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  • JOYEUX NOEL !.....

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                  Or, il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville.

                  Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s'appelle Bethléem - parce qu'il était de la maison et de la lignée de David -afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.

                  Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'ils manquaient de place dans la salle.

                                                                                                                                                                 Luc 2 / 1 - 20

  • Pour en finir avec les ghettos urbains...

               De Polytechnique à Don Bosco (1), Jean-Marie Petitclerc, personnalité atypique s'il en est, s'est fait connaître par ses nombreuses conférences, par ses ouvrages - il a publié plus d'une dizaine de livres sur le thème de l'éducation et des actions de prévention - et par son action dans les quartiers sensibles.

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               Il a encore publié, récemment, Pour en finir avec les ghettos urbains, dans lequel, dès l'introduction, il écrit: "Cet ouvrage se veut le cri de celui  qui ne peut accepter que la situation empire encore".

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    190 pages, 17 euros

     

                Sa thèse ? L'échec de la politique de la Ville réside dans le zonage : il s'est agi principalement de financer des activités dans les quartiers pour les habitants des quartiers. Une telle politique n'a pas réussi à enrayer la spirale de la ghettoïsation.

                Jean-Marie Petitclerc sait de quoi il parle: on se souvient qu'il a passé dix-huit mois "chez" Christine Boutin, alors ministre du Logement et de la Ville. Un prêtre au gouvernement ! En aura-t-on assez parlé !...

                C'est justement ce passage dans les hautes sphères qui lui permet de faire deux constatations majeures. Une critique, d'abord : le système oblige les responsables à agir à chaud, sous le coup de l'émotion. Le contraire du temps long et des décisions mûrement réfléchies, en somme. "Le drame -écrit-il- c'est que la pression médiatique oblige à dévoiler des solutions avant d'avoir pris le temps de poser sérieusement le problème". Une proposition, ensuite: la mixité sociale. Il ne sert à rien de mettre encore des millions d'euros, après ceux qui y ont déjà été mis, dans les banlieues. Il a, sur ce point, mille fois raison: même doré à l'or fin, un emplâtre sur une jambe de bois reste, aussi beau soit-il, un emplâtre sur une jambe de bois ! Il faut sortir les jeunes de leurs ghettos, si l'on veut les intégrer, dit Jean-Marie Petitclerc.

                 On admirera le zèle du croyant -du chrétien- qui veut être présent sur un terrain où d'autres seront, si l'on n'y va pas, avertit-il, avec justesse. Soit. Mais on est en droit aussi de se poser quelques questions. Telle celle-ci: ces jeunes, dont "on" souhaite l'intégration, la veulent-ils, vraiment ? Certainement oui, pour une part. Et, semble-t-il, très probablement non pour une autre part.

                Et, là, que faire ?... Les bonnes intentions suffisent-elle ? Et les beaux projets?...

    (1) : Si l'on aimait jouer au petit jeu des ressemblances ou des similitudes, on pourrait dire qu'il y a un peu d'Ignace de Loyola chez Jean-Marie Petitclerc. Brillant élève de l'Ecole polytechnique (qu'il intègre en 1971), comme Ignace était un brillant capitaine, ils semblent promis, l'un et l'autre, à un bel avenir terrestre. La blessure d'Ignace, qui l'immobilise de longs mois, ne laisse d'autre activité à son tempérament bouillonnant que la lecture: il en sortira transformé pour la vie, soldat, toujours, mais du Christ cette fois, et dans sa Compagnie exclusivement, celle "de Jésus".  Très sportif (trop ?) c'est aussi une blessure qui cloue Jean-Marie Petitclerc sur un lit d'hôpital. Bien que différente de celle d'Ignace, et reçue d'un autre endroit -la pratique excessive du sport- la période de réflexion imposée lui fera découvrir le pédagogue italien Giovanni Bosco: il deviendra prêtre salésien. 

           L'avenir dira si la comparaison s'arrête là, ou se poursuit...

  • Après le drame de Berlin

    Une Berlinoise rend hommage aux victimes de l'attentat sur le marché de Noël de Berlin. - Reuters  

     

    par Gérard Leclerc

     

    3392000575.jpgLe drame qui a endeuillé, lundi soir, Berlin et l’Allemagne toute entière, n’est sans doute pas intervenu par hasard dans un marché de Noël. Au surplus, dans un des lieux les plus significatifs de la capitale, presque au pied de l’église du souvenir, cette église bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale et témoin de la détresse provoquée par la folie nazie. La correspondante du Monde parle à juste titre d’un monument emblématique comme prédestiné à pleurer les habitants de la ville. On présume, dans l’attente des résultats de l’enquête, qu’il s’est agi, pour les responsables et les auteurs de l’attentat, d’atteindre un pays dans sa chair vive, à un moment privilégié, là où s’affirment une culture et une forme de vie. Culture et vie stigmatisées au nom d’une conception contraire qui inspire un rejet radical et se justifie aussi par un énorme ressentiment.

