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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • L’ISF rapporte moins à l’Etat. Question : pourquoi ?...

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               A l'automne, le gouvernement tablait sur une hausse des recettes de 10%.

               Au final, l'ISF aura rapporté cette année 5,3% de moins qu'en 2007 (3,75 milliards d'euros hors contrôle fiscal).             

               Alors que le nombre d'assujettis (548.000 en 2008) progresse d'un peu moins de 6% par rapport à la même époque de 2007.

              Il s'agit de la première baisse depuis 2004 du rendement de cet impôt. A la même période de 2007, le premier bilan du ministère du Budget faisait état de 518.000 foyers redevables de l'ISF, un chiffre en hausse de 17%, pour un montant de 3,96 milliards d'euros (+22%). 

              Faut-il réellement s'étonner ?

               Les « vrais riches » s’expatrient (au rythme moyen de deux fortunes par jour…). Ceux qui viennent gonfler le nombre des contribuables ne sont pas « riches » : ils sont membres des classes moyennes, propriétaires de leur logement: nuance ... Celui-ci prenant de la valeur, on va donc de plus en plus vers un impôt non plus sur la fortune mais sur les classes moyennes. Qui, parallèlement, ne voient pas leurs revenus augmenter. Il s’agit donc bien d’un impôt dangereux qui désenrichit la France à travers ses classes moyennes. On sait que celles-ci (voir ce qu’en disait Bainville…) ont toujours été le ressort profond de sa solidité, de sa richesse et de ses progrès...

              On est donc bien là dans l’aberration totale. Du latin « ab », qui signifie "loin de"  et « errare » qui veut dire « divaguer, s’éloigner » : déambuler, errer loin de la raison…

  • les prix du mardi...

              le prix citron: à Laurent Fabius. Le dimanche 6 janvier, invité de "Riposte", il répond à Serge Moati. Il se croit conquérant en exigeant des résultats sur le pouvoir d'achat, et condamne Nicolas Sarkozy d'un péremptoire: "le pouvoir d'achat, il n'est pas là!".

              Comment pourrait-il être là après six mois a peine, alors que cela fait dix ans que les socialistes, donc aussi Laurent Fabius, ont plombé durablement la France et son économie avec leur folie calamiteuse des 35 heures? Dix ans de perdus dans la compétition mondiale, dix ans de moindre création de richesse, dix ans de crime contre notre économie...dont il ne souffle mot. Et là il voudrait qu'en 6 mois, "on s'en sorte", comme çà, d'un simple claquement des doigts?

              Il a déclaré, par la suite, qu'il ne voulait plus postuler pour une place de dirigeant au PS, ni de candidat, et qu'il se réservait -toujours très modeste....- un rôle de Sage. Ah, ces hommes politiques aux égos sur-dimensionnés! On ne les changera jamais! Sauf que là, sur ce point précis des 35 heures et du pouvoir d'achat, il pourra repasser: le drôle de Sage que voilà!.....

              le prix orange: à Alain Finkielkraut. Sur France Inter, le jeudi 10, il est "l'invité d'Inter" de Nicolas Demorand. Il explique que nous sommes engagés dans un processus de "dé-civilisation" et en prend comme exemple, pour le dénoncer, une abjection: Chez Ardisson, au cours de l'émission de rentrée de "Salut les Terriens!" sur "Canal +" on doit choisir le mort le moins important de l'année. Et tous les invités, "en se marrant, en ricanant", de "voter" pour...le cardinal Lustiger! "Ça, c'est la catastrophe du rire....On est dans un processus de dé-civilisation au moment où, au rire de l'humour, succède l'hilarité comme irruption convulsive des passions basses, affirmation du droit à l'abjection, invitation constante à la bassesse..." dit Finkielkraut.

              Bravo! Il y a des paroles qui ne déshonorent et ne rabaissent que ceux qui les profèrent. Il y a aussi, a contrario, des paroles et des actes qui honorent ceux qui ont le courage de les assumer publiquement. Et là, Finkielkraut a, comme on dit, posé un "acte fort" contre la décadence morale....

  • Alain Finkielkraut va à l'essentiel...

              Sur France Inter, le jeudi 10 janvier , Alain Finkielkraut est "l'invité d'Inter" de Nicolas Demorand. Il explique que nous sommes engagés dans un processus de "dé-civilisation" et en prend comme exemple, pour le dénoncer, une abjection: Chez Ardisson, au cours de l'émission de rentrée de "Salut les Terriens!" sur "Canal +" on doit choisir le mort le moins important de l'année.


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              Et tous les invités, "en se marrant, en ricanant", de "voter" pour...le cardinal Lustiger ! "Ça, c'est la catastrophe du rire....On est dans un processus de dé-civilisation au moment où, au rire de l'humour, succède l'hilarité comme irruption convulsive des passions basses, affirmation du droit à l'abjection, invitation constante à la bassesse..." dit Finkielkraut.

