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Le projet du Prince Jean ? Que l'on soit républicain ou monarchiste, il n'est pas interdit d'y réfléchir.....(6/6)

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            C'est ce que pense Charles-Henri d'Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, sous le titre Jean de France, un Prince se révèle):

            Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas déjà répondu à cette critique en pratiquant l’“ouverture” ?

 

            Il a tenté d’apporter une réponse, mais sa position n’est pas tenable. La logique électorale finit toujours par l’emporter. Par nécessité : en ouvrant, il se coupe de certains de ses soutiens, qu’il ne pourra pas négliger s’il veut assurer sa réélection. Et par devoir : les engagements pris par un élu l’obligent vis-à-vis de ses électeurs. Or, tant de promesses solennelles ont été oubliées, depuis tant d’années, que les Français ont fini par perdre confiance en l’État, ce qui est grave. Ils n’y croient plus vraiment. La crise politique suscite la crise morale, et la crise morale nourrit la crise politique.

 

             Quant à l’ouverture, de quoi parlons- nous ? L’ouverture, telle que l’a pratiquée Nicolas Sarkozy, s’est faite surtout à des personnalités dont l’engagement en politique ne date pas d’hier, souvent perçues par l’opinion comme opportunistes ou ambiguës. Pour ma part, je ne vois pas là de vrai renouvellement. Plutôt la confirmation que la politique est devenue la chasse gardée de quelques-uns, qui monopolisent l’espace public au détriment des forces vives de la nation.…

 

             La monarchie a cet avantage sur la République : le roi, contrairement au président, n’est pas soumis à élection. Et c’est bien ce qui change tout. Un prince ne gouverne pas au “doigt mouillé”, en fonction des sondages, comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui. Il n’a pas besoin de gagner les faveurs des uns ou des autres pour s’assurer une place. Il peut donc écouter chacun, ne négliger personne, prendre les conseils de tous et décider en son âme et conscience, guidé seulement par le souci du bien commun.…

             La politique ne peut pas être une profession dont l’exercice serait réservé à des apparatchiks partisans. Il faudrait, dans ces choses-là, que nous soyons novateurs, nous, Français. Ce qui passe sans doute par un renouvellement des générations. Je crois indispensable de donner plus de responsabilités à des esprits plus jeunes et plus audacieux : la France a besoin d’air. (fin).

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Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches".

 

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