    Bien sûr, on peut s’interroger sur ce qui reste de spécifiquement chrétien dans ce marché de Noël et dans les festivités qui marquent la fin de l’année pour les foules qui investissent le centre de Berlin. L’Allemagne continue à fêter la Nativité avec plus d’éclat que la France. Ce n’est pas pour autant que les sentiments religieux soient plus ardents que chez nous, Mais c’est toujours la manifestation d’une civilisation qui accommode les réjouissances profanes, d’ailleurs de bon aloi et de caractère familial, aux traditions anciennes. Mais cela même est insupportable à ceux qui se réclament d’une pureté islamique intransigeante.

    L’Europe paraît désarçonnée par cette offensive, non seulement parce qu’elle est cruellement meurtrière, mais parce qu’elle remet en cause son propre équilibre que garantissait sa sécularisation tranquille et garante de la liberté de conscience et de religion. La voilà désarçonnée par cette guerre déclarée à ce que Marcel Gauchet appelle « le désenchantement du monde », c’est-à-dire la sortie du religieux précipitée par le rationalisme des Lumières. Le défi qui nous est imposé n’est pas seulement politique, il est culturel et nous n’avons pas fini de nous débattre avec lui. 

    France Catholique

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 21 décembre 2016.

  • Sauvegarder le territoire (Élections municipales), par Gérard Leclerc.

    Les élections municipales, qui se déroulent dimanche, pâtissent du climat très particulier provoqué par l’épidémie que l’on sait. L’abstention sera-t-elle aussi massive que certains le craignent ? Ce serait un mauvais signal pour l’esprit civique. L’échelon communale est celui qui devrait concentrer le maximum d’attention, en raison de la proximité des intérêts en cause. C’est d’ailleurs le cas, car il semble que, parmi les politiques, ce sont les maires qui disposent du meilleur degré d’estime de la part de la population.

    gerard leclerc.jpgJ’ignore s’il s’agit d’une tendance générale, mais dans ma commune de banlieue parisienne, c’est la première fois qu’aucune des listes en compétition ne se réclame d’un parti politique précis. Ce pourrait être l’effet de la crise des grandes formations, La République en marche subissant elle-même les conséquences des épreuves que le pouvoir a traversées ces derniers mois.

    On voudrait être sûr que la campagne des municipales, même en pareilles circonstances, soit l’occasion de mettre en valeur les véritables problèmes du territoire national. Alors que, par ailleurs, il n’est question que du défi écologique, on peine à saisir combien celui-ci se traduit dans les programmes. Parallèlement, nous assistons au retour du localisme mis à mal par les processus de mondialisation. Ce devrait susciter des initiatives sur le terrain pour la réanimation de la vie économique de la France périphérique. Une réanimation qui devrait être conçue à l’encontre de certaines tendances lourdes, celles que dénonce l’historien Pierre Vermeren. Même les petites villes sont victimes de la brutalisation du paysage, avec des zones industrielles et commerciales avides d’espace et de béton.

    Notre belle France s’est considérablement enlaidie ces dernières années, ce en quoi elle se retrouve malheureusement solidaire de la souffrance de la planète. On objectera peut-être que l’esthétique ne marche pas forcément en accord avec l’économique. Je n’en suis pas persuadé. En tout cas, la beauté n’est pas étrangère à l’écologie. C’est ce que montre mon ami Jean-Claude Guillebaud dans un superbe livre intitulé Sauver la beauté du monde (L’iconoclaste), et qui trouve, en particulier, son inspiration dans l’amour de sa région charentaise. Puisse le civisme communal se ressourcer dans la même inspiration !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 11 mars 2020.

  • Sainte Geneviève et notre histoire par Gérard Leclerc

    Paris, Nanterre, la gendarmerie fêtent en ce mois de janvier leur patronne, sainte Genevieve, 1600 ans après sa naissance. Et il semble que Geneviève fasse l’unanimité autour d’elle. Mme Hidalgo, maire de Paris, assistait, l’autre jour au premier rang, à la cérémonie de Saint-Étienne-du-Mont. Cette merveilleuse église, avec son jubé unique dans la capitale, qui abrite aussi les sépultures de Pascal et de Racine, a recueilli, en effet, les reliques de notre sainte. La Révolution, non contente de les avoir arrachées de la grande église construite par Soufflot, avait voulu les anéantir, en les jetant dans la Seine. Heureusement, une partie de ces reliques avait été sauvegardée à l’extérieur de Paris.

    13584804_1050497325039319_7100176010205014433_o.jpgNous n’en sommes plus à cette période de déchristianisation brutale et de volonté forcenée d’abolir le passé et ses figures tutélaires. L’église Sainte-Geneviève, transformée en Panthéon, n’a même pas effacé complètement son souvenir et même sa figure. Puvis de Chavannes a peint sur ses murs des scènes de la jeunesse de notre sainte, en privilégiant sa représentation en bergère. Peut-être le peintre avait-il été influencé par une ressemblance avec la Jeanne d’Arc de Domrémy souvent partagée, mais pas très exacte. Geneviève était, en effet, une patricienne, fille de l’aristocratie gallo-romaine et vouée à jouer de naissance un rôle civique de premier plan.

