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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • ” En guise de repli identitaire nous avons la République ” ?

          Entendu ce matin, sur France Inter à 7 h 45, l'édito politique de Thomas Legrand.

          Nous reprenons son texte sur le site de la radio pour être sûr de ce que nous avançons. Il dit : " En guise de repli identitaire nous avons la République. La France a la chance d’avoir proclamé que la République n’était pas une terre, ni du sang ni une religion mais une idée. Nous sommes ce que nous voulons. Alors il peut y avoir des débats sur ce qu’est la République. Il y a ceux qui ne veulent pas la dissocier de l’idée de nation et qui seront alors souverainistes, il y ceux qui y voient le triomphe de la solidarité et de l’universalisme des valeurs qui nous viennent des Lumières. Il y a la République sociale, le débat autour de la notion d’égalité, égalité des chances, répartition des richesses, autour de la liberté, des droits et devoirs du périmètre de la laïcité. "

          Autrement dit : la république est une idée, au mieux portée par la nation, au pis totalement universaliste avec le grand soir au milieu. Curieuse revisitation du sens des mots puisque la "res" publique devient dans la bouche de Thomas Legrand quelque chose de désincarné, une sorte d'allégorie inversée (Nous espérons être compris en écrivant cela). Nous pensons qu'il s'agit là d'un bon exemple de ce néo-négationnisme consistant à refuser à la seule France le droit de se définir sur la base des critères reconnus pour tous les autres (géographie, histoire, culture, langue, religion,etc.).

          Si être français, c'est être "républicain" c'est-à-dire "être ce que nous voulons", pourquoi rester en "France", parler "français", etc. La République "française" de M. Legrand est une UTOPIE (au sens étymologique du terme).

  • Tout ce qui est Racines est bon : 2011 : Onzième centenaire de la Normandie !...

    "1.100 ans de talent normand !..." : annonce d'un programme détaillé courant mars, et lancement officiel des activités en avril...

    Le onzième centenaire de la Normandie se prépare, et sera l'une des Célébrations nationales de l'année. Pour l'instant, on n'a pas encore grand-chose à se mettre sous la dent, il faut bien le reconnaître, mais il n'est pas inutile de commencer à sensibiliser l'opinion et à se préparer à ce qui devrait être un temps fort...

     

           http://www.911-2011-les-festivites.fr/

     

           http://www.911-2011.fr/

     

          

    Profitons-en donc pour revoir quelques classiques, et faire une petit balade historico-culturelle en Normandie - introductive aux festivités à venir, en quelque sorte... - avec Jacques Bainville et Jean de la Varende...      

     

    normandie.JPG

    1. De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable maison capétienne règne de père en fils :

     

    "...Nous n'avons pas encore parlé, pour la clarté du récit, de ce qui était arrivé en 911, au temps des grandes calamités, dans la région neustrienne la plus exposée aux invasions par mer. Incapable de résister aux Normands, l'empereur carolingien avait cédé à leur chef Rollon la province qui est devenue la Normandie. Et l'on vit encore le miracle qui s'est répété tant de fois dans cette période de notre histoire : le conquérant fut assimilé par sa conquête. En peu de temps, les nouveaux ducs de Normandie et leurs compagnons cessèrent d'être des pirates. Ils se firent chrétiens, prirent femme dans le pays, en parlèrent la langue, et, comme ils avaient l'habitude de l'autorité et de la discipline, gouvernèrent fort bien; le nouveau duché devint vigoureux et prospère. Les Normands ajoutèrent un élément nouveau, un principe actif, à notre caractère national. Toujours enclins aux aventures lointaines, ils s'en allèrent fonder un royaume dans l'Italie méridionale et en Sicile, portant au loin le nom français. Mais, tout près d'eux, une autre Conquête s'offrait aux Normands, celle de l'Angleterre, où déjà leur influence avait pénétré. Une seule bataille, celle d'Hastings, livra l'île à Guillaume le Conquérant en 1066. L'Angleterre, qui jusqu'alors ne comptait pas, qui était un pauvre pays encore primitif, peu peuplé, entre dans l'histoire et va singulièrement compliquer la nôtre. Allemagne, Angleterre : entre ces deux forces, il faudra nous défendre, trouver notre indépendance et notre équilibre. C'est encore la loi de notre vie nationale.

