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  • Famille de France • Le le prince Jean de France reçoit Stéphane Bern et l’équipe de « Secret d’Histoire »

     

    3589780.jpgVendredi 19 janvier, le Dauphin de France a reçu au Domaine royal de Dreux, Stéphane Bern et l’équipe de l’émission « Secrets d’Histoire » pour un tournage consacré au roi Louis-Philippe et à son épouse la reine Marie-Amélie.

    L’émission, présentée par Stéphane Bern, fera découvrir ou redécouvrir au plus grand nombre le joyau du Domaine royal de Dreux : la Chapelle royale Saint Louis, « On présentera les tombeaux, on racontera les lieux, on descendra dans la crypte. Il y a ici toute une famille qui a représenté un moment de notre histoire et qui continue de l’écrire. »

    Interviewé par les journalistes de l’Écho Républicain, le célèbre animateur a annoncé que lors de cette émission, il fera une révélation sur Louis-Philippe et son domaine de Dreux…Le secret sera révélé lors de la diffusion de l’émission sur France 2, au printemps…  

    Source La Couronne

  • Et nous, que faisions-nous cette année-là ? Brève histoire des royalistes d'Action Française en Mai 68

    Aspects de la France, couverture, numéro spécial en mai 68

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

     

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    Lorsque Mai 68 éclate, les monarchistes d’AF ont, depuis quelques années, retrouvé quelques couleurs au Quartier latin et ailleurs, même si la défaite de « l’Algérie française » dans laquelle le mouvement maurrassien s’est énormément investi n’a pas encore été totalement digérée.

    Les étudiants d’AF disposent d’un mensuel, AF-Université (appelé plus communément AFU), qui répercute leurs campagnes tandis qu’ Aspects de la France, l’hebdomadaire d’Action Française, ronronne un peu, malgré les analyses originales et novatrices de Pierre Debray et l’arrivée de nouvelles et jeunes plumes, comme celle de Gérard Leclerc.

    A Nanterre, Patrice Sicard, militant bien connu du mouvement monarchiste, suit la montée en puissance de l’agitation et d’un certain Cohn-Bendit qui, d’ailleurs, s’en prend nommément à lui en l’accusant (à tort) d’être complice des bombardements américains au Nord-Vietnam et d’être le responsable des étudiants d’AF…

    cohn.jpgLorsque le Quartier latin s’embrase, les royalistes ne restent pas inactifs, même si leurs marges de manœuvre sont plutôt étroites, coincés entre le pouvoir gaulliste et les contestataires, anarchistes ou gauchistes de toutes tendances… A partir du 13 mai, ils organisent des manifestations quotidiennes « contre la subversion » sur les Champs Elysées et dans le quartier de l’Opéra, et ce jusqu’au 20 mai. Durant ces manifestations, préparées dans les locaux d’Aspects de la France (rue Croix-des-petits-champs, à Paris 1er), les jeunes monarchistes, s’ils brandissent des calicots surtout anticommunistes, développent des arguments un peu différents de ceux de leurs aînés, arguments plus « avancés » et très critiques à l’égard de la Société de consommation, déjà dénoncée par leur « maître spirituel » Pierre Debray. Les affrontements avec le groupe d’extrême-droite et européiste « Occident », qui se joint au bout de quelques jours aux manifestations « contre-révolutionnaires » menées par l’AF, sont parfois violents et montrent clairement la dichotomie entre les stratégies et les idées des deux mouvements, même si quelques ententes fort temporaires peuvent se faire dans quelques facultés. Mais les deux mégaphones de ces manifestations parisiennes restent la propriété de l’AF, tenus solidement par Yvan Aumont et un autre jeune militant, parfois Gérard Leclerc qui harangue ses camarades sur le pavé parisien en vantant le « socialisme de Maurras », socialisme pris dans son sens véritable et non pas idéologique. Contre Marx, Maurras !

    Après cette semaine de manifestations, passées malheureusement inaperçues au regard des événements du Quartier latin, les jeunes royalistes retournent dans leurs facultés et lycées, et présentent les idées monarchistes et maurrassiennes à leurs camarades de classe ou d’amphi, malgré les pressions et les provocations gauchistes ou maoïstes. Ainsi, au lycée Berlioz où c’est Patrice Bertin (futur directeur de l’information à « France inter »…) qui organise la « riposte d’AF » en plaçant 5 militants royalistes dans un comité de grève qui compte 11 membres ; ainsi, à la fac de Droit d’Assas où Patrice Sicard tient avec ses amis un stand qui, comme à Sciences-Po, présente un grand portrait de Maurras face à ceux de Lénine et Mao, ce qui fait enrager les gaullistes comme le rapporte un de ceux-ci dans un livre publié ce printemps 2018 ; ainsi, à la Sorbonne, où Pierre Debray présente lui aussi dans un amphi surchauffé les analyses d’AF ; etc. 

    mao maurras.jpgDans le même temps, la presse monarchiste d’AF poursuit sa parution, dans des conditions parfois épiques, et multiplie sa diffusion qui atteint en quelques jours des dizaines de milliers d’exemplaires, assurant une nouvelle visibilité près de publics nouveaux, mais qui laissent là encore, au regard des violences et des tendances et idées dominantes, peu de traces dans la mémoire collective, comme le prouvent les multiples publications récentes, articles ou livres, consacrées à Mai 68 et à ses acteurs.

