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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Benoit XVI en France : Le semeur sortit pour semer…

                La Bruyère a bien raison : « Tout est dit, et l’on vient trop tard….. ». On a en effet tout dit et tout écrit de ce que l’on pouvait dire et écrire sur et  de Benoit XVI. Inutile donc d’essayer de rajouter quoi que ce soit, en dehors bien sûr des mots traditionnels de bienvenue,  et des non moins traditionnels souhaits de réussite pour ce voyage apostolique.

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               Des mots et des souhaits sincères, forcément sincères, car on sait bien qu’en France, depuis le baptême de Clovis, rien de ce qui touche à l’Eglise Catholique ne saurait être considéré comme anodin, ou laisser indifférent. On touche, avec le christianisme, à l’une des racines majeures et essentielles –au sens fort du terme…- de notre Nation.

               C’est un fait historique, que l’on ne peut que recevoir, et qui ne se discute pas : quelles que soient les légitimes libertés individuelles de tout un chacun en matière de foi et de religion –en clair, la liberté de croire ou de ne pas croire- il est évidemment établi que la christianisme est l’une des composantes fondamentales de l’être Français, et qu’il est l’une des sources majeures sur lesquelles se sont appuyés nos ancêtres lorsqu’ils nous ont bâti, peu à peu et par un labeur séculaire, cette Nation Française, notre Patrie charnelle, dont nous nous trouvons être aujourd’hui les détenteurs, et dont nous serons un jour à notre tour les transmetteurs.

              Autant dire, donc, que la visite qui débute aujourd’hui n’est pas banale. Ce n’est pas fondamentalement un Chef d’Etat qui nous rend visite pour     jours : c’est une Voix, un Magistère, un Enseignement. Nous avons ici même ( 1 )appelé Benoit XVI, en référence à son inlassable activité intellectuelle et spirituelle, Pater et magister, en faisant ainsi une sorte de jeu de mots inspiré de l’Encyclique de Paul VI Mater et Magistra, ces mots se référant bien sûr à l’Eglise.

              Eh bien justement : puisqu’il est bien Pater et Magister, lui a encore certainement des choses à nous dire ; des enseignements à nous dispenser ; des chemins à nous indiquer. Les observateurs ont tout dit sur lui, mais lui –et là est l’essentiel…- lui n’a pas encore tout dit. Il a encore beaucoup à dire.

              Qu’il vienne donc, le semeur, et qu’il sème !... Et du grain qu’il sèmera, comme il est dit dans la parabole, la  partie germera  donnera du fruit au centuple…..

    (1): Voir les notes de la Catégorie « Politique et Religion ».

     

  • Le plateau télé de Patrick Besson

              La première fois que nous l'avons cité, c'est parce qu'il avait bien ciblé Philippe Val.

              Patrick Besson récidive, pour notre plus grand plaisir, et il épingle cette fois-ci les soutiens d'Obama, sous le titre Show Blanc (1).

              Savoureux...

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    (1) : Le Figaro magazine, 31 Janvier 2009. Le Plateau télé de Patrick Besson, page 80.

                  Show Blanc.

                  Le samedi soir à 18h10 sur LCI il y a "Politiquement show", animé par Michel Field. Quatre chroniqueurs : Olivier Duhamel, Christophe Barbier, Jérôme Jaffré et Alexis Brezet. Ainsi qu'un invité politique. La semaine dernière, c'était Jean-Christophe Cambadélis...

                  ...Ces six blancs très heureux qu'un président des États-Unis soit noir, sans paraître se rendre compte qu'il n'y a pas de chroniqueur noir dans "Politiquement show". Ni dans aucun autre talk-show des chaînes hertziennes du câble ou de la TNT. Avant, il y avait le vert Pocrain mais, depuis qu'il a tabassé sa gonzesse, il n'est plus invité et on ne lui a pas trouvé de remplaçant. Il serait désormais plus facile pour une personne de couleur d'accéder à la magistrature suprême des États-Unis que de forcer la porte d'un studio de télévision française... 

                   Et le morceau de bravoure

                  ...Que le président d'un état soit noir n'est nullement une promesse de bonne gouvernance. Même Mandela a merdé en Afrique du Sud. Sans parler des Taylor et autres Bokassa. Il y a quelque chose de raciste dans le fait de créditer Obama de sa couleur noire alors qu'on ne le félicite jamais pour ses racines blanches..."

  • Un nouveau Pdf à votre disposition : contre l'arnaque du siècle...

                Voici un neuvième Pdf, que vous trouverez comme les autres sur la page d'accueil du blog, en dessous des Commentaires, regroupés dans la catégorie Documents.