     

    Normandie-web.jpg

     

     

     

    On pense que le roi de France ne vit pas sans inquiétude le duc de Normandie grandir de cette manière formidable, et, devenu roi en Angleterre, avoir un pied à Londres et l'autre à Rouen. L'Angleterre a d'abord été comme une colonie de la France. C'étaient notre langue, nos mœurs que Guillaume avait portées dans l'île, avec ses barons, ses soldats et les aventuriers qui, de toutes nos provinces, avaient répondu à son appel. Pourtant un danger nouveau commençait avec cette conquête. Les Capétiens n'auraient un peu de tranquillité que le jour où ils auraient repris la Normandie. En attendant, ils profitaient de la moindre occasion pour intervenir dans les querelles des Normands et pour susciter à leur duc autant de difficultés qu'ils pouvaient...."

           

     

    2. C'est l'occasion de reparler aussi un peu de Jean de la Varende, un grand normand parmi tant d'autres avec ce passage de René Barjavel :    

     

    http://lavarende.free.fr/

     

    "....Les écrivains sont des Dieux. Ils jouissent du pouvoir surnaturel de se débarrasser de leurs tourments et de leurs rêves en leur donnant un visage, un nom, la vie.
    Nez-de-cuir, ce géant couvert de plaies, marqué en plein épanouissement de sa jeunesse, par toutes les dents de la mort, cet amant inépuisable qui ne sut pas aimer, qui fut aimé de tant de femmes et mourut solitaire, n'est-il pas le Rêve lui-même, meurtri jusqu'aux os par sa lutte contre la réalité de pierre ?
    Et le masque qu'il porta, qui de nous peut l'ôter de son visage, hors de la solitude ?
    En ce héros colossal, chacun a le loisir de scruter les propres conflits de son âme. La grandeur de son aventure lui donne un caractère de symbole universel. " Nez-de-Cuir, gentilhomme d'amour ", est une épopée qui rejoint les vieux mythes grecs ou hébreux où les initiés savent lire à la fois l'histoire de l'humanité toute entière et celle de chacun de ses membres souffreteux.
    La Varende, en racontant Tainchebraye, ignorant peut-être qu'il se racontait lui-même, nous a raconté tous. Il lui a donné en plus, comme un bouquet de fleurs de son jardin, son amour pour les femmes, pour les forêts, pour les paysans de son pays, et cette droiture de cœur qui lui fait aimer les joies simples, découvrir la beauté partout où elle se cache, dans trois feuilles qui tombent, dans une odeur d'herbe mouillée, dans les yeux d'une bête, dans le reflet sonore d'une chasse sur un ciel d'automne.
    Ce qu'ils ont aussi de commun, c'est cette exceptionnelle force physique frappée dans sa floraison..."

           LA VARENDE LES MANANTS.jpg

    • "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".
     
    "Avec Roger Tainchebray mourait ultimement l’Ancien Régime, le prestige et l’amour : la vraie démocratie, celle qui ne condamnait pas l’âme du chef à s’abaisser aux désirs de la masse, mais qui soulevait cette masse de la poésie, de la noblesse de son chef."
  • Tous des immigrés ? Pour en finir avec ces balivernes.....

            Dans le meilleur des cas, c'est une erreur : il s'agit de personnes qui, en toute bonne foi, répètent ce qu' "on" leur a appris à l'école, ou qu'ils ont entendu dans des discours : on leur a bourré le crâne, et ces paoli_web.jpgidiots utiles, dont parle Lénine, reprennent à leur tour, et à leur compte, la fable inepte avec laquelle on a déformé leur esprit et leur jugement....

            Dans le pire des cas, c'est un mensonge, répété a satiété mais en toute connaissance de cause par celles et ceux qui savent très bien ce qu'ils font en mentant ainsi : ils travaillent à la dilution de cette vieille Nation historique - la France -  qui, malgré tout, s'acharne à résister encore et toujours à leur idéologie et à leurs visées...

            Dans un cas comme dans l'autre, à temps et à contre-temps, il faut dire et redire sans cesse les évidences, et la simple vérité historique. C'est ce que fait ici Paul-François Paoli (1), dans ce billet où il démonte clairement cette "falsification de l'Histoire", qu'il met en parallèle avec "le problème... (concernant) les jeunes issus de l'immigration récente, principalement d'origine afro-maghrébine" :

            paoli immigration.jpg

    (1) : dans Famille chrétienne n° 1747.

  • Servir Politique Magazine et s'en servir.....

            Voici l'Editorial du numéro de février de Politique magazine, qui se centre avec pertinence sur un sujet sensible :Islam et République.

            En attendant les analyses politique et économique d'Hilaire de Crémiers et de François Reloujac... 

    POLITIQUE MAGAZINE FEVRIER 2012.jpg

    Islam et République

     

            Le Président de la République a décidé de lancer un débat sur l’islam et la laïcité. Encore un débat ! Aussitôt, Jean- François Copé, le secrétaire général de l’UMP, emboîte le pas : il faut revenir aux fondamentaux de la République ! Et Thierry Mariani de déclarer que : « Le français doit être la langue employée dans les mosquées. » Parce que ce n’est pas le cas ? Il est dit clairement – et Jean-François Copé s’en est expliqué lors de son meeting à Dreux, lieu symbolique, le 22 février dernier – que cette nouvelle campagne de l’UMP est projetée pour reconquérir l’électorat populaire dont on s’aperçoit qu’il est passé au Front National. Marine Le Pen n’est-elle pas créditée aujourd’hui de 22% ? Elle talonne Nicolas Sarkozy qui ne cesse de baisser dans les sondages… Elle, de ce débat, elle rit et n’attend que ça pour continuer à pilonner. D’autant qu’elle est républicaine et laïque ! Et voilà comment est traitée la question de l’islam ! Réduite à une stratégie électorale… Les musulmans menés dans ce genre d’opérations ne peuvent qu’être dégoûtés. Surtout ceux qui se sentent et se savent français. Et qui voudraient comprendre encore plus intimement la France pour mieux s’identifier eux-mêmes.

            Néanmoins il est vrai qu’il y a un problème. Le multiculturalisme a échoué. Totalement. Cameron l’a dit pour l’Angleterre , Merkel pour l’Allemagne… Ce constat se fait partout dans la vieille Europe. Les experts « politologues » y discernent l’une des causes de ce qu’ils appellent « les populismes » et ils ont raison. Pas tout à fait, cependant. La réalité est plus profonde. Certes, ce n’est pas en juxtaposant des communautés aux mœurs différentes, voire opposées, que l’on forme une société plus riche… Illusion et qui coûte cher.

            Le vrai problème, c’est que l’idéologie démocratico-moderniste a prétendu faire des peuples de déracinés, idéologiquement façonnables. Voilà l’erreur majeure. Et le premier déracinement opéré fut celui de nos peuples européens, de nos nations historiques, singulièrement des Français. Tout est fait pour donner au peuple français le mépris de la France. Il est coupé de son histoire, de sa vie, de sa civilisation. La République ne connaît dans ses lois que des individus juxtaposés, mêlés : pas de passé, pas de racines, pas de culture, surtout pas de religion ! Surtout pas celle de l’histoire de France, celle de la France même, celle qui la marque à tout jamais jusqu’au fin fond de ses villages.

    politique magazine,islam,republique

            En langage "républicain idéologique", la saine laïcité, héritée de notre culture chrétienne, n'est plus que l'habillage hypocrite d'un laïcisme agressif et haineux, visant avant toute chose à nier, combattre, éradiquer nos Racines....

            Les peuples ne vivent pas d’abstraction. La laïcité dite républicaine n’est qu’un vide immense. La seule laïcité qui se conçoit est celle qui se vit dans le cadre d’une longue tradition où la religion tient toute sa place, et où la vie sociale et politique a toute la sienne.

