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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Les gestes solidaires médiatisés, même s’ils sont sincères, ne coûtent pas grand-chose. A vrai dire, Ils n’engagent à ri

            Que dire de ce qui vient de se passer à Toulouse qui ne soit déjà dit et redit par ailleurs de façon, pour une fois, mais pour une fois seulement, unanime ? L’indignation, la condamnation, la consternation, les gestes solidaires médiatisés, même s’ils sont sincères, ne coûtent pas grand-chose. A vrai dire, ils n’engagent à rien.

            Que dire, alors ? Peut-être ceci : 

    toulouse,violence,juifs

          La violence, dans notre pays, est devenue chose courante, même si elle ne revêt pas toujours la forme extrême qu’elle vient de prendre à Toulouse. Nous dirons même qu’elle est devenue, peu à peu, intrinsèque à notre système politique et social.

           Elle couve, à la base même de l’édifice social, dans des familles de plus en plus fréquemment désunies ; elle oppose, parfois avec brutalité, les parents entre eux et les enfants à leurs parents ;  elle règne à l’école où insulter, frapper, menacer un professeur, souvent lui-même défaillant, racketter, martyriser un autre enfant, et, ce, de plus en plus jeune, est, aujourd’hui, une réalité, hélas, quotidienne ; elle marque de son empreinte détestable et quasi exclusive l’ensemble des rapports sociaux, les conflits dits de classe, ceux du travail, où tout est censé s’obtenir par la « lutte », au sens propre plus souvent qu’au sens figuré, sans que jamais, du bas jusqu’au plus haut de l’échelle, où l’on s’emploie à profiter du système de façon éhontée,  aucun souci de l’intérêt général, aucun sens d’un quelconque Bien Commun n’y mette une limite ; elle frappe les communes françaises, aujourd’hui divisées en « quartiers » opposés ; elle déstabilise profondément l’unité et le sentiment d’identité du peuple français, désormais ouvert aux quatre vents d’une immigration reçue, en France, dans des proportions d’une folle imprudence, d’ailleurs inédites dans notre histoire ; elle naît, aussi, de l’indignité de la classe politique et des médiocres – mais violentes -  oppositions qu’elle crée, d’ailleurs artificiellement, entre ses composantes, comme nous le constatons, en ce moment, tous les jours ! Voyez donc comment ces Messieurs se disputent le pouvoir sous nos yeux, comme des chiffonniers, en ce temps de campagne présidentielle ! A cette indignité s’ajoute la médiocrité où les grands médias s’emploient à maintenir la population française, et celle de nos pseudo élites, celles des puissants d’aujourd’hui ! Sans compter le silence et l’effacement de ce qu’on appelait, autrefois, les "autorités religieuses", nous voulons dire de celles qui devraient, de par notre Histoire, compter le plus, en France, les autorités religieuses chrétiennes, c'est-à-dire, essentiellement, catholiques, qui se contentent, le plus souvent, de relayer la pensée unique, le relativisme actuels…   

     

          Sombre tableau direz-vous ? Sans-doute. Mais il ne fait que rendre compte de la situation de notre pays, et, dans un moindre mesure, selon les Etats, des autres pays d’Europe.

     

          Ne nous trompons pas dans l’ordre des responsabilités : la violence est, en fait, au cœur de notre système politique et social. Elle n’est, pour l’instant, jugulée, que par l’efficacité de ce que – curieusement - on appelle, encore, « les forces de l’ordre ». Mais de quel ordre s’agit-il donc ? Il serait utile de se poser cette question avant les pleurs et les grincements de dents. Car il n’y a pas d’ordre qui tienne longtemps, dans de telles conditions.  

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf


    * Liens : -  http://www.henrihude.fr/ (Henri Hude)

                  - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)

    - Ivan RIOUFOL  Journaliste  
       La social-démocratie à bout de souffle  Dans la pressante crise économique, ...
       Les premières déconvenues du Printemps arabe  Ceux qui, en France, s'enthousias ment pour …
    - Philippe BILGER  Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés Le pire puis le pire ?  En Tunisie, comme il était prévu et, par beaucoup, craint, ...
    - Chantal DELSOL  Membre de l'Institut  Décentraliser et libéraliser l’école  L’Éducation Nationale aujourd’hui ne remplit plus son rôle, qui est …
    - Yves-Marie LAULAN  Géopoliticien 
       Hommes et territoires  Avec la mondialisation et la construction de l’Europe …
       La mort de Kadhafi : retour à la Barbarie ?  Il est indécent de se réjouir autour d’un cadavre, fut-il celui …
    - Hyacinthe-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers  La faute à qui ?  "C’est qui ?" (sic) demande un étudiant français de troisième année ...
    - Christine SOURGINS  Historienne de l'art  Art contemporain ... tout va très bien ...  Selon le Kunst Kompass, les artistes français …

    Extrait du Delsol, Décentraliser et liberaliser l'école....:

     

            L’Éducation Nationale aujourd’hui ne remplit plus son rôle, qui est de promouvoir  l’égalité des chances.

             Elle fonctionne comme une machine déployant les inégalités. La faute en est désormais moins à son idéologie qu’à son gigantisme centralisé, et à son corporatisme.

               A l’abri de l’énorme machine anonyme et rationnelle, toutes les combines et tous les gaspillages et toutes les injustices peuvent se déployer.
               L’urgence consiste à décentraliser et à libéraliser.
               Il s’agit de limiter drastiquement le pouvoir de l’État et de le réduire à la solidarité, au contrôle et à la garantie.
              C’est pourquoi je défends le système du chèque-scolaire. L’État dans ce cas continue à financer l’enseignement de tous, c’est son rôle s’il veut garantir l’égalité des chances et ne pas lier l’instruction à la classe sociale. Cependant, au lieu de dépenser l’argent à diriger lui-même des établissements sur tout le territoire, il distribue un bon scolaire aux familles, au prorata du nombre d’enfants. Les parents choisissent l’établissement qui leur convient. Un établissement plébiscité par nombre de familles est ainsi davantage financé par l’État, et un établissement peu demandé, finit par disparaître.
              L’État s’occupe de vérifier que l’hygiène et les bonnes mœurs sont respectés dans les établissements autonomes. Il veille sur les compétences des enseignants – il peut maintenir un système de concours et imposer aux établissements de n’embaucher que les titulaires du grade. Il peut publier des programmes de matières à étudier. Mais ce n’est pas lui qui dirige les établissements. Ceux-ci sont autonomes, ils embauchent leurs enseignants selon leurs besoins, payent les enseignants selon leurs mérites et peuvent les renvoyer en cas de négligence ou de fainéantise.
              Ce système, dit du chèque-scolaire, est appliqué dans nombre de pays où il profite surtout aux familles les moins aisées – qui choisissent leurs écoles au lieu d’être envoyées dans des ghettos. Dans les sondages en France, il est plébiscité par les familles.....

  • ”Affaire” (?) Fillon/Mam : la cléricature médiatique, ennemi public et danger public numéro un.....

