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Il faut supprimer l'ENA, mais la supprimer vraiment: et non pas, comme le propose curieusement François Bayrou, la remplacer par une École des Services Publics: celle ci deviendrait en effet, très vite, une nouvelle Ena, dont seul le nom aurait changé; c'est seulement par sa dissolution, si on supprime le mal à la racine, en tirant les leçons de l'évolution négative de cette institution, que l'on effacera cette erreur qu'a été la création de cette École; et que l'on évitera à l'avenir la reproduction à l'infini des mêmes "dysfonctionnements" (comme on dit dans le langage abscons des jargonautes....pour éviter de dire que c'est une pétaudière!). Car, dans les faits, de quoi s'agit-il? Il est exact que l'État a besoin de grands commis, de serviteurs zélés et de fonctionnaires compétents et formés; et l'on peut admettre la bonne foi qui a présidé à la création d'une école pour former et préparer ces serviteurs dont l'État a besoin;
Mais le moins que l'on puisse dire est que cette École a rencontré au moins deux obstacles majeurs, qui l'ont conduit à ses dérives actuelles: le premier de ces obstacles est que, notre système étant dominé, sur-investi par les partis, ou du moins ceux-ci ayant une influence excessive dans l'Administration, du fait de la faiblesse de l'État, il était fatal que les appareils des partis investissent et colonisent cette École; et celle ci, insensiblement mais irrésistiblement, est devenue au fil des ans autant tournée vers le service des partis qui l'investissaient ( version douce du "clientélisme", en quelque sorte...) que vers le service exclusif des seuls intérêts de l'État...
Lorsqu'il n'y a pas d'Arbitre indiscuté, de Pouvoir vraiment indépendant, l'impartialité et le service exclusif du Bien Commun sont une ligne de conduite trop difficile à tenir...Le deuxième obstacle auquel s'est heurté l'ENA est plus grave encore; formés en vase clos, ayant des contacts insuffisants avec les "vrais gens", la "vraie vie", les énarques sont de brillantes intelligences et ont de grandes compétences; mais ils souffrent d'un déséquilibre structurel -pourrait-on dire- de leur formation, et ce déséquilibre ne peut que se répercuter sur leurs actions et leurs décisions; et c'est là que le bât blesse: la part du contact avec les réalités est trop faible, dans l'ensemble de leur formation, par rapport à la part de formation théorique, abstraite, purement intellectuelle...
Si l'État a besoin, et il en a besoin, de former ses serviteurs, la meilleure façon de procéder est de leur donner la formation générale dont ils ont besoin, mais de leur faire passer le plus clair de leur temps dans des stages pratiques, à l'intérieur des Ministères dont ils relèveront plus tard: sinon, ils ressembleront -toutes proportions gardées- à ces Inspecteurs de l'Éducation Nationale, qui n'enseignent plus depuis des années (voire des dizaines d'années...) et qui débarquent un beau jour dans un Lycée pour dire au Professeur qui, lui, est au contact quotidien des élèves, ce qu'il faut faire, ou ne pas faire...
A celles et ceux qui ne trouveraient pas pertinente cette comparaison, qu'il nous soit permis de poser cette simple question: comment se fait-il -même s'ils n'en sont pas les seuls responsables- que ce soit maintenant, depuis que tous nos Ministères sont truffés de ces brillantissimes intelligences, que la France cumule une Dette ahurissante de 2000 milliards d'euros, c'est à dire pas très loin de 14.000 milliards de francs, soit un million quatre cent mille milliards (en centimes de francs...): cherchez l'erreur!
Certains musulmans ne veulent pas que l'on caricature Mahomet, ni que l'on critique l'Islam: une telle attitude est-elle défendable ou souhaitable, est-elle même possible dans nos sociétés occidentales ? Comme l'ont très bien dit Jacques Julliard et Luc Ferry, au cours d'un débat sur LCI, il est impossible que les musulmans demandent un traitement de faveur, un régime d'exception en quelque sorte: en France, depuis deux siècles, on "bouffe du curé" allègrement, on se permet toutes sortes de critiques ou de moqueries -parfois de très mauvais goût, parfois carrément scandaleuses...- à propos du christianisme: pourquoi, en vertu de quoi, des tenants d'une autre religion, fraîchement débarqués chez nous, seraient ils préservés de cet esprit anti religieux qui sévit partout ? Ils savent dans quelle société ils mettent les pieds en venant ici, ils sont tenus d'en accepter l'atmosphère, les moeurs, les pratiques; venir vivre en France n'est une obligation pour personne, respecter ses moeurs et ses habitudes est par contre une obligation pour tous...
