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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Au cinéma : Élémentaire, par Guilhem de Tarlé

    Amazon.fr - ELEMENTAIRE - L'histoire du film - Disney Pixar - Disney Pixar,  Caussé, Emmanuelle - Livres

     

    A l’affiche :  Élémentaire, un film d’animation américain de Peter Sohn, avec en VF les voix d’Adèle Exarchopoulos (Flamme) et Vincent Lacoste (Flaque Delamare), « dernière séance » au Festival de Cannes 2023.

    Je m’interrogeais, avec Oppenheimer, sur mon niveau « sous-moyen » de spectateur, et je me désole, avec Elémentaire, qu’il est à peine celui du Cours Préparatoire…  Il m’a fallu attendre la demi-heure finale pour « entrer dans le film » et m’attendrir sur cette histoire d’amour… Vincent Lacoste, qui n’est pas à une bêtise près, la compare même à Roméo et Juliette !

    L’objectif, pourtant, de ce long-métrage est, de façon beaucoup moins romantique, d’adresser au jeune public un message « adulte », nettement subversif, expressément formulé par Flaque : « De quel droit les gens peuvent te dire ce que tu es sensé faire ou pas ? ». A cette incitation à la révolte, Flamme répond qu’elle a « toujours rêvé de faire la fierté de (son) père, mais (qu’elle ne s’est) jamais demandé ce (qu’elle avait) rêvé de faire ».

    Sous prétexte qu’il est issu d’une famille coréenne immigrée aux Etats-Unis, marié à une américaine d’origine italienne, le réalisateur nous sert une soupe sur le « vivre ensemble », la cohabitation des cultures, le racisme et la tolérance…

    Désolé, cher Monsieur Peter Sohn (on notera d’ailleurs l’américanisation « assimilatrice » de vos nom et prénom), la « règle d’or » de votre ville « Element city » dit, à juste titre, que « les éléments ne se mélangent pas », et votre fable sur l’amour de Flamme et Flaque – dont on ne sait d’ailleurs rien sur le long terme - n’est, au mieux, que l’exception qui, une fois de plus, confirme la règle.

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  • Hélène Carrère d'Encausse : pour saluer une grande Dame...

    Hélène Carrère d'Encausse monte au créneau à propos d'une statue de  Voltaire « dégommée » à Paris VIe – JE SUIS FRANÇAIS

     

    Il y aurait tant de manières d'aborder une personnalité, une vie, une oeuvre comme celle d'Hélène Carrère d'Encausse, qui vient de nous quitter ! De parler de son immense culture et de sa distinction, de ses ouvrages et de son action à l'Académie...

    Nous avons choisi, pour la saluer au moment de son grand passage, de la remercier pour ce qu'elle a fait en faveur de Charles Maurras, il n'y a pas si longtemps, lorsqu'elle a accepté de recevoir, au nom de l'Académie française, son épée d'académicien : voyant la mauvaise tournure que prenait la donation de la Bastide du Chemin de Paradis à la Mairie de Martigues, Nicole Maurras décida, en effet - et elle fit bien - de sauver au moins ce qu'il était possible de sauver en remettant ce beau symbole - l'épée - à l'Académie, afin qu'elle y reposât en lieu sûr.

    Agissant ainsi, Hélène Carrère d'Encausse rendait un hommage bien réel à celui qui, comme Socrate, "connut la colère de la Cité", pour reprendre la très juste et très habile formule du Duc de Lévis Mirepoix dans son discours de réception à l'Académie, dans lequel il faisait - comme c'est l'usage - l'éloge de son illustre prédécesseur : Maurras.

    Car, accepter l'épée de l'académicien de Martigues, c'était, en creux, critiquer le sectarisme haineux et la bêtise crasse d'une équipe municipale aussi inculte que stupidement haineuse...

    Ne serait-ce que pour ce beau geste, merci, Madame !

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    Quelques informations sur le costume et l'épée d'académicien de Maurras ici :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2021/03/01/documents-pour-servir-a-illustrer-une-histoire-de-l-urp-3-6298796.html#more

    Cette épée fut remise le mercredi 19 février 2020 à l'Institut, entre les mains d'Hélène Carrère d'Encausse, par Nicole Maurras :

    https://www.politiquemagazine.fr/culture/le-grand-rire-de-limmortel/

  • A parir de demain, nous allons suivre, presque au jour le jour, le déroulement de la première année de la Grande Guerre,

    1914-le-destin-du-monde-de-max-gallo-927903138_ML copie.jpgUne exclusivité de lafautearousseau ? Oui, à partir de demain, 27 juillet et jusqu'au 31 décembre 2014. Nous suivrons, presque jour par jour, le terrible déroulement de l'année 14 à travers le Journal inédit (1914) de Jacques Bainville. Bainville, à la fois témoin et analyste exceptionnel du grand conflit qui, pendant près de cinq longues années, allait ensanglanter l'Europe. Son évocation nous effraie aujourd'hui encore, à la fois par ce qu'il fut, en soi-même - une horrible guerre civile européenne - et par les conséquences qu'il eut sur la suite de notre histoire; conséquences qui s'étendent jusqu'à nous : l'affaiblissement durable de l'Europe, les voies qu'il a ouvertes au développement et à la puissance d'autres Etats et continents, devenus, aujourd'hui largement plus puissants que nous, Français, et nous, Européens. Le Journal inédit (1914) a été publié chez Plon, en 1953, dix-sept ans après la mort de Bainville et après, dans l'intervalle, la seconde guerre mondiale ! Ce ne fut pas une édition à grand tirage. En donnant à lire ce journal à nos lecteurs, au long de cette année de commémoration, nous avons donc conscience de faire œuvre utile. Sans-doute, parfois, on lirait aujourd'hui, les évènements objets de ce journal, autrement que ne le fit Jacques Bainville, écrivant dans les feux d'une guerre franco-allemande sans merci. Après un siècle, nous avons tendance à y réagir avec nos yeux d'aujourd'hui. Il n'empêche : lire Bainville, presqu'au jour le jour, du 27 juillet jusqu'à fin décembre 1914, sera un précieux moyen de compréhension et de réflexion sur la Grande Guerre. Ajoutons, pour être précis, que dix des textes que nous publierons seront extraits du Journal de Jacques Bainville, tome I (1901-1918), Plon, 1948. Ils seront signalés comme tels.