            Nous ne traitons pas, ici, de la légèreté et de l’inconvenance de la classe des politiques : elle est permanente, elle est patente, elle est profonde. Elle renvoie aux Français une image qu’ils méprisent, qui ne peut en rien leur être un modèle et qui, in fine, les tire vers le bas. Elle est même profondément déstabilisatrice. L’inverse du rôle d’une élite dirigeante !

              Nous voulons simplement, ici, souligner l’extension démesurée du pouvoir du petit monde médiatique de plus en plus constitué en cléricature monolithique qui n’obéit, de fait, à aucune morale ou déontologie professionnelle clairement formulée, ne se reconnaît aucune limite, aucune retenue, de quelque nature que ce soit et édicte souverainement, dogmatiquement, ce qu’il considère comme la morale politique ou sociétale et le simple droit. Ce ne sont plus des professionnels de l’information : ce sont des clercs de la morale et du droit !

    marianne 2 DEGAGE 1.jpg

     Dégage, la cléricature médiatique, dégage !.....

          Ainsi s’établit une nouvelle hiérarchie des pouvoirs : la cléricature médiatique augmente démesurément le sien jusqu’à détruire ou dominer les derniers vestiges du Politique par lequel pourrait se manifester encore, malgré tout, ce qu’il nous reste d’Institutions et de service du Bien Commun. Mais cette double notion a-t-elle un sens pour ce petit monde ?

            Que MAM doive, désormais, limiter ses vacances à la Dordogne, ce n’est, au fait, pas si mal et ça ne nous importe pas vraiment … Mais qu’qu'auraient dit les médias si les évènements d’Afrique du Nord, au lieu de commencer par la Tunisie ou par l’Egypte, avaient commencé par le Maroc, dont il n'est pas sûr du tout qu'il échappe à "l'ébranlement du monde" dont parle Politique Magazine dans sa Une ? Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal et les couples Chirac et Sarkozy, (tout un programme !) ont passé les vacances du Nouvel An à Marrakech …. C’est à mourir de ridicule !

            Le vrai problème ne concerne pas les imprudences de Fillon ou de MAM mais bien plutôt l'arrogance et le pouvoir insupportables de ceux qui les "dénoncent" (!), se croyant ainsi les chevaliers blancs d'une vertu dont ils sont eux-mêmes aux antipodes.

            Et l'Etat d'aujourd'hui, le Système, qui subit leur arrogante domination, récolte simplement les fruits pourris de la situation pourrie qu'il accepte, qu'il laisse perdurer, empirer et à laquelle il ne veut pas, ne peut pas ou ne sait pas remédier. C'est, fort logiquement, l'arroseur arrosé.... Le voici pris au piège d'un monde de l'information et de l'audiovisuel aux mains quasi exclusives d'un quarteron d’idéologues sans légitimité ni mandat (nous parlons évidemment des médias d'Etat, radio/télé...) autre que le pouvoir qu'ils se sont arrogé.

            Tant pis pour lui (le Système) si ces médias l'accablent aujourd'hui. Ce qu'il faut, c'est un sursaut libérateur du Politique, de la Société et l'Etat.

            Ce sursaut viendra-t-il du Système qui a créé et qui laisse perdurer cet état de fait ? On ne peut qu'en douter...

            Il y a quelques raisons de croire qu’un tel sursaut pourrait survenir : observez le mouvement des analyses et des réflexions de notre véritable élite : d’Alain Finkielkraut à Edgar Morin, d’Eric Zemmour à Régis Debray, les lignes bougent ….      

  • L'exemple de Padoue: des tensions liées à l'immigration à une réflexion sur le(s) sytèmes(s) politiques(s).....

                Comme la France, comme toute l'Europe, l'Italie connaît le phénomène migratoire et les tensions qui vont avec. Des tensions qui, en Italie comme ailleurs, ne cessent de monter...

                Pourtant, la façon d'appréhender le problème, et certaines réponses qu'on essaye de lui apporter, diffèrent assez sensiblement de ce qui se passe ici. Essayons de proposer une explication...

                Pourquoi ce qui se passe en Italie ne risque-t-il pas –du moins dans l’immédiat- de se passer en France ? Parce que, contrairement au vieil adage Qui paye, commande,  nous, qui pourtant payons, ne commandons pas. Ce qui n’est pas normal. En Italie –signe de ce que la tension, les tensions montent, comme nous ne cessons de le noter dans ce blog- les citoyens organisent des rondes, avec l’accord du gouvernement, pour sécuriser leurs villes (1), face aux délinquants (liés souvent, comme ici, comme partout, à l’immigration incontrôlée).

                 On peut voir ainsi, couramment et habituellement, des patrouilles de volontaires pour endiguer la délinquance (ci dessous, à Padoue)..... 

    VIOLENCE ITALIE PATROUILLEURS.jpg


    Une troupe de patrouilleurs volontaires, identifiables à leurs gilets fluorescents, dans un marché de Padoue.

                En France, on est peut-être en république, mais certainement pas en démocratie. Et encore s’agit-il d’une république idéologique, qui n'a rien à voir avec le système suisse ou allemand, par exemple. Là on a une république du type système de gestion, technique de gouvernement, qui nous conviendrait tout à fait. Ici, en France, on a une république idéologique, une république de type religion, que nous ne pouvons accepter (voir le débat avec Denis).

                Et dans cette république idéologique, il n'est pas possible que, nous, citoyens français, nous ayons des votations, comme les suisses, qui même après avoir délégué le pouvoir à des représentants (on y est bien obligés…) peuvent à tout moment désavouer les dits représentants, et gardent ainsi la main, si l’on peut dire. Ou que des groupes de citoyens, comme par exemple en Italie, puissent demander- et obtenir !- du gouvernement d'être intéressés et intégrés pour ainsi dire à la gestion des choses.

                En France, dans notre république idéologique, on a comme institutionnalisé une forme d'arnaque. Dès qu’on a voté pour quelqu’un, et sitôt lui –ou elle- élu, il ou elle fait ce qu’il veut. Et nous -le peuple pourtant réputé souverain- n’avons aucun moyen de faire quoi que ce soit, sitôt les élections passées. Avant les prochaines elections, mais après lesquelles tout recommencera comme avant...

               Est-ce un si beau et un si bon système ? Pour une République qui passe une bonne partie de son temps à donner des leçons sur tout à la terre entière........

     

    (1) : Strictement encadrées par la loi: pas plus de cinq membres par ronde, avoir au moins 25 ans, une bonne santé physique et mentale, un casier judiciaire vierge. Interdiction d'appartenir à un parti politique, de porter uniformes, armes ou sprays urticants ou de patrouiller avec des chiens. Obligation d'endosser un gilet jaune fluo facilement reconnaissable et de s'inscrire au préalable auprès des forces de l'ordre...
  • Quand le RSA nous ramène à une question simple : pourquoi l'Etat est-il paralysé à ce point ?.....

