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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (45)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    45 : Après le compte-rendu du mariage du Prince Jean et de la princesse Philomena, quelques instants encore avec notre belle Famille de France...

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    Vous venez donc d'avoir un aperçu de cette parenthèse enchantée que fut, pour nous, le mariage du Prince, à Senlis puis "à Chantilly, où tout est beau". Notre relation d'amitié et d'affection sincère et profonde envers notre Famille de France en fut encore renforcée, mais elle avait commencé plusieurs années auparavant.
     
    1. Ainsi, par exemple, ce fut en 2006 que, pour la première fois à Marseille, la messe du 21 janvier eut lieu en présence d’un prince de la Maison de France : Eudes, duc d’Angoulême et frère du prince Jean.
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    On voit ici Jean Arnaud, président de l’URP, et son épouse Denise, à gauche de la photo; en face du photographe, qu'il regarde en souriant, Jean-Louis Hueber, flanqué de Sylvie Gaud-Hueber à sa gauche et de votre serviteur, à sa droite...
     
    C'est au Club du Vieux Port qu'eut lieu, après la Messe, le repas présidé par le prince Eudes. Marseille était alors littéralement éventrée, dans le centre-ville, par les travaux d'extension du Métro, couplés avec ceux du Tunnel Saint Charles, passant sous la Gare du même nom. Nous étions un peu consternés de faire marcher le Prince au milieu des gravats, décombres et "massacans" (comme on dit à Marseille); un amoncellement invraisemblable de tuyaux et canalisations, posées partout; des blocs de béton et autre tas de parpaings... Il fallut pourtant bien tout enjamber et contourner, zigzaguer entre des barrières et des potelets sans nombre, jusqu'à ce que nous ramenions, toujours par le même chemin, le Prince à la Gare, mais cela reste un excellent souvenir...
     
    2. Ensuite, en 2009, parut le livre Un Prince français, entretien du prince Jean avec Fabrice Madouas. lafautearousseau existant depuis plus de deux ans déjà, je décidai illico d'apporter ma modeste contribution à la diffusion de ce livre en composant un Album, constitué de vingt cours extraits : Un Prince français

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    3. Ensuite, le jeudi 19 novembre 2009, naquit le premier des cinq enfants du prince Jean et de la princesse Philomena. Nous en fumes immédiatement avisés, très tôt le matin, et je publiai aussitôt le court texte suivant dans lfar :
     
    La Famille de France s'agrandit...
     
     
    4. Ensuite, encore, le 21 janvier 2010, c'est le couple qui vint assister à la Messe pour Louis XVI, présenter le prince Gaston, et passer plusieurs jours en Provence (à Marseille et Toulon)... On trouvera ci-dessous trois compte-rendus qui racontent l'essentiel de ce séjour :
     
     
     
     
     
    5. Pour conclure cette série de documents d'aujourd'hui, voici une image d'un moment de détente, lors d'une assemblée de Gens de France : le Prince l'avait convoqué à Dreux, nous nous y étions rendus et avions participé activement, et avec plaisir, à l'ensemble des tables rondes, discussions et débats divers et variés. Entre chaque séance de travail, des temps de détente étaient ménagés, qui permettaient de se retrouver, d'approfondir tel ou tel sujet avec telle ou telle personne (ou groupe de personnes); c'est pendant l'un de ces moments de détente qu'un photographe (mais je ne sais plus qui...) captura ces quelques instants, fugaces mais intenses, pendant lesquels j'eus la joie - au milieu des participants - de me retrouver avec notre "petit prince"...
     
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    François Davin
  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (44)...

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    44 : À Senlis et à Chantilly, au mariage du prince Jean et de la princesse Philoména... (4/4)

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    1A.jpgC'est en mai 2009 qu'eut lieu le mariage dont nous allons parler pendant ces quatre jours. Le Prince était venu passer chez nous, à Marseille, les derniers jours le précédant, et nous eûmes, alors, tout loisir de parler abondamment avec lui, l'accompagnant de-ci, de-là, mangeant avec lui midi et soir, jusqu'à ce qu'il parte pour achever les préparatifs de son mariage. (illustration : le timbre émis par l'URP pour célébrer l'évènement)

    Il eut la gentillesse d'inviter quelques uns d'entre nous mais, bien évidemment, il ne put convier - ni de Marseille et de l'URP, ni d'ailleurs... - tous ceux qui auraient bien aimé participer à ce qui s'annonçait comme une très belle fête, et qui le fut réellement.

    lafautearousseau était jeune encore (deux ans et trois mois, puisque je l'ai fondé le 27 février 2007 !...) : je décidai de m'en servir pour raconter à tous ceux qui n'étaient pas là ce que nous avions la chance de vivre; et j'imaginai une sorte de court feuilleton dans lequel j'essaierai de dire l'essentiel à nos amis absents : ce sont les dix notes que vous lisez ces mercredi, jeudi vendredi et samedi, à la suite, pour ne pas trop "casser" le charme de l'évènement...

    Et, en guise de conclusion ou, plutôt, de prolongement de ces moments inoubliables...

    • Un Prince qui "porte le tout"....

     Le prochain livre du Prince Jean...

    Autour du Prince Jean ! Quelques clips vidéos, pour avoir une (faible...) petite idée de ce qui s'est passé... Et l'homélie de Mgr Brizard.

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (42)...

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    42 : À Senlis et à Chantilly, au mariage du prince Jean et de la princesse Philoména... (2/4)

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    1A.jpgC'est en mai 2009 qu'eut lieu le mariage dont nous allons parler pendant ces quatre jours. Le Prince était venu passer chez nous, à Marseille, les derniers jours le précédant, et nous eûmes, alors, tout loisir de parler abondamment avec lui, l'accompagnant de-ci, de-là, mangeant avec lui midi et soir, jusqu'à ce qu'il parte pour achever les préparatifs de son mariage. (illustration : le timbre émis par l'URP pour célébrer l'évènement)

    Il eut la gentillesse d'inviter quelques uns d'entre nous mais, bien évidemment, il ne put convier - ni de Marseille et de l'URP, ni d'ailleurs... - tous ceux qui auraient bien aimé participer à ce qui s'annonçait comme une très belle fête, et qui le fut réellement.

    lafautearousseau était jeune encore (deux ans et trois mois, puisque je l'ai fondé le 27 février 2007 !...) : je décidai de m'en servir pour raconter à tous ceux qui n'étaient pas là ce que nous avions la chance de vivre; et j'imaginai une sorte de court feuilleton dans lequel j'essaierai de dire l'essentiel à nos amis absents : ce sont les dix notes que vous lisez ces mercredi, jeudi, vendredi et samedi, à la suite, pour ne pas trop "casser"  ni le récit, ni le charme de l'évènement...

    • Autour du Prince Jean ! : À Senlis, acte I...(1/3)

     Autour du Prince Jean ! À Senlis, acte I...(2/3)

    • Autour du Prince Jean ! À Senlis, acte I...(3/3)

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (41)...