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (193), Hexagone et ”frontières naturelles”...

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    La France est-elle, donc, un hexagone ?

    Etait-ce, donc, sa vocation que de le devenir, et doit-elle en rester là ?

    Ou bien l'Histoire fera-telle qu'elle pourra, de nouveau, modifier son apparence ?...

    Étant empirique, par nature, la Royauté française ne s'est jamais fixée d'autres obligations que de travailler à l'amélioration de l'existant. Ce qui passait, chaque fois que c'était possible, par des agrandissements territoriaux; mais ceux-ci n'ont jamais été réalisés à la façon révolutionnaire, qui a prévalu entre 1792 et 1815, et qui, du reste, a totalement failli, puisque, au bout du compte, la France a été diminuée à la fin de cette guerre insensée déclarée par la Révolution à l'Europe entière, qui a durée près de vingt-cinq ans et qui s'est achevée par le désastre de Waterloo...

    Il n'est pas inutile de s'arrêter quelques instants sur cette notion de "rive gauche du Rhin".


    Cette expression a toujours exclu, aux origines du fleuve, la Suisse, et, à son extrémité, la Hollande : jamais aucun roi de France, et jamais l'opinion publique française, n'ont caressé un seul instant l'idée de réunir au territoire national la Suisse ni la Hollande...


    Il fallait une bonne dose d'idéologie pure, et d'éloignement des réalités, de la part de Napoléon - continuateur et sabre de la Révolution - pour croire un seul instant que la Grande France des 130 départements, incluant Rome et La Haye avait la moindre chance de durer.


    L'opinion française, d'ailleurs, qui a longtemps souhaité "la rive gauche du Rhin" n'a jamais adhéré à cette France "des 130 départements" et n'y a jamais cru...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (18)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : les massacres de septembre et les profanations de Saint Denis...

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    "...Billaud de Varennes proposa de mettre le feu aux prisons et de brûler tout ce qui était dedans; un autre Conventionnel opina pour qu'on noyât tous les détenus; Marat se déclara pour un massacre général. On implorait Danton pour les victimes. "Je me f... des prisonniers", répondit-il. Auteur de la circulaire de la Commune, il invita les hommes libres à répéter dans les départements l'énormité perpétrée aux Carmes et à l'Abbaye...

    Danton, plus franc que les Anglais, disait : "Nous ne jugerons pas le Roi, nous le tuerons." Il disait aussi : "Ces prêtres, ces nobles, ne sont point coupables, mais il faut qu'ils meurent, parce qu'ils sont hors de place, entravent le mouvement des choses et gênent l'avenir."

    Ces paroles, sous un semblant d'horrible profondeur, n'ont aucune étendue de génie : car elles supposent que l'innocence n'est rien, et que l'ordre moral peut être retranché de l'ordre politique sans le faire périr, ce qui est faux. Danton n'avait pas la conviction des principes qu'il soutenait; il ne s'était affublé du manteau révolutionnaire que pour arriver à la fortune.

    "Venez brailler avec nous" conseillait-il à un jeune homme; "quand vous vous serez enrichi, vous ferez ce que vous voudrez". Il confessa que s'il ne s'était pas livré à la cour, c'est qu'elle n'avait pas voulu l'acheter assez cher : effronterie d'une intelligence qui se connaît et d'une corruption qui s'avoue à gueule bée..."

    (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome 1, pages 298/299). 

     

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    Profanations de Saint-Denis.

    "Saint-Denis est désert, l'oiseau l'a pris pour passage, l'herbe croît sur ses autels brisés; au lieu du Cantique de la mort qui retentissait sous ses dômes, on n'entend plus que les gouttes de pluie qui tombent par son toit découvert, la chute de quelques pierres qui se détachent de ses murs en ruine ou le son de son horloge qui va roulant dans les tombeaux ouverts et les souterrains dévastés."

    Génie du Christianisme, Livre II, chapitre 9.

  • Éphéméride du 12 novembre

    994 : Premières "Ostensions limousines"  

     

    12 novembre,louis xvi,louis xv,maupeou,rappel des parlements,renvoi des parlements,bainville,bourget,air inter,jacques charles,rodin,montgolfier,gay lussacDepuis 2013, les Ostensions limousines font partie du Patrimoine culturel mondial de l'humanité : ainsi en a décidé la Commission ad hoc de l'UNESCO, réunie cette année-là... en Azerbaïdjan.

    Les Ostensions limousines sont de grandes processions autour de reliques des saints limousins dans plusieurs villes et villages de la région.

    Elles ont lieu tous les 7 ans.

    La décision de l'UNESCO est une immense reconnaissance pour l'association qui les organise, les Confréries limousines.

    Cette inscription est venu à point nommé clôturer l'absurde et mesquine polémique sur les subventions publiques accordées en 2009 à cet événement : elles avaient été purement et simplement annulées par le conseil d'État à la demande du mouvement de la Libre-pensée car... contraires à la laïcité ! 

     

    Dans notre catégorie Patrimoine, Racines, Traditions, voir la note Tous les sept ans, les  Ostensions du Limousin 

     

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    1746 : Naissance de Jacques Charles

     

    Il fut le premier à formuler la Loi de la dilatation des gaz, sous Louis XVI, en 1787, mais sans publier ses résultats.

    En 1802, Louis-Joseph Gay-Lussac reprit ses travaux et formula la Loi Gay-Lussac. La formule reliant pression et température d'un gaz parfait à volume constant porte par contre le nom de Loi de Charles.

    Il fut également le premier à faire voler un ballon à gaz gonflé à l'hydrogène.

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     Le ballon à gaz de Jacques Charles

     

     

     

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    1774 : Rappel des Parlements

     

    Par le Lit de Justice du 12 novembre 1774, Louis XVI rétablit les Parlements, exilés par son grand-père Louis XV et Maupeou (ci dessous).

    Il signe ainsi, de fait, l'arrêt de mort de la Monarchie.

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     Maupeou, l'artisan du renvoi des Parlements.
    Alors que sa réforme fut soutenue par Voltaire lui-même, il aurait eu ce mot, en apprenant leur rappel par Louis XVI : "J'avais fait gagner au roi un procès de trois siècles. Il veut le reperdre, il est bien le maître". Certains affirment qu'ils aurait ajouté, en aparté, "il est perdu...".
    Sur ce "renvoi des Parlements", qui sauvait la monarchie, permettait la "révolution royale" et évitait la révolution idéologique, voir l'Éphéméride du 12 janvier...
     