              Dégager 4,5 milliards pour le RSA ? Evidemment, s'il s'agit de donner un coup de pouce à ceux qui veulent s'en sortir, on ne peut qu'être pour; d'autant plus que, dans les faits, le RSA, ça marche. Il s'agit donc, à priori, d'une bonne idée. Le drame est qu'on apprend, dans la foulée, que cette bonne idée est comme plombée par la mauvaise qui l'accompagne : son financement.....

             C'est par les économies, et uniquement par les économies, c'est-à-dire la réduction du train de vie de l'Etat, que l'on doit dégager des marges de manoeuvre (comme on dit dans le jargon....). Et surtout pas par une Taxe nouvelle. Si l'Etat a besoin d'argent, qu'il réduise la voilure du Ministère de l'Education Nationale, ou qu'il ne gaspille pas tant dans ces plans banlieues aussi répétitifs que budgétivores et inutiles.

              Eh bien, non. Ce serait trop simple ! On va donc à nouveau taxer ! On nous dit qu'il s'agira d'un impôt sur les riches. Et du coup François Hollande est pour. Il ne dit pas s'il parle és-qualité, mandaté par le syndicat des mal-logés de Mougins, mais il est pour. Le seul hic c'est que, exactement comme pour l'ISF -censé lui aussi, au départ, être destiné aux riches- cette taxe pour le RSA ne sera pas prise aux riches : c'est faux, on nous a déjà fait le coup une fois, et il en sera de même encore cette fois-ci....

              Car si l'on va en effet l'appliquer aux revenus du capital (ce qui peut fort bien se concevoir, il est malgré tout normal que ceux qui ont le plus participent le plus...), on va aussi taxer l'épargne de millions de "petits", pas vraiment très riches, et même pour certains pas riches du tout. Et on va tout de suite se retrouver dans le même cas de figure qu'avec cet ISF qui taxe de plus en plus les classes moyennes (1): les "gros" sont en effet déjà partis, ou bien s'expatrient au rythme moyen de deux fortunes par jour; seuls restent ceux qui ne peuvent pas s'expatrier: les moyens et les petits..... Et là on n'est plus du tout dans la bonne idée, mais dans la très mauvaise.

              Regardons-y de plus près, en effet : on nous annonce qu'on taxera le capital, d'accord; mais aussi l'assurance-vie (ce qui représente tout de même douze millions de personnes !); les actions ( ce qui représente un français sur six, en incluant les PEA...);et les revenus fonciers ( quatre millions de personnes, dont de nombreux agriculteurs). On devrait arriver à presque un français sur deux : est-ce à dire que presque un français sur deux est "riche" ?

              Mais, si l'on prend du recul, tout ceci ne nous ramène-t-il pas à une question de fond, sur l'état actuel dans lequel se trouve le Pays Légal ? Et sur l'état dans lequel ce même Pays Légal a mis l'Etat et la France ? Voilà un système bloqué, et pas d'une façon passagère semble-t-il; dans lequel on ne peut plus rien imaginer ni rien entreprendre sans augmenter encore l'une des causes principales de tous les maux, et peut-être la pire : les prélèvements obligatoires. La vérité, c'est qu'il faut accuser le Pays Légal et la république d'avoir empilé les structures, en sur-administrant à outrance le pays, d'une façon démentielle; se mettant ainsi elle même, et le pays avec, dans une spirale infernale.

              Il n'est pas interdit d'au moins, poser la question : Et si au bout du compte le système était irréformable ? Et si le Pays Légal n'arrivait pas à s'en sortir ? Il est clair que la république a vieilli; et qu'elle a surtout mal vieilli. Ne serait-il pas temps de ne plus en rester à la simple constatation des faits, mais de poser enfin la question des responsabilités, donc du Système ?.....

             

     (1): Voir les deux notes "Un impôt pour les riches, l'ISF ? " et "Encore l'ISF" dans la Catégorie "Social, économie".

  • Après le ”Guerre et Paix” sur ”France 2” : du culte de la déesse Raison à la plus extrême dé-raison... (2/2)

              Le choc en retour, comme souvent dans l'Histoire, ne devait pas tarder: après les Français à Moscou ce furent les Russes (et les autres...) à Paris ! On en revient à Chateaubriand: "Quand on voit s'approcher le moment où nous allions être renfermés dans notre ancien territoire, on se demande à quoi donc avait servi le bouleversement de l'Europe et le massacre de tant de millions d'hommes."(3).

              Massacre inutile bien sûr, dans lequel, pacifique et heureuse sous Louis XVI, la France s'était lancée après avoir déclaré aux peuple de l'Europe, qui l'admiraient tant, une guerre aussi inutile qu'inattendue; une guerre dans laquelle elle devait s'épuiser, perdre son bien le plus précieux -sa jeunesse- et dresser contre elle ses voisins; une guerre folle dont la révolution porte seule la responsabilité, et dont le seul résultat tangible fut de mettre pendant quinze ans tout un continent à feu et à sang; avec, pour finir, une France plus petite et moins peuplée, sous le double effet de la perte de territoires et des pertes militaires (4): comment l'héritier, le continuateur et "le sabre" de la révolution aurait-il pu, en effet, revenir sur ce qui était au coeur même de cette révolution: une déclaration de "guerre idéologique" à l'Europe d'avant ce que les révolutionnaires considéraient officiellement comme "L'An Un" de la nouvelle ère?

              Et tout cela parce qu'un jour, une poignée d'idéologues a voulu refaire le monde -ce qui n'est pas illégitime...- mais, persuadée d'avoir inventé "le" système politique parfait s'est crue elle aussi parfaite, comme le système qu'elle avait inventé; et a donc prétendu imposer ses rêveries à la France et au monde -ce qui est, pour le coup, parfaitement illégitime...-; en fondant au passage le Totalitarisme moderne, en perpétrant le premier génocide des Temps Modernes, et en déchaînant des torrents de haine qui sont directement à l'une des sources du racisme moderne!....

              En parodiant Céline, on pourrait peut-être lui emprunter en quelque sorte un "mot de la fin", un rien désabusé, sur cette épisode napoléonien en particulier, mais aussi sur cet épisode replacé dans son ensemble, dont il n'est qu'un des éléments, à savoir la Révolution Française: "Voyage au bout de la nuit... de la dé-raison héritée de la Raison"

              Mais de ces « nuées » meurtrières et guerrières nous ne sommes pas encore revenus. Aujourd’hui encore, l’Occident démocratique et droits-de-l’hommiste, la France en tête, entend exporter et imposer son « système » au monde entier. Il se croit fondé à faire la morale aux uns et aux autres, à s’ingérer dans leurs affaires, au besoin à leur faire la guerre. Croit-on que nous n’en aurons pas les conséquences et que les fruits empoisonnés d’hier céderont la place à des jours roses, des jours idylliques ? La sagesse serait d’en douter, de nous occuper d’abord de nous-mêmes, de laisser les autres à leurs affaires. Le monde n’en serait pas moins pacifique … Il le serait même davantage…

    (3): "Mémoires d'Outre-Tombe" La Pléiade, Tome 1, page 847.