             La laïcité à « la républicaine » n’a pas été bonne pour les Français. Les voici réduits à l’état de machines, de consommateurs, d’électeurs interchangeables, inodores et sans saveur. Car cette laïcité s’étend à tout : jusqu’au goût, jusqu’à l’art de vivre, jusqu’à l’éducation, jusqu’à l’éthique et jusqu’aux manières. Le rien tient lieu de tout. 

            C’est absurde.

            Alors, imaginer que cette laïcité est la réponse à l’islam est une autre et plus formidable erreur. Il ne s’y rangera pas. Le vide conceptuel de la laïcité ainsi prônée comme formule juridique pour effacer le problème, ne fera qu’ajouter au déracinement des populations immigrées. Elles chercheront des compensations. Elles se ghettoïseront. Puis, dans la suite des ébranlements actuels du monde musulman qui ne feront qu’accroître les flux migratoires, elles submergeront une République qui se définit comme un Néant : le non- être, le non-culte, la non-histoire.

            La vraie réponse de la France n’est pas là. Les articles qui composent ce numéro montrent ce qu’elle pourrait être. D’abord garder sa religion à elle, la faire vivre ; maintenir, comme l’explique le dossier sur la bioéthique, sa grande tradition humaniste et chrétienne ; enfin mener une politique d’intelligente compréhension en face de tous ces pays dont l’agitation actuelle, comme le révèle le long article qui leur est consacré, n’est que la preuve d’un immense manque. Car ces peuples souffrent d’un manque. Et ce manque les rend effroyablement manipulisables. Terrible manque qui se retrouve aujourd’hui pareillement dans nos banlieues. 

            Et dont nos politiques portent la responsabilité.

            Ah ! Qu’il est vain d’opposer au manque le vide ! À quand un État plein de toute sa riche histoire dans une France pleine de vitalité et de force puisées dans sa substance séculaire ? Elle pourra alors être elle-même et donc donner leur raison d’être à ses enfants, à ceux aussi qui peuvent lui venir d’ailleurs mais qui devront l’aimer telle qu’elle est et pour ce qu’elle est, et puis encore remplir de surcroît son rôle, pour reprendre l’expression de Jean-Paul II, « d’éducatrice des peuples ». ■ 

  • Vu sur le Blog d'Hilaire de Crémiers....

            Les publications se poursuivent sur le Blog : après L'identité nationale et l'Islam (ci dessous), qui faisait suite à Vers un Ordre économique mondial, et Monocraties et Monarchies (pour ne parler que des dernières...), voici La question de l'Etat (Les élections présidentielles reposent la question fondamentale de l'état. L'image du chef de l'état, quel qu'il soit, en sortira à jamais dégradé....).

             Pour visionner cette dernière vidéo, et les précédentes : Le Blog d'Hilaire de Crémiers

    L'identité nationale et l'islam

    Il est impossible d'intégrer des populations à des abstractions. Le multiculturalisme est un échec. Il faut revenir aux ''fondamentaux'' de l'histoire de France. 

    Sont annoncées prochainement :

    - Les juges et la justice. (Y-a-t-il encore un pouvoir judiciaire ? une autorité judiciaire ? Il n'est pas admissible qu'il y ait une dichotomie entre l'état et sa justice. L'indépendance des juges suppose l'indépendance de l'état...)

    - La représentation professionnelle. (La question de la représentation en France n'a jamais été réglée depuis deux cents ans qu'elle est accaparée par les idéologies partisanes. Vers une vraie représentation des intérêts sociaux économiques, territoriaux ?...)

  • Intéressant, le dossier du Pélerin sur la cathédrale de Reims....

           Dans son numéro 6707 (du jeudi 21 juin 2011), Pélerin nous emmène visiter la cathédrale de Reims. Avec, entre autres choses, une vidéo qui est, curieusement, dite "vue du ciel", alors qu'une bonne part de ce qu'elle montre est pris à l'intérieur : le terme "vue de haut serait plus approprié, mais bon... :

           

            http://www.pelerin.info/Histoire-Patrimoine/Exclusif/La-cathedrale-de-Reims-vue-du-ciel

           De même il y a "quelque chose" dans l'Edito qui y fait référence, même s'il sacrifie à deux ou trois moments à un air du temps assez conformiste : "voir plus loin... voir plus haut... voir plus grand...", Anne Ponce y rend un bel hommage aux constructeurs de cathédrale. "Nous sommes des héritiers, saurons-nous être des fondateurs ?...", interroge-telle : pelerin.jpg

            L'un des mérites de l'article est de nous montrer, grâce à l'une des photos qui l'illustrent, cette vue saisissante des tours vues d'en haut (ci-dessous) : où l'on voit bien qu'en réalité la cathédrale est inachevée, les deux flèches prévues pour couronner ces tours n'ayant jamais été construites ! Dommage... 

    reims tours.jpg

  • Otto de Habsbourg...