     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XV, Louis XVI et la naissance de la Révolution  :

     

    "... À la fin du règne de Louis XV, il apparut que les Parlements, en s'opposant aux changements, par conséquent aux réformes et aux progrès, mettaient la monarchie dans l'impossibilité d'administrer, l'immobilisaient dans la routine, et, par un attachement aveugle et intéressé aux coutumes, la menaient à une catastrophe, car il faudrait alors tout briser pour satisfaire aux besoins du temps. La résistance que la monarchie avait toujours rencontrée dans son œuvre politique et administrative, résistance qui avait pris la forme féodale jusqu'au temps de Richelieu, prenait alors une forme juridique et légale, plus dangereuse peut-être, parce que, n'étant pas armée, elle n'avait pas le caractère évident et brutal d'une sédition.

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    Le duc de Choiseul, par Van Loo 

             

    Choiseul (ci dessus) avait essayé de gouverner avec les Parlements en leur donnant les jésuites en pâture, en flattant leurs sentiments jansénistes, en tirant même de leur sein des ministres et des contrôleurs généraux. L'effet de cette politique était déjà usé. Il ne restait plus qu'à recourir aux grands moyens. En 1771, Maupeou, chargé de l'opération, supprima les Parlements et la cour des aides. À leur place furent institués des "Conseils supérieurs". La vénalité des charges était abolie, la justice devenait gratuite. C'était une des réformes les plus désirées par le pays. La suppression des Parlements, acte d'une politique hardie, permettait de continuer cette organisation rationnelle de la France qui, depuis des siècles, avait été entreprise par la monarchie. La voie était libre. Ce que Bonaparte, devenu Premier Consul, accomplira trente ans plus tard, pouvait être exécuté sans les ruines d'une révolution.

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    L'abbé Joseph Terray 

            

    De 1771 à 1774, l'administration de Terray (ci dessus), injustement décriée par l'histoire, mieux jugée de nos jours, commença de corriger les abus. Elle adoucit d'abord, avec l'intention de les abolir ensuite, les impositions les plus vexatoires; elle organisa ces fameux vingtièmes qui avaient soulevé tant de résistances; elle s'occupa enfin de créer des taxes équitables, telle que la contribution mobilière, reprise plus tard par l'Assemblée constituante, en un mot tout ce qui était rendu impossible par les Parlements.

    Si nous pouvions faire l'économie d'une révolution, ce n'était pas en 1789, c'était en 1774, à la mort de Louis XV. La grande réforme administrative qui s'annonçait alors, sans secousses, sans violence, par l'autorité royale, c'était celle que les assemblées révolutionnaires ébaucheraient mais qui périrait dans l'anarchie, celle que Napoléon reprendrait et qui réussirait par la dictature : un de ses collaborateurs, le consul Lebrun, sera un ancien secrétaire de Maupeou. Il y a là dans notre histoire une autre sorte de continuité qui a été malaperçue.

    Nous allons voir comment ces promesses furent anéanties dès le début du règne de Louis XVI par le rappel des Parlements. Alors seulement la révolution deviendra inévitable..."

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    Parlementaire, Jean-Jacques Duval d’Eprémesnil finira lui-même sur l'échafaud; il symbolise bien cette caste de privilégiés qui, par inconscience, par égoïsme et par intérêt, s'opposèrent à toutes les réformes indispensables, rendant ainsi la Révolution inéluctable

     

     

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    1840 : Naissance d'Auguste Rodin

     

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    1895 : Création de l'Automobile-Club de France
     
     

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    L'association, créée par le marquis de Dion, a pour objectif de faire connaître le monde automobile et organise de nombreuses courses. L'Automobile-Club est le créateur du premier Grand Prix de l'histoire automobile en 1906, avec le Grand Prix de l'Automobile-Club de France.

    Si la vie du marquis de Dion est fort intéressante, c'est en raison de sa double activité : économique et politique.

    En quelque cinquante années, les usines de Dion-Bouton prendront plus de quatre cents brevets, dont beaucoup tendant à des perfectionnements que l'on retrouve sur les véhicules modernes. En 1923, Raymond Poincaré, président . du Conseil, dira en sa présence :  

     

    "Rien ne pouvait m'être plus agréable aujourd'hui que d'apporter au marquis de Dion les félicitations du Gouvernement pour les incomparables services qu'il a rendus à l'industrie automobile pendant le quart de siècle qui s'est écoulé depuis la naissance de cette industrie."

     

    Sur le plan politique, cet ultra nationaliste et ultra catholique (il sera jeté en prison lors de l'expulsion des Congrégations, malgré l'immunité parlementaire) se signalera d'abord par ses élections triomphales, la plupart du temps au premier tour.

    Et aussi par le fait qu'il s'abstiendra, lors du vote des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, proclamant - dès la conclusion de l'armistice - l'impérieux devoir de résistance...

  • Grandes ”Une” de L'Action française : Janvier/Février 1910, dans Paris inondé, les Camelots du Roi au secours des sinist

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

    Voici la "Une" Jeudi 17 Février 1910 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7568150

    • Dans ce numéro, c'est en page deux qu'il faut aller, pour lire l'article quotidien de Pujo, qui parle maintenant de "reconstruire" (son article occupe quasiment toute la deuxième colonne de cette page deux); le lendemain, on aura quelque chose en "Une" mais, deux jours après, le 19, rien du tout... Nous achèverons donc cette livraison d'aujourd'hui avec le numéro du Dimanche 20, avant-dernière livraison sur ce sujet déjà très long, puisque, par la suite, on se trouvera vraiment - pour ainsi dire - en "queue de comète" : le journal parlera encore, pendant près d'un mois, de la "terrible inondation", mais avec très peu de choses à chaque fois, et nous considérons que, maintenant, l'essentiel a été dit sur cette belle page de notre mouvement, et l'action magnifique et en tous points digne d'éloge qu'ont menée, alors, nos grands anciens et prédécesseurs...

