faute civile, qui peut conduire au prononcé du divorce pour faute. Cependant, cette faute ne peut plus aujourd’hui être utilement invoquée que par un époux contre l’autre, à l’occasion d’une procédure de divorce. Dès lors, en l’absence de sanction civile de l’adultère en dehors de la sphère des relations entre époux, le devoir de fidélité ne peut justifier une interdiction légale de la publicité pour des rencontres extra-conjugales à des fins commerciales. ».

    En résumé, la Cour de Cassation admet qu’une obligation d’ordre public soit vidée de sa substance et de son efficacité, que l’exercice du dit moyen aille même à l’encontre de l’essence même d’un moyen dit d’ordre public.

    Le lecteur en sera surpris à juste raison. Cette contradiction flagrante dans la solution de la Cour combinée à la faiblesse des argumentations présentées par les parties s’explique d’abord par la lente mais certaine déconstruction dans la jurisprudence judiciaire du devoir de fidélité, que ce soit dans sa qualification d’obligation d’ordre public comme dans sa force normative, ainsi que l’analysait de façon très pertinente M. le Conseiller Bizot.

    In fine, ce cas d’espèce nous renvoie simplement aux fondamentaux de la théorie du Droit et de la légistique : sans efficacité, sans aucune sanction, une norme, une règle de Droit perd son essence et ne peut plus à terme être une norme. André-Jean ARNAUD considérait la « force normative » comme une pierre d’angle de l’intelligence juridique. On en viendrait presque à se questionner sur « l’avenir de l’intelligence » juridique…

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Les deux discours de Mélenchon et Zemmour (1/2) : l'insurmontable contradiction de Mélenchon : critiquer - à bon droit - l'Argent-Roi mais ne pas dire ou savoir que c'est SA si chère Révolution, adorée, déifiée qui, en tuant le Roi, a laissé la place à... l'Argent !

    Mélenchon hier ? Comme d'habitude, et peut-être encore un peu plus, un talent de Tribun indéniable, mais mis au service du poison mortel qui, aujourd'hui menace carrément de mort et disparition la France, l'Europe, la Civilisation...

    Ce poison, ce n'est pas ce qu'il appelle indûment la "créolisation" (mot employé bizarrement à contre-sens par cet homme cultivé...) mais le métissage idéologique imposé, ce nouveau poison mortel par lequel la gauche a remplacé le défunt marxisme-léninisme, qui a tant fait rêver et qui a tant déçu au point d'être, aujourd"'hui, absolument "in-présentable" après le cataclysmique demi-siècle de terreur, d'horreur, d'échecs de l'URSS. D'ailleurs - Mélenchon l'a bien dit hier - il n'est pas communiste...

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    Car, derrière ce métissage idéologique imposé, c'est l'Islam conquérant qui avance masqué, avec le totalitarisme de fait qu'il induit, partout où il règne en maître. Et Mélenchon, de fait, avec les islamo-gauchistes à l'oeuvre tous les jours et partout, est "l'idiot utile" (on connaît ce mot de Lénine !...), de cet Islam conquérant, même et surtout s'il est un tribun talentueux...

    Ajoutons deux choses :

    Au début de son intervention, Mélenchon a cité - mais pour s'en moquer - la célèbre phrase de Joseph de Maistre sur "l'Homme", qu'il n'avait jamais rencontré, ne connaissant que des Russes, des Italiens ou... des Persans. Mélenchon dit que l'Homme existe, et que c'est l'Humanité, qu'elle est en train de bouger, de se fonder ou re-fonder (justement, par la "créolisation") : là aussi, on est confondu et on reste sans voix devant un propos aussi indigent dans la bouche de l'homme cultivé qu'est Mélenchon. Alors, puisqu'il veut jouer au jeu des citations, offrons-lui celle-ci, non moins célèbre, de Bossuet, à lui qui critique l'Argent-Roi que sa Révolution chérie a mis au pouvoir :

    "Dieu se rit des hommes qui maudissent les conséquences dont ils chérissent les causes"

    Mélenchon a proposé ce qui aurait pu être une magnifique ode à la Création, parlant de cet Argent-Roi qui détruit tout, salit tout, pollue tout, des gens (paysans comme consommateurs) à la végétation en passant par les animaux : il a eu des mots très beaux sur l'horrible souffrance animale que nous laissons se développer chez nous, sur la terre de François d'Assise (dont la mère était provençale...). Cette nature (puisqu'il ne veut pas parler de Création, mot évidemment chrétien) est confiée à l'homme, qui a le devoir de la respecter. Oui, ce passage était très beau, très émouvant, très fort. Mais, dans la bonne tisane, il y avait ces quelques gouttes du poison violent, qui nous ramènent à notre titre : cette logique mortifère n'est à l'oeuvre que parce que l'Argent est devenu Roi. Maurras parlait des forces de l'Or et de celles du Sang. Oui : insurmontable contradiction de Mélenchon, même lorsqu'il n'est pas si loin de dire des choses excellentes...

    Pour conclure, dans une belle envolée lyrique, Mélenchon a exhorté ses 3.000 auditeurs : "Ne craignez pas d'être rebelles !", alors que ceux-ci scandaient "Résistance ! Résistance !...". C'est notre tâche que de continuer à dire à l'un et aux autres -même si les apparences sont contre nous - que la vraie résistance et les vrais rebelles se trouvent là où sont ceux qui prêchent la révolution royale et que l'on ne sortira la France de l'ornière où elle se trouve que par la subversion de ce Régime, dont Mélenchon dénonce les conséquences tragiques alors qu'il l'approuve en théorie !... 

    Enfin, le dernier mot de Mélenchon, évidemment absolument irrecevable, est son "et surtout" de clôture : Mélenchon consent bien à dire "Vive la France" mais il dit "et surtout vive la République", car pour lui c'est la République qui fait la France et sans la République il n'y a pas de France. Le "et surtout" de Mélenchon est évidemment à l'opposé irréconciliable du "et surtout" de Zemmour qui lui le répète : "et surtout, surtout, vive la France !". Non, Mélenchon, la République idéologique, qui n'est pas République, n'est pas la France. Bien au contraire, c'est elle qui tue la France...

     

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    2. 1. Les deux discours de Mélenchon et Zemmour (2/2) : Zemmour, parfait dans son style, a imposé sa marque...

    Parlons maintenant du très grand succès que fut le magnifique meeting de Zemmour à Villepinte. Une étoile est née est le titre d'un film assez récent, qui peut parfaitement convenir pour évoquer le Zemmour que nous avons découvert hier : on connaissait ses livres, ses interventions radios (RTL...), on le savait redoutable et passionnant et convaincant chroniqueur/débatteur à la télé (CNews...) mais nul ne savait ce qu'il donnerait face à une salle géante : il fut tout simplement excellent, remarquable, très, très fort.

    Passons sur la stupide querelle des chiffres : France info s'est une fois de plus disqualifiée en offrant 4.000 auditeurs à Mélenchon, là où même BFM/TV (c'est dire !...) en annonçait 3.000 mais en minorant le chiffre de Zemmour : "environ 10.000 personnes", a dit et répété plusieurs fois, ce matin, le journaleux de la chaîne, là où même la télé de "sévice public" que dénoncent Goldnadel et Bercoff en admettait 15.000 : même France 2 et Delahousse ont annoncé "15.000" (là aussi, c'est dire !...) et ont reconnu que l'immense salle était plus que très largement pleine, et surtout d'un public majoritairement jeune, voire, très jeune... 

    Et, face à cette marée humaine, joyeuse, enthousiaste, survoltée... Une étoile est née, et Zemmour a parlé aussi bien, et souvent mieux, que celles et ceux que nous avons l'habitude d'entendre depuis des décennies. Il n'a cherché à imiter personne, il l'a dit dès le début : je serai moi-même, avec mon style, ma façon d'être et de faire, naturel. Et ça a marché...

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    On se demande bien pourquoi, dans un rappel - heureusement bref mais imbuvable tout de même - de la Révolution française, il est allé chercher, au début de son discours, une phrase du sinistre Danton, terroriste dans l'âme, "auteur" de "la journée du 10 août" et de la chute de la Royauté puis, trois semaines après, des monstrueux "massacres de septembre"... Cet assassin de Danton, assoiffé de sang et d'argent, qui disait "Nous ne jugerons pas le Roi, nous le tuerons"... Passons-lui cette seule fausse note d'une réunion réellement réconfortante, et ne retenons que sa citation (faite plus tard dans son discours) extraite d'un très beau texte du Camelot du Roi que fut, toute sa vie, Georges Bernanos :

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    "L’espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté."

     

     

     

    Prenant l'exact contre-pied de Mélenchon et de sa mal-nommée "créolisation", Zemmour déclare tout de go et tout de suite : "Ce que nous voulons c'est défendre notre Héritage". Il s'inscrit ainsi, fondamentalement, dans la lignée d'une Simone Weil, qui écrivait :

    1A.jpg"L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie."

    Est-il nécessaire de rajouter quelque chose ? Tout est dit... et Mélenchon, KO debout !

    Ajoutons simplement que voir tant de gens, de jeunes et de très jeunes, scander sans vouloir s'arrêter un "Vive la France ! Vive la France !...", oui, cela fait chaud au coeur.

    Ajoutons aussi que, même si l'on regrette qu'il n'ait pu parler de tout (la Santé et l'Hôpital, par exemple, cela semblait pourtant s'imposer...), Zemmour a été excellent sur le sujet de l'École, qu'il a minutieusement détaillé...

    Un dernier mot sur le nom choisi par Zemmour pour son mouvement :lfar croix croissant.jpg Reconquête. Évidemment excellent en ces temps où un Islam conquérant et redoutable lance sa troisième offensive contre l'Europe chrétienne en général et la France en particulier. Une offensive qui n'est pas militaire, comme lors de la première agression de 711, par l'Espagne, qui s'acheva en 1492 par la Reconquête de Grenade; ni comme lors de la deuxième, en 1453, par la Grèce et la chute de Constantinople, morceau précieux de l'Europe toujours au mains des envahisseurs... Mais invasion "pacifique" si l'on peut dire, et voulue et organisée non pas par "nous", bien sûr, mais par l'idéologie mondialiste promue par l'Argent-Roi et donc, pour nous, par le Système. On en revient toujours au même point. C'est la nuance que nous ajouterons au mot de Zemmour : reconquête, oui, mais pas seulement contre et sur les conséquences du mal, mais contre et sur les causes de ce mal... que nous nommons tous les jours

    Bref, et ces précisions apportées, nous pensons que le "Serment de Villepinte" est d'ores et déjà une donnée incontournable de la nouvelle donne du paysage politique français...

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    3. "Tout va très bien, Madame la Marquise !..." : "Évitez de prendre le métro à La Guillotière". Dans un courriel interne, envoyé par la direction du campus privé Omnes à ses étudiants, il est "fortement recommandé" que ces derniers modifient leurs habitudes de transports pour venir en cours, en raison de "la proximité"  du campus avec le quartier de la Guillotière. Un courriel qui a fait l’effet d’un électrochoc dans le milieu estudiantin.

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    Pour éviter aux étudiants de traverser la Guillotière la nuit, la direction proposerait de faire les cours du soir "à distance" ! 

    "Notre établissement se situe à proximité de La Guillotière, qui connaît des problèmes de délinquances médiatisés ces derniers jours. Évitez de prendre le métro à la station La Guillotière. Rendez-vous plutôt à la station Jean-Macé. Privilégiez la station de tram ou de bus située devant notre école. Faites du copiétonnage." Voilà les conseils communiqués par la direction aux étudiants du Campus privé Omnes Éducation, anciennement Inseec, situé dans l’ancien bâtiment Citroën, rue de Marseille. Ils ont été rendus publics sur les réseaux sociaux par des étudiants...

     

    4. À soutenir : un compte tweeter  #saccagenotredame vient d'être créé pour alerter contre les aménagements hasardeux et modernistes de l'interieur de Notre Dame de Paris...

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    5. Beau succès pour le Téléthon, dont nous nous réjouissons, évidemment, tout en maintenant notre réserve sur son ambiguïté fondamentale : le Téléthon permet une avancée spectaculaire de la recherche, donc des soins, et fait de toute évidence progresser la médecine et reculer les maladies.

    Et des milliers de Français font pour l'occasion, à travers tout le territoire, preuve d'une générosité et d'une solidarité admirables, qui forcent le respect et qui font chaud au coeur : de quoi oublier un temps les laideurs, mesquineries et autres égoïsme ou bas matérialisme qui enlaidissent trop souvent notre quotidien...
     
    Pas question, donc, pour nous, de critiquer en bloc le Téléthon, ni de dire ou faire quoi que ce soit contre le magnifique élan de générosité, de solidarité et... de progrès médicaux qu'il représente et qu'il rend possibles.
  • Suspension du démantèlement d’EDF : une victoire pour les souverainistes !, par FP&Co du 78.