                Ce Pdf contient trois notes que nous avons regroupées sous le titre commun Diversité ? Différence ? Entre tartufferie et piège mortel.

              Il s'agit en effet, sans cesse, à temps et à contre temps, de démonter et démystifier la supercherie de celles et ceux qui manipulent de grandes idées (?), ou plutôt de grands mots, pour des motifs très loins d'être aussi glorieux qu'il y paraît.

              Dans la première note ( Obama, l’immense espoir ? Soyons sérieux : amusons-nous d’eux !..... ) il s'agit d'abord de retourner leur compliment à ceux qui accusent constamment la terre entière de racisme, qui voient du racisme là où il n'est pas mais pas là où il est : chez eux ! Ce sont eux, en effet, les sexistes et discriminants d'hier, qui ont voté Royal parce que c'était une femme; et qui votent maintenant Obama parce que il est noir (métis en fait, mais la précision n'est pas leur fort...).

              Dans la deuxième note ( Pourquoi nous sommes contre " leur " diversité ? Parce que nous sommes, justement, pour " la " diversité !..... ) il s'agit très clairement de bien remettre les choses à l'endroit. Les vrais amis de la diversité, c'est nous ! Nous qui défendons la diversité française, qui enrichit le monde. Et les vrais ennemis de la diversité ce sont eux, qui cherchent à la faire disparaître et donc à désenrichir (!) le monde.

              Enfin, dans la troisième note ( A la France, faut-il des Préfets noirs ? ) nous constatons que les néo-colonialistes vampirisent l'Afrique et la pillent, mais en toute bonne conscience ! et nous ré-affirmons cette évidence : sous couvert de lutter pour les immigrés (!) les bobos/gauchos/trotskos du parti immigrationniste fournissent de la chair à profit aux patrons véreux en même temps qu'ils démolissent l'Afrique... Le bon sens le plus élémentaire commande de cesser toutes délocalisations : les délocalisations économiques, certes, mais aussi et peut-être surtout les délocalisations de population...    

              Deux autres Pdf sont en préparation, dont vous pourrez disposer courant février. Le premier sera pour répondre à Eric Besson et, à travers lui à tous ceux qui se trompent ou qui mentent sur la façon dont s'est formé le peuple français ( par vagues migratoires successives ? la bonne blague !... ).

              Et le second pour proposer une solution au problème de ces populations inassimilables parce qu'elles ne souhaitent tout simplement pas s'assimiler, et parce qu'elles ont un comportement qui n'est pas admissible de la part de nouveaux venus.....

              A bientôt, donc; toujours sur votre blog...

  • Quand un universitaire de gauche, lucide et courageux, dénonce ”l'archéo syndicalisme des gauchos-conservateurs”...

      Dans le numéro de février (71) de Politique Magazine ( http://politiquemagazine.fr/ ), François-Georges Dreyfus présente la note de lecture suivante à propos de l'ouvrage de Gilbert Bereziat (1) :

     

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    (1) : Quand l'Université se réveille. Tout devient possible, de Gilbert Bereziat. L'Harmattan, 314 pages, 29 euros 50.

              Tout Français sait que les syndicats enseignants de droite comme de gauche sont, depuis le début de la IV° République, co-gérants du système éducatif français par le biais des comités paritaires et des diverses assemblées consultatives. Ils sont largement responsables du déclin de l'enseignement français du primaire au supérieur. Ce livre dû à l'ancien Président de l'Université Pierrre et Marie Curie (Paris IV) qui -selon les critères (discutables) de Shanghaï- est la première université française, confirme le conservatisme et la démagogie des syndicats d'enseignants.

                Profiter de la loi Aubry pour réduire le temps de travail dans une université où des présidents "désireux d'acheter la paix sociale" avaient accordé bien avant la loi 35 heures par semaine et 11 semaines de vacances, tel est le "discours démagogique habituel de la CGT. L'auteur se plaint de l'opposition aux réformes "de la faction gaucho-conservatrice" alliée aux archéo-syndicalistes du SNCS (syndicat des chercheurs). La réforme des structures de formation est rejetée par l'UNEF car "elle rompt le cadre national du diplôme", alors que chacun sait qu'entre une maîtrise de physique de Paris VI et celle d'une "sous-université" de province il y a déjà une marge considérable.

                Le même président n'hésite pas à parler du "conservatisme du CNRS" qui l'agace fortement tout comme le conservatisme de la conférence des Présidents d'université qui, dit-il à juste titre, ne s'intéressait qu'aux petites et moyennes universités.