    Cependant, très jeune, elle est consacrée à Dieu. Elle a reçu le voile des vierges des mains de son évêque. Elle sera donc, au cours d’une longue existence, à la fois une politique jouant un rôle majeur dans la protection de Paris (elle résidait dans l’île de la Cité) et une chrétienne fidèle à ses vœux de religion. Paris ne saurait l’oublier. Même ceux qui sont dépourvus de toute culture chrétienne, sont obligés de s’interroger devant la montagne Sainte-Geneviève. Une montagne qui s’élève à une hauteur de 23 mètres au dessus du niveau moyen de la Seine. Curieuse dénomination qui nous invite peut-être à considérer autrement notre histoire et son échelle de valeur. Notre ville capitale ne vient pas de nulle part, et son histoire tourmentée nous renvoie à cette figure tutélaire de Geneviève, dont Charles Péguy disait qu’elle « conduira le troupeau le plus vaste à la droite du Père ».

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 13 janvier 2020.

     

  • Emmanuel Macron en guerre contre le séparatisme, par Gérard Leclerc.

    Les actuels péripéties parisiennes ne sauraient cacher les grands problèmes qui se posent de façon permanente aux politiques. Parmi ceux-ci, les difficultés posées par l’immigration et l’intégration des populations venues d’ailleurs. Emmanuel Macron se rend aujourd’hui à Mulhouse pour prononcer un discours sur les moyens propres à juguler ce qu’on appelle maintenant le séparatisme.

    gerard leclerc.jpgLe mot exprime bien ce qu’il veut dire. Il y a danger de sécession de quartiers entiers par rapport aux lois de la République. Et certains maires sont accusés de pactiser avec les islamistes pour assurer leur pouvoir, en partie parce qu’ils n’ont pas le choix.

    Tous ne sont pas d’accord avec une attitude offensive à l’égard de ce phénomène. Le Monde se fait l’écho direct d’une protestation véhémente de la part de ceux qui craignent qu’on aboutisse à une stigmatisation des musulmans qui n’arrangerait rien. Un profond sentiment de malaise, de colère et d’injustice, explique le quotidien, se développe dans les quartiers populaires où les gens s’estiment victimes d’un amalgame insupportable. Mais la discussion fait rage entre ceux qui prônent une stratégie d’inclusion et ceux qui dénoncent la naïveté des organisations humanitaires, voire religieuses à l’égard d’un phénomène gravissime.

    L’Église catholique elle-même se trouve mise en accusation par sa trop grande bienveillance, encouragée par le pape François, qui aboutirait à des méprises. Ainsi l’historien Pierre Vermeren, spécialiste des relations entre la France et le Maghreb, met-il en cause un déni, qui touche les dirigeants français mais aussi les responsables catholiques avec un grief dont il faudrait mesurer la fiabilité : « Dans toutes les grandes villes où les islamistes ont pignon sur rue, il y a un travail préalable de validation par le diocèse local. » [1]

    Il y a donc un sérieux discernement à opérer. Il serait fou de sous-estimer le danger islamiste. Mais les moyens propres à l’endiguer ne sont pas évidents. Il y a certes les moyens de police et de protection nécessaires. Mais il y a aussi la définition d’une politique intelligence apte à ne pas précipiter les musulmans dans les bras des extrémistes. Nous écouterons donc avec intérêt Emmanuel Macron à Mulhouse. Saura-t-il aider à ce discernement ?

    Chronique diffusée sur radio Notre-Dame le 18 février 2020.

  • Vendredi saint à Notre-Dame, par Gérard Leclerc.

    Comment célébrer la grande semaine de l’année pour les chrétiens, alors que toute manifestation publique et tout rassemblement, quel qu’il soit, sont strictement interdits ? Chaque paroisse, chaque diocèse, l’Église de France, le Pape ont tenté d’apporter une réponse à cette impossibilité. À peu près tous les intéressés ont décidé d’employer les moyens de communication moderne, et notamment les fameux réseaux sociaux. Comment le leur reprocher ? Quand une communauté n’a plus la possibilité de se réunir autour de l’eucharistie, on voit mal comment reprocher à ses responsables de la convoquer grâce à une médiation qui a l’avantage de la visibilité.

    gerard leclerc.jpgC’est bien ce que le pape François opère à l’échelle de l’Église universelle, en permettant chaque matin la diffusion de sa messe à la maison Sainte-Marthe. De façon plus spectaculaire encore, son intervention à l’intention du monde entier, à partir d’une place Saint-Pierre absolument vide, s’entendait comme une manifestation de communion sensible pour des millions de fidèles qui se retrouvaient ainsi dans les mêmes sentiments de solidarité et surtout d’unité sous le regard de la Providence.

