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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Souvenons-nous du Prince François.....

            ....demande Michel Fromentoux, dans Action Française 2000 (n° 2803 du 21 octobre 2010). En ce jour des Défunts, nous nous associons à cette demande pleinement légitime, en reproduisant ci-après la belle évocation par Michel Fromentoux de ce jeune homme de 25 ans mort en chrétien et en prince de France....

            Mais aussi la Citation à l’Ordre de l’Armée attribuant au Sous-lieutenant François d’Orléans, du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins, la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur et la Croix de la Valeur Militaire avec palme :

            « Jeune officier animé du plus haut idéal et accomplissant avec simplicité les missions les plus difficiles. A remarquablement réussi comme chef de poste dans les villages kabyles qu’il a grandement contribué à pacifier par le rayonnement de sa personnalité. Toujours volontaire pour les actions de commando de chasse, s’est particulièrement distingué le 16 juin 1960, dans les Aït-Ouabane, où sa section a mis hors de combat 7 rebelles armés. Le 11 octobre 1960, a trouvé une mort glorieuse près du village de Taourirt Ali Ounasseur(Grande Kabylie) en conduisant une manœuvre hardie pour dégager un de ses harkis blessé ».

            Et ce bref reportage de l'Ina sur les obsèques :

           http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/guerre-d-algerie/video/AFE85008862/les-obseques-de-francois-d-orleans.fr.html 

    francois d'orleans 1.JPG

            Le mardi 11 octobre 1960, le sous-lieutenant François d’Orléans, prince de France, le quatrième enfant et le deuxième fils du comte et de la comtesse de Paris défunts, était mortellement blessé en Grande Kabylie. Il avait eu vingt-cinq ans le 15 août précédent.

            En mission avec sa patrouille du 7e bataillon de Chasseurs alpins, il s’élançait pour secourir un de ses harkis blessé devant lui quand une balle tirée d’un buisson le frappa en plein ventre. Il mourut presque dans l’instant. Isabelle, comtesse de Paris, dans ses mémoires intitulés Tout m’est bonheur (éd. Robert Laffont), parle de cet événement comme de la plus grande douleur de sa vie. « Il était droit et généreux. Il était simple avec tous et même familier. Mais il était toujours à sa place ». Le dimanche précédent il s’était confessé, avait servi la messe et communié. « Je sais qu’il est arrivé à bon port et nous avons encore plus besoin de son intercession que lui de nos prières », ajoutait Madame.

            Une messe de requiem était célébrée le 13 octobre en la cathédrale d’Alger en présence de tout le bataillon du prince. Le comte de Paris titra son fils duc d’Orléans à titre posthume le même jour. Les obsèques eurent lieu à la chapelle royale de Dreux le 17 octobre en présence d’un représentant du président de la République, du garde des Sceaux Edmond Michelet et des officiers du 7e BCA.

            En cet émouvant anniversaire, tous les fidèles de la maison de France auront eu une pensée pour le soldat mort en chrétien et en prince de France sur cette terre d’Algérie que la France devait à la fois au roi Charles X et aux fils de Louis-Philippe. Ils se sentent en communion de foi et d’espérance avec Mgr le comte de Paris, duc de France, et Madame, SAR le prince Jean, duc de Vendôme, SAR la duchesse de Montpensier, et tant d’autres frères et neveux du prince mort au champ d’honneur, tous réunis ce lundi 11 octobre 2010 en la chapelle royale de Dreux, à la messe de requiem célébrée pour le repos de l’âme du prince et de ses camarades, en présence du préfet d’Eure-et-Loir, du député maire de Dreux et du vice-président du conseil régional de la région Centre.

    Michel Fromentoux 

    francois d'orleans chasseur au 7°BCA.jpg

  • Le processus de dé-révolution... ou : quand les hasards de l'actualité font bien les choses !

            Oui, comment rêver d'une meilleure illustration pour ce que nous venions de dire ? Nous en parlions, dans notre seconde session du Café actualité, et c'était le troisième thème choisi, vous vous en souvenez, pour la soirée du 27 : 3 : Avec Soljénitsyne : pour un processus de dé-révolution....

            Or, voici que, le lendemain même de ce Café, on pouvait lire dans la presse que l'Archipel du goulag entrait à l'école !...