    OPINION. Face à plusieurs mois de lutte, Emmanuel Macron a décidé fin juillet de suspendre temporairement le projet de démantèlement d’EDF. Ne nous y trompons pas, le découpage et la privatisation du Groupe énergétique français ne sont que partie remise. Une première bataille remportée pour le camp souverainiste.

    Depuis quelques mois, le projet de démantèlement d’EDF (le projet « Hercule » devenu par la suite « Grand EDF ») avait du plomb dans l’aile. Il devenait peu probable que le projet passe en force avant l’élection présidentielle. Deux alternatives sont alors apparues. La première consistait à suspendre ou à abandonner la réforme, au moins jusqu’aux prochaines élections. La seconde consistait à valider, avant les élections présidentielles, tout ce qui était « acceptable » par les Français, et réserver la potion amère pour le lendemain de l’élection. Emmanuel Macron a préféré attendre son deuxième mandat.

    Regardons le passé pour mieux comprendre l’avenir

    Revenons aux origines. En 2015, la restructuration d’Areva est en cours. L’état oblige EDF à aider au sauvetage. En même temps, le chantier de Flamanville prend du retard. Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, initie le projet Hercule. Selon lui, le nucléaire doit être sorti de la bourse, devenir régulé avec une gouvernance indépendante d’EDF SA, comme la filiale RTE l’est aujourd’hui. Le reste de l’entreprise doit être privatisé pour lui donner les moyens d’investir et de se développer (à l’étranger). Cette idée lui a été soufflée par le directeur financier d’EDF, Thomas Piquemal. Début 2016, le gouvernement pousse l’entreprise EDF à lancer le projet Hinkley Point en Grande-Bretagne : le directeur financier d’EDF démissionne pour s’opposer à cette décision.

    Le ministre devient président : Quelques mois après son élection, Emmanuel Macron lance le projet Hercule. On retrouve les grandes lignes du projet discuté quelques mois plus tôt, à ceci près qu’il n’est pas seulement question de privatiser EDF, mais de démanteler l’entreprise et, pourquoi pas, fusionner certaines activités avec ENGIE. Emmanuel Macron laisse le PDG d’EDF faire des propositions, mais les grandes lignes sont déjà bien dessinées.

    La contestation : L’opposition au projet est importante. Là où le financier voit du profit, les salariés d’EDF, les syndicats et bien d’autres voient un démantèlement d’un joyau industriel français. Entre le PDG d’EDF et le gouvernement, on se renvoie la patate chaude : le démantèlement d’EDF, c’est l’idée de l’autre ! Les discussions traînent en longueur et petit à petit, le projet est enterré. Plus personne n’en entend parler.

    La renaissance : En octobre 2020, un document de l’Agence des Participations de l’État fuite sur le site web de Reporterre. On y apprend que les négociations se déroulent désormais entre l’État et la Commission européenne et qu’elles devraient aboutir dans les prochains mois. Pourtant, il s’agit toujours du même projet, décrié quelques mois plus tôt. Syndicats, parlementaires, salariés… Tout le monde découvre qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ne comptent plus s’embarrasser d’un débat démocratique pour faire avancer le projet. Aucune concertation, aucune information. Pourtant il s’agit d’une entreprise publique stratégique, un acteur majeur de l'économie et de l’aménagement des territoires.

    Nouvelle levée de boucliers chez les syndicats dont l’objectif premier est alors de faire sortir le projet de l’ombre et de susciter le débat. À l’époque, même le PDG d’EDF se dira peu au fait des négociations. À l’écouter, il est tout juste occasionnellement consulté. Il reconnaît timidement que des négociations sont bien en cours, mais que le document qui a fuité est un vieux document. Il ne faudrait pas se braquer au regard de son contenu, car il ne refléterait plus la réalité des discussions entre l’État et la Commission européenne. L’avenir montrera que le document était tout à fait à jour.

    Le déni de démocratie : Puisque le document présenté par Reporterresemblait obsolète, les syndicats demandent les documents à jour afin de pouvoir discuter et faire des propositions sur une base concrète. Pourtant, pendant plusieurs mois, les ministères impliqués ne transmettront aucun document officiel ni aux syndicats ni aux parlementaires et refuseront de les informer du contenu précis des négociations. C’est face à la pression médiatique que les choses changent. Bruno Le Maire acceptera de communiquer davantage avec les parlementaires et les syndicats, sur les avancées des négociations avec la Commission européenne.

    Les manœuvres : En décembre 2020, pour faire valider le projet au plus vite, le gouvernement envisage de l’intégrer dans le projet de loi issue de la Convention Citoyenne sur le climat. Cela peut paraître étrange, car ce sont des sujets différents. L’idée est alors d’utiliser ce « véhicule législatif » dont le contenu doit être entériné par ordonnance, faisant ainsi l’impasse sur le débat parlementaire. La ficelle est trop grosse et le gouvernement se résoudra à réellement entamer des discussions avec les partenaires sociaux et les parlementaires. En avril 2021, le PDG d’EDF monte au créneau pour que les salariés s’approprient la réforme. Promis, les salariés seront pleinement impliqués dans cette réforme, car leur avis leur sera demandé… pour choisir les noms des trois entités qui résulteront du démantèlement de l’entreprise. Bruno Lemaire reçoit les syndicats un par un et compte sur les syndicats « réformateurs » pour valider le projet. En échange de leur l’appui, il propose une recapitalisation d’EDF à hauteur de 10 milliards d’euros. L’unité syndicale tient bon. Bruno Lemaire annonce : « Oublions Hercule et construisons ensemble le grand EDF. Voilà le message que je porte aux organisations syndicales que je reçois depuis le début de la semaine. Ce projet ambitieux tiendra compte de leurs propositions. » En réalité, le seul changement dans le projet, décrit pour la première fois dans un document quasi officiel, est le nom. Strictement rien d’autre n’a bougé. Les syndicats ne retrouvent aucune de leurs propositions. D’ailleurs, certains d’entre eux rapporteront que les réunions de travail avec Bruno Le Maire se résument à un monologue de ce dernier. Cela fait étrangement écho aux propos du chef étoilé Philippe Etchebest, défenseur des restaurateurs en cette période difficile, suite à sa rencontre avec Emmanuel Macron et Bruno Le Maire : « j’ai compris que lorsque vous rentrez dans le bureau à Bercy, vous arrivez avec une idée, il faut que vous ressortiez avec la leur. »

    Première victoire

    Fin juillet 2021, Emmanuel Macron décide de suspendre le projet Hercule. Les actions menées au sein de l’association Front Populaire et Compagnie : Il ne fut pas simple de décrypter les manœuvres du gouvernement et de la Commission européenne. Il a fallu recouper les informations entre les déclarations médiatiques des différents ministres et du PDG d’EDF, visionner les auditions des commissions parlementaires, étudier les comptes-rendus des rencontres entre les syndicats et le gouvernement ou la Commission européenne, échanger avec des responsables syndicaux, lire des livres traitant du sujet, etc.

    La compagnie du 78 a régulièrement partagé la synthèse de ses travaux au travers d’articles publiés dans la revue Front Populaire. Nous pouvons nous féliciter tous ensemble du renoncement temporaire du gouvernement sur le démantèlement de l’entreprise EDF. C’est une première victoire pour les souverainistes dans la longue bataille que nous devons mener. Nos actions ont été utiles. Il y eut notre pétition sur le site de l’Assemblée nationale (merci à tous ceux qui l’ont signée et partagée !), l’interpellation des élus par courriel (merci aux personnes qui nous ont contactés pour y participer !) et les différents articles (merci à la revue Front Populaire et à l’association d’avoir soutenu notre initiative !) et merci à toutes les personnes qui ont sensibilisé leur entourage sur le sujet !

    Ne pas baisser la garde

    Néanmoins, nous ne devons pas baisser la garde. La cause de tout ceci n’est pas liée à la santé financière de l’entreprise (EDF a fait 4 milliards d’euros de bénéfice au 1er semestre 2021), mais à une prédation issue de la convergence d’intérêts privés et de l’idéologie néolibérale. Des personnes veulent faire renaître Hercule de ses cendres : le PDG d’EDF qui regrette le projet. Il souhaite remonter le prix de l’ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique) — cette dernière oblige EDF à céder 25 % de son énergie nucléaire, soit 100 TWh/an, à ses concurrents à 42 €/MWh. Ce prix, cohérent au départ, n’a pas été réévalué depuis 2012. Depuis plusieurs années, il ne couvre plus les coûts de production nucléaire, estimés à 55-62 €/MWh. EDF subventionne donc ses concurrents à perte. — quelle qu’en soit la contrepartie.

    Emmanuel Macron qui veut tout privatiser (FDJ, ADP, EDF, Alstom…), la Commission européenne qui veut de la concurrence à tous les niveaux, des investisseurs privés qui lorgnent les activités à la rentabilité garantie par la loi… D’ailleurs, les discussions entre l’État et la Commission européenne sont toujours en cours concernant le renouvellement des concessions hydrauliques (que l’Union européenne souhaite ouvrir aux entreprises étrangères) et la réforme de l’ARENH.

    D’autres batailles importantes s’annoncent et nous espérons compter sur une mobilisation encore plus large de la revue Front Populaire, de ses contributeurs, et de ses lecteurs pour préserver notre souveraineté. Comme nous l’avons décrit, le projet Hercule n’en est pas à son premier abandon. Tout semble permis pour le faire aboutir, des méthodes les plus cyniques aux plus discutables. Emmanuel Macron avait l’ambition de découper EDF alors même qu’il n’était que ministre de l’Économie. Il est fort à parier que le combat reprendra après les prochaines présidentielles si Emmanuel Macron (ou un autre maastrichtien) est réélu.

    Conclusion : Cette mobilisation pour défendre notre souveraineté a porté ses fruits. Mais EDF n’est pas le seul sujet sur lequel notre souveraineté doit être reconquise. Restons nombreux à soutenir les pétitions, à nous mobiliser sur les sujets souverainistes pour être entendus. Tous les gestes comptent, même ceux qui vous semblent les plus anodins : informer vos proches, vos amis, vos collègues, transférer un courriel, signer des pétitions, manifester, écrire à un élu, à une revue, à une radio, à une chaîne de télévision… Il n’y a ni petite bataille ni petit geste ! Comme le disait Napoléon 1er : « Impossible n’est pas français ! »

    Merci encore à tous pour votre engagement !

    La compagnie du 78

    P.S : Si vous ne l’avez pas encore fait, n’hésitez pas à signer ou diffuser les pétitions en cours sur le sujet :

    - pétition publiée dans une tribune du journal « Le monde » :

    Pour une énergie publique - Je signe la pétition contre le projet Hercule (energie-publique.fr)

    - pétition sur change.org, publiée par l’intersyndicale d’EDF : chng.it/5sD7zTKcBq

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • EDITORIAL de la Lorraine royaliste, gou­ver­ner par la peur ?, par Philippe SCHNEIDER.

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    Macron parle, le gou­ver­ne­ment s’agite, les Fran­çais souffrent. Voi­là la situa­tion résu­mée en peu de mots mais qui décrit bien la réa­li­té. Et j’ajouterai que les Fran­çais vont encore plus souf­frir sous un pou­voir qui devient de plus en plus totalitaire.

    Il y a deux évè­ne­ments indé­niables qui touchent la France : une épi­dé­mie qui semble impor­tante et l’islamisme qui pro­voque des atten­tats san­glants et le der­nier est par­ti­cu­liè­re­ment horrible.

    Macron parle. Il donne la désa­gréable impres­sion de lire des textes aux­quels il ne croit pas, mal­gré des talents cer­tains de comé­dien. Le gou­ver­ne­ment s’agite beau­coup, ses membres dis­courent aus­si ali­gnant des chiffres, des sta­tis­tiques, des déci­sions… se contre­di­sant volon­tiers, sans pers­pec­tives. Et cela dure depuis le mois de mars der­nier. Nous note­rons en pas­sant qu’il fut annon­cé il y a 7 mois l’augmentation du nombre des lits de réani­ma­tion (ils devaient pas­ser de 5.000 à 12.000), or rien n’a été fait, d’où la « panique » actuelle. Tout semble fait pour trans­mettre à la popu­la­tion une peur impor­tante. Or, si l’épidémie semble impor­tante, on est loin des « grandes » épi­dé­mies du temps pas­sé comme la grippe « espa­gnole » il y a un siècle et, plus­proche, de celle dite de « Hong Kong » en 1969 (sans citer les pré­cé­dentes sou­vent énor­mé­ment plus meur­trières !). Or, il n’y avait pas eu de mesures extrêmes comme aujourd’hui. Il vau­drait peut être mieux – comme nombre de scien­ti­fiques le disent – lais­ser l’épidémie s’étendre pour qu’un maxi­mum de per­sonnes soient immu­ni­sées. Mais, pour cela, il fau­drait avoir les moyens de soi­gner ceux qui sont le plus tou­chés, ce que nous n’avons plus et rien ne semble fait pour amé­lio­rer la situa­tion. Bien enten­du, le chef de l’Etat actuel n’est pas le seul res­pon­sable de cet état de fait, il n’a fait que conti­nuer la poli­tique désas­treuse de ses pré­dé­ces­seurs en par­ti­cu­lier depuis Sar­ko­zy. Il y aurait aus­si beau­coup à dire sur notre san­té beau­coup trop cen­tra­li­sée et admi­nis­trée. D’importantes éco­no­mies pour­raient être faites dans ce domaine, les­quelles pour­raient ser­vie à amé­lio­rer les salaires et les moyens des soignants.