    (4): 1.500.000 morts à la guerre, et 500.000 français perdus avec les villes forteresses de Philippeville et Marienbourg (cédées toutes deux à Louis XIV en 1659) et Bouillon (la ville de Godefroy!), actuellement en Belgique; les villes de la Sarre, aujourd'hui allemandes (Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681 et Sarrebrück); Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne (ville française depuis 1648!); Versoix, sur la rive nord du Léman, et une partie du pays de Gex, français depuis Henri IV, aujourd'hui en Suisse; il est à noter que ce n'est pas en 1814, où la France fut simplement ramenée à ses frontières d'avant la Révolution, mais après les "Cent Jours" que ces territoires nous furent enlevés (avec, en prime, une occupation de trois ans et une "amende"de 700 millions de francs!): dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil mégalomaniaque de Napoléon...

  • Sur la HALDE et sur RESF, deux députés UMP ont très bien parlé. Mais, à quand les actes ? (2/2).

    pierre cardo.jpg             Très peu de temps après que Jean-Marc Nesme se soit exprimé sans ambigüité sur la Halde, Pierrre Cardo, à son tour, a fait une très intéressante déclaration.

                 Il a expliqué par a + b la perversion et la malfaisance de RESF, comme on va le lire ci-après.

                 Question, là aussi. Qu'attend-on, dans la majorité -puisqu'elle est au pouvoir- pour interdire et dissoudre cette association d'agitateurs, qui n'hésitent pas à se mettre dans l'illégalité afin de soutenir ceux qui sont déjà dans l'illégalité, à savoir les clandestins ?

                  Là aussi, par son action permanente contre les lois, RESF donne perpétuellement le motif à son interdiction et sa dissolution. Démonstration, par un élu de terrain, qui sait de quoi il parle.....   

                "Nous avons l'obligation d'accueillir à l'école tous les enfants à partir de six ans. Cette loi visait notamment les gens du voyage et me semblait juste. Mais elle a été détournée de son objet. Cette obligation est devenue une nouvelle filière d'immigration. Car les familles qui ne sont pas en règle le savent : une fois leur enfant bien installé dans une école, il est pris en charge par le Réseau Éducation sans frontière (RESF ndlr), les parents se mobilisent et la famille devient pratiquement inexpulsable.... L'immigration clandestine se massifie, notamment dans les grandes villes et la proche banlieue parisienne. La solidarité entre migrants s'exerce pleinement. Avec la création de RESF qui mène réellement bataille, l'école est devenue une porte d'entrée, s'ajoutant aux mariages blancs et aux certificats d'hébergement....

                Ces familles [...] ne paient rien à la commune. Or à Chanteloup, déjà 66% des foyers sont non imposables, car trop pauvres. L'afflux de personnes précaires, sans compensation de l'état, puisqu'elles ne sont pas recensées, nous fait souffrir un peu plus. Il faut héberger, scolariser, soigner, en bref mobiliser les services sociaux pour ces personnes en difficulté. Or les communes pauvres sont au bord de la faillite."

                À Grigny, ville PCF de l'Essonne, ces immigrés hébergés pourraient représenter jusqu'à 20% d'habitants supplémentaires, La ville fait face à un surcoût scolaire d'au moins 2 millions qui vient creuser le déficit qui avoisine déjà les 14M€. En aparté, les maires de ces communes pauvres d'Ile-de-France reconnaissent le problème. Mais beaucoup ferment les yeux. Ce qui ne rend service à personne...."

                  Là non plus, ce n'est pas nous qui contredirons le maire de Chanteloup. Notre opposition radicale et résolue à RESF -comme à la Halde-est bien connue.

                  Mais RESF -qui est certainement à combattre- n'est pas seule à combattre. Comment qualifier un Système qui tolère ce que dénonce -avec justesse- le maire de Chanteloup ? N'est-ce pas un Système délinquant lui-même ? N'est-ce pas le premier délinquant de France, grand prêtre et grand organisateur de la délinquance ?

                  C'est pourquoi, pour RESF, comme pour la Halde, si le seul mot d'ordre est: Delenda est !, ce mot d'ordre ne saurait s'appliquer seulement à ces deux entités: il faut les détruire, certes, l'une et l'autre, mais c'est le Système qu'il faut remettre en cause, afin de remettre en ordre.....

  • La Dizaine de MAGISTRO...

    * MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)  

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)  



    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Sept raisons de voter Sarkozy
    * Yves-Marie LAULAN, Géopoliticien : Entre la peste et le choléra
    * Henri HUDE, Professeur agrégé de philosophie : Nouvelle philosophie des décideurs
    * Eric ZEMMOUR, Journaliste : Le drôle de chant des courtisans
    * Eric ZEMMOUR : "Qui fait l’ange fait la bête"
    * Christine SOURGINS, Historienne de l'art : Les artistes font de la résistance
    * Chantal DELSOL, de l'Institut : Le chèque scolaire sauvera l’école publique
    * François JOURDIER, Officier, contre amiral : Les élections dans les DOM COM
    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Schengen ou la destruction européenne

    Premières lignes du Delsol, Le chèque scolaire sauvera l'Ecole :

            Pour la première fois en France, on étudie avec sérieux et de façon approfondie un système différent de celui de l’Education Nationale, qui pourrait répondre au naufrage, et s’imposerait comme viable et crédible. Par viable et crédible il faut entendre une autre possibilité de mettre en place un système d’instruction gratuite, laïque et obligatoire. Personne en France ne voudrait remplacer notre organisation actuelle, fut-elle moribonde, par une atmosphère de jungle où seuls les riches pourraient payer des études à leurs enfants.

            Il s’agit de sauver les avantages de notre organisation tout en luttant contre ses perversions. Notre problème (quand nous acceptons de le regarder droit dans les yeux) réside dans un naufrage scolaire massif de nos enfants (20% d’illettrés en France, et 40% d’enfants en grande difficulté en CM2), alors même que nous payons pour cela beaucoup plus cher que les pays voisins performants. Face à l’échec scolaire il faut personnaliser l’enseignement ; face aux déficits il faut responsabiliser les établissements. Cela s’appelle le chèque-scolaire : l’Etat finance l’enseignement pour tous les enfants de France ; mais au lieu de gérer directement l’enseignement, il délègue cette gestion aux écoles devenues autonomes ; l’Etat verse le financement de l’enseignement pour chaque enfant, soit aux familles qui le donneront à l’école de leur choix (d’où le nom de chèque-scolaire), soit directement aux établissements au prorata de leurs inscriptions ; le rôle de l’Etat consiste naturellement dans la surveillance et le contrôle de la gestion et de l’enseignement des établissements.

            Le principal avantage de ce système est dans le libre choix de la famille, et on est bien loin naturellement de la carte scolaire : la mixité sociale progresse en même temps que les choix individuels ; et surtout, chaque enfant peut trouver l’école qui convient à ses besoins éducatifs particuliers. Chaque école publique se donne un esprit propre, qui peut s’adapter aux besoins spécifiques de son environnement. Les établissements se trouvant naturellement en concurrence de par la suppression de la carte scolaire, visent la qualité car ils n’existent que par la demande des parents, et non plus par la volonté du Plan.