    • Voici donc l'article de Pujo, en page deux : il donne (comme il l'a déjà fait plusieurs fois) des extraits des lettres de remerciements chaleureuses reçues au Journal

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    Le lendemain, Vendredi 18 Février, Pujo - très incisif - est revenu en "Une", sur la plus grande partie de la sixième colonne; malheureusement, le site BNF/GALLICA ne "donne" pas les autres pages du journal, et l'on n'a donc pas la fin de cet article (ni la chronique quotidienne Ligue d'Action française, sur laquelle nous nous appuyons pour "glaner" des informations pouvant servir à écrire une Histoire de l'URP...) :

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    Nous l'avons dit : il n'y a rien dans le numéro du Samedi 19 : on passe donc - dans cette avant-dernière livraison sur le sujet - au numéro du Dimanche 20 Février :

    • Pujo est en "Une", sur la plus grande partie (inférieure) d ela sixième colonne, avec un article qui s'achèvera en page deux (quelques lignes tout en haut de la première colonne) :

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    ... et les quelques lignes de conclusion en page deux :

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Au cinéma : Une Affaire d’honneur, par Guilhem de Tarlé

    Une affaire d'honneur - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Une Affaire d’honneur, un film français de Vincent Perez, avec Vincent Perez (le colonel Louis Berchère), Roschdy Zem (le Maître d’armes Clément Lacaze) et Doria Tillier (Marie-Rose Astié de Valsayre).

    Une Affaire d’honneur… Le titre n’est pas anodin puisque depuis bientôt deux siècles, selon le dictionnaire de l’Académie française, l’expression « signifie quelquefois Duel ». C’est en effet, de la salle d’arme au pré, à partir de faits réels, l’histoire, le fonctionnement et la chorégraphie de l’institution du duel que nous présente Vincent Perez.
    Interdit par des édits depuis le XVIème siècle, passible de la peine de mort depuis Richelieu, le duel perdura jusqu’après la deuxième guerre mondiale, avec des « temps forts » notamment à la fin des années 1880, allant jusqu’à devenir une revendication féministe…
    Cette Affaire d’honneur se révèle un docufiction où l’on apprend que, si tous les coups sont permis, le duel doit répondre à la défense de son honneur et jamais à un esprit de vengeance.

    « Une femme ne peut-elle pas défendre son honneur ? » interroge Marie-Rose Astié de Valsayre – qui ne figure ni dans mon dictionnaire historique Mourre, ni dans mon Larousse en 10 volumes de 1960, mais sur Wikipédia -.

    Je retiens pour ma part qu’un homme ne se bat pas contre une femme, et j’avais précisément été choqué de voir en duel d’Artagnan et Milady.
    J’en reste donc à la seule idée qu’une femme s’honore, et c’est l’homme qui se déshonore à déshonorer une femme.

     

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  • Éphéméride du 19 janvier

    2001 : Mort de Gustave Thibon (ici au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, où il est venu pendant plus de vingt ans)

     

     

     

     

    1771 : Renvoi des Parlements 

     

    "Y a-t-il un seul souverain ? Ou la France est-elle soumise à douze aristocraties ?" (Maupeou).

    Dans la nuit du 19 au 20 janvier 1771, Louis XV et Maupeou (ci dessous) cassent les Parlements, et leurs membres sont exilés. Chaque parlementaire reçoit par huissier copie de l'arrêté du Conseil du roi confisquant les charges et interdisant aux magistrats de rendre des arrêts, sous peine de faux.

    Maupeou forme un nouveau Parlement avec les magistrats qui approuvent sa politique, supprime la vénalité des offices et introduit l'égalité de tous les sujets devant la justice...

    Les parlementaires avaient contre eux une bonne partie des "philosophes", Voltaire en tête, qui écrivait à d'Alembert : "Quoi les boeufs-tigres pleurent ? On ne rend plus la justice ? Les plaideurs sont réduits à s'accommoder sans frais..."

    La "destruction" des Parlements, qui bloquaient toute réforme, par égoïsme corporatiste et en fonction de la préservation de leurs seuls intérêts et privilèges, était le début, et la condition sine qua non,  de la Révolution royale ; celle qui aurait apporté au pays les réformes nécessaires, et donc empêché la funeste Révolution idéologique.

    Celle-ci se produira malheureusement moins de vingt ans plus tard : le jeune Louis XVI (20 ans) commettra l'erreur - et la folie... - , à son avènement, en mai 1774, de restaurer les magistrats dans l'intégralité de leurs charges !...

    Fatale décision : "On peut sans exagération dire que la Révolution date de 1774", écrit l'historien Jean Tulard... 

     

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    Amer, et surtout lucide, Maupeou déclara :
    "...le roi ne peut avoir d'autre reproche à me faire que mon trop de zèle pour le maintien de son autorité. Je lui avais fait gagner un procès qui durait depuis trois cents ans. Il veut le reprendre; il en est le maître..."
     
    Certains contemporains affirment l'avoir entendu dire, en aparté, "...il est perdu..." (sur ce désastreux "rappel des Parlements", voir l'Éphéméride du 12 novembre)

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XIV, La Régence et Louis XV :

    "...Choiseul avait essayé de gouverner avec les Parlements en leur donnant les jésuites en pâture, en flattant leurs sentiments jansénistes, en tirant même de leur sein des ministres et des contrôleurs généraux. L'effet de cette politique était déjà usé. Il ne restait plus qu'à recourir aux grands moyens. En 1771, Maupeou, chargé de l'opération, supprima les Parlements et la cour des aides.

    À leur place furent institués des "conseils supérieurs". La vénalité des charges était abolie, la justice devenait gratuite. C'était une des réformes les plus désirées par le pays. La suppression des Parlements, acte d'une politique hardie, permettait de continuer cette organisation rationnelle de la France qui, depuis des siècles, avait été entreprise par la monarchie. La voie était libre. 

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    L'abbé Terray
                 

    Ce que Bonaparte, devenu Premier Consul, accomplira trente ans plus tard, pouvait être exécuté sans les ruines d'une révolution. De 1771 à 1774, l'administration de Terray, injustement décriée par l'histoire, mieux jugée de nos jours, commença de corriger les abus. Elle adoucit d'abord, avec l'intention de les abolir ensuite, les impositions les plus vexatoires; elle organisa ces fameux vingtièmes qui avaient soulevé tant de résistances; elle s'occupa enfin de créer des taxes équitables, telle que la contribution mobilière, reprise plus tard par l'Assemblée constituante, en un mot tout ce qui était rendu impossible par les Parlements.