            Le processus de dé-révolution en Russie se poursuit, donc. Il est rapide, et fort, là-bas, où, comme cela avait été prédit, la Russie a bu le communisme comme le buvard boit l'encre. Et c'est bien Molnar qui avait raison, avant tous les autres, lorsqu'il annonçait la fin prochaine du marxisme-léninisme : depuis longtemps, le système, là-bas, était une coquille vide...

            Ce processus de dé-révolution est plus lent, plus diffus, moins spectaculaire, ici, malgré nos impatiences. Il n'en demeure pas moins qu'il est à l'oeuvre, également, et d'une façon irrésistible. Et nous assistons bien - même si, encore une fois, c'est toujours trop lent à notre goût... - à un grand mouvement de ré-appropriation par les français de leur héritage, de leur Histoire, mais debarrassée des trucages, des falsifications et autres mensonges de la verité officielle (qu'on se souvienne du Mallet-Isaac !...). Un mouvement auquel contribuent ceux qui, tels François Furet hier, mais aussi Max Gallo, Jean-Christian Petitfils et tant d'autres ne cessent de remettre les choses à  l'endroit...

            "Sans la connaissance de ce qui est exposé ici, nous ne nous représenterons pas pleinement notre pays et nous ne pourrons pas penser à l'avenir" a déclaré Poutine, devant les caméras de télévison. Et en présence de Natalia Soljénitsyne, la veuve de l'écrivain, qui a établi la version réduite, pour les scolaires, de l'Archipel du Goulag

            Poutine a, évidemment, raison, et ce qui est vrai là-bas est - et sera... - évidemment, vrai ici aussi....

            Nous devons donc, tous, tout faire pour pousser à la roue, afin que ce mouvement de dé-révolution s'accélère, ici, et s'amplifie encore, jusqu'à devenir, lui aussi, et ici aussi, irrésistible.....

    soljenitsyne archipoel.JPG

    Soljenitsyne entre à l’école

    C’est une véritable petite révolution qui est à l’œuvre. L’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne rejoint le programme scolaire russe dans une version réduite établie par la veuve de l’écrivain.

    A quelques jours de la Journée de la mémoire des victimes des répressions politiques, le 30 octobre, le Premier Ministre russe, Vladimir Poutine, a officialisé la nouvelle devant les caméras de télévision. En présence de Natalia Soljenitsyne, il s’est réjouit de cet «événement majeur» qui finit de réhabiliter l’écrivain dissident. Longtemps privé de sa citoyenneté soviétique en raison de la parution de L’Archipel du Goulag, Soljenitsyne n’y était revenu qu’en 1994, après la chute de l’URSS.

    Son soutien controversé à Vladimir Poutine - un ancien agent du KGB - lors de la seconde offensive en Tchétchénie aura sans doute favorisé cette reconnaissance tardive. «Sans la connaissance de ce qui est exposé ici, nous ne nous représenterons pas pleinement notre pays et nous ne pourrons pas penser à l'avenir» a affirmé le Premier Ministre. Le livre - initialement quelque 1500 pages divisées en trois volumes - s’appuie sur des témoignages de survivants et la propre expérience de l’auteur pour raconter l’horreur des camps soviétiques.

    10 000 exemplaires de la version courte sont d’ores et déjà distribués dans les établissements scolaires du pays. Ils rejoignent des ouvrages de référence plus politiquement corrects qui minimisent les exactions commises par les anciens dirigeants communistes, justifiant notamment le régime stalinien. Reste à savoir si la version abrégée de l’Archipel ne donnera pas aux jeunes Russes une vision trop édulcorée du système concentrationnaire.

  • La dizaine de MAGISTRO....

     Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !


           MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.

    La Maison de l'Histoire de France existe déjà  Bertrand GALIMARD FLAVIGNY Journaliste, écrivain
    Le fantôme de la liberté  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Liens inavouables
      Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Vérités voilées  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    De la justice  Yves-Marie LAULAN  Géopoliticien
    Le peuplement de l’Europe : une logique centre-périphérie  G-F. DUMONT  Recteur d'académie, Géographie
    Quelle politique étrangère et de défense pour l'Europe ? Roland HUREAUX  Essayiste 
    L'échec de Barack Obama  François-Georges DREYFUS  Historien, Professeur émérite à la Sorbonne

    Extrait du Dreyfus (L'échec de Barack Obama, premières lignes) :

