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Même affublée d’un Goncourt, un(e) insignifiant(e) reste un(e) insignifiant(e)…

            On ne compte plus les talents privés d’honneur et de reconnaissance officielle -que ce soit l’Académie française ou les prix littéraires- alors qu’à l’inverse, de nombreux fantômes ont été reconnus, soit par leur élection à l’Académie soit par tel ou tel prix, avant de (re)devenir ce qu’ils ou elles sont, pour l’éternité : d’illustres inconnu(e)s.

            Aujourd’hui, les radios et les journaux (du moins certaines et certains) bruissent des déclarations venimeuses d’une certaine Marie Ndiaye, qui trouve « monstrueuse » la France de Sarkozy et qui a donc préféré partir vivre à Berlin (1).

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Peut-on savoir pourquoi cette dame se croit autorisée à tenir des propos xénophobes ?
Pense-t-elle qu'elle a plus de droits que les autres ?

            Déjà, écrire dans les Inrockuptibles, cela vous classe un personnage, surtout à prétention littéraire (!). On est bien loin de Chateaubriand et de Marcel Proust ! Ensuite, quel mépris du suffrage universel, et du peuple français dans son ensemble. Alors parce qu’elle a voté Sarko, la France est devenue "monstrueuse" ? Parce que la France a voté à droite, l'ensemble du peuple français est marqué d'infâmie ? Soit cette femme ne connaît pas le sens des mots qu'elle emploie (un comble pour quelqu'un qui, encore une fois, a des prétentions littéraires !), soit elle tient des propos xénophobes, voire à connotations vaguement... racistes ! Dans les deux cas, c’est minable....

            On se fiche éperdument, ici, de cette Marie Ndiaye, dont on ignorait même l’existence avant que le Goncourt ne vienne célébrer sa suffisance, son arrogance, son mauvais esprit. Et qui disparaîtra aussi vite qu’elle sera apparu –fugacement- dans le ciel médiatique, créée de toutes pièces par certains, qui croient influer sur le cours des choses alors qu’ils ne sont que des faiseurs de bruit ou des remplisseurs de pages.

            Nous voulions juste marquer le coup et dire qu’on en avait marre – comme des millions de nos concitoyens - de ces gens qui viennent, à intervalle régulier, cracher sur la France, et nous trouver –nous collectivement- ceci ou cela. Madame Ndiaye n'approuve pas le  choix du peuple français ? C'est son droit. Elle nous insulte, tous collectivement, en déclarant la France d'après les élections "monstrueuse" ? C'est notre droit de lui dire qu'elle manie scandaleusement l'insulte et la vulgarité, et qu'elle a rudement bien fait de partir.

            Elle ne nous manque pas, ni elle, ni son mauvais esprit, ni ses insanités

            En ce qui la concerne, nous laisserons le mot de la fin à Talleyrand et à son immortel « Aussi suffisant qu’insuffisant… »

(1)    Dans Les Inrockuptibles, numéro daté du 18-24 août. Marie Ndiaye expliquait notamment pourquoi elle avait choisi de vivre à Berlin avec son compagnon et leurs trois enfants depuis deux ans. "Nous sommes partis juste après les élections", disait-elle,"en grande partie à cause de Sarkozy... Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux". Des propos très critiques qu'elle appuyait encore en réponse à la question "Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ?" : "Je trouve cette France-là monstrueuse".

Commentaires

  • Bravo

    http://www.generationfa8.com/texte.php?nom_page=livres&id=555

  • minable !

  • Je ne sais pas si cette Mme Ndiaye a du talent, car je n'ai pas lu son livre. Ses déclarations, propres à un microcosme, n'ont aucune importance et il ne me semble pas très utile de s'en indigner comme le fait Eric Raoult, qui réclame, de manière assez ridicule, un "devoir de réserve" pour les Goncourt! Tout cela est symptomatique d'un esprit public où chacun peut dire n'importe quoi, du dernier des plumitifs au Président de la République.

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