    Si nous pouvions faire l'économie d'une révolution, ce n'était pas en 1789, c'était en 1774, à la mort de Louis XV. La grande réforme administrative qui s'annonçait alors, sans secousses, sans violence, par l'autorité royale, c'était celle que les assemblées révolutionnaires ébaucheraient mais qui périrait dans l'anarchie, celle que Napoléon reprendrait et qui réussirait par la dictature : un de ses collaborateurs, le consul Lebrun, sera un ancien secrétaire de Maupeou. Il y a là dans notre histoire une autre sorte de continuité qui a été malaperçue.

    Nous allons voir comment ces promesses furent anéanties dès le début du règne de Louis XVI par le rappel des Parlements. Alors seulement la révolution deviendra inévitable..."  

     

     

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    1839 : Naissance de Paul Cézanne

     

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    La montagne Sainte Victoire
     

    http://www.impressionniste.net/cezanne.htm

     

     

     

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    1840 : Découverte de la Terre-Adélie 

     

    Parti le 1er janvier d'Hobart en Tasmanie à la tête d'une expédition composée de deux corvettes, L'Astrolabe et La Zélée, Jules Dumont d'Urville découvre une grande étendue terrestre au milieu des icebergs de l'Antarctique. Il la baptise Terre Adélie, du nom de son épouse.

    Le 21, il prend possession de cette nouvelle terre au nom du roi de France, Louis-Philippe. Il y débarque le 26.

    D'une superficie de 432.000 kilomètres carrés, la Terre Adélie constitue avec les îles sub antarctiques Kerguelen, Crozet et Amsterdam, les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).

    Contrairement aux îles, situées dans la partie sud de l'Océan Indien, la Terre Adélie, elle, se trouve sur le continent Antarctique, dont elle représente environ 3% de la superficie.

     

    terre adelie.JPG  
     
     

     

     

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    1865 : Mort de Proudhon

     

    Pierre-Joseph Proudhon ne cesse d’intéresser la réflexion contemporaine. Le mouvement socialiste français et européen eût sans-doute été très différent si les idées de ce penseur considérable y avaient prévalu sur celles de Marx. L'histoire du XXème siècle, probablement sauvée des totalitarismes, et la réalité du nôtre auraient été aussi tout autres.

    On sait qu'il y eut, autour des années 1910 et suivantes, un cercle Proudhon à l'Action française; et l’on va voir que Maurras ne niait pas qu'on pût le ranger, "au sens large", parmi "les maîtres de la contre-révolution". Le texte qu’on va lire ici est certes daté, motivé, comme souvent, par les circonstances. Maurras y exprime néanmoins, à grands traits, le fond de sa pensée sur Proudhon et y manifeste, après réserves et nuances, la considération tout à fait particulière qu’il a toujours eue pour ce grand penseur et patriote français... 

     

     

    De Charles Maurras (Paru dans les Cahiers du Cercle Proudhon, n° 1 de janvier 1912 - le texte date de 1910) :

    "...Au lendemain du jour où l'Italie fête le centenaire de Cavour, nous verrons une chose horrible : le monument Proudhon, à Besançon, sera inauguré par M. Fallières (ci dessous)*. Le fonctionnaire qui représente l'Étranger de l'intérieur, la créature des Reinach, Dreyfus et Rothschild officiera devant l'image du puissant écrivain révolutionnaire, mais français, à qui nous devons ce cri de douleur, qu'il jette à propos de Rousseau : "Notre patrie qui ne souffrit jamais que de l'influence des étrangers…"

    19 janvier,cezanne,aix en provence,sainte victoire,terre adelie,dumont d'urville,louis philippe,neon,georges claude,thibon,maupeou,parlementsLes idées de Proudhon ne sont pas nos idées, elles n'ont même pas toujours été les siennes propres. Elles se sont battues en lui et se sont si souvent entre-détruites que son esprit en est défini comme le rendez-vous des contradictoires. Ayant beaucoup compris, ce grand discuteur n'a pas tout su remettre en ordre. Il est difficile d'accorder avec cet esprit religieux, qu'il eut vif et profond, sa formule "Dieu, c'est le mal", et, dans une intéressante étude du Correspondant, M. Eugène Tavernier nous le montre fort en peine d'expliquer son fameux "La propriété, c'est le vol". Nous remercions Proudhon des lumières qu'il nous donna sur la démocratie et sur les démocrates, sur le libéralisme et sur les libéraux, mais c'est au sens large que notre ami Louis Dimier, dans un très beau livre, l'a pu nommer "Maître de la contre-révolution".

    Proudhon ne se rallie pas à la "réaction" avec la vigueur d'un Balzac ou d'un Veuillot. Il n'a point les goûts d'ordre qui dominent à son insu un Sainte-Beuve. Ses raisons ne se présentent pas dans le magnifique appareil militaire, sacerdotal ou doctoral qui distingue les exposés de Maistre, Bonald, Comte et Fustel de Coulanges. La netteté oblige à sacrifier. Or, il veut tout dire, tout garder, sans pouvoir tout distribuer; cette âpre volonté devait être vaincue, mais sa défaite inévitable est disputée d'un bras nerveux. On lit Proudhon comme on suit une tragédie; à chaque ligne, on se demande si ce rustre héroïque ne soumettra pas le dieu Pan.

    Son chaos ne saurait faire loi parmi nous, et nous nous bornerions à l'utiliser par lambeaux si ce vaillant Français des Marches de Bourgogne ne nous revenait tout entier dès que, au lieu de nous en tenir à ce qu'il enseigne, nous considérons ce qu'il est. De cœur, de chair, de sang, de goût, Proudhon est débordant de naturel français, et la qualité nationale de son être entier s'est parfaitement exprimée dans ce sentiment, qu'il a eu si fort, de notre intérêt national. Patriote, au sens où l'entendirent les hommes de 1840, 1850, 1860, je ne sais si Proudhon le fut. Mais il était nationaliste comme un Français de 1910. Abstraction faite de ses idées, Proudhon eut l'instinct de la politique française; l'information encyclopédique de cet autodidacte l'avait abondamment pourvu des moyens de défendre tout ce qu'il sentait là-dessus.