    Communiqué de « La Fédération », Mouvement Fédéraliste Français, membre de l’Union Paneuropéenne Internationale  ( dircas@cas-france.org )

    On a coutume de dire en France que les siècles historiques finissent dans les premières années du siècle suivant (1814 ouvre le XIXème siècle ; 1914 et la grande guerre ouvrent le XXème).

    Le vingtième siècle,  celui des totalitarismes, se sera terminé avec la mort de l’Archiduc Otto de Habsbourg qui en fut l’adversaire irréductible, et leur vainqueur. Il incarnait les valeurs durables d’une civilisation au-delà des  engagements politiques, forcément datés et naturellement controversés.

    Sa famille avait donné à la France une reine martyre. La France s’en souvient chaque 16 octobre, d’autant plus que la longue controverse entre l’Empire et le Royaume est encore dans nos mémoires et même dans nos débats politiques. La Fédération, attentive aux enseignements de l’Histoire présente à la Famille de l’Archiduc Otto de Habsbourg, Président d’Honneur de l’Union Paneuropéenne Internationale  et tout spécialement à l’Archiduchesse Walburga Habsbourg Douglas, ses condoléances.

    Le délégation de La Fédération qui se rendra aux obsèques de l’Archiduc Otto de Habsbourg le 16 juillet à Vienne renouvellera ses condoléances.

    « La Fédération »

  • Le Mont Saint Michel, un message toujours neuf, comme au premier jour....

            Philippe Vallet a reçu Patrice de Plunkett, sur France info, dans sa toujours excellente rubrique Le livre du jour. C'était pour parler du Mont Saint Michel, qui attire comme au premier jour, car l'essentiel est toujours neuf... :

            http://www.france-info.com/chroniques-le-livre-du-jour-2011-06-26-les-romans-du-mont-saint-michel-de-patrice-de-plunkett-546361-81-176.html

    MONT SAINT MICHEL PLUNKETT.jpg

    Le Mont Saint-Michel est un monument unique au monde. Dans son nouveau livre, Patrice de Plunkett, cofondateur du Figaro Magazine, raconte, avec brio, l’histoire, bien souvent romanesque, de ce lieu qui fascine les peuples depuis plus de mille ans. Les romans du Mont Saint-Michel, aux éditions du Rocher, 320 pages, 20,90€.

     

            Et, puisque l'on parle du Mont, celles et ceux qui voudraient approfondir le sujet pourront consulter - ou consulter de nouveau, pour les plus assidus... - les deux documents suivants :

     

    1. Du Blog de Benoît de Sagazan, l'église paroissiale du Mont :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2010/01/27/l-eglise-paroissiale-du-mont-saint-michel.html

     

    2. Notre Album Racines (II) :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/racines-ii-le-mont-saint-michel/

  • Gens de France communique...

    Reçu de Gens de France :

     

    Allant dans le  sens de l’action sociale qu’il nous a annoncée, le prince Jean a emmené tout un groupe de jeunes de la banlieue nord-est de Paris, issus de la « diversité », à la basilique Saint-Denis. Il leur a expliqué le rôle joué par ce sanctuaire dans l’histoire de France, et qui étaient ces rois  dont ils découvraient les gisants. En un mot, il leur a parlé de la France.

    Ces élèves de terminale, sélectionnés pour leurs bons résultats scolaires, comptent faire des études supérieures. Une occasion leur aura été donnée d’entendre un prince de France leur parler de l’œuvre accomplie par sa Famille.