    Il faut dire aus­si que la peur per­met de faire pas­ser des mesures et des lois liber­ti­cides qu’il aurait été dif­fi­ciles de faire pas­ser autrement.

    Notre situa­tion éco­no­mique est grave et va s’aggraver avec des déci­sions comme le couvre feu et peut-être des nou­veaux « confi­ne­ments ». – A l’heure où j’écris, nous atten­dons les déci­sions du gou­ver­ne­ment. –  Non seule­ment, sur le plan inté­rieur mais aus­si exté­rieur : nos entre­prises perdent des mar­chés face à celles de pays n’ayant pas ou peu « confi­nés ». Nous allons le payer cher, y com­pris en nombre de morts ! Mais il faut consta­ter que cela est bien utile pour limi­ter les marques de mécon­ten­te­ments, les mani­fes­ta­tions hos­tiles au gou­ver­ne­ment et les actions politiques…

    Et puis, et c’est peut-être le plus impor­tant pour Macron et sa clique, cela va-t-il sans doute per­mettre le report des élec­tions can­to­nales et régio­nales pré­vues pour le prin­temps pro­chain. Elles auraient cer­tai­ne­ment été catas­tro­phiques pour les « macro­niens ». En les repor­tant d’un an, donc après les pré­si­den­tielles, ils peuvent espé­rer, si Macron est hélas réélu, qu’ils pro­fi­te­raient d’un moment favo­rable, comme on le voit chaque fois pour les légis­la­tives. Cal­cul de poli­ti­ciens qui valent bien que l’on sacri­fie la France et les Français !

    Enfin, cette période de peur dic­tée par le pou­voir per­met de « faire pas­ser » dis­crè­te­ment des lois scé­lé­rates et liber­ti­cides. : Sur­veillance de plus en plus pré­cise de tous nos faits et gestes. Lois bioé­thiques élar­gis­sant la PMA et ouvrant la porte à la GPA. Pas­sage de 12 à 14 semaines des délais pen­dant les­quels l’avortement et pos­sible et même 9 mois en cas de « détresse psy­cho-sociale » de la mère, ce qui est en fait un infan­ti­cide. Sup­pres­sion de la clause de conscience des méde­cins et du per­son­nel médi­cal. La culture de mort s’étend en France. L’Etat ne pro­tège plus les plus faibles, au contraire il veut leurs dis­pa­ri­tions. Un Etat qui agit ain­si n’est plus légi­time, ce n’est plus un véri­table « Etat de Droit » ! Espé­rons, sans trop y croire, que nos élus revien­dront sur ces votes qui ne sont pas encore définitif.

    L’Etat répu­bli­cain veut aus­si limi­ter nos liber­tés. Nous l’avons vu quand il impose aux col­lec­ti­vi­tés locales qui ne lui plaisent pas des déci­sions uni­la­té­rales sans même les consul­ter. Nous le voyons aus­si dans sa poli­tique fami­liale et plus par­ti­cu­liè­re­ment dans le domaine de l’instruction. Pre­nant pré­texte qu’une infime par­ti des parents fai­sant l’école à la mai­son refusent les contrôles, il veut inter­dire à tous cette pos­si­bi­li­té. Ces quelques familles seraient des extré­mistes isla­mistes qui pré­pa­re­raient de futurs ter­ro­ristes. Stu­pi­di­té abso­lue : les ter­ro­ristes viennent soit de l’immigration soit, quand ils sont fran­çais,  de l’école publique. Fau­drait-il inter­dire cette der­nière ? En fait, il y a la volon­té de sup­pri­mer une liber­té fon­da­men­tale des familles de choi­sir com­ment leurs enfants seront ins­truits et ce n’est qu’une étape en vue d’établir un ser­vice unique d’éducation natio­nale, véri­table centre d’endoctrinement. Comme  Gérard Leclerc nous le rap­pelle dans une chro­nique dif­fu­sée sur Radio Notre Dame et reprise dans son « bloc-notes » dans La France Catho­lique, Dan­ton décla­rait : « Mon fils ne m’appartient pas, il est à la Répu­blique. C’est à elle de lui dic­ter des devoirs pour qu’il la serve. ». Nous voyons que ce n’est pas une idée nou­velle. Elle fut d’ailleurs reprise par tous les régimes tota­li­taires, qu’ils soient com­mu­nistes ou nazis. Macron est dans la même ligne. 

    Or, un véri­table gou­ver­ne­ment res­pec­tant les liber­tés, celui que nous appe­lons de nos  vœux, ne devrait avoir qu’un minis­tère de l’instruction qui veille­rait à ce que tous les Fran­çais soient ins­truits (fran­çais, mathé­ma­tique, his­toire, géo­gra­phie…..), l’éducation étant l’affaire des parents. Mais pour cela, il faut un chef d’Etat indé­pen­dant ne cher­chant pas à « fabri­quer » des Fran­çais bien « endoc­tri­nés » : seul notre Roi peut répondre à ce souhait.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Société • Charles Saint-Prot : Mai 68 la révolution des imbéciles

     

    L'invité de Yannick Urrien *

    Pour l'équipe de Lafautearousseau, l'occasion de retrouver un ami de longue date, avec qui nous partageons de riches expériences, et qui nous est cher. LFAR

    Charles-Saint-Prot-810x579.jpg...Charles Saint-Prot : « Mai 68, c’est la destruction de nos sociétés traditionnelles, c’est la destruction des nations et c’est l’individualisme. » En finir avec le mythe soixante-huitard pour remettre les idées à l’endroit…

    Charles Saint-Prot est docteur en science politique, universitaire, habilité à diriger des recherches (HDR) et directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques. Il fait partie des rares intellectuels qui ne s’en laissent pas conter sur les prétendus « apports de Mai 68 » et qui osent le dire. Son dernier ouvrage n’est guère tendre à l’égard de ce qu’il qualifie de « chamboulement abject, un mouvement littéralement antisocial conduisant à l’institution d’un individu abstrait livré à la domination du Marché mondialisé… ». Il souligne : « Sous couvert d’un gauchisme de façade qui ne fut rien d’autre que la maladie sénile du crétinisme, Mai 68 fut le terreau d’un nouveau totalitarisme qui s’épanouit aujourd’hui avec un rare cynisme. Moins qu’une révolution, ce fut le début d’un long processus de pourrissement, de renversement des valeurs ». Charles Saint-Prot répond aux questions de Yannick Urrien.

     

     

    Kernews : Pour ce cinquantenaire, vous publiez un livre intitulé « Mai 68 : la révolution des imbéciles ». Franchement, vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère…

    Charles Saint-Prot : Oui, mais ce titre correspond bien à la réalité ! Je mène depuis des années une réflexion sur la politique nationale, puisque j’ai écrit « La pensée française » ou « l’État-nation » et je suis très excédé par la commémoration de ces événements qui marquent le déclin de la France. Il fallait qu’un certain nombre de gens tapent sur la table en disant que cela suffit. Il faut en finir avec Mai 68, qui était une révolution de dupes et d’imbéciles où la piétaille était totalement manipulée, ce qui est d’ailleurs le cas d’à peu près toutes les révolutions. La Révolution française était manipulée on sait par qui, tout comme la Révolution russe. Et Mai 68 a été organisé par les États-Unis et par Israël pour punir la France gaulliste d’avoir une politique d’indépendance nationale. Je l’ai écrit plusieurs fois et je n’ai jamais été démenti. Souvenons-nous qu’en 1967, le général De Gaulle avait pris la position que l’on sait pendant la guerre des Six Jours entre Israël et les Arabes. C’était le renouveau d’une politique arabe de la France, et De Gaulle c’est aussi le discours de Phnom Penh ou le discours du Québec. C’est une France debout qui s’est affirmée et je crois que les États-Unis et Israël ne veulent pas de cette France debout. Ils ont manipulé ces événements de Mai 68 avec la complicité de Daniel Cohn-Bendit et autres… Ce Cohn-Bendit est adulé par les journalistes qui l’appellent Dany, en le tutoyant, mais ce monsieur a quand même dit que le drapeau français était un torchon qu’il fallait brûler. Il est allé pisser sur la tombe du Soldat inconnu à l’Arc de Triomphe ! Il faut que les Français se souviennent que c’était la haine de la France qui s’exprimait en Mai 68, avec la manipulation de pauvres imbéciles qui ont servi de piétaille. Il est temps de dénoncer cette supercherie et de dire ce qu’était Mai 68 : un complot anti Français, mais aussi une dégradation de toutes les valeurs. À partir de Mai 68, il y a eu un recul intellectuel et moral des forces traditionnelles et, aujourd’hui, ce sont les idées de Mai 68 qui sont au pouvoir, avec la destruction de la famille, la destruction de l’autorité, la destruction de l’État et la destruction du travail. Ce sont ces idées qui ont gagné. C’est comme un cancer ! Cela a mis 50 ans à s’infiltrer et vous avez même un président de la République qui commémore cet événement avec Daniel Cohn-Bendit… On ne peut pas traiter la France avec plus de mépris !

    Vous expliquez qu’il est temps de tourner la page de Mai 68, mais on ne peut plus vraiment faire marche arrière…

    Il faut se battre et dénoncer le mythe de Mai 68 ! Ce n’était pas une révolution du bonheur et des libertés. Il faut en finir avec toute cette utopie de Mai 68 et ces slogans idiots sur les libertés car, aujourd’hui, la seule liberté, c’est celle du fric roi et de l’ultralibéralisme. On est passé du col Mao au Rotary, comme le dit Guy Hocquenghem. Mais, à côté de cela, il y a toutes ces idées qui sont encore présentes. Il ne faut pas baisser les bras, mais contester des idées qui sont des idées de mort. Cet ignoble Cohn-Bendit en est l’image typique. Entre les soixante-huitards et le libéralisme, c’est la même idéologie, je parle de l’ultralibéralisme à la Macron, c’est-à-dire ce mondialisme qui veut détruire les nations. Ce qui unit les ultralibéraux, Monsieur Cohn-Bendit et toute cette clique de gauchistes soixante-huitards, c’est la haine de la France, la haine de la tradition et la haine de l’identité française. Les Français doivent se réveiller, parce qu’ils sont un peuple qui n’est pas destiné à mourir et qui n’est pas destiné à supporter la dictature de ces gens-là.

    Votre principale critique de Mai 68 porte sur la création de ce citoyen de nulle part : n’est-ce pas un effet naturel de la mondialisation, puisqu’on le retrouve dans toutes les grandes capitales ?

    Oui et non, parce que je ne sais pas si on le retrouve réellement en Russie, en Chine ou en Turquie, y compris dans les classes dirigeantes… Je peux vous citer de nombreux pays où cette idéologie a été moins prégnante. Je pense que les Français, qui ne sont jamais en retard d’adhérer aux idées les plus loufoques, sont malheureusement au premier rang dans ce domaine. Mai 68, c’est la destruction de nos sociétés traditionnelles, c’est la destruction des nations et c’est l’individualisme. C’est la préparation à ce citoyen de nulle part, cosmopolite. On prépare ce monde de robots que prédisaient des gens comme Bernanos ou Saint-Exupéry : c’est-à-dire de parfaits abrutis consommateurs qui sont propres à adhérer à toutes les billevesées de la mondialisation, qui n’est pas, bien entendu, une mondialisation heureuse. Il faudrait être bien naïf pour croire que cette mondialisation est heureuse. C’est une mondialisation qui met sur le carreau les plus faibles, les professions les plus traditionnelles, comme les agriculteurs. Donc, c’est une mondialisation qui ne vise qu’à détruire les Nations, après avoir détruit l’État qui est quand même le protecteur des Nations. L’État est au service du bien commun, à condition d’être dirigé par des gens dignes de ce nom. L’État est là pour remettre de l’équilibre dans les choses et pour faire passer de l’équité dans les choses. Ce n’est pas le cas du système ultralibéral où le pauvre est libre de crever et le riche libre de s’enrichir.