Telle fut la position adoptée par Jacques Julliard, qui avait d'ailleurs du mal à contenir son exaspération vis à vis de l'arrogance de ceux qui formulent une telle demande....Luc Ferry abondait dans son sens, mais d'une façon différente, en prenant comme exemple Hegel et ses brûlots contre le christianisme: va-t-on cesser d'enseigner Hegel dans nos Universités? Poser la question, bien sûr, c'est y répondre: l'Islam a besoin, au contraire, d'être critiqué, comme toutes les religions, toutes les philosophies, tous les systèmes, et c'est précisément cela qui l'obligera enfin à faire cette introspection qu'il n'a jamais faite, à se remettre en cause, à s'étudier lui même, comme le fait par exemple le Christianisme depuis 2000 ans: si l'Islam se pose un problème à lui même, en quelque sorte, en même temps qu'il pose un problème au monde, c'est aussi et tout simplement parce que, dans les pays où il domine, il n'a jamais toléré aucune forme de critique ou d'opposition; il n'a jamais suscité d'investigations ni de recherches sur son texte fondateur (alors que la Bible ne cesse d'être commentée et étudiée...).
La grande Mosquée de Paris, la Ligue Islamique Mondiale et l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) ont commis une erreur stratégique et ont mené un combat d'arrière garde lorsqu'elles ont intenté un procès à Charlie Hebdo, qui avait publié des caricatures de Mahomet: toutes trois ont été heureusement déboutées par les Tribunaux, qui ont relaxé Charlie Hebdo, au nom -entre autres...- de la liberté d'expression; un tel jugement (22 mars 2007) devrait inciter les responsables religieux musulmans à aller à l'essentiel, à balayer devant leur porte, à s'occuper des dérives qui poussent un nombre important de leurs coreligionnaires vers une violence aberrante et suicidaire; comment se fait il que ceux et celles qui pratiquent cette violence le fassent au nom du Coran? et qu'ils affirment trouver dans le Coran leur justification? Voila qui devrait occuper pendant un bon moment les responsables musulmans: ils trouveront là une occupation plus utile que celle qui consiste à pousser des cris d'orfraie dès qu'on ose pointer du doigt les multiples contradictions de leur livre et de leur prophète...
Cela devrait en "interpeller quelque part" plus d'un ! Dans tous les domaines: éducation, écologie et modernité, emploi, progrès social etc..., neuf fois sur dix "on" nous cite en exemple des pays nordiques ou scandinaves.
Fort bien.
Mais les mêmes personnes qui citent ces pays exemplaires oublient aussi, neuf fois sur dix, de dire une chose importante : à part l'Irlande et la Finlande, ces pays modèles sont tous des monarchies, et depuis toujours.
Est-ce anecdotique ? Nous ne le pensons pas.....
Remarquons d 'abord que ces pays n'ont pas connu le traumatisme que nous a infligé la Révolution; ils n'ont pas, comme nous, subi les destructions, les saignées démographiques, les ruptures radicales avec leur Histoire et leur(s) Tradition(s) que nous avons connues à partir de 1789. Et leur système politique ne s'est pas construit en dehors de leur trajectoire historique, et encore moins contre elle; il n'a rien d'idéologique, comme chez nous; et la Royauté continue d'y rendre le premier de ses services: en supprimant la "guerre civile permanente" pour la conquête du sommet de l'État, conquête épuisante, toujours à recommencer, et grande dévoreuse d'énergie.