    Cette initiative du Prince va être suivie d’autres. La première sera avec des jeunes d’un quartier nord de Paris, qui pensent déjà à leurs vacances d’été…

     

    Pour lire le compte-rendu :  Gens de France 

    Image

     

    PS : en complément utile à ce déplacement, les jeunes invités du Prince pourront consulter  notre Album :

          La Basilique de Saint Denis, nécropole royale....

  • Le sourire du dimanche: bizarreries de la langue française...

                Sans oublier également (l'exemple ne se trouvant pas dans le montage que vous allez découvrir) que, le mot désignant à la fois celui qui reçoit et celui qui est reçu, on est bien sûr, et forcément aussi, l'hôte de son hôte !.....

                Ah_le_Francais_GT.pps                             

                Et la prononciation ? Dans le genre : Nous portions nos portions (ou : Nos portions, les portions-nous ?...), on a aussi :

    - Les poules du couvent couvent.
    - Mes fils ont cassé mes fils.
    - Il est de l'est.
    - Je vis ces vis.
    - Cet homme est fier : peut-on s' y fier ?
    - Nous éditions de belles éditions.
    - Nous relations ces intéressantes relations.
    - Nous acceptions ces diverses acceptions de mots.
    - Nous inspections les inspections elles-mêmes.
    - Nous exceptions ces exceptions.
    - Je suis content qu 'ils nous content cette histoire.
    - Il convient qu 'ils convient leurs amis.
    - Ils ont un caractère violent et ils violent leurs promesses.
    - Ces dames se parent de fleurs pour leur parent.
    - Ils expédient leurs lettres; c' est un bon expédient.
    - Nos intentions c' est que nous intentions un procès.
    - Ils négligent leur devoir; moi, je suis moins négligent.
    - Nous objections beaucoup de choses à vos objections.
    - Ils résident à Paris chez le résident d' une ambassade étrangère.
    - Ces cuisiniers excellent à composer cet excellent plat.
    - Les poissons affluent d'un affluent de la rivière.

  • Education : bon sens et réalisme, contre Ministère idéologique...

                Dans notre quête habituelle de convergences, avec un maximum de personnes, et sur un maximum de sujets possibles, nous nous arrêtons aujourd'hui sur deux articles traitant de l'Education. Le premier est de Clotilde Hamon -L'entonnoir des études générales- et le second est constitué par un entretien de la même Clotilde Hamon avec Pierre Perrier, membre fondateur de l'Académie des technologies, et surtout homme d'un très grand bon sens.....

                Les deux articles sont parus, à la suite l'un de l'autre, dans le numéro 1685 de Famille Chrétienne (du 1er au 7 mai 2010)

                Voici d'abord le premier article: L'entonnoir des études générales, par Clotilde Hamon.

                education.jpg

                education 1.jpg

                education 2.jpg

    reforme du lycée.JPG
    L'un des aspects -évoqué dans "la réforme du Lycée en bref", juste après l'article de Clotilde Hamon:
    L'Histoire -et donc la mémoire...- en option ?.....
  • Patrimoine, visibilité de notre Être profond...: A la découverte du Musée Unterlinden de Colmar....

               

    unterlinden 1.jpg

    Le Musée d’Unterlinden de Colmar est un des musées les plus visités de France. Cet ancien couvent des Dominicaines accueille dans sa chapelle l'un des plus célèbres chefs-d'oeuvre de l'art pictural : l'imposant retable d'Issenheim.

     Voici un super bon moment qui nous est proposé par Benoît de Sagazan, dans son Blog qu'on ne présente plus, surtout aux lecteurs de celui-ci... ( http://patrimoine.blog.pelerin.info/ )

                Il s'agit d'une très intéressante vidéo de 20 minutes, proposée par Du Côté d’Ici, émission produite et diffusée par la webtv Alsace 20, et qui retrace l’histoire du fabuleux musée du couvent d’Unterlinden de Colmar, montrant ses différentes collections et dévoilant les secrets de son fameux triptyque.

                Vous ne regretterez sûrement pas ce voyage, pour lequel il convient de féliciter et de remercier à la fois les auteurs, et le Blog qui l'a mis sur notre chemin.....

                http://patrimoine.blog.pelerin.info/2010/01/12/a-la-decouverte-du-musee-unterlinden-de-colmar/

     

    unterlinden colmar.jpg
  • Pierre Boutang a déjà répondu à Martine Aubry (et à bien d'autres....).