              Bravo ! Il y a des paroles qui ne déshonorent et ne rabaissent que ceux qui les profèrent. Il y a aussi, a contrario, des paroles et des actes qui honorent ceux qui ont le courage de les assumer publiquement. Et là, Finkielkraut a, comme on dit, posé un "acte fort" contre la décadence morale....

              Faisons du 10 janvier 2007 le premier jour d'un combat quotidien contre la décadence; contre l'avilissement des coeurs, des esprits et des mentalités; contre la vulgarité et la bassesse: une vulgarité et une bassesse qui vont bien au-delà des mots, des attitudes, des gestes, car elles touchent à l'essentiel: en instaurant la dérision systématique, certains présentateurs comme Ardisson, Fogiel, Ruquier... détournent la télévision de ce qu'elle doit être et abusent d'un pouvoir en donnant à un moyen qu'on leur confie une orientation que l'on est en droit de remettre en question.

             Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, qu'ils règlent leur propre existence en fonction de leurs convictions intimes: cela ne nous choque en rien. Mais qu'ils usent des médias comme ils le font trop souvent, c'est à dire pour promouvoir la bassesse et l'abjection -ce que Finkielkraut appelle, en gros, la "dé-civilisation"- nous pensons qu'ils n'en ont pas le droit, qu'ils se le sont arrogé, mais qu'il s'agit d'une usurpation illégitime.

             Avec et par l'immigration, la république "change le peuple". Mais la vulgarité, la bassesse, la "dé-civilisation" aussi "changent le peuple" : par le moral, par le mental, par "la tête". Or c'est par la tête que pourrit le poisson...Le but de cette chroniquer sera de dénoncer, semaine après semaine, les présentateurs radio ou télé, chaque fois qu'ils récidiveront.....

  • Alain Finkielkraut va à l'essentiel.....

               Sur France Inter, le jeudi 10 janvier , Alain Finkielkraut est "l'invité d'Inter" de Nicolas Demorand. Il explique que nous sommes engagés dans un processus de "dé-civilisation" et en prend comme exemple, pour le dénoncer, une abjection: Chez Ardisson, au cours de l'émission de rentrée de "Salut les Terriens!" sur "Canal +" on doit choisir le mort le moins important de l'année.


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              Et tous les invités, "en se marrant, en ricanant", de "voter" pour...le cardinal Lustiger ! "Ça, c'est la catastrophe du rire....On est dans un processus de dé-civilisation au moment où, au rire de l'humour, succède l'hilarité comme irruption convulsive des passions basses, affirmation du droit à l'abjection, invitation constante à la bassesse..." dit Finkielkraut.

              Bravo ! Il y a des paroles qui ne déshonorent et ne rabaissent que ceux qui les profèrent. Il y a aussi, a contrario, des paroles et des actes qui honorent ceux qui ont le courage de les assumer publiquement. Et là, Finkielkraut a, comme on dit, posé un "acte fort" contre la décadence morale....

              Faisons du 10 janvier 2007 le premier jour d'un combat quotidien contre la décadence; contre l'avilissement des coeurs, des esprits et des mentalités; contre la vulgarité et la bassesse: une vulgarité et une bassesse qui vont bien au-delà des mots, des attitudes, des gestes, car elles touchent à l'essentiel: en instaurant la dérision systématique, certains présentateurs comme Ardisson, Fogiel, Ruquier... détournent la télévision de ce qu'elle doit être et abusent d'un pouvoir en donnant à un moyen qu'on leur confie une orientation que l'on est en droit de remettre en question.

             Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, qu'ils règlent leur propre existence en fonction de leurs convictions intimes: cela ne nous choque en rien. Mais qu'ils usent des médias comme ils le font trop souvent, c'est à dire pour promouvoir la bassesse et l'abjection -ce que Finkielkraut appelle, en gros, la "dé-civilisation"- nous pensons qu'ils n'en ont pas le droit, qu'ils se le sont arrogé, mais qu'il s'agit d'une usurpation illégitime.

             Avec et par l'immigration, la république "change le peuple". Mais la vulgarité, la bassesse, la "dé-civilisation" aussi "changent le peuple": par le moral, par le mental, par "la tête". Or c'est par la tête que pourrit le poisson...Le but de cette chroniquer sera de dénoncer, semaine après semaine, les présentateurs radio ou télé, chaque fois qu'ils récidiveront.....

  • Douce France républicaine, ou chronique de l'insécurité ordinaire...(3)

              Pour celles et ceux qui penseraient -peut être....- que nous parlons trop souvent des problèmes d'insécurité; ou que nous exagérons quand nous critiquons la politique que mène la république, quand nous disons qu'elle conduit à la banalisation et à l'institutionnalisation de la violence et de la délinquance ordinaire (la pire, donc...); voici -sans autres commentaires- l'article de Sophie Manelli, publié dans le quotidien "La Provence" du lundi 29 octobre, sous le double titre: "Centre-Ville: la police semble bien impuissante face à ces vols à l'arraché. / Pourquoi le port du collier est déconseillé en ville...."