Nocolas Sarkozy, encore candidat, avait d'ailleurs développé pendant sa campagne electorale une analyse fort juste et tout à fait pertinente de ce mécanisme (!) : l'énergie employée à conquérir le pouvoir, puis à le garder ( "à durer", disait-il...) on ne pouvait plus l'employer ailleurs... Ou : quand tout un chacun peut relayer notre critique et nos propositions.....
Il est en effet bien là, le premier service rendu par la Royauté, même si elle a peu de pouvoirs de gouvernement direct (1) : la classe politique ne se bat plus "que" pour le poste de Premier Ministre, ce qui pour le coup est légitime, et permet d'équilibrer l'État: un élément, le Roi, qui incarne les intérêts permanents de la totalité de la Nation, sur le temps long, et qui soustrait son poste aux querelles des Partis; un autre élément, le Premier Ministre, issu des élections, et qui reflète donc les évolutions et les opinions temporairement et successivement majoritaires de la Société: le mouvement, légitime, dans la Permanence, indispensable.
Du coup, les élus s'attaquent aux vrais problèmes, aux problèmes de fond, et voilà pourquoi les royautés nordiques et scandinaves ont permis à leurs peuples de prendre de l'avance sur nous dans la plupart des domaines de la vie courante. Ce n'est pas parce qu'ils sont meilleurs ou que nous sommes moins bons; ce n'est pas parce qu'ils seraient plus intelligents ou plus malins alors que nous serions, nous, moins intelligents et moins futés: c'est aussi et tout simplement parce que le poste suprême est soustrait aux ambitions personnelles, et que la classe politique ne stérilise pas la plus grande partie de ses énergies à conquérir et à garder le pouvoir, mais à travailler à la satisfaction des besoins profonds de la Société...
Mais si le gaspillage d'énergie démentiel auquel nous assistons chez nous, et qui dure depuis plus d'un siècle, n'existe pas dans les monarchies nordiques; si toute l'energie gaspillée en pure perte, ici, peut donc être employée ailleurs, là-haut ( ailleurs, c'est-à-dire dans la résolution des vrais problèmes de la vie courante ); cela vient de la présence de la Royauté, qui est la seule à pouvoir instaurer à la tête de l'Etat cet espace a-politique qui permet tant de choses, qui rend tant de services, et dont le pays profite pleinement......
(1) : Comme nous le faisions remarquer pour le Roi d'Espagne. Voir la note "L'exemple espagnol", dans la catégorie "République ou Royauté ?".
Ou comment s’enivrer d’annonces...
Notre ministre de l’Education Nationale nous assène à intervalle régulier depuis sa nomination, une série de slogans, censés redonner espoir aux familles effondrées devant ce qu’elles découvrent chaque jour. Dans sa dernière grande intervention à Marseille (La Provence, dimanche 9 septembre), l’antienne est « Remonter la pente fatale ».
Cette page d’entretien ne contient que des projets « gadgets » ou des questions de budget. Ou ce qui revient à peu près au même, des questions d’effectifs.
Pas un mot sur les programmes qui sont pourtant le socle de l’acquisition des connaissances.
Il vient de m’être donné, par hasard, d’ouvrir un manuel d’histoire & géographie pour les 5ème. C’est un choc immense pour ceux qui ont gardé en mémoire leurs cours d’Albert Mallet et de Jules Isaac. Aujourd’hui le manuel de 5ème s’ouvre sur « Origine et extension de l’islam » …Outre que le chapitre n’est pas relié au contexte historique de la péninsule arabique pendant les années d’expansion de cette religion, le maigre texte qui accompagne l’exposé n’est d’aucune aide pour éclairer ce que fut l’histoire. L’essentiel du livre étant un album d’images, dans une succession décousue. Un élève de 5ème dans les années 1960, trouvait dans le Mallet Isaac de 1960, environ 14 pages d’une imprimerie dense, sur « Mahomet et l’empire arabe ». On y développait des notions aussi difficiles que la prédestination. Devons nous en conclure que nos jeunes cervelles d’aujourd’hui sont beaucoup plus fermées à l’étude ? A moins que les professeurs eux-mêmes n’aient pas les capacités d’enseigner plus de substance. Nous sommes en droit de nous poser la question quand on lit qu’un livre de 300 pages, séparé pour moitié en Histoire et pour moitié en Géographie, est signé par pas moins de 15 professeurs, chaque page couverte de photos, avec un texte réduit à des légendes. Rappelons que le résultat d’un tel désastre est signé d’un ministre de l’Education Nationale du nom de Xavier Darcos, qui fut aussi en son temps, Directeur de Cabinet d’un certain François Bayrou, lui-même ministre pendant 4 ans (gouvernements Balladur et Juppé).