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    41 : À Senlis et à Chantilly, au mariage du prince Jean et de la princesse Philoména... (1/4)

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    1A.jpgC'est en mai 2009 qu'eut lieu le mariage dont nous allons parler pendant ces quatre jours. Le Prince était venu passer chez nous, à Marseille, les derniers jours le précédant, et nous eûmes, alors, tout loisir de parler abondamment avec lui, l'accompagnant de-ci, de-là, mangeant avec lui midi et soir, jusqu'à ce qu'il parte pour achever les préparatifs de son mariage. (illustration : le timbre émis par l'URP pour célébrer l'évènement)

    Il eut la gentillesse d'inviter quelques uns d'entre nous mais, bien évidemment, il ne put convier - ni de Marseille et de l'URP, ni d'ailleurs... - tous ceux qui auraient bien aimé participer à ce qui s'annonçait comme une très belle fête, et qui le fut réellement.

    lafautearousseau était jeune encore (deux ans et trois mois, puisque je l'ai fondé le 27 février 2007 !...) : je décidai de m'en servir pour raconter à tous ceux qui n'étaient pas là ce que nous avions la chance de vivre; et j'imaginai une sorte de court feuilleton dans lequel j'essaierai de dire l'essentiel à nos amis absents : ce sont les dix notes que vous lisez ces mercredi, jeudi, vendredi et samedi, à la suite, pour ne pas trop "casser" le charme de l'évènement...

    • Autour du Prince Jean ! : Le bonheur de nos princes est notre bonheur...

    Aujourd'hui, c'est grande fête en France !...

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (40)...

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    40 : 16 février 2011, Radio Ville Marie, de Montréal, nous offre près d'une demi-heure d'antenne pour expliquer/présenter le Royalisme...

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    Un beau jour de 2011, en janvier, un lecteur de la Belle Province nous écrit, au journal, pour nous dire qu'il nous lit régulièrement, qu'il apprécie notre Blog et qu'il souhaite obtenir quelques renseignements sur tel et tel sujet...

    Je lui réponds, évidemment, et s'engage entre nous un échange pendant quelques semaines, jusqu'en février : en ce début du mois, il me propose carrément de "présenter" nos idées, d'expliquer la royauté à ses auditeurs de Radio Ville Marie; en somme, d'expliquer "pourquoi" et "pour quoi" nous sommes royalistes...

    Jean-Philippe Trottier est, en effet, journaliste et travaille pour cette radio.

    Bien entendu, j'accepte, et nous convenons tous les deux que notre entretien (il m'appellera au téléphone, chez moi, depuis Montréal) aura lieu le 16 février, à 18h30, ce qui se fit; et le mercredi 16 février, lafautearousseau est donc "passé" sur Radio Ville Marie, reçu et interrogé fort amicalement par Jean-Philippe Trottier, un admirateur - soi dit en passant - de Gustave Thibon...

    Voici les deux notes que nous passâmes à l'époque, pour donner à nos lecteurs l'information :

    • 1. Compte-rendu du "passage", la veille en soirée, le 17 février 2011 :

    Lafautearousseau sur Radio Ville Marie, Montréal, Québec...

    • 2. Le mp3 de l'émission, reçu le 11 avril 2011 :

    Lafautearousseau sur Radio Ville Marie, Québec

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (39)...

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    39 : 13 Mai 2018, Marseille : la "Jeanne des empêchés"...

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    Cette année-là, un bon nombre des militants vraiment actifs avait pu "monter" à Paris, pour le Cortège traditionnel, et nous n'étions qu'une petite dizaine qui, chacun pour une raison particulière, n'avait pu faire le déplacement.

    Il y avait une excellente ambiance dans le groupe : chaque mercredi, à la Brasserie Le Louis XVI, j'assurais une permanence, à partir de 20 heures. On attendait une demi-heure/trois quart d'heure, pour laisser aux militants le temps d'arriver, et, vers les 21 heures, j'animais le Cercle d'études hebdomadaire. C'est bien connu, pas d'action sérieuse sans formation doctrinale, d'abord... Ensuite, nous passions ensemble encore un bon moment, à parler politique ou, comme le dit Léon Daudet, à prendre le bon de la vie

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    Tenu par Marc et Nathalie, Le Louis XVI nous accueillait gratuitement et nous prêtait, aussi souvent que nous le demandions, sa salle du premier où nous étions vraiment "chez nous"... Merci à eux deux !

    Par contre, si nous n'avons jamais rien déboursé pour l'utilisation de la salle, une seule contrainte était à respecter impérativement : "Ici, on ne dit pas de mal de Louis XVI, ni de Marie Antoinette !" répétaient à l'envi Marc et Nathalie. Une obligation/interdiction que nous n'avons pas eu de mal à respecter !!!!!

     

    Il n'était pas rare que ces bons moments se prolongeassent jusqu'à... une heure du matin ! Alors, Olivier - le bras droit de Marc - venait me demander si l'on pouvait libérer les lieux, car il lui restait encore à tout ranger... Nous, nous n'avions pas vu le temps passer, soit que l'on parlât "politique", soit que l'on refît le monde, autour d'une bonne pinte (et, quand je dis "une"...).

    Pendant pas mal de temps, les Toulonnais sont venus nous voir, presque chaque semaine, avant que, leur groupe se développant, ils ne finissent par organiser eux-mêmes, chez eux, leurs Cercles, ce qui était, évidemment, une bonne chose. 

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    Cette année-là, les Toulonnais venaient encore. Ils fabriquèrent la belle bâche "ACTION FRANÇAISE PROVENCE" qu'ils arborèrent fièrement à Paris, et qui leur coûta pas mal d'heures de travail, mais le résultat en valait la peine. Vu sa longueur, il leur fallait un endroit assez grand pour travailler tranquillement : c'est dans mon rez-de-chaussée qu'ils purent travailler tout à leur aise, et sans être dérangés; mais le premier résultat ne fut pas satisfaisant, à leurs yeux, et les voilà partis pour tout reprendre à zéro (de la taille des lettres à leur emplacement...).

    Bref : un bon souvenir des jours heureux...

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    Le vendredi matin, nous vîmes donc partir les Toulonnais (et les autres), contents pour eux, un peu tristes de ne pas être du voyage mais, bon...

    Je proposai à ceux qui restaient de marquer le coup, tout de même, et de faire notre mini manif aussi : il n'y avait pas de raison ! Proposition acceptée et, le dimanche matin, nous nous retrouvions devant les Réformés, en haut de la Canebière, pour déposer notre gerbe aux pieds de la statue de Jeanne. 

    Je résumai rapidement (en un peu moins de quatre minutes) l'oeuvre de Jeanne et, comme il pleuvait abondamment, que le temps était moche comme il n'est pas permis, nous nous réfugiâmes dans le bar d'en face, tout à côté du monuments des "Mobiles", pour prolonger un peu, et clôturer, ce beau moment d'amitié...