    C’est un paradoxe de constater que la conséquence de Mai 68, c’est la puissance de l’argent…

    Bien entendu et c’est là que l’on s’aperçoit vraiment de la supercherie de ces événements. Les révolutionnaires ont donné l’impression d’être contre les forces de l’argent, alors qu’ils ont méthodiquement, par leurs idées de destruction, préparé le règne de l’argent roi.

    On célèbre Mai 68, mais dans les médias, comme dans l’opinion publique, on n’est plus dans l’idolâtrie…

    Je ne sais pas. Je me souviens quand même d’un président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a dit que le problème de la France c’est Mai 68 et qu’il fallait sortir de Mai 68 ! Je me demande toujours si la haine qu’il a suscitée n’est pas due à cette phrase… Il a remis en question le saint évangile soixante-huitard… Nicolas Sarkozy, qui peut avoir des défauts, a quand même eu de grands moments : le discours du Latran, où il explique que le curé est plus important que l’instituteur, parce qu’il est porteur de valeurs éternelles, et sa critique de Mai 68. Je pense que ces deux discours peuvent expliquer beaucoup de la haine qu’il y a contre Nicolas Sarkozy, parce qu’en réalité il avait mis le doigt sur deux choses fondamentales. Aujourd’hui, je n’entends pas formuler par la classe dirigeante une critique très acerbe de Mai 68, y compris dans ces mouvements dits de droite ou d’extrême droite, qui sont d’un silence absolu sur cette question… Il y a un vrai problème. Bien sûr, le pays réel existe, il y a une grande partie des Français qui n’adhèrent pas du tout à cette idéologie et à cette destruction de notre Nation et de notre société. Mais ces Français ont peu la parole et ils ne sont pas, ou peu, représentés. C’est le vrai problème. Il est temps que les Français se réveillent, parce que l’on ne peut pas laisser ce piège diabolique conçu par Monsieur Macron qui nous refait le coup des gaullistes avec les communistes, puisqu’il dit qu’entre Mélenchon et lui, il n’y a rien. Mélenchon est un fou furieux, probablement très dangereux, et il est très facile de dire qu’entre les deux il n’y a rien… Bien entendu, personne n’a envie de faire le choix impossible. Il faut que les Français se réveillent et retrouvent les vraies valeurs, celles de la Nation et de la société. C’est là-dessus que l’on pourra rebâtir quelque chose et non sur des combines politiciennes qui ne sont, d’ailleurs, que de l’écume. 

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    « Mai 68 : la révolution des imbéciles » de Charles Saint-Prot est publié aux Éditions de Flore. En vente à la librairie de Flore [5 € - 20 p.]

    * La radio du littoral de Loire Atlantique - Kernews

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (6) : dès 1930, Bainville dénonçait Hitler, ses ”camps”, la ”persécution d'Isr

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 22 Albums, 48 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

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    Aujourd'hui : dès 1930, Jacques Bainville est le premier à dénoncer Hitler "l'énergumène... le monstre... le minotaure..."; mais aussi "les camps" et "la persécution d'Israël" ...

    (deux documents, tirés de notre Catégorie Lire Jacques Bainville et/ou de notre Album Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville, 186 photos)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

    Premier document

    Nous achevons aujourd'hui notre "mise au point", commencée hier, après les propos de Laurent Delahousse sur Chaplin, qui aurait, en 36, "avant tout le monde", compris les enjeux de l'Hitlérisme. La vérité est toute autre : dès 1918, Jacques Bainville et l'Action française - mais aussi beaucoup d'autres... - expliquèrent qu'il fallait démembrer l'Allemagne, et que le Traité de Versaille promettait une guerre "pour dans vingt ans".

    Mais, ni le Pays légal français, ni les autorités étrangères ne voulurent entendre. Bainville ne s'est trompé que sur un point : il appelait le parti que formerait Hitler "social-nationaliste", alors que celui-ci prit le nom de "national-socialiste", les quatre premières lettre du mot "nazional", en allemand, donnant le raccourci tristement fameux de "nazi"... 

    Alertées, dès le début, comme elles le furent, comment les autorités politiques de France et d'Europe pourraient-elles dire : "nous ne savions pas..." 

     

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    1. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 9 novembre 1933 :

    - "La Grande-Bretagne poursuivra l'oeuvre du désarmement", affirme sir John Simon.

    Deux hommes, hier, ont connu des chiffres qui les ont rendus également heureux. L'un est le coiffeur de Tarascon, l'autre est Hitler. Ils ont chacun gagné le gros lot.

    Figurez-vous la joie qu'a sentie le Führer en suivant par la radio le discours de sir Jonh Simon à la Chambre des Communes. Discours prodigieux, presqu'inconnu dans les annales de l'Histoire. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement britannique se félicitait d'abord que l'Angleterre eût fait tout ce qui était en son pouvoir pour relever l'Allemagne. Hitler, lui aussi, a ce relèvement pour but. Puisque l'Angleterre et lui veulent la même chose, c'est parfait. Il n'y a même pas à chercher querelle au Führer sur les moyens dont il se sert pour conduire son peuple vers les sommets. De fait, sir John Simon a oublié la persécution d'Israël autant qu'Arthur Henderson a oublié les camps de concentration où sont parqués les social-démocrates..." (la note se poursuit par 27 lignes, sur l'inconséquence et l'aveuglement des gouvernements français et anglais qui désarment, au lieu d'armer...) 

     

    2. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 26 novembre 1933 :

    "Hitler a pu faire jusqu'ici ce qu'il a voulu, heurter de front le sidées reçues, braver l'opinion du monde, persécuter les juifs, mettre ses adversaire politiques dans des camps de concentration, jeter par terre la Conférence de Genève, crier raca sur la Société des Nations et lui porter un coup terrible, tout cela impunément. Il est prouvé que l'Allemagne arme avec activité et méthode. Péché véniel. On lui demande simplement aujourd'hui de ne pas armer trop  et de faire preuve de modération dans sa préparation militaire... Hitler  a déjà partie aux trois quart gagnée. Il en conclut que les puissances capitulent parce que leur résistance politique et morale est brisée. Il ne s'arrêtera pas là dans ses déductions." 

     

    3. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 5 janvier 1934 :

    Le garde de fer qui a tué Jean Duca a frappé ce qu'il peut y avoir en Roumanie, dans un coeur et un esprit ardemment roumain, de plus français par les habitudes de penser, et ce qu'il peut y avoir aussi de plus francophile en politique . Ce n'est peut-être pas ce que l'assassin voulait, mais c'est ce qu'il a fait.

    Les amis de la France seront-ils supprimés l'un après l'autre ? On dit que leurs noms sont inscrits sur une liste noire. En tout cas, ceux qui sont poursuivis par la haine de la croix gammée se trouvent encore être nos amis.

    Ainsi, autour du meurtre de Jean Duca, se nouent bien d'autres drames, de même que l'attentat auquel le chancelier Dolfuss a échappé récemment était une lueur dans la nuit de l'Europe danubienne.

    Le roi de Roumanie avait fait appel, devant les difficultés du pays, au parti libéral. Il persiste dans son intention, et elle est digne d'un roi. Car il ne faut pas se dissimuler que ce prince a dû prendre beaucoup sur lui pour revoir dans ses conseils les fidèles de Jean Bratiano qui, autrefois, avaient jugé nécessaire d'écarter du trône l'héritier présomptif.

    Il y a près de trois quarts de siècle qu'un rameau des Hohenzollezrn s'est détaché pour accepter la couronne de Roumanie. Jamais, au fond, l'Allemagne ne s'est résignée à voir ses souverains se nationaliser. Elle a toujours prétendu les tenir sous sa coupe, même avant le racisme. Ils lui ont échappé toujours. Elle ne les reprendra pas par la bombe et le poignard. Mais on voit trop se dégager, dans cette partie de l'Europe, sous l'emblème et le prétexte de l'antisémitisme, l'intrigue servie par la terreur.

     

    DEUXIÈME TEXTE

     

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    1. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 26 Juin 1930 :

    « Tandis que le chancelier Brüning est toujours à la recherche d’un ministre des finances, il se passe en Allemagne des choses singulières. Pays déconcertant, pays à surprises, auquel on ne peut faire confiance qu’en se méfiant beaucoup. Les succès électoraux que remporte Hitler ne sont-ils pas un phénomène prodigieux ?

    Quel est le programme de cet agitateur ? Toutes les outrances. Il est à la fois nationaliste et socialiste : c’est même le double nom du parti qu’il a fondé. Il est pour la revanche et contre le capitalisme. On a dit que son drapeau pourrait être le drapeau rouge avec la croix gammée, signe de ralliement des antisémites. Hitler joue sur tous les tableaux de la démagogie violente. Et tout ce qui ferait qu’ailleurs, dans un pays sensé, il ne serait suivi que par une poignée d’énergumènes, lui attire en Allemagne une clientèle qui s’accroît tous les jours. »

     

    2. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 3 décembre 1930 :

    "Comment empêcher l'Allemagne de se donner un régime national-socialiste et de se vouer à Hitler, si elle en a envie ? C'est une démocratie libre. Elle a le droit de disposer d'elle-même. Hommes et femmes votent et revotent. "Mon corps est à moi."

    Le programme des nazis ne tient pas debout. Toute la doctrine hitlérienne, si cela peut s'appeler une doctrine, est une suite de négations, une collection d'anti. C'est une pure démagogie, mais qui semble très bien adaptée au caractère allemand et faite pour lui plaire. Plus c'est absurde, plus c'est outré, et plus cela réussit. L'Allemagne n'est pas un pays où il soit vrai de dire que tout ce qui est exagéré ne compte pas. Il n'y a même que l'exagération qui, chez elle, paraisse avoir des chances de réussir." 

     

    3. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 27 février 1935 :

    "Qui eût dit qu'Adolphe Hitler, l'énergumène en chemise brune, recevrait un jour la visite du ministre des Affaires étrangères de Grande-Bretagne ? Qui l'eût dit après le massacre du 30 juin, après l'assassinat du 25 juillet ? (respectivement, "Nuit des longs couteaux" et assassinat du chancelier autrichien Dollfuss, ndlr) On a pour l'Allemagne hitlérienne plus d'égards encore que pour l'Allemagne républicaine. On lui passe tout.

    Pour les Allemands, quelle justification de la violence ! Pour les autres, quel étrange moyen de fonder la paix sur la moralité !

    Le gouvernement britannique croit que le moment d'une grande tentative d'accord pacifique en Europe est venu. Il faut s'entendre ou périr. En tout cas, ajoute-t-il, on ne risque rien à sonder les dispositions du Führer... C'est vrai pourvu qu'on ne lui fasse pas sur l'essentiel des concessions imprudentes et qu'on ne ferme pas les yeux à la réalité de ses armements, tandis que lui-même aura toute facilité de tromper des partenaires trop complaisants." 

     

    4. Journal, Tome III, 1927/1935, note du 2 mars 1935 :

    "...Sir John Simon sera dans quelques jours à Berlin. Il verra Hitler, c'est-à-dire le monstre lui-même. Quel espoir y a-t-il de conclure un traité de désarmement avec le Minotaure ou de le signer autrement que pour se faire dévorer ?" 

     

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     "agitateur", qui "joue sur tous les tableaux de la démagogie violente"; "énergumène" au "programme qui ne tient pas debout"; "monstre", "Minotaure"...

    "Inutile Cassandre - pour reprendre le mot de Chateaubriand - Bainville en particulier, toute L'Action française en général, ont passé les vingt ans séparant 1918 de 1939 à avertir, prévoir, conseiller... un Pays légal, certains militaires et une certaine partie de l'opinion publique qui n'ont voulu ni voir ni rien entendre...

    On comprend Otto Abetz, qui n'avait rien oublié, lorsqu'il déclarait, presque dix ans après la mort de Bainville : "L’Action Française est l’élément moteur, derrière les coulisses, d’une politique anti-collaborationniste, qui a pour objet, de rendre la France mûre le plus rapidement possible, pour une résistance militaire contre l’Allemagne"...

    Moyennant quoi, Maurras fut condamné pour "intelligence avec l'ennemi", et L'Action française interdite à la Libération !...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Il y a 500 ans que cela ne s'était pas produit : un Pape est à Marseille !

    Le dernier Pape à s'être rendu dans la cité phocéenne (1) fut Clément VII, et il vint pour célébrer, dans la cathédrale romane de La Major, en présence du roi François premier, le mariage du futur Henri II - fils du roi - avec sa nièce, Catherine de Médicis (voir notre Éphémeride du 28 octobre)...