                Il y a effectivement place en France -dit-il en substance- pour plusieurs communautés. Mais pas pour deux civilisations (1).

               La communauté bretonne est réellement différente de la communauté basque, ou alsacienne, ou corse, ou flamande etc.... Mais elle partage avec ces communautés différentes les mêmes socles communs, de la religion et de la philosophie au droit, en passant évidemment par une histoire bi-millénaire sinon tout à fait commune, du moins commune pour une large part; les héritages et les fondamentaux de toutes ces communautés qui font la France viennent tous de la même civilisation de base: européenne et blanche, gréco-latine, chrétienne.....

                 C'est ce que Martine Aubry ne semble pas avoir présent à l'esprit lorsqu'elle souhaite comme elle le fait la bienvenue à des personnes dont certaines sont, très certainement, fort estimables, à titre personnel, mais qui sont -individuellement et collectivement- les héritières d'une autre culture, d'une autre mentalité, d'une autre civilisation

                 Croire -ou feindre de croire...- que les paroles peuvent tout et qu'il suffit d'affirmer pour que les choses soient; croire que l'on peut tout faire, sans tenir compte des faits ni des réalités les plus élémentaires; croire -dans le cas qui nous occupe ici- que l'on peut mélanger l'huile et l'eau, cela porte un nom: idéologie.

                 Et Martine Aubry est une idéologue, qui ne veut pas voir que si l'on peut, en effet, accueillir et intégrer des musulmans, la même chose n'est pas possible pour l'Islam, qui est d'essence totalitaire....

                 MartineauMaghreb(to).wmv

    (1) : dans la vidéo que nous avons mise en ligne récemment, L'horizon politique, le Prince chrétien :

            http://vimeo.com/10430693

  • Aujourd'hui c'est la Saint-Jean !....

                lafautearousseau présente ses félicitations les plus sincères et les plus chaleureuses au duc de Vendôme, l'Héritier des siècles, en ce jour de la fête de son saint patron, saint Jean l'Evangéliste.

    saint jean greco.jpg

    Saint Jean l'Evangéliste, par le Greco

                Et - ne fête-t-on pas également, aujourd'hui, la Sainte Famille ? - puisque le prince Gaston de France vient d'arriver au foyer de Jean et Philoména, on nous permettra d'étendre ces voeux à l'ensemble de la famille qu'il nous est donné d'apprécier et de soutenir, en lui redisant notre estime, notre affection et notre attachement. 

                En fondant leur propre foyer, Jean et Philoména prolongent - comme le prince Eudes et son épouse Marie-Liesse - cette Famille de France qui s'enracine au coeur de notre Histoire, et ils manifestent leur foi en l'avenir.

                Dans nos temps qui sont durs, quelle plus belle image de sérénité et d'espérance pourrait-on offrir ?....

    Image

  • Mistralisme et royalisme.

                « Seigneur, nous voulons devenir des hommes ».

     

                Cette fière imploration de Mistral dans son Psaume de la pénitence, écrit après la défaite de 1870, éclaire toute l’oeuvre du poète de la renaissance provençale. Car l’idée maîtresse de Mistral est que pour devenir des hommes, il faut savoir qui l’on est et d’où l’on vient : « Sian Gau-Rouman e gentilome » ; c’est cette identité qui fonde l’humanisme mistralien, mais aussi la haute politique qui se dégage de toute l’oeuvre du Maillanais. Médiation du particulier vers l’universel, la Provence de Mistral est à la fois patrie charnelle et patrie de l’âme, le lieu poétique de l’incarnation d’un projet politique ouvert sur la transcendance.