    Jours heureux...

    ma courte intervention ici :

    https://www.facebook.com/100009520122184/videos/2005981509729167/

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    Pour ceux qui ne le connaissaient pas, Guy est ici à l'extrême-droite; 

     

    François Davin

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (37)

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    37 : 1965, Marseille : Congrès annuel de l'URP, au Cercle de France, 9 rue Saint Suffren...

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    En racontant notre illustre "bagarre de la salle Mazenod" (Documents 14, 15 et 16) j'ai rapidement évoqué les trois locaux successifs que notre groupe a connus, celui du 9 rue Saint-Suffren étant le premier en date, et le lieu où s'est déroulé le Congrès dont on voit, ici, deux photos, tirées du Méridional-La France. J'ai aussi évoqué la façon toute bête dont nous l'avions perdu...

    La grande salle de ce beau local, que nous utilisions tous les jours, se trouvait au deuxième étage, et donnait sur la Place Castellane. Mais on entrait dans l'immeuble par une ruelle assez minable, il faut bien le dire, située à l'arrière, dans la très moche rue Saint-Suffren (d'autres détails sur ce local dans notre livraison 14...)

    En plus de cette salle, nous disposions d'un autre belle salle, au premier, qui possédait son bar et toute l'installation nécessaire pour l'organisation de repas, buffets ou occasions de ce genre; ou, aussi, pour des Cercles d'étude et/ou des conférences. Une structure légale, baptisée "Cercle de France" permettait de gérer tout cela...

    Ce n'est pas sur la première (et plus grande) de ces deux photos que je voudrais m'étendre, en apportant mon grain de sel, mais sur la seconde. Des personnalités adultes que l'on voit sur la première, j'ai déjà évoqué plusieurs fois Pierre Chauvet (entre autres, livraison 12) ou Jean Lavoëgie, dit "Lavo", (entre autres dans notre livraison 1)...

    Mais j'y retrouve avec plaisir Maître Renard, Jean Toublanc, Maître Grimaldi (qui fut maire de Speloncato, en Corse, de 59 à 71, et qui me parla si souvent de l'île de beauté, "sa" Corse (ce qui me donna l'envie d'y aller, que je ne pus concrétiser que bien plus tard, mais, tout de même, en faisant le tour de l'île en moto, en 73...), Jean de Saporta, sur les "terres" duquel nous fîmes, bien plus tard, après la déchirure de 71, un Camp très réussi, où se place l'affaire de l'assiette de lentilles de Pierre Debray, dont je parlerai bientôt...

    On les voit sur la partie haute de la double photo ci dessous (Toublanc est à l'extrême droite, pas entièrement visible, avec son éternelle "bouffarde"... Maître Renard est à sa droite; Chauvet est au centre; Lavo et Maître Grimaldi respectivement sous le "R" et le "a" du titre...

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    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

     

    C'est la partie inférieure de cette double photo que je souhaite "légender", du moins en partie, car plusieurs visages ne sont pas reconnaissables. Je nommerai quatre "jeunes" du premier rang, ce qui permettra de combler un vide et un manque, dans ces "documents", et de parler, au moins une fois, de l'un de mes frères, Jean-Marie...

    Au premier plan donc (impossible de "reconnaître" derrière...) vous avez, à l'extrême droite, en train de reprendre son noeud de cravate Alain Bourrit; à sa droite, avec ses lunettes, Christian Mondoloni (dit "Mondo"); encore à droite, et toujours cravaté, votre serviteur, qui a l'air d'écouter bien sagement : la preuve, "il" prend des notes !!! On passe les trois suivants, "in-reconnaissables", et le quatrième, à ma droite, est mon frère Jean-Marie.

    C'est lui qui, avec l'un de ses camarades de classe, m'emmena, un beau soir, en bas de la rue, à peine à cent mètres de notre maison de famille, au local du 9 rue Saint-Suffren. Et c'est donc avec lui que, tous les trois, nous lançâmes - sans savoir, évidemment, ce qui allait arriver par la suite... - le groupe qui devait succéder aux "jeunes", largement plus mondains que militants, que nous trouvâmes, alors, sur place... (1)

    Ci dessous, dans le même "Le Méridional", du 11 décembre 1965, notre Banquet des Camelots est relaté; quatre lignes avant la fin de l'article, c'est Jean-Marie qui est appelé "Davin, responsables des Camelots de Marseille"...:

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    Pourtant, c'est la première fois que je parle de Jean-Marie, car, finalement, il ne sera resté que peu de temps "au local" : assez vite, une sorte de "jeu de chaises musicales" s'installa, et il fut remplacé par un autre de mes frères, Jacques. Lequel, avant de venir, était - avec mon frère Philippe - membre actif de la FEN d'alors (Fédération des Étudiants nationalistes). C'était, à l'époque, la mouvance qui donnera le "GRECE" et où le Alain de Benoist de l'époque (fort différent de ce qu'il est devenu aujourd'hui) était en quelque sorte le maître à penser de ce mouvement. Et ce mouvement était bien plus actif et nombreux que nous, au départ, au moment où nous commençâmes notre aventure.

    Ensuite les choses changèrent, et en notre faveur... 

    Mais il me plait et il me paraît juste, devant cette ancienne photo, de nommer, ici, mon frère Jean-Marie, même s'il n'est pas resté très longtemps dans le groupe, et de combler ainsi cette sorte de lacune, en ce qui le concerne et en ce qui concerne les origines de notre groupe marseillais/aixois (puisque nous fûmes nombreux à faire nos études supérieures à Aix, en Droit ou en Lettres, où nous rencontrions nos camarades de la section d'Aix, très active elle aussi, emmenée - entre autres... - par Antoine de Crémiers)...

    Voilà comment a commencé, non pas, bien sûr, l'URP, mais notre "groupe jeunes" de l'époque, au sein de notre chère URP : tout de suite, ce furent les affichages, avec la grande quantité de l'affiche que nous trouvâmes sur place :

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    Mais aussi la vente d'Aspects et d'AFU (qui devait devenir la NAF, après la déchirure...)

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    (Aspect, numéro du 22 avril 65)

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    Nous vendions deux fois par semaine, essentiellement Place Castellane et Place de Rome, les mercredi et samedi après-midi; et les dimanches matin, aux sorties d'une dizaine d'églises de l'hyper-centre.