  • Les trois fêlures qui minent l’Europe

     

    par Philippe Arnon

    Une très vivante et très concrète réflexion - avec laquelle nous sommes pleinement d'accord - parue dans Boulevard Voltaire, sur les trois fêlures qui annonceraient l’écroulement prochain de l’Europe. Du moins, bien-sûr, sur ses bases actuelles. Trois fêlures ici fort justement décrites. 

     

    92eb73dcc80429e152b2d9c50ec82123.jpgLa première est le rejet, par la majorité des peuples, du système économique. L’effondrement des valeurs morales, conforté par la mondialisation, a fini par faire du capitalisme une voyoucratie sans précédent. Les gens en ont marre de la clique qui s’en met plein les poches alors qu’ils ont de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois. D’être les victimes de la précarité de l’emploi ! D’être considérés au travail comme le dernier des chiens ! D’être de plus en plus trompés sur la qualité des produits qu’ils achètent !

    Ils veulent un système qui, enfin, les respectera et fera preuve d’un minimum de morale. Or, l’Europe a été envisagée sur un système économique qui fait fi de leur dignité parce que sa seule raison d’être est le profit. Et le profit, par essence, est exclusif de l’intérêt général.

    La seconde fêlure est l’inadéquation entre les peuples et les gens censés être leurs dirigeants. Or, jamais ceux-ci ne se sont posé la question qu’ils auraient dû, eu égard à leur fonction, se poser : que veulent les gens avant tout ? Ils auraient alors compris qu’ils veulent un toit au-dessus de leur tête, quelque chose dans leur assiette, un travail qui les assure d’une longue stabilité, une vision d’avenir sereine pour leurs enfants et quelques distractions. Cela est peut-être trivial, mais c’est comme ça ! Et ce n’est pas tout : ils veulent aussi qu’on leur « foute la paix ». Ils ne veulent pas qu’on bouleverse leur cadre de vie dont ils tirent ce qu’il leur reste de stabilité, de bonheur et d’identité. Ils repoussent la philanthropie hypocrite imposée par leurs dirigeants. Ils sont convaincus n’être en rien responsables du malheur de peuples qui, par leur bêtise bornée, ont refusé le vivre ensemble. Vous les dites frileux ? Et alors ? Pourquoi devraient-ils, en quelques jours et sans avoir été consultés, accepter une civilisation qui n’a rien à voir avec la leur ? Le voilà, le grand fossé d’incompréhension qui sépare les peuples d’Europe et leurs responsables politiques.

    La troisième et dernière fêlure est d’ordre géographique. On pourrait la qualifier de fêlure Oder-Neisse parce qu’elle sépare l’Europe de l’Ouest de l’Europe de l’Est. Nos grands esprits ont été outrés de voir la Hongrie hérisser une barrière, outrés que tous les PECO 1 aient refusé des quotas de migrants, et ont été étonnés du succès récent des conservateurs en Pologne. Ils ont oublié que cela ne fait qu’à peine une génération que ces pays goûtent à leur liberté, sur leur sol à eux, après tant de siècles de servage. Alors aujourd’hui, ils devraient, parce que la plus grande puissance à l’Ouest en a décidé ainsi, être encore forcés d’ouvrir leurs portes ? Cette ignorance historique commence à forger dans les pays de l’Est l’idée que l’Europe n’est en fait, après l’URSS, qu’une nouvelle forme d’intégration impériale. C’est cette intuition, d’ailleurs, qui avait expliqué le très faible taux de participation lors des référendums d’adhésion en 2004 2.

    Il est donc extrêmement urgent que les politiques comprennent enfin qu’« il n’est de richesse que d’hommes », comme l’a dit Jean Bodin. L’Europe pourra alors éviter son écroulement et servir de modèle au monde par son nouvel humanisme. Mais il faut vraiment se forcer pour y croire ! 

    Notes : 

    1. PECO : pays d’Europe centrale et orientale.

    2. Le taux de participation avait été de 56 % en moyenne.

    Consultant
    Docteur en droit
  • Défense : Forfaiture et dissidence

     

    par Mathieu Épinay

     

    En avril dernier, le chef d’état-major de l’armée de l’air évoquait la nécessité de «faire évoluer, sur le plan de la souveraineté, les liaisons actuelles telles que la Liaison 16». Longtemps partisan inconditionnel de ce système de communication américain, il reconnaissait donc, à demi-mots, qu’il s’était trompé. Trop tard ! L’installation sur l’ensemble de notre aviation de chasse de la Liaison 16 venait de s’achever : un fiasco d’un demi-milliard d’euros, le chantier ayant paralysé pendant des années des escadres en surchauffe opérationnelle. Il nous coûte, en sus, 10 ans de retard dans le domaine ultra-sensible des liaisons de données tactiques.

    Comme en écho, le patron des opérations aériennes déplorait, en décembre, nos difficultés de coordination avec les aviations russe et syrienne « qu’il faut améliorer sous peine de mettre en jeu la sécurité́ de nos équipages ». En clair, en Syrie comme en Afghanistan, en Libye ou en Afrique, la Liaison 16 ne sert à rien (cf. : Voyage en absurdie, sur politiquemagazine.fr).

    La L 16 a été adopté en 1995 en violation des règles de programmation militaire par une génération d’officiers issue de mai 68, et dont il a bien fallu se contenter, 30 ans après, à la direction centrale. Conçue pour la guerre froide, archaïque sur les plans technique et conceptuel, elle est verrouillée par le Pentagone qui la contrôle et la modifie à son gré. Notre armée a juste le droit de payer les mises à jour d’un système qui mine la souveraineté opérationnelle de nos forces !

    Une dissidence, minoritaire mais forte de la justesse de ses analyses et de sa légitimité opérationnelle, avait tenté de résister, dès 1995, aux sectateurs de la liaison 16. Mais malgré quelques succès ponctuels en état-major, elle était trop isolée pour remporter la partie. Quant à ceux qui avaient compris les enjeux, beaucoup, par appétit de carrière, avaient préféré se taire.

    Un dossier avait été instruit et monté au sommet de la hiérarchie. Seul le général Bentégeat (photo) avait réagi : en 2004, il interdisait la L 16 sur les Rafale en mission stratégique. Mais, après son départ, il avait fallu passer en force pour briser l’omerta et l’affaire fut portée à l’élysée. Silences gênés, indifférence calculée, réponses péremptoires ou menaces à peine voilées : le sujet était trop ésotérique pour en tirer des avantages politiciens et potentiellement explosif par l’éminence de ceux qui s’y étaient compromis. Cependant, la dissidence ne fut pas sanctionnée. Le Conseil d’Etat ne l’aurait pas admis. On bloqua simplement l’avancement des récalcitrants.

    En 2012, le député Jacques Bompard posait à l’Assemblée une question écrite sur la Liaison 16. Elle resta sans réponse. Un général, retiré de ces affaires qu’il avait bien connues, s’en étonna auprès du ministre. Il lui en proposa une. Parut alors au J.O. celle, piteuse, des états-majors dont notre général adressa au ministre une critique cinglante restée, elle aussi, sans réponse. Interpellés par ces échanges, deux sénateurs voulurent alors le rencontrer. Curieusement, ils annulèrent le rendez-vous au dernier moment. On en resta là.