                Louons le courage de cet homme de gauche dénonçant "l'archéo syndicalisme des gauchos-conservateurs". Espérons que le ministre pourra prendre en compte les remarques judicieuses du président de Paris IV, les rappeler à ses interlocuteurs lors des rencontres ministère-syndicats et saura remettre à sa place le marais des moyennes universités étendu sans discontinuer depuis 1968.

  • La fusée Ariane menacée ?.....

              On la croyait en position de force, et faisant partie, pour ainsi dire, de ce qui marchait sans problèmes. Or, voici qu’on apprend que la fusée Ariane est menacée.

              Et ce qui la menace c’est non seulement « le  déclin » mais même sa "disparition du marché commercial" faute du développement d'une version plus puissante du lanceur, dénonce Frédéric d'Allest, président d'honneur d'Arianespace, dans une  tribune publiée dans Le Monde du 5 août.

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                "Le lanceur se trouve en limite de performances sans qu'une version plus puissante soit en cours de développement permettant de prendre la relève à temps" et "pour la première fois, Ariane est clairement en grave danger de déclin par manque d'anticipation et de volontarisme", juge-t-il.

              Nous nous garderons bien d’intervenir dans un domaine aussi pointu que celui-là, et de lancer des accusations faciles contre X, Y ou Z. Nous nous bornerons à reprendre, textuellement, les mots qu’emploie Frédéric d’Allest qui, lui, est compétent et sait de quoi il parle. Il faut de l’« Anticipation » et du « Volontarisme » dit-il. Ceci nous semble à rapprocher des propos que nous citions récemment tenus par Raymond Barre (et confirmés plus tard, par François Fillon) (1) : tous les deux  s’étonnaient que, chez les dirigeants politiques qu'ils cotoyaient, l’on ne sache pas raisonner sur la durée, que l’on n’intègre pas le temps long dans la prise de décisions politiques, ni dans la réflexion politique elle-même.

              Ne sommes-nous pas, dans le cas de l’Espace qui nous préoccupe ici, dans l’un de ces cas-types où, justement, la Royauté apporterait un vrai plus à la France. Il n’est pas bon de n’avoir que des dirigeants « de passage », voire « de rencontre » ; ne serait-il pas mieux d’avoir, à côté des dirigeants élus, une présence perpétuelle à la tête de l’Etat ( à l’Académie Française, on dit « Secrétaire perpétuel »…..) ? Une autorité stable qui, de par sa stabilité même, rendrait plus faciles les « anticipations » et le « volontarisme » (qui implique forcément la durée…) dont parle, à juste titre, Frédéric d’Allest ?

    (1)   Voir la note « Quand Raymond Barre parle d’or » dans la Catégorie « Classe politique et Pays Légal : en crise ? »

  • Rachida Dati veut une prison ”hors les murs” : chiche !

              Encore et toujours le lancinant problème des prisons. Alors que la surpopulation carcérale explose, Rachida Dati a présenté un énième projet de loi pénitentiaire.

              "Nous proposons une nouvelle conception de la prison: une prison moderne, digne, et une nouvelle vision de la privation de liberté avec la prison 'hors les murs'. Le fait de condamner, de sanctionner, de priver de liberté peut prendre d'autres formes que l'emprisonnement" (cf Le Monde du 29 juillet).

                 Le chiffre de 64.000 détenus, pour un peu plus de 50.000 places, vient d'être franchi au 1er juillet. Prenons donc le Garde des Sceaux aux mots. Plutôt que de faire une réformette, simple emplâtre sur une jambe de bois, appliquons à la lettre son image de « prison hors les murs » ; et poussons jusqu’au bout la logique à laquelle elle se refère, selon laquelle « le fait de… sanctionner…. Peut prendre d’autres formes que l’emprisonnement ».  

                  Le problème récurrent des prisons vient, pour une très large part, d'un refus de voir la réalité telle qu'elle est, par pure soumission à l'idéologie dominante.     

                  Proposons donc au Garde des Sceaux un retour au réel : nos prisons sont pour une bonne part remplies soit d’étrangers soit d’immigrés récents. Pourquoi ne pas renvoyer les étrangers condamnés purger leur peine chez eux ? et déchoir les autres d’une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils ont montré qu’ils n’étaient pas dignes ? Et, bien sûr, les expulser d’un territoire où leur présence ne s’impose vraiment pas…..

                  N’aurait-on pas là, pour le coup et pour de bon, une prison « hors les murs » ? Et une "sanction" qui prendrait une autre forme que "l’enfermement" ?... Plutôt que de continuer à laisser pourrir une situation déjà explosive, problème supplémentaire posé à un Pays Légal qui ne sait déjà pas comment répondre à la masse des autres problèmes qui nous accablent...