    19 janvier,cezanne,aix en provence,sainte victoire,terre adelie,dumont d'urville,louis philippe,neon,georges claude,thibon,maupeou,parlementsEt, là-dessus, Proudhon est si près de nous que, en tête de son écrasant réquisitoire contre les hommes d

  • À partir de samedi, sur lafautearousseau....

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg... vous pourrez reprendre la lecture des Grandes "Unes" de L'Action française, comme nous l'annoncions après la publication de celles qui racontèrent la Croisière du Campana, la semaine tragique - qui vit la mort de Jacques Bainville et la machination ourdie par Blum le jour de ses obsèques, pour obtenir la dissolution de la Ligue d'Action française et des Camelots du Roi - et les douze premiers jours de la Guerre d'Espagne...

    Il s'agira de relire cette page glorieuse, pour notre mouvement, pendant laquelle les tous nouveaux Camelots et le tout nouveau journal se dépensèrent généreusement et admirablement pour venir en aide aux sinistrés parisiens, lors de la cataclysmique inondation de 1910 : c'est volontairement que, après les trois premières séries précédemment citées, nous avons attendu le 20 janvier, puisque ce sera le jour anniversaire du premier numéro du quotidien consacré en bonne part à ce désastre, puis à l'action généreuse de nos anciens et "premiers de cordée"...

    L'évocation de cette page glorieuse nous emmènera jusqu'à la moitié du mois de février : nous publierons alors notre cinquantième Grand Texte, puis nous entrerons dans la période de notre dix-septième anniversaire : nous le célèbrerons, cette année, en lançant notre deuxième feuilleton sur nos Maîtres : après le Feuilleton Maurras,  celui-ci sera consacré à Léon Daudet (1), et nous garderons le troisième Feuilleton (Bainville) pour notre prochain anniversaire ! 

    Ensuite, nous donnerons l'intégralité des comptes rendus des Rassemblements Royaliste en Provence, dans notre Catégorie "Documents pour servir à une Histoire de l'URP...", entre 1918 et 1939...

    Et, ensuite... nous verrons ! De nombreux sujets sont en préparation, nous en reparlerons, évidemment...

    (1) ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi... 

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  • Au cinéma : Le temps d'aimer, par Guilhem de Tarlé

    Critique film - LE TEMPS D'AIMER - Abus de Ciné

    Art et essai : Le Temps d’aimer, un film français de Katell Quillévéré, avec Anaïs Demoustier (Madeleine), Vincent Lacoste (François) et Paul Beaurepaire (Daniel).

    Le Temps d'aimer...  Selon le synopsis, La réalisatrice "entraîne ses personnages dans le Châteauroux des années 50", c'est-à-dire à l'époque des Américains. Pour mon épouse, castelroussine pur jus qui côtoyait leurs enfants aux abris bus, ils faisaient partie du décor naturel. Elle se rappelle aujourd'hui son désarroi, son incompréhension quand, à 17 ans, en 1967, elle les a vus partir.

    On lit dans le quotidien régional que Katell Quillévéré est venue ici rencontrer les témoins de cette période américaine. Elle n'a pas vu mon épouse mais elle a fouillé les archives et consulté les historiens locaux.
    C'est donc avec enthousiasme et nostalgie que nous nous sommes rendus à cette avant-première qui a rempli à craquer les 328 places du cinéma d'art et d'essai de la ville.
    Le Temps d'aimer ne fut pourtant pas le film que nous pensions aller voir, et avec nous sans doute la quasi-totalité des spectateurs.
    En fait les G.I. en Berry ne sont que les figurants d'un drame et d'une tragédie qui ont "fritzé" le très bon film. Nous avons compati au drame de cette jolie serveuse, amoureuse d'un officier allemand et violentée, sous les ciseaux de la haine, par le camp du Bien. Nous avons partagé la tragédie du fruit illégitime de ces amours "collaborationnistes", ce" fils de Boche".


    Ce n'était donc pas - je le répète- ce que nous pensions aller voir, mais la fiction aurait pu être nettement supérieure au documentaire.
    Malheureusement, comme Flo, ce long-métrage (plus de 2h) est gâché par des scènes véritablement nauséabondes, non pas au sens galvaudé du politiquement correct relatif aux "heures les plus sombres de notre Histoire"  mais celui du voyeurisme et même, pire que Flo, un voyeurisme d'urinoir.

    Quand, à rebours de ce féminisme « metoo », plus porno que les hommes, elles sauront suggérer plutôt que se vautrer, Géraldine Danon et Katell Quillévéré seront sans doute de grandes réalisatrices.

    Pour ma part, je retourne écouter Brassens :

    "J'aurais dû prendre un peu parti pour sa toison
    J'aurais dû dire un mot pour sauver son chignon
    Pour sauver son chignon".

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (173)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Aristide Briand, "prince des nuées"...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De Paris Vécu, 2ème Série, Rive gauche, pages 140/141 :

    "...Briand est d'une ignorance crasse, carabinée, invraisemblable.
    Il n'a rien lu, il ne sait rien, il est incapable d'écrire une lettre sans faute d'orthographe.
    Je tiens ce détail de son ex-copain Gaborit, député de Seine-et-Marne, qui le tira du mauvais pas de l'affaire d'outrage public à la pudeur du Prè-de-Toutes-Aides, à Saint-Nazaire (1892)... et aussi d'Alfred Capus, qui possédait son Aristide sur le bout des doigts.
    C'est une des curiosités du musée secret de l'histoire contemporaine (et qui ne peut s'expliquer que par l'affaissement démocratico-révolutionnaire) que l'ascension politique de cet olibrius, rempli de tous les poncifs et préjugés romantiques du XIXème siècle, et les débagoulant, comme des nouveautés, devant des princes, des princesses, des chefs d'Etat, des gens instruits, des journalistes, des assemblées, qui applaudissent à tour de bras ces antiques âneries, comme des révélations merveilleuses.
    La chose serait prodigieusement comique, si elle ne devait fatalement aboutir, et à bref délai, à la fonte purulente de la victoire et à une nouvelle catastrophe.
    Car la conception des États-Unis d'Europe, qui était celle de Napoléon III et de Victor Hugo, nous a menés, en 1870, à Sedan; et la doctrine du rapprochement franco-allemand selon Waldeck, puis selon Caillaux, nous a valu la guerre de 1914, par le mécanisme, bien connu, de l'appât à la voracité allemande.
    Ce qui est curieux, c'est qu'en si peu d'années de distance la leçon terrible se soit effacée et perdue, et que nous soyons, de nouveau, sur le sentier de la guerre, en chantant des hymnes à la paix universelle !..."