    Pour ce qui est des tracts, nous nous y sommes mis, d'une façon régulière et intense un peu plus tard, et mon frère Jacques nous a fait profiter de son expérience acquise à la FEN (qui était, comme je l'ai dit plus haut, en avance sur nous à l'époque). Par exemple, nous fîmes souvent des tracts illustrés, au moyen de "stencils électroniques", notamment celui-ci, qui mit en fureur les gauchistes et fut cause de leur agression de notre réunion de la salle Mazenod (que j'ai racontée dans livraisons 14, 15 et 16) :

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    Pour obtenir ce "stencil électronique", il fallait porter la maquette chez un professionnel et attendre trois jours pour le récupérer : lorsqu'on raconte cela aux jeunes militants d'aujourd'hui, évidemment, pour eux c'est la Préhistoire, l'âge des cavernes... et pourtant, pour nous, à l'époque, c'était... ultra-moderne ! Pour mémoire, le dernier que je suis allé porter puis retirer nous a coûté 30 francs !...

    J'ai appelé toute cette période la "première période de notre groupe jeunes" et elle dura un peu plus de dix ans, ne s'arrêtant qu'en 75 : cette année-là, après Jean-Marie, ce fut Jacques qui quitta notre groupe militant pour aller faire l'essentiel de sa carrière à l'étranger. Titulaires du CAPES tous les deux, nous fûmes nommés lui à Longwy et moi à Beauvais. Ni mon frère ni ma belle-soeur ne supportèrent le climat ni le lieu et mon frère, se mit à penser - sans doute naïvement - que l'Agrégation lui permettrait d'obtenir un poste plus proche de Marseille. Il la prépara donc très sérieusement, réussit son écrit à Aix et me demanda de l'accompagner à Paris pour qu'il y prépare son oral déchargé de tout souci "d'intendance". J'acceptai, nous passâmes un mois de juillet fort agréable au demeurant (assistance au Défilé du 14, s'il vous plaît...), lui à bûcher comme un fou, moi m'occupant du "détail". Malheureusement, le sort lui fut contraire, et après son échec il ne voulut pas retourner à Longwy...

    Moi, je partis pour l'armée, à l'École de Saumur puis au Régiment, rencontrer le Lieutenant Wallaert, et ensuite à Beauvais, mais je pouvais au moins rentrer chez moi, et "au local", à chaque vacances, les fins de semaine lorsque un évènement familial l'imposait, et bien sûr, à chaque Rassemblement...

    Voilà comment, d'un frère à l'autre, je me remémore cette dizaine d'années, passées d'abord rue Saint-Suffren puis rue Dieudé (où nous vécûmes "Mai 68") et enfin rue Pavillon...

     

    François Davin

     

    (1) : Heureusement qu'il y avait Chauvet et Lavo, et un groupe d'anciens comme Louis Ducret, le trésorier (dont je parlerai bientôt, pour dire ce qu'il m'a raconté de la manif du 6 février à Marseille), André Joannon (qui sera trésorier après Ducret), Albert Motte et plusieurs autres...

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (36)...

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    36 : de 2010 à 2014, quatre saisons de Cafés politiques de lafautearousseau...

    Aujourd'hui (4/4) : les vidéos des Cafés et réunions de la quatrième et dernière saison... 

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    C'est cette ultime année-là que nous dûmes quitter le Café Simon, pour migrer juste un peu plus loin...

    Une Réunion de rentrée,  5 Cafés et une Conférence-débat pour cette quatrième et dernière Saison...

    Nous avons reçu, cette année-là, Hilaire de Crémier avec Jacques Trémolet de Villers (pour la Réunion de rentrée de la FRP/URP); Gérard Leclerc, Antoine de Crémiers, Jean-François Mattéi, Pierre Chalvidan, Hervé Pasqua (pour les Cafés proprement dits); cette quatrième, et donc dernière, Saison s'acheva par une conférence-débat très réussie : "Ukraine, un volcan en Europe", avec le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme; le Prince parla d'abord, et son exposé fut suivie d'un débat entre lui et Louis Martinez, Antoine de Crémiers et Pierre-Charles d'Herbes 

     

    1. Réunion de rentrée de la Fédération royaliste provençale, samedi 26 octobre 2013, avec Hilaire de Crémiers et Jacques Tremolet de Villers : Le Printemps français :

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    2. Premier Café, le samedi 23 novembre 2013, avec Gérard Leclerc : La morale laïque de Vincent Peillon :

    Gérard Leclerc ayant rappelé, lors de son intervention, des propos qu'il avait tenus lors de son précédent Café politiques de 2011 - sur la théorie du genre, nous remettons ici, pour plus de commodité, la vidéo de ce Café :

    la théorie du Genre (2011)

     

     

    3. Deuxième Café, le samedi 14 décembre 2013, avec Antoine de Crémiers : La France existe-t-elle encore ?... :

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    4. Troisième Café, le mardi 4 février 2014 (à Aix-en-Provence) avec Jean-François Mattéi : La crise des principes de notre civilisation... :

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    5. Quatrième Café, le samedi 15 mars, avec Pierre Chalvidan : La crise en 3 D... :

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    6. Cinquième Café, le samedi 5 avril, avec Hervé Pasqua : La théorie du Genre... :    

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    7. "Ukraine, un volcan en Europe", conférence-débat avec le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme. L'intervention du Prince :

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    Vous trouverez, en cliquant sur le lien ci-dessous, l'ensemble de ces Cafés et réunions) : 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/videos-des-cafes-politiques-de-lafautearousseau-et-des-reuni.html

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (35)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    35 : de 2010 à 2014, quatre saisons de Cafés politiques de lafautearousseau...

    Aujourd'hui (3/4) : les vidéos des Cafés de la troisième saison, 2012/2013 : Enquête sur la République...

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    Sept Cafés pour cette troisième saison, et une innovation  : nous avions décidé, cette année-là, de relier tous ces Cafés entre eux autour d'un thème général : Enquête sur la République. À l'usage, la formule se révéla à la fois bonne (il y avait plus de cohérences d'ensemble pour les Cafés) mais un peu contraignante (nous n'y avions pas pensé : choisir les thèmes à l'avance pour toute la saison nous empêchait de réagir à l'actualité, s'il se produisait quelque évènement d'importance...)

    Nous avons reçu, cette année-là, Jean-Baptiste Donnier, Jean-François Mattéi, Hilaire de Crémiers, Alain Bourrit, Laurent Wetzel (ancien maire de Sartrouville), Antoine de Crémiers et Gérard Leclerc

     

    Septième Café : samedi 8 juin 2013 : Sommes-nous condamnés à être antimodernes ?... par Jean Baptiste Donnier

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    Sixième Café : samedi 6 avril 2013 : L'avènement programmé de la sous-culture, par Jean-François Mattéi

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    Cinquième Café : samedi 9 mars 2013 : La République en échec, par Hilaire de Crémiers.

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    Ce ne sont pas des Cafés politiques ordinaires que Lafautearousseau et la Fédération Royaliste Provençale organisent à Marseille depuis 2010. Sous leur forme actuelle, inaugurée en octobre 2010, tous sont mis en ligne. L'on peut les revoir à tout moment et, d'ailleurs, tous ont déjà été téléchargés plusieurs milliers de fois ! Si l'on en considère l'ensemble, l'on s'apercevra que, tant par les personnalités qui y sont intervenues que par les sujets traités, ils constituent un excellent travail de réflexion politique. En un sens, ils ont été ce que l'on appelle aujourd'hui un Think Tank. Avis aux jeunes qui veulent acquérir une formation politique sérieuse : ils peuvent y venir; ils peuvent les consulter, ici.

