UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Toujours le problème des fonctionnaires...

80.000 fonctionnaires partiront à la retraite en 2008. C'est donc un maximum de 40.000 postes que le Gouvernement pourra supprimer, s'il remplit son "objectif-promesse" de ne pas remplacer un départ en retraite sur deux. Ce serait considérable, vu les politiques de copinage et de clientélisme suivies depuis des décennies par la république et désormais solidement implantées dans les moeurs du "pays légal"; mais ce serait une goutte d'eau dérisoire en fonction de l'objectif théorique d'assainissement global de notre Fonction Publique. On pourrait aisément mieux faire: prenons par exemple le seul Ministère de l'Éducation Nationale: on le sait, ce Ministère est un véritable monstre dévoreur de deniers publics, une "pompe à phynances" insatiable, pour un service rendu qui ne cesse de se détériorer.

Sa devise n'est plus: "Enseignons!" mais: "Du fric, toujours plus de fric!": eh bien, il est intéressant de noter que, chez les enseignants, il y a -selon les modes de calcul- entre vingt et trente mille "décharges" (pour cause syndicale ou autres...); ce qui veut dire que les "professeurs" concernés par ces "décharges" sont payés pour "ne pas" enseigner et faire "autre chose": est-ce bien raisonnable? est-ce bien légitime? Et que dire des Rectorats et de tout ce qui gravite autour de la soi-disant "Formation"? C'est le plus beau "gruyère" jamais inventé par quiconque: là, il y a  pléthore d'Inspecteurs et de Formateurs (notamment en IUFM) dont il faut dire un mot. Ces Inspecteurs ne font plus cours depuis des années, et il y a belle lurette qu'ils ne savent plus à quoi ressemble un adolescent d'aujourd'hui; ils viennent néanmoins pontifier sans la moindre gêne dans les classes de ceux qu'ils "inspectent", et "tannent" les professeurs qui, eux, "vont au charbon" quotidiennement; et leur disent de faire ceci, mais attention: comme cela; et de ne surtout pas faire ceci, encore moins comme cela!

Et que dire de ces Formateurs dont certains sortent rarement de leurs bureaux, si ce n'est pour faire des "cours" sur la façon d'apprendre à de jeunes professeurs qui viennent à peine d'obtenir leurs diplômes. Les théories fumeuses et abstraites de ces idéologues de bureaux triomphent en ce moment dans les IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres); c'est la raison pour laquelle il faut supprimer ces IUFM: à cause de leur éloignement abyssal des réalités quotidiennes, et de leur "idéologisme" aggravé jusqu'à la caricature. 

Oui, quand on y regarde d'un peu près, on croit rêver, mais on ne rêve pas: on cauchemarde, et c'est notre Ministère de l'Éducation. Alors, voici notre suggestion et notre proposition: pour aller plus vite et ne pas en rester aux seules 40.000 suppressions de postes évoquées plus haut, pourquoi ne pas remettre au travail les 30.000 "décharges", ce qui évitera autant de nouveaux recrutements et nous fera passer à 70.000 postes économisés; et si l'on ajoute encore Formateurs, Inspecteurs et IUFM (avec tout les personnels budgétivores qui gravitent autour...), on dépassera allègrement les 100.000! Allez, messieurs du Gouvernement, encore un effort (un "gros" effort...): qui a dit: "Ce n'est qu'un début...!"

Les commentaires sont fermés.