    De nouveau, donc, cinq siècles après, un Pape - François - est à Marseille, aujourd'hui et demain...

    Mais il vient "à Marseille, pas en France..." a-t-il précisé et fait préciser...

    Et pas pour parler du message évangélique, mais... des envahisseurs, qu'il appelle "migrants", comme toute la caste politico-médiatique...

    Nous pensons qu'on peut appliquer à ce Pape le propos de Bainville et de l'Action française, au sujet du calamiteux Traité de Versailles de 1919 : "Trop fort dans ce qu'il a de faible; trop faible dans ce qu'il a de fort...". Appliqué au Pape François, cela pourrait donner : "Trop faible dans ce qu'il a de bon (Laudato, si' !...), trop fort dans ce qu'il de mauvais (son acharnement contre la liturgie traditionnelle et ceux qui y sont attachés : il se montre, là, "pape de guerre civile", en détruisant l'oeuvre de paix et de cicatrisation de son prédécesseur Benoît XVI; et sa réduction de l'église à une banale et désolante ONG pro-envahisseur...)

    Et nous nous permettons deux réflexions :

    1. François n'aime pas la France, ni l'Europe. Saint Jean-Paul II est venu huit fois chez nous, et Benoît XVI à peine moins. François n'est pas venu une seule fois et, à priori, il ne viendra pas. Il préfère "aller aux marges" dit-il, et il a raison : il faut "aller aux marges", aller chercher les gens là où ils sont et, contrairement à une idée répandue, le christianisme progresse dans plusieurs parties du monde, notamment, et justement, "aux marges". Qu'il y aille donc, il a raison et c'est son rôle ! Voir un Pape en Mongolie, c'était "parlant", émouvant, beau...). Mais, est-ce une raison pour ne pas aller, aussi, ailleurs ? Pour "jeter" la France et l'Europe, au motif qu'elles seraient déchristianisées ? C'est absurde, et Saint Jean Paul II et Benoît XVI, au contraire, ont eu raison de sillonner l'une et l'autre pour - au moins - tenter d'y rallumer le feu qui couve encore, sous les cendres du grand incendie laissé par la diffusion des fausses lumières de la secte des Encyclopédistes, prêchées depuis les années 1750 (pour faire court...).

    Et, de toutes les façons, dans cette Europe et cette France où tout s'effondre, l'Église est la seule Institution où l'on voit poindre des signes d'un renouveau toujours possible : les 17.000 jeunes pèlerins de Chartres le montrent (encore a-t-il fallu limiter leur nombre, pour des raisons pratiques d'intendance, sinon ils auraient dépassé les 20.000, peut-être les 25.000...) comme les 50.000 jeunes partis à Lisbonne pour les JMJ : quelle "force" (politique, religieuse ou autre) peut annoncer de tels chiffres, une telle adhésion ?

    Abandonner l'Europe et la France, et les déclarer "stériles" ? À jamais ? : première erreur, selon nous...

    2. La deuxième erreur est tout aussi grave, voire plus : François transforme l'Église en une ONG, terrain sur lequel il est battu d'avance par les professionnels : les Mafias de passeurs, les organisations islamo-gauchistes, les patrons véreux désireux de se payer une main d'oeuvre de quasi-esclaves...

    Et il nous ressert et ressort le mielleux discours "gnan-gnan" sur "l'accueil de l'autre" et autres niaiseries mortifères et suicidaires, à laquelle répond depuis deux millénaires le vieil adage : Optima corruptio pessima...

    Mais, pendant qu'il pousse follement dans le sens du mouvement de dilution/submersion de la culture européenne en général, et française en particulier, il ne dit quasiment rie - ou si peu ! -  sur les Arméniens qui se préparent à vivre un deuxième génocide, un siècle après, ni sur la formidable reprise de l'expansionnisme agressif et barbare de l'Islam "sûr de lui et dominateur", comme aurait dit de Gaulle...

    Alors : François ?

    Nous sommes tout à fait d'accord pour reconnaître le peu de "bon" qu'il y a chez lui, mais nous serons toujours là pour dénoncer le "beaucoup/beaucoup trop de mauvais", et nous désoler de voir ce Pape - qui ne cesse de prêcher "l'accueil de l'autre" et le "non-rejet" - se hâter de se contredire lui-même par ses actes, en rejetant et en excluant, notamment tout ce qui se rapproche, peu ou prou, de la Tradition...

    (1) il faut faire une sorte d'exception pour Jean-Paul II : alors qu'il n'était encore que simple prêtre, Karol Wojtila est passé par Marseille, où il célébra une Messe à Notre-Dame-de-la-Garde (voir notre Ephéméride du 7 juillet)...

    7 juillet,tilsit,napoleon,chateaubriand,mandel,sarkozy,action française,jacquard,jules ferry,vauban,unesco

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    1. Ce que dit Jacques Cardoze, nous, on le sait, mais il est bon que le grand public - qui ne le sait pas, ou pas forcément - le découvre : les révélations chocs de l'ancien journaliste de France Télévisions Jacques Cardoze sur les coulisses de "Complément d’enquête" (dans TVMag/Le Figaro)...

    "On m'a traité de facho parce que je voulais enquêter sur l'islamogauchisme..." 

    https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/actu-tele/on-m-a-traite-de-facho-parce-que-je-voulais-enqueter-sur-l-islamo-gauchisme-les-revelations-chocs-de-jacques-cardoze-sur-les-coulisses-de-complement-d-enquete-20230920

    Radios/Télés : parlant des chaînes publiques, Goldnadel, lui, parle de "Sévice public"... : c'est bien trouvé !

     

    2.  5/6.000 euros peut-être pas, mais, sur le fond, ce que dit Damien Rieu est juste : c'est en payant dignement les métiers difficiles ("en tension", comme on dit dans le jargon) et en aménageant au mieux les conditions de leur exercice que l'on résoudra le problème, pas en faisant venir des semi-esclaves... :

    https://i.la-croix.com/729x0/smart/2021/12/16/1201190527/augmente-09-1er-janvier-prochain-pouce-supplementaire_0.jpg

     

    3. D'accord avec Jean Messiha (on l'a déjà dit hier, mais on le redit aujourd'hui, et on le redira tant que ce ne sera pas fait !...)

     
     
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    3 BIS. Mais, à côté de ce blocus nécessaire, le premier pas est d'abord d'arrêter les pompes aspirantes (cela aussi, nous et beaucoup d'autres l'avons déjà dit, depuis des lustres, mais il faut le redire, encore et encore ...). D'accord avec William Thay :

    "La France est le pays le plus attractif du monde pour les migrants avec son système d'aide sociale La France est la championne du monde des aides sociales où dans certains cas, des migrants ont plus d'aides sociales que des Français notamment sur les allocations et le logement !"

    (extrait 1'18)

    https://x.com/ThayWilliam/status/1704390590522077429?s=20

    https://images.bfmtv.com/t0cCsyqkdznK66el1odR8ud1Q3Y=/0x0:1280x720/860x0/images/6000-migrants-ont-debarque-sur-l-ile-italienne-de-Lampedusa-en-24h-1706006.jpg

    Après Lampedusa, c'est Nice et Menton... la France  et ses allocs !!!!!

     

    5. Éoliennes : arnaque gouvernementale et piège à vie... C'est ce que dénonce SOSPaysages :

    "Encore un piège de l'#éolien : quand une commune s'enrichit (un peu, et à très court terme) en plantant des #éoliennes, elle subit une baisse de sa dotation qui lui fait ... perdre cet avantage financier ! Mais bien sûr, elle garde les éoliennes !!!"
     
     

     

    6. Saccage Paris... La Tribune de l'Art communique :

    "Nouvel abattage d'arbres imminent à Paris, et destruction d'un immeuble Art déco. La routine, pour ces vandales..."
     
     

     

    7. Au Québec... De Mathieu Bock-Côté, dans Le Journal de Montréal :

    "Petit guide de survie pour résister aux campagnes d’intimidation de la gauche radicale..."

    https://www.journaldemontreal.com/2023/09/20/petit-guide-de-survie-pour-resister-aux-campagnes-dintimidation-de-la-gauche-radicale

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

     

    L'ignorance crasse de monsieur Haziza, qui "ne sait pas" mais qui "parle quand même". Pour proférer soit une erreur, soit un mensonge : au choix...

    À propos de "l'affaire Glucksmann" (chassé de la manif du premier mai par les terroristes de l'extrême-gauche), Haziza s'en prend à Maurras, et se retrouve - on vient de le dire - soit dans l'erreur soit dans le mensonge (ndlr : entre parenthèse, il y a deux "r" à Maurras, monsieur Haziza, mais ce n'est, évidemment, pas le plus important !...).

    Voici ce qu'il déclare (sur RadioJ), et qu'il résume (sur tweeter) :

    • (extrait vidéo 2'39) 

    https://x.com/frhaz/status/1787037944039067690

    • sur tweeter :

    "L’agression de @rglucks1 le 1er mai, c’est un moment grave. C’est un moment qui me rappelle l’agression de Léon Blum dans les années 30. C’est pas Mauras, c’est l’extrême gauche. Mais c’est la même chose. En tant qu’homme de gauche, je suis scandalisé ce cette violence de Ligue, de cagoulards qui n’a rien à faire dans un parti de gauche. Dans la mesure où #Glucksmann reçoit des insultes antijuives depuis des mois, dans la mesure où il a appelé depuis le début à l’arrêt de l’opération israélienne, on ne peut pas être plus pro-palestinien que Glucksmann, donc ce qu’on lui reproche c’est d’avoir un nom juif. Je ne vois pas autre chose. Je trouve ahurissant tous les @FranceInsoumise au garde-à-vous qui disent, ce n'est pas nous alors que tous les gens qui ont agressé Glucksmann avaient des autocollants #LFI. Au moins Charles Mauras, il assumait. Au moins, Charles Mauras, quand il a envoyé lyncher Blum, il a ensuite continué à appeler envoyer lyncher Blum et il a fait de la prison".

    Ouf !

    Tant d'erreurs (ou de mensonges) en si peu de lignes, cela fait beaucoup !

    Nous allons demander pardon au lecteur de répondre d'une façon aussi "mastoque" à ces erreurs ou à ces mensonges, mais nous lançons un défi à monsieur Haziza, et à tout le monde : si on vous la propose, lirez-vous la vérité sur cette "affaire", qui n'est pas du tout que "Mauras" (sic !) ait "envoyé lincher Blum" ? Aurez-vous ce courage, cette honnêteté intellectuelle ?...

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    Allons-y ! En réalité, que s'est-il donc passé ? Ceci : nous sommes en févier 1936. Jacques Bainville, membre du "trio de tête" de l'Action française, et le plus grand historien de tous les temps, vient de mourir, le samedi 9. On l'enterre le jeudi 13. Ce jour-là, Blum organise une misérable machination/provocation : il ne peut ignorer qu'une foule impressionnante se trouve dans la zone du Boulevard Saint-Germain : il y fait passer volontairement sa voiture, et veut "couper" le cortège : tout le monde n'a pas le respect des morts ! Et cet acte insensé s'apparent à un sacrilège... Blum se fait injurier par la foule, et des gens - mais pas de l'Action française - se mettent à s'agiter. Et, monsieur Haziza, ce sont justement les Camelots du Roi, emmenés entre autres par Pierre Juhel, qui vont libérer et sauver Blum, peut-être pas d'un lynchage en règle mais sûrement d'un mauvais pas, dans lequel sa misérable machination/provocation l'a conduit : il voulait, en fait, avoir un prétexte pour dissoudre la Ligue d'Action française, et ce prétexte, maintenant, il l'a, avec sa sordide et lamentable provocation...

    Voilà la simple et misérable vérité, monsieur Haziza.

    Maintenant, voici notre défi, lancé à vous-même et à tout le monde : nous racontons cette "semaine tragique" - qui a vu la mort de Bainville et la dissolution de la Ligue d'Action française - dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française"; il y a huit "grandes Une" en tout, pour comprendre la totalité de "l'histoire" (ce qui fait neuf livraisons au total, puisque l'une est en deux parties : celle qui raconte justement l'incident des obsèques). Aurez-vous le courage, la patience et - surtout - l'honnêteté intellectuelle de les lire ? Fût-ce en prenant votre temps, et en lisant, par exemple, l'ensemble en plusieurs fois ?

    Le défi est lancé : à vous - à tous - d'y répondre, ou pas...

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    • La semaine tragique : mort  de Bainville...