    Pour autant, plus personne à Brienne n’ignore que notre aviation a été dotée, en dépit du bon sens, d’un système américain ruineux et inadapté qui compromet lourdement notre indépendance. Ainsi mensonges, esquives et silences coupables en des matières sensibles confinent-ils parfois à la forfaiture. 

    Collectif de spécialistes des questions de Défense

  • Éric Zemmour : « Pierre, Jacques, Alain, Bernard et Daniel, embarrassants soutiens d'Emmanuel Macron »

    Pierre Bergé, Jacques Attali, Alain Minc, Bernard Kouchner et Daniel Cohn-Bendit. - Crédits photo : Abaca

     
    Par Eric Zemmour             

    Les Attali, Minc, Bergé, Kouchner, ou encore Tapie ou Cohn-Bendit qui soutiennent Macron aujourd'hui incarnent un petit morceau de la vraie croix d'une gauche qui a imposé ses valeurs depuis quarante ans. En quelques lignes, quelques noms, quelques faits, quelques traits, et beaucoup d'esprit, [Figarovox, 3.02] Zemmour brosse un portrait rapide et très ressemblant de ce jeune et brillant ministre qui avait intrigué en dissertant sur l'incomplétude de la démocratie, en posant l'absence de roi comme le mal - la vacuité - dont souffre essentiellement le régime, et qui est, en fait, quoiqu'il prétende, une parfaite créature du Système. Macron est en fait un leurre du dit Système.  Lafautearousseau  

     

    picture-1649413-612mqxqb.jpgIls l'aiment. C'est beau comme ils l'aiment. Ils lui déclarent leur flamme, le trouvent beau, jeune, intelligent, moderne, humaniste. Et plus encore. Leurs patronymes incarnent les années Mitterrand, mais la plupart ont été très proches de Sarkozy aussi.

    Ils s'appellent Attali, Minc, Bergé, Kouchner, ou encore Tapie ou Cohn-Bendit. Macron est leur chouchou, Macron est leur chéri, Macron est leur candidat. Macron ne leur demande rien comme ils ne lui demandent rien. Ni poste ni circonscription : ils sont au-dessus de ça !

    Ils sont au-dessus de tout. Ils incarnent, avec un éclat souvent hautain, l'establishment. Les « élites mondialisées », comme disait naguère Jean-Pierre Chevènement. Le « système », comme dit Marine Le Pen. Les « belles personnes », comme dit Mélenchon.

    Chacun incarne un petit morceau de la vraie croix d'une gauche qui a imposé ses valeurs depuis quarante ans. Minc, c'est «la mondialisation heureuse » ; Bergé, c'est « le Mariage pour tous » ; Attali, c'est entre autres, la guerre aux rentes et l'ubérisation de la société ; Kouchner, l'ingérence humanitaire ; Tapie, le capitalisme débridé des années 80 et la politique de la ville ; Cohn-Bendit, l'héritage libéral-libertaire de Mai 68. Tous sont pour l'Europe, le libre-échange, le multiculturalisme. Tous sont probusiness et promigrants. Anti-Brexit et anti-Trump.

    Depuis le début de sa campagne, Emmanuel Macron ne dit pas grand-chose. Ne propose rien de précis. Reste dans une ambiguïté protectrice. Incarne la nouveauté, la modernité, le changement.

    Parfois, il laisse échapper un mot, un signe, un geste qui le révèle, comme son discours fait en anglais devant un parterre allemand. Ses soutiens parlent pour lui. L'éclairent malgré lui. Lui donnent une épaisseur idéologique, historique, politique. Sociologique aussi.

    On sait aussitôt d'où il vient et où il va. On détermine « d’où il parle », selon le vieux langage marxiste. Il est le candidat de l'establishment de gauche. Le candidat de la mondialisation, de l'Europe, du multiculturalisme.

    Il a raison de se dire et de droite et de gauche : il est le candidat de la gauche qui se veut libérale et de la droite qui se veut moderne. Plus encore que les élus centristes qui l'ont soutenu, et leurs collègues socialistes qui, écœurés par la victoire d'Hamon sur Valls, le rejoindront, ces quelques noms prestigieux fixent la candidature Macron dans sa « pureté de cristal ».

    Déjà, Ségolène Royal le couve du regard de Chimène, tendresse qui annonce le ralliement ultime de François Hollande. Avec des amis comme ça, Macron n'a pas besoin d'ennemis. 

    Eric Zemmour   

  • Laurent Obertone : « Les Français, victimes consentantes de Big brother », entretien avec Grégoire Arnould

     

    La France Big Brother, le dernier opus de Laurent Obertone, décrit la façon dont les Français sont manipulés par la caste politico-médiatique. Paradoxalement, cette manipulation s’exerce avec leur consentement…

    Qui est Big Brother ?

    Big Brother, c’est le système qui s’exprime à travers tous les individus qui contrôlent l’expression et pensent la même chose. C’est le prêt-à-penser délivré par les faiseurs d’opinion. C’est cette « République des écrans » qui, sous couvert de liberté d’opinion, définit les limites de la pensée. Pour autant, ce système fondé essentiellement sur la collusion des politiques et des médias, fonctionne, ce qui peut paraître paradoxal, avec le consentement de ceux sur qui il s’exerce.

    Le sous-titre de votre livre dénonce justement le « conditionnement » des Français. Vous dîtes que « Monsieur Moyen », le Français moyen, se laisse volontairement manipuler…

    L’anthropologie nous enseigne que les individus ne peuvent exister seuls. Sans maître, point de salut ! Qui ne serait pas heureux et soulagé d’être déchargé de responsabilités trop lourdes à assumer ? Prenons l’exemple de la sécurité. à de rares exceptions près, une personne agressée ne peut compter que sur elle-même. Personne ne bouge pour lui venir en aide : chacun espère que son voisin va intervenir ou que la police, dont c’est le travail, va arriver… C’est l’illustration parfaite d’un conditionnement général : comme si nous étions désormais dressés à demeurer passifs en toute circonstance.

    Comment expliquez-vous cette passivité des individus face à la manipulation dont ils font l’objet ?

    Bien souvent, plus un individu prétend être libre, plus il est au contraire soumis à toute sorte de liens qui l’entravent. Et de fait, dans une démocratie, les gens se conforment à la masse et adoptent, par mimétisme, le comportement de la majorité. Cette peur de quitter le rang renvoie au syndrome de l’exclusion : la crainte, traumatisante, du jugement excluant émanant de la majorité ou du groupe dominant. La puissance médiatique symbolise par excellence ce pouvoir d’exclusion tant il est impossible et même inconcevable d’échapper au pilonnage des slogans publicitaires et des « messages » politiques – ce qui revient à peu près à la même chose. Comme ils les subissent au quotidien, les gens finissent par les adopter. C’est une question de facilité, de peur ou même de besoin d’exister. De telle sorte que le Français « moyen », celui que j’appelle « Monsieur Moyen », se retrouve, avec des millions de ses semblables, sur la place de la République à Paris en brandissant une pancarte « Je suis Charlie ». Cette uniformité de la pensée a quelque chose d’effroyablement saisissant pour un pays qui se prétend libre.