              "Quel est le plus grand aéroport de France? Roissy? Non, la Canebière: deux vols à la minute." (1) Un peu exagérée, la blague qui circule cet an-ci. Mais un peu seulement, car depuis cet été, c'est bien deux agressions....par jour, qui seront constatées dans le centre-ville. Et l'on ne parle ici que d'un type très particulier de vol avec violence. L'arrachage de colliers, chaînes et autres "bouliers marseillais" est, depuis quelques mois, la plaie du centre-ville. Et ce alors même que la délinquance de voie publique affiche une baisse de l'ordre de six pour cent par rapport à l'année dernière. La police a clairement identifié les auteurs de ces délits.

              Il s'agit le plus souvent de jeunes clandestins, en provenance d'Annaba en Algérie, qui affluent depuis la fin juin, sans doute acheminés par un réseau qui transite par l'Italie.

              "A Marseille, ces gamins se spécialisent dans l'arrachage de colliers, certainement avec l'appui de receleurs et de revendeurs locaux", estime un enquêteur, qui a auditionné plusieurs de ces jeunes errants arrêtés en flagrant délit. Leurs victimes, bien ciblées, sont des femmes d'un certain âge, se déplaçant seules, de préférence. Certaines d'entre elles, jetées à terre avant d'être dépouillées, ont eu des membres fracturés. Face à ce fléau, la police ne reste pas les bras ballants. Depuis janvier, 20 opérations de contrôles massifs ont été organisés dans le centre-ville , dont douze à Noailles et Belsunce (la dernière remonte à vendredi, avec soixante trois fonctionnaires mobilisés). Début octobre, une enquête a conduit à l'interpellation de trente deux occupants d'un squat de la rue du Musée. Dix d'entre eux, formellement reconnus par des victimes, ont été placés en garde à vue. Huit ont été écroués. Les vingt deux autres? En séjour irrégulier, ils ont été remis à la police aux frontières. "Mais, comme ils se prétendent mineurs, le Parquet ordonne leur placement en foyer associatif....dont ils s'échappent aussitôt", déplore un fonctionnaire de la PAF.

              Ainsi, "quelques jours à peine après leur arrestation, on a revu la plupart de ces jeunes délinquants à Noailles", confirme un policier.

              Ces adolescents des rues seraient actuellement une cinquantaine à vagabonder à Marseille. Victimes, eux aussi, des chefs de réseaux qui savent que leur jeune âge leur garantit une quasi impunité."

    (1): "Depuis cet été, on en est à deux arrachages de collier par jour" (un policier).....

  • Les négociations avec la Croatie menacées: Curieux fonctionnaires Bruxellois !.....

              Bruxelles a menacé une nouvelle fois en mars la Croatie de "retarder" ses négociations d'adhésion avec l'Union européenne si elle ne trouve pas "rapidement" une solution pour sa zone de pêche dans l'Adriatique (Zerp), contestée par l'Italie et la Slovénie (1).
    "Si cette question n'est pas réglée dans les plus brefs délais, cela pourrait malheureusement conduire à des retards sérieux dans le processus de rapprochement de votre pays à l'UE", a déclaré le commissaire européen à l'Élargissement, Olli Rehn.

              "C'est une question très sérieuse et la plus urgente que la Croatie doit régler dans le processus de rapprochement", a-t-il souligné, à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre croate Ivo Sanader. M. Rehn, qui a entamé mercredi une tournée dans les pays des Balkans, a cependant ajouté qu'il était "convaincu" qu'une solution serait trouvée "dans l'esprit de l'Union européenne".... Ouf ! On respire !


              Car enfin, soyons sérieux quelques secondes, et arrêtons le "délire" ! Cette mini tragi-comédie permet en fait, et c'est son principal mérite, de bien mesurer l'incohérence et la superficialité des fonctionnaires qui font la pluie et le beau temps à Bruxelles. On sait que la Croatie a entamé en octobre 2005 ses négociations d'adhésion à l'UE, et qu'elle espère rejoindre le bloc européen à l'horizon de 2010. Mais les fonctionnaires bruxellois lui cherchent noise pour une question de zone de pêche ! Certes, les Croates doivent faire preuve de bonne volonté, et régler ce problème......

              On notera seulement que la Turquie, elle, peut occuper militairement, depuis une trentaine d'années, une partie du territoire d'un pays membre de l'UE (Chypre, dont la partie nord est occupée par l'armée turque...) sans que cela empêche les mêmes fonctionnaires bruxellois de poursuivre les négociations d'adhésion avec la Turquie ! Et l'agression militaire turque est autrement plus grave, autrement plus scandaleuse, autrement plus inadmissible....qu'un simple litige sur une zone de pêche !

              Oui mais voila, les fonctionnaires bruxellois semblent faire partie de ceux qui sont très forts pour voir la paille dans l"oeil du voisin, sans voir la poutre qui se trouve dans le leur.....