            "L’échec du président Obama lors des élections de mi-mandat était prévisible depuis son élection. Nous l’avons écrit ici même il y a deux ans : s’il n’y avait pas eu la crise dramatique de 2008, il n’aurait pas été élu. Pendant deux ans, le président américain n’a pas su dominer la crise, et s’est engagé dans un programme généreux de sécurité sociale auquel il attachait infiniment d’importance. Au fur et à mesure que les mois passaient, le projet s’effilochait et le Président était poussé dans ses retranchements.
            De même, sa politique étrangère est un énorme échec. Le discours du Caire était un appel à la réconciliation entre le monde musulman et le monde occidental. C’était grand, beau et généreux. Mais cela posait le problème du comportement américain en Israël, en Irak, en Afghanistan et face à l’Iran. Certes le président Obama héritait d’une situation très difficile. La stupide guerre d’Irak engagée par son prédécesseur avait conduit à la déstabilisation totale de l’Irak et du Moyen-Orient tout entier. D’autre part, comme en Afghanistan, les militaires américains ont été dépassés par les événements. L’Irak aujourd’hui, malgré des élections soi-disant démocratiques, n’est toujours pas pacifié, et ne semble pas près de l’être.
            En Afghanistan, la lutte contre les talibans a été menée avec une stratégie inconsidérée. Pour contrôler un pays plus grand que la France, il fallait plusieurs centaines de milliers d’hommes. Il y en a moins de deux cent mille. Il est vrai que cela impliquait le rétablissement du service militaire : on s’est contenté de faire appel à des mercenaires. Au temps d’Obama comme au temps de Bush, on fait la guerre avec des avions et des drones, ce qui entraîne de multiples dommages collatéraux. Après tout, Washington et l’Otan auraient pu s’inspirer de la stratégie des Soviétiques, qui ont abandonné l’Afghanistan en 1987, non pour des raisons militaires comme on le dit faussement, mais parce que le Kremlin manquait d’argent…"

  • Jacqueline de Romilly, de la race des ”mainteneurs malgré tout”...

            Comment mieux rendre hommage à cette très grande dame que de se mettre, tout simplement, à son écoute ? Canal Académie (une fois de plus...) va nous y aider... :

            http://www.canalacademie.com/ida6299-En-Ecoute-facile-qui-est.html

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            Cincinnatus, réagissant à notre annonce d'hier, note justement : "Les esprits mal structurés qui n'ont pas appris à penser à travers les philosophes et se moquent des "anciens" deviennent des sujets idéaux pour un Big Brother instruit... Incapables de se comprendre et de s'exprimer ils remplacent leurs lacunes par la violence..." Il ramène ainsi à l'essentiel du message qu'aura inlassablement, tout au long de sa longue vie, délivrée cette immense intelligence qu'était Jacqueline de Romilly. 

            "Qui n'a pas lutté n'a pas vécu", disait Léon Daudet. Et, certes, a cette aune là, Jacqueline de Romilly a eu une vraie et belle vie, riche et utile, pour elle-même et pour les autres. Elle aura supporté, dans ses dernières années, la douleur que représentait le fait de perdre la vue, elle qui avait eclairé tant et tant d'esprits, les guidant vers les lumières de la réflexion, de la connaissance, de la liberté intérieure. En promouvant inlassablement les langues anciennes, très improprement appelées "mortes" par les cuistres, les ignares et les incultes....

            En 2008, âgée de 95 ans, elle s'était convertie au catholicisme.

            Très rapides éléments d'une courte biographie :

     

    L'académicienne et helléniste Jacqueline David, devenue de Romilly par son mariage, a été la première femme professeur au Collège de France (1973), puis la première femme élue à l'Académie des inscriptions et belles lettres (1975). Spécialiste de la civilisation et de la langue grecques, elle est l'auteur de très nombreux ouvrages sur cette période, notamment sur l'historien Thucydide, le théâtre d'Eschyle et d'Euripide et la guerre du Péloponnèse.

    Née le 26 mars 1913 à Chartres (Eure-et-Loir) d'un père professeur de philosophie et d'une mère romancière, Jacqueline David a très vite été première: deux fois lauréate du Concours général, ouvert pour la première fois aux femmes en 1930, elle sera la première femme reçue à l'Ecole normale supérieure en 1933, puis à l'agrégation de lettres en 1936. Professeur de lycée à partir de 1939, elle est nommée maître de conférences (1949), puis professeur titulaire (1951) à la faculté des lettres de Lille, avant d'être professeur de langue et littérature grecques à la faculté des lettres de Paris (1957-1973). Elle est ensuite titulaire au Collège de France de la chaire "La Grèce et la formation de la pensée morale et politique" (1973-1984).