     

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    Frédéric Mistral

                Certes, Mistral s’est toujours refusé à sombrer dans les luttes stériles de la politique partisane et l’espace que délimite sa poésie trace les frontières d’une civilisation qui transcende l’ordre politique. Cela n’implique toutefois aucun mépris du politique. Bien au contraire, son refus des divisions partisanes est une prise de position politique fondamentale, exprimée avec une délicieuse ironie dans Li bon Prouvençau : « Nautri, li bon Prouvençau,/Au sufrage universau/Voutaren per l’oli/E faren l’aioli : Nous autres, les bons Provençaux/Au suffrage universel/Nous voterons pour l’huile/Et nous ferons l’aïoli ».

     

                A ce qui divise, les bons Provençaux opposent ce qui unit, ce qui lie, qui agglomère ... et qui fait monter ! Sous la forme légère de la dérision transparaît ici ce qui est au coeur de la pensée de Mistral et que verra bien Maurras : « Mistral n’isole aucun des principes du monde » (L’étang de Berre, p. 186) ; il « dit bien chaque élément, mais fait entendre la suite qui les accorde, délivre de tous maux et pacifie la pensée » (ibid.).

     

                Poète de l’unité et de l’harmonie, Mistral chante la civilisation en puisant dans l’histoire ce qu’il y a de permanent et de durable pour en extraire des types achevés d’humanité. Ainsi, « les vieux monuments de l’histoire de Provence » se donnent à voir « avec leur enseignement » ( Les îles d’or ). Or, ce que Mistral fait apparaître poétiquement dans ces « vieux monuments », c’est, bien sûr, « la gloire de nos pères (qui) sont restés libres, comme la mer et le mistral » (Les enfants d’Orphée), mais aussi un pouvoir politique mesuré et bienfaisant, profondément incarné dans la réalité historique locale et sous lequel s’épanouit, justement, la liberté. « Petits étaient nos rois, nos vieux rois d’Aix;/Même leur suffisait le nom de comtes .../Mais tout petit aussi était le faix/De leur pouvoir : ils régnaient à bon compte ».

     

                A ce pouvoir qui avait su conserver un visage humain, Mistral oppose le pouvoir niveleur des grandes abstractions modernes qui, tel le rocher de Sisyphe, écrase tout du poids de sa vanité. Contre les périls d’un tel pouvoir abstrait, Mistral n’aura de cesse de mettre en garde, en particulier ses amis catalans. « Fils d’une langue et d’une nationalité que le progrès démocratique voudrait détruire, écrit-il par exemple à Quintana, je suis logique en vous conseillant de ne pas oublier que les vieux Catalans étaient catholiques et monarchistes » (cité par M. André, La vie harmonieuse de Mistral, p. 130).

     

                Cette leçon de l’histoire, qui nourrit une réflexion directement politique, prend dans l’oeuvre de Mistral la forme d’un principe politique supérieur. Pour rester humain, le pouvoir politique doit avoir visage d’homme. Le Progrès, la Démocratie, idolâtrés dans leur abstraction, ne connaissent aucune limite au pouvoir qu’ils revendiquent. Au contraire, la figure du roi est toujours chez Mistral le type poétique parfait d’un pouvoir humain, d’une politique humaine qui, seule, rend possibles toutes les libertés. C’est donc naturellement que le royalisme provençal s’inscrit dans la lignée de la poésie mistralienne. Il y développe l’intuition poétique en projet politique, faisant de la fédération et du roi les deux pôles d’une harmonie politique puisée aux sources permanentes de notre histoire. Ce fut là l’objet de l’action entreprise par Charles Maurras dès 1892 avec la Déclaration des félibres fédéralistes, fondement de son projet royaliste, dans laquelle il n’hésite pas à écrire : « Que Mistral ne l’ignore pas : la nouvelle génération, non contente de l’aimer et de l’admirer, le comprend ».

     

                Mais si la pensée royaliste provençale a « compris » Mistral et toutes les implications politiques de sa poésie, elle a également puisé dans son oeuvre les harmonies poétiques de son projet politique. Loin d’un rationalisme desséchant qui ferait du roi une pure abstraction, la forte influence mistralienne qui nourrit le royalisme provençal lui rappelle sans cesse que la figure du roi est une figure humaine. C’est ce qui fait sa grandeur, mais aussi sa limite et ouvre le politique sur une transcendance qui lui donne son sens et sa portée.

     

                Par là, notre royalisme est un humanisme.