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Quelle écologie ?, par Gérard Leclerc.

Bordeaux, quais

© Loïc Graniczny / Pixabay

Les nouveaux maires écologistes font beaucoup parler d’eux en ce moment. Avec des déclarations tonitruantes, ils se mettent en danger face à l’opinion et interrogent surtout sur leur inspiration idéologique.

gerard leclerc.jpgLa victoire remportée dans des conditions très particulières par les écologistes, dans les plus grandes villes de France, est pour eux-mêmes une chance et une épreuve. Chance de pouvoir enfin déployer la politique alternative qu’ils revendiquent sur le terrain. Épreuve, parce qu’un échec dans le cadre municipal compromettrait durablement la possibilité de s’imposer sur une plus vaste échelle. Leurs adversaires ne leur feront pas de cadeaux, et ils devraient faire très attention aux déclarations à l’emporte-pièce sur le sapin de Noël et le Tour de France, qui risquent de retourner l’opinion contre eux. Sans doute est-il injuste de tout ramener à ce qu’on appelle pudiquement des erreurs de communication et convient-il d’apprécier le poids de leurs premières décisions.

Il n’empêche que lesdites erreurs de communication posent quand même un sérieux problème, celui de l’idéologie. Lorsqu’on reproche aux écologistes d’être verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur, on met en cause le système de pensée qui est le leur. Et il n’est pas illégitime de s’interroger sur l’alliance que beaucoup d’entre eux ont établi entre le souci d’un nouveau type de développement et l’adhésion à ce que Jean-Pierre Le Goff appelle « le gauchisme culturel ». Alliance qui produit de curieuses contradictions, lorsqu’au strict respect des processus naturels se trouve associée la transgression des lois fondamentales de notre humanité. Comme si le transhumanisme était conciliable avec l’écologisme.

Mais poser la question de l’aspiration intellectuelle de ce courant politique oblige à se demander quels sont ses principes fondamentaux. Un José Bové, qui a bien lu ce magnifique précurseur que fut Jacques Ellul, se garde des embardées de tous ceux qui ne disposent pas du bagage de sagesse et de maturité qui conviendrait.

Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 17 septembre 2020.

ait.

Source : https://www.france-catholique.fr/

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