    Il en va de même pour les gestes symboliques que l’archevêque de Paris s’apprête à déployer aujourd’hui et demain. Ce Jeudi saint, il bénira la capitale depuis la basilique du Sacré-Cœur du Montmartre, avec le Saint-Sacrement. Il s’agit d’ailleurs d’un geste qui va au-delà du symbolique, car c’est bien la présence réelle du Seigneur dans l’eucharistie qui se répandra sur la grande ville. Quand Jésus affirmait à ses disciples qu’il serait présent tous les jours jusqu’à la fin des temps (Mt 28, 20) c’est bien qu’il affirmait sa volonté concrète d’être au milieu de nous. Vendredi saint, Mgr Aupetit proposera la vénération de la relique de la couronne d’épines à la cathédrale Notre-Dame. Quel symbole que ce geste accompli dans le grand édifice dont la blessure béante correspond à celle qui en ce moment nous envahit tous. Qui que nous soyons. Oui, cette année, la Semaine sainte revêt un caractère tout particulier, parce qu’elle nous impose vraiment de méditer ce que signifie le Salut apporté par le Christ en ce monde.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 8 avril 2020.

  • Lourdes rouvert, par Gérard Leclerc.

    © Roland Darré / CC by-sa

    La réouverture des sanctuaires de Lourdes, même si elle s’opère dans des conditions forcément strictes, est pour les catholiques la bonne nouvelle tant attendue. Le caractère symbolique de la ville des apparitions mariales donne à cette décision une portée nationale et même internationale. Je ne voudrais pas opérer un rapprochement fâcheux, mais la fermeture des grilles des sanctuaires n’a qu’un précédent dans l’histoire : c’est lorsqu’au moment des apparitions à Bernadette, la grotte fut momentanément interdite à la population de Lourdes, me semble-t-il par arrêté préfectoral.

    gerard leclerc.jpgCela ne devait pas durer longtemps et les motifs n’ont d’évidence rien à voir avec ceux du confinement actuel. Mais il n’en reste pas moins qu’il y a quelque chose de douloureux, voire d’insupportable dans le fait de ne pas pouvoir accéder librement à un lieu dévolu à la prière, et qui plus est un lieu de manifestation collective.

    Le Conseil d’État, à sa façon, vient d’entériner ce droit impératif à prier et à prier ensemble, en jugeant que l’interdiction générale et absolue de tout rassemblement dans les lieux de culte était disproportionnée en période de déconfinement. Elle constituerait même une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte, une liberté définie comme fondamentale. Le Premier ministre a donc été enjoint, lundi dernier, à remplacer cette interdiction par « des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires ». On peut donc espérer que nous pourrons célébrer, dans nos églises, la fête de la Pentecôte, le 31 mai prochain. Chaque diocèse prendra les dispositions nécessaires pour répondre aux normes sanitaires, et il est probable que le nombre des messes sera considérablement augmenté pour que les fidèles puissent être accueillis dans les conditions requises.

    Que le droit à la liberté de culte ait été réaffirmé ainsi avec vigueur constitue d’évidence une excellente nouvelle. Et même si la prière n’a jamais été interrompue, dans le cœur des chrétiens, il est heureux qu’ils puissent à nouveau se rassembler, à l’image de ce qui a été inauguré à Lourdes.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 20 mai 2020.

  • La fracture française

     

    par Gérard Leclerc
     

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    Gilets jaunes : l’exécutif cherche une réponse. Mais quelle réponse ?

    Le premier ministre, dimanche soir, n’a pas semblé broncher sur l’essentiel de sa politique. Il entend la colère, mais tient le cap. On attend la réaction du Président qui doit s’exprimer devant les maires de France. Mais il ne fait pas de doute que le pouvoir est dans l’embarras. Les corps intermédiaires classiques, les syndicats, ne semblent guère plus à l’aise, d’abord parce que la CGT et Force ouvrière sont en crise, ensuite parce que si la contestation ne passe pas par eux, c’est qu’il y a des raisons pour cela. Les gilets jaunes constituent une part de la population qui ne se considère pas représentée par les partenaires sociaux habituels. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, en convient lui-même, tout en faisant des critiques sévères à l’égard d’un mouvement non encadré et qui risque de sérieuses dérives.

    Bien sûr qu’il y a des risques, bien sûr que les organisations syndicales ont des pratiques et une déontologie bien nécessaires pour le dialogue social. Mais lorsqu’elles ne représentent plus manifestement toute la société, c’est qu’il y a un problème qui leur échappe ou qui les désarçonne.

    B9717614531Z.1_20181115185737_000+GTDCEBK5E.1-0.jpgC’est le message du géographe Christophe Guilluy qui se trouve de mieux en mieux relayé, au fur et à mesure que ses analyses se trouvent confirmées par les événements. Deux géographies, deux sociologies s’opposent que Vincent Trémolet de Villers traduit dans Le Figaro en images suggestives : « Les gilets jaunes contre les doudounes noires, les rocades goudronnées contre les voies sur berge piétonisées, les pieds de poule des routes secondaires contre la fluidité des aéroports : les beaufs des champs contre les bobos des villes. »

    Force est de reconnaître que c’est cette France marginalisée qui s’exprime en faisant éclater sa colère. Il faudra bien, d’une façon ou d’une autre, retrouver des liens avec cette France-là. Car sinon, ce sera l’impasse et l’explosion populiste mettra à mal une classe politique qui pourrait connaître le sort de son homologue italienne. ■ 

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 20 novembre 2018

  • Quelle écologie ?, par Gérard Leclerc.