Et comme il faut occuper les media en s’étourdissant de formules, monsieur Peillon verrait bien que l’on reparle de la « morale républicaine ». Dans le Figaro du 7 Septembre Mme Chantal Delsol répond que « En réalité le cours de morale dans les écoles publiques sera un catéchisme où l’on enseignera la bien-pensance du moment, avec intolérance, et sous le manteau d’une morale universelle – ce qui est particulièrement odieux … En cela son discours (- du Ministre -) est tout à fait immoral. »
Mais la réalité sanctionne les divagations. L’OCDE vient de nous dire que notre système scolaire est en ruine :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/09/11/01016-20120911ARTFIG00419-le-decrochage-des-lyceens-francais-preoccupe-l-ocde.php
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202260017775-l-ocde-juge-preoccupant-le-decrochage-scolaire-en-france-360781.php
évaluation qui arrive après le classement de Shangai sur les universités. Le total étant à peu près irrécupérable …
Champsaur
Il ne s'agit bien sûr pas, pour nous, d 'accuser "tous" les étrangers de tous les maux de la terre : viols, meurtres, crimes, horreurs diverses et variées ont toujours existées, en France et en Europe.
Nous disons simplement que nous sommes contre les délocalisations, qu'elles soient économiques ou qu'il s'agisse de délocaliser la misère : car, déplacer un problème, cela n'a jamais été le résoudre, mais ajouter, pour tous ces déplacés, un problème supplémentaire : celui, précisément de leur arrachement de leur terre d'origine...
Déchoir expulser et donc remettre en cause la nature du Système qui est le nôtre.pdf
Et nous dénonçons sans cesse, à temps et à contretemps, les deux causes principales de cet afflux f'étrangers imposés au peuple français : le désir bassement matériel de "faire plus de fric" pour les uns, en se payant une main d'oeuvre taillable et corvéable à merci: et, pour les autres, le désir idéologique de noyer une vielle Nation historique qui résiste encore et toujours à leurs élucubrations, d'en finir avec elle en la diluant dans une masse étrangère.
Alors, quand, en plus, ces étrangers, sont de véritables délinquants, nous demandons un changement et un durcissement de nos lois, permettant de les déchoir de la nationalité farnçaise et de les expulser...
1. Congolais violeur d'enfants : LA PROVENCE CONGOLAIS VIOLEUR.JPG
2. La fusillade d'Orly-Ville (vendredi 23 novembre, 1 mort, 4 blessés) liée à "l'affaire Khider" : ancien candidat de la Ferme Célébrités en Afrique sur TF1, Liesse Khider a eu un différend (!!!); le 5 octobre 2012, au cours d'un véritable guet-apens, ses "interlocuteurs" (dixit la presse ! si, si...) ont sorti des armes à feu et ont tiré sur lui et son frère : il en est mort...
3. Allez "jihader" et "bomber" ailleurs ! : Une mère qui a prénommé son fils Jihad est renvoyée devant le tribunal correctionnel d’Avignon, le 19 décembre. Elle est poursuivie pour « apologie de crime » à la suite d’une enquête diligentée par le procureur de la République d’Avignon saisi lui-même par le maire de la ville. Les faits se sont déroulés le 25 septembre et ont fait réagir le personnel enseignant et les parents d’élèves d’une petite école maternelle de Sorgues, près d’Avignon (Vaucluse).
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-odieuse-provocation-de-la-maman-du-petit-jihad-01-12-2012-2371413.php
4. Fatou a poussé Jessica... : La jeune fille de 15 ans poussée sous le RER D et qui a eu les jambes sectionnées est "une petite blonde énergique" et se prénomme Jessica. La bête sauvage qui l'a balancée se prénomme, elle, Fatou même si Le Parisien l'a renommée "Marine" : une jeune africaine enragée de 17 ans a poussé une jeune française sous un train; imaginons l'émoi médiatique si cela avait été l'inverse. Il n'est pas sûr que les prénoms aient été modifiés...