    (1): La Zerp, une zone de 23.870 km2 que la Croatie avait créée en 2003 dans l'Adriatique, vise à protéger les réserves halieutiques dévastées, selon Zagreb, notamment par des pêcheurs italiens.
              Désireuse d'entamer des négociations d'adhésion avec l'UE, la Croatie avait renoncé en 2004 à appliquer les règles de la ZERP aux pays membres de l'UE - dont l'Italie et la Slovénie -, ce qu'elle a toutefois fini par faire le 1er janvier, malgré les mises en garde de Bruxelles....Bon, le problème doit être réglé, certes, mais enfin la paix du monde ne semble pas vraiment menacée, et il y a autre chose à craindre que le déclenchement imminent de la troisième guerre mondiale !....

  • ”Quousque tandem, Catilina...”

    Un jour, excédé par les complots et machinations diverses de Catilina, Cicéron l'apostropha ainsi, en plein Sénat:

              "Quousque tandem, Catilina, abutere patientia nostra!...", que l'on peut traduire par: "Jusques à quand, Catilina, vas-tu épuiser, lasser notre patience?..."Le rapprochement s'impose de lui-même à la lecture d'un énième rapport du Ministère de l'Éducation Nationale (1), pointant une fois de plus le désastre auquel arrive ce Ministère. A coups de milliards tout de même, puisqu'il s'agit malgré tout du premier budget de la Nation. Oui, jusques à quand laissera-t-on un tel Ministère gaspiller ainsi, dilapider, stériliser un argent qui manque tant par ailleurs? Et tout cela en vain, et même pire qu'en vain: "120.000 jeunes sortent chaque année sans diplôme du système scolaire"!. "Depuis 10 ans, parmi les chômeurs français qui sont sortis du système éducatif, 30% ne sont pas diplômés du secondaire". C'est ce que révèle la "Note d'Information" de janvier du ministère de l'Education Nationale.

              Certes on observe un peu cela aussi, dans certains pays d'Europe. Mais pas dans tous, et pas dans les mêmes proportions: il ne s'agit plus que de 17%, soit quasiment la moitié moins, tout de même; et pour des pays qui sont très loin de dépenser -pardon: de gaspiller, serait plus juste....- autant que nous. Par ailleurs, le bon sens populaire nous l'indique: qu'est-ce que cela peut nous faire, en quoi est-ce réconfortant, que les autres soient mal en point? Si on ampute quelqu'un d'une jambe, est-ce une vraie consolation pour lui de savoir que la voisine du dessus, elle, a perdu les deux bras?

              Soyons sérieux! L'Éducation Nationale doit rendre des comptes! Le scandale du gaspillage et de la gabegie tous azimuts doit cesser! Il y va des intérêts bien compris d'une "maison France"bien administrée, mais encore plus des intérêts de notre Jeunesse: on sait bien qu'il n'est de richesse que d'hommes, encore faut-il qu'il s'agisse d'hommes bien instruits et bien formés. Tout le contraire de ce que fait, à grands frais, le Ministère de la Dés-Éducation Nationale.....

    (1): celui-là même qui devrait veiller à la bonne transmission de notre Culture, alors que -Finkielkraut ne cesse de le rappeler- nous sommes la première génération dont les élites sont déjà et seront de plus en plus sans culture.....

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à "l'avocat de Kamel"(dixit Françe Info!...); ce "jeune" est un récidiviste du trafic de cocaïne; on le reprend en flagrant délit, on le condamne à un an de prison; c'est "terrifiant" pour son avocat! Ah bon!

              Pour nous, ce qui est "terrifiant" c'est qu'au début de son existence un "jeune" plutôt que de travailler normalement choisisse de vendre de la mort à ses semblables; car cessons de nous voiler la face; tous ceux qui connaissent quelqu'un qui est passé ou qui passe par l'enfer de la drogue savent que la drogue c'est de la mort; parfois mort physique brutale, ou vie irrémédiablement perdue et gâchée (n'est-ce pas, en un certain sens, pire?...); ainsi que pour les proches et les familles, détruites elles aussi. Alors qu'on arrête de larmoyer: les vendeurs de drogue sont des vendeurs de morts, et "l'avocat de Kamel" est un esprit tordu, qui se met au service des vendeurs de mort: c'est ça qui est "terrifiant".....

              le prix orange:à Christophe Barbier. Dans son édito vidéo du 19/02 il commente ainsi la "sortie"de Castro, qui a déclaré:"Je ne fais pas mes adieux, je resterai un soldat des idées...". "C'est bien ça le problème! Les idées de Fidel Castro ont abouti, depuis bientôt 50 ans, à la pire des dictatures, née du plus beau des rêves: le rêve révolutionnaire. Ah! qu'elles étaient belles les illusions des années 60! Ah! qu'elle est dure la réalité du régime castriste depuis! C'est un affreux dictateur, c'est une affreuse dictature qui sont en place là-bas..."