    Bordeaux, quais

    © Loïc Graniczny / Pixabay

    Les nouveaux maires écologistes font beaucoup parler d’eux en ce moment. Avec des déclarations tonitruantes, ils se mettent en danger face à l’opinion et interrogent surtout sur leur inspiration idéologique.

    gerard leclerc.jpgLa victoire remportée dans des conditions très particulières par les écologistes, dans les plus grandes villes de France, est pour eux-mêmes une chance et une épreuve. Chance de pouvoir enfin déployer la politique alternative qu’ils revendiquent sur le terrain. Épreuve, parce qu’un échec dans le cadre municipal compromettrait durablement la possibilité de s’imposer sur une plus vaste échelle. Leurs adversaires ne leur feront pas de cadeaux, et ils devraient faire très attention aux déclarations à l’emporte-pièce sur le sapin de Noël et le Tour de France, qui risquent de retourner l’opinion contre eux. Sans doute est-il injuste de tout ramener à ce qu’on appelle pudiquement des erreurs de communication et convient-il d’apprécier le poids de leurs premières décisions.

    Il n’empêche que lesdites erreurs de communication posent quand même un sérieux problème, celui de l’idéologie. Lorsqu’on reproche aux écologistes d’être verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur, on met en cause le système de pensée qui est le leur. Et il n’est pas illégitime de s’interroger sur l’alliance que beaucoup d’entre eux ont établi entre le souci d’un nouveau type de développement et l’adhésion à ce que Jean-Pierre Le Goff appelle « le gauchisme culturel ». Alliance qui produit de curieuses contradictions, lorsqu’au strict respect des processus naturels se trouve associée la transgression des lois fondamentales de notre humanité. Comme si le transhumanisme était conciliable avec l’écologisme.

    Mais poser la question de l’aspiration intellectuelle de ce courant politique oblige à se demander quels sont ses principes fondamentaux. Un José Bové, qui a bien lu ce magnifique précurseur que fut Jacques Ellul, se garde des embardées de tous ceux qui ne disposent pas du bagage de sagesse et de maturité qui conviendrait.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 septembre 2020.

    ait.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Notre culture chrétienne, par Gérard Leclerc.

    © Jacqueline Macou / Pixabay 

    Pour l’ensemble des Français, c’est une certitude : notre pays est foncièrement de culture chrétienne. Et pourtant la baisse de la pratique religieuse et l’ignorance des données élémentaires de la foi devraient creuser la distance avec notre patrimoine de civilisation. Comment expliquer cette persistance ?

    gerard leclerc.jpgUne réponse à un sondage récent de l’Ifop sur l’électorat du Rassemblement national a retenu mon attention. En effet, à la question de savoir si la France est un pays de culture chrétienne, 78 % des personnes interrogées répondent positivement. On dira sans doute qu’une telle opinion relève pour le moins d’une évidence historique. Comment nier que notre pays a été profondément marqué par le christianisme depuis ses origines ? Le simple patrimoine architectural de nos villes et de nos villages suffit à montrer comment l’église est au cœur de la cité et constitue encore aujourd’hui le meilleur repère de son identité. Mais à cela, on pourrait opposer l’incontestable dilution des données élémentaires de la foi, sensible de plus en plus chez les jeunes générations.

    Cela n’empêche pas que, spontanément, lorsque la question d’une identification culturelle est posée, la référence au christianisme s’impose, parce que rien n’a remplacé la culture chrétienne, même pas la référence aux Lumières, dont on répète pourtant à satiété qu’elles constituent le creuset de la modernité. Il faut ajouter à cela que la laïcité ne constitue pas non plus un recours de remplacement, parce qu’elle renvoie soit à la neutralité nécessaire de l’État, soit à une idéologie plus ou moins sectaire qui ne saurait faire consensus.

    Enfin, il faut bien reconnaître que la question de l’identité se trouve aussi posée de façon lancinante dans le débat politique contemporain, et ceci à cause de la présence massive de l’islam, qui déstabilise toutes les représentations. Reste à savoir si cette référence persistante ou renaissante au christianisme peut être l’occasion d’un approfondissement du mystère chrétien. Après tout, les périodes de crise sont propices à des interrogations fondamentales.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 31 mars 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • A Valenciennes, en septembre : le Saint Cordon...

    Cette rapide présentation de l'importante Fête du Saint Cordon, si chère au coeur des Valenciennois, est tirée de notre Album Ces Fêtes qui "font", qui "sont" la France... (partie 2, Les Fêtes religieuses)

     

    1008, dure année pour les Valenciennois, décimés par la peste; mais aussi, 1008, Valenciennes, protégée par Notre Dame du saint Cordon...

