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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (173)

 

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : Aristide Briand, "prince des nuées"...

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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De Paris Vécu, 2ème Série, Rive gauche, pages 140/141 :

"...Briand est d'une ignorance crasse, carabinée, invraisemblable.
Il n'a rien lu, il ne sait rien, il est incapable d'écrire une lettre sans faute d'orthographe.
Je tiens ce détail de son ex-copain Gaborit, député de Seine-et-Marne, qui le tira du mauvais pas de l'affaire d'outrage public à la pudeur du Prè-de-Toutes-Aides, à Saint-Nazaire (1892)... et aussi d'Alfred Capus, qui possédait son Aristide sur le bout des doigts.
C'est une des curiosités du musée secret de l'histoire contemporaine (et qui ne peut s'expliquer que par l'affaissement démocratico-révolutionnaire) que l'ascension politique de cet olibrius, rempli de tous les poncifs et préjugés romantiques du XIXème siècle, et les débagoulant, comme des nouveautés, devant des princes, des princesses, des chefs d'Etat, des gens instruits, des journalistes, des assemblées, qui applaudissent à tour de bras ces antiques âneries, comme des révélations merveilleuses.
La chose serait prodigieusement comique, si elle ne devait fatalement aboutir, et à bref délai, à la fonte purulente de la victoire et à une nouvelle catastrophe.
Car la conception des États-Unis d'Europe, qui était celle de Napoléon III et de Victor Hugo, nous a menés, en 1870, à Sedan; et la doctrine du rapprochement franco-allemand selon Waldeck, puis selon Caillaux, nous a valu la guerre de 1914, par le mécanisme, bien connu, de l'appât à la voracité allemande.
Ce qui est curieux, c'est qu'en si peu d'années de distance la leçon terrible se soit effacée et perdue, et que nous soyons, de nouveau, sur le sentier de la guerre, en chantant des hymnes à la paix universelle !..."

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