    En 1988, elle devient la deuxième femme élue à l'Académie française, après Marguerite Yourcenar. Elle était la doyenne de l'Académie depuis la mort de Claude Lévi-Strauss en 2009. L'universitaire a défendu ardemment l'enseignement littéraire et celui des langues anciennes. Après son plaidoyer "L'Enseignement en détresse" (1984), elle fonde en 1992 une association pour la sauvegarde des enseignements littéraires.

    Jacqueline de Romilly a notamment publié de savants essais comme "Histoire et raison chez Thucydide" (1956), "La douceur de la pensée grecque" (1979), un Que sais-je? sur Homère (1986), une biographie d'Alcibiade (1995), mais aussi un roman, "Ouverture à coeur" (1990), et des nouvelles qui évoquent ses souvenirs: "Les Oeufs de Pâques" (1993) et "Laisse flotter les rubans" (1999). L'une des très rares femmes à être Grand Croix de la Légion d'honneur, elle est aussi Grand prix de l'Académie (1984) pour l'ensemble de son oeuvre, membre de nombreuses académies étrangères, prix Onassis pour la culture (1995).

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
            du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique. 

    Emploi des jeunes  Hyacinte-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers
    Drôles d'idoles  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    La Maison de l'Histoire de France existe déjà  Bertrand GALIMARD FLAVIGNY Journaliste, écrivain
    La braderie du Patrimoine est ouverte  Christine SOURGINS  Historienne de l'art, écrivain
    La départementalisation de Mayotte  François JOURDIER Officier, Contre amiral (2S)
    Mauvaises notes  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Le grand déballage Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Les Américains ont-ils encore de vrais alliés ?  Roland HUREAUX  Haut fonctionnaire, essayiste
    Le mythe de la transparence  Chantal DELSOL  Membre de l'Institut, Professeur de philosophie politique
    Protestantisme : une crise majeure  François-Georges DREYFUS  Historien, Professeur émérite à la Sorbonne  

            Extrait du Roland Hureaux (premières lignes...) :

           "Le dernier sommet de l’OTAN, qui  a rassemblé il y a quelques jours les 28 pays membres à Lisbonne, serait, dit-on, un des plus importants qui aient eu lieu. Afin de définir un nouveau "concept" justifiant l’existence de l’organisation, les alliés y ont passé en revue l’ensemble des menaces auxquelles elle devrait faire face dans l’avenir. Ces menaces balayent un spectre très large qui va de la guerre cybernétique au changement climatique en passant par le terrorisme (qui justifie comme on sait la guerre en Afghanistan), et la menace de missiles nucléaires qui pourraient partir d’un Etat voyou. Il est un autre risque que l’on n’a pas avoué puisque, dans le cadre du partenariat stratégique, le président Medvedev avait été invité, mais que les Etats-Unis ne manquent pas d’agiter auprès de leurs alliés comme si le communisme ne s’était jamais effondré : la menace russe. 
            Comment une liste aussi impressionnante de menaces ne justifierait-elle pas une coopération de plus en plus étroite entre les pays de l‘alliance, où la France figure désormais au même rang que les autres ?
    Les Etats-Unis ont annoncé la fin de la guerre en Afghanistan pour 2014 : que l’on y croie ou non, il fallait bien, une fois cette annonce faite, justifier la perpétuation de l’organisation. C’est pourquoi a été  rendu officielle et approuvée par tous les membres la mise en place d’un bouclier anti-missiles stratégique, dont on sait combien il est mal ressenti par la Russie...."

  • Peut-on n'envisager l'immigration que du seul point de vue ”économique” ?

              C'est sans aucun esprit de polémique stérile que nous posons la question. Bien au contraire, une saine et franche discussion devrait plutôt permettre de bien clarifier les points de vue, et d'arriver, au final, a mieux se comprendre...

            Nous avons été surpris de lire, sur la Une du n° 981 de Royaliste (du 20 décembre au 2 janvier) les lignes suivantes (1):

            "...Courrier International divulgue les conclusions d'une étude sur les coûts de l'immigration pour l'économie nationale, réalisée par l'équipe lilloise du Pr. Xavier Chojniicki pour le Ministère des Affaires sociales. Bilan dont le solde, tout compris - retraites, logements, RMI, chômage, allocations familiales, santé, éducation - est incroyablement positif : pour 47,9 milliards d'euros reçus, les immigrés en versent 60,3 milliards, soit 12,4 milliards de plus. Jeunes et parfois très compétents, ils maintiennent en vie des pans entiers de l'économie et des services.

            Nos prétendus gouvernants foulent aux pieds le droit, et du même coup ignorent nos intérêts bien compris."

            Si ce qu'affirme Royaliste est vrai, il faut bien admettre que cela va directement à l'encontre de tant et tant d'autres études qui affirment, au contraire, que l'immigration a un coût, et assez élevé, pour l'économie française; ce constat est fait également par des personnes invitées régulièrement aux mercredis de la Nar, comme Jean-Paul Gourévitch, par exemple. Cela nous surprend, donc, mais, pourtant, ce n'est pas là-dessus qu'il nous paraît utile de faire entendre notre différence.....

            Admettons donc que cela soit vrai, et que l'immigration nous rapporte. Pour faire court….

            Mais peut-on, dans ce cas, en rester à cela, et tenir pour rien les autres problèmes que créent l'afflux inédit dans l'Histoire (2) d'une aussi grande quantité de personnes, dont beaucoup sont porteuses d'aussi grandes différences, en aussi peu de temps ?

            Cette façon de n'envisager le problème que sous son seul angle économique - voire financier, pourrait-on presque dire... - peut-elle être, raisonnablement, retenue ? Les Nations - en l'occurrence, notre bi-millénaire nation historique, la France - peuvent elles n'aborder un problème tel que celui qui leur est posé par l'immigration que du strict point de vue matériel ? Quid de l'esprit public, des mentalités, du vivre ensemble et des innombrables et incessants conflits pratiques engendrés par de trop grandes différences culturelles (conflits dus aux interdits religieux, vestimentaires, alimentaires, sociaux etc...)

              Cela a été dit mille fois : la France est une personne, et les personnes ne se laissent que très partiellement mettre en fiches, ne se réduisent pas à des alignements de chiffres et de colonnes (même si, ne tombons pas dans l’excès inverse, les chiffres ont leur utilité, et même si l’on est bien obligé d’appréhender les problèmes concrètement…). Une Nation – et, là aussi, cela a été dit mille fois… - c’est une amitié, un désir de vivre ensemble, mais en partageant ensemble, de recevoir et de prolonger, en l’assumant et en le renouvelant, un legs particulier.

            Une Nation ne peut – comme la tendance existe de nos jours… - se résumer à des chiffres et à des statistiques, un peu à la façon typiquement giscardienne des années 70/80 (triste époque d'un libéralisme triomphant assumé sans complexe...), pendant lesquelles on ne parlait aux français que de leur fiche de paye, pour reprendre une formule qui avait fait fortune à l’époque…     

    (1) : l'ensemble du billet : nar 1.jpg  

    (2) : depuis les décrets Chirac de 1975, combien d'étrangers, principalement venus d'Afrique, sont-ils entrés en France : dix millions ? quinze ?....

  • Nouvelles du Blog : du côté des Ephémérides.....

            Cela nous avait déjà été demandé. Cette semaine, "Haizet" est revenu à la charge : "L'éphéméride de la semaine est passionnante, et le serait plus encore, et plus évocatrice, si elle indiquait l'année des évènements cités." a-t-il écrit, dans un commentaire.

            Merci, d'abord, à "Haizet" et à tous les autres, pour cet intérêt manifesté envers nos Ephémérides. Ce qui est demandé est un travail important, puisqu'il y a 366 jours dans l'année (avec le 29 février...) et, pour certains jours, jusqu'à neuf ou dix fait recensés. Cependant, puisque vous êtes plusieurs à penser que ce serait mieux, nous avons commencé à dater toutes les Ephémérides : c'est fait d'avril (inclus) à octobre (inclus), et nous ferons le reste dès que possible. Vous allez donc, dès aujourd'hui, trouver une présentation des Epéhémerides de la semaine un peu changée...

            Bien évidemment, une faute de  frappe, qui échappe à notre attention à la relecture, est toujours possible (une, et même plusieurs ! : soyez indulgents...). Merci de nous signaler, le cas échéant, telle ou telle joyeuseté que nous aurions, involontairement, laissé passer : la première fois, ce fut Nicolas, qui nous signala, non sans humour, que Léonard de Vinci était vraiment un personnage extraordinaire puisque, selon notre Epéhéméride à lui consacrée, il était mort... cinquante ans avant sa naissance ! Un autre lecteur attentif nous a fait remarquer que, en octobre, nous avions fait mourir deux fois, le 7 et le 18, ce pauvre Nicolas Cugnot, inventeur du fardier, l'ancêtre de l'automobile !

            Dernière chose : puisqu'ils 'agit, avec ces Ephémérides, de tendre la perche à celles et ceux qui désirent commencer un travail de ré-appropriation de leur Histoire, de leur Patrimoine, de leurs Racines..., nous ferons systématiquement précéder la semaine par ces quatre rappels :

      Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières premier semestre.pdf

     Table des Matières second semestre.pdf  

     

       Musique dans les Ephémérides.pdf   

     

             Ces pércisions apportées, voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :        

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    · Dimanche : 1339 : Achèvement de la flèche de la cathédrale de Strasbourg. 1534 : Jacques Cartier prend possession du Canada. 1712 : Victoire de Denain. 1802 : Naissance d'Alexandre Dumas. 1919 : Liège reçoit la Légion d'honneur. 1957 : Mort de Sacha Guitry. 1967 : De Gaulle prononce son "Vive le Québec libre !".

    · Lundi : 1120 : Incendie de la basilique de Vézelay. 1593 : Conversion d'Henri IV. 1794 : André Chénier guillotiné. 1909 : Louis Blériot réussit la première traversée de la Manche en avion.

    · Mardi : Évocation : Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650...

    · Mercredi : 1214 : Bataille de Bouvines. 1675 : Mort de Turenne. 1934 : Mort de Lyautey.

     · Jeudi : 1755 : Le Grand Dérangement. 1794 : Exécution de Robespierre et de ses partisans. 1833 : Loi Guizot sur l'enseignement primaire.

    · Vendredi : 1666 : Pose de la première pierre du Canal du Midi. 1693 : Quatrième victoire en quatre ans du maréchal de Luxembourg. 1836 : Inauguration de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. 1872 : Mort de Van Gogh. 1939 : Création de la Radiodiffusion nationale. 1987 : Signature du Traité autorisant la construction du Tunnel sous la Manche.

    · Samedi : Évocation :  Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française: la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. I : La cathédrale de Reims et la cérémonie du sacre du roi de France... (suivant: 5 août).

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  • Défilé du 14 juillet : ”Eva dans le mur” veut supprimer l'hommage à l'Armée...

     Comme beaucoup de révolutionnaires, de leurs héritiers et descendants - et assimilés... - , Eva Joly est, sur certains points, une grande conservatrice....

            Sont-ils plus niais que provovateurs, ou l'inverse, ses propos ? Et si, en réalité, ils nous renvoyaient à quelque chose de beaucoup plus profond, s'ils signifiaient autre chose, qui n'a pas été bien vu - et, a fortiori, pas bien analysé... - dans le brouhaha sans réflexion approfondie qui les a suivi; bref, s'ils étaient autre chose ?

    * 1. rappel des propos d'Eva Joly : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110714.AFP7142/eva-joly-propose-la-suppression-du-defile-militaire-du-14-juillet.html 

    * 2. et un autre "rappel" qui s'impose... :

    eva joly,pacifisme,gauche,zemmour,armée,14 juillet

            En fait, Eva Joly ne fait que reprendre et re-exprimer - et en plus maladroit, au lendemain de la mort de six soldats... - l'une des vieilleries les plus eculées et les plus niaises - mais aussi l'une des plus criminelles - d'une gauche et d'une extrême gauche révolutionnaires qui portent une lourde responsabilité dans nos malheurs successifs, depuis l'instauration de la Troisième république : le pacifisme.

           ( Pour ceux que le sujet intéresse, la lecture de Mélancolie française s'impose : nous en avons parlé longuement dans notre sixième Café actualités, du samedi 5 février 2011, consacré à Eric Zemmour contre la bien-pensance et la pensée unique...) 

            Sans refaire toute l'histoire, prenons un premier exemple dans cette avant-guerre (de 14,) alors que l'AF militait pour la difficile loi des 3 ans, qu'elle réussit du reste à faire passer, ce qui permit à notre Armée de tenir le choc au début des hostilités... Où en était Jaurès, à ce moment-là ? Lui, qui était l'un des meneurs les plus actifs et les plus écoutés, à gauche, assurait imperturbablement que jamais, au grand jamais, les travailleurs allemands ne pointeraient leurs armes contre les travailleurs français ! Et il l'a répété jusqu'à la fin, jusqu'à son assassinat : quelques mois à peine avant que les-dits travailleurs allemands ne s'étripassent, toutes classes sociales confondues, avec les travailleurs - et tous les autres... - français : le mythe de l'Internationale socialiste venait de voler en éclat.... (1).

            Prenons un autre exemple, cette fois tiré de l'avant-guerre de 39 : Philippe de Gaulle a raconté comment il avait vu, un jour, son père revenir furieux d'une entrevue avec Léon Blum, auprès de qui il était allé plaider pour les crédits militaires. Blum avait expliqué (!) à de Gaulle comment lui, Blum, le pacifiste de toujours, ne pouvait pas voter de crédits pour la guerre ! On sait comment tout cela a fini : la gauche et l'extrême-gauche, et l'ensemble du Front populaire, portent ainsi une lourde part des responsabilités de la déroute de 40 et tout ce qui s'ensuit, même si l'on ne doit pas éxonérer, pour autant, l'ensemble du Système, ni l'Etat-Major, ni même la société... (2)

            Ainsi donc, lorsqu'aujourd'hui Eva Joly vient expliquer ici et là que nous n'avons plus d'ennemis (!) ("Où sont nos ennemis, pour montrer nos chars ?" dit-elle) et autres énormités du même tonneau, elle ne fait, au fond, que raisonner elle aussi au passé prolongé; elle ne fait que reprendre l'une des plus vieilles, mais des plus dramatiques, chimères de la gauche et de l'extrême-gauche.... 

    (1) donnant raison, au passage, au Maurras qui répondait à Jaurès que l'Eglise était la seule Internationale qui tienne....

    (2) C'est du reste ce qui explique qu' "ils" hurlent si fort aujourd'hui puisque, grâce à leur extrême habileté tactique par la suite, la gauche et l'extrême gauche révolutionnaires ont réussi un extraordinaire rétablissement, de leur point de vue, à la fin de la Guerre, qu'elles avaient bien mal commencée : elles ont réussi 1945, et se sont acquis a ce moment-là une rente de situation qui dure encore, avec en prime notre éviction complète de la scène politique, du moins officielle ! On comprend qu' "ils" veuillent hurler très fort pour conserver en l'état leurs "avantages acquis" (comme ils appellent, dan leur jargon, les privilèges) et terroriser - comme en 93... -  afin d'empêcher la vérité d'être dite...

  • Les « révolutions arabes » : et si nous prenions date avec les médias et les politiques ?

            Par un curieux phénomène d’entraînement entre les grands médias et les réseaux sociaux internet, jouant entre eux, cette fois-ci, d’ailleurs très efficacement, la carte de la synergie, les « révolutions arabes » ont pris l’ampleur que l’on sait et, comme Politique Magazine l’a titré, elles ébranlent le monde.

            Il n’est pas exagéré de dire que le couple grands médias et réseaux sociaux a créé et entretenu cette tourmente qui a, pour l’instant, mis à bas deux dictatures (Tunisie et Egypte) et ébranlé plus ou moins tous les régimes arabo-musulmans en place.

            Nos grands médias se sont ainsi offert le luxe et la volupté d’être à la fois acteurs, spectateurs et grands répercuteurs du phénomène.

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            Sans la caisse de résonnance des grands médias, il est probable que la première mobilisation effectuée via les réseaux sociaux n’aurait pas pu se développer comme elle l’a fait. De même, sans eux, rien n’aurait démarré. Mais il est clair que, sur place, les manifestants savaient l’écho qui leur était donné partout dans le monde. Ils se savaient acteurs – à chaque fois de plus en plus nombreux - du grand spectacle mondial ainsi créé, en même temps qu’ils en étaient, eux aussi, spectateurs. C’est ainsi que s’est organisée la « révolution » ainsi montée !     

            Ce n’est pas que les régimes abattus méritaient grande estime. Corrompus, sans scrupules, pillant, à grande échelle, leurs peuples et les ressources de leurs pays, totalement inféodés à l’aide, naturellement hégémonique, des Etats-Unis, ils n’avaient d’autre mérite que de maintenir l’ordre dans leur Etat et la stabilité dