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roi - Page 2

  • Un Prince qui "porte le tout"...

    "Quelques grammes de douceur dans un monde de brutes...". Ce fut, il y a quelque temps, le slogan choisi pour ses produits par une marque réputée.

    Dans son domaine, et dans son genre, quelle bouffée d'oxygène et d'air pur nous a offert le Prince Jean, entre les remugles des comptes de Julien Dray et les intrigues tordues de Bayrou/Ségo préparant ce qu'ils espèrent être leur revanche en 2012 !

    Pendant quelques jours, on a comme sorti le tête de l'eau, on a respiré autre chose, on a pensé à autre chose: à la France, tout simplement. À son Histoire, à son avenir, à son Être profond.

    Et il est vrai que cela nous a changé, et que cela a fait du bien...

     
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  • L'exemple des royautés nordiques.

                Cela devrait en "interpeller quelque part" plus d'un ! Dans tous les domaines: éducation, écologie et modernité, emploi, progrès social etc..., neuf fois sur dix "on" nous cite en exemple des pays nordiques ou scandinaves.

                Fort bien.

                Mais les mêmes personnes qui citent ces pays exemplaires oublient aussi, neuf fois sur dix, de dire une chose importante : à part l'Irlande et la Finlande, ces pays modèles sont tous des monarchies, et depuis toujours.

                Est-ce anecdotique ? Nous ne le pensons pas.....

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  • GRANDS TEXTES (2) : L'inoxydable 24ème chapitre de "Kiel et Tanger", de Charles Maurras

    De "Kiel et Tanger", Boutang a dit qu'il était "un acquis pour la suite des temps"...

    Nous avons choisi d'en reproduire in extenso le fameux chapitre XXIV, intitulé "Que la France pourrait manoeuvrer et grandir". Son actualité laisse rêveur...

    De nombreuses personnalités de tout premier plan - Georges Pompidou, alors Président de la République en exercice, pour ne prendre qu'un seul exemple... - n'ont pas caché l'intérêt qu'elles portaient à cet ouvrage, ni l'influence que le livre en général, et ce chapitre XXIV en particulier, avaient exercé sur elles : on les comprend, quand on le (re)lit...

    Mais, d'abord, un petit rappel historique : 18 juin 1895, Gabriel Hanoteaux - Ministre des Affaires étrangères - se rapproche de l'Allemagne et cultive l'alliance russe : les escadres allemande, russe et française se rencontrent et paradent devant le canal de Kiel, en mer Baltique. Presque dix ans plus tard, les radicaux ayant pris le pouvoir en France, Delcassé inverse cette politique extérieure, et parvient à l'Entente cordiale avec l'Angleterre.

    En guise de représailles et d'avertissement à la France, Guillaume II débarque à Tanger, le 31 mars 1905, pour manifester sa puissance et contrecarrer les visées françaises dans la région...

    Maurras en tire la conclusion que la République française n'a pas de politique extérieure, entre autres choses parce que ses institutions ne le lui permettent pas...

     

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  • Quand Raymond Barre parle d'or...

              Nous rendrons hommage à notre façon à Raymond Barre en rappelant un de ses propos, un seul, mais qui mettait le doigt sur quelque chose d'essentiel (et pour cela on peut le remercier...); la gestion à courte vue était sa bête noire: "Je suis frappé que personne dans le discours public ne parle en termes de décennies. Nous ne réfléchissons qu'à court terme, qu'en fonction de l'échéance suivante." C'est bien vu et c'est bien dit. Nous ne disons pas autre chose (1).....

              C'est parcequ'ils ont un Roi (ou une Reine), et qu'ils sont en Royauté que les pays de l'Europe du Nord sont en avance sur nous dans tant de domaines; ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents que nous, ou que nous sommes plus stupides qu'eux; c'est parce qu'ils n'ont pas connu cette effroyable cassure de la Révolution (pertes démographiques et dilapidations matérielles, rupture de la trajectoire historique et "idéologisation" de la société....); c'est parcequ'ils ont l'élément de stabilité qui nous manque: le Roi (ou la Reine) qui incarne les intérêts fondamentaux et permanents de la Nation; c'est parce que les partis, légitimes dans leur sphère (la représentation de l'opinion) n'occupent pas tout le pouvoir, mais ont, à côté d'eux et au-dessus d'eux, un arbitre indépendant, qui fait qu'ils restent à leurs place, sans prendre toute la place comme chez nous...

               Et donc, dans ces pays en Royauté, on peut raisonner en décennies, et on prépare l'avenir; en république on prépare les élections; et quand elles sont passées on prépare les élections suivantes; et quand les suivantes sont passées, on prépare celles d'après.....: et ça fait plus de cent ans que ça dure !...; pendant ce temps là, les pays chanceux qui sont en royauté travaillent dans la continuité, ils préparent l'avenir, et du coup "ça marche pour eux..."; pas pour nous, hélas; il faut y réfléchir, comme semble nous y inviter Raymond Barre dans la phrase citée plus haut....

    (1): voir la note "L'exemple des royautés nordiques" dans la Catégorie: "République ou Royauté ?".

  • Un sondage...

              Sans commentaires, ce sondage BVA publié par France Soir (8/03/07):

             17% des Français seraient favorables à ce que la fonction de Chef de l'Etat soit confiée à un Roi, et 20% pensent que la présence d'un Roi aurait des conséquences positives ( les mêmes 20% pourraient voter pour un candidat royaliste à une élection présidentielle).

             Seraient favorables à la ré-instauration de la monarchie: 30% des commerçants, 25% des ouvriers et 28,9% des catholiques pratiquants.

              Seraient prêts à voter pour un candidat royaliste: 31,4% des jeunes de 18 à 24 ans et 46,5% des agriculteurs.... 

  • De Guy Môquet à... Louis XVII !

              Réunir toutes les Frances ! c'est ce que semblerait peut-être vouloir faire notre nouveau Président ? La tâche est exaltante, et n'est-elle pas d'ailleurs la seule réellement valable et positive, après la rupture radicale et l'amputation due à la révolution ? mais comment croire qu'un tel service rendu au Pays pourrait venir de la république, qui a précisément cassé la France en deux, ou plus, en tuant le fédérateur ? 

              Or, il n'y a pas de fédération sans fédérateur, on le sait bien...; on voit donc des gens partagés entre le scepticisme et l'intérêt curieux face à ce nouveau président; au moins donnons lui acte de sa rupture avec l'ancien, Chirac, qui n'en avait -lui- que pour les repentances et l'anti racisme, mais sans jamais remonter aux sources, c'est à dire à 1792/1793, "invention" et début du totalitarisme, et l'une des sources loinatines du racisme sans ses formes modernes...

              Que fera donc Sarkozy ? Il est clair qu'il souhaite faire bouger les choses, mais dans quel sens, et a-t-il une (ou des) idée(s) derrière la tête? seul l'avenir infirmera ou confirmera les hypothèses que l'on échafaude aujourd'hui...Ira-t-il jusqu'au bout ? L'y laissera-t-on d'ailleurs aller ou la république l'en empêchera-t-elle ? Pour nous, de toutes façons,  le combat ne change pas: l'environnement semble nous devenir plus favorable, l'esprit public se tourner davantage vers des thèmes et des positions qui nous sont proches, et évoluer dans le bon sens; notre rôle reste le même, il n'en est que plus d'actualité: c'est de proposer le Prince Jean; si Sarkozy réoriente la France "du bon côté" tant mieux; et de toutes les manières, qu'il réussisse ou qu'il échoue dans son "entreprise" -ce que seul l'avenir nous dira- il n'en demeure pas moins qu'il nous faut pousser à la roue, afin de "clôturer le cycle" ouvert par la révolution, et redonner le Roi aux républiques françaises, afin qu'il nous garantisse un exercice serein et apaisé de la démocratie (comme nous le voyons dans les royautés européennes...).

              Pour l'instant on en est aux symboles: oui, par exemple, à la lecture de la lettre de Guy Môquet, jeune résistant communiste assassiné à 17 ans; mais alors que l'on soit logique et juste jusqu'au bout; que l'on intègre ou réintègre dans la mémoire collective tous ceux qui ont souffert et qui ont été assassinés:  justice pour les Vendéens et les 800.000 morts de la Révolution, pour qu'ils ne soient plus des morts "occultés"; et donc  reconnaissance du génocide, et fin du mémoricide; reconnaissance du massacre d'un petit enfant de sept ans, Louis Charles, duc de Normandie, Roi de France; Edmonde Charles-Roux -de l'Académie Goncourt- en parle en ces termes: "L'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui."...

              Lui n'est même pas arrivé à ses 17 ans et n'a même pas pu écrire à ses parents: ils avaient déjà été massacrés eux aussi: alors Monsieur Sarkozy, encore un effort: vous avez bien dit que c'était toute l'histoire de France que vous aimiez: dire enfin la vérité sur ce qui s'est passé pendant la Révolution, cela permettrait de réconcilier une fois pour toutes les Français entre eux, et avec leur Histoire; ce serait un acte de réconciliation vraie, car on ne se réconcilie que dans la vérité; un acte qui permettrait en quelque sorte une refondation et un nouveau départ de l'amitié entre les Français (car la Nation est une Amitié...): bien loin de demander vengeance, réparation ou "repentance", nous demandons simplement la justice et la vérité, et la France s'en portera mieux...

  • Royauté, Modernité.....

              Quel gâchis ! quelle débauche d'énergie, de temps, de force, d'argent ! oserons nous dire: quel scandale ? oui, que de capacités et de qualités gaspillées en pure perte pendant cette campagne de l'élection présidentielle ! et pendant ce temps là, que font nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...? Pendant que nos candidats s'insultent et nous promettent la fin du monde si c'est l'autre qui passe, les pays qui ont la chance de vivre en Royauté continuent à travailler pour le Bien Commun, dans le calme et la sérénité que leur apporte précisément la Royauté. On est aussi libre qu'ici, probablement plus d'ailleurs (car le conformisme est moins fort, et la police de la pensée moins institutionnalisée...); on vote comme ici, et l'on choisit, comme ici, de renouveler ou de changer l'équipe dirigeante.

              Mais ces libertés de choix et d'opinion, s'exercent dans un cadre serein et permanent; on poursuit ou on change une politique dans le cadre d'une Nation qui, elle, s'inscrit dans la durée et dans l'Histoire: bref, les élections sont aussi sérieuses et valables qu'ici mais elles ne revêtent pas cet aspect malsain (et d'ailleurs aussi puéril...) de psychodrame de mauvais goût; cette frénésie, souvent de bas niveau; ce mensonge permanent, finalement insultant pour le Peuple tant il est massif et répété, que constituent ces promesses électorales dont on voit bien qu'il est absolument impossible qu'elles soient tenues; alors, pourquoi les faire? quel est ce régime qui s'abaisse à tolérer une façon de faire, aussi dégradante pour ceux/celles qui les font que pour le public qui les "reçoit" ?

              Chez nous, tout l'espace a été accaparé par les partis, qui passent leur temps à s'affronter en une lutte perpétuelle, stérile et épuisante, alors que les attentes fortes du Pays sont reléguées au second plan: le système s'est ainsi, peu à peu sclérosé, et cette sclérose -en se figeant- est devenue un archaïsme. Comment retrouver une façon de faire qui réponde mieux aux urgentes nécessités de l'époque ? Et qui soit, donc, au sens fort du terme, "moderne" ?. 

               Qu'on nous comprenne bien: il est bon de représenter, tous les cinq ans, l'opinion du Peuple qui souhaite une alternance ou une continuité de la politique gouvernementale; mais  la tête de l'État, elle, devrait être libérée de cette guerre civile permanente: puisque les citoyens se sont prononcés, qu'ils ont envoyé au Parlement une majorité qui "détermine et conduit la politique de la Nation", pourquoi ne pas laisser la tête de l'État, son sommet, représenter ce qui ne l'est plus en France depuis l'instauration de la République: la Permanence de la Nation, ses intérêts supérieurs et constants qui, eux, transcendent les clivages des partis ?

              Si nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...sont en avance sur nous dans la plupart des domaines concernant la vie quotidienne (ne prenons que l'exemple de la protection de l'environnement et des énergies renouvelables...), ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents ou moins stupides que nous; ou que nous serions moins intelligents ou plus stupides qu'eux; c'est parce que leur système est moins archaïque et plus moderne, c'est parce qu'ils sont en Royauté, et qu'au lieu de passer leur temps à se déchirer, à se neutraliser, à s'annuler, ils choisissent la politique qu'ils souhaitent, puis ils l'appliquent dans un cadre stable et serein; chez nous, la classe politique passe son temps à conquérir le pouvoir, puis à attendre les prochaines élections pour recommencer... !

              Faire progresser les Institutions actuelles de la France, en gardant tout ce qu'elles ont de positif et en les enrichissant de cette Stabilité bénéfique est possible, et très simple: il suffit de proposer aux Français, qui continueront à choisir leurs députés -et donc leur gouvernement- que le rôle de Chef de l'État soit confié au Chef de la Maison de France...

  • Que rien ne change, pour que tout change...-

              Qui ne se souvient de la réflexion du Guépard, face aux bouleversements auxquels il assiste: "il faut que tout change, pour que rien ne change".

              Mais nous, parce que nous ne sommes pas des idéologues, nous pourrions peut-être, au contraire, proposer la formulation inverse : "que rien ne change, pour que tout change"...

              En effet, puisque nous ne sommes pas des idéologues, nous n'avons pas et ne pouvons pas avoir de programme tout préparé, tout rédigé, jusque dans ses moindres détails. Et ce qui nous importe c'est la faisabilité de notre projet royal pour la France.

              Or, aujourd'hui, en France, les Institutions apportées par De Gaulle sont bien établies, et fonctionnent. Partons donc du réel, de ce qui est, et ajoutons simplement quelque chose -qui lui manque...- à cette Constitution qui existe et qui est, malgré tout, acceptée par la plupart de nos concitoyens: l'élément de stabilité. Ainsi nous pourrions améliorer ce qui existe et en corriger le principal défaut: l'absence de Représentation de la Nation dans sa durée, dans son être profond et dans ses intérêts permanents et fondamentaux, qui transcendent -et de très loin- la seule Représentation -fort légitime au demeurant- de l'opinion dans ses évolutions et ses fluctuations.

               Ce serait associer, comme dans les autres monarchies européennes, la stabilité et le mouvement; concilier, en les réconciliant, ce qui s'enracine dans le très long terme et ce qui relève de l'immédiat; retrouver, en somme, la notion et la pratique de la durée (du "temps long..."), et l'ajouter, pour l'enrichir, à la pratique actuelle de la conduite des affaires.

               Pourquoi ne pas imaginer donc de perpétuer, en l'état, l'actuelle façon de faire: par des élections législatives, tous les cinq ans, l'opinion choisit de proroger ou de changer un gouvernement qui "détermine et conduit la politique de la Nation" (que rien ne change...). Mais, et c'est là ce qui serait novateur (...pour que tout change...), pourquoi ne pas imaginer de confier le poste suprême de Chef de l'État au Chef de la Maison de France, c'est à dire au Roi ? Ainsi libéré de la guerre civile permanente et stérile des partis, la tête de l'État pourrait - comme en Espagne ou dans les pays nordiques et scandinaves- laisser le gouvernement gouverner, mais en offrant à ce gouvernement et à la Nation toute entière un cadre de sérénité et de continuité, dont à l'évidence tous les pays qui connaissent ce système profitent largement: ils sont, dans la plupart des domaines, régulièrement cités en modèles....

                L'actuel système est bancal: il ne représente que l'opinion (ce qui n'est déjà pas si mal...), mais il vaut mieux être bipède qu'unijambiste: ajoutons lui donc ce qui lui manque: un espace a-démocratiqueà la tête de l'Etat, assurant la Représentation de l'Héritage, de cette "communauté de destin" que l'on appelle la Nation afin que, sans qu'il soit besoin d'aucune révolution, les choses changent vraiment...

                Certes, nous n'avons pas une conception magiquede la royauté. On a vu des sorciers danser autour de leur totem, en prononçant des paroles censées obtenir tel ou tel résultat. Cette conception-là de la royauté, évidemment, nous ne l'avons pas. Et nous savons bien que ce n'est pas parce qu'un Roi serait au sommet de l'Etat que, comme par enchantement, tous les maux disparaîtraient. Il faudrait, il faudra, pour reconstruire la société, une alliance, une synergie entre plusieurs forces, au premier rang desquelles les forces spirituelles, dont l'Église Catholique -comme aux premiers temps...- serait de toute évidence la cheville ouvrière. Il faudrait, il faudra aussi, un sursaut des élites, du moins de ce qu'il en reste. Et des familles, et de l'enseignement... Nous l'imaginons bien.

                 D'ailleurs, historiquement, comment les choses se sont-elles passées à partir de Clovis ? Il y a eu alliance entre le pouvoir royal et l'Eglise; mais aussi les rois ont groupé autour d'eux des intellectuels, des savants etc... (comme on l'a vu dès les origines, par exemple, avec la renaissance carolingienne...). Et c'est grâce à ces synergies de tous ordres qu'une société a fini par émerger. Le rôle historique de la royauté n'a pas été de tout faire, à elle toute seule, et dans tous les domaines. Il était, en restant dans son ordre, d'assurer le politique. Mais pour créer ce qui est devenu la France, elle a été aidée, secondée, appuyée par d'autres forces (spirituelles, morales, intellectuelles...) sans lesquelles elle n'aurait été qu'une forme, une technique de gouvernement.

                 Il ne pourra qu'en être de même, si tout recommence: confier le poste de Chef de l'Etat au Chef de la Maison de France ne pourra être que la première étape, après laquelle le reste suivra... Ce sera au Prince et à l'Institution de prouver leur intérêt et leur bienfaisance; le Prince chrétien sera la condition nécéssaire, mais bien sûr pas suffisante, du travail d'édification d'une société où règnera l'ordre légitime et profonddont parlait Boutang....