5. L'avocate marseillaise de la rue Saint-Fé n'a pas echappé aux égorgeurs : elle n'avait aucune chance, seule contre trois, le père, Azziez, et ses deux enfants : Hadou et Samir. A une époque, le "parti immigrationniste" a eu ce mot impayable : "ils" sont venus ici "pour payer nos retraites"... Pour une retraite, ce n'est pas le terme de "liquider" qui est employé ? Eh, bien, pour l'avocate, c'est fait, elle est "liquidée"...
Même Luc Ferry, son descendant en ligne directe, ne trouve pas cela très fut/fut : Jules Ferry fut "non seulement un grand colonisateur, mais c'est quelqu'un qui fonde la colonisation sur une vraie théorie raciste. De même qu'il faut éduquer les enfants, il faut éduquer les Africains, c'est ça l'idée", a déclaré Luc Ferry, rappelant les propos de l'aïeul : "Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures".
Mais allons un peu plus loin, et récapitulons (oh, juste un peu...) quelques uns des "fastes" de ce régime qui donne si volontiers des leçons de morale, et qui, par exemple, se permet de condamner l'affreux Maurras, l'horrible Maurras, pour antisémitisme : si ce n'était tragique, ce serait à mourir de rire, avec Coluche, en se tapant et retapant sur le ventre, et répétant sans cesse : "Je me marre !..."
* L'Arc de Triomphe de l'Etoile porte en belles (!) lettres les noms des acteurs du premier Génocide des Temps modernes : Lazare Carnot, Turreau, Amey...;
* Napoléon, qui disait des Juifs "Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France", dispose aux Invalides d'un splendide monument d'orgueil délirant;
* Voltaire, antisémite furieux et joyeusement raciste lui aussi, comme Jules (Ferry pour les intimes) est enterré au Panthéon, sous l'inscription "Aux grands hommes, la patrie reconnaissante";
* et on ne compte plus le nombre de rues, collèges ou écoles, édifices divers et variés portant les noms d'ancêtres-en-socialisme du brave François que sont Jaurès et Blum :
- Blum qui déclarait, sans sourciller : "Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation. (Discours devant l’Assemblée nationale sur le budget des colonies, 9 juillet 1925);
- et Jaurès, encore mieux, si l'on peut dire : "...la France a d'autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale qu'en dehors de toute entreprise, de toute violence militaire, la Civilisation qu'elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l'état présent du régime marocain." Les 93% de musulmans qui ont voté Hollande apprécieront (Sondage OpinionWay)...
Bref, il est bien entouré, le François, dans ses premiers jours et ses premiers hommages aux grands hommes du grand mensonge officiel, promu vérité d'Etat, et qui n'est rien d'autre qu'une gigantesque et sinistre farce, monument de cynisme, de mensonge, d'hypocrisie et de tartufferie...
Mais, rassurez-vous, braves gens, Maurras, lui, est condamné, et il reste en enfer : c'est bien cela l'essentiel, non, pour le mensonge officiel qui nous tient lieu de "Valeurs (!) de la République" ?
On appelle "ça" le Système : méfiez-vous, c'est un Tartuffe, il est pourri...
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Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.
Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...
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Au sommaire de ce numéro 28 (avril - mai - juin 2012) :
"Ca finira mal !..." car "tout le personnel politique, à droite comme à gauche, joue comme si demain sera comme hier. La surprise sera d'autant plus grande. Et la violence d'autant plus immaîtrisable...".
C'est ainsi, en parlant vrai, haut et fort, qu'Hilaire de Crémiers à choisi de débuter son "A nos lecteurs", en tête de revue...
Georges Rousseau ouvre les débats en faisant un tour d'horizon sur La situation inteernationale en 2012 et 2013. Puis Yvan Blot analyse et présente Le renouveau spirituel de la Russie et ses conséquences politiques.