    En quoi l’affaire Charlie Hebdo est-elle particulièrement révélatrice de Big Brother ?

    Le plus frappant évidemment, c’est que l’idéologie et les individus responsables de ce désastre en sortent renforcés et qu’ils ont réussi, avec une facilité déconcertante, à retourner les faits à leur avantage. « Je suis Charlie », c’est vraiment une manipulation de masse. Ce qui prouve que pour Big Brother, l’utopie – c’est-à-dire la représentation factice de la réalité – est plus importante que les faits qui, en l’occurrence, parlaient d’eux-mêmes. D’où l’importance de la communication qui permet de réécrire le présent. Regardez les événements qui ont suivi les attentats de janvier : d’une attaque islamiste particulièrement meurtrière, on a fait une campagne contre « l’amalgame » et « l’islamophobie ». Autrement dit, Big Brother nous a expliqué qu’il a eu raison de promouvoir depuis des années le multiculturalisme, l’immigrationnisme et l’islam ! Un tel exemple de manipulation devrait être enseigné dans les écoles…

    Peut-on mettre un terme à ce conditionnement ?

    Il n’est pas certain qu’il dure éternellement, mais les gens ont tellement investi dans la société factice de Big Brother qu’il est impossible pour eux d’imaginer s’en détourner. Surtout que tout le monde y trouve son compte. Nous vivons dans une société de confort, ce qui fait de nous des êtres domestiqués. La consommation de masse signe le triomphe de Big Brother…

    Reste-t-il un peu de place pour l’espoir ?

    Le principal objectif de Big Brother c’est d’empêcher les gens de penser. Il est très difficile de prédire ce qui va se passer, mais le temps qui passe joue pour le système. En même temps, on voit de plus en plus d’auteurs et de médias dissidents exister sans lui, ou plutôt malgré lui : l’espoir est donc permis. 

     

    Dernier livre paru : la France Big brother, éditions Ring, 361p., 18 euros.

    Source : Politique magazine

  • Philippe de Villiers écarte définitivement toute candidature pour 2017 ... Il a bien raison !

     

    Aucun des nombreux prétendants actuels à la magistrature suprême ne trouve grâce aux yeux du fondateur du Mouvement Pour la France (MPF), qui estime que le système politique est au bord de l'effondrement. C'est ce que confirme un scan politique de Figarovox signé par Marc de Boni et Arthur Berdah [15.06]. 

    « J'ai quitté la vie politique il y a six ans. Je n'ai pas envie de replonger dans cette piscine sanguinolente où crocodiles et caïmans se mangent entre eux », tranche Philippe de Villiers, interrogé par le magazine nationaliste en ligne France ce mercredi. N'en déplaise à ses nombreux soutiens qui espéraient le voir de nouveau porter la candidature d'une « droite dure », conservatrice et identitaire, qui a échoué à se fédérer lors des journées de Béziers, l'ancien député vendéen ne rempilera pas, six ans après avoir quitté la scène politique. « Je n'ai absolument aucune envie de redescendre dans l'arène et je pense que la métapolitique a plus d'influence que la politique aujourd'hui. Par mes livres et mon Puy du Fou, j'ai fait passer beaucoup plus d'idées qu'en restant la énième écrevisse de la bassine », explique-t-il.

    La politique, très peu pour lui. « Je regrette de n'avoir pas compris plus tôt qu'il était inutile d'entrer dans une compétition sans avoir l'argent et le système médiacratique nécessaires : on se fait alors démolir et salir », détaille Philippe de Villiers. Et le fondateur du Mouvement Pour la France (MPF) devrait même se tenir à bonne distance des débats : il ne soutiendra « personne » dans la primaire de la droite. Si Jean-Frédéric Poisson trouve quelque grâce à ses yeux - « c'est quelqu'un de très bien qui a une pensée juste et des convictions » -, ce dernier a le défaut « d'être avec les Républicains, c'est-à-dire un parti qui corrode toute forme de conviction », déplore-t-il.

    Un FN pas assez porté sur l'Islam et l'immigration

    S'il admet nourrir une estime certaine pour Marion Maréchal-Le Pen, Philippe de Villiers s'interroge cependant sur les intentions de Marine Le Pen, échaudé par les positions récemment exprimées au sein du FN sur l'avortement et le mariage pour tous. « Est-ce qu'elle veut vraiment s'occuper de la France ? Elle ne parle que trop rarement d'islam et de l'immigration. Elle parle d'une France apaisée. Mais cette France-là nous semble si loin, il faudra beaucoup de courage pour y parvenir, et cela commence par une claire énonciation des problèmes et des drames qui nous assaillent », estime le créateur du Puy du Fou.

    Dans ces conditions, il ne faudra pas s'attendre à la voir soutenir un candidat au premier ni au second tour de la présidentielle, prévient-il. « Le civisme aujourd'hui n'est pas lié au fait d'urner en colonne (sic). Je pense que les prochaines échéances ne seront pas dans les urnes, elles seront beaucoup plus graves et importantes… Les gens iront chercher des personnes loyales à la France, et qui mettent la France au-dessus de leurs caprices personnels », estime Philippe de Villiers, qui annonce : « Le système va mourir et ce n'est donc pas le moment d'aller s'y précipiter.» « Il faut laisser les politiciens s'user les uns contre les autres. Un pays qui va devoir choisir entre Sarkozy, Juppé, Fillon ou Hollande est un pays qui va mal », diagnostique l'ancien eurodéputé. 

    Marc de Boni et Arthur Berdah

  • Etat d'urgence

     

    par Bernard Pascaud *

     

    2920517656.jpgOui à l’analyse des récents succès électoraux du Front National quand ils cessent d’être uniquement considérés comme des votes de rejet mais aussi comme des votes de conviction. Plus précisément comme la traduction politicienne de profondes tendances à l'oeuvre dans la société française d’aujourd’hui, parmi lesquelles le besoin d’identité, le désir de sécurité, la soif de justice, l’amour de la France.

    Oui, mille fois oui également à ce qu’on lit sous les plumes les plus lucides : le multiculturalisme est un échec, l’islamisme remplit le vide créé par le laïcisme, le patriotisme resurgit, Maastricht, Schengen, le mondialisme ne font plus illusion, le système des partis est de plus en plus déconsidéré, toute une population et spécialement sa jeunesse se sont réveillées et s’engagent au service de la Cité. Des veilleurs à la multiplication des écoles hors contrat en passant par toutes les possibilités d’Internet, les formes de résistance à la déconstruction de notre société sont multiformes.