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Georges Frêche. Le président du Conseil Régional souhaite ériger une statue de Lénine sur une place en plein cœur de Montpellier. Il achèterait celle qui se trouve actuellement à Seattle (nord-ouest des États-Unis), qui pèse 7 tonnes et dont le prix de vente oscille entre 100.000 et 170.000 euros. Un coût exorbitant qui ne prend pas en compte les éventuels frais de rapatriement en France.

              Il dit qu'il regrette "le manque de repères historiques et politiques de la jeunesse française"! S'il s'imagine que c'est en installant des statues qu'il remédiera à l'inculture générale fabriquée par le Mammouth budgétivore!. Mais le plus surprenant est son argumentation: "Sans la révolution d'Octobre, il n'y aurait pas eu la décolonisation". C'est surtout le Goulag et les 120 millions de morts (voire plus...) du marxisme-léninisme qu'il n'y aurait pas eu. Et les horreurs dues à un Staline, à un Mao, à un Pol Pot etc...etc...etc...

              Frêche se justifie en disant qu'il a déjà mis une statue de Danton et une de Robespierre dans les rues. Charmante compagnie, charmante collection! Ne devrait-on pas psychanalyser tout ça?: "dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es....."

              le prix orange: à Eric Zemmour. Pour présenter son livre "Petit Frère" (1) il s'entretient avec Philippe Dufay. A la question: "Faites-vous vôtre la phrase de Finkielkraut placée en exergue de votre roman: "L'anti-racisme est le communisme du XXI° siècle"? il répond, avec la lucidité qu'on lui connaît: "Bien sûr. L'anti-racisme est le continuateur du communisme sur le plan des méthodes: intimidation, sectarisme et excommunication. Tout anticommuniste est un chien, disait Sartre. Celui qui n'adhère pas aux thèses anti-racistes est pire qu'un chien, c'est un nazi, il sort de l'humanité. Surtout je crois profondément qu'un progressisme a remplacé l'autre: c'est parce qu'ils ont échoué à changer l'Homme que les progressistes ont voulu changer les hommes. D'où la défense d'une immigration massive et incontrôlée."

              Ainsi, jour après jour, par la pertinence de leurs analyses et par le courage dont ils font preuve, Zemmour et Finkielkraut confirment-ils leur statut (et leur stature...) d'opposants résolus et fort efficaces au conformisme ambiant....

    (1): Éditions Denoël, 338 pages, 20 euros.

  • Déchoir et expulser...

              Les personnes que nous évoquons ici font partie du premier tiers des "français de plastique" entrés en France par le fait du prince Chirac depuis 1975, sans que le peuple souverain ait été consulté: nous proposons de déchoir ces personnes d'une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu'ils ne sont pas dignes; et nous proposons de les expulser du territoire....

               6°) En plein centre-ville de Marseille, plusieurs vols très violents ont conduit à l'opération coup de poing menée par 150 fonctionnaires de la sécurité publique (tout de même...) dans un squat de la rue du Musée (1° ardt.). Au total 32 personnes -de 15 à 20 ans- ont été interpellées, plusieurs étant responsables d'agressions sur personne vulnérable. Avec le récit qu'en fait le quotidien local, on est en plein dans le sordide: un "jeune" de 15 ans, par exemple, contre une vieille dame seule de 87 ans! On se souvient qu'il y a peu, Fadela Amara avait qualifié de "dégueulasse" les tests ADN. On nous pardonnera de nous demander ce qui est vraiment dégueulasse, et si ce n'est pas plutôt ce que font ces voyous: il y a des moments où il faut arrêter de se voiler la face, et où il faut parler français, appeler un chat un chat et un sale type un sale type, même s'il n'a "que" quinze ans !...

              La vieille dame en question est tout de même restée trois mois hospitalisée, suite à ses diverses fractures; sans parler, bien sûr, du traumatisme moral; mais çà, les voyous et leurs potes de RESF s'en fichent: elle n'est pas immigrée, elle a respecté la loi toute sa vie, elle a travaillé et payé ses impôts: aucun intérêt! strictement aucun !....

              13 suspects ont été conduit à l'hotel de police: "les jeunes gens sont pour la plupart en situation irrégulière", nous dit le plus naturellement du monde, et sans s'émouvoir pour deux sous, le quotidien "La Provence"; de "jeunes" voyous venus d'ailleurs agressent les vieilles dames: cela semble tout à fait normal! il est vrai que le journal ajoute: "la plupart sont originaires de la région d'Annaba en Algérie. Ils arrivaient en nombre depuis un an, d'abord attirés par des filières de passeurs qui promettent des profits faciles, issus des trafics de contrefaçons ou de cigarettes dans le quartier de Noailles...." On le sait, on l'accepte, c'est normal, c'est la vie ordinaire et banale en France.....La république transforme, jour après jour, la France en poubelle....