François Reloujac - économiste et chroniqueur à Politique magazine - poursuit ses analyses économiques, avec ses Quelques réflexions sur le libre-échange. Yves Morel étudie le livre de Philippe Meirieu et propose Le meilleur et le pire, à propos du livre de Philippe Meirieu, "Un pédagogue dans la cité". (Yves Morel est Docteur ès lettres, titulaire d'un DEA en sciences de l'Education; il a rédigé divers ouvrages d'histoire et de pédagogie : son dernier livre, La fatale perversion du système scolaire français est paru en 2011 aux Editions Via Romana). Puis Frédéric Rouvillois propose un Jeanne, une politique de la légitimité. (Frédéric Rouvillois est professeur de droit public à l'université Paris Descartes; il a contribué au récent Cahier de l'Herne Charles Maurras, par une brillante analyse sur le féralisme; écrivain, son dernier ouvrage, Libertés fondamentales, est paru en 2012 chez Flammarion, collection Champs Université).
En ce tri-centenaire de Rousseau que les "autorités" ont si peu - voire pas du tout... - célébré (ce qui est un signe des temps), Yves Morel signe une deuxième contribution : L'éthique de l'Emile de Rousseau entre tradition et révolution. Pierre-Henri Chalvidan propose Gaudium et spes, relectures. Jean du Verdier, la suite de son "Conte drolatique, philosophique et optimiste" : Un nouveau Candide (la suite et fin dans le prochain numéro).
Toujours caustique - et profond... - Yves-Henri Allard fait suivre sa Lettre d'un incroyant par Le professeur A. Sinus dresse l'oreille. Et Claude Wallaert termine, en poésie, avec Trois roses pour Marie.
Enfin, la recension "Dans les livres" présente les trois ouvrages suivants : Au coeur des services spéciaux : la menace islamiste (d'Alain Chouet); Plaidoyer pour une instruction publique (de Rama Yade); et Le cosmopolitisme ou la France, l'idéologie cosmopolite, voilà l'ennemi (de Pierre Milloz).....
Editions Godefroy de Bouillon, 230 pages, 24 euros
"Auschwitz, quoi Auschwitz ? Je n'y suis pas allé. Que s'y est-il passé ? Vous, y étiez vous ?" Tel est le propos tenu par le chef du groupe néo-nazi Chryssi Avghi ("Aube dorée"), le mardi 15 mai.
Le propos a été abondamment rapporté par la presse écrite et parlée, condamnant à bon droit l'energumène et... s'arrêtant là.
Mais ce négationniste/révisionniste n'est, hélas, pas seul de son espèce; et celle-ci ne sévit pas seulement en Grèce : elle prospère chez nous, aussi, bien confortablement installée dans le monument de mensonge officiel édifié sur le monceau de cadavres du Génocide vendéen....
Voilà ce qu'ont omis de nous dire les journalistes, justement scandalisés mais s'arrêtant net dans leur élan, là où cela devait commencer à devenir intéressant....
Eh, oui, car leur belle et grande République idéologique, leur nouvelle religion républicaine (que, croient-ils, le monde entier nous envie..., cette bonne blague !), elle a bel et bien commencé par le Génocide vendéen, toujours nié deux siècles après...
Mais, bien conformatés par le mensonge officiel, promu vérité d'Etat, et dont ils sont un pur produit, nos journalistes ne sont pas allés voir plus loin : volà pourquoi il faut, et il faudra encore, à temps et à contretemps, redire et remontrer les mêmes choses, jusqu'à ce que la vérité vraie finisse par entrer dans les têtes, à commencer par les leurs : Voir notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... :
...Et, pire que nié, effacé de l'histoire par une conspiration du silence terriblement efficace, même si l'édifice commence sérieusement à craquer et se lézarder de toutes parts : il va tomber, il tombe, "avec lenteur", comme dirait La Fontaine, mais il s'effrite et se délite chaque jour un peu plus .....