    Néanmoins et malgré le fait que les royalistes ne soient pas à l’origine des événements, lorsque le mois de Mai s’achèvera, l’AF aura su tirer parti et profit de son expérience et de sa présence en des terrains difficiles, et son université d’été, le Camp Maxime Real del Sarte, annoncera environ 180 participants en juillet 1968, un record jamais égalé depuis. Ce « printemps royaliste », qui fleurit à l’ombre de Mai 68, n’aura pourtant qu’une brève floraison, avant un hiver long qui n’est pas encore totalement passé…   •

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Café Histoire de Toulon mercredi 27 juin, causerie de Philippe Franceschetti ... C'est aujourd'hui !

     

    AVT_Philippe-Franceschetti_7474.jpgLe professeur d'histoire Philippe Franceschetti, vient de publier la biographie d'une personnalité de la résistance à la trajectoire atypique qui apporte une nouvelle fois la preuve des ambivalences de la période 1940-1944. Elle illustre l'importance qu'a pu revêtir la religion catholique - et ici Notre-Dame de la Salette - dans l'engagement résistant et plus particulièrement vichysto-résistant. L'auteur nous fera découvrir comment Antoine Mauduit a créé une communauté (« La chaine ») promouvant les valeurs de la Révolution nationale comme l'écologiste retour à la Terre, la moralisation de la nation et la mission de rechristianisation. Un résistant « catho-écolo-identitaire » qui fera basculer François Mitterrand dans la résistance après avoir été décoré de la francisque du Maréchal. Une histoire à découvrir pour nous libérer de « l'historiquement correct ».  •

    L'auteur dédicacera son ouvrage (Aux Presses Universitaires de Grenoble)

     

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République, 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Zemmour a raison : il y a bien un mouvement de fond en Europe, ressurgi de l'Histoire, face à l'Islam

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - En Allemagne, le torchon brûle entre Angela Merkel et son ministre de l'Intérieur au sujet du sort des migrants. La position de la chancelière parait de plus en plus fragilisée. [RTL 26.06]. Mais cet affrontement dépasse de beaucoup le champ électoral, même si celui-ci agit mécaniquement sur l'évolution politique en cours en Allemagne, Autriche, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie, Pologne, Hongrie, Pologne, Italie, etc. Le rapprochement de la Bavière et de l'Autriche a un sens beaucoup plus profond. Face à l'Islam deux Europes s'opposent. Zemmour donne une des clés de cette opposition. Peut-être la principale. L'Histoire, la géographie, les religions sont de retour !  LFAR 

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge  

    La question n'est plus de savoir si Angela Merkel va perdre son poste de chancelier, mais quand. Elle a pourtant mis de longs mois à édifier cette coalition qui la soutient comme la corde soutient le pendu. La CSU (les chrétiens démocrates bavarois) veut fermer les frontières et renvoyer tous les migrants qui n'ont pas le droit d'asile.

    Merkel s'oppose à ce sujet à son propre ministre de l'Intérieur, le Bavarois Seehofer. De leur côté, les sociaux-démocrates (la gauche allemande, dans la coalition) tire à boulets rouges sur la CSU, et soutient la chancelière. 

    Cela est plus logique qu'on ne croit. Il y a des années que la chrétienne-démocrate Angela Merkel pratique une politique de gauche. Sa décision de 2015 d'ouvrir les bras à un million de migrants a été la cerise sur le gâteau. Une cerise indigeste pour ses vieux alliés de la droite bavaroise. Cette CSU qui s'est fait laminer aux dernières élections par un parti qui l'a doublé sur sa droite, l'AfD.

    On se croirait revenu aux guerres de religion, au XVIIe siècle. Bien sûr, on n'en est pas là. Mais la Bavière et l'Autriche catholiques qui s'allient contre Merkel, la fille de pasteur protestant, cela n'est pas vraiment un hasard.  

    Éric Zemmour

  • La famille de Françoise Vergès, l’indigéniste qui préside le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavag

    C’est une magistrale enquête réalisée par nos confrères de Causeur. Extraits :

    Le nom de famille « Vergès » ne fait ressortir aucun propriétaire d’esclave indemnisé à la Réunion. Il en va tout autrement avec « Million des Marquets » (ou Million Desmarquets, dans le moteur de recherche). Beaucoup moins connu que Vergès, c’est celui que portait la grand-mère de Paul et Jacques.

    Née en 1832, Marie Hermelinde Million des Marquets avait fait semble-t-il un mariage d’amour, en dessous de sa condition sociale. Elle avait épousé un commis de marine nommé Adolphe Vergès, alors qu’elle était issue d’une famille fortunée. Les Million des Marquets étaient des planteurs, installés dans l’île depuis le 18e siècle.

    Au total, en 1848, la famille a perçu 88.000 francs à titre de dédommagement suite à l’abolition. La somme correspondait à la perte de 121 esclaves, dont 66 créoles, 12 malgaches, 39 mozambicains et quatre indiens ou malais. C’était la main d’œuvre nécessaire pour exploiter une plantation d’une vingtaine d’hectares située à la Ravine Saint-Jean, à Saint-André. Il est très difficile de convertir la somme en euros actuels, mais en tout état de cause, elle était considérable : Dans Le Père Goriot, paru en 1842, Balzac écrit que 50.000 francs de rente permettent de vivre très confortablement à Paris, sans travailler.