     

  • Jean Raspail reçoit un Grand Prix...

              La Société de Géographie vient d'honorer notre ami Jean Raspail, en lui décernant son Grand Prix 2007 des explorations et des voyages de découverte. Si l'oeuvre romanesque de Raspail est bien connue, il est vrai que ses expéditions le sont parfois un peu moins: elles ont pourtant donné naissance plus d'une fois à de forts beaux livres, tel celui publié en 2005, "En canot, sur les chemins d'eau du Roi." (sous titré "une aventure en Amérique").

              Depuis 1949, l'auteur a, ainsi, parcouru une grande part du continent américain, trouvant régulièrement la matière de nombreux ouvrages d'aventures dans ses propres expéditions: de Québec à la Nouvelle-Orléans par le saint Laurent et le Mississipi; à travers l'Alaska en automobile; mais aussi au Pérou, en Bolivie et, bien sûr, en Patagonie, terre qui nous a donné, pour notre plus grand bonheur, la "geste" d'Antoine de Tounens!.....

              Si l'on est heureux pour Jean Raspail de la distinction qu'il vient de recevoir, on ne peut cependant que nourrir un regret: que l'Académie Française n'ait pas (pas encore?) ouvert ses portes à celui qui le mérite tant, "pour l'ensemble de son oeuvre" selon la formule consacrée. Une oeuvre dans laquelle on nous permettra peut-être de faire figurer en première place cette petite merveille d'élégance et de bon goût, de sensibilité, de poésie pure qu'est "Le Jeu du Roi": "...Un petit garçon rêvait d'un royaume. Un roi - réellement, légitimement roi, mais de Patagonie - vivait seul, face à l'océan, dans un fort délabré de la côte du Ponant, attendant l'héritier qui recueillerait son rêve avec sa royauté. Il choisit l'enfant. Il lui fit partager les mirages de cette Terre de Feu où il n'avait peut-être jamais mis les pieds, mais qui était toute sa vie, son être même; il l'introduisit dans les mystères du royaume invisible qu'il portait en lui; il le fit roi..."

              Merci à Jean Raspail, pour nous avoir introduit nous même -avec le jeune "héros" de son roman, et à sa suite- dans ce "Royaume invisible" où tout n'est que Pureté, Noblesse et Sensibilité. Où l'élégance du ton magnifie encore la hauteur du propos. Au sens étymologique, il s'agit d'un livre "enthousiasmant" (1). Vite, que l'Académie offre enfin à ce grand écrivain, bon serviteur des Lettres et de l'esprit français, la place qui, de toute évidence, est la sienne sous la Coupole: car si celui là est Roi qui rayonne, il est roi.....

    (1): du grec "theos", dieu, qui donne "en/thousia", inspiration envoyée par les dieux, et "en/thousiadzô", être "habité" par les dieux, et de là "enthousiasme" et "enthousiasmer".... 

  • Une situation malsaine et très compliquée, dont les deux parties sont également responsables.....(1)

              A propos de la grève des transports, qui s'est superposée hier à celle de la Fonction Publique, on peut dire -au risque de surprendre, voire de choquer...- que dans cette affaire tout le monde dit une part de la vérité et toutes les parties ont, en quelque sorte, un peu raison, mais aussi un peu (beaucoup...) tort...

              Comment ne pas approuver Nicolas Sarkozy lorsqu'il essaie de mettre un peu d'ordre dans ce foutoir qu'est devenue la république; un peu d'ordre dans cet ahurissant maquis, cette invraisemblable jungle de privilèges et d'inégalités (1) que la république a instituée (elle qui n'a que le mot d'égalité a la bouche, c'est amusant....)

              En même temps, on est bien obligé de constater que les salariés ont raison sur un point: tous ceux qui relèvent de l'État sont exploités par la république, en ce sens qu'ils sont insuffisamment payés. Que l'on prenne le salaire d'une infirmière, d'un professeur, d'un cheminot, d'un agent des postes etc....il est notoire que dans la grande majorité des cas les salaires sont insuffisants en France. Nous avons souvent dit (2) que la France n'avait pas besoin d'immigration, quand Chirac a décidé seul le regroupement familial en 1975, mais qu'elle avait besoin d'augmenter substantiellement les salaires, afin de combler ce différentiel d'environ 30% que subissent les salariés français par rapport à leurs homologues allemands, dans de très nombreux cas; de même, qu'il fallait en finir avec la scandaleuse disparité salariale hommes-femmes (et non seulement sur les salaires mais aussi pour les retraites....)...