    • numéro du Lundi 10 Février 1936 :

    Grandes "Une" de L'Action française (1/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    • numéro du Mardi 11 Février 1936 :

    Grandes "Une" de L'Action française (2/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    • numéro du mercredi 12 Février 1936 :

    Grandes "Une" de L'Action française (3/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    • numéro du Jeudi 13 Février 1936 :

    Grandes "Une" de L'Action française (4/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    • numéro du Vendredi 14 février 1936 (1/2) :

    Grandes "Une" de L'Action française (5/8 - 1/2) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    • numéro du Vendredi 14 février 1936 (2/2) :

    Grandes "Une" de L'Action française (5/8 - 2/2) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    • numéro du Samedi 15 février 1936 :

    Grandes "Une" de L'Action française (6/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    • numéro du Dimanche 16 février 1936 :

    Grandes "Une" de L'Action française : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique (7/8) : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    • numéro du Lundi 17 février 1936 :

    Grandes "Une" de L'Action française (8/8): Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

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    Joliment dit par Christophe Dickès : rien à rajouter; uniquement, partager...

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    1. "Les valeurs perdues de la gauche...", par Guillaume Bigot :

    "La gauche post-moderne ne se contrefiche pas seulement des plus pauvres, elle leur est hostile. C’est une gauche en toc. Une gauche pour riches et pour obscurantistes."

    En somme, et Bigot a raison, on peut appliquer à "la gauche" le mot de Daudet :

    "Une authentique haute en toc..."

    (extrait vidéo 1'31)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1787172284320387573

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    2. On le savait depuis belle lurette, mais il est toujours bon de redire les vérités, à temps et à contre-temps... Si "la base" des restos du coeurs (les vrais bénévoles) est constituée de braves types généreux (hommes et femmes), le "pays légal" des restos du coeur, lui est pourri, comme l'autre...

    De Bruno Attal (sur tweeter) :

    "Je vous révèle comment sont défrayés les "artistes" enfoirés des #restosDuCoeur. Lors des concerts le voyage en 1ere, les restaurants et l’hôtel sont payés par les @restosducoeur. À Lyon 5.000€ de mini bar pour une beuverie dans une chambre. Les "artistes" millionnaires se font rembourser leurs notes de frais et jouent les généreux. Colombe elle, vraie bénévole sera renvoyée car vote pour le RN. À gerber !"

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    3. Mort du jeune Merzouk, abusivement appelé par son prénom (Nahel), qui mettait tous ceux qu'il rencontrait en danger par sa "conduite sauvage", et qui refusait d'obtempérer (c'est la mode, chez les délinquants...). Un policier courageux a risqué sa vie pour le mettre hors d'état de nuire, sauvant par là-même, très probablement, la vie d'un(e) ou plusieurs innocents, qui auraient rencontré la route de ce dangereux personnage...

    D'accord avec Matthieu Valet :

    "Inexplicable, inexcusable" disait le Président, M.Macron. "Reconstitution de la mise à mort de Nahel", dit le Député LFI Portes. Je soutiendrai toujours les forces de l’ordre, jamais les délinquants. Soutien à Florian, motocycliste policier. Portrait du "petit ange" Nahel" :

    (extrait vidéo 2'10)

    https://x.com/mvalet_officiel/status/1787141322354065821

    Le policier qui a tué Nahel à Nanterre s'appelle Florian Menesplier et vit  à Bornel dans l'Oise - Oise Hebdo

     

    POUR NOUS AUSSI,

     

    SANS AUCUN DOUTE

     

    NI "ÉTAT D'ÂME" :

     

    SOUTIEN À FLORIAN !

     

     

    4. De Florence Bergeaud-Blackler, sur CNews... :

    "La confrérie des Frères musulmans est déjà installée depuis un demi-siècle dans les pays européens. Elle a comme idéologie d'instaurer le califat partout dans le monde..."

    (extrait vidéo 9'11)

    https://x.com/CNEWS/status/1787360347399115036

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    4 BIS. ...et de Pascal Praud, sur CNews :

    "...Les Frères musulmans sont sur le point de franchir un point de bascule en France..." :

    (extrait vidéo 1'48)

    https://x.com/CNEWS/status/1787377893590351912

    Naissance du « réformisme » des frères musulmans. Par Rachid Benzine. –  France républicaine

     

    6. De Damien Rieu (sur tweeter) :

    "Solidarité avec les Tunisiens qui se révoltent contre leur submersion par les migrants subsahariens. J’espère qu’ils comprendront également que nous refusons la même chose chez nous."

    (extrait vidéo 1'06)

    https://x.com/DamienRieu/status/1787362123842031726

    Sfax (Tunisie) : les tensions entre Tunisiens et migrants s'intensifient ;  des habitants armés de bâtons interpellent eux-mêmes les migrants (MàJ :  1200 clandestins coincés à la frontière tuniso-libyenne) - Fdesouche

     

    7. D'accord avec Fabien Bouglé :

    "ILS VEULENT DÉTRUIRE LA FRANCE !  Mobilisons nous contre ceux comme @rglucks1 qui veulent vassaliser la France  avec un système énergétique intermittent basé sur des #éoliennes couplées au GNL états-unien  et sur le sabotage du #nucléaire français"

    (extrait vidéo 2'50)

    https://x.com/FabienBougle/status/1787188613186302456

     

     

    À DEMAIN !

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  • ”Terrifiante réalité” : quand La Provence dénonce l'échec d'une ”nouvelle société” installée grâce au terrorisme intelle

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            Nous auront-ils assez bassinés avec leur multi-culturalisme, leur diversité, leur pluri-ethnisme enrichissant... nous imposant par des décisons étatiques, venues d'en haut, donc, mais nullement demandées ni souhaitées par le peuple d'en-bas, des populations nouvelles et trop diférentes de nous, et en nombre déraisonnable...

            Ce qui devait arriver arriva, et arrive tous les jours un peu plus : une part importante de ces populations nouvelles ne pourra pas - le souhaite-telle, d'ailleurs ?... - trouver ici des conditions de vie normale (travail, logement, formation...); elle s'est donc installée, et s'installe de plus en plus, dans une marginalité qui devient une plaie sociétale : de varies Mafias se sont solidement impalntées partout en France, vivant et prospérant allègrement de trafics divers et variés : prostitution, vols, armes, drogue...

            Aujourd'hui, pour la énième fois, La Provence tire la sonnette d'alarme, dans sa Une : La terrifiante réalité, directement issue de cette politique insensée du multiculturalisme et du multitout imposée depuis cinquante ans, par une idéologie perverse et pernicieuse, non seulement au peuple français mais aux peuples européens.

            Ce qui ne pouvait qu'arriver arriva, et arrive tous les jours un peu plus : au lieu de s'intégrer et de s'assimiler, ces masses énormes, arrivées pour ainsi dire d'un coup, se sont cassées en deux : une partie, au comportement correct, essaye tant bien que mal, "de s'en sortir" et "d'y arriver"; elle est gênée, dans ses efforts, par une autre partie, toute aussi nombreuse qu'elle, et probablement plus, qui n'a pas ses scrupules et qui a  très vite, et définitivement, choisi : plutôt la Mafia et les délinquances, avec "le fric facile", que la vie "normale", l'intégration et l'assimilation.....

            Seuls ceux qui ont des yeux pour voir mais ne veulent pas voir ne le voient pas, et pour cause; et ceux qui ont des oreilles pour entendre, mais ne veulent pas entendre.....

              Alors, maintenant, La Provence nous redit, pour la énième fois, ce que tout le monde sait et voit : "on" a des-homogénéeisé la France, "on" l'a transformée, sans lui demander son avis et contre sa volonté, en une mosaïqsue de clans et de communautés; on en a fait un amoncellement de barils de poudre, avec plein de boites d'allumettes à côté.....

             "Point de vente de l'Obélique de Mazargues : 300 euros par jour"; "Comment on écoule 120 grammes par jour à Mazargues"; "j'ai organisé la revente de cannabis devant chez moi; je l'achetais à La Castellane ou à Font-Vert, un demi-kilo par semaine"; "règlements de comptes et violences en toile de fond"; "je devais acheter le kilo à 650 euros en Espagne pour le revendre 1.250 euros à Marseille"; "point de vente de la Résidence Le Bengale, chiffre d'affaires : 500 euros par jour"; "achevé sur le bitume à la kalachnikov"; "treize morts et quatre tentatives en 4 mois"....

               Voilà le vingtième de ce que l'on trouve dans les pages 1, 2 et 3 de La Provence de ce samedi 12 mai 2012 : ce n'est pas nous qui l'inventons.... 

            Et, pendant ce temps-là, les Marseillais continuent de payer des impôts locaux (Taxe d'Habitation et Taxe foncière) de plus en plus lourds, à la limite proche du confiscatoire, et qui deviennent chaque année plus insupportables, étant donné qu'au lieu de servir à construire une ville "normale" (comme dirait le nouveau Président...) ils ont en échange une ville de plus en plus sale, de plus en plus mal tenue, de plus en plus violente et dangereuse.....

            Il n'y a plus de solutions "traditionnelles" possibles : la réponse n'est pas d'augmenter le nombre de policiers, mais de changer nos lois, afin de déchoir et expulser des malfrats qu'on n'aurait jamais du accueillir chez nous. Ceux qui pensent autrement vont-ils, à la longue, engager 30 millions de policiers pour surveiller les 30 autres millions de Français ? Soyons sérieux : "on" a poubellisé Marseille, et la France, et ce n'est pas par une augmentation du nombre des policiers qu'on résoudra le problème, c'est par une opération chirurgicale...

            Il faut changer et durcir nos lois, déchoir et expulser tous ceux qui doivent l'être, qui sont, d'ailleurs, en grand nombre; "on" a créé une situation intenable, invivable, insupportable, il faut maintenant assainir les choses, assainir et Marseille et la France..... 

  • Reims, programme des Fêtes du 600ème annivesraire de Jeanne d'Arc

    Mercredi 30 mai :


    • Conférence « Jeanne d'Arc à Reims » par Patrick Demouy, professeur d'histoire médiévale, à 18 h 30 à la salle des fêtes de l'hôtel de ville.
     

    Samedi 2 juin :


    • A 14 heures, ouverture du village médiéval, place du Forum, rue Colbert (entre la place du Forum et la place Royale), rue du Cloître, rue du Grand Crédo, place des Martyrs-de-la-Résistance et rue Robert-de-Coucy.

    • Jardin Henri-Deneux (sur l'arrière du Palais du Tau) : campement médiéval et tir à l'arc ; présentation de loups et des oies de Pépiloué.
    • Place des Martyrs-de-la-Résistance : campements et combats.
    A 21 h 30, spectacle « Le Jeu de Robin et Marion » (Adam le Bossu et Tony Amirati). En déambulation : les compagnies Les Pies, Soukha, les Derniers Trouvères, Les Tornals, la Carité de Guingamor, les Mercatores, les Doedelsacks, les Oies de Pépiloué.
    • Au cryptoportique : de 14 h 45 à 15 h 15, la Carité de Guingamor ; de 15 h 30 à 16 heures, la compagnie Soukha ; de 16 heures à 16 h 30, les Derniers Trouvères ; de 17 h 15 à 17 h 45, les Tornals ; de 18 h 15 à 18 h 45, les Mercatores ; de 19 h 30 à 20 heures, les Pies, farces et fabliaux du Moyen Âge, jonglerie et acrobaties ; de 21 heures à 21 h 30, les Doedelsacks de la Cote ; à 21 h 45, Companye of strangers of Canterbury.
    • Place Royale : les Baladins de la Vallée d'argent présentent la caravane de Samarkande avec ses dromadaires de Mésopotamie et des Indes, ses chameaux de Bactriane, et ses yacks de Mongolie et du Tibet. Balades proposées aux enfants.
    A 15 h 30 et 17 h 45, spectacle humoristique « Les Elixirs de Cornelius » (en présence de Jeanne d'Arc) au pied de la statue de Louis XV : théâtre, musiques, exploits, jonglage, équilibre, rire et humour. Compagnie du Lion de Flandre.
    A 20 heures, concert, en présence de Jeanne d'Arc et Jehan de Chesney. Compagnie les Tornals.
    A 20 h 45, spectacle de feu « Tribal Médiéval ». Compagnie du Lion de Flandre. En déambulation : les compagnies les Mercatores, les Tornals, la Carité de Guingamor, les Pies, les Derniers Trouvères, Soukha, les Oies de Pepiloué, les Doedelsacks.
    • Place du Forum : à 15 heures (en présence de Jeanne d'Arc) et à 17 h 45, vol de rapaces. Fauconnerie Marche.
    A 16 h 30 (en présence de Jeanne d'Arc) et 20 h 15, grand spectacle équestre médiéval. Compagnie Kalembredaine.
    • Parvis de la cathédrale : à 15 h 15 et 17 h 45, les Doedelsacks de la Cote, groupe de cornemuses flamandes unique en France.
    A 23 heures, « Rêve de Couleurs », spectacle présenté également le vendredi 1er juin et le dimanche 3 juin à 23 heures.
    • Place de l'Hôtel-de-Ville : de 22 à 23 heures, Fantaisie Nocturne, spectacle de feu, de jongleries et d'équilibres.
    • Chevet de la cathédrale : partagez la vie des chevaliers. Présentation de loups et des oies de Pépiloué.
     