    Ce n'est pas non plus une intervention ordinaire que celle d'Hilaire de Crémiers, le 9 mars dernier; intervention dont la vidéo est mise en ligne ci-dessous. C'est une remarquable réflexion sur le problème institutionnel français depuis les derniers temps de l'Ancien Régime jusqu'à nos jours : soit l'absence d'un exécutif capable de gouverner, soit la carence de représentation nationale véritable, soit l'une et l'autre. Les exemples historiques sont probants, le problème est très exactement décrit et défini. L'écoute de cette vidéo est indispensable pour qui veut militer pour une France royale autrement que de façon superficielle et / ou folklorique. 

     

    Quatrième Café : samedi 9 février 2013 : Quelle Europe voulons-nous ?... par Alain Bourrit  

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    Troisième Café : samedi 15 décembre 2012 : Ils ont tué l'Histoire-Géo. Qui et pourquoi ? par Laurent Wetzel.

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    Deuxième Café : samedi 17 novembre 2012 : Face à la Crise, la République est-elle capable de défendre la France ? par Antoine de Crémiers. 

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    Premier Café : samedi 20 octobre 2012 : L'idéologie de la République française est-elle encore vivante ? par Gérard Leclerc

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    Vous trouverez, en cliquant sur le lien ci-dessous, l'ensemble de ces Cafés, le dernier en date (celui de Jean-Baptiste Donnier) apparaissant comme d'habitude le premier, suivi par celui de Jean-François Mattéi, Hilaire de Crémiers puis Alain Bourrit et ainsi de suite, en remontant jusqu'au premier, qui apparaît en dernier : L'idéologie de la République française est-elle encore vivante ? par Gérard Leclerc...

    3. Vidéos des 7 Cafés FRP/lafautearousseau, troisième saison, 2012/2013 : Enquête sur la République...

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (30)...

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    30 : Lavo "au naturel", à Cassis...

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    La photo est prise chez Lavo, dans son cabanon de Cassis, chemin des Janots : il est entouré par Jean-Louis Hueber (à sa gauche) et (à sa droite) par un militant de l'époque, avec qui nous avons malheureusement perdu contact. Il travaillait dans la Santé.

    Lavo et Jean-Louis ont l'air songeurs, presque préoccupés, à ce moment-là : ce n'était manifestement pas mon cas, et je ne sais plus ce que Lavo m'avait versé à boire, mais il me semble que j'appréciais, et que j'étais très loin de leurs préoccupations...

    Moment passé, non pas du "bon vieux temps" (expression que j'ai toujours trouvé stupide...) mais des jours heureux : Lavo n'aimait rien tant que nous réunir chez lui, dans ce petit cabanon, loin de tout... Cependant, si cette photo - et les autres que j'ai déjà postées ici, montrent toujours des moments amicaux et chaleureux, il ne faut pas croire que Lavo n'avait pas son "caractère", comme on dit.

    Deux exemples, pour ne pas rester dans l'image d'Épinal d'un groupe où tout aurait toujours été uniformément "rose bonbon" :

    nous rions encore, à chaque fois que nous nous rencontrons, en nous rappelant les disputes et engueulades homériques dans le petit bureau rouge de la rue Pavillon... C'était avant que nous ne transformions de fond en comble le local et que, à la demande du groupe, je ne "mette" les poutres apparentes, comme je venais de le faire chez moi. Lavo et Gérard (Pol) s'enfermaient assez régulièrement, ma foi, et bien sûr, malgré la porte fermée on entendait tout, accoudés au bar de l'entrée : "Gérard, vous êtes une sous-larve" ou bien, au même, "Gérard, vous faites fuir les militants !...". On n'est pas très loin du Pagnol de la trilogie, mais cela rythmait les mois et les saisons !...

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    un autre exemple du "caractère" de Lavo : nous avions, et avons encore, un excellent ami, parisien. Un jour, il y eut d'une part un mot probablement malheureux et d'autre part, probablement aussi, une sur-réaction de la part de Lavo. Comme l'écrit Cervantès, dans la première ligne du Quichotte, "je ne veux pas me souvenir" de quoi il s'agissait, ni qui avait dit quoi ou fait quoi. Toujours est-il que, furieux, Lavo avait décrété que, puisque c'était "comme ça", "Y" serait "interdit de Baux". Lavo nous avait bien prévenu : on ne pourrait pas l'empêcher de descendre de Paris, avec ses amis, et d'écouter les discours depuis les rochers du Val d'Enfer, mais interdiction absolue pour lui d'entrer, et pour nous de le laisser entrer.

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    Je ne suis pas sûr du tout que ce soit cette année-là (Rassemblement de 1984) mais je viens de retrouver cette photo, qui s'était glissée dans une autre pochette, sans aucun rapport avec l'AF, alors je la poste, à tout hasard... Bien qu'elle soit un peu triste pour moi puisque, Papa nous ayant quitté le 10 octobre précédent, c'était la première fois que nous savions que nous ne le reverrions pas, en rentrant, avec Maman : il ne venait plus depuis deux ans, mais nous lui racontions tout, à notre retour... Je suis entouré par Martine Elesikian (à ma droite) et Dominique Lesteven (à ma gauche) derrière laquelle on distingue Jean-Louis (Hueber); à droite, assis, le responsable de Valence, dont j'ai oublié le nom...

     

    Cette année-là, c'était Guy (de Balanda) qui était Chef du S.O. (Lavo nous confiait la charge à tour de rôle...). Or Guy était - et resta jusqu'à la fin... - très ami avec "Y", à qui le liait une véritable affection, réciproque. Nous nous demandions tous comment les choses allaient se passer, car nous pensions bien que "Y" viendrait. Et, de fait, il vint, avec une bonne dizaine ou quinzaine de copains. Arrivant à l'entrée, à la billetterie, Guy, imperturbable, se contenta d'un laconique mais rocailleux "Non, toi tu ne rentres pas, tu peux écouter les discours de dehors, si tu veux, on ne peut pas t'en empêcher, mais si tu essaies de rentrer, on charge". C'était clair, net et précis; et surtout sans appel. Nous fûmes soulagés de voir que, après une aussi brève qu'infructueuse tentative d'amadouer Guy,  finalement, "Y" ne chercha pas à envenimer les choses et resta dehors...

    C'est bien connu, la discipline est la force principale des armées : nous eûmes ce jour-là une illustration du fait qu'elle était aussi celle de l'URP. Et que Lavo avait un caractère pas toujours aussi commode que ne le laissent penser les photos publiées dans ces documents !!!!!...

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (31)...

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    31 : Au local rue Pavillon : humble militantisme au quotidien...