              Nous ne demandons bien sûr pas l'augmentation générale et immédiate de 30% de tous les salaires, mais, oui, nous pensons que ce qu'il manquait à l'économie française en 1975, et ce qui lui manque toujours aujourd'hui, dans ce domaine des salaires, c'était une juste (une plus juste...) rémunération du travail. Au lieu de s'engager dans cette voie vertueuse, sur dix ou vingt ans, et de payer décemment les français qui travaillent, la république a préféré hier -et elle continue aujourd'hui...- se payer une armée d'esclaves immigrés, sous-payés et mal traités; et qui -volens nolens- font objectivement pression "à la baisse" sur les salaires et tirent la machine économique vers le bas: pourquoi investir dans des machines coûteuses, pourquoi payer de forts salaires à des ouvriers qualifiés et bien formés, lorsqu'on a a sa porte une armée d'immigrés pauvres, prêts à accepter n'importe quel travail, à n'importe quelles conditions, pour un tout petit salaire?.... (à suivre...)

    (1): les républicains appellent cela des "droits acquis"!: on leur fera juste remarquer, avec un rien de condescendance amusée, que c'est l'exacte traduction du mot "privilèges"; était-il vraiment nécessaire de faire la révolution, avec son cortège d'horreurs et d'abominations, pour en arriver a remplacer des privilèges par d'autres privilèges, bien plus nombreux, bien plus ruineux et bien plus scandaleux?.....

    (2): voir dans la Catégorie "Conférences" la conférence "Contre la France Métisse...." (deuxième partie, premier point).

  • Bush et Erddogan très embêtés.....

              Ainsi donc le Sénat des États-Unis vient d'adopter -comme l'Assemblée Nationale française hier...- une loi reconnaissant le génocide arménien. Erdogan est furieux et, comme il l'a fait hier avec la France, il se prépare à employer contre les USA l'arme des représailles économiques; Georges Bush est inquiet car, pire encore que ces représailles, il craint aussi de perdre, pour son armée qui a envahi l'Irak, les facilités de mouvement dont elle dispose en Turquie: or on voit bien que, pour ce qui est de l'armée d'invasion états-unienne, "presque tout" passe par Incirlik, la grande base de l'est du pays....

              Et, cerise -amère...- sur le gâteau -non moins amer...- ce qui se profile, c'est peut-être la fin d'une époque, et d'une alliance privilégiée et sans faille, entre les USA et la Turquie; ce pays que les USA ont toujours réussi à faire entrer dans leur jeu, jusqu'à présent, et qui leur a rendu bien des services: il est bien connu, par exemple, que les USA se servent de la Turquie, cyniquement, dans le but affiché de dynamiter "l'Europe puissance": on le sait, les anglo-saxons, emmenés par la Grande Bretagne (dans ce domaine caniche fidèle et cheval de Troie des intérêts états-uniens en Europe), souhaitent que celle-ci soit simplement une zone de libre-échange; un "truc" économique, sans plus (1). et sans aucun pouvoir d'intervention sur la scène internationale, qui pourrait gêner "la" superpuissance....des États-Unis. C'est l'une des raisons pour lesquelles États-Unis et Grande Bretagne déploient tous leurs efforts pour imposer, à des opinions publiques européennes en très grande partie hostiles, l'entrée de la Turquie dans l'Union...

              Si cela devait arriver, il est absolument clair que c'en serait fini pour toujours des espoirs que les européens plaçaient dans la construction de cet ensemble: et que l'Union Européenne deviendrait un Mammouth totalement ingérable, paralysé par son extension même, mais aussi par la présence au sens propre "monstrueuse" en son sein de la Turquie: "monstrueuse" parce qu'absolument pas "naturelle", la Turquie étant, comme chacun sait, un pays de l'Asie Mineure; et l'Europe n'ayant pas de frontières communes avec l'Iran, l'Irak ou la Syrie, à moins de redéfinir les bases les plus élémentaires de la cartographie traditionnelle..... (à suivre.....)

     

    (1): de Gaulle affectait de dire le "Machin", en parlant de l'ONU: c'est un peu comme cela que les anglo-saxons voient l'Europe, qu'ils ne veulent surtout pas laisser venir "concurrencer" les USA...

