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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    SOUTIEN TOTAL AU MONDE PAYSAN !

    Une explication, entre cent, des problèmes de nos paysans...

    De Jean-François Lamassé, céréalier :

    "...Aujourd'hui, on produit pour plus cher que ce qu'on vend..."

     https://x.com/CNEWS/status/1748787760922562836?s=20

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    Si les paysans sont sur la paille, voilà Macron et son semble-gouvernement sur le grill... Et un grill qui risque bien de devenir très vite incandescent...

    Attention, pour le gouvernement : sans mauvais jeu de mot, on sait bien qu'une étincelle peut mettre le feu aux poudres... La nouvelle augmentation - démente et injuste - de 10% du prix de l'électricité par un État et un Système voleurs va venir s'ajouter à une colère qui enfle déjà : attention !...

     

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    1. Excellent Guillaume Bigot, sur Macron... :

    Guillaume Bigot: Macron va faire campagne sur le cadavre de son programme –  La Droite au cœur
     

     

    1 BIS ... et sur la manif soi-disant "contre la loi immigration" :

    "Il y a une alliance entre cette pseudo gauche et un patronat qui ne veut pas d’augmentation de salaire et qui veut une main d’œuvre bon marché..."

    (extrait vidéo 1'10°

    https://x.com/CNEWS/status/1748959831170404665?s=20

    Ce n'est, bien sûr, pas l'immigration qu'il faut augmenter, mais les salaires ! Et, pour cela, il faut dénoncer sans cesse l'État républicain idéologique et son Système taxeur, sur-taxeur, archi-taxeur... qui étouffe les citoyens et empêche ou décourage nos entrepreneurs d'entreprendre, et de payer correctement leurs employés...

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    3. De Front populaire :

    "Il existe en effet une indéniable mixité sociale à Stanislas. Alors, oui, bien sûr qu’y sont inscrits quelques enfants de millionnaires... On ne va pas le nier. Mais on y trouve aussi beaucoup d’enfants de milliardaires..."

    Dans un article ironique au "vitriol ganté de velours" Front populaire fait d'une pierre deux coups, en dénonçant l'attitude personnelle de la (pour l'instant...) ministre mais, surtout, en dénonçant la caste au pouvoir, qui, elle, n'a rien de "populaire"... bien au contraire (extrait de l'article de Marc Hellebroeck) :

    Amélie Oudéa-Castéra : un premier revers pour l’ancienne championne de tennis

    CONTRIBUTION / OPINION. À peine nommée, la nouvelle ministre de l'Éducation nationale test happée par la polémique. L'enseignement privé ultra-prestigieux est-il la marque d'un certain sécessionnisme des élites ? Certainement. Mais pendant que la chronique ronge son os… rien n'avance.

    Aussitôt nommée, la nouvelle Ministre de l’Education nationale doit faire face à une fronde des syndicats enseignants : on lui reproche d’avoir inscrit ses enfants à la prestigieuse institution scolaire privée catholique Stanislas, ainsi que d’avoir menti sur les véritables raisons qui l’ont poussée à agir ainsi.

    Dans les médias et spécialement sur le Net, la meute syndicale de l’Education nationale, toujours imprégnée de vieux réflexes staliniens, lui a demandé de faire son autocritique, comme si une autocritique publique pouvait remplacer l’école du même nom. Nonobstant, la Ministre s’est exécutée en présentant ses excuses en direct de l’école primaire Littré du 6ème arrondissement, là où l’un de ses enfants a fait un bref passage. Ce faisant, elle est d’ailleurs allée à Canossa, ce qui sied davantage à une mère d’élèves qui scolarise ses enfants à Stanislas. Mais cela ne suffit pas à ses contempteurs: à présent, on exige sa démission !

    Alors, Amélie Oudéa-Castéra est-elle coupable de crime de lèse-école publique ?

    Avait-elle le droit de ne pas scolariser ses enfants dans l’enseignement public ?

    Oui, sans le moindre doute. L’enseignement est obligatoire en France, mais pas l’enseignement public. Tous les parents disposent de la possibilité d’inscrire leur(s) enfant(s) dans un établissement scolaire privé de leur choix (que ce dernier soit confessionnel ou pas). A cet égard, Mme Oudéa-Castéra et son époux n’ont transgressé aucune loi et personne d’autre qu’eux-mêmes n’a autorité pour décider où doivent être scolarisés leurs enfants.

    En outre, les enfants de Mme Oudéa-Castéra étaient de naissance destinés à une école privée ultra-élitiste. Pourquoi feindre de s’en offusquer aujourd’hui ? Sa famille, sa carrière (entre pantouflage et rétropantouflage), son entourage ; tout dans le parcours de la nouvelle Ministre de l’Education nationale montre son appartenance à l’hyperclasse. Or, pour les enfants de l’hyperclasse, c’est déroger que d’être scolarisés à l’école publique...

    amelie-oudia-castera-stanislas

     

    4. Une excellente nouvelle, communiquée par le sympathique et combattif Eliot Deval (sur tweeter) !

    "Quel vendredi ! Cnews première chaîne info sur la journée. Face à Philippe de Villiers passe au-dessus du million à 19h50. HDPros2 fait 4 fois l’audience du #BFM et 3,5 celle de #LCI…"

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    5. Nous avons publié cette couverture avant-hier : Goldnadel est comme nous, il n'entend pas de réactions de certaines personnes :

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    6. Jean Messiha, heureusement toujours égal à lui-même ! :

    "Prise en charge d'un fauteuil roulant 400€ sur 5000€ Changement de sexe 31000€ prise en charge total  @EmmanuelMacron a vraiment le sens des priorités..."

     

    7. Les Frères musulmans ? Ne jamais baissser la garde et toujours se méfier : l'utile rappel de Florence Bergeaud-Blackler :

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    SOUTIEN TOTAL À LA RÉVOLTE DU MONDE PAYSAN !

    CE MONDE PAYSAN, C'EST LE PAYS RÉEL,

    C'EST LA TERRE DE FRANCE,

    C'EST LA FRANCE !

    Comprendre les mouvements de contestation paysans - Causeur
     

     

    L'article ci-après, paru dans Causeur ("Comprendre les mouvements de contestation paysans") s'intéresse surtout au rejet de la politique dite "européenne" :

    https://www.causeur.fr/comprendre-les-mouvements-de-contestation-paysans-275012

    Mais, du 24 février au 3 mars prochain se tiendra le Salon de l'Agriculture... : nos paysans ne rejettent pas seulement la politique dite européenne, mais aussi la politique des gouvernements français, depuis bien longtemps : voici un avertissement sans frais des paysans (ici, Christian Convers) à ne pas prendre à la légère :

    "Si jamais les ministres et le président veulent venir faire de belles photos au Salon de l’Agriculture, ça va mal se passer..."

    (extrait vidéo 1'27)

    https://x.com/CNEWS/status/1750443475475034148?s=20

    -------------

    Hier soir, Gabriel Attal a, semble-t-il, convaincu un paysan, qui demande à lever les barrages : Jérôme Bayle, le meneur (ou l'un des meneurs) du premier barrage en France, à Carbonne.

    Mais, comme cela a été dit fermement sur France info ce matin, monsieur Bayle représente "1" paysan", qui avait "1" problème" sur sa terre et qui a reçu "1" règlement à son problème. L'ensemble de la colère paysanne, partout en France, est très loin d'être dans ce cas et, si Attal a bien semblé, dans la forme, plein de bonne volonté, la bonne volonté et son affichage de premières mesures d'urgence sont très loin :

    1. De faire l'unanimité chez les révoltés dans leur ensemble;

    2. De répondre aux causes profondes et structurelles des maux du monde paysan : s'attaquer aux symptômes du mal, dans l'urgence, oui, bien sûr; mais ce sont, et bien évidemment, les causes du mal qu'il faut éradiquer...

    Et, là, Attal n'y est pas du tout...

    La suite au prochain numéro... 

     

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    1. Guillaume Bigot a trouvé des mots assez justes pour expliquer et "nommer" la révolte paysanne :

    "Au fond de chaque Français sommeille un paysan soldat qui refuse de redevenir le serf de Bruxelles, Washington, Moscou ou Mosanto..."

    (extrait vidéo 1'54)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1750615230202208366?s=20

     

    Une logique à bout de souffle | Confédération Paysanne
     
     

    2. Vous avez dit "Conseil Constitutionnel" ? D'accord avec Éric Zemmour :

    "Le président du Conseil constitutionnel : Laurent Fabius, ancien Premier ministre socialiste. Le président de la Cour des Comptes : Pierre Moscovici : ancien ministre socialiste. Le vice-président du Conseil d’État : Didier Tabuteau : directeur de cabinet dans les gouvernements socialistes de Bernard Kouchner en 92 et de Martine Aubry de 97. Le parti socialiste, c’est 1,75% des voix mais toutes les plus grandes institutions de la République ! Ils ne représentent personne, mais ils décident de tout."

    (extrait vidéo 0'56)

    https://x.com/ZemmourEric/status/1750599557052838299?s=20

    A PROPOS DU RAPPORT « POUR UN RENOUVEAU DEMOCRATIQUE » DE LA COMMISSION  PRESIDEE PAR LIONEL JOSPIN | L'Anticapitaliste
    Et n'oublions pas : une bonne partie des cabinets ministériels, une bonne partie des associations, une bonne partie du monde de la culture, une écrasante majorité des médias... bref, une caste/secte gigantesque, mais qui n'émane en rien du peuple, de "la base"......
    Que le semble gouvernement ne se moque donc pas de nous ! S'il se laisse "bloquer" par tel ou tel Conseil, de ceci ou de cela, c'est parce qu'il le veut bien; c'est parce qu'il est lui-même, ce "semble-gouvernement", un rouage d'un Système pervers, maléfique et destructeur du pays; bref, un Système anti-national, dans lequel la caste du Pays légal est de plus en plus éloignée et coupé du Pays réel, qui commence à le rejeter...
     
    La suite au prochain numéro !
     
     

    2 BIS. Critiquer le Conseil Constitutionnel ? D'accord avec Goldnadel... :

    "Lorsque l’on critique la cour suprême américaine (en matière d’avortement) que l’on dit dominée par les conservateurs, on a bien le droit de critiquer le conseil constitutionnel lorsque celui-ci est dominé par la gauche..."

    (extrait vidéo 1'09)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1750618828034240597?s=20

     

    4. (Dans Front populaire) On le sait et on l'archi-sait depuis longtemps, on le dit et on l'archi-redit depuis longtemps, mais il est toujours bon de le redire encore, comme le fait, ici, Charles-Henri Gallois :

    "Si vous prenez les chiffres de 2022 pour la seule immigration légale…, c'est l'équivalent de la population de Toulouse en 1 an. En 2 ans, vous avez l'équivalent de la population de Marseille. En 4 ans, vous avez Paris..." 

    (extrait vidéo 0'43)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1750563991015862524?s=20

    actu

     

    5. L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :

    "Avec ces censures, les juges affaiblissent les pouvoirs publics et pavent l’autoroute des populistes qu’ils prétendent combattre. On les appelle les sages mais ce qu’ils font au regard de la situation de la France c’est complétement fou..."

    (extrait vidéo 3'43)

    https://x.com/vtremolet/status/1750790734247014582?s=20

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    6. (Dans Boulevard VoltaireMillau (12) : Pour les municipales, alliance inédite entre le RN et Reconquête...

    https://www.bvoltaire.fr/millau-12-pour-les-municipales-alliance-inedite-entre-le-rn-et-reconquete/?feed_id=35307&_unique_id=65b2a8accebc0

     

    7. Encore l'invasion et ses fraudes multiples !... De Dimitri Pavlenko :

    "600 000 retraités vivent en Algérie et sont pensionnés en France. Sur un échantillon de 1000 personnes pour contrôler leur existence, 691 n’ont pas été retrouvés et 130 étaient décédés" Un petit commentaire ?"

    (extrait vidéo 0'44)

    https://x.com/FilFrance/status/1750528147190374724?s=20

    Pensions : des retraités fantômes ?
     
     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Sur France info, un intéressant reportage sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, qui a quitté Toulon, ce lundi 22 avril, pour une mission de plusieurs mois en Méditerranée... :

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/expliquez-nous/expliquez-nous-le-porte-avions-charles-de-gaulle_6472907.html

    Le porte-avions "Charles-de-Gaule en mer Méditerrannée, le 7 février 2024. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)

    À ce propos, nous l'avons déjà dit, mais profitons-en pour le redire, avec ce reportage de France info :

    1. Nous souhaitons que le remplaçant du Charles de Gaulle s'appelle "Le Richelieu"...

    2. ...Et, surtout, qu'il ait un petit frère, qui sera nécessaire - à demeure - pour contrer les appétits de la Chine dans le Pacifique (Nouvelle-Calédonie...)

     

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    1. Toujours sur France info : la bonne santé d'Airbus... Aéronautique : le secteur en plein boom dope la croissance économique française :

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/aeronautique-le-secteur-en-plein-boom-dope-la-croissance-economique-francaise_6472958.html

    Airbus affiche sa bonne santé

     

    2. Défense de la Langue française communique :

    "Controverse sur l'irruption de l'anglais à la Cité internationale de la langue française : la réponse de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France."