    Dimanche 3 juin :


    A 10 h 10, cérémonie officielle devant la statue de Jeanne d'Arc.
    A 10 h 25, accueil de Jeanne par Monseigneur Thierry Jordan, archevêque de Reims, sur le parvis de la cathédrale.
    A 10 h 30, messe solennelle en la cathédrale.
    A 11 h 45, apéritif au Palais du Tau proposé à tous et animé par la compagnie la Carité de Guingamor, les Derniers Trouvères et la Companye of strangers of Canterbury.
    A 11 heures, ouverture du marché médiéval.
    • Cryptoportique : à 14 heures, Les Mercatores ; à 17 heures, Les Tornals ; à 18 heures, Companye of strangers of Canterbury.
    • Place du Forum : à 14 h 30 et 16 h 30, vol de rapaces.
    A 15 h 30 et 17 h 30, grand spectacle équestre médiéval.
    • Place Royale : vers 16 h 15, Caravane de Samarkande, Les Baladins de la Vallée d'Argent.
    A 15 h 45, Les Mercatores ; à 17 heures, spectacle humoristique « Les Elixirs de Cornelius ».
    • Basilique Saint-Remi : à 15 heures, départ du grand cortège du Sacre jusqu'à la cathédrale.
    • Chevet de la cathédrale : plongez au cœur du Moyen âge et partagez la vie des chevaliers.
    • Parvis de la cathédrale : à 15 h 15, Si Jeanne m'était contée… Rétrospective de la vie de Jeanne d'Arc par le Roi d'Armes Jehan de Chesney. Animations festives. Compagnie du Lion de Flandre.
    A 16 heures, arrivée du grand cortège du Sacre.
    A 18 h 15, grand final musical en l'honneur et en présence de Jeanne d'Arc et Charles VII, pour fêter les 600 ans de sa naissance. Plus de 60 musiciens médiévaux, bateleurs, saltimbanques, et les Compagnies du Lion de Flandre, les Doeldelsacks de la Cote, la Carité de Guingamor, les Pies, Soukha, les Tornals, les Derniers Trouvères, les Mercatores et la Compagnie Faï.

  • Loeb champion, pour la septième fois d'affilée : sympathique, le sport français qui gagne !....

                On a parlé cyclisme, natation, aviron et athéltisme sur ce Blog, pendant ces derniers mois. Voici un autre sport qui vient, sans chi-chi, se rappeler à notre bon souvenir, et montrer que quand on fait du sport, tout simplement, sans idéologie, eh bien on gagne assez souvent, en France.....

                C'est sur le fil AOL du 3 septembre, et c'est consacré à Sébastien Loeb.

                Loin, très loin de toute idéologie (suivre notre regard...) 

    Sébastien Loeb (Citroën WRT) s'est un peu plus couvert de gloire en remportant, associé à son copilote Daniel Elena, son 7e titre de champion du monde, dimanche à Haguenau. Une fin en apothéose dans la ville de son enfance, où Citroën a enlevé le titre Constructeurs.

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    Wrc Rallye de France - Loeb, sept extra

    Par Stéphane VRIGNAUD (Eurosport) - 

     

    Dans une ferveur populaire indescriptible, Sébastien Loeb, navigué par son fidèle complice Daniel Elena, a franchi en vainqueur et septuple champion du monde la ligne d'arrivée du Rallye de France, dimanche à Haguenau, sa ville natale. Ceci au terme d'un scenario parfait, une fête totale de trois jours dont toute une région rêvait depuis la labellisation "Mondial" du Rallye d'Alsace, le 28 octobre 2009. Jusqu'à être victime de son propre succès : l'épreuve a connu quelques retards et même une annulation dimanche (ES19).

    "J'avais une grosse pression", a souligné "Seb". "C'est incroyable pour moi de remporter ce titre ici, à Haguenau. Ce fut un rallye impressionnant, difficile, avec un énorme soutien du public. Je ne m'attendais pas à avoir autant de gens. Etre couronné ici était la plus belle chose qui pouvait m'arriver. C'est hallucinant, on n'a jamais vu autant de supporters -de l'avis des autres pilotes aussi,- autant de monde sur un rallye. C'est vraiment impressionnant l'ampleur que ça a pris. J'étais le premier surpris. Je m'attendais à voir du public ici, mais pas à ce point."

    Ogier a retardé l'échéance

    Encore fallait-il que la saison se goupille bien pour que "Seb" puisse viser le titre chez lui, à l'occasion de la 11e des 13 manches du WRC 2010. Après l'ouverture de la saison, en février dernier en Norvège, il a aligné trois victoires (Mexique, Jordanie, Turquie) avant de voir monter la contestation, de son propre camp, avec Sébastien Ogier. Il a résisté, parfois subi, mais glané deux autres victoires (Bulgarie, Allemagne) qui auraient pu lui permettre de ceindre sa nouvelle couronne il y a deux semaines, au Japon. Mais, en s'imposant, son jeune rival a repoussé l'échéance, le privant de se libérer devant son public.

    Restait donc pour les Alsaciens à espérer que tout se passe bien autour de Strasbourg et Mulhouse, sur un terrain "asphalte" mué en épreuve "terre", parfois aux allures de marécage sous des trombes d'eau... Sur un parcours décrit par les pilotes comme piégeur vendredi, dantesque samedi, l'as de Citroën World Rally Team a prouvé qu'il valait bien une 60e victoire-record en WRC. Auteur des quatre premiers scratches vendredi, leader de l'épreuve de bout en bout, l'équilibriste à la C4 N.1 avait aussi choisi d'assommer ses rivaux samedi dans l'ES11, "Pays d'Ormont 1", un tronçon boueux, sinueux, oppressant de 35,48 km. Un rendez-vous de grands garçons aux contours punitifs pour Dani Sordo (Citroën WRT), Petter Solberg (Citroën Solberg) et Sébastien Ogier (Citroën Junior), et carrément humiliants pour Jari-Matti Latvala et Mikko Hirvonen (Ford WRT).

    L'égal de Schumacher et Rossi

    C'est vrai, le cador a "pourri" la course des autres, comme il l'a reconnu en rigolant, en souillant le bitume de terre pour les suivants. Pour une fois, c'était un avantage de passer en premier sur la route. En fait, cette démonstration fut à l'image des qualités du génie, capable d'attaquer à outrance dès que le grip devient bon et de se retenir dès que ça commence à glisser. "Quand on est parti, j'ai vite compris qu'on avait une chance sur deux de voir l'arrivée", a-t-il confié.

    Sébastien Loeb, 36 ans, est désormais au même niveau que le pilote de Formule 1 Michael Schumacher et le motard Valentino Rossi, et même statistiquement au-dessus si l'on considère qu'il a enlevé ses sept titres d'affilé. Seul dans l'univers du sport mécanique de haut niveau le motard italien Giacomo Agostini, huit fois champion 500 cm3 de 1966 à 72, lui tient encore tête. Elu en 2008 "plus grand pilote de tous les temps" par plus de 100.000 fans de rallye sur le site officiel wrc.com, reconnu comme tel par son plus grand rival, le champion du monde 2000 et 2002 Marcus Grönholm, les directeurs d'équipe de Ford WRT, Malcolm Wilson, et de Citroën Racing, Olivier Quesnel, l'Alsacien est un boulimique de records auquel il manquait cette apothéose, ce rêve éveillé. S'avouant "nerveux" face à l'enjeu, il n'aura pas raté ce rendez-vous avec l'Histoire de son sport, de sa cité. Haguenau peut maintenant faire la fête, pendant un moment...

  • Education : appuyer le combat de SOS Education pour la lecture syllabique...

            "Vous pouvez écrire à votre député pour lui demander d'agir auprès du ministère de l'Éducation à ce sujet. Lorsque nous avons tous agi de cette manière contre la violence à l'école, nous avons rapidement reçu le soutien de près de 150 députés. Le débat a été élevé au niveau national et la violence à l'école est devenu un sujet de préoccupation majeure des pouvoirs publics...."

            C'est ce que (vous) demande Vincent Laarman, Délégué général de SOS Éducation, dans un message envoyé à 120.000 personnes, afin d'obtenir le rétablissemnet intégral de la méthode Boscher, qui a fait ses preuves. Là où la désastreuse méthode dite globale a, elle aussi, fait ses preuves, mais en sens contraire...

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    Les résultats de l'étude PISA sont sans appel : les pays qui réussissent le mieux sont ceux dans lesquels les élèves... travaillent.

    L'Allemagne, longtemps en difficulté, s'est redressée depuis que les élèves ont recommencé à étudier l'après-midi. 

    La ville de Shanghai, qui remporte les meilleurs résultats dans toutes les matières, est un endroit où les professeurs travaillent dur, et font travailler leurs élèves. Même chose en Corée du Sud et à Singapour, en tête des classements également.

    En revanche, les pays où l'on privilégie les activités ludiques, les sorties scolaires, les projets pédagogiques, les débats « citoyens », les intervenants extérieurs, s'effondrent.

    Certains, comme la France et les États-Unis, voient même leur jeunesse sombrer dans des difficultés de plus en plus graves : chômage et désespoir. On le voit dans les statistiques de la drogue, de la délinquance juvénile, et des tentatives de suicide (au nombre de 80 000 par an chez les jeunes Français ; ce chiffre, dont on parle très peu, est hallucinant : c'est la population d'une ville comme Poitiers).

    C'est pourquoi SOS Éducation a décidé de remettre d'urgence sur la table la question cruciale des méthodes d'enseignement dans nos écoles.

    Nous devons revenir sur des méthodes fondées sur l'effort, la logique et la progression.

    Et c'est pour vous demander de m'aider à interpeler les pouvoirs publics que je vous écris. Voici notre stratégie :

    Notre association organise une immense mobilisation en faveur de la méthode de lecture syllabique, parce que cette méthode (par opposition à la méthode globale) est le symbole par excellence de ce qu'il faut d'urgence pour redresser notre école et sauver nos enfants....

    En effet, tant qu'on ne reviendra pas à la méthode syllabique, et qu'une proportion importante d'enfants ne sauront pas lire, aucune réforme de l'école ne peut marcher.

    La méthode syllabique, c'est la clarté et la simplicité : si un élève ne sait pas que B et A font BA, vous le voyez tout de suite et vous pouvez agir. Il faut faire un pas en arrière, et recommencer jusqu'à ce qu'il ait compris.

    La méthode syllabique convient à tous : les enfants pauvres, les immigrés, ne sont pas désavantagés. Tous les enfants peuvent reconnaître un i, puis un T, et apprendre que T suivi de i font Ti. Leurs « difficultés sociales » ne sont pas des obstacles insurmontables.

    Une étude menée pendant six ans au Royaume-Uni a démontré que la méthode syllabique augmente nettement les résultats scolaires des enfants, quelle que soit leur origine sociale.

    Remettre la méthode syllabique dans toutes nos écoles, c'est réhabiliter l'idée que tous les enfants peuvent apprendre les bases, à condition de les enseigner avec méthode : on commence par les éléments simples, puis on construit progressivement, en répétant constamment ce qui a déjà été appris pour que les enfants n'oublient pas.

    Ces règles de bon sens sont valables dans toutes les matières : grammaire, calcul, histoire, géographie, littérature, philosophie...

    L'éducation ne peut pas uniquement se faire en jouant. Des efforts, souvent de gros efforts, sont nécessaires constamment, de la part des élèves comme de la part des professeurs. Il n'y a pas de secret.

    On nous dit que ce n'est pas possible. Qu'il y a trop de chômage, d'immigration, et de violence dans les « quartiers ».

    Mais savez-vous comment on s'y prend, aujourd'hui ?

    Le ministère dépense des milliards d'euros pour installer des ordinateurs, des gymnases, des médiathèques, des ludothèques...

    Tous les deux ans, on crée de nouveaux « dispositifs de remédiation » qui coûtent des sommes effarantes (170 000 euros par élève et par an pour les nouveaux Établissements de Réinsertion Scolaire, ERS, qu'il est déjà question de fermer, alors qu'ils ont été créés il y a trois mois).

    Mais allez demander à une institutrice de CP comment elle enseigne au juste la lecture à ses élèves : leur apprend-elle que B et A font BA ?

    Neuf fois sur dix, vous n'avez pas de réponse claire.