  • Dans notre Éphéméride de ce jour (1/2)... : Grandes figures de royalistes sociaux...

    1924 : Mort de François-René de la Tour du Pin

     
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    Biographie proposée par Biographie.net.pdf : François René de la Tour du Pin Chambly.pdf
     
     

    Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), La Tour du Pin (voir l'Éphéméride du 1er avril), Le Play (voir l'Éphéméride du 5 avril) et d'autres, comme Alban de Villeneuve Bargemon (voir l'Éphéméride du 8 août), il fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :

     

    "…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.

    Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."

    Excellente présentation des royalistes sociaux, royalistes PARCE QUE sociaux, proposée par le GAR (Groupe d'action royaliste)

  • Éphéméride du 13 décembre

    Décembre 2009, le Prince Jean de France, à Rome, pour l'ouverture de l'Année Henri IV (ici, à Saint Jean de Latran, devant la statue de son ancêtre)

     

     

     

    Célébration d'Urcisin de Cahors, ou Saint Urcize : dans l'église du village qui porte son nom, en Auvergne, se trouve le calice de la dernière Messe de Louis XVI...

    Ursicin (aussi appelé saint Urcisse ou Urcize), évêque de Cahors mourut vers 595. 

    La petite commune de Saint Urcize, en Auvergne, porte son nom : elle possède un Belvédère du rocher de la Vierge, au centre du village sur lequel s'élevait autrefois le donjon d'un château fort. De ce château fort, ne subsiste aujourd'hui qu'une tour carrée, bien conservée, datant du XIIIème siècle.

    Mais c'est surtout son Église Saint-Pierre-et-Saint-Michel qui retient l'attention : jolie église romane classée, datant du XIIIème siècle également, pourvue d'un clocher à peigne et du seul déambulatoire de haute Auvergne, elle abrite surtout le calice utilisé lors de la dernière messe de Louis XVI avant son assassinat, le

    Le calice de la dernière Messe du Roi Louis XVI est en Auvergne, à Saint-Urcize...

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    Saint Urcize, aujourd'hui...

     

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    1553 : Naissance du futur Henri IV 

     

    13 décembre,henri iv,bainville,ligue,latran,britannicus,racine,comedie française,joconde,louvre,sully,sabatierLe titre du chapitre X de l'Histoire de France de Jacques Bainville, qui lui est consacré, est fort explicite : Henri IV restaure la monarchie et relève l'Etat

    "...Le 25 juillet 1593, Henri IV abjura en l'église Saint-Denis, à deux pas de Paris où la Ligue résista encore huit mois, sans espoir. Du moins son obstination prouvait-elle la puissance de l'idée d'où elle était sortie : quinze ans plus tard c'est encore sa passion qui armera Ravaillac. Dans sa défaite, la Ligue restait victorieuse : elle avait arraché l'État au protestantisme. Elle avait détruit la chance qu'avait eue un moment la cause calviniste, la chance qui avait voulu que le légitime héritier de la couronne fût un protestant.

    Mais ce que la Ligue avait méconnu, c'est-à-dire le caractère héréditaire et national de la monarchie, prenait aussi sa revanche. La France n'avait pas voulu d'un roi hérétique, mais elle n'avait pas voulu d'un roi étranger ou d'un roi élu. Ses institutions étaient sorties intactes de la tempête. La restauration d'Henri IV, car ce fut, comme pour Charles VII, une restauration, consolidait la monarchie dont l'avenir, depuis cinquante ans, était devenu douteux.

    Les talents politiques du roi, sa bonne humeur firent le reste. Il a plu à la France, mais sa plus grande qualité a été de lui rendre l'ordre et le repos. On lui passa, on trouva héroïque et charmant ce qu'on eût condamné chez d'autres, ses caprices, ses amours, et même des indélicatesses choquantes. Ni les contemporains, ni l'histoire n'ont eu de blâme très sévère pour Gabrielle d'Estrées et Henriette d'Entraigues, et l'on admire qu'il ait mérité ce nom de Vert-Galant. Ainsi, La Vallière, Montespan, Maintenon rayonnent de la gloire de Louis XIV tandis que Louis XV est flétri, et que les vertus de Louis XVI ne lui ont pas été un titre. C'est la politique qui fait les réputations..."

     

     

    Arrêtons-nous, maintenant, sur deux points d'histoire... :

     

    I : les origines béarnaises du futur roi de France, par l'alliance d'une maison "du Nord" (les Bourbons) avec une maison "du Sud" : celle des rois de Navarre...

     

    À sa naissance, le futur Henri IV n'est "que" roi de Navarre, et il s'appelle lui aussi "Henri III", comme son lointain cousin Valois, roi de France. C'est ensemble qu'ils mettent le siège devant Paris, aux mains des fanatiques de la Ligue et du roi d'Espagne, le 31 juillet 1589; le lendemain, Henri III - de France - est poignardé par le moine Jacques Clément, et meurt la nuit suivante : Henri III de Navarre devient alors Henri IV, premier "roi de France et de Navarre" (voir l'Éphéméride du 30 juillet) et fondateur de la dynastie des Bourbons (une Maison dont l'origine remonte bien avant l'an mille, voir l'Éphéméride du 7 février)...

     

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    Ci dessus, les armes de la Navarre :

    "de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel"

    L'écu de Navarre se rattache aux armoiries que le roi navarrais Sanche VII le Fort adopta après l'immense victoire de Las Navas de Tolosa (près de Jaén, en Andalousie), remportée sur l'Islam par la Chrétienté de l'Europe toute entière, venue au secours des Espagnols menacés d'être écrasés par la puissante invasion des Almohades, venus d'Afrique du Nord et de Mauritanie. C'était en 1212, un an avant la bataille de Muret (décisive pour le Royaume de France, car elle ouvrait la voie à une réunion prochaine des provinces du Sud-Ouest à la Couronne : voir l'Éphéméride du 12 septembre...), et deux ans avant la non moins décisive journée de Bouvines, dont on sait l'importance capitale (voir l'Éphéméride du 27 juilllet)...