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    Fastidieux, monotone, mais on s'amusait bien, quand même : une séance de "mise sous pli" au local de la rue Pavillon, en 80. Les photos sont de mauvaise qualité (je ne sais plus qui les a prises) : Jean-Louis Hueber, debout, "trie"; à sa gauche, assise, ma belle-soeur Danielle, femme de mon frère Jacques et mère de ma nièce et filleule Marie-Dominique; Sylvie Gaud et moi-même...

    Aujourd'hui, Marie-Dominique, est, avec Jean-Baptiste, l'une des deux juristes de lfar : étant donné la "censure de fait", et le monde dans lequel on vit, je les consulte quasiment tous les jours pour savoir si "ça passe" ou s'il vaut mieux changer tel mot, telle expression; mettre un point d'interrogation (qui change tout, puisque, du coup, ce n'est pas une affirmation)... Et, bien sûr, je "suis" consciencieusement leurs avis... avisés !

    Là, nous sommes dans la grande pièce donnant sur la rue, où était installé le Bar. C'était, bien sûr, avant que nous ne transformions de fond en comble ce local de la rue Pavillon, comme je l'ai raconté dans notre livraison 14 pour en faire quelque chose de vraiment très beau, et surtout très fonctionnel : nous y avons reçu Thibon, Boutang, Sédilliot... et j'y ai donné une évocation de la Guerre civile espagnole (avec diffusion de chants et visionnage de diapos pour illustrer mon propos) pour le cinquantième anniversaire, en 1986 : une soirée plus que très réussie, dont nous reparlerons (et je ferai à ceux que le sujet intéresse un "petit cadeau", à ce sujet; politique, évidemment, le petit cadeau...)

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (32)...

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    32 : Retour sur notre magnifique virée en Espagne, en 75, pour les obsèques de Franco. Et sur un retour qui aurait pu très mal se terminer...

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    Mais, d'abord, un rapide hommage à quelqu'un qui a marqué nos premières années militantes...

    1AA.jpgEn hommage à Maurice Scemama...

    Au moment où je rédige ces lignes, j'apprends que Maurice Scemama vient de nous quitter. "Chez Maurice" (alias "L'Abbaye de la Commanderie", qu'il avait fondée en 62) c'était une institution dan le Marseille noctambule de l'époque. En face de l'Opéra, au 20 rue Corneille, cet excellent musicien, mais aussi bon vivant et toujours porté à la franche rigolade, recevait ses amis, entre autres Lavo, qui aimait bien y emmener les militants. Nous y sommes ainsi allés un bon nombre de fois, pour autant de soirées inoubliables et inoubliées, jusqu'en 75, année dont j'ai aussi expliqué pourquoi elle avait marqué la fin de notre "première période militante"

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    "Maurice" est le deuxième en partant de la droite, avec ses médailles... Président départemental des Anciens de la 2ème D.B., Administrateur de la section des B-d-R des Décorés de la Légion d'honneur au péril de leur vie, Officier de la Légion d'honneur, Médaille militaire, Officier de l'Ordre national du Mérite, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance... et embrassant Lavo comme on ne le fait qu'au cinéma : c'était, et c'est toujours... Marseille !

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    J'ai raconté ce qui reste, pour nous, un inoubliable voyage, dans notre livraison n° 9. Il y a juste une chose que je n'ai pas dite, c'est la façon dont ce voyage aurait pu très mal se terminer. Lavo et Jean-Charles sont déjà partis, en emportant ce "mystère" avec eux. Je pensais faire pareil, mais les jeunes de la Rédaction, et tous ceux que nous rencontrons avec eux, me disent qu'ils ne veulent pas être des "hors-sol", qu'ils ne veulent pas des images d'Épinal mais qu'ils veulent au contraire savoir ce qui s'est réellement passé avant leur arrivée, et qu'ils veulent se rattacher à tous ces personnages et à tous ces faits que je raconte ici depuis quelques temps,  même si ce n'est pas toujours "rose bonbon".

    Alors voilà, rapidement...

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    C'était donc en 75 (Franco est mort le 20 novembre). Cela tombait bien : j'avais juste une semaine de permission avant de partir au Régiment, après mes quatre mois d'École d'Élève officier à Saumur. J'ai donc pris l'avion et rejoint, à Madrid, les amis de Marseille, venus, eux en voiture, et me ramenant au retour, pour aller "occuper l'Allemagne" (enfin, la RFA...) et, surtout, rencontrer quelqu'un qui a compté, et compte encore beaucoup, dans ma vie...

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    Le court séjour à Madrid fut émouvant et magnifique. Nous avons vu, là, une ferveur et une émotion considérable, et nous y avons participé. Mais, même les meilleurs choses ont une fin, et il nous fallait bien rentrer.

    Euphoriques (le mot n'est pas trop fort) nous n'avons pas réfléchi une seconde au chemin du retour : nous aurions dû, bien sûr, partir par le Nord-Est (Saragosse) puis filer vers Barcelone et rentrer en France par le Roussillon et Perpignan (à deux pas de Latour-Bas-Elne, de notre cher Guy). Mais, sans trop savoir pourquoi, nous sommes partis plein nord, par Burgos puis le Pays Basque, pour rentrer en France par Hendaye. Grossière erreur : à l'époque (et si l'on excepte l'IRA, qui était un cas à part) le terrorisme révolutionnaire était très actif en Europe (bande à Baader en Allemagne, Brigades rouges en Italie, ETA en Espagne). Nous aurions dû y penser, et nous n'y avons pas pensé... Le climat général était très tendu, en ce mois de novembre, dans l'ensemble de l'Espagne; il l'était encore plus, on aurait dû s'en douter, au Pays Basque espagnol, berceau de l'ETA...

    Bref, bêtise faite, nous roulons d'abord normalement jusqu'à Burgos et même après. C'est en arrivant au Pays Basque que nous commençons à voir des forces militaires et de la Garde Civile. D'abord, un peu; puis de plus en plus; puis quasiment partout. Et, à un moment, avant la frontière, un barrage; mais un vrai, pas deux/trois gendarmes simplement zélés, saluant en demandant les papiers du véhicule : non, des militaires manifestement sur leurs gardes et très nerveux. A partir de 68, l'ETA ce fut tout de même 829 tués, des centaines de mutilés, des dizaines d'enlèvements... On pouvait donc se mettre à la place de ces jeunes militaires et/ou Gardes civils voyant arriver des Français, sachant que l'Eta disposait de nombreuses "amitiés" (!) et bases arrières en France.