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    3. Dans Les Échos (extrait/entame de l'article d'Anne Bauer) : Drones : une urgente révolution culturelle dans les armées françaises.

    "La « dronisation » du champ de bataille observée en Ukraine prend de court l'armée française, qui a pris un retard considérable dans son équipement en drones. Dans un rapport, les industriels demandent un nouveau pacte avec le ministère des Armées pour adapter la conduite des programmes d'armements et faire émerger une filière solide.

    « Il y a cinq ans, 80 % de mon chiffre d'affaires venait du secteur civil et aujourd'hui c'est l'inverse », explique Bastien Mancini, patron du fabricant toulousain de drones Delair et président de l'Association du drone de l'industrie française (Adif). Le petit drone en France est né essentiellement dans le champ civil, en promettant de mieux surveiller des sites sensibles, d'aider les agriculteurs à veiller sur leurs champs, de livrer des personnes isolées, etc. Mais à l'image de Delair, les start-up du drone ont pour beaucoup basculé dans le domaine militaire, notamment la première d'entre elles, le groupe Parrot de Henri Seydoux.

    En France, les fabricants de micro et minidrones forment encore une famille de start-up ou de PME peu structurées. Les quatre principaux fournisseurs des armées (Parrot, Thales, Survey Copter du groupe Airbus et Delair) ne dépassent pas 30 millions d'euros de chiffre d'affaires dans le secteur. Une poignée d'acteurs pèse entre 5 et 10 millions d'activités comme Elistair ou Novadem, tandis qu'une vingtaine atteint tout juste le million..."

    La France a pris un retard énorme dans l'équipement de ses forces en drones et munitions télé opérées. Elle commence à peine à le rattraper.
    La France a pris un retard énorme dans l'équipement de ses forces en drones et munitions télé opérées. Elle commence à peine à le rattraper...

    L'Une des solutions pour rattraper ce retard :

    PASSER LE BUDGET MILITAIRE
    À 4% DU PIB !

     

    4. Une manifestation d'afghans en plein Paris, et les violences qui l'accompagnent... Ou : la France transformée en gigantesque foutoir, en poubelle du monde par le Système... :

    (extrait vidéo 0'42)

    https://x.com/Ad_Vitam44_/status/1782083660386021880

    @CNEWS's video Tweet

     

    5. On a cité ici-même, hier, Axel le Kabyle. Recitons-le, aujourd'hui, pour son commentaire après la marche des LFI, les revenants de "la section des piques de 1793" :

     

    6. Ce Système pourri dans lequel un Maire doit démissionner à cause des menaces dont il est l'objet !... Claude Cohen, le maire LR de Mions (ci-dessous), raconte les différentes attaques antisémites dont il a été victime, le poussant à quitter son poste :

    "On a voulu me décapiter, la personne a été entendue deux heures en gendarmerie, puis libérée et on lui a fait un rappel à la loi..."

    (extrait vidéo 1'09)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1781961254581530955

    Commentaire de Goldnadel (sur tweeter) :

    "Rien à voir avec l’immigration ? Avec l’islamisme ? Avec l’huile Insoumise versée sur le feu islamiste ? Je ne me tairai pas."

    Près de Lyon, un maire démissionne pour « lourdeurs administratives » et  propos antisémites à son égard - Courrier picard

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en remerciant Café littéraire, qui a posté ce court moment vidéo sur tweeter :

    "Marcel Pagnol très pertinent sur l’importance civilisationnelle d’apprendre le « Latin ». Interview par André Parinaud, 1958."

    (extrait vidéo 2'19)

    https://x.com/C_litteraire/status/1781995483222647020

    Marcel Pagnol parle du Latin

    Oui, le latin constitue bel et bien la base de la culture générale...

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'hydrogène blanc ? Plus qu'intéressant !...

    On en a découvert en Lorraine, il y a peu (près de 46 millions de tonnes, soit un gisement qui représente plus de la moitié de la production annuelle mondiale...) :

    Voilà que d'autres "enfoncent le clou" :

    "Nous venons de découvrir de l'hydrogène naturel enfoui depuis plusieurs siècles dans le sous-sol. Certains cherchent déjà à l'extraire des Pyrénées..."

    Alors, bientôt, le "placard" pour les éoliennes et le solaire (chinois) ?

    https://www.jeuxvideo.com/news/1859612/nous-venons-de-decouvrir-de-l-hydrogene-naturel-enfoui-depuis-plusieurs-siecles-dans-le-sous-sol-certains-cherchent-deja-a-l-extraire-des-pyrenees.htm

     

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    Pour défendre CNews, Pascal Praud devant la Commission d'enquête :
     
    "En 2016, L’Heure des Pros faisait 50 000 spectateurs soit 4 à 5 fois moins que notre concurrent. Aujourd’hui c’est 550 000, presque deux fois plus que notre concurrent (BFM). C’est un succès !"
    (extrait vidéo 4'06)
     
     
    Pétition : NON à la censure de CNEWS !
     

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    1. Toujours à courir derrière la dernière lubie, le dernier "coup de com" qui - croit-il - le rendrait un peu populaire, ce pauvre Macron imagine de faire chanter Aya Nakamura (et son vocabulaire "fleuri") pour la cérémonie d'ouverture des JO...

    Et pourquoi pas Emma Kok, quinze ans ? :

    (extrait vidéo 5'42)

    https://x.com/LeoLaStrophe/status/1763585200427077955?s=20

    La voix d'Emma

     

    2. À propos de l'inscription de l'avortement dans la constitution... Bonne question ! (trouva sur tweeter) :

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    3. (Source : La Tribune, article de Florine Galéron, extrait) Aéronautique : Ratier-Figeac fait bondir sa fabrication d'hélices, dopée par l'A400M...

    "Premier fabricant mondial d’hélices de forte puissance, Ratier-Figeac prévoit d’augmenter de 40% sa production de pales et de moyeux d’hélices en 2024. L’équipementier lotois est porté par le maintien en condition opérationnelle des A400M et les nouvelles générations d'hélices.
    Un A400M de l'armée française s'est posé, jeudi matin 29 février, sur le tarmac de l'aéroport de Rodez à l'occasion d'une visite croisée avec les salariés de Ratier-Figeac qui fabriquent une partie des équipements de l'aéronef dans leur usine à une cinquantaine de kilomètres de là.
    « Cet avion est une belle vitrine de notre savoir-faire puisque nous produisons depuis notre usine à Figeac quatre hélices par appareil mais aussi la manette de gaz », explique Jean-François Chanut, président de Ratier-Figeac et directeur général de Collins Aerospace Propeller Systems.

    Cette entité, qui regroupe Ratier-Figeac, son antenne au Maroc et un site de production à Windsor Locks (États-Unis), a réalisé un chiffre d'affaires de 580 millions de dollars en 2023, dépassant de 15% le niveau d'avant Covid. L'équipementier lotois projette à nouveau une progression de 10% de son activité en 2024 pour atteindre 640 millions de dollars..."

    Ratier-Figeac anticipe une forte croissance de sa production d'hélices, porté notamment par l'A400M.

     

    4. On n'arrête pas le progrès ! On connaissait les OQTF, il va falloir s'habituer aux "double" et même aux "triple OQTF" :

     
    Viol dans un hôpital parisien: le suspect avait reçu 3 OQTF sous 3  identités différentes - Vidéo Dailymotion
    Pendant ce temps, 84 agriculteurs de la Coordination rurale ont été mis en garde à vue au commissariat du 18e arrondissement de Paris. Ils ont été arrêtés alors qu’ils voulaient rendre hommage pacifiquement aux centaines d’entre eux qui se sont suicidés ces dernières années...
    Comme le dit Marion Maréchal :
    "Le gouvernement est impitoyable avec les honnêtes gens en difficulté, autant qu’il est laxiste avec les délinquants qui pourrissent la vie des Français..."
     
    LE SYSTÈME, ET LE GOUVERNEMENT QUI L'INCARNE,
    ONT TRANSFORMÉ LA FRANCE EN UN GIGANTESQUE FOUTOIR,
    EN UNE IMMENSE POUBELLE !...
     

    4 BIS. La preuve par l'image... et par le récit de Christian Convers, Secrétaire général de la Coordination rurale : comment le Système pourri traite les paysans français ! :

    "On en a 84 en garde à vue (...) ils ont été plaqués au sol comme des voyous"

    (extrait vidéo 1'57)

    https://x.com/CNEWS/status/1763524694261547168?s=20

    actu

     

    6. De Martin Dumont, sur tweeter :

    "Réservez cette date :  le 13 mars prochain (18h-20h), l'IRER organise une rencontre à @LettresSorbonne autour de "L'héritage théologique de Benoît XVI". Participation de @Ch_DICKES et des p. Eric Iborra @dioceseparis et Alban Massie, sj. @Dirnrt. Sur place/Zoom, inscription obligatoire."

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    7. L'appel de SOS CALVAIRES :

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     D'accord avec Gilles-William Goldnadel pour dénoncer le scandale "Mélenchon/Miller" sur l'odieux visuel du "sévice public" !

    1. Les faits :

    Le 30 janvier 2017, à 3 mois de la présidentielle, était diffusé sur France 3 un documentaire d’1h30 à la gloire de «Jean-Luc Mélenchon», réalisé et produit par Gérard Miller et sa compagne Anaïs Feuillette. Gérard Miller était également le producteur du doc pour… 400 000€ ! Excusez du peu !

    2. La réaction de Goldnadel :

    "J’attends une commission d’enquête parlementaire- mais avec des députés intelligents et respectueux - sur le scandale démocratique total de la mainmise de la gauche extrême sur l’odieux visuel public et son absence de pluralisme. La droite parlementaire toujours aussi bête." 

    ((extrait vidéo 0'36)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1763864842467709120?s=20

    DANS CE SYSTÈME, 

    POURRITURE PARTOUT !

    VIDÉO - «Mélenchon, l'homme qui avançait à contre-courant», documentaire de Gérard  Miller
     

    VIDÉO - "Mélenchon, l'homme qui avançait à contre-courant", documentaire de Gérard Miller...

    Mélenchon, Miller : deux "potes" !!!!!

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    1. Gérard Miller vu par Le Monde :

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    2. Le Figaro dénonce (article d' :

    "Le système risque de craquer" : la protection de l'enfance débordée par les mineurs étrangers isolés. "Certains tests osseux ont conclu à un âge médian de 29 ans ! On ne peut pas mélanger de jeunes adultes avec des enfants..."
     
    REPORTAGE - Comme ici dans l'Ain, où leur nombre est passé de 220 à 380 en quelques mois, certains départements ont suspendu l'accueil de ces jeunes dont ils ont la charge. Sur le terrain d'un ancien centre routier, des bungalows blancs parsèment le parking. Dans chaque modulaire en préfabriqué, 4 à 8 jeunes migrants s'entassent sur des lits superposés. Guinéens ou Ivoriens pour la majorité, mais aussi Camerounais ou Bangladais : ils sont 32 mineurs non accompagnés, pris en charge ou mis à l'abri par l'aide sociale de l'enfance, à vivre dans ces baraquements. Dans les dortoirs exigus, quelques sacs d'affaires rescapées de leur trajet migratoire jonchent le sol. Souvent arrivés par la mer, nombre d'entre eux sont passés par Vintimille, en Italie, ou plus récemment par la Suisse. Ce nouvel hébergement pour mineurs non accompagné a ouvert mi-janvier à Ambérieu, dans l'Ain...
     
    Le centre d'accueil de MNA (mineurs non accompagnés) ouvert en janvier à Ambérieu-en-Bugey (Ain), dont les chambres de 10 m2 accueillent chacune deux résidents, affiche déjà complet.
     
     
    3. Medvedev les a appelé, comme au bon vieux temps, "les boches" ! Pas très sérieux, nos ennemis allemands, toujours si prompts à donner des leçons à tous et sur tout !...
     
     

    Commentaire d'Opex news :

    "Une discussion entre officiers allemands via #WebEx ? Un peu de sérieux les gars… Ça pose questions sur les normes de sécurité interne à la #Bundeswehr."

     

    3 BIS. Tiens ! Encore un autre problème pour nos ennemis allemands !... Il s'agit de gaz, cette fois, et l’Allemagne se retrouve dans la tourmente pour la surtaxe imposée à ses voisins... (source Euractiv) :

    https://www.euractiv.fr/section/energie-climat/news/gaz-lallemagne-dans-la-tourmente-pour-la-surtaxe-imposee-a-ses-voisins/

    Le vice-chancelier allemand Robert Habeck et la commissaire européenne à l’Énergie Kadri Simson, à Berlin, en 2022. 

    5. Chronique de la collaboration ordinaire avec l'envahisseur... De Damien Rieu (sur tweeter) :

     "Ne le dites à personne mais @PascalPelain, maire de Villeneuve-la-Garenne et conseiller régional de @vpecresse(#LR) vient de lancer un centre islamique avec école coranique proche des frères musulmans avec un bail de 1€ par an. @fxbellamy sera-t-il à l’inauguration ?"

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    6. C'est dans Le Figaro : "Lui est reprochée «une posture constante et actuelle résolument anti-française, susceptible de porter gravement atteinte aux intérêts français et de nature à caractériser une déloyauté manifeste..." 

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/une-posture-constante-et-actuelle-resolument-anti-francaise-l-activiste-kemi-seba-pourrait-bientot-perdre-sa-nationalite-francaise-20240302

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui avec cette beauté qui sauvera le monde... Après notre proposition d'hier, en voici une autre, pour l'ouverture des prochains JO, proposée cette fois par Outofnone (sur tweeter) :

    "Et si, au lieu de la vulgarité et de la médiocrité, nous avions ça, pour l'ouverture des #JO2024 en France ? Un compositeur français (Delibes), une œuvre française d'exception (Lakmé), deux sopranos sublimes (Sabine Devieilhe & Marianne Crebassa) ? Le duo des fleurs... "

    (extrait vidéo 4'37)

    https://x.com/Outofnone1/status/1764026462854696988?s=20

     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 7 avril

    1930 : Antoine de Saint-Exupéry est fait Chevalier de la Légion d'honneur

     

     

     

    451 : Metz incendiée par Attila    

     

    À la tête d’une armée coalisée hunno-germanique, Attila se lance au printemps 451 dans une campagne contre la Gaule. Cette armée réunit les peuples Gépides (les plus nombreux) : Wisigoths, Skires, Suèves, Alamans, Hérules, Thuringes, Francs, Burgondes, Alains, Sarmates...

    Elle est donc majoritairement germanique et les Huns n’en composent qu’une infime partie.

    Mais la Gaule va lui résister : le 7 avril, Attila brûle Metz, mais échoue, ensuite, devant Paris, sous l’impulsion de sainte Geneviève (voir l'Éphéméride du 3 janvier); il échoue ensuite de nouveau à Orléans - défendue par Saint Aignan - où il comptait franchir la Loire.

    Attila verra une coalition se former contre lui, sous les ordres d'Aétius, composée de tous les peuples établis en Gaule à cette époque : c’est en Champagne qu'aura lieu la bataille finale des Champs catalauniques, scellant l'échec de cette invasion de la Gaule par les Huns (voir l'Éphéméride du 20 juin). 

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo La fin de la Gaule romaine (II) : Attila

     

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    1699 : Lettres patentes pour l'édification de la Place Vendôme

     

    Dès 1677, l'idée d'édifier une Place en l'honneur de Louis le Grand était lancée.

    En 1685, Louvois fit acheter et démolir tous les bâtiments qui se trouvaient sur l'emplacement de la future Place : avec Jules Hardouin-Mansart et Germain Boffrand, il se proposaient de construire un ample espace rectangulaire, bordé de vastes bâtiments publics : Bibliothèque royale, Hôtel de la Monnaie, Hôtel des Académies, Hôtel des Ambassadeurs...

    Un arrêt du Conseil du Roi du 2 mai 1686 avait autorisé les travaux, mais les plans furent modifiés par la suite. Au milieu de la place fut érigée une statue équestre en bronze de Louis XIV, par François Girardon : la place prit alors le nom de Place Louis-le-Grand, qu'elle gardera jusqu'à la Révolution (où elle sera le théâtre d'atrocités, courantes à l'époque : des têtes y ayant été promenées au bout de piques, elle s'appellera, un temps, Place des piques !...). La statue, inaugurée en 1699, sera détruite en 1792...

    Son nom actuel lui vient du fait que César Monsieur, fils illégitime d'Henri IV et Gabrielle d'Estrées (et, donc, demi-frère de Louis XIII...) y possédait son Hôtel particulier, et qu'il était titré duc de Vendôme...

    C'est probablement l'oeuvre la plus aboutie de Jules Hardouin-Mansart, et l'un des chefs d'oeuvre les plus réussis de l'esprit classique du XVIIème siècle...

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     Sur Jules Hardouin Mansart et son oeuvre, voir l'Éphéméride du 16 avril (jour de sa naissance) ou celle du 11 mai (jour de sa mort)...

     

     

     

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    1719 : Mort de Jean-Baptiste de La Salle

     

    Grand innovateur dans le domaine de la pédagogie, il a consacré sa vie à éduquer les enfants pauvres.

    Il est le fondateur de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes, et fut canonisé en 1900.

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    http://lasallefrance.fr/etablissement/Reperes-historiques

     

     

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    1780 : Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux

     

    C'est la pièce de Racine, Athalie, qui est choisie pour inaugurer la scène du nouveau Théâtre, construit en sept ans par l'architecte Victor Louis, entre 1773 et 1780, sur ordre du Gouverneur de la Guyenne, Louis Armand du Plessis, duc de Richelieu.

    Le Grand Théâtre est considéré comme l'un des plus beaux du monde...

     

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    1795 : Adoption du Système métrique décimal
      
             
    La base de ce nouveau système unifié de mesures est le mètre, correspondant à la dix-millionième partie du quart de méridien terrestre allant de l'équateur au pôle Nord.
     
    Jusqu'alors, il y avait entre entre 700 et 800 unités de mesure.
     
    Par delà les vicissitudes politiques, cette mesure s'inscrit dans le long processus d'unification de la France, et prend la suite de l'Ordonnance de Villers-Cotterêt, par exemple, rendant l'usage de la langue française obligatoire pour tous les actes officiels. 
     
    Ci dessous, le mètre étalon du 36 rue de Vaugirard, à Paris.
     
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    1823 : Début de l'Expédition d'Espagne

     

    Après le Congrès de Vérone (octobre-décembre 1822), et sur les instances de Chateaubriand, les "Cent mille fils de Saint Louis", partent de France pour restaurer le pouvoir du roi d'Espagne, Ferdinand VII.

    La prise du Fort du Trocadéro - dont le quartier de Paris conserve le souvenir - marquera la fin de l'opération, le 31 août.

    Ce qui est frappant, dans cette intervention militaire, c'est la rapidité de son succès (moins de quatre mois), alors que l'armée napoléonienne, armée d'invasion heurtant les sentiments profonds de la grande majorité du peuple espagnol, avait connu, lors de son invasion du pays, à partir de 1808 et jusqu'en 1812, ses premiers revers en Espagne (voir l'Éphéméride du 2 mai).

    D'ailleurs, la reddition de Bailén fut la première vraie défaite d'une armée de Napoléon, avec les répercussions morales et psychologiques qui s'ensuivirent (voir l'Éphéméride du 22 juillet) : Jacques Bainville, dans son magistral Napoléon, donna comme titre à son Chapitre XIV Le premier nuage vient d'Espagne...

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    Discours de Chateaubriand, justifiant l'intervention :

    http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/grands-moments-d-eloquence/francois-rene-de-chateaubriand-la-reconciliation-complete-des-francais-s-achevera-sous-la-tente-25-fevrier-1823

     

     

     

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    1930 : Saint-Exupéry fait Chevalier de la Légion d'honneur

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (107)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Ce que recouvrait en réalité "l'Affaire" (II)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Le Kaiser, entouré de tout ce qui compte parmi ses "Seigneurs de la guerre", tous prêts à se ruer sur une France dont ils croient l'Armée démoralisée et désorganisée après "l'Affaire"...
    Ce que confirme Michel Mourre ("Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire", page 1428) :
    "...Entre-temps, l'affaire Dreyfus avait eu d'importantes conséquences politiques... Elle eut aussi des conséquences militaires en démantelant le service de renseignements français et ouvrant une période de compression des crédits militaires alors que l'Allemagne s'engageait dans la "course aux armements."

     

    2. De "Au temps de Judas", pages 35/36/37 :

    "...En effet, au ministère Waldeck-Rousseau, qui gouverna contre la France et les intérêts sacrés de la Défense Nationale, succéda le ministère d'Emile Combes, flanqué de ses deux funestes complices, André et Pelletan.
    André, ministre de la Guerre, inaugura le système des fiches, par lequel fut désorganisé, pendant plusieurs mois, tout le commandement de l'armée française.
    On sait aujourd'hui (voir mon ouvrage "L'Avant-Guerre", paru le 4 mars 1913), que ces fiches, dressés par les soins de la maçonnerie, étaient transmises en double, au cabinet du ministre français, et par les soins de l'agence allemande de renseignements Schimmelpfeng, au cabinet du ministre de la guerre allemand à Berlin.
    C'est ainsi que, dans le courant de l'année 1905, eut lieu la fameuse alerte de Tanger (sous le cabinet Rouvier, successeur du cabinet Combes, voir le maître livre de Charles Maurras, "Kiel et Tanger") par laquelle l'Empire allemand préludait au système de provocations périodiques, d'où sortit finalement la guerre de 1914.
    À moins de manquer complètement de cervelle et de raisonnement, il est donc impossible de ne pas voir une corrélation directe entre les machinations politiques, dont le point de départ fut la machination en faveur de Dreyfus, et la terrible guerre de cinq ans...
    Le nuage n'a crevé qu'en 1914, mais il s'amoncelait depuis 1904;
    Jamais l'Allemagne ne nous eût attaqués, si elle n'eût été sûre de sa victoire.
    Elle n'était sûre de la victoire (en quoi elle se trompait, heureusement) que depuis dix ans, depuis les fiches.
    Successeur direct et légataire politique du cabinet Waldeck, le cabinet Combes a ainsi coûté à la France quinze cent mille morts et une occupation partielle, de quatre années, de nos plus riches départements.
    Ces faits sont acquis à l'histoire..."

    3. De "Vers le Roi", page 170/171/172 :

    "...(l'Allemagne, ndlr) Elle a mené l'Affaire Dreyfus, dont le double but était le destruction de notre Service de Renseignements (Waldeck 1899) et la déconsidération de notre État-Major.
    Elle n'a atteint que le premier, mais elle croit avoir atteint le second...
    Ici, une question se pose : la guerre était-elle évitable ?
    Si l'occasion s'était trouvée de remplacer la république par la monarchie entre 1910 et 1914, l'agression allemande d'août 1914 aurait-elle été épargnée à la France ?
    J'en susi convaincu.
    Pour quiconque connaît le caractère allemand, et à la lumière des faits, il n'y a aucun doute : l'Allemagne nous a fait la guerre parce qu'elle avait chez nous de nombreuses prises financières, politiques, industrielles et commerciales; parce qu'elle croyait à l'omnipotence du nombreux et puissant parti germanophile, dont le chef était Caillaux et le sous-chef Malvy; parce qu'elle comptait que le clan des "Ya" lui apporterait, sur un plat d'or, les clés de Paris.
    Elle nous a fait la guerre, l'Allemagne, parce qu'elle croyait que, grâce à ses agents sédentaires et à la politique rouge, elle n'aurait à effectuer, du Rhin à Paris, par la Belgique, qu'une simple promenade militaire.
    Là-dessus, les témoignages allemands surabondent, et il n'y a pas lieu d'y insister, cette vue juste étant devenue banale.
    Mais si, à la faveur des évènements, le régime traditionnel et national de la monarchie héréditaire avait été rétabli en France, avec un souverain tel que le duc d'Orléans, entre 1910 et 1914, quelques mesures très simples et très efficaces auraient détruit le nid de guêpes, coffré ou dispersé le clan Caillaux, le clan des "Ya".
    Et l'Allemagne, privée de ses soutiens, auxquels elle attachait une importance décisive, comprenant qu'elle était devancée, aurait renoncé automatiquement à son projet...
    Du numéro du 21 mars 1908, qui inaugure l'Action française quotidienne, au numéro du 31 juillet 1914, vous trouverez, si cette recherche vous intéresse, la trace constante de notre préoccupation centrale : épargner à nos concitoyens le fléau de la guerre, en nationalisant l'État par le Roi..."

    4. De "Paris vécu", deuxième série, rive gauche, pages 124/125 :

    "...Sise entre la rue de Lille et le Quai d'Orsay, l'ambassade d'Allemagne évoque deux évènements : l'affaire Dreyfus, la guerre de 1914, dont le premier annonçait le second, comme l'éclair annonce la foudre.
    En effet, le résultat le plus tragique de cette immense discorde civile fut la suppression, par décret, du deuxième bureau des Renseignements au Ministère de la Guerre, lequel concernait l'espionnage et l'envahissement allemand.
    Ce véritable crime contre la Patrie fut commis le 4 septembre 1899 - anniversaire de la fondation de la République, dans le désastre de Sedan - par Waldeck-Rousseau et le sinistre général de Gallifet, massacreur et bel esprit, ministre de la Guerre.
    Aucun démantèlement de forteresse ne pouvait avoir d'aussi funestes conséquences.
    Le général Mercier, dont l'intelligence et la prévision égalaient le caractère, l'avait dit et annoncé sur tous les tons.
    On ne l'écouta pas plus qu'on n'écouta Charles Maurras annonçant, dans "Kiel et Tanger", l'hécatombe de "cinq cent mille jeunes français étendus froids et sanglants, sur leur terre mal défendue"..."

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Tiens ! Pour une fois que le Parlement européen fait quelque chose de bien, il convient de le signaler, non ?

    Le Parlement européen associe pour la première fois la GPA à la traite d’êtres humains...

    "Le Parlement a voté sur une révision de la directive interdisant la traite d’êtres humains dans l’Union européenne. Sous l’impulsion de l’eurodéputé et tête de liste LR aux élections européennes, le Parlement européen a ajouté la gestation pour autrui (GPA) sur la liste des pratiques considérées comme relevant de la traite d’êtres humains : cette liste constitue une base minimale des pratiques criminelles que les États membres sont tenus d’interdire dans leur droit interne. Le texte a été voté à 563 voix pour, 7 contre et 17 abstentions..." (source : Le Figaro)

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    PARLER DE MONSIEUR SY ET DES INSANITÉS QU'IL PROFÈRE ?

    ACCORDER DE L'IMPORTANCE À SES PROPOS STUPIDES, QUI N'EN ONT AUCUNE ?

    MER...SY, MAIS, NON MER...SY !

     

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    1. Et voilà ! Nous disions ici-même, hier, qu'il fallait attendre un peu, et voir, avant de se prononcer "sur le fond" du projet commun franco-allemand concernant le char du futur. Plus la peine d'attendre : c'est fait, une fois de plus le Pays légal républicain trahit les intérêts français et , si ce char sera bien financé "à parts égales" ce sont nos ennemis allemands qui dirigeront le projet ! C'est écrit noir sur blanc dans Les Échos (article d'Emmanuel Grasland) :

    "Les ministres français et allemand de la Défense, Sébastien Lecornu et Boris Pistorius, signent ce vendredi à Paris un accord sur leur projet commun de « char du futur ».

    Paris et Berlin gravent dans le marbre le partage des tâches sur le « char du futur ». Un mois après la présentation en Allemagne de leur accord sur la répartition du travail, les ministres allemand et français de la Défense, Sébastien Lecornu et Boris Pistorius, se retrouvent ce vendredi, à l'Hôtel de Brienne, pour formaliser les choses sur le plan juridique.

    Financé à parts égales mais dirigé par l'Allemagne, le « char du futur » est un programme qui vise à remplacer le Leopard 2 et le char français Leclerc à l'horizon 2040. Il ne s'agit pas seulement d'un blindé mais plutôt d'un système global de combat terrestre, avec un char, des drones, des missiles, des batteries de tir, un cloud…"

     

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    Pourquoi "dirigé par l'Allemagne" ? Nous n'avons pas eu besoin de nos ennemis allemands pour fabriquer, seuls, le Rafale, qui est bien l'un des meilleurs et tous premiers avions au monde, qu'ils auraient été bien incapables d'inventer. Et leur Léopard - s'il lui est comparable - n'est en rien supérieur au Leclerc : alors pourquoi le Système, le Pays légal, continue-t-il à se coucher devant nos ennemis allemands, comme il le fait depuis la trahison du Traité de Versailles (où il a refusé de démembrer l'Allemagne que nous avions vaincue - à quel prix !) ?

     

    2. Toujours excellent, l'édito de Vincent Trémolet de Villers sur Europe 1... Cette fois, c'est la Macronie, et sa façon de s'exprimer (?) qu'il épingle... :

     

     

    3. "L'Europe peut mourir", nous dit Macron. L'Europe ? Non ! "Son" Europe, peut-être; "leur" Europe, celle des technocrates bruxellois, peut-être; et, si c'est le cas, non seulement cela ne nous fait pas peur, mais on s'en réjouira : ce sera "Champagne pour tout le monde ! "

    Goldnadel a bien répondu au semble-président, qui ferait mieux de s'occuper de la France, qui va très mal (et, en partie, à cause de lui) plutôt que de poursuivre ses chimères soi-disant "européennes"... :

    "La France peut mourir au niveau sécuritaire et culturel si on ne fait rien..."

    (extrait vidéo 1'00)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1783574846691012630

    Gilles-William Goldnadel: «La France peut mourir si on ne fait rien»

    Si "cette" Europe-là crève : TANT MIEUX !

    Toi, président, occupe-toi de la France, qui est dans un sale état, que tu n'as fait qu'aggraver depuis ta calamiteuse arrivée au pouvoir !...

     

    3 BIS. Voulant faire son "cultivé" en reprenant une citation ultra connue/ultra classique (entre parenthèse, Valéry a écrit de très belles lignes sur notre immense Jacques Bainville...) Macron a cité Paul Valéry. Francis Venciton lui a répondu (sur tweeter) :

    "Les civilisations sont mortelles tout comme les présidents, heureusement ces derniers passent plus vites..."
     
    Citation Paul Valéry autres : Nous autres, civilisations, nous savons  maintenant que nous sommes mortelles....
     

     

    5. Posté par Nicolas Meilhan, sur tweeter :

     

    6. La Fondation Jérôme Lejeune communique :

  • Dans notre Éphéméride de ce jour (1/2) : La honte de cette Gauche qui s'est fermée aux Pieds-Noirs pour s'ouvrir, par la

    1962 : Le paquebot de la Transat, "Ville de Marseille", débarque les premiers réfugiés d'Algérie à Marseille...
     

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    Dans notre Album L'Aventure France racontée par les cartes, voir les trois photos "Conquête de l'Algérie (I)", "Conquête de l'Algérie (II)" et "Conquête de l'Algérie (III)"...

     

    Pour la quatrième génération de Français d'Algérie, cette année 1962 c'est le cataclysme : depuis 1830, la France a fait d'un immense espace vide et désolé le pays le plus prospère, le mieux équipé, et celui qui a les perspectives d'avenir les plus brillantes de toute l'Afrique; elle lui a même donné son nom, Algérie, en l'administrant, en l'organisant, en le traitant exactement comme tous les autres territoires de France métropolitaine ou d'Outre-mer.

    Et, d'un coup, le Système va donner les clés de ce pays prospère, à l'avenir prometteur, à une bande terroriste, le FLN, qui n'aura rien de plus pressé que d'aligner ce malheureux pays sur les visions idéologiques dépassés d'une URSS qui se croit encore, à l'époque, avant-garde consciente des prolétaires du monde entier alors qu'elle n'a même plus trente ans à vivre !

    Le résultat calamiteux de cette nouvelle domination sera la ruine pure et simple du fruit d'un travail acharné d'un siècle et demi; l'installation, partout, de l'arbitraire, de la nonchalance et de la corruption; de l'analphabétisme et de la pauvreté de masse : un gigantesque et cataclysmique bond en arrière...

    23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefellerEt, pour les Français d'Algérie, brutalement, un choix très simple : "la valise ou le cercueil !". Quelques uns choisiront de s'établir dans l'Espagne de Franco, surtout dans la région d'Alicante, ce qui peut s'expliquer à la fois par des motifs idéologiques et par le fait que, historiquement, une ville comme Oran, par exemple, a été plus longtemps espagnole que française. Mais l'immense majorité des réfugiés (et non des rapatriés, terme impropre...) referont leur vie - aux prix de mille difficultés et d'amères déconvenues - en Métropole, où ils débarqueront sur la côte, de Port-Vendres à Nice mais essentiellement à Marseille, un certain nombre arrivant en avion...

    Et c'est précisément à Marseille qu'un personnage va s'illustrer - si l'on peut dire !... - d'une façon qui ne l'honore certes pas, ni lui ni ses compagnons d'idéologie qui, jamais, ne condamneront ses propos : le député-maire de Marseille de l'époque, Gaston Deferre, fit preuve d'une sécheresse de coeur, d'une dureté et d'une inhumanité proprement stupéfiante dans un pays réputé civilisé. Et, le pire, c'est qu'il ne formula jamais le moindre regret, ne renia jamais ses propos et, à fortiori, ne fit jamais rien pour tenter de réparer un tant soit peu... Il fut même récompensé, si l'on ose dire, puisqu'il devint, plus tard, Ministre de l'Intérieur !....

    Qu'on en juge...

    Dans un entretien accordé au Figaro, le 26 juillet 1962, il répond aux questions de Camille Gilles (ses mêmes propos seront tenus ailleurs, dans d'autres journaux - notamment Paris-Presse, repris par le quotidien marseillais de droite Le Méridional - et devant d'autres journalistes) :

    * (à propos de la scolarité des enfants des Pieds-Noirs) : "Il n'est pas question de les inscrire à l'école car il n'y a déjà pas assez de place pour les petits marseillais..."

    * (question) : Voyez-vous une solution au problème des rapatriés de Marseille ?

       (réponse)  : Oui ! Qu'ils quittent Marseille en vitesse ! Ils fuient ? Tant pis ! En tout cas je ne les recevrai pas ici. D'ailleurs nous n'avons pas de place, rien n'est prêt. Qu'ils aillent se faire pendre où ils voudront. En aucun cas et à aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille..."

    Le moins que l'on puisse dire est que ce représentant éminent du Parti socialiste et de la Gauche française, si volontiers moralisatrice et moralisante, si prompte à donner des leçons de "droits de l'homme" à la terre entière, avait une bien curieuse conception du troisième terme de la devise du Système : "Fraternité" !...

    Et, c'est à noter, son parti versera très vite, après s'être si radicalement fermé à nos compatriotes, dans le pire des immigrationnismes, migrantisme, sans-paipérisme, sans-frontiérisme : tous "noms" largement employés pour dissimuler la réalité : l'invasion de la France...!

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    À bord du Ville de Marseille, ce 23 mai 1962, "1.068 passagers et 53 enfants de moins de 3 ans", détaille le journal socialiste local Le Provençal. Sur les 700.000 Pieds-Noirs qui gagnèrent la Métropole cette année-là, 450.000 débarquèrent à Marseille...

  • Éphéméride du 26 mai

    2003 : Lancement de Galileo

     

     

     

    1445 : Aux origines de l'Armée permanente  

    Le roi Charles VII crée les Compagnies d'Ordonnance : bien plus que d'une simple réforme dans le domaine militaire, il s'agit en réalité de la première Armée permanente en France. 

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    Avec cette nouvelle formation militaire ce sera en effet la première fois que le roi disposera, à tout instant, d'une troupe régulière, constamment à sa disposition : jusque là, celui-ci devait faire appel à ses vassaux pour réunir l'Ost (coutume féodale du ban).

    Mais les vassaux n'étaient tenus de répondre à l'appel que pendant une durée de quarante jours.

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    Charles VII, aux origines de l'Armée permanente...
     

    La réforme royale se fera en deux temps, pour commencer :

    le 26 mai 1445 est institué le système des "lances" (unités de combattants composant l'armée);

    puis, le 28 avril 1448, une autre ordonnance viendra instituer les "francs archers".

    C'est donc d'abord dans le domaine militaire que les ambitieuses réformes menées par Charles VII seront menées. Et la création de cette armée permanente conduira rapidement à d'importants succès, militaires et donc politiques, dès 1449 et jusqu'en 1453.

    Il ne faut cependant pas dissocier ces Ordonnances de Charles VII du plan d'ensemble nettement plus vaste du souverain, et de la vision globale qu'il avait des choses militaires. Le roi qui institutionnalisa en 1445 l'armée permanente est le même qui, six ans auparavant, dès 1439, avait lancé son vaste programme de réorganisation militaire.

    Dans ses Vigiles de Charles VII (écrites en 1439) Martial d'Auvergne écrit :

    "L'an mil quatre cent trente neuf / Le feu roi si fit les gens d'armes / Vêtir et habiller de neuf, / Car lors étoient en pauvres termes. / Les uns avoient habits usés / Allant par pièces et lambeaux / Et les autres tout déchirés / Ayant bon besoin de nouveau. / Si les monta et artilla, / Le feu roi selon son désir, / Et grandement les rhabilla / Car en cela prenoit plaisir."

     

    Le même Charles VII avait, cette même année 1439, donné tout pouvoir à Jean Bureau pour réorganiser de fond en comble l'artillerie royale...

    BUREAU (artillerie de charles VII).JPG

    Le cimetière des Saints-Innocents a disparu avant la Révolution et il n'en reste que la Fontaine des Saint-Innocents, située au coeur des Halles de Paris. Cette croix des Bureau, située devant la porte de l'église dite "porte des Bureau", portait l'épitaphe de Jeanne Hesselin, Simon Bureau et Hélène sa femme.         

     

    C'est grâce aux progrès fulgurants accomplis par Jean et son frère Gaspard (les fameux frères Bureau) que la victoire sera complète et rapide face aux anglais à Castillon (la bataille qui mit fin à la Guerre de Cent ans, en 1453).

    BUREAU RIBAUDEQUIN MULKTIUTUBE A TIR EN RAFALE.jpg
     
    Artillerie des Frères Bureau : Ribaudequin multitube à tir en rafale

     

    Toutes proportions gardées, le roi Charles VII, le Bien servi, disposera d'une machine de guerre impressionnante et, pour un temps, invincible, comme Napoléon Bonaparte disposera, trois siècles plus tard, du Gribrauval et de l'ossature de l'armée de Louis XVI (voir l'Éphéméride du 9 mai sur l'oeuvre de Vaquette de Gribeauval)...

    C'est pour une bonne part de là que vient à Charles ce surnom de Bien servi.

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    Artillerie des Frères Bureau : Veuglaire à chargement par la culasse
     
     
     
     
     
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    1602 : Naissance de Philippe de Champaigne

     

     Ci dessous, son Richelieu :

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    1942 : Début de la bataille de Bir Hakeim
     
     
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    Maréchal de France Marie-Pierre Koenig, vainqueur de Bir Hakeim face à l'Africa Korps de Rommel, dix fois plus nombreuse...

    https://www.histoire-image.org/fr/etudes/bir-hakeim

     

     

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    2003 : Lancement de Galileo

     

    Avec des réalisations comme Airbus ou Arianespace, l'Europe - et, évidemment, la France - s'était déjà hissée au niveau des meilleurs - États-Unis et autres "grands" - acquérant par là-même son indépendance dans des domaines aussi stratégiques que l'espace ou le transport aérien.

    Il lui restait à acquérir son indépendance dans le domaine tout aussi stratégique de la Géolocalistaion par satellite (GPS), un domaine dans lequel trois pays seulement disposaient, jusque là, d'un véritable système fiable : les États-Unis avec leur GPS (Global positioning System), les Chinois avec leur Beidou 2 et les Russes avec leur Glonass.

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    https://galileo-mission.cnes.fr/

     

     

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    3 janvier,sainte geneviève,paris,pantheon,attila,gaule,puvis de chavannes,huns,saint etienne du mont,larousse,joffreCette Éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

    la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),

    l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos),

    écouter 59 morceaux de musique,

    et découvrir pourquoi et dans quels buts lafautearousseau vous propose ses Éphémérides  :

     

     

    lafautearousseau

  • Une exclusivité lafautearousseau : les Éphémérides de chaque jour de l'année...

    lfar flamme.jpgAimer la France, la servir, c'est d'abord connaître son Histoire et ceux qui l'ont faite : artistes, savants, hommes de guerre et d'Église, inventeurs, architectes, maçons et jardiniers...

    "Re-franciser" les Français, que le Système a tout fait pour "dé-franciser", "dans leurs têtes" -si on nous passe l'expression - avec son École de la des-Éducation nationale : chaque jour, au milieu de notre série d'articles, vous trouvez l'Éphéméride quotidienne, qui vous permettra de vous "re-brancher" sur vos Racines, votre Culture, vos Traditions fondamentales; et vous pouvez retrouver ci-dessosu, d'un coup, toutes les Éphémérides de l'année, ainsi que la musique qui les accompagne souvent, et l'Album "L'aventure France racontée par les Cartes...", disponible également sous sa forme de Feuilleton : "L'aventure France en feuilleton..."

     

    Éphémérides de lafautearousseau

    LFAR FLEURS.jpg

    Nos Éphémérides :  non pas une millionième Histoire de France, mais bien plutôt une Balade dans notre Culture...

    1A.jpgOn parle souvent de "la France", au risque de finir par en faire justement une formule creuse, à la longue, vide de substance en quelque sorte, voire une sorte d'abstraction.

    Comment montrer "la" France, à travers toutes ces France(s) qui la constituent ? Comment la donner presque à voir, la rendre sensible et présente ?

    Ainsi que cette Culture, cette Civilisation, ces Traditions, ces us et coutumes pour lesquels nous nous battons et qui fondent et justifient notre combat...

    portrait-of-mme-alphonse-daudet-1876-artist-Pierre-Auguste-Renoir.jpgUne des façons possibles nous a semblé être, en se laissant mener par le hasard et la succession des dates et du calendrier, de suivre et de saisir au jour le jour, comme ils viennent, dans un joyeux désordre inattendu, les anniversaires de ce qui s'est passé, dit ou fait ce jour-là, en telle ou telle année. Ce qui permet, du premier au dernier jour de la dite année, de faire défiler personnages historiques, inventions et découvertes, artistes et faits marquants qui, tous, à leur façon et dans leur domaine, constituent et "font" justement "la France", comme les pierres constituent et font la cathédrale, qui sans elles n'existerait pas, pour reprendre l'image de Saint Exupéry...

    Ces Éphémérides se veulent ainsi une modeste bouteille à la mer, lancée sur Internet, au bon vouloir de quiconque voudrait donc découvrir, connaître et aimer cette France charnelle et sa Civilisation.

    Nous savons bien que la Civilisation est un Capital transmis : voici donc une façon de mesurer l'importance, la beauté, la grandeur de cet héritage, depuis ses paysages (que l'on verra dans les sites des Parcs nationaux) et ses monuments, jusqu'aux hommes et aux femmes qui l'ont créé, aux faits historiques qui ont jalonné sa route. Voici donc exaltées toutes ces Frances qui constituent la France : les artistes (peinture, musique, architecture, jardins….), les scientifiques (médecine, physique, inventeurs, Prix Nobel….), bien sûr les gouvernants et les hommes proches du pouvoir, mais aussi les monuments, les us et coutumes, les traditions et faits de société (qui font évidemment partie de la Culture)...

    VIADUC MILLAU 3.JPGNous avons souhaité montrer aussi que, si la France ne commence pas à la révolution, en 1789/1793, elle ne finit pas non plus avec la révolution ! Rien n’est terminé : nous sommes des pessimistes actifs et, comme l'écrivait Bainville, "...pour des Renaissances il est encore de la foi ". Et nous avons voulu ré-introduire dans notre Histoire ceux qui en avaient été exclus: les Vendéens, Maurras, Daudet, Bainville , toutes ces personnes, ces actes, ces faits qu’un régime né dans la violence mais aussi dans le mensonge, et se maintenant par le mensonge, a exclu de son histoire officielle. Parce que nous refusons, justement, cette amputation de la mémoire... 

    Nous avons enfin pensé à tous ces jeunes qui ont été privés de leurs Racines et tenus de fait dans l'ignorance de leur Histoire par la faillite d'un Ministère de la des-Éducation perverti jusqu'à la moelle par l'idéologie. Pour nous ce n'est pas un hasard, en effet, si tant et tant de jeunes ont été privés de Tradition, de la part d'un Ministère émanant d'un Régime qui s'est, précisément, construit contre notre Histoire, et en rupture radicale avec elle.

    Peut être sommes-nous naïfs, peut-être prenons-nous nos désirs pour des réalités, mais il nous a semblé qu'il fallait ré-ouvrir à ces jeunes les portes et fenêtres de cette grande demeure qui leur est fermée, et qui s'appelle, tout simplement, leur Histoire, leurs Racines, la France.

    Pour eux, ces Éphémérides pourront être ainsi, nous l'espérons, un moyen assez vivant et commode d’avoir un premier contact avec leurs origines, et nous avons donc tâché de jouer un rôle de facilitateur, en mettant à disposition un maximum de résumés assez courts sur le plus grand nombre de sujets possibles.

     

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    Une balade dans notre Culture, pour y retrouver les raisons - et la force - de prolonger l'aventure...

     

    Et nous avons décidé d'appeler ces Éphémérides Balades dans notre Culture car il ne s'agit bien sûr ni de passéisme ni de nostalgie dans cette démarche. Ni de proposer une millionième Histoire de France. Mais bien plutôt d'une affirmation -dans une forme inattendue, certes...- de notre Être profond, de ce pourquoi nous nous battons, et qui s'appelle la France, tout simplement.

    Nous avons voulu la montrer, la donner à voir, la rendre sensible, d'une façon qui tranche un peu avec les habituelles façons de l'évoquer, parfois un peu théoriques et abstraites, il faut bien le reconnaître : elle apparaît ici en chair et en os, pour ainsi dire, dans le joyeux désordre inattendu qui fait voisiner, au hasard du jour concerné, le découvreur de l'hélium avec les reliques de la Passion amenées à Notre-Dame par Saint Louis; la musique du Moyen-Âge de Thibaut IV et le lancement du satellite Spot; les Essais de Montaigne et la remise du Nobel de Médecine à Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier; l'inauguration du Canal du Midi et l'installation d'Iter à Cadarache etc... etc...

    MONTAGNIER BARRE SINOUSSI.jpgC'est tout cela, tous ceux-là, la France, notre France charnelle que nous aimons, que nous ne voulons pas voir diluée et disparaître, et dont nous voulons au contraire poursuivre et prolonger l'élan, en commençant d'abord par l'accepter et le connaître. Et le faire connaître (peut-être ces Ephémérides y aideront-elles...) à celles et ceux qui en ont été volontairement privés, par un système qui s'est construit en dehors de nos Racines profondes, sans elles et contre elles. Nous voulons parler de ces centaines de milliers de victimes de la (des)Éducation nationale, qui a privé, sinon toute la jeunesse, du moins la plus grande part qu'elle a pu, de son Héritage, de la connaissance même de ses origines, car elle n'aime pas cette Histoire, elle n'aime pas ces Racines: entre elles et elle, c'est un combat à mort.

    Voilà, dit très simplement, ce qui nous a guidé pour la rédaction de ces Éphémérides. A partir de maintenant, elles sont là -même si nous allons travailler à les améliorer encore- comme autant de bouteilles à la mer. A la disposition de qui voudra, de qui sentira l'envie ou le besoin de s'informer sur ces Racines dont nous parlons si souvent, parce qu'elles sont aujourd'hui tout simplement menacées de disparition pure et simple.

    Espérons qu'elles rendront le service pour lequel elles ont été conçues, et qu'à leur modeste niveau elles serviront à l'appropriation et au désir de perpétuation de cette belle aventure humaine qui s'appelle : la France.

    lafautearousseau

  • Le désastre d'une Ecole jadis performante, analysé par les spécialistes de SOS Education

     

    On conviendra que le sujet est suffisamment important pour que l'on s'y arrête quelques instants : voici donc une sorte de « page Education », aujourd'hui, sur Lafautearousseau, avec une étude fouillée des causes du désastre, pour commencer, suivie d'un sourire - mais bien vu, et profond, lui aussi - pour ne pas trop perdre le moral.

    Nos lecteurs connaissent bien SOS Education, que nous citons régulièrement ici, pour la pertinence et la justesse de ses analyses, ainsi que pour le courageux combat mené contre les démolisseurs de l'Ecole. Celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore l'Association, ou qui souhaiteraient l'aider, trouveront tout ce qu'il faut en cliquant sur le lien hypertexte ci dessus.

    Voici l'un des derniers textes publiés par SOS Education (le 12 décembre), sur L'Eglise du pédagogisme, et les ravages de cette secte des pédagogistes.  LFAR

     

    Elle a son Pape émérite : Philippe Meirieu,
    Elle a sa Théologie : les « sciences de l’éducation »,
    Elle a ses Séminaires : les ESPÉ (ex-IUFM) ,
    Elle a son Saint-Office : les Inspecteurs généraux, relayés par une piétaille d'inquisiteurs subalternes dans les académies,

    Son dogmatisme et son intolérance ont déjà fait des millions de victimes parmi nos enfants...

    ... mais elle ne cesse d'étendre son emprise sur un nombre croissant de professeurs :

    l’Église du pédagogisme, la religion qui ruine depuis 40 ans l’Éducation nationale… et menace désormais l’avenir même de notre pays.

    Une secte coupée de la réalité

    Si l'enfant de vos voisins rencontre des difficultés à l'école, et si vous proposez de lui donner quelques cours de soutien, vous trouverez normal que ses parents souhaitent avoir une discussion avec vous sur votre programme et vos méthodes.

    Après quelques mois, si vos voisins s’aperçoivent que leur enfant ne s'améliore pas, mais rencontre au contraire encore plus de problèmes, qu’il éprouve des difficultés à faire des exercices simples, vous vous attendrez à ce qu’ils vous demandent de remettre en question vos pratiques.

    Vous-même, soucieux du bien-être de votre petit élève, et de conserver la confiance de ses parents, vous chercherez à ne pas les décevoir. Vous essaierez de leur expliquer le plus simplement possible vos choix d'enseignement. Vous les tiendrez informés de ce que vous faites, pour qu’ils comprennent votre façon de travailler et qu’ils soient au plus vite rassurés par les progrès de leur enfant.

    Ce n’est pas du tout comme ça que les membres de l’Église du pédagogisme voient l’éducation.

    L’Église du pédagogisme rassemble des personnes qui se croient investies d’une mission :« changer l’école pour faire changer la société » [1]. Enseignants, inspecteurs, formateurs, ils sont quelques milliers, mais ils tiennent toutes les clés de l’Éducation nationale.

    Les enfants sont le matériau brut sur lequel ils travaillent pour réaliser ce projet. Ils considèrent les familles comme leur principal obstacle, et les professeurs qui dispensent un enseignement en harmonie avec ce que désirent les parents comme des traîtres ou des hérétiques. Ils ont inventé un vocabulaire qui n’est compréhensible que par les initiés, pour mieux couper l'école du reste de la société.

    Tous les futurs enseignants passent par leurs séminaires, les ESPÉ. Là, ils apprennent le langage du pédagogisme. Ils intègrent les dogmes de l’Église du pédagogisme. Ces dogmes, qui ne sont fondés sur aucune démarche rationnelle, leur sont présentés sous la forme de paraboles. Par exemple : « Quand on va chez le boulanger, on ne lui explique pas comment faire le pain. De même, quand des parents mettent leur enfant à l’école, ils n’ont pas à savoir comment le professeur enseigne. »

    Avec ses quelques milliers d'adeptes militants, l’Église du pédagogisme est plus petite que les Témoins de Jéhovah en France, par exemple. Mais son influence sur la société est beaucoup plus puissante et dangereuse puisqu’ils occupent les postes de pouvoir de l’Éducation nationale, qu’ils ont carte blanche pour y faire à peu près ce qu’ils veulent, et qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne.

    Ce sont eux qui rédigent les programmes scolaires et prescrivent discrètement les livres de classe de nos enfants. Ce sont encore eux qui mènent les expérimentations, les évaluent et qui inventent les nouvelles méthodes. Plus grave encore, ce sont eux qui inspectent les professeurs, et qui leur imposent leur manière de penser et d’enseigner, une manière dont les conséquences sont souvent, on le verra, désastreuses.

    Car en effet, grâce à ses réseaux dans certains grands syndicats de l’Éducation nationale, l’Église du pédagogisme a organisé un système redoutable pour filtrer l’accès aux postes influents. Plus on monte dans la hiérarchie de l’Éducation nationale, plus la foi dans les dogmes du pédagogisme est répandue et enracinée. Quand on arrive au niveau des inspecteurs et des formateurs en ESPÉ, on se trouve parfois face à de véritables ayatollahs.

    Instituer une nouvelle religion

    Les membres de l’Église du pédagogisme sont, comme tous les fanatiques, complètement indifférents à la réalité et aveuglés par leur foi. Si depuis les années 1970, date à laquelle ils ont commencé à se rassembler, ils ont promu d’innombrables réformes pédagogiques qui ont invariablement tourné au désastre, ils sont sincèrement convaincus que l’Éducation nationale marche de mieux en mieux. Et pour cause : apprendre à lire, écrire, compter et réfléchir aux enfants n'est pas du tout la mission qu'ils assignent à l'école.

    Citons l’expérience des « maths modernes » de 1973, celle du « collège unique » de 1975, les méthodes de lecture globales tout au long des années 70 puis « idéovisuelles »[2] dans les années 80, l’histoire « thématique », la Loi Jospin de 1989 mettant « l’enfant au centre du système éducatif »[3], la création des IUFM en 1990, le nouveau Bac en 1995, le remplacement du corps des instituteurs par celui des « professeurs des écoles », et surtout, les réformes successives des programmes tout au long de cette période, jusqu'à la création du Conseil Supérieur en 2013 par Vincent Peillon, qui prétendait instituer une « Refondation de l'école » afin d'« arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » [4] : si on prend ce projet au sérieux, cela suppose finalement de désapprendre aux enfants leur propre langue, ce que l'Éducation nationale s'emploie à réaliser par tous les moyens depuis 40 ans.

    Il est vrai que Vincent Peillon représente la frange la plus illuminée de l’Église du pédagogisme, n'hésitant pas à déclarer : « Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion » [5]. La ministre actuelle, Najat Vallaud-Belkacem, est incapable d'un tel degré d'élaboration théologique, mais elle est redoutablement douée pour la propagation du dogme, et aussi pour prononcer les excommunications.

    Quoiqu'il en soit, ces bouleversements ont bien sûr débouché sur un recul prodigieux des connaissances maîtrisées par les élèves à la fin de leur scolarité, malgré l’allongement du nombre d’années d’études et l’explosion des dépenses du système éducatif.

    En 2015, on a fait refaire à des élèves de CM2 une dictée de 5 ou 6 lignes qui avait été donnée en 1987. Il s’agissait d’un petit texte qui ne comptait aucune difficulté particulière. Déjà en 1987, le travail de sape avait considérablement affaibli le niveau des enfants, qui faisaient à cette dictée une dizaine d'erreurs. Mais en appliquant le même barème de notation en 2015, on a constaté que le nombre moyen de fautes était passé à 17,8 : soit une explosion de + 70% !

    Dans les années 90, les élèves français figuraient encore dans le groupe de tête des pays du monde en mathématiques. En novembre dernier, le comparatif international TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study) a attribué à la France, à partir de tests réalisés sur des élèves de CM1 et de Terminale S la dernière position en Europe, et de très loin.

    L'enquête internationale PISA, qui compare les systèmes éducatifs de nombreux pays du monde, vient par ailleurs de montrer que la France, qui ne cesse de sombrer dans les fonds du classement, est le seul pays développé où l'école amplifie les inégalités sociales et migratoires !

    Malgré ces faits accablants, les prélats de l’Église du pédagogisme expriment la plus grande satisfaction chaque fois qu’ils font le bilan de quarante années de réformes.

    Pour justifier les problèmes que tout le monde constate et qu’ils ne peuvent pas nier, sous peine de se ridiculiser – indiscipline, violence à l’école, illettrisme, chômage de masse des jeunes diplômés, pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans de nombreux secteurs – ils ont une réponse automatique : c’est parce qu’on n’est pas allé assez loin. Et si on n’est pas allé assez loin, c’est parce qu’on ne leur a pas donné les moyens.

    Les moyens, comprenez « des budgets et des postes supplémentaires ». En effet, l’Église du pédagogisme doit notamment son influence au soutien de certains syndicats d’enseignants, et cela fait partie du contrat qu’elle appuie leurs revendications. Une clause facile à observer d’ailleurs, puisque tous ses membres sont directement intéressés par les succès des syndicats pour augmenter le nombre de postes dans l’Éducation nationale. Chaque nouvelle hausse d’effectifs venant automatiquement remplir ses séminaires, les ESPÉ !

    Si les méthodes des pédagogistes sont, selon eux, mieux adaptées aux enfants, elles sont nettement plus coûteuses. De combien ? Ils ne nous ont jamais donné de chiffre. Tout ce qu’on sait aujourd’hui, c’est que nous sommes encore très loin d’avoir mis assez d’argent sur la table. La bonne volonté des Français n’est pourtant pas en cause. Depuis trente ans, ils acceptent chaque année de financer l’augmentation du coût de leur système scolaire. Le budget de l’Éducation nationale a plus que doublé, en euros constants, depuis les années 80. On pourrait demander à quoi sert tout cet argent, premier poste de la dépense publique ?

    Mais l'Église du pédagogisme a peu à peu réussi à imposer ses vaches à lait comme des vaches sacrées : par exemple les ZEP (ou REP). Les ZEP démontrent depuis des décennies par l’absurde que, si les méthodes d’enseignement sont mauvaises, dépenser plus ne sert à rien. Pourtant, des milliards y sont engloutis dedans chaque année, et pas un ministre n'osera y toucher, même si on n’y observe pas la moindre « réduction des inégalités », bien au contraire. Les ZEP n’ont jamais été aussi redoutées par les parents : n’y laissent leurs enfants que les familles qui n’ont strictement aucune autre possibilité, pendant que les membres de l'Église du pédagogisme regroupent leurs rejetons dans des écoles privées où l'on n'entre que sur recommandation. Qu'importe : à la moindre tentative de mettre un terme à ce gaspillage scandaleux, l’Église du pédagogisme lancera ses mots d’ordre, et ses adeptes emboîteront une nouvelle fois le pas de son clergé dans leur traditionnel pèlerinage de République à la Nation, avec chants, bannières, et grande ferveur apostolique.

    « Apprendre à apprendre »

    L’Église du pédagogisme se compose de toutes les personnes qui croient qu’éduquer un enfant ne consiste pas à lui apprendre des choses, mais à lui « apprendre à apprendre » pour lui permettre de « construire lui-même son savoir ». Elle vise donc à interrompre la chaîne de la transmission des connaissances, par laquelle la culture se transmet d’une génération à l’autre.
    Laissant les enfants « construire eux-mêmes leurs savoirs », elle espère ainsi qu’ils construiront un monde nouveau, radicalement différent de celui de leurs parents. C’est le sens de son slogan « Changer l’école pour changer la société ».

    Évidemment, cette démarche est parfaitement hypocrite car, derrière ce discours officiel neutre, il y a un projet précis. Il n’est absolument pas question de laisser les enfants construire le monde qu’ils veulent.

    S’ils se refusent à transmettre la culture classique aux enfants, ils ne se privent pas en revanche, de leur transmettre les « valeurs » qui, selon eux, devront façonner la nouvelle société. La tradition républicaine d’enseignement fondée par Jules Ferry voulait que les maîtres s’interdisent toute considération politique devant leurs élèves. Tous leurs efforts consistaient à leur transmettre un contenu factuel. Les pédagogistes au contraire ne veulent plus du contenu factuel. Et ils ont vigoureusement promu dans les écoles les matières et activités qui permettent d’influencer les valeurs des enfants. Ainsi, dès la grande section de maternelle, ils demandent aux enseignants d’organiser chaque semaine une demi-heure de débat sur des sujets de société. Officiellement, le but de ces débats est d’entraîner les enfants à l’exercice de leur liberté d’expression, pour faire « vivre la démocratie ». Dans les faits, les enfants étant incapables de prendre position, et encore plus d’argumenter, l’enseignant dirige lui-même le débat. Il énonce les arguments et récite, parfois inconsciemment, le catéchisme pédagogiste appris pendant son séminaire dans les ESPÉ. Les enfants manipulés s’approprient le raisonnement d’autant plus facilement qu’on leur fait croire qu’ils y sont arrivés tout seuls. Ces débats ont lieu tout au long de l’école primaire, l’Église du pédagogisme a inventé pour justifier ce genre d'activité destinée à remplacer l'instruction traditionnelle le concept de « vivre-ensemble ».

    L’éducation civique est une matière fortement exploitée par les pédagogistes pour influencer politiquement les élèves. Beaucoup de parents croient, à tort, que les cours d’éducation civique s’apparentent à « l’enseignement du civisme » : encourager les enfants à faire preuve de courage, de patience, de prudence, de générosité, de respect, de justice, etc. En fait, « l’ éducation civique » enseigne aux enfants leurs droits, et pas n’importe lesquels : la liberté d’expression dans les limites de la bien-pensance, le droit de contester une décision qu'ils trouvent injuste, le droit de se syndiquer, le droit de grève, les « droits sociaux » (RSA, logements sociaux, CMU, etc.) On y trouve désormais aussi de la propagande à caractère sexuel. Mais nulle part il n’est question d’enseigner aux enfants les vertus civiques.

    Les autres matières, comme la littérature, l’histoire et la géographie sont aussi fortement contaminées. Les enfants doivent « construire leurs propres savoirs » dans ces matières à partir de documents. C’est documents sont distribués en classe ou figurent dans leurs manuels. Ils doivent les observer et en tirer des conclusions. Ici, le prétexte est de leur ens

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (12)

    lfar bleu.jpgNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFARNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

     

    2235704335.jpg2ème partie : Une révolution copernicienne 

    L'ÂGE DU CHARBON ET DE L'ACIER

    La seconde révolution industrielle ne démarrera qu'à la fin du XVIle siècle. Elle se produira en Grande-Bretagne, pays qui possédait déjà, au Moyen-Age, une certaine avance technologique. Trois facteurs favorables se conjuguèrent : une révolution agricole, l'expansion coloniale, l'existence d'une main-d’œuvre abondante et peu qualifiée.

    a) Toute révolution industrielle, nous l'avons constaté au Moyen-Age, suppose au préalable une révolution agricole. Celle-ci se heurtait à la résistance des communautés villageoises qui ne fut brisée, en France, qu'en 1789. Elle l'avait été un siècle plus tôt en Angleterre. Les grands propriétaires, maîtres du Parlement, s'étaient emparés, grâce au système des enclosures, des biens communaux, condamnant à la mendicité les paysans pauvres qui furent parqués dans des workhouses, réserves de main-d’œuvre quasi gratuite. Afin de mettre leurs terres en valeur les grands propriétaires ont besoin d'outils en fer (charrues, herses, matériel de drainage, etc.…) ce qui stimule la métallurgie.

    b) Les Anglais arrachent aux Hollandais le marché chinois, l'indien aux Français. Ce qui procure des débouchés considérables aux cotonnades de mauvaise qualité. Paradoxalement, la misère des paysans anglais dépossédés, que l'on ne peut tout de même pas laisser nus, ouvre un autre marché. Il faut beaucoup de malheureux pour développer une production de masse. La France n'en a pas assez. La relative aisance de sa paysannerie, qui frappe les voyageurs anglais, retarde l'essor d'une grande industrie textile.

    c) Autre paradoxe : la France possède une classe ouvrière extrêmement qualifiée, qui profite du rayonnement culturel de la nation, puisque l'artisanat d'art travaille pour l'exportation. Par contre la Grande-Bretagne peut puiser dans les workhouses la main-d’œuvre médiocre mais bon marché, dont a besoin son industrie textile. En 1789, les deux pays sont également riches, mais la puissance économique de la France tient à la qualité de ses produits, celle de la Grande-Bretagne à la quantité des siens, vendus à faible prix. Notre pays n'en a pas moins amorcé sa révolution industrielle, surtout grâce à de grands seigneurs qui mettent en valeur leurs forêts en construisant des usines métallurgiques. La France manque de charbon. Par contre, elle dispose de beaucoup de bois. La Révolution française puis les guerres de l'Empire, se révèleront désastreuses, au plan économique, frappant le pays au moment où il commençait à combler son retard, grâce au débauchage de techniciens anglais. La ruine de notre artisanat d'art, la mort, sur les champs de bataille de l'Europe de notre jeunesse allaient ruiner la prépondérance de la France pour le seul profit de la Grande-Bretagne.

    Quoi qu'il en soit, la révolution industrielle ne devra rien, du moins dans sa période de démarrage, au capitalisme financier. Elle sera l'œuvre d'artisans qui tentent de satisfaire la demande d'outils en fer et de textiles de basse qualité. Il leur suffit de faibles capitaux, du moins au départ. Les premières entreprises de construction de machines rassemblent au plus une douzaine d'ouvriers. Un artisan a besoin pour s'installer d'un investissement de trente livres par travailleur dans la métallurgie, vingt-cinq seulement pour une filature. Un ménage réunit assez facilement trois cents livres en faisant appel à sa parentèle. Cependant la compétition est vive. Si les profits sont considérables, du moins dans les commencements, il faut pour développer l'entreprise acquérir un outillage de plus en plus coûteux. Seuls survivront les patrons impitoyables pour eux-mêmes comme pour leur personnel. Une gestion ascétique, au bout d'un certain temps, ne suffira plus. Il faudra emprunter. Le capitalisme financier pourra mettre la main sur les entreprises qui marchent, au besoin en les acculant à la faillite afin de racheter, à petit prix, les actifs.

    D'ailleurs le capitalisme financier ne s'intéresse guère à l'industrie. Il est remarquable qu'en 1872, quand un commis du « Crédit Lyonnais », Quisart, enquête à Grenoble pour monter une agence, il rencontre tous les notables à l'exception des industriels. En effet, l'industrie suppose des immobilisations de capitaux, et la banque exige qu'ils circulent rapidement pour augmenter ses profits. Le capitalisme financier draine l'argent des épargnants au profit d'emprunts d'Etat (les emprunts russes et ottomans furent les plus rentables pour les banquiers, les plus funestes pour les épargnants).

    Il ne s'engage qu'avec répugnance dans de grandes entreprises, comme la construction des chemins de fer et parfois — ce fut le cas pour les Rothschild — après avoir longtemps tergiversé. Il ne le fait qu'après s'être assuré que l'Etat prendrait les risques à sa charge et lui laisserait les profits.

    A la fin du XIXe siècle, la seconde révolution industrielle est à bout de souffle. Une crise très longue et dure commence en 1873, l'économie souffre d'une maladie de langueur, venue des Etats-Unis. Ainsi que l'écrit un observateur lucide, P. Leroy-Beaulieu dans « La Revue des deux mondes » du 15 mars 1879, les pays industrialisés sont entrés dans « une période plus difficile de richesse à peu près stationnaire, dans laquelle le mouvement progressif de la période précédente se ralentit au point de paraître complètement arrêté ». A un siècle de distance, que ce langage paraît actuel ! Un énorme krach bancaire, celui de la banque catholique et royaliste, « l'Union Générale » se produit en janvier 1882, ruinant la France traditionnelle — événement oublié mais finalement aussi grave que l'affaire Dreyfus, provoqué par certaines imprudences qu'exploitèrent les banques protestantes et juives. Le krach privera la droite des moyens financiers d'un combat politique efficace. En fait tout l'appareil bancaire est menacé par la banqueroute ottomane de 1875 et seules survivent les banques qui restreignent impitoyablement le crédit.

    L'essor industriel paraît bloqué. L'esprit « fin de siècle », marqué par le pessimisme des « décadents », exprime un sentiment général de désarroi. Cependant deux inventions, le « système Taylor », qui permet, grâce à une division du travail plus poussée d'accroître la productivité et surtout le moteur à explosion, qui valorise une forme d'énergie connue depuis longtemps, le pétrole. Au départ, les fabricants d'automobiles ou d'avions restent des artisans. Pas davantage que leurs prédécesseurs du XVIIIe siècle, ils n'ont besoin de concours bancaires. Les ressources financières d'une famille aisée, les Renault, ou d'une vieille entreprise familiale qui trouve l'occasion de diversifier sa production, Peugeot, suffisent. Les qualités de gestionnaire et la capacité d'innovation font le reste. Citroën, qui s'était placé sous la dépendance des banques, sera éliminé de son entreprise, Louis Renault, par contre conservera la quasi-totalité du capital entre ses mains. Il est vrai qu'on lui fera payer très cher, en 1944, son esprit d'indépendance. Quelques réussites ne sauraient faire oublier les échecs. Dans l'aviation comme dans l'automobile le nombre de faillites sera considérable.

    De nos jours, l'aventure de l'informatique renouvelle le processus. Quelques jeunes gens doués se lancent dans la création d'une entreprise. Les bénéfices, dans un premier temps, sont considérables mais la nécessité de trouver des capitaux, toujours plus importants, pour développer l'affaire, conduit soit à l'absorption par un concurrent plus puissant soit à la disparition pure et simple, au premier faux pas. Néanmoins les frais de recherche tendent à devenir si lourds qu'en dehors de quelques multinationales seuls les Etats ont les moyens de les consentir et encore, d'ordinaire, en fonction d'objectifs militaires plutôt qu'économiques. Sans la bombe atomique il n'y aurait jamais eu de nucléaire civil. Les Etats Unis, ce modèle du libéralisme, n'ont pu se lancer à la conquête de l'espace qu'en créant un organisme fédéral, la NASA.

    Les chocs pétroliers, qui auraient dû nous alerter, sur la nécessité de pousser les feux, afin de moderniser nos équipements furent l'occasion pour le capitalisme financier de « recycler » les pétrodollars. La suppression, à partir d'août 1981, des taux de changes fixes, lorsque Nixon eut mis fin à la convertibilité des dollars en or ainsi que la progression des taux d'intérêts fournissaient de trop belles occasions de profit. Des banques se mirent à prêter à tout va, surtout à partir de 1978. Des pays comme le Brésil, le Mexique, la Pologne s'endettèrent pour s'équiper à crédit. Politique suicidaire, encouragée par certains gouvernements et d'abord le nôtre. Il ne se passait pas de mois sans que M. Giscard d'Estaing ne se félicite des « abuleux contrats » que la France venait de signer. Bientôt le système bancaire sera conduit à prêter de l'argent aux Etats pour qu'ils remboursent non le capital mais les intérêts.

    Les divers pays, industrialisés ou en voie de développement, sont frappés du même mal. Tous vivent au-dessus de leurs moyens. Le manque de capitaux a été masqué, de 1969 à 1980, par la création, ex-nihilo, de signes monétaires. Les réserves monétaires mondiales furent multipliées par douze, plus en onze ans qu'elles ne le furent depuis Adam et Eve. D'où une inflation galopante, qui avait le mérite d'annuler les dettes des débiteurs. On ne pouvait en sortir que par la récession, avec les risques qu'elle comporte, montée rapide du chômage, baisse du niveau de vie, ralentissement de la croissance et, dans les pays en voie de développement, augmentation du prix des denrées de première nécessité, ce qui entraîne des révoltes populaires.

    Pour la première fois depuis 1914, les Etats-Unis se trouvent débiteurs. Les pays de l'O.P.E.P. voient fondre leurs pétrodollars, et déjà le Nigeria est en état de faillite. On doit se demander, d'ailleurs, quand on considère le cas du Mexique si la découverte de gisements de pétrole ne constitue pas, pour un pays, une malédiction. On a frôlé en 1982 la catastrophe. Le Fonds Monétaire International, la banque mondiale, les autorités monétaires américaines ont uni leurs efforts pour éviter des faillites cumulatives qui auraient cassé le système. N'empêche que le Brésil, qui, au prix d'une politique d'austérité devenue insupportable, parvint à rétablir l'équilibre de sa balance commerciale et même à dégager un excédent n'assure toujours pas le service d'une dette fabuleuse de 90 milliards de dollars. Evitera-t-on le krach comme le croit M. Barre ? Les raisons qu'il donne, pour justifier son optimisme, font froid dans le dos. Selon lui, nous vivrions dans « un monde keynésien » où les débiteurs exercent sur les prêteurs un chantage efficace. « La déflation n'est plus possible, les gens ne la supporteraient pas... On s'arrangera pour qu'il n'y ait pas de drame, quitte à faire plus d’inflation ». Autrement dit, pour M. Barre, les faux monnayeurs nous sauveront du krach. Et si le dollar s'effondrait brutalement ? Nous sommes à la merci d'un accident banal. Les boursiers jouent avec le feu, surtout ceux de Wall Street, où l'on spécule non sur des valeurs mais sur l'option que l'on prend sur elles en vue d'une O.P.A. L'on achète et l'on vend du vent.

    Les Japonais ont témoigné d'une louable prudence en maintenant le yen de façon artificielle au-dessous de son cours normal. Eux ne se laissent pas prendre au mythe de la monnaie forte alors que notre ministre des Finances se réjouit que le franc soit surévalué d'au moins 6 à 7 % par rapport au mark. Mais surtout le système bancaire japonais dépend des grands groupes industriels. Ils le contrôlent, avec l'aide discrète de l'Etat, afin que les investissements se dirigent, en priorité, vers les secteurs les plus favorables à la croissance économique. Au Japon, il est vrai les salaires restent faibles, même s'il arrive que les primes versées en fonction des résultats de l'entreprise, le doublent les bonnes années, l'on prend peu de vacances, les aides sociales sont distribuées avec parcimonie.   

     A suivre  (A venir : La machine contre l'homme - machine).

     

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    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

    (1)     (2)     (3)     (4)     (5)     (6)     (7)     (8)    (9)     (10)    (11)

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray (12)

    lfar bleu.jpgNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFARNous poursuivons la publication de notre série, dont la lecture expliquera à ceux qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

     

    2235704335.jpg2ème partie : Une révolution copernicienne 

    L'ÂGE DU CHARBON ET DE L'ACIER

    La seconde révolution industrielle ne démarrera qu'à la fin du XVIle siècle. Elle se produira en Grande-Bretagne, pays qui possédait déjà, au Moyen-Age, une certaine avance technologique. Trois facteurs favorables se conjuguèrent : une révolution agricole, l'expansion coloniale, l'existence d'une main-d’œuvre abondante et peu qualifiée.

    a) Toute révolution industrielle, nous l'avons constaté au Moyen-Age, suppose au préalable une révolution agricole. Celle-ci se heurtait à la résistance des communautés villageoises qui ne fut brisée, en France, qu'en 1789. Elle l'avait été un siècle plus tôt en Angleterre. Les grands propriétaires, maîtres du Parlement, s'étaient emparés, grâce au système des enclosures, des biens communaux, condamnant à la mendicité les paysans pauvres qui furent parqués dans des workhouses, réserves de main-d’œuvre quasi gratuite. Afin de mettre leurs terres en valeur les grands propriétaires ont besoin d'outils en fer (charrues, herses, matériel de drainage, etc.…) ce qui stimule la métallurgie.

    b) Les Anglais arrachent aux Hollandais le marché chinois, l'indien aux Français. Ce qui procure des débouchés considérables aux cotonnades de mauvaise qualité. Paradoxalement, la misère des paysans anglais dépossédés, que l'on ne peut tout de même pas laisser nus, ouvre un autre marché. Il faut beaucoup de malheureux pour développer une production de masse. La France n'en a pas assez. La relative aisance de sa paysannerie, qui frappe les voyageurs anglais, retarde l'essor d'une grande industrie textile.

    c) Autre paradoxe : la France possède une classe ouvrière extrêmement qualifiée, qui profite du rayonnement culturel de la nation, puisque l'artisanat d'art travaille pour l'exportation. Par contre la Grande-Bretagne peut puiser dans les workhouses la main-d’œuvre médiocre mais bon marché, dont a besoin son industrie textile. En 1789, les deux pays sont également riches, mais la puissance économique de la France tient à la qualité de ses produits, celle de la Grande-Bretagne à la quantité des siens, vendus à faible prix. Notre pays n'en a pas moins amorcé sa révolution industrielle, surtout grâce à de grands seigneurs qui mettent en valeur leurs forêts en construisant des usines métallurgiques. La France manque de charbon. Par contre, elle dispose de beaucoup de bois. La Révolution française puis les guerres de l'Empire, se révèleront désastreuses, au plan économique, frappant le pays au moment où il commençait à combler son retard, grâce au débauchage de techniciens anglais. La ruine de notre artisanat d'art, la mort, sur les champs de bataille de l'Europe de notre jeunesse allaient ruiner la prépondérance de la France pour le seul profit de la Grande-Bretagne.

    Quoi qu'il en soit, la révolution industrielle ne devra rien, du moins dans sa période de démarrage, au capitalisme financier. Elle sera l'œuvre d'artisans qui tentent de satisfaire la demande d'outils en fer et de textiles de basse qualité. Il leur suffit de faibles capitaux, du moins au départ. Les premières entreprises de construction de machines rassemblent au plus une douzaine d'ouvriers. Un artisan a besoin pour s'installer d'un investissement de trente livres par travailleur dans la métallurgie, vingt-cinq seulement pour une filature. Un ménage réunit assez facilement trois cents livres en faisant appel à sa parentèle. Cependant la compétition est vive. Si les profits sont considérables, du moins dans les commencements, il faut pour développer l'entreprise acquérir un outillage de plus en plus coûteux. Seuls survivront les patrons impitoyables pour eux-mêmes comme pour leur personnel. Une gestion ascétique, au bout d'un certain temps, ne suffira plus. Il faudra emprunter. Le capitalisme financier pourra mettre la main sur les entreprises qui marchent, au besoin en les acculant à la faillite afin de racheter, à petit prix, les actifs.

    D'ailleurs le capitalisme financier ne s'intéresse guère à l'industrie. Il est remarquable qu'en 1872, quand un commis du « Crédit Lyonnais », Quisart, enquête à Grenoble pour monter une agence, il rencontre tous les notables à l'exception des industriels. En effet, l'industrie suppose des immobilisations de capitaux, et la banque exige qu'ils circulent rapidement pour augmenter ses profits. Le capitalisme financier draine l'argent des épargnants au profit d'emprunts d'Etat (les emprunts russes et ottomans furent les plus rentables pour les banquiers, les plus funestes pour les épargnants).

    Il ne s'engage qu'avec répugnance dans de grandes entreprises, comme la construction des chemins de fer et parfois — ce fut le cas pour les Rothschild — après avoir longtemps tergiversé. Il ne le fait qu'après s'être assuré que l'Etat prendrait les risques à sa charge et lui laisserait les profits.

    A la fin du XIXe siècle, la seconde révolution industrielle est à bout de souffle. Une crise très longue et dure commence en 1873, l'économie souffre d'une maladie de langueur, venue des Etats-Unis. Ainsi que l'écrit un observateur lucide, P. Leroy-Beaulieu dans « La Revue des deux mondes » du 15 mars 1879, les pays industrialisés sont entrés dans « une période plus difficile de richesse à peu près stationnaire, dans laquelle le mouvement progressif de la période précédente se ralentit au point de paraître complètement arrêté ». A un siècle de distance, que ce langage paraît actuel ! Un énorme krach bancaire, celui de la banque catholique et royaliste, « l'Union Générale » se produit en janvier 1882, ruinant la France traditionnelle — événement oublié mais finalement aussi grave que l'affaire Dreyfus, provoqué par certaines imprudences qu'exploitèrent les banques protestantes et juives. Le krach privera la droite des moyens financiers d'un combat politique efficace. En fait tout l'appareil bancaire est menacé par la banqueroute ottomane de 1875 et seules survivent les banques qui restreignent impitoyablement le crédit.

    L'essor industriel paraît bloqué. L'esprit « fin de siècle », marqué par le pessimisme des « décadents », exprime un sentiment général de désarroi. Cependant deux inventions, le « système Taylor », qui permet, grâce à une division du travail plus poussée d'accroître la productivité et surtout le moteur à explosion, qui valorise une forme d'énergie connue depuis longtemps, le pétrole. Au départ, les fabricants d'automobiles ou d'avions restent des artisans. Pas davantage que leurs prédécesseurs du XVIIIe siècle, ils n'ont besoin de concours bancaires. Les ressources financières d'une famille aisée, les Renault, ou d'une vieille entreprise familiale qui trouve l'occasion de diversifier sa production, Peugeot, suffisent. Les qualités de gestionnaire et la capacité d'innovation font le reste. Citroën, qui s'était placé sous la dépendance des banques, sera éliminé de son entreprise, Louis Renault, par contre conservera la quasi-totalité du capital entre ses mains. Il est vrai qu'on lui fera payer très cher, en 1944, son esprit d'indépendance. Quelques réussites ne sauraient faire oublier les échecs. Dans l'aviation comme dans l'automobile le nombre de faillites sera considérable.

    De nos jours, l'aventure de l'informatique renouvelle le processus. Quelques jeunes gens doués se lancent dans la création d'une entreprise. Les bénéfices, dans un premier temps, sont considérables mais la nécessité de trouver des capitaux, toujours plus importants, pour développer l'affaire, conduit soit à l'absorption par un concurrent plus puissant soit à la disparition pure et simple, au premier faux pas. Néanmoins les frais de recherche tendent à devenir si lourds qu'en dehors de quelques multinationales seuls les Etats ont les moyens de les consentir et encore, d'ordinaire, en fonction d'objectifs militaires plutôt qu'économiques. Sans la bombe atomique il n'y aurait jamais eu de nucléaire civil. Les Etats Unis, ce modèle du libéralisme, n'ont pu se lancer à la conquête de l'espace qu'en créant un organisme fédéral, la NASA.

    Les chocs pétroliers, qui auraient dû nous alerter, sur la nécessité de pousser les feux, afin de moderniser nos équipements furent l'occasion pour le capitalisme financier de « recycler » les pétrodollars. La suppression, à partir d'août 1981, des taux de changes fixes, lorsque Nixon eut mis fin à la convertibilité des dollars en or ainsi que la progression des taux d'intérêts fournissaient de trop belles occasions de profit. Des banques se mirent à prêter à tout va, surtout à partir de 1978. Des pays comme le Brésil, le Mexique, la Pologne s'endettèrent pour s'équiper à crédit. Politique suicidaire, encouragée par certains gouvernements et d'abord le nôtre. Il ne se passait pas de mois sans que M. Giscard d'Estaing ne se félicite des « abuleux contrats » que la France venait de signer. Bientôt le système bancaire sera conduit à prêter de l'argent aux Etats pour qu'ils remboursent non le capital mais les intérêts.

    Les divers pays, industrialisés ou en voie de développement, sont frappés du même mal. Tous vivent au-dessus de leurs moyens. Le manque de capitaux a été masqué, de 1969 à 1980, par la création, ex-nihilo, de signes monétaires. Les réserves monétaires mondiales furent multipliées par douze, plus en onze ans qu'elles ne le furent depuis Adam et Eve. D'où une inflation galopante, qui avait le mérite d'annuler les dettes des débiteurs. On ne pouvait en sortir que par la récession, avec les risques qu'elle comporte, montée rapide du chômage, baisse du niveau de vie, ralentissement de la croissance et, dans les pays en voie de développement, augmentation du prix des denrées de première nécessité, ce qui entraîne des révoltes populaires.

    Pour la première fois depuis 1914, les Etats-Unis se trouvent débiteurs. Les pays de l'O.P.E.P. voient fondre leurs pétrodollars, et déjà le Nigeria est en état de faillite. On doit se demander, d'ailleurs, quand on considère le cas du Mexique si la découverte de gisements de pétrole ne constitue pas, pour un pays, une malédiction. On a frôlé en 1982 la catastrophe. Le Fonds Monétaire International, la banque mondiale, les autorités monétaires américaines ont uni leurs efforts pour éviter des faillites cumulatives qui auraient cassé le système. N'empêche que le Brésil, qui, au prix d'une politique d'austérité devenue insupportable, parvint à rétablir l'équilibre de sa balance commerciale et même à dégager un excédent n'assure toujours pas le service d'une dette fabuleuse de 90 milliards de dollars. Evitera-t-on le krach comme le croit M. Barre ? Les raisons qu'il donne, pour justifier son optimisme, font froid dans le dos. Selon lui, nous vivrions dans « un monde keynésien » où les débiteurs exercent sur les prêteurs un chantage efficace. « La déflation n'est plus possible, les gens ne la supporteraient pas... On s'arrangera pour qu'il n'y ait pas de drame, quitte à faire plus d’inflation ». Autrement dit, pour M. Barre, les faux monnayeurs nous sauveront du krach. Et si le dollar s'effondrait brutalement ? Nous sommes à la merci d'un accident banal. Les boursiers jouent avec le feu, surtout ceux de Wall Street, où l'on spécule non sur des valeurs mais sur l'option que l'on prend sur elles en vue d'une O.P.A. L'on achète et l'on vend du vent.

    Les Japonais ont témoigné d'une louable prudence en maintenant le yen de façon artificielle au-dessous de son cours normal. Eux ne se laissent pas prendre au mythe de la monnaie forte alors que notre ministre des Finances se réjouit que le franc soit surévalué d'au moins 6 à 7 % par rapport au mark. Mais surtout le système bancaire japonais dépend des grands groupes industriels. Ils le contrôlent, avec l'aide discrète de l'Etat, afin que les investissements se dirigent, en priorité, vers les secteurs les plus favorables à la croissance économique. Au Japon, il est vrai les salaires restent faibles, même s'il arrive que les primes versées en fonction des résultats de l'entreprise, le doublent les bonnes années, l'on prend peu de vacances, les aides sociales sont distribuées avec parcimonie.   

     A suivre  (A venir : La machine contre l'homme - machine).

     

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    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

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    lafautearousseau

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgLe n° 32 de La Nouvelle Revue universelle est paru. Il confirme le nouveau départ, le dynamisme renouvelé que manifestaient les deux précédentes livraisons, ce dont on ne peut, bien sûr, que se réjouir...

    Christian Franchet d'Espèrey ouvre ce numéro par un Insurrection de l'esprit, après que la revue ait, justement, commencé par rappeler cette interrogation de Bernanos : "Dans un monde malade où triomphe l'homme-robot, la France donnera-t-elle le signal de l'insurrection de l'esprit ?"; et il le fait en constatant ce Printemps français de 2013, qui a étonné en France même mais aussi, et en un sens surtout, dans le monde entier, ne nous y trompons pas... 

    ----- 

    NRU 32.jpgTrès rapidement évoqué, voici ce que l'on trouvera dans ce numéro : * DOSSIER : LES MALADIES MORTELLES DE LA DéMOCRATIE (Antoine de Crémiers et Danièle Masson);  * GEOPOLITIQUE : L’UNION EUROPéENNE SURVIVRA-T-ELLE ? (par Gilles Varange); * ECONOMIE : REMETTRE EN CAUSE LE PARADIGME (François Reloujac); * QUESTIONS DE DéFENSE : GARE à L’EFFET « LIGNE MAGINOT » (suite à l'étude de Mathieu Epinay sur la force française de dissuasion publiée dans le n° 31, Claude Wallaert pose quelques questions...);  * Prolongeant cette réflexion, le général Claude Mouton médite sur le devenir de l’armée française en s’intéressant à la préparation de la récente « loi de programmation militaire », mieux connue sous le nom de Livre blanc; * UNE EXPOSITION AU LOUVRE : L’Allemagne ET NOUS (Dominique Decherf); * 40 ANS APRèS SA MORT, MARITAIN  TOUJOURS EN DéBAT (Yves Floucat); * RéSISTANCE ET POLITIQUE : DU 18 JUIN à LA LIBéRATION DE PARIS (André Pertuzio et Louis Gonnet); * QUEBEC LIBRE (Philippe Kaminski a organisé la participation française à la manifestation de la place Royale à Québec); * YVAN BLOT ET LES FAUX-PROPHETES ("discussion" entre Pierre Le Vigan et Yvan Blot...)...  

    -----

    egypte chaos.jpg= Les 18, 19 et 20 juin derniers, Champsaur nous a proposé une analyse approfondie et fort documentée : Egypte : Islamisation ou chaos. Ou les deux ( à lire ou relire ici : partie I, partie II, partie III). Avant de nous donner, bientôt, un papier sur la Lybie, où tout est dégradé : "La Libye du boulevard Saint Germain"...

    Or, voici qu'à peine une semaine après, le 25 juin, France info dresse un "état des lieux", publie sur son site une très intéressante et très complète "page" d'information, et donne la parole - entre autres... - à Vanessa Descouraux : le tout vient confirmer, en tous points, ce qu'écrivait Champsaur dans ces colonnes, une semaine avant : le rapprochement s'impose, et il est instructif...

    Rappelons que vous pouvez retrouver les articles "à l'international" de Champsaur (Syrie, Iran, Tunisie, Vae victis, L'eau etc...) dans notre Catégorie "International ( 2 : Monde)..., et la plupart des autres dans notre Catégorie "Social, Economie" : ( Histoire du Pétrole, Gaz de schiste , Démographie et terrorisme intellectuel, etc...).

    -----

    hollande rigueur austerité.JPG= Actualité et économie, ensuite, avec la  chronique économique de François Reloujac, : Encore deux ans, monsieur le Président !Compte tenu de la conjoncture, la Commission européenne a donné deux ans de plus à la France pour revenir au respect des critères de Maastricht. Deux ans pendant lesquels la France ne sombrera pas dans l’austérité mais continuera de suivre une simple politique de rigueur. Mais qu’est-ce que l’austérité ? Qu’est-ce qu’une politique de rigueur ? Dans le langage politique d’aujourd’hui, « austérité » signifie baisse du train de vie de l’état tandis que « rigueur » veut simplement dire baisse du train de vie des citoyens.

     

    ----- 

    = Mais, évidemment, et puisque - nationale ou internationale - nous sommes en plein dans l'actualité, on aura débuté ce programme (demain, lundi) par la note de Louis-Joseph Delanglade qui inaugure notre semaine, en traitant, comme à chaque fois, d'un sujet au coeur de l'actualité. Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste au dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Acti