                  Christophe Barbier rejoint ainsi Jacques Julliard, qui écrivait ceci, dans "Le Nouvel Observateur"du 2 août 2007 (n° 2230): "Il n'est pas besoin de relever la tête bien haut pour savoir que l'horizon est bouché, que l'orient rouge est délavé, que le soleil levant s'est drapé de deuil...l'un des plus beaux rêves de l'humanité s'est transformé en cauchemar...s'agit-il d'un vice intrinsèque?.....

  • Toujours le problème des fonctionnaires...

    80.000 fonctionnaires partiront à la retraite en 2008. C'est donc un maximum de 40.000 postes que le Gouvernement pourra supprimer, s'il remplit son "objectif-promesse" de ne pas remplacer un départ en retraite sur deux. Ce serait considérable, vu les politiques de copinage et de clientélisme suivies depuis des décennies par la république et désormais solidement implantées dans les moeurs du "pays légal"; mais ce serait une goutte d'eau dérisoire en fonction de l'objectif théorique d'assainissement global de notre Fonction Publique. On pourrait aisément mieux faire: prenons par exemple le seul Ministère de l'Éducation Nationale: on le sait, ce Ministère est un véritable monstre dévoreur de deniers publics, une "pompe à phynances" insatiable, pour un service rendu qui ne cesse de se détériorer.

    Sa devise n'est plus: "Enseignons!" mais: "Du fric, toujours plus de fric!": eh bien, il est intéressant de noter que, chez les enseignants, il y a -selon les modes de calcul- entre vingt et trente mille "décharges" (pour cause syndicale ou autres...); ce qui veut dire que les "professeurs" concernés par ces "décharges" sont payés pour "ne pas" enseigner et faire "autre chose": est-ce bien raisonnable? est-ce bien légitime? Et que dire des Rectorats et de tout ce qui gravite autour de la soi-disant "Formation"? C'est le plus beau "gruyère" jamais inventé par quiconque: là, il y a  pléthore d'Inspecteurs et de Formateurs (notamment en IUFM) dont il faut dire un mot. Ces Inspecteurs ne font plus cours depuis des années, et il y a belle lurette qu'ils ne savent plus à quoi ressemble un adolescent d'aujourd'hui; ils viennent néanmoins pontifier sans la moindre gêne dans les classes de ceux qu'ils "inspectent", et "tannent" les professeurs qui, eux, "vont au charbon" quotidiennement; et leur disent de faire ceci, mais attention: comme cela; et de ne surtout pas faire ceci, encore moins comme cela!

    Et que dire de ces Formateurs dont certains sortent rarement de leurs bureaux, si ce n'est pour faire des "cours" sur la façon d'apprendre à de jeunes professeurs qui viennent à peine d'obtenir leurs diplômes. Les théories fumeuses et abstraites de ces idéologues de bureaux triomphent en ce moment dans les IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres); c'est la raison pour laquelle il faut supprimer ces IUFM: à cause de leur éloignement abyssal des réalités quotidiennes, et de leur "idéologisme" aggravé jusqu'à la caricature. 

    Oui, quand on y regarde d'un peu près, on croit rêver, mais on ne rêve pas: on cauchemarde, et c'est notre Ministère de l'Éducation. Alors, voici notre suggestion et notre proposition: pour aller plus vite et ne pas en rester aux seules 40.000 suppressions de postes évoquées plus haut, pourquoi ne pas remettre au travail les 30.000 "décharges", ce qui évitera autant de nouveaux recrutements et nous fera passer à 70.000 postes économisés; et si l'on ajoute encore Formateurs, Inspecteurs et IUFM (avec tout les personnels budgétivores qui gravitent autour...), on dépassera allègrement les 100.000! Allez, messieurs du Gouvernement, encore un effort (un "gros" effort...): qui a dit: "Ce n'est qu'un début...!"

  • Un Premier ministre qui ”parle vrai”...

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              Il n'y a pas si longtemps, François Fillon en avait étonné plus d'un en reconnaissant publiquement que "les caisses étaient vides". Certes, tout le monde le savait, mais la nouveauté résidait dans le fait que le Premier ministre, sans langue de bois, assumait crânement la situation, manifestant ainsi sa lucidité mais aussi un courage personnel indéniable. Toujours dans le même registre, voici ce qu'il a déclaré au micro de RTL, le 13 mars 2008 (et que l'on ne peut, bien sûr, qu'approuver...):

     

              "...J'ai écrit depuis des années, j'ai essayé de démontrer qu'une des grandes faiblesses de notre pays c'était son instabilité gouvernementale...Malgré des Institutions qui donnent une stabilité politique, la France est le seul pays européen -un petit peu avec l'Italie, mais même l'Italie fait mieux que nous sur une longue période- à changer de gouvernement à un rythme qui est, en gros...tous les 18 mois. Et depuis 20 ans qu'est-ce qu'on voit? On voit des majorités qui prennent des engagements vis à vis des français, qui commencent à les mettre en oeuvre, et puis à la première élection intermédiaire perdue, à la première difficulté avec l'opinion on remanie, et on change de politique...."

              Il convient de saluer, une fois de plus, la franchise de François Fillon, et d'apprécier à sa juste valeur ce "parler vrai" dont il fait preuve dans cette déclaration, et qui l'honore. Cela montre qu'il est lucide, et à la façon d'un Bainville (1), nous ne devons jamais manquer d'éviter de tomber dans une critique systématique et stérile des gouvernants et des hommes politiques.....

              Il y a peu de temps -et c'est à rapprocher de cette déclaration-, lors d'un sommet européen, le ministre allemand de l'économie et des finances avait salué son nouvel homologue français en lui disant, en substance, ceci: vous êtes mon septième ministre, et moi je suis ministre depuis sept ans....

              Sans tomber dans la critique facile, cette anecdote montre bien qu'il y a aussi des raisons politiques, institutionnelles, aux retards, aux problèmes, aux faiblesse que connaît la France par rapport à ses partenaires. Dans tous les domaines, et pas seulement dans le domaine économique.....

              Quand c'est l'un des tous premiers personnages de la république qui le dit, cela doit lui être compté. Et nous, nous ne devons pas bouder notre plaisir.....

    (1): Jacques Bainville n'a-t-il pas écrit, en effet, que l'art de gouverner -et surtout un pays comme la France...- était un art difficile, et qui devait amener à "une grande indulgence envers les gouvernants".... ,

  • Le projet du Prince Jean ? Que l'on soit républicain ou monarchiste, il n'est pas interdit d'y réfléchir.....(6/6)

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                C'est ce que pense Charles-Henri d'Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):

                Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas déjà répondu à cette critique en pratiquant l’“ouverture” ?

     

                Il a tenté d’apporter une réponse, mais sa position n’est pas tenable. La logique électorale finit toujours par l’emporter. Par nécessité : en ouvrant, il se coupe de certains de ses soutiens, qu’il ne pourra pas négliger s’il veut assurer sa réélection. Et par devoir : les engagements pris par un élu l’obligent vis-à-vis de ses électeurs. Or, tant de promesses solennelles ont été oubliées, depuis tant d’années, que les Français ont fini par perdre confiance en l’État, ce qui est grave. Ils n’y croient plus vraiment. La crise politique suscite la crise morale, et la crise morale nourrit la crise politique.

     

                 Quant à l’ouverture, de quoi parlons- nous ? L’ouverture, telle que l’a pratiquée Nicolas Sarkozy, s’est faite surtout à des personnalités dont l’engagement en politique ne date pas d’hier, souvent perçues par l’opinion comme opportunistes ou ambiguës. Pour ma part, je ne vois pas là de vrai renouvellement. Plutôt la confirmation que la politique est devenue la chasse gardée de quelques-uns, qui monopolisent l’espace public au détriment des forces vives de la nation.…

     

                 La monarchie a cet avantage sur la République : le roi, contrairement au président, n’est pas soumis à élection. Et c’est bien ce qui change tout. Un prince ne gouverne pas au “doigt mouillé”, en fonction des sondages, comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui. Il n’a pas besoin de gagner les faveurs des uns ou des autres pour s’assurer une place. Il peut donc écouter chacun, ne négliger personne, prendre les conseils de tous et décider en son âme et conscience, guidé seulement par le souci du bien commun.…

                 La politique ne peut pas être une profession dont l’exercice serait réservé à des apparatchiks partisans. Il faudrait, dans ces choses-là, que nous soyons novateurs, nous, Français. Ce qui passe sans doute par un renouvellement des générations. Je crois indispensable de donner plus de responsabilités à des esprits plus jeunes et plus audacieux : la France a besoin d’air. (fin).

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    Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
    Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches".

     

  • Le Pays légal et sa ”mal-gouvernance” dégradé.....

            "Ils" ont essayé de dire "la France est dégradée" ou "La note de la France est dégradée", comme si, par ce subterfuge grossier, qui ne trompe personne, "ils" (c'est-à-dire les membres du Pays légal) ils croyaient que cette ruse les éxonérerait, en quelque sorte, de leurs erreurs et de leur faillite; comme s'ils se déchargeaient sur "la France" de leur échec...

            C'est un peu comme dans les vaudevilles, où un couple se dispute : l'un des conjoints dit à l'autre "ton fils, ou ta fille", si le rejeton a fait une bêtise, mais "mon fils, ou ma fille" s'il y a eu un succès à un examen ou quelque autre évènement heureux...

            Là, le Pays légal, très embêté, dit "la France est dégradée..." : non ! pas la France, mais lui, le Pays légal, et sa mauvaise gouvernance depuis des décennies; ses budgets en déficit depuis des décennies; sa folle politique de l'immigration qui nous coûte des dizaines de milliards par an depuis des décennies; sa sur-administration démentielle depuis des décennies; aggravée par des lois de décentralisation qui - bonnes dans leur principe, s'il y a un État fort, capable de jouer le rôle d'arbitre - se révèle être un formidable démultiplicateur de gaspillages en tous genres, et donc un gouffre à milliards, là aussi depuis des décennies.....