    L’information n’était pas à proprement parler secrète. Le regretté Robert Chaudenson (1937-avril 2020), linguiste spécialiste des Créoles, en avait fait un billet doucement ironique en 2016. C’était peu après le décès de Paul Vergès. Celui-ci avait légué aux archives départementales les documents relatifs à l’histoire de la famille, dont le recensement de leurs esclaves à la date de 1848, avec leur prénom, leur nom quand ils en avaient un, leur âge et leur taille. Le moteur de recherche du CNRS n’est pas aussi détaillé, pour le moment.

    Source : https://lalettrepatriote.com/

  • GRANDS TEXTES (43) : ”Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu”, par Charles Péguy

    (Portrait de Charles Peguy, par Jean-Pierre Laurens, Musee des Beaux-Arts, Chartres)

    Voici un court passage de Charles Péguy : "Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu"

    Un texte où Péguy, venu du radical-socialisme ("Ce Péguy...", disait Bainville) rencontre Maurras, le Maurras de L'Avenir de l'Intelligence, cet "immense petit livre" dont parle Boutang.

    Péguy, au soir de sa vie, jeune encore (né en 1873, il est mort pour la France en 1914, il avait 41 ans...) a constaté ce que Maurras avait expliqué, et dont il avait, si l'on peut dire, démonté le mécanisme...

    Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés, physiquement. Ils n'ont jamais dialogué ensemble. On peut le regretter, l'histoire ne l'a pas voulu.

    Mais, force est de constater qu'ils se sont bien rencontrés, intellectuellement s'entend, sur ce constat terrible et fondamental : l'Argent est devenu Roi, et nous sommes dans "l'âge de fer" qu'avait annoncé Maurras, qu'a constaté Péguy...

    "...Je l’ai dit depuis longtemps. Il y a le monde moderne. Le monde moderne a fait à l’humanité des conditions telles, si entièrement et si absolument nouvelles, que tout ce que nous savons par l’histoire, tout ce que nous avons appris des humanités précédentes ne peut aucunement nous servir, ne peut pas nous faire avancer dans la connaissance du monde où nous vivons. Il n’y a pas de précédents.

    Pour la première fois dans l’histoire du monde les puissances spirituelles ont été toutes ensemble refoulées non point par les puissances matérielles mais par une seule puissance matérielle qui est la puissance de l’argent. Et pour être juste, il faut même dire : Pour la première fois dans l’histoire du monde toutes les puissances spirituelles ensemble et du même mouvement et toutes les autres puissances matérielles ensemble et d’un même mouvement qui est le même ont été refoulées par une seule puissance matérielle qui est la puissance de l’argent.

    Pour la première fois dans l’histoire du monde toutes les puissances spirituelles ensemble et toutes les autres puissances matérielles ensemble et d’un seul mouvement et d’un même mouvement ont reculé sur la face de la terre. Et comme une immense ligne elles ont reculé sur toute la ligne. Et pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est maître sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul en face de l’esprit. (Et même il est seul en face des autres matières.)

    Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est seul devant Dieu.

    Il a ramassé en lui tout ce qu’il y avait de vénéneux dans le temporel, et à présent c’est fait. Par on ne sait quelle effrayante aventure, par on ne sait quelle aberration de mécanisme, par un décalage, par un dérèglement, par un monstrueux affolement de la mécanique ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger.

    Il ne faut donc pas dire seulement que dans le monde moderne l’échelle des valeurs a été bouleversée. Il faut dire qu’elle a été anéantie, puisque l’appareil de mesure et d’échange et d’évaluation a envahi toute la valeur qu’il devait servir à mesurer, échanger, évaluer.

    L’instrument est devenu la matière et l’objet et le monde.

    C’est un cataclysme aussi nouveau, c’est un événement aussi monstrueux, c’est un phénomène aussi frauduleux que si le calendrier se mettait à être l’année elle-même, l’année réelle, (et c’est bien un peu ce qui arrive dans l’histoire); et si l’horloge se mettait à être le temps; et si le mètre avec ses centimètres se mettait à être le monde mesuré; et si le nombre avec son arithmétique se mettait à être le monde compté.

    De là est venue cette immense prostitution du monde moderne. Elle ne vient pas de la luxure. Elle n’en est pas digne. Elle vient de l’argent. Elle vient de cette universelle interchangeabilité.

    Et notamment de cette avarice et de cette vénalité que nous avons vu qui étaient deux cas particuliers, (et peut-être et souvent le même), de cette universelle interchangeabilité.

    Le monde moderne n’est pas universellement prostitutionnel par luxure. Il en est bien incapable. Il est universellement prostitutionnel parce qu’il est universellement interchangeable.

    Il ne s’est pas procuré de la bassesse et de la turpitude avec son argent. Mais parce qu’il avait tout réduit en argent, il s’est trouvé que tout était bassesse et turpitude.

    Je parlerai un langage grossier. Je dirai : Pour la première fois dans l’histoire du monde l’argent est le maître du curé comme il est le maître du philosophe. Il est le maître du pasteur comme il est le maître du rabbin. Et il est le maître du poète comme il est le maître du statuaire et du peintre.