    On nous fait signe de ralentir, puis de nous arrêter, et nous disons au chauffeur - Jean Gugliotta - de s'exécuter, s'il ne veut pas l'être - et nous avec - par ces militaires. Nous le lui disons en plaisantant, sans nous douter de ce qu'il allait faire : après avoir, en effet ralenti, et s'être, presque immobilisé, le voilà qui accélère et repart, carrément. Aussitôt, mouvement des véhicules, qui barrent la route, et nous voilà mis en joue : après quatre mois d'École (et heureusement...) le démontage/remontage de la 12,7 et de la 7,62 (les mitrailleuses lourdes du tourelleau de l'AMX 30) n'avait plus de secret pour moi, ni le cliquetis caractéristique des culasses : Jean-Charles (qui parlait parfaitement l'espagnol) et moi-même bondissons de la voiture, sachant que nous n'avons que quelques secondes pour rétablir la situation et éviter que tout ne dégénère, et que, sinon, on risque fort d'être rafalés vite fait/bien fait. On leur crie que nous sommes royalistes, franquistes, que nous venons du Valle de los Caídos, que le chauffeur a paniqué, qu'ils fouillent la voiture et nous avec et qu'ils verront bien que nous ne sommes pas des terroristes : bref, on leur sort tout ce qu'on arrive à sortir en un minimum de temps; eux-mêmes, de toutes façons, se chargent illico de tout fouiller et se rendent très vite à l'évidence. Il s'agit tout simplement, tout bêtement, d'un inexplicable manque de contrôle de soi; d'une incompréhensible perte de sang-froid; d'une peur panique face à une situation, certes, inhabituelle, mais qui, pourtant, n'avait rien d'alarmant...

    Finalement, après avoir eu chaud comme jamais en novembre, on "fait la paix" avec eux; nous leurs présentons nos excuses, nos regrets et tout ce qu'on peut trouver pour sortir de ce guêpier : l'un des chefs du détachement finit par me dire qu'on peut y aller, mais me demande quand même si nous sommes bien "renseignés" sur le chauffeur : l'humour était sauf ! On part, on dit ce qu'on a à dire au chauffeur, et puis, que faire ? Il fallait bien rentrer, on n'allait pas prendre le train... Nous décidons de ne plus en parler, et on rentre à Marseille...

    Voilà : je n'en dirai pas plus ici, par écrit. J'ai tout dit, oralement, aux personnes que je connais bien, et - pour le public général - ce court récit suffit largement...

    Eh, oui ! La vie de l'URP et de ceux qui la composent n'est pas forcément, pas toujours, "un long fleuve tranquille". Et elle ne s'illustre pas uniquement avec des images triomphales, où tout aurait toujours été beau, parfait, noble et grand, sans jamais la moindre tâche...

    Ce magnifique voyage aurait pu très mal se terminer, et une partie des cadres de l'URP arrêter là leur carrière : j'ai la faiblesse de penser que c'eût été dommage !

    Ai-je tort ?

    Comme le dit La Fontaine : "Que t'en semble, lecteur ?..."

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (33)...

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    33 : de 2010 à 2014, quatre saisons de Cafés politiques de lafautearousseau...

    Aujourd'hui (1/4) : les vidéos des Cafés de la première saison, 2010/2011

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    En plus des Cercles d'études au local, nous avons toujours organisé des réunions - plus ou moins importantes - dans divers lieux de la ville. En 2010, pour la reprise de l'année militante, en septembre, nous décidâmes de donner une forme plus structurée et, surtout, plus régulière (chaque mois) à des réunions de ce genre, en prenant comme modèle le Café politique d'Aix-en-Provence, animé par Antoine de Crémiers, qui marchait très bien. Et d'enregistrer méthodiquement ces Cafés politiques mensuels à Marseille. Comme je l'ai dit, nous avions fait déjà pas mal de réunions (même, à un moment, j'en assurai une tous les quinze jours, un mercredi non l'autre !...) mais, là, nous souhaitions changer un peu, innover...

    Au début de ces réunions enregistrées, nous ne savions pas trop où nous allions, et j'assurai les sept premiers Cafés, avant que nous ne décidions, dès le huitième, d'inviter un intervenant.

    Notre premier Café (d' "ouverture", pourrait-on dire) le mercredi 13 octobre,  fut une simple présentation au public de ce que nous envisagions sur l'année. 

    Lors du deuxième Café, le 27 octobre suivant, je proposai une présentation du très intéressant ouvrage de l'italien Raffaelle Simone, Pourquoi l'Occident vire à droite.

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    Le Café Simon est situé en plein centre-ville, au Carré Thiars, dans le quartier des galères, bâti sous Louis XIV; nous nous réunissions dans la petite salle, au premier...

     

    Pour le troisième, le 24 novembre 2010, une autre présentation : celle de ce printemps, cette jeunesse de Maurras qui ne "passent" pas : L'Avenir de l'Intelligence... 

    Le quatrième Café eut lieu le mercredi 8 décembre : Guerre économique et nationalismes et La première intervention de Robespierre au cours du pseudo procès de Louis XVI, "...Louis doit mourir..."  

    Le cinquième Café fut une expérience que nous ne renouvelâmes pas :  le samedi 8 janvier 2011, nous organisâmes à la fois un Pot de rentrée et la Fête des Rois et la préparation du 21 janvier...

    Pour le sixième Café, le samedi 5 février 2011, je proposai un Éric Zemmour contre la bien-pensance et la pensée unique et une Évocation du 6 février 1934 et de Jacques Bainville (né le 9 février 1879/mort le 9 février 1936).

    Enfin, pour le septième Café, le samedi 12 mars 2011, je proposai Les "révolutions arabes" : premières réflexions, pour prendre date... et Pourquoi une Action française est toujours indispensable, aujourd'hui...

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    À ce moment-là, nous commençâmes à inviter un intervenant : le premier fut Alain Bourrit (au centre, sur la photo ci-dessus), donc pour notre huitième Café, le samedi 26 mars 2011 : son thème fut Que devient l'identité française ? Débat sur la Nation... 

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    Antoine de Crémiers (en bleu sur la photo ci-dessus) fut l'animateur des neuvième et dixième Cafés, son sujet, très vaste, nécessitant d'être traité en deux parties : La mondialisation, Babel effondrée...

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    Enfin, Annie Laurent vint clôturer en beauté cette première saison de Cafés, le samedi 4 juin 2011, avec un passionnant : Le monde arabo-musulman brûle-t-il ? 

     

    Vous trouverez, en cliquant sur le lien ci-dessous, l'ensemble de ces Cafés, le dernier en date (celui d'Annie Laurent) apparaissant le premier, suivi par celui d'Antoine de Crémiers, en deux parties, et celui d'Alain Bourrit, qui nous a quitté il y a quelque temps maintenant, et ainsi de suite; vous pourrez ainsi vous faire une idée de ce qu'étaient ces Cafés, jusqu'au premier, et de la façon dont nous les avons très vite fait évoluer...

    1. Vidéos des 11 Cafés FRP/lafautearousseau, première saison, 2010/2011...

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (34)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    34 : de 2010 à 2014, quatre saisons de Cafés politiques de lafautearousseau...