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à la Mission de France; à l'occasion du 40° anniversaire de la mort d'Ernesto Guevara (le 9 octobre 1967), cette entité -qui a le statut de diocèse de l'Église de France- annonce ni plus ni moins qu'elle "s'associe" à la Quinzaine de l'Amérique Latine organisée par la municipalité de Fontenay-sous-Bois (Val de Marne); afin de rendre hommage à une "figure emblématique de l'Amérique Latine"! Jacobo Machover -universitaire cubain exilé en France- vient de publier un ouvrage décisif sur Guevara (1) dans lequel il remet, comme on dit, les pendules à l'heure, en ce qui concerne cette "figure emblématique"; entre autres perles et joyeusetés, qui ne sont pas sans rappeler les grands ancêtres de la Révolution Française: "Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons de fusiller tant qu'il le faudra". Ces propos furent prononcés en 1964 à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies! Beau message évangélique! belle devise pour un diocèse de l'Église Catholique! Vous avez dit "emblématique"?.....

    (1): ("La face cachée du Che", Buchet-Chastel, au fait; 14 euros))

              le prix orange: à la CFTC, pour sa pétition en faveur du repos dominical; on sait l'importance qu'accorde Benoit XVI a cet "espace de liberté" -pour reprendre son heureuse formule- qu'est ce jour chômé du dimanche, jour du Seigneur, aujourd'hui fortement attaqué; "sans le dimanche, nous ne pouvons pas vivre..." a-t-il l'habitude de dire également, face à l'offensive méthodique de ceux qui souhaitent transformer ce jour en jour "banal", et en faire un jour "marchand" comme les autres. Dans cette pétition, la CFTC affirme que "...au-delà du temps de repos, juste et nécessaire, (le dimanche) est un élément fondamental de la vie familiale, sportive, culturelle, associative, voire spirituelle." Il y a un équilibre fragile à maintenir "...face à l'hexagone des tenants d'un monde transformé en une immense galerie marchande aseptisée, où la culture est en tête de gondole, la nourriture en fast-food, la pensée code barrée, le salarié aux horaires décalés, la caissière sous-payée, la famille explosée....C'est sur une certaine idée de la France au travail que nous nous prononçons !".....

              Certes nous aurions placé en tête de phrase la "vie spirituelle", en supprimant le "voire": mais, bon...çe n'est quand même pas si mal vu ni si mal dit....

  • Les prisons au bord de l'explosion.....qui propose quoi ?

              Alain Guillemet, surveillant pénitentiaire à la prison de Gradignan (33), n'y va pas par quatre chemins:
              "La situation est catastrophique. Nous sommes à 855 détenus pour 411 places, soit un taux d'occupation de 220%. Du jamais vu. J'ai peur qu'on passe le cap des 900 cet été....

    1886617060.jpg          Déjà, 62 cellules de 9 m2 accueillent 3 détenus, sans compter les 6 cellules dites «chauffoirs», où on entasse 6, voire 7 personnes. [...] Cette surpopulation génère une insécurité croissante pour le personnel. [...] Quand on ouvre une porte et qu'on se retrouve face à 3 ou 6 détenus à la fois, on est en insécurité. Et qui dit sur­population carcérale, dit amplification des conflits, entre détenus et avec le personnel.

              Nous subissons des insultes, des menaces... Avec 90 détenus au lieu de 50 sur un étage, il n'y a plus de dialogue possible. On ne peut plus faire d'insertion. Nous sommes un surveillant pour 4 détenus, alors que les normes européennes préconisent un ratio de 1 pour 2. [...] Aujourd'hui, on compte 62 000 détenus en France et le gouvernement table sur 80 000 en 2017. Les établissements existants ne sont pas prêts de se désengorger."

              Ce que dit Alain Guillemet n'est pas nouveau. La vraie question est: que faire, et comment "en sortir" ? On sait que plus de la moitié des condamnés dans nos prisons sont soit des étrangers, soit des personnes issues de l'immigration récente (les "bébés Chirac", ou "français de plastique" entrés en France à partir de 1975, par le seul fait du Prince, et sans que le peuple souverain ait été consulté...).

              On pourrait donc, par exemple, imaginer deux choses: 

              Premièrement, envoyer tous les détenus étrangers purger leur peine dans leur pays d'origine.

              Et deuxièmement, déchoir les immigrés récents d'une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu'ils ne sont pas dignes (1).

              On aura alors très certainement calmé les angoisses de Monsieur Guillemet; on aura fait cesser ce scandale des prisons dégradées et dégradantes qui sont une tâche pour notre pays, et le font régulièrement condamner par les instances européennes; on aura allégé l'un de nos nombreux fardeaux, et fait des économies; on aura envoyé un "signal fort" -comme on dit aujourd'hui chez les jargonautes...- à la délinquance et aux diverses mafias qui prospèrent sur notre sol: bref, que du bonheur !.....

    (1): voir les notes de la Catégorie "Déchoir et bannir...".