    Un saint ermite, Bertholin, vivant retiré près des bords de l’Escaut, supplie la Vierge de secourir la ville. Marie lui demande alors de réunir tous les habitants sur les murailles. Elle leur apparaît et fait entourer la ville, par un ange, d’un cordon écarlate. La peste cesse aussitôt, et ceux qui l’avaient contractée sont guéris.

    En guise de remerciement, les notables de l’époque s’engagèrent à organiser une procession chaque année, à la date anniversaire de ce miracle : le sept septembre.

    Aujourd’hui fixée en principe au deuxième dimanche de septembre, le Tour du Saint Cordon est le plus ancien pèlerinage français: il a célébré ses mille ans en 2008.


    Même la Révolution, qui a pourtant fait ce qu'elle a pu en démolissant de fond en comble l'église du Saint cordon, n'a pu en venir à bout :
    Le saint Cordon, son reliquaire et l'église qui les contenait, ont disparu; l''église Notre-Dame-la- Grande fut vendue à l'encan et rasée jusqu'aux fondement; le reliquaire fut envoyé à la Monnaie...
    Et pourtant, une église fut reconstruite, et le Tour a repris : depuis plus d'un millénaire, comme à Solesmes ou au Mont Saint Michel ou dans tant d'autres lieux de France, la Croix l'a emporté sur la folie destructrice anti-chrétienne des révolutionnaires...

    Il y a, en fait, deux Tours :

    - le premier, ou petit tour le matin;

    - et le grand tour, l’après midi, dans toute la ville.

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    Leur point de départ est le même : la basilique du Saint cordon. Seule diffère la distance parcourue : 18 km pour le Grand Tour, qui part à 11h30, et beaucoup moins pour le Petit, qui démarre après la messe de 9h...

    "Messieurs, chargez !" lance un "Royé", un des membres de la confrérie chargée d'assurer le service autour de la statue. Et six élus soulèvent, alors, le socle sur lequel repose la Vierge dorée...

    Roulé et scellé dans un reliquaire, le saint Cordon fut d'abord déposé dans un humble oratoire dédié à la Vierge Marie, au Neuf Bourg.
    Quand cette chapelle fit place à la somptueuse église Notre Dame la Grande, la châsse fut mise sous un dais, au-dessus du maître-autel.
    On la descendait deux fois l’an, pour être portée à la procession de la Fête-Dieu et à celle du 8 septembre.

    Sa garde d’honneur fut confiée par le Magistrat à la "Confrérie des Royés", association de notables, à qui durant le trajet de la procession autour de la ville, était réservé le grand privilège de porter - nu-pieds - la "fierté de Marie", autrement dit la châsse contenant le Saint-Cordon. Leur vêtement pour les cérémonies officielles, consistait en une robe de drap noir, rayée de haut en bas d’un galon aurore, barrée en sautoir d’un large ruban bleu, d’où le nom de "Royés".

    Fiers de leur titre, avec une fidélité qui jamais ne se démentit, de génération en génération, ils transmirent les traditions de la Confrérie et les maintinrent avec zèle, soucieux d’embellir toujours le reliquaire dont ils étaient les gardiens...

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    Haspres est une petite commune située à une vingtaine de km au sud-ouest de Valenciennes.
    Depuis 1948, sa Fanfare n'a jamais manqué d'accompagner un Tour...

     

    Site officiel :

    https://www.notredamedusaintcordon.fr/1011emes-fetes-cordon.html

  • Quand certain journaliste découvre que ”la Révolution française fut un massacre organisé par une administration dévastat

       Christophe Mory signe un très bon papier (1) sur le dernier livre de Michel Crépu, Le souvenir du monde - Essai sur Chateaubriand. Dans lequel on trouve, entre autres, ce jugement, bien vu et bien dit : "L'Être suprême n'a fait rêver personne parce qu'il n'était personne..."

           Christophe Mory nous prévient d'emblée que "dans son nouveau livre, l'essayiste et écrivain Michel Crépu fait descendre Chateaubriand de son piédestal politique et littéraire. Mais, en revanche, il le crédite de la restauration du christianisme en France après la Révolution".

             Bon : mais on laissera et Michel Crépu et Christophe Mory à leurs jugements ou contre-jugements sur Chateaubriand, l'intérêt de l'article étant ailleurs, du point de vue où nous nous plaçons, à savoir la dénonciation de la Révolution comme instauratrice des Totalitarismes modernes. Et, en cela, ce sont les propos, non pas de Michel Crépu dans son ouvrage, mais de Christophe Mory dans sa critique qui nous ont parus importants. 

    mcichel crepu,christophe mory,chateaubriand,révolution 

             En effet, Christophe Mory a l'honnêteté de reconnaître qu'il a découvert des choses qu'il ignorait, et qui lui répugnent. Récemment, sur France inter (le 4 avril, tout de même...), Bernard Maris faisait, mais à la radio, ce que fait ici - en plus discret, forcément - Christophe Mory : il reconnaissait qu'il avait découvert que la Révolution, finalement, avait fait des choses pas si bonnes que ça... : bernard maris.pdf