            Ce n'est pas "la France", mais c'est tout cela, toute cette folie, toutes ces folies d'un Pays légal failli qui est dégradé aujourd'hui, et qui le sera à nouveau demain.

           Le dernier exemple de folie que nous citerons (il faudrait des milliers de pages...) nous a été soufflé cette semaine par plusieurs reportages dans plusieurs Journaux télévisés, toutes chaînes confondues : on nous a seriné sept ou huit fois - Cantona à l'appui - qu'on manquait de logements. Mais, et là aussi depuis des décennies, le Pays légal naturalise chaque année 200.000 personnes (aux sept ou huit dixième en provenance d'Afrique noire ou du Nord) afin de mener - entre autres... - une politique régressiste en matière de salaire. Et on s'étonne de manquer de logements ! Et on voudrait bétonner la France ? C'est un marcheur qui jetterait une allumette enflammmée dans la garrigue, en plein été de canicule, et qui serait surpris qu'un feu se déclare.....

           En fait, c'est depuis 135 ans, depuis l'installation de la République idéologique que la France est mal gouvernée. L'étonnant, c'est qu'elle existe encore, prouvant par là ce que disait Bainville : la France, en gros, est une bonne affaire...

            Oui, mais même les bonnes affaires, sans cesse mal gérées, à force, à force, elles déclinent...

            Et aujourd'hui, l'étonnant n'est pas que l'on soit "dégradé" : l'étonnant est - malgré tout et surtout malgré les multiples folies d'un Pays légal funeste au Pays - qu'on soit encore.... "gradé" !

  • Barak Obama accumule pour la deuxième fois un gigantesque trésor de guerre : car le pouvoir s'achète, ça se passe comme

              Et la chose n'est pas taboue : on la crie même sur les toits, on ne s'en cache absolument pas. Sur le fil LCI du dimanche 1er janvier, on a pu lire un assez long article expliquant la stratégie d'Obama : se déclarer Président le plus tôt possible (ici, c'est l'inverse !...).

           Obama s'est déclaré candidat le 4 avril dernier car, selon la législation américaine, pour récolter des fonds et les verser sur son compte de campagne, il faut se déclarer officiellement candidat. Plus tôt c'est fait, plus vite il est possible d'amasser un trésor de guerre pour la bataille finale. Or cette année, malgré la crise, les observateurs estiment que le vainqueur devra débourser... un milliard de dollars  (contre 750 millions en 2008) !

           Traduit en langage "pour les nuls" (de la célèbre collection à la couverture noire et jaune) : "T'as du fric, t'és président des USA; t'en a pas, tu l'es pas". Ce qui, reconnaissons-le, n'est certes pas du La Fontaine, mais est tout aussi clair !...

           Les traditionnels dîners auxquels participent de généreux bienfaiteurs (et dont les dons sont limités à 2.000 dollars) sont donc organisés depuis longtemps, mais, comme en 2008, Barack Obama mise aussi sur les classes populaires à qui il demande des dons microscopiques de quelques dollars, souvent via les réseaux sociaux. Multipliés par plusieurs centaines de milliers, ces dons se révèlent être une arme redoutable.

            On devrait faire çà, sur lafauterarousseau !....

           Au total, fin septembre (ce sont les derniers chiffres disponibles), Barack Obama avait déjà amassé 99,5 millions de dollars, dont la moitié grâce aux petites donations de moins de 200 dollars. C'était plus que tous les candidats à l'investiture républicaine réunis !

           Moralité (transposable des USA à chez nous) : la Nature ayant horreur du vide, il faut qu'il y ait quelqu'un au sommet de l'Etat. On l'a enlevé, la Nature l'a remplacé. On avait les Rois, on a l'Argent-Roi.....    

  • LE JUGEMENT DES JUGES par Louis-Joseph Delanglade

    mediapart.jpgAu cours de la même semaine, démission d’un ministre et mise en examen de l’ex-président. Il n’en faut pas plus pour mettre le landerneau médiatique et parisien en ébullition. Quitte à ne s’intéresser qu’aux apparences en se faisant l’écho des réactions de la caste politicienne.  

     

    Grande retenue dans le premier cas. Il faut dire que M. Cahuzac est (était) l’un des rares ministres digne de ce nom et, surtout, que ce qu’on lui reproche (avoir fraudé le fisc) est tellement courant… C’est plus animé dans le second cas, notamment grâce à M. Guaino qui, en franc-tireur du sarkozysme, s’en prend frontalement à la Justice en la personne du juge Gentil  - les socialistes oscillant, quant à eux, entre franchise (« enfin une bonne nouvelle ») et hypocrisie (« tout les justiciables bénéficient de la présomption d’innocence »).

     

    Et les Français ? Depuis l’avènement de la IIIe République (bientôt cent cinquante ans), les scandales impliquant le personnel républicain n’ont cessé d’agiter le pays de façon récurrente, de l’escroquerie de Panama aux frasques de M. Strauss-Kahn (nous épargnerons au lecteur leur liste interminable). La notion d’« affaire » est même devenue une sorte de topos de notre vie politique, favorisant la montée du « populisme ». La fracture est telle entre la population et ses prétendus représentants qu’on peut même se demander si ce n’est pas l’indifférence qui prédomine désormais.