  • Un recours pour la France: le Prince Jean de France, héritier de la dynastie fondatrice de notre Nation.

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              Les lecteurs réguliers de ce blog l’auront bien compris : pour nous, la cause du déclin français, voire européen, et peut-être même mondial, réside toujours, aujourd’hui encore, dans la rupture politique, sociétale, spirituelle, et selon Jean-François MATTEI, presque ontologique, que constitue la Révolution de 1789, prélude à celle de 1793 …

                 Nous essayons d'en faire la démonstration au quotidien : selon nous, cette cause de notre déclin n’est pas dépassée. Elle demeure le fond même du mal français. Si donc nous nous livrons ici, au quotidien, à une analyse critique de notre démocratie et de notre république, il est bon de dire aussi de quel recours la France dispose.

              La solution monarchique n’est pas, aujourd’hui, immédiatement envisageable par l’opinion française, raison pour laquelle il serait plutôt contre-performant de terminer toutes nos analyses et propositions par l’appel au roi, nécessité dont seuls les royalistes sont aujourd’hui convaincus.

              Mais la solution monarchique demeure perceptible, compréhensible, comme un recours. En effet : où va la République ? Où va la France d’aujourd’hui ? Cette question, beaucoup de Français, fatigués des alternances incessantes et lassés des espoirs déçus, se la posent inévitablement, y compris, voire surtout, dans leurs élites.

              Il faut donc conserver à la France tous ses recours possibles. Et la solution monarchique lui serait, finalement, la plus naturelle.

              C’est à incarner, manifester ce recours que s’emploie le prince Jean de France, « héritier de la dynastie fondatrice de notre nation » et nous vous invitons aujourd’hui à visiter l’album photos que nous lui avons consacré. 

              Vous y verrez un prince aux cotés des royalistes, aux Baux de Provence, mais aussi un prince à l'écoute et à la rencontre du monde, s’entretenant, au fil de ses voyages, avec de nombreuses personnalités internationales, un prince qui s’intéresse aux scientifiques et aux chercheurs mais aussi aux sportifs de haut niveau …

              Offrez-vous le luxe de quelques moments qui vous changeront du triste spectacle des mœurs politiques d’aujourd'hui.....

  • Michel Vauzelle, et ces ”valeurs ” de la République, qui conduisent aux horreurs...

                En page 21, dans La Provence du 5 décembre, Florent PROVANSAL rapporte ainsi les stupéfiants propos de Michel Vauzelle, président PS de la Région, à propos du débat sur l'Identité nationale: 

                "Sarkozy est brouillon. Après l'affaire Jean Sarkozy, il a voulu reconquérir son électorat de droite avec des vieilles recettes. Voyant qu'au contraire il faisait le jeu du FN, il a tendance à revenir en arrière."

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                  Pour le député arlésien, "c'est un excellent débat. La gauche ne doit pas avoir honte d'en parler. Car l'identité nationale de la France, c'est celle la Révolution française et de la déclaration des droits de l'Homme, c'est la Marseillaise, qui n'est pas l'hymne du Front national mais celui de tous les Français, et le drapeau tricolore. L'identité de la France, c'est une identité de gauche, celle de la République. Le contraire de la politique de Nicolas Sarkozy qui supprime de la démocratie avec sa réforme des collectivités territoriales. La gauche devrait s'en saisir plutôt que de faire la fine bouche pour défendre les valeurs de la République."

                 On se demande, franchement, s'il faut en rire ou en pleurer; et s'il faut commenter.

                 On  notera juste, avec intérêt, l'intérêt que porte le Président PS à La Marseillaise, qui parle du "sang impur" des adversaires: il est logique, et il a raison: il est normal que Michel Vauzelle apprécie un hymne aux paroles prônant la supériorité de son idéologie exterminatrice, puisqu'elle a donné le pouvoir aux tenants de la-dite idéologie. Exterminatrice car, selon les propres mots de Carrier -révolutionaire et républicain s'il en fut...- "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposés".

                  Mais il n'a pas vu (ou pas voulu voir ?...) que cette Révolution -et cette République idéologique qui en découle- a fait des émules, et qu'elle a des héritiers: là où les "régénérateurs" (!) régénéraient à grands coups de Terreur et de Génocide au nom de la Raison (!), pour, finalement, installer le Totalitarisme, les nazis et les marxistes-léninistes -héritiers de la Révolution et de la Convention, et dans la droite ligne de ces grands ancêtres- ont prôneé la supériorité.... de la race aryenne ou de la classe ouvrière..... 

                  Le voisinage n'a pas l'air de le choquer ! Vous avez dit "bizarre" ?.....