             Christophe Mory, lui, ne parle pas de la Loi Le Chapelier et des effroyables régressions sociales qu'elle a engendrées, mais il s'avoue effaré par la Terreur :

             "....l'on est effaré de lire comment Condorcet ordonna les autodafés de milliers de volumes religieux ou afférents à l'Ancien Régime. Il faut lire le chapitre "Aux grands hommes la Patrie reconnaissante" qui fait le compte sur les guillotinés de la Terreur et les massacres des femmes en Vendée. Au nom de la liberté ! Les témoignages qu'il consigne font froid dans le dos. La Révolution française fut un massacre organisé par une administration dévastatrice. A le lire, notre vision contemporaine en appellerait à un devoir de mémoire..."

               Comme pour Bernard Maris, hier, comme pour tous ceux qui font la même démarche, aujourd'hui  en l'occurrence Christophe Mory, nous ne pouvons que nous réjouir chaque fois que nous entendons ou lisons quelqu'un qui découvre la vérité, et qui la dit.

            Et nous y voyons un encouragement à persévérer sans relâche, à temps et à contretemps, dans la tâche qui est la nôtre : faire connaître la simple vérité, tout simplement : elle parle d'elle-même....

            Et, puisque le débat a été porté sur le terrain de la Révolution fait et du massacre de la Vendée, on nous permettra de signaler trois documents présentés en permanence sur ce Blog à leur intention, non seulement à Christophe Mory mais aussi à tous ceux qui veulent découvrir la vérité qu'on leur a caché !

    1. Notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...

     

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    2. Ensuite, nos deux PDF :  

    * Vendée Résistance ! : http://lafautearousseau.hautetfort.com/list/documents/vendee-resistance.html

    * Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, Guerre de géants !.... http://lafautearousseau.hautetfort.com/list/documents/totalitarisme-ou-resistance-vendee-guerre-de-geants.html       

    (1) : dans Famille chrétienne, n° 1762, du 22 au 28 octobre 2011.

  • Même affublée d’un Goncourt, un(e) insignifiant(e) reste un(e) insignifiant(e)…

                On ne compte plus les talents privés d’honneur et de reconnaissance officielle -que ce soit l’Académie française ou les prix littéraires- alors qu’à l’inverse, de nombreux fantômes ont été reconnus, soit par leur élection à l’Académie soit par tel ou tel prix, avant de (re)devenir ce qu’ils ou elles sont, pour l’éternité : d’illustres inconnu(e)s.

                Aujourd’hui, les radios et les journaux (du moins certaines et certains) bruissent des déclarations venimeuses d’une certaine Marie Ndiaye, qui trouve « monstrueuse » la France de Sarkozy et qui a donc préféré partir vivre à Berlin (1).

    marie_ndiaye.jpg
    Peut-on savoir pourquoi cette dame se croit autorisée à tenir des propos xénophobes ?
    Pense-t-elle qu'elle a plus de droits que les autres ?

                Déjà, écrire dans les Inrockuptibles, cela vous classe un personnage, surtout à prétention littéraire (!). On est bien loin de Chateaubriand et de Marcel Proust ! Ensuite, quel mépris du suffrage universel, et du peuple français dans son ensemble. Alors parce qu’elle a voté Sarko, la France est devenue "monstrueuse" ? Parce que la France a voté à droite, l'ensemble du peuple français est marqué d'infâmie ? Soit cette femme ne connaît pas le sens des mots qu'elle emploie (un comble pour quelqu'un qui, encore une fois, a des prétentions littéraires !), soit elle tient des propos xénophobes, voire à connotations vaguement... racistes ! Dans les deux cas, c’est minable....

                On se fiche éperdument, ici, de cette Marie Ndiaye, dont on ignorait même l’existence avant que le Goncourt ne vienne célébrer sa suffisance, son arrogance, son mauvais esprit. Et qui disparaîtra aussi vite qu’elle sera apparu –fugacement- dans le ciel médiatique, créée de toutes pièces par certains, qui croient influer sur le cours des choses alors qu’ils ne sont que des faiseurs de bruit ou des remplisseurs de pages.

                Nous voulions juste marquer le coup et dire qu’on en avait marre – comme des millions de nos concitoyens - de ces gens qui viennent, à intervalle régulier, cracher sur la France, et nous trouver –nous collectivement- ceci ou cela. Madame Ndiaye n'approuve pas le  choix du peuple français ? C'est son droit. Elle nous insulte, tous collectivement, en déclarant la France d'après les élections "monstrueuse" ? C'est notre droit de lui dire qu'elle manie scandaleusement l'insulte et la vulgarité, et qu'elle a rudement bien fait de partir.

                Elle ne nous manque pas, ni elle, ni son mauvais esprit, ni ses insanités

                En ce qui la concerne, nous laisserons le mot de la fin à Talleyrand et à son immortel « Aussi suffisant qu’insuffisant… »

    (1)    Dans Les Inrockuptibles, numéro daté du 18-24 août. Marie Ndiaye expliquait notamment pourquoi elle avait choisi de vivre à Berlin avec son compagnon et leurs trois enfants depuis deux ans. "Nous sommes partis juste après les élections", disait-elle,"en grande partie à cause de Sarkozy... Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux". Des propos très critiques qu'elle appuyait encore en réponse à la question "Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ?" : "Je trouve cette France-là monstrueuse".

  • L'affligeante, inconsciente et dangereuse « indignée », maire dont Barcelone est affligée...

     

    Mur-bleu gds.jpgAda Colau, « indignée » et maire de Barcelone, a tenu des propos enflammés sur l'immigration en général, et, en particulier, sur ceux qu'elle et la gauche caviar/bobo appelle des « migrants », alors qu'ils ne sont que des envahisseurs déguisés. « Vous êtes chez vous, chez nous ! » a-t-elle lancé, à un moment où chez elle, manifestement, le lyrisme (?) l'emportait sur la raison et, pour parler net, l'hystérie sur la réflexion et le simple bon sens.

    Cette « indignée » et maire de gauche, soutenue par l'extrême gauche, a proposé, lors de la même envolée qu'elle a voulue lyrique - alors qu'elle n'est que du « grand n'importe quoi » - la création d'un réseau de « villes-refuges » européennes pour les « venus d’Afrique » : « C'est un souhait, c'est une intention, c'est un appel à d'autres villes », a -t-elle déclaré, le samedi 18 février. 

    3959960461.jpgCette pasionaria aux propos déments s'inscrit donc dans les pas du démago Mitterrand, qui, dans sa campagne électorale de 81, avait lui aussi, cédé à l'incantation : « Venez à nous, nous travaillons pour vous ! » avait-il déclaré à l'adresse des immigrés, à qui il disait, lui aussi, « vous êtes chez vous, chez nous ». On voit le résultat. Si les banlieues votent bien à gauche à 92/93%, on voit aussi des quartiers entiers sans femmes dans les rues, parce que les femmes ne sortent pas ; où, lorsqu'elles sortent, beaucoup le font voilées de la tête au pied, en contradiction flagrante avec la loi ; où, sur les parkings des cités et banlieues, les belles voitures abondent, alors qu'on y est au chômage à plus de 60%, et qu'on y touche en masse le RSA, quand le trafic de drogue génère un revenu quotidien de 90.000 euros, et les morts qui vont avec : dernier épisode, le rocambolesque rodéo/western de l'A55, à Marseille, où deux voitures ont pris en chasse, à 150 km/h, un troisième véhicule, tuant son occupant en lui tirant dessus, à travers - si l'on peut dire - les passants qui rentraient tranquillement chez eux !

    Ada Colau semble atteinte du syndrome de Munich, où de naïfs Bavarois étaient venus à la gare avec des panneaux « Willkommen » pour accueillir des réfugiés syriens, auxquels s'étaient mêlés, bien sûr, des gens de Daech. On ne devait s'en rendre compte qu'après, à Cologne, pour le réveillon du Nouvel An, ou à Berlin, sur le marché de Noël, et dans deux ou trois autres endroits. Depuis - comme c'est curieux !... - on ne voit plus d'Allemands se balader avec les même panneaux « Willkommen » ; et l'adhésion à la coalition CDU/CSU de l'inconsciente Angela Merkel est passée sous la barre des 30% ! Vous avez dit bizarre ?

    Tournons nos yeux vers le Royaume-Uni : on a vu, lors des JT du soir (TF1 et France 2) ces quartiers entiers où des tribunaux islamiques rendent la loi... islamique ! La Charia, si vous préférez...

    Tournons-les maintenant vers l'Irak : les Assyriens, ou Chaldéens, premiers habitants et propriétaires du pays, héritiers des antiques Ninive et Babylone, vivaient sur leur terre depuis plus de 3.000 ans. Devenus chrétiens, ils avaient été envahis par l'Islam, mais restaient malgré tout largement plus d'un million, voire un million et demi, sous Saddam Hussein. Sont-ils encore 300.000 aujourd'hui ? Ou, même, seulement 200.000 ? Les autochtones, les indigènes, ont dû fuir l'Islam, totalitaire, persécuteur et intolérant, et partir pour le Canada, la France, les Etats-Unis...

    Ada Colau sait-elle tout cela ? A moins qu'elle n'ait pas la télé ou la radio, chez elle ? A moins qu'elle ne sache pas lire ?

    Est-ce tout cela que veut, pour sa ville, cette pauvre inconsciente d'Ada Colau ?

    Qui sait : si son rêve se réalise, « à la Merkel », et que Barcelone et la Catalogne se remplissent de gentils petits bisounours immigrés qui, tôt ou tard, tomberont le masque - eux qui sont très majoritairement musulmans - alors, peut-être que, dans quelques siècles, les descendants des Catalans et Barcelonais d'aujourd'hui se retrouveront à Vancouver, Vladivostok ou Johannesburg, leur ville et pays d'origine étant devenu une république islamique.