    Le monde moderne a créé une situation nouvelle, nova ab integro. L’argent est le maître de l’homme d’Etat comme il est le maître de l’homme d’affaires. Et il est le maître du magistrat comme il est le maître du simple citoyen. Et il est le maître de l’Etat comme il est le maître de l’école. Et il est le maître du public comme il est le maître du privé.

    Et il est le maître de la justice plus profondément qu’il n’était le maître de l’iniquité. Et il est le maître de la vertu plus profondément qu’il n’était le maître du vice.

    Il est le maître de la morale plus profondément qu’il n’était le maître des immoralités..." 

     

    Charles Péguy, "Note conjointe sur M. Descartes", 1914, Editions Gallimard, Collection La Pléiade, Œuvres en prose complètes, tome III, pages 1455-1457

     

     

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    Retrouvez l'intégralité des textes constituant cette collection dans notre Catégorie

    "GRANDS TEXTES"...

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  • GRANDS TEXTES (27) : Chapitre VII (et dernier) de L'Histoire de deux peuples : Le réveil de la Walkyrie, par Jacques Bai

    Devant l'Histoire...

    Voici l'intégralité du chapitre VII (et dernier) de L'Histoire de deux peuples, de Jacques Bainville : Le réveil de la Walkyrie. 

    Dans cet ouvrage, remarquable en tous points, Bainville explique les causes lointaines de la Seconde Guerre mondiale et, pour ce faire, remonte aux sources, c'est à dire au calamiteux Traité de Versailles de 1918, qui a gâché la paix, après une guerre qui avait coûté tant de sacrifices matériels et humains au peuple français; et il montre bien comment le Régime en est responsable...

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    « Restitutions, réparations, garanties. » Tels furent les trois principes qui inspirèrent la paix, conçue comme un jugement. D'autres traités avaient été des traités politiques. Celui-là était un traité moral, pesé dans les balances de la justice. Il était moral que l'Allemagne fût désarmée et qu'elle perdît, en fait de territoires, ceux qu'elle avait pris à d'autres nations non germaniques et ceux-là seulement. Il était moral, au plus haut degré, que les responsables de la guerre fussent jugés, Guillaume II à leur tête. Il est vrai qu'ils ne l'ont pas été, que le peuple allemand a été unanime à refuser de livrer ces otages et que la révision du traité a commencé par cet article-là. Il était moral que l'Allemagne fût privée de ses colonies. Elle n'était pas jugée digne de compter parmi les peuples colonisateurs. Enfin il était moral, deux fois moral, qu'elle fût astreinte à payer, d'abord parce qu'elle avait à réparer les dommages causés à autrui, ensuite parce qu'il fallait que le peuple allemand comprît que la guerre est une mauvaise opération et qui ne rapporte rien. Ainsi cette paix, rendue comme un arrêt de justice, aurait encore l'avantage de moraliser le condamné. « J'espère, disait M. Lloyd George, que l'Allemagne a fait son salut en la débarrassant du militarisme, des Junkers, des Hohenzollern. Elle a payé un prix élevé pour sa délivrance. Je crois qu'elle trouva que cela en valait la peine. »

     

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    (de gauche à droite) LLoyd George, Orlando, Clémenceau, Wilson

     

     

     

    Fondée sur de pareilles illusions, est-il étonnant que la paix ait laissé tant de déboires aux vainqueurs ? Voici, en regard, ce qu'était la réalité.

    Une Allemagne diminuée d'environ 100.000 kilomètres carrés mais qui, sur ce territoire réduit, réunissait encore 60 millions d'habitants, un tiers de plus que la France, subsistait au centre de l'Europe. L'oeuvre de Bismarck et des Hohenzollern était respectée dans ce qu'elle avait d'essentiel. L'unité allemande n'était pas seulement maintenue mais renforcée. Les alliés avaient affirmé leur volonté de ne pas intervenir dans les affaires intérieures allemandes. Ils y étaient intervenus pourtant. Les mesures qu'ils avaient prises, la voie qu'ils avaient montrée, celle de la République unitaire, avaient eu pour effet de centraliser l'Etat fédéral allemand et d'affermir les anciennes annexions de la Prusse dans le Reich lui-même. S'il y avait, parmi les populations allemandes, des aspirations à l'autonomie, elles étaient étouffées. Le traité enfermait, entre des frontières rétrécies, 60 millions d'hommes unis en un seul corps. Telle lut l'Allemagne au nom de laquelle deux ministres de la nouvelle République vinrent signer à Versailles, le 28 juin 1919.

    Du fond de la Galerie des Glaces, Müller et Bell, de noir habillés, avaient comparu devant les représentants de vingt-sept peuples assemblés. Dans le même lieu, sous les mêmes peintures, l'Empire allemand avait été proclamé quarante-sept ans plus tôt (ci dessous, ndlr). Il y revenait pour s'entendre déclarer à la fois coupable et légitime, intangible et criminel. À sa condamnation il gagnait d'être absous comme si la forme républicaine eût suffi à le rénover. 

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    Obscurs délégués d'une Allemagne vaincue mais toujours compacte, Müller et Bell, comparaissant devant ce tribunal, pensaient-ils à ce que la défaite laissait survivre d'essentiel pour leur pays ? Le redoutable Empire de Guillaume II était humilié. La voix coupante de Clemenceau ajoutait à l'humiliation : « Il est bien entendu, Messieurs les Délégués allemands, que tous les engagements que vous allez signer doivent être tenus intégralement et loyalement. » Les témoins de cette scène historique entendront toujours et ce verbe tranchant et les deux Ia, indifférents et mous, qui sortiront de la bouche de Müller et de Bell. Qui pouvaient-ils engager ? Déjà le traité de Versailles mettait en mouvement des forces qui échappaient à la volonté de ses auteurs.