    Aujourd'hui (2/4) : les vidéos des Cafés de la deuxième saison, 2011/2012

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    Huit Cafés et neuf intervenants pour cette deuxième saison : nous avons reçu Annie Laurent, Alain Bourrit, Patrick Barrau, Axel Tisserand, Danielle Masson, Jean-François Mattéi, Jean-Baptiste Donnier, Gérard Leclerc et - pour un débat/dialogue  entre ces deux cousins - Hilaire et Antoine de Crémiers...

    Le Café avec Danielle Masson eut lieu à Toulon : nous nous étions en quelque sorte "délocalisés/associés" aux quatre Cafés de Toulon, cette année-là. Voilà pourquoi vous voyez apparaître dix intervenants, mais il n'y eut bien "que" huit Cafés à Marseille cette saison...

    Huitième Café (et dernier de la 2ème Saison) : samedi 9 juin 2012 : L'avenir du monde arabe, notamment la question syrienne, par Annie Laurent.

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    Septième Café : samedi 12 mai 2012 : La leçon de Jeanne, par Alain Bourrit.

            La vidéo de ce septième Café politique s'ouvre par quelques images de la minute de silence observée, devant l'église des Réformés, après le dépôt de gerbe au pied de la statue de Jeanne; puis (malgré quelques imperfections mineures de la 10ème à la 12ème minute) elle montre Alain Bourrit, concis, clair et tout à fait pertinent, qui resitue brillamment l'action et la leçon de Jeanne. 

           Nous mettons ensuite en ligne la vidéo qui permet de voir - ou de revoir - ce qui est maintenant un document d'archive : le très beau film de Paul Barba Negra diffusé par FR3, dont les images et les commentaires n'ont rien perdu de leur puissance, de leur profondeur et de leur beauté ...

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    Sixième Café, samedi 14 avril 2012 : La Révolution, mythes et conséquences, par Patrick Barrau, Vice-président de l'Université d'Aix-Marseille.

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    Cinquième Café, samedi 10 mars 2012 : Le Royalisme, le Prince, une autre vision de la France et du monde, par Axel Tisserand. 

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    * Cinquième Café : vendredi 3 février 2012, Toulon : Illusions du Progrès et Littérature, par Danielle Masson. À Toulon, le thème des quatre Cafés de cette saison, choisi par Philippe Lallement, est "Illusions du Progrès...". Danielle Masson ouvre ici le débat avec "Illusions du Progrès et Littérature". Les trois prochains intervenants aborderont le même thème, mais sous l'angle de la religion, puis de la philosophie, et enfin de la Crise.... 

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    Quatrième Café : samedi 7 janvier 2012 : Le déclin de la Civilisation européenne est-il irréversible ?, par Jean-François Mattéi....

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    Troisième Café : samedi 10 décembre 2011 : Présidentielles, le grand piège, par Jean-Baptiste Donnier.

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    Deuxième Café : samedi 5 novembre 2011 : Crise ou effondrement du Système ? (Débat/Dialogue entre Antoine et Hilaire de Crémiers).

     

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    Premier Café : samedi 8 octobre 2011 :  La théorie du Genre, destruction sociale, morale, politique... (par Gérard Leclerc).

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    Vous trouverez, en cliquant sur le lien ci-dessous, l'ensemble de ces Cafés, le dernier en date (celui d'Annie Laurent) apparaissant comme d'habitude le premier, suivi par celui d'Alain Bourrit puis Patrick Barrau et ainsi de suite, en remontant jusqu'au premier, qui apparaît en dernier : La théorie du Genre, par Gérard Leclerc...

    2. Vidéos des 8 Cafés FRP/lafautearousseau, deuxième saison, 2011/2012...

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (3)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    3. Au Camp de Capty, en 78 et 79 (2/2)...

    (suite et fin de la semaine précédente : )

     

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    J'avais prévenu Veziano, alors le gardien de la Maison (qui avait succédé à "l'historique" Vázquez), et celui-ci nous avait sorti le costume d'Académicien : sur la photo ci-dessus, nous sommes dans la chambre de Maurras, vous voyez au mur le bicorne et l'habit, le pantalon était posé à plat sur le lit; et je montre au groupe l'épée d'Académicien de Maurras...

    Pour ma part, originaire de Martigues par mon père (c'est à Martigues que reposent mes parents, dans notre caveau familial du cimetière Saint Joseph, à deux pas de la Maison de Maurras), je m'étais déjà rendu un très grand nombre de fois "chez Charles", comme disait mon grand-père Émile, l'un des neuf fondateurs de la section d'Action française de Martigues, dans les années 1910; mais pour ceux qui n'y étaient jamais venu (comme plusieurs des Bretons) ce fut un vrai moment de grande émotion que de voir cet habit, même si, bien sûr, personne ne s'est permis le moindre geste déplacé : quelques mains ont juste effleuré le pantalon, sur le lit, ou l'habit et le bicorne, sur le mur, pour en apprécier la beauté et la finesse du tissus, et la remarque générale fut celle - mais c'était connu - de la taille modeste de Maurras (physiquement s'entend !...)

    Bien sûr, visite intégrale du Jardin "qui s'est souvenu", de la Maison et tout et tout... et même de l'essentiel de la ville ! Bon moment, belle journée...

     

    Quelques mots sur l'épée de Maurras...

    L'épée d'académicien (détail)

    L'épée d'académicien (détail)

    Elle a été fabriquée, comme celle de Bainville, par Mellerio dits Meller, le plus ancien joaillier du monde.
    Charles Maurras a été élu à l’Académie française le 9 juin 1938.
    Financée par une souscription nationale, son épée lui fut offerte le 4 mars 1939, salle Wagram, par Charles Trochu, président du conseil municipal de Paris.
    Conçue par Maxime Real del Sarte, sa poignée représente Sainte Geneviève protégeant de ses mains un écu fleur de lysé posé à la proue d’une nef d’où se détache le chapiteau de pierre dit « bucrâne » qui orne la terrasse de la maison du Chemin de Paradis.
    Les vagues évoquent la vocation de marin à laquelle Charles Maurras dut renoncer à cause de sa surdité ; elles battent contre un mur de pierres surmonté de « merlons », semblables à ceux du mur grec de Saint Blaise, site archéologique proche de Martigues qui inspira profondément Maurras.
    La bastide du Chemin de Paradis, maison de famille de Charles Maurras, gardée par deux cyprès d’émeraudes, est encadrée par les armes de Provence et de Martigues, et surmontée d’un ciel où brille une Grande Ourse de diamants.
    Sur le revers se trouve le château de Versailles, flanqué des armes de France et de Versailles, et surmonté du bouclier d’Orion.
    Le fourreau de l’épée se termine par une petite amphore grecque.

    Cette épée fut remise le mercredi 19 février 2020 à l'Institut, entre les mains d'Hélène Carrère d'Encausse, par Nicole Maurras :

    https://www.politiquemagazine.fr/culture/le-grand-rire-de-limmortel/

     

    François Davin