     

    Voilà pour les apparences. Mais il y a plus grave. Dans les deux cas, c’est le site Mediapart qui a réussi à activer l’infernale machinerie judiciaire. Cette conjonction des deux pouvoirs, médiatique et judiciaire, est plus qu’inquiétante, en raison de ses dérives potentielles. Le pouvoir des juges, depuis le petit juge d’instruction (qui, comme Mme Joly en son temps, peut exercer sa vindicte en toute quiétude) jusqu’aux membres du Conseil constitutionnel (qui peuvent empêcher une mesure gouvernementale de voir le jour) est devenu exorbitant. Au moins correspond-il en principe à une légitime exigence de justice. Ce qui n’est pas le cas de celui des médias car le « droit à l’information » est trop souvent un paravent : le plus souvent, on crée l’information en fonction d’une certaine idéologie, et, pis, on s’arroge le droit de soupçonner tout le monde au nom de la transparence. Ces deux prétendus « contre-pouvoirs démocratiques » participent du déclin du politique, toujours sur la défensive face à la médiatisation et à une génération de juges politisés. Il ne s’agit certes pas de considérer MM. Cahuzac et Sarkozy comme des agneaux promis à quelque immolation, il s’agit plutôt de dénoncer l’arrogance insupportable de ceux qui prétendent mettre sous tutelle la notion même de pouvoir politique.

     

    On se souvient des pacifistes des années 70-80 (« mieux vaut être rouge que mort »), dont on a vite compris qu’ils n’étaient que la cinquième colonne de l’impérialisme militaire soviétique. A quand une enquête sur Mediapart qui mettra en lumière le parcours et les accointances idéologiques de son Grand Inquisiteur M. Plenel ? A quand le « jugement des juges » que Robert Brasillach appelait de ses vœux ?

  • Sur le Blog de la Fédération Royaliste Provençale : Marseille : après notre Café de samedi, faisons le point, à mi-chemi

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgRappellons seulement, en quelques phrases très schématiques, que nos cafés politiques 2012-2013 ont un thème central : Enquête sur la République.

    Pourquoi une enquête sur la République ?

    Parce que – si la monarchie n’est pas actuellement à l’horizon des possibles immédiats – la République (la Vème de nos républiques) est de plus en plus exposée, sujette, à la critique des citoyens conscients des réalités.

    Elle est critiquable dans un ensemble de domaines fondamentaux. Elle combine, aujourd’hui, les contraintes d’une rigueur de plus en plus pesante, le vide institutionnel, la crise d’autorité, la défiance des Français envers le monde politique, l’échec de sa politique européenne, et son intrusion purement idéologique dans les affaires des citoyens, des familles, de tout ce qui touche à leur vie et même à leur mort. Car malgré ses échecs, notre République n’a pas renoncé à son substrat idéologique.  

    C’est, en gros, ce que nous avons vu avec Gérard Leclerc, Laurent Wetzel, Antoine de Crémiers, Alain Bourrit (le mois dernier), avec Hilaire de Crémiers ce samedi 9 mars, et c'est ce que nous verrons, le 6 avril prochain, avec Jean-François Mattéi. 

    Bien entendu, notre « enquête » de cette année n’est peut-être qu’un brouillon de l’enquête globale à mener sur ce régime qui affaiblit notre pays, depuis deux siècles. Le tout devra être repris, amplifié, étendu à d’autres domaines. Donc, notre enquête se poursuivra dans les mois qui viennent, où la situation n’a que de très faibles chances de s’améliorer !

    C'est aussi cela, le militantisme de ceux qui ne sont pas tièdes : surmontant avec sérénité un "état grippal avancé", Hilaire de Crémiers n'a pas hésité à faire le voyage, à prononcer son intervention, puis à rester avec nous au cours du traditionnel repas de l'après-Café : les jeunes étudiants présents ont ainsi pu être "au contact" de "transmetteurs" et de "passeurs" tels qu'Hilaire et Antoine de Crémiers, Gérard Pol, Jean-Baptiste Donnier, Jean Gugliotta, Paul Léonetti, François Davin... Des "habitués" manquaient (Solange, Michèle, Jacques, Noël, Jean-Louis...) mais Ariane et Henriette sont restées pour la première fois, avec René, le "pilier", et ne l'ont pas regretté... Comme d'habitude, ce repas d'après-Café a permis d'alterner les moments de franche détente et de joyeuse camaraderie, avec des discussions approfondies sur des points des plus sérieux...

    La vidéo mercredi ou jeudi...

    Rendez-vous, pour le Café d'Aix, le mardi 2 avril, et, pour celui de Marseille, le samedi 6 avril, avec Jean-François Mattéi, pour L'avènement programmé de la sous-culture...