    Ce traité enlevait tout aux vaincus, sauf le principal, sauf la puissance politique génératrice de toute puissance. Il croyait ôter à l'Allemagne les moyens de nuire qu'elle possédait en 1914. Il lui accordait le premier de ces moyens, celui qui permet de retrouver les autres, l'Etat central, l'Etat prussien avec lequel toute l'Allemagne était désormais confondue. Ainsi l'unité sortait plus forte de la défaite.

    Ce n'est pas tout. Les Alliés, pour consentir à déposer les armes, avaient exigé le renversement des Hohenzollern. Mais la chute de cette dynastie avait été précédée de celle de tous les autres princes allemands. Quand Guillaume Il avait fui, les rois de Bavière, de Saxe, de Wurtemberg, les grands-ducs et les ducs étaient déjà tombés. Bismarck avait calculé que la révolution était impossible parce que, si l'empereur-roi de Berlin tombait, les princes confédérés reprendraient leur liberté et que ce serait la désagrégation du Reich. Or, et ce n'est sans doute pas par hasard, la révolution allemande de 1918 a commencé par le Sud. Il n'y avait plus de Habsbourg à Vienne ni de Wittelsbach à Munich. Le support du particularisme, qui était dynastique, avait disparu. Pour que le trône des Hohenzollern pût s'écrouler sans dommages pour l'unité, il fallait que les autres trônes allemands fussent vides. Cette condition extraordinaire et imprévue était remplie.

     

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    La République s'installait. Elle devait unir encore davantage les Allemands. Un socialiste l'avait dit dès le 3 novembre : « Plus le Reich est démocratique, plus son unité devient sûre et plus grande sa force d'attraction. La grande Allemagne, qui déjà semblait se faire en 1848 et dont les contours se dessinent de nouveau devant nous, avait été conçue sous la forme d'un Etat démocratique. » C'était vrai. Les Alliés avaient confirmé l'unité allemande par le traité de Versailles lui-même. Ils l'avaient rendue encore plus forte en exigeant l'abdication de Guillaume Il et en poussant le Reich à adopter le régime républicain. Par une inconséquence remarquable, ils exigeaient d'ailleurs que l'Autriche restât distincte de la communauté germanique dont elle avait fait partie jusqu'en 1866. En même temps, alléguant que le démembrement de l'Empire n'était pas dans leurs intentions, ils avaient, pour reconstituer la Pologne, séparé la Prusse orientale du reste de la Prusse remise dans l'état où l'avait trouvée Frédéric II. Ainsi, l'Allemagne, unifiée dans son esprit, était blessée dans sa chair.

    Parmi les vainqueurs, les uns, l'anglais Lloyd George et l'américain Wilson regardaient la dissociation du Reich comme contraire au principe ou comme trop propre à faire de la France la plus grande puissance du continent. Clemenceau la tenait pour impossible ou, s'il la désirait, c'était faiblement. Il voulait que l'Allemagne fût punie. Il lui répugnait de distinguer entre les Allemands à qui il réservait en bloc sa sévérité. L'ancienne politique française des « Allemagnes » était oubliée à ce point que les tentatives des autonomistes rhénans furent découragées et même accueillies ironiquement. Le général Mangin fut rappelé de Mayence pour les avoir soutenues.

    En somme, l'idée des auteurs de la paix était à peu près la suivante. Il devait suffire de verser une certaine dose de démocratie dans l'édifice élevé par Bismarck et par les Hohenzollern, après l'avoir réduit à ses parties authentiquement allemandes. Alors, moyennant quelques précautions d'ordre militaire destinées à durer jusqu'à la conversion parfaite du peuple allemand, on aurait fait ce qu'il était humainement possible de faire pour la paix de l'Europe et le progrès de l'humanité. C'était un nouveau baptême des  Saxons, à la façon de Charlemagne, un baptême démocratique. On disait tout haut que le régime républicain affaiblirait les sentiments belliqueux. Peut-être, tout bas, pensait-on qu'il agirait à la manière d'un dissolvant.

     

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                       Traité calligraphié, signé Raymond Poincaré

     

               

     

    Il est vrai que, pendant plusieurs années, il sembla que le chaos germanique fût revenu. L'Allemagne était secouée de violentes convulsions. Devenu tout-puissant à la faveur de la République, le socialisme y exerçait plus de ravages que la défaite. L'Allemagne semblait vaincue deux fois. On eût dit qu'elle tournait sa fureur contre elle-même.

    Mais elle n'acceptait rien. Sa défaite lui apparaissait comme une injustice du sort ou une maldonne. Du traité, un social-démocrate, Scheidemann, avait dit que sa main sécherait plutôt que de signer cette humiliation. L'Allemagne était en révolte contre la « paix dictée », contre le Diktat. Cependant elle était impuissante. Le paiement des réparations, le « tribut », devait d'abord provoquer sa résistance. Jetée dans l'inflation par les désordres de sa politique, elle allait jusqu'au bout, elle tuait sa monnaie pour se rendre insolvable (ci dessous). Forts du droit des créanciers, les Français occupèrent la Ruhr sans coup férir. En 1923, l'Allemagne parut plus bas que le jour où ses généraux avaient arboré le drapeau blanc et demandé l'armistice.