    Toutes ces résistances vont-elles un jour se « connecter » ? Si oui, autour de quoi, de qui, de quelles idées ? Autour d’un nouvel homme prétendument providentiel ? Certains en appellent ainsi à Eric Zemmour, d’autres à Philippe de Villiers… Mais qui ne voit que leur candidature n’aboutirait qu’à quelques pourcentages de voix ? Il est peu probable que de tels hommes se laissent entraîner dans l’aventure. L’un a déjà donné, l’autre est trop futé pour cela. Le premier a tiré des leçons salutaires de son immersion dans le système foireux des partis, l’autre connaît trop bien son histoire politique française où se sont épuisées vainement tant de bonnes volontés patriotes.

    La coordination se fera-t-elle, comme certains le souhaitent ou le craignent, par l’émergence d’une « droite hors les murs » localisée quelque part entre la gauche du Front National et la droite des Républicains ? La belle affaire ! Ce ne serait qu’une énième tentative de sursaut dont la seule satisfaction serait de donner bonne conscience à des électeurs pleins d’illusions.

    Alors, droite molle, droite dure, droite hors les murs, droite extrême ? L’affrontement droite-gauche est-il l’horizon indépassable de la politique ? Est-on condamné à cela ou à la désertion du terrain politique ? Dans les deux cas on se retrouve toujours nus devant la Politique. On n’en sort pas.

    Pour en sortir est justement le titre d’un livre de Charles Maurras. Il y est dit qu’ « il n’y a rien de plus urgent que de remplacer la République par le Roi » Et il se clôt par ce diagnostic toujours actuel : « Beaucoup de gens ont cru pouvoir se rendre utiles sous le régime en vigueur. Mais ce régime est conçu pour les épuiser vainement. Qu’ils voient la vérité ! Et qu’enfin elle leur impose ces ruptures libératrices qui leur rouvriront l’avenir ! » Pour aider nos compatriotes à voir la vérité, voici un petit questionnaire que je vous propose de tester autour de vous. Même limité à sept interrogations, il peut constituer un salubre dessillement.

    Pensez-vous qu’en période d’insécurité préoccupante comme celle d’aujourd’hui le sommet de l’Etat doit être prioritairement centré sur des questions électoralistes ?

    Les « valeurs de la République » vous apparaissent-elles la référence la plus utilement « structurante » - pour le peuple français plutôt que les références à la nation et aux communautés de destin naturelles et historiques ?

    Estimez-vous comme dépassée et répréhensible toute référence à l’identité nationale ?

    Estimez-vous que la représentation parlementaire soit le reflet fidèle de la nation française ?

    Croyez vous que les partis politiques soient une réserve de personnel prêt à se dévouer au Bien commun plutôt qu’à satisfaire des ambitions personnelles ?

    Pensez-vous qu’une réforme de fond des institutions soit utile et qu’un changement de personnel politique suffirait à résoudre nos problèmes ?

    Êtes-vous persuadé que le maintien du système politique actuel soit la condition pour vous permettre de voir la fin de la dette, des déficits, du chômage, et la France renouer avec une politique de grandeur ?

    Si vous répondez oui à toutes ces questions, vous n’avez aucune raison de cesser d’être républicain, quel que soit le parti auquel vous consentez votre suffrage.

    Si vous répondez non à ces questions, vous avez toutes les raisons de rejoindre la Restauration Nationale, car vous estimez qu’il y a un état d’urgence permanent en France : celui créé par son délabrement institutionnel. 

    * Président de la Restauration Nationale

    Restauration Nationale, trimestriel

  • Education • Philippe Nemo : « Former des enseignants »

     

    par Ludovic Greiling

     

    greiling.jpgLe 7 avril a été lancée l’Ecole professorale de Paris, un établissement privé destiné à former les enseignants des collèges et des lycées. Les cibles ? Les préposés au Capes et à l’agrégation, mais aussi tous les professeurs qui souhaiteraient améliorer leur enseignement dans le secondaire. Nous avons demandé à son directeur, Philippe Nemo, de détailler le projet.

     Pourquoi créer maintenant l’École professorale de Paris ? Estimez-vous qu’il existe des défauts dans le système actuel de formation des professeurs ?

    Bien entendu, ce système présente des défauts énormes : sa désorganisation chronique, et le rôle démesuré qu’y jouent les prétendus «pédagogues». Mais réformer ce système dans son ensemble n’est certes pas notre propos (même si nous avons nos idées sur la question). Une initiative privée ne saurait avoir la prétention d’apporter une réponse globale au délabrement actuel de l’Éducation nationale. Cette réponse ne pourra être donnée que par des hommes politiques responsables, s’il en existe. Notre projet est à la fois plus modeste et plus ciblé. Il est de former à nouveau des professeurs hautement qualifiés dans leurs disciplines respectives, comme on savait fort bien le faire jusqu’à une date récente.

    En quoi consiste l’apport original de l’Ecole professorale de Paris ?

    Il consiste en l’option pédagogique susdite. Nous pensons que ce qui assure le rayonnement et l’efficacité pédagogique des professeurs auprès de leurs élèves, c’est essentiellement leur compétence académique, et nous voulons former nos étudiants dans cette logique. Nous pensons, en outre, que le pays a un besoin vital d’avoir des scientifiques et des experts compétents en tous domaines, comme il en a eu dans le passé, faute de quoi il décrochera (il décroche déjà!) par rapport aux autres pays européens, à l’Amérique du Nord et à la nouvelle Asie (Chine, Corée, Japon…). Or il ne peut avoir ces scientifiques et des experts de bon niveau si les enseignements primaire et secondaire continuent à sous-performer en France, comme le montrent pour notre honte les enquêtes PISA.

    Il est vrai qu’il existe encore en France quelques formations secondaires excellentes, dans certains lycées publics officiellement ou officieusement dérogatoires, et aussi, de plus en plus, dans des lycées privés qui, dorénavant, trustent les mentions TB au bac ! Mais ces îlots de réussite sont constamment menacés de submersion par de nouvelles réformes égalitaristes absurdes, guidées par la haine obsessionnelle de la culture et de la transmission qu’ont les forces politiques, syndicales et sectaires qui dominent actuellement l’Éducation nationale. Notre projet ne prend donc tout son sens que si l’on lui adjoint l’hypothèse que, dans l’avenir, des politiques éducatives différentes seront menées, et qu’il y pourra donc y avoir de nouveau, de façon officielle, et non plus seulement clandestine ou marginale, des établissements secondaires sérieux ayant l’ambition de construire un savoir structuré de la 6ème au baccalauréat. Il est certain que si de telles réformes ne sont pas faites, nos diplômés seront en grand danger d’être au chômage. Ils pourront du moins se consoler par le fait d’avoir été, eux, correctement instruits.

    Quand l’école va-t-elle donner ses premiers cours ?

    En septembre 2016.

    Avez-vous déjà eu des demandes d’inscription ?

    Bien entendu, puisque notre site www.epparis.org nous a assuré d’ores et déjà une certaine visibilité. Mais nous en attendons d’autres, en comptant pour cela sur le bouche-à-oreille. Les étudiants ont jusqu’à fin mai pour s’inscrire au concours, et les candidats à nos deux Formations continues (Lettres et Mathématiques) jusqu’à la rentrée. 

    Pour en savoir plus : http://www.epparis.org/