Il n'empêche : le discours tenu par le chef grec d'"Aube dorée" (!) est exactement le même que celui que tiennent les descendants de Saint Just, pour qui la révolution était, aussi, une "aube dorée" : et leurs "descendants" d'aujourd'hui disent la même chose : "Génocide vendéen, quoi Génocide vendéen ? Je n'y suis pas allé. Que s'y est-il passé ? Vous, y étiez-vous ?"...
Bien sûr que non, nous n'y étions pas. Et pourtant, il a bel et bien eu lieu. N'en déplaise aux révisonnistes/négationnistes du Système en place, dont les fondements sont le mensonge et le travestissement des réalités; et qui, au crime de Génocide, ajoutent celui de Mémoricide....; tel celui qui se fait appeler "le citoyen Thimèle", et à qui nous avons répondu rapidement ceci :
Au citoyen Thimèle.pdf
Ils ont bonne mine, eux qui donnent des leçons de morale à la terre entière et qui crient de grands mots : "Fraternité", par exemple...
Fraternité ? Génocide, répondit l'écho.....
Nous ne donnerons pas plus de consignes de vote cette fois-ci qu'en 2007, ni qu'avant d'ailleurs, car notre rôle n'est pas là : nous ne nous dépensons pas pour la conquête du pouvoir par un Parti ou par un homme (ou une femme) mais pour la promotion d'une Institution et le changement de Système.
Tout le monde sait pertinemment que des royalistes voteront Hollande, d'autres Bayrou, d'autres Sarkozy, d'autres Le Pen. A quoi servirait, d’ailleurs, que nous disions pour qui nous croyons qu’il faudra voter ? Qui s’en soucierait ? Car chacun, de fait, fera selon ses penchants.
Nous essaierons d’être utiles de deux manières : la première consistera à analyser, comparer, faire ressortir le positif et le négatif des politiques, des programmes, des hommes en « compétition », au seul regard du Bien Commun, celui de la France et des Français. C’est ainsi que nous contribuerons le plus utilement au jugement que chacun se forgera, à la décision que chacun prendra. Nous aussi, nous disposerons des deux mois qui viennent pour nous y essayer. Car , bien-sûr, nous ne nous désintéressons pas de l’avenir immédiat de notre pays. Et notre seconde manière d’être utiles se situera du point de vue d’un horizon plus lointain mais singulièrement plus essentiel : nous, nous rappellerons simplement qu'une fois passée la fièvre électorale, et quel que soit le candidat porté au pouvoir, à peu de choses près, car Droite et Gauche ont des politiques de plus en plus semblables, la France se retrouvera avec ses problèmes, le premier d'entre eux étant ses Institutions...
Quelques mots pourtant sur la première "grande" réunion de Sarkozy, à Marseille, qui "répondait" en quelque sorte à la grande réunion de Hollande au Bourget. On ne peut que constater que Hollande a réussi son coup, au Bourget, et Sarkozy le sien à Marseille : discours habile, affirmations musclées, propos alléchants, hymne à "la France"... il y avait même un subjonctif imparfait !
Il est clair que - comme Chirac - Sarkozy est une "bête à élections" : ce qu'il en fait, ou peut en faire, après les avoir gagnées, c'est un autre sujet, mais, si l'on s'en tient à la forme, la principale révélation du meeting de Marseille est que la Campagne va être courte (deux mois de turbulences, qui seront longs pour la France) mais très, très rude : ce n'est pas à fleurets mouchetés mais à boulets rouges vifs que Sarkozy a tonné hier. Hollande - et Sarkozy lui-même - tiendront-ils la distance, auront-ils assez de souffle, de "coffre", pour tenir ce rythme ?
Réponse dans deux mois : à ce moment-là, lancinant, se reposera le problème qui justifie notre existence et notre action, temporairement éclipsé, pour les superficiels, par l'affrontement virulent qui démarre - une fois de plus - pour la conquête d'un pouvoir qui, au contraire, devrait être "séquestré", selon la formule de Renan, "réservé", selon celle de Maurras; a-démocratique, afin d'assurer stabilité et continuité à l'action pérenne en vue du Bien Commun.
C'est peut-être moins exaltant, moins poudre aux yeux, moins bluffant, qu'une campagne électorale, mais, comme nous l’avons dit plus haut, c'est nettement plus profond.....