     

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    Alors parut l'homme qui devait la sauver, homme d'une haute intelligence, d'un véritable génie. Disciple du chancelier de fer, Gustave Stresemann se souvint que son maître n'avait pas toujours frappé du poing. Avant de dire que la force prime le droit, c'est-à-dire avant que la Prusse fût forte, Bismarck avait ménagé l'Autriche, ménagé la France. Il avait, à Biarritz, dans une entrevue célèbre, séduit Napoléon III. Stresemann comprit que l'Allemagne ne pouvait rien par la violence et qu'il fallait essayer de la ruse et de la douceur.

    Fidèle aux Hohenzollern quoique républicain par opportunisme, il a expliqué dans une lettre historique, une lettre au Kronprinz publiée après sa mort, qu'il importait pour le salut de l'Allemagne d'entrer dans les idées de l'adversaire, de « finasser ». La France, déjà lasse de l'effort que lui imposait l'exécution du traité, lui offrait un interlocuteur tel qu'il n'eût pu le souhaiter qu'en rêve. Démagogue profond jusqu'à la perversité, Aristide Briand calculait l'écho, la puissante vertu électorale que possèdent les mots de paix, de rapprochement des peuples, de réconciliation. Lui-même se grisait de son rôle, se sentait devenir grand homme, voyant, apôtre. Stresemann le prit par son faible comme Bismarck avait pris Napoléon III par le sien, qui était le principe des nationalités.

     

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      <

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (63) : 16 Septembre 1933, le ”Banquet annuel de Martigues”...

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

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    L'annonce ci-dessus parait en "Une", dan le numéro du Mardi 13 Septembre 33; elle sera reprise, sous deux formes différentes mais avec le même texte, les 14 et 15, toujours en "Une"...

    C'est dans le numéro du Dimanche 17 Septembre 33 (le lendemain du Banquet) que "P.G." occupe quasiment toute la cinquième colonne de la "Une" pour raconter comment "le banquet traditionnel de Martigues a connu un éclatant succès" :

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (66) : À Manosque, ce dimanche 10 Septembre 1933...

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

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     En "Une" du numéro du Dimanche 10 Septembre 1933 (occupant la plus grande partie de la  cinquième colonne) et signé "Pierre Varillon" (avec un "lire la suite en 2ème page, où l'article occupe la moitié supérieure de la troisième colonne) :

    • Le début de l'article... :

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    •... et la suite, en page deux, troisième colonne :

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (59) : 23 Novembre 38, Charles Maurras est à Avignon...

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

     

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    L'annonce ci-dessus paraît en "Une" de L'Action française du Mercredi 16 Novembre 1938 (tout en bas de la première colonne).

    Ce n'est que dans le numéro du Lundi 28 Novembre 38 que le journal donnera le compte-rendu de cette réunion, en page trois, sur la plus grande partie de la première colonne :

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (61) : Marseille, Dimanche 12 Avril 1931, Troisième Congrès de l

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

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    L'annonce ci-dessus est parue dans le numéro du 8 Avril 31 de L'Action française, en page cinq, dans la Rubrique "Ligue d'Action française". Elle sera reprise, à l'identique, les 9, 10 et 11 suivants.

    C'est dans le numéro du Lundi 12 Avril 31, en "Une", que "P.G." en donnera le compte-rendu, dans la partie supérieure des deux dernières colonnes (la cinq et la six) :

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    C'est une tonalité très militante et combattante qui dominera les interventions pendant le Banquet (huit ans avant la guerre !) :

    • "Au champagne", ce sera notre Président, le Commandant Dromard, qui prendra la parole en premier :

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    • Ensuite, Maurras notera :

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    • Puis, avec sa verve habituelle et inimitable, Daudet assènera ce "coup" à Briand :

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    Voici le compte-rendu de P.G. :

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (62) : Dimanche 10 Septembre 1933, le Rassemblement de Roquemart

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

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    • L'annonce ci-dessus a été publiée trois fois, en "Une", les 7, 8 et 9 septembre précédents. Pour rappel, Henri Lavalade, annoncé comme "orateur", était le responsable/directeur de notre mensuel L'Ordre provençal...

    • Dans le numéro du lendemain, Lundi 11 Septembre, un premier - et court - compte-rendu est donné, toujours en "Une" : il n'est pas signé (indiqué "par téléphone de notre correspondant") et occupe quasiment la moitié de la deuxième colonne, juste après la fin de l'article de Daudet et au-dessus de l'annonce d'une prochaine réunion en plain air en Bourgogne :

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    • C'est donc le surlendemain, Mardi 12 Septembre, que parut un compte-rendu plus étoffé de "cette magnifique journée d'Action française en Provence" : c'est Georges Gaudy qui en est l'auteur, et sa relation commence en "Une", juste après l'article de Daudet, occupant presque les deux tiers de la deuxième colonne , avec un "lire la suite en 2ème page" :

    - Voici d'abord la partie du texte qui se trouve en "Une"...