    Elle vous dira: « Oh, vous savez, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise méthode, je crée moi-même ma propre progression avec des fichiers, des ateliers, et des activités. »

    C'est ce qu'on leur enseigne : « il ne faut pas s'inquiéter si un enfant ne sait toujours par lire en fin de CE1, il faut attendre le déclic ». La suite, vous la connaissez.

    Soit le gosse a des parents qui s'inquiètent et qui vont lui apprendre à lire eux-mêmes à la maison, avec la méthode Boscher.

    Soit les parents ne s'aperçoivent de rien ou « font confiance » à l'école. L'avenir de leurs enfants est fortement compromis. Et c'est pourquoi le désastre est si vaste parmi les immigrés, dont la plupart ne savent pas que notre « Éducation nationale » ne fonctionne plus du tout comme il y a quarante ans.

    Prétendre que la question des méthodes de lecture a été réglée il y a plusieurs années est le pire mensonge qui puisse être dit sur nos écoles, et le plus lourd de conséquences.

    La réalité, c'est que 40 % des enfants sortent du primaire sans les bases en lecture et en écriture, ce qui représente le taux le plus élevé depuis Jules Ferry. Et c'est une conséquence directe de l'absence de méthode syllabique dans la plupart des écoles primaires.

    Vous pouvez écrire à votre député pour lui demander d'agir auprès du ministère de l'Éducation à ce sujet. Lorsque nous avons tous agi de cette manière contre la violence à l'école, nous avons rapidement reçu le soutien de près de 150 députés. Le débat a été élevé au niveau national et la violence à l'école est devenu un sujet de préoccupation majeure des pouvoirs publics.

    Nous pouvons réussir la même chose sur la question, plus importante encore, de l'enseignement de la lecture. Mais notre seul espoir d'être entendus par les pouvoirs publics est que nous nous manifestions massivement.

    Et c'est possible car nous avons la plus grande force de frappe (ce message est envoyé à 120 000 personnes).

    Alors s'il vous plait, écrivez aujourd'hui à votre député pour lui demander de se saisir du dossier de la méthode syllabique dans les écoles, et de répercuter notre demande auprès du ministère de l'Éducation.

    Votre intervention peut faire une différence décisive.

    Un grand merci, au nom de tous les enfants que votre action permettra de sauver.

    Vincent Laarman
    Délégué général

  • ”J'étais dans la salle...” : Cinquième Café actualité, Marseille : une vraie fête, avec le 21 janvier en ligne de mire..

            Il faut savoir, aussi, se détendre et faire la fête, même si l'on ne perd jamais de vue les objectifs de renaissance de la France, de l'Europe, de la Civilisation qui sont les nôtres...

            Notre cinquième Café actualité - nous l'avions annoncé comme tel... - se voulait donc un peu particulier, par rapport aux précédents et à ceux qui le suivront. A la fois Pot de rentrée, Fête des rois (une tradition que nous avons agréablement et positivement relevée ce samedi) et préparation de la journée du 21 janvier, ce Café a été consacré à resserrer encore les liens qui nous unissent, et qui sont à la fois des liens d'amitié et des liens d'esprit.

            François Davin a rappelé, en un survol rapide, l'activité de ces derniers mois, a presenté quelques uns des projets echafaudés jusqu'à la Fête de Jeanne d'Arc (qui sera, elle aussi, ré-inventée, comme l'a été le 21 janvier...) et a expliqué les raisons de l'intense investissement sur Internet que nous effectuons depuis de longs mois maintenant. Il est clair que si aucune activité de propagande n'est devenue définitivement caduque, en tant que telle, Internet s'est bel et bien imposé comme l'outil de communication numéro un, y compris, bien sûr, pour l'activité politique. D'où les grands efforts faits pour être présents sur le Net au quotidien, et y apporter une réflexion authentiquement politique, claire et exigeante, conforme aux intuitions fécondes et positives du puissant mouvement d'idées lancé par l'Action française. "Sans nostalgie ni folklore", comme le disait Pierre Debray, sans fermeture aucune à quiconque, ni à aucune réflexion, mais sans synchrétisme de mauvais aloi non plus....

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    En bleu, sur cette carte fournie par Viméo, les pays où des téléchargements de nos vidéos ont lieu...

           Les chiffres viennent confirmer l'intérêt de cette stratégie : notre audience est devenue non seulement nationale, mais internationale, et nous permet maintenant de toucher d'autres publics, nouveaux, à l'extérieur des différents courants du royalisme : en témoignent, d'une façon indubitable, les 70.000 téléchargements de nos vidéos sur Viméo, dont un peu plus de 50.000 pour la France, le reste se répartissant entre 79 pays couvrant les cinq continents...

            Et nous espérons avoir réussi - et continuer - à proposer un nouveau style, peut-être, une sorte de nouvelle modalité d'être royaliste aujourd'hui pour la France, capable d'imprimer une marque originale à nos idées et à nos propositions; et capable de les faire partager à tant de nos concitoyens qui, de fait, sont, et depuis longtemps, loins de nous, hors d'atteinte par les moyens "traditionnels" de propagande d'hier....  

            Mais il ne faut pas se contenter de ces succès : il faut les amplifier et pousser à la roue pour que cette dynamique de progression se poursuive et s'intensifie encore....

            Après quoi, on évoqua la journée du 21 janvier, acte fondateur des totalitarismes modernes. La MARSEILLE SACRE COEUR.JPGMesse pour Louis XVI aura lieu à la basilique du Sacré Coeur, à 19 heures. Elle sera dite par Monseigneur Ellul et sera animée par l'orgue de la basilique, et une chorale de 50 personnes. Le père Manzano, qui avait prononcé les deux sermons de 2008 et 2009 sera une fois encore avec nous cette fois-ci. L'an passé, nous étions avec le Prince Jean, la Princesse Philoména et le Prince Gaston aux Réformés, pour une messe d'anthologie, et l'année prochaine (où le 21 sera un samedi) nous ferons également quelque chose d'important. Cette année, il a été decidé de se consacrer à d'autres tâches (par exemple, on l'a dit, la Fête de Jeanne d'Arc...), et de faire porter tous les efforts sur la Messe, afin qu'elle soit, comme l'an passé, un temps fort pour la ville, qui marque les esprits.....

            Solange Strimon s'est chargée, avec talent, de nous lire ensuite le très beau conte de LA ROCHELLE.jpgLa Varende qui avait été choisi pour illustrer la soirée : ou, comment Louis XIII, fils d'Henri IV, renouvela le beau geste de son père qui, assiégeant Paris, laissa entrer des provisions pour nourrir la capitale affamée; en plein hiver 1627, le jour de Noël, et alors qu'ils assiègent La Rochelle depuis septembre - et pour dix mois encore... -, le Roi et le Cardinal laissent passer les deux processions de bergers qui - "c'est l'usage, fit à mi-voix le plus vieux des bergers..." vont "adorer en ville l'Enfant Jésus dans sa crèche et lui offrir (nos) agneaux..."; (le Roi)"donna des ordres : "Qu'on s'écarte et qu'on ouvre les barrières. Que tout le monde se retire devant les barbacanes d'entrée. Piquez les draps blancs pour rassurer les gens de La Rochelle. Laissez le passage libre et attendez le retour". Parmi ces bergers beaucoup d'hommes pleuraient... Ils eurent un rauque petit "Vive le Roi !" qui en disait plus que des clameurs...."

             Après ce réel moment d'émotion, on passa au traditionnel Gâteau des rois, accompagné de la non moins traditionnelle Clairette de Die (on en buvait déjà sous les Romains !...) et ce fut, jusqu'à la fin de la soirée, le temps des échanges et des libres discussions. Accompagnées tout de même par la récitation de l'un de ces Grands textes de nos Racines provençales. On connaît notre slogan : Tout ce qui est Racines est bon !... Mais les Racines, l'identité, il ne suffit pas d'en parler : il faut les vivre, les pratiquer au quotidien. Sinon, ce n'est qu'une coquille vide, une forme d'idéologie, que l'on oppose MISTRAL LANGUES LATINES.jpgmécaniquement - mais stérilement et vainement - à d'autres idéologies. Quant à sauver la France, il est bien évident que si c'est un voeu qui nous est cher - dans l'ordre du politique - il est bien clair qu'on ne sauverait pas une France isolée du reste de l'Europe, une France seule, redevenue comme par miracle (mais par quel miracle ?...) une oasis de culture et de civilisation, au milieu d'un océan de barbarie, où le "rien" triomphe (voir les analyses de Jean-François Mattéi...). C'est évidemment à une insurrection de tout ce qui reste vivant et réactif, en France mais aussi dans toute l'Europe, et même le monde, qu'appelle l'exhortation de Mistral, dans son Ode à la Race latine, que Maurras appréciait tant....

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique. 
                            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )

    Cet antiracisme qui n'aime pas le Blanc  Ivan RIOUFOL  Journaliste
    La gauche, plus morale ?  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Marine monte au front Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Art financier à l'hôtel de la Marine ?  Aude de KERROS  Graveur, essayiste, critique d'art
    Le populisme en Europe  François-Georges DREYFUS  Historien, politologue, Professeur émérite à la Sorbonne 
    Immigration : l'Europe est désarmée 
    Ivan RIOUFOL  Journaliste
    La crise du monde arabe remet en cause les traditions diplomatiques  Roland HUREAUX, Essayiste
    L’Age du Renoncement  Chantal DELSOL  Membre de l'Institut, Professeur de philosophie politique Vient de paraître aux Editions du Cerf

    Extrait du Hureaux La crise du monde arabe remet en cause les traditions diplomatiques (dernières lignes) :

          "...C’est enfin, faut-il le rappeler, une illusion idéologique, que de croire que tout changement va vers plus de démocratie, que la fin de l’histoire, telle la Parousie, est proche. Même si le renversement de dictateurs depuis longtemps en place ne peut que réjouir les Français, ne nous faisons pas trop d’illusions sur ce qui va suivre de peur d’être vite déçus. Un général proaméricain qui remplace un autre général proaméricain : est-ce cela que nous voulons ? Les mêmes qui célébrèrent la chute du régime du shah d’Iran durent déchanter. Même sans céder au fantasme du risque islamiste, sachons regarder ce qui se passe au sud de la Méditerranée - et ailleurs - en gardant la tête froide."

    Paru dans Liberté politique, 18 février 2011

    PS : comme l'auront remarqué les lecteurs attentifs, nous mettons à partir d'aujourd'hui, dans le chapeau explicatif de Magistro, le lien vers le Blog d'Henri Hude. Signalons simplement que, depuis qu'Henri Hude nous en a révélé l'existence, nous nous rendons régulièrement sur son Blog, et toujours avec intérêt. On lira, dans la dernière livraison, les réflexions d'Henri Hude suite à un dîner en ville où il a été question des révolutions dans le monde arabe. Ne pouvant tout citer, nous nous contentons de l'indiquer à ceux qui s'intéressent à ce problème, en mettant malgré tout le court extrait suivant :

    Un dîner en ville. Réflexions sur la Révolution arabe

     

    Question : « Est-ce que le gouvernement du Président Obama a été pris au dépourvu par la Révolution ? Quelle était la politique américaine avant les derniers événements, quelle est-elle maintenant, comment est-on passé de l’une à l’autre ? »  

    Début de la réponse : Oui. Ils n’ont rien vu venir et ont été pris complètement par surprise.  

    Mon premier commentaire: A leur décharge : ils ne sont pas les seuls, et ce n’est pas la première fois dans l’Histoire. Qui a réellement vu venir la chute du communisme, ou la révolution française ? Prévoir est à la fois facile et difficile. Tout le monde sait, de manière spéculative, que tout empire finira, que tout régime tombera un jour. Et rétrospectivement, on trouve toujours dans une situation d’excellentes raisons pour expliquer ce qui s’est produit ; mais soyons honnêtes, on y trouverait tout aussi bien les moyens d’expliquer le contraire, si le contraire s’était produit.

    Comme je raisonnais ainsi avec le Commandant Legrier, il y a une semaine, il me fit cette observation, qui me parut pertinente : « Je suis quand même fasciné par ce grand pays, qui dépense des milliards de dollars et qui met en œuvre des trésors de technologie de pointe pour tout observer, tout surveiller, tout écouter, et qui n’arrive pas à savoir ce que, peut-être, il aurait moyen de savoir avec assurance, s’il envoyait se promener sur le souk trois agents modestes, cultivés et intelligents. »  

    C’est bien là notre problème aujourd’hui. Jean Guitton, né en 1901, me disait en 1990 : « Je suis mille fois plus informé que quand j’avais vingt ans, mais je ne suis pas mieux renseigné. » La denrée précieuse, ce n’est pas l’information, qui est de plus en plus un bien libre, comme l’air ou l’eau ; c’est le renseignement. L’information ne vaut plus rien, elle est gratuite sur YouTube. Le renseignement vaut de l’or.