    Lors de cette bataille de Las Navas de Tolosa, des chaînes défendaient la tente du sultan musulman Miramamolin, entouré (dit-on...) d'une garde personnelle de dix mille noirs farouches... Les chevaliers chrétiens puisaient leur énergie furieuse dans la parfaite connaissance du fait que l'issue du combat ne pouvait être que la mort ou la libération - l'une et l'autre définitives... - de l'Espagne chrétienne. Sanche le Fort rompit les chaînes du camp retranché de Miramamolin avec sa propre épée. Le sultan vaincu portait (là-aussi, dit-on...) une émeraude verte sur son turban : elle figure au centre du blason...

    De Michel Mourre :

    "...Le royaume de Navarre se constitue obscurément vers 830 et entre dans l'histoire avec Sanche 1er Garcia ( 905/925). Sous le règne de Sanche III le Grand (1000/1035) la Navarre s'étendit des Pyrénées vers le sud jusqu'à Tudela, sur l'Ebre supérieur, et 13 décembre,henri iv,bainville,ligue,latran,britannicus,racine,comedie française,joconde,louvre,sully,sabatierau-delà des Pyrénées sur la région de Saint-Jean-Pied-de-Port (qui signifie "au pied du col", "de la montagne", ndlr), qu'on appellera plus tard Basse Navarre ou Navarre française. Après Sanche IV, la Navarre se réunit à l'Aragon (1076/1134), puis redevint un royaume séparé. En 1234 la couronne passa à Thibaut de Champagne, fils de l'héritière de Navarre et fondateur de la dynastie champenoise dont la dernière descendante Jeanne 1er, reine de Navarre, épousa en 1234 Philippe le Bel. La Navarre se trouva ainsi réunie à la France jusqu'en 1328; à cette date, Jeanne, fille de Louis le Hutin, et petite-fille de Philippe le Bel, exclue du trône de France par la loi salique, garda la Navarre. Celle-ci passa successivement par mariages aux comtes d'Evreux (1329), à Jean II d'Aragon (1425), aux comtes de Foix (1479), enfin à la maison d'Albret (1484). Mais en 1512 Ferdinand le catholique enleva à Henri II d'Albret toute la haute Navarre, restée depuis à l'Espagne. La maison d'Albret ne conserva plus que la basse Navarre, située au nord des Pyrénées. A la suite du mariage de Jeanne III d'Albret et d'Antoine de Bourbon, la Navarre passa à la maison de Bourbon, et Henri III de Bourbon, roi de Navarre, devenu roi de France en 1589, réunit définitivement la basse Navarre à la France...."

     

     

     

    II : l'origine du titre - transmissible à ses successeurs - de "premier et unique chanoine d'honneur" de la cathédrale de Rome, Saint-Jean-de-Latran...

     

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    Le Prince Jean devant la statue d'Henri IV, son aïeul, à Saint Jean de Latran

     

    Après son abjuration, Henri de Navarre décida, en 1604, de faire un cadeau au Chapitre du Latran (la cathédrale de Rome) et lui offrit l'abbaye bénédictine de Clairac, dans le Lot-et-Garonne.  

    Pour le remercier, le Chapitre du Latran décida de le nommer "premier et unique chanoine d'honneur" (titre transmissible à ses successeurs), et de lui élever une statue, qui se trouve toujours dans l'atrium de la basilique (ci dessus). 

    Le Chapitre s'engagea aussi à célébrer chaque année une messe "pro felici statu Nationis Galliae", une messe pour la France, célébrée le jour anniversaire de la naissance du Roi, le 13 décembre. "Domine salvam fac Galliam..." et la chorale chante depuis :

     

    "Fidèles à la tradition de nos Pères, nous nous retrouvons en ce jour pour prier Dieu qu'il comble la France de sa grâce et de ses bénédictions."

     

    http://www.romevisite.com/basilique-saint-jean-de-latran/

     

     

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    1560 : Naissance de Sully

     

    Maximilien de Béthune, duc de Sully, devait devenir ministre et Surintendant des Finances d'Henri IV. 

    Sully.jpg

    https://www.herodote.net/Sully_1560_1641_-synthese-449.php

     

     

     

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    1665 : Naissance d'Alain Porée.

     

  • Au cinéma : Au fil des saisons, par Guilhem de Tarlé

    Au fil des saisons - film 2024 - AlloCiné
     

    A l’affiche : Au Fil des saisons,  un film franco-américain de Hanna Ladoul et Marco La Via, avec Morgan Saylor, Andrea Riseborough et Catherine Deneuve (Charlie, Laura Sanders, Solange Fagard, à savoir la petite-fille, sa mère et sa grand-mère ), Martin Scorsese (comme producteur exécutif), Mélita Toscan du Plantier (coproducteur) et Emmanuel de Boissieu au mixage.

    Au Fil des saisons… C’était déjà le nom d’un film d’animation de 2017, et même si le scénario d’aujourd’hui se développe sur une année à la campagne, je ne suis pas sûr que ce titre soit le plus idoine pour cette histoire de poules, si vous me permettez ce terme trivial à l’égard de ces trois femmes réunies par un cancer, tandis que leurs volailles sont confinées par la grippe aviaire.  

    Alors que ses fille et petite-fille sont américaines, Solange Fagard a le triple atout d’être française, de porter le prénom de la sainte patronne du Berry et d’être native de Cucuron. Malheureusement c’est une militante écolo endurcie qui, pour « sauver la planète », a abandonné sa fille et raconte à sa petite-fille, inconnue, qu’elle n’a pas avorté parce que « à l’époque cela n’était pas légal ». Finalement ce film, qui rappelle à certain critique le retour de « l’enfant prodigue » , n’est-il pas une plaidoirie contre l’IVG ?  
    Il s’agit en effet d’une relation mère-fille, de traiter du pardon, de réconciliation et de réunification familiale, optimiste et pleine d’espoir, que les critiques – qui ne sont pas à une pédanterie près – qualifient de « feel good movie »… Ce sont les mêmes cuistres d’ailleurs qui m’accuseront de « spoiler » ce long métrage pour dire – en français -  que j’en dévoile la fin… en fait ils doivent souffrir de dyslexie car le verbe juste – français - est « spolier » quand on dérobe au spectateur son droit de suivre le Fil des saisons sans en connaître la conclusion.

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