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    - ... et qui s'achève en deuxième page, où il occupe presque toute la première des six colonnes :

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    • Enfin, quatre jours après ce compte-rendu, dans le numéro du Samedi 16 Septembre 33, toujours en "Une", une sorte de "rajout" (non signé) occupe la moitié de la deuxième colonne, juste en-dessous de l'article de Daudet :

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  • Classés par thèmes, nos 79 ”Documents pour servir à une histoire de l'URP”... (présentés et commentés par François Davin

    Une histoire de l'Union Royaliste Provençale... en lisant L'Action française !

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...

     

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    1. De la création de l'U.R.P. par le Commandant Dromard, son premier Président, jusqu'à la mort de celui-ci, en 1950...

    2. Sous la Présidence de Pierre Chauvet, qui succéda au Commandant Dromard...

    3. Sous la Présidence de Jean Arnaud, qui succéda à Pierre Chauvet...

    (à suivre, en construction...)

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    1. De la création de l'U.R.P. par le Commandant Dromard, son premier Président, jusqu'à la mort de celui-ci, en 1950...

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    • Quelques informations sur le Commandant Dromard, premier Président de l'URP... :

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (53) : Quelques informations sur Le Commandant Dromard, premier Président de l'Union Royaliste Provençale...

    Activités, comptes-rendus et informations diverses, parues dans la chronique "Ligue d'Action française" (de 1908 à 1944) :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP ... : glané dans la rubrique "Ligue d'Action française" du quotidien...

    • "La Saint Philippe à Barbentane", le dimanche 7 Juin 1914, racontée par Léon Daudet en "Une" de L'Action française" du Jeudi 11 Juin 1914 :

     Documents pour servir à une Histoire de l'URP (55) : Barbentane, Dimanche 7 Juin 1914...

    • (1/2) 29 Mai 1927, le Rassemblement royaliste de Barbentane...

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (48) : Dimanche 29 mai 1927...

    • (2/2) L'Almanach d'Action française pour l'année 1928 raconte la même réunion de Barbentane...

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (64) : L'Almanach d'Action française pour l'année 1928 raconte la réunion de Barbentane de Mai 1927...

    • L'Almanach d'Action française de 1929 présente les responsables des onze zones du Mouvement :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (65) : Dans L'Almanach d'Action française pour 1929, présentation des onze "zones" de la Ligue d'Action française et de leurs responsables: voici la dixième, "Le Midi", celle de l'URP...

    • Marseille, 12 Avril 1931, troisième Congrès de l'URP :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (61) : Marseille, Dimanche 12 Avril 1931, Troisième Congrès de l'Union Royaliste Provençale...

    • Marseille, 12 Décembre 1932, un mémorable Bnaquet médical, avec Maurras et Daudet...

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (67) : Marseille, 11 Décembre 1932, un banquet médical mémorable, autour de Maurras et Daudet...

    • Dimanche 10 Septembre 1933 : le Rassemblement de Roquemartine :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (62) : Dimanche 10 Septembre 1933, le Rassemblement de Roquemartine...

    • Manosque, 10 Septembre 1933 :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (66) : À Manosque, ce dimanche 10 Septembre 1933...

    • Martigues, 16 Septembre 1933, le banquet annuel d'hommage à Maurras, "chez lui"... :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (63) : 16 Septembre 1933, le "Banquet annuel de Martigues"...

    • Marseille, 19 Novembre 1933 : Réunion publique de Maurras et Georges Claude :

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (52) : Marseille, 19 Novembre 1933, Grande réunion et Grand Banquet médical autour de Maurras et Georges Claude...

    • 5 Août 34, le Rassemblement royaliste de Roquemartine...

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (49) : 5 Août 1934, la "splendide manifestation" du Rassemblement royaliste de Roquemartine...

    • du 4 au 11 Septembre 1934, l'Action française organisa une croisière "de Marseille à Marseille" à laquelle participa le Comte de Paris. Dans le numéro du Lundi 23 Juillet 34 (page deux) :

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    L'URP prit tout naturellement une part importante dans l'organisation matérielle de cette croisière - dite "du Campana" - et l'on trouve dans les onze numéros du quotidien qui la relatent beaucoup d'informations précieuses sur la vie et l'organisation de l'URP à ce moment-là; vous les retrouverez en consultant ces onze numéros ici (tirés de notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française"...") : 

    1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6 / 7 / 8 / 9 / 10 / 11 

    • Dimanche 12 Juin 1938 : le tri-centenaire de Louis XIV, à Marseille...

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (60) : (1/2) Marseille, Dimanche 12 Juin 1938, le tri-centenaire de Louis XIV....

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (60) : (2/2) Marseille, Dimanche 12 Juin 1938, le tri-centenaire de Louis XIV....

    • Novembre 1938, Réunions conférences de Maurras et Daudet en Provence... (Maurras à Toulon et Manosque, Daudet à Nice)... :

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (58) : Novembre 38, Maurras et Daudet en conférences en Provence...

    • Novembre 1938 : Charles Maurras à Avignon... :

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (59) : 23 Novembre 38, Charles Maurras est à Avignon...

    • Novembre 1938 : Maurras et Daudet en conférences en Provence :

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (58) : Novembre 38, Maurras et Daudet en conférences en Provence...

    • Marseille, Mai 42 et Mai 43, la statue de Jeanne d'Arc, aux Réformés, est inaugurée deux années de suite...

    • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (50) : Dimanche 10 Mai 1942, Marseille : première inauguration de la statue de Jeanne d'Arc aux Réformés, en haut de La Canebière...(Acte 1)

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (50) : Dimanche 9 Mai 1943, Marseille : deuxième inauguration de la statue de Jeanne d'Arc aux Réformés, en haut de La Canebière...(Acte 2)

     

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    2. Sous la Présidence de Pierre Chauvet, qui succéda au Commandant Dromard...

     

    1965, Marseille : Congrès annuel de l'URP, au Cercle de France, 9 rue Saint Suffren... :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (37)

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    • Aux Séminaires de formation des Issambres, avec Gérard de Gubernatis, Vice-Président de l'URP...

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (18)...

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    • Marseille, Samedi 24 Février 1968 : les "Gauchistes" - emmenés par Samuel Johsua  - attaquent notre réunion de la Salle Mazenod, avec Pierre Debray... :

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (14)...

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (15)...

    Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (16)...

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    • Marseille, 25 Octobre 1968 : Célébration du Centenaire de la naissance de Maurras...

    Documents pour servir à une Histoire de l'URP (51) : Marseille, 25 octobre 1968 : Pierre Debray et Gustave Thibon pour le centenaire de la naissance de Maurras...

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (67) : Marseille, 11 Décembre 1932, un banquet médical mémorable

     

    Une histoire de l'Union Royaliste Provençale... en lisant L'Action française !

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    Ce banquet avait été annoncé une seule fois, en "Une" du quotidien, dans le numéro du Mercredi 7 Décembre... :

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    ... et, dans les numéros des 8 et 9 précédents, dans la Rubrique Ligue d'Action française, on le ré-annonça, en en profitant pour inviter également aux deux conférences que donnerait Daudet - puisqu'il serait sur place - à Marseille et à Toulon, "sur François Rabelais" :

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    Voici le lien conduisant au numéro du lendemain, Lundi 12 Décembre 1932, qui rend compte de ce "triomphal banquet des médecins d'AF" :

    "plus de deux cent médecins" étaient présents et "plus d'une centaine s'étaient excusés en des lettres d'entière adhésion" !...

    Le compte-rendu commence en "Une", au milieu de la deuxième colonne, juste après l'article de Daudet, et s'achève en page deux, dans la moitié supérieure des deux colonnes centrales (trois et quatre)...

    • Première partie du compte-rendu, en "Une"... :

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    • ... et la fin, page deux, partie supérieure des deux colonnes centrales :

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    Dans ce même numéro du Lundi 12 Décembre, on trouve la relation (par P.G.) de la conférence de Daudet "sur François Rabelais", à Marseille :

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (49) : Dimanche 10 Mai 1942, Marseille : première inauguration de la statu

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

     

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    Voici la statue, dans son état actuel, plus de quatre-vingts ans après son installation; elle est l'oeuvre de Louis Botinelly (1883 - 1962).

    Il s'agit d'une statue en pierre, sur le parvis de l'église Saint Vincent de Paul ("Les Réformés), en haut de La Canebière, représentant Jeanne d'Arc vêtue en bergère, les mains au niveau de la taille. Le piédestal sur lequel repose la statue est décoré de quatre bas-relief représentant :

    •Jeanne d'Arc et Charles VII,

    •  le sacre de Charles VII,

    • la levée du siège d'Orléans,

    • le martyre de Jeanne d'Arc.

    C’est à partir de 1941, que Botinelly travailla à ce monument. Le commandant Louis Dromard, assisté du jeune Pierre Chauvet - qui devait lui succéder comme Président de l'URP - avait lancé une souscription pour l'érection de ce monument à la Sainte de la Patrie. Dromard était devenu président du Comité Jeanne d’Arc après le décès - en décembre 1941 - de Dominique Piazza, Pierre Chauvet devenant secrétaire général du Comité. C'est ce Comité qui, la souscription ayant rapidement atteint son but, offrit cette statue au Conseil municipal, l’archevêque de Marseille, Mgr Delay, acceptant évidemment de la bénir...

    Comité Jeanne d'Arc, Clergé, Municipalité (qui participa pour 5.000 francs à l’érection du monument, estimé à 200.000 francs) : il y eut donc une belle unanimité à Marseille, en cette époque-là, pour honorer Jeanne !

    Le dimanche 10 mai 1942, pour la première fois, donc, le Cortège traditionnel qui se dispersait, jusque là, au monument appelé "Les Mobiles" (1) se dispersa devant la toute nouvelle statue.

    C'est en page deux du mardi suivant, 12 Mai, que L'Action française relate la Fête de Jeanne d'Arc à Marseille, particulière, pour la raison que l'on vient de dire, cette année-là :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k768365z/f2.item

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    (1) Devenu, au fil du temps, lieu de commémoration habituel à Marseille pour les évènements de la première et de la deuxième Guerre mondiale, le Monument des mobiles, construit par le sculpteur Constant Roux, a été érigé en mémoire du sacrifice de plus de mille "enfants des Bouches du Rhône" qui furent enrôlés dans la guerre franco-prussienne de 1870-1871, dont un bon nombre étaient des Gardes mobiles, ne relevant pas du service militaire. Il est situé lui aussi en haut de La Canebière, à une petite centaine de mètres, à peine, de l'église des Réformés et de sa statue de Jeanne d'Arc; mais il se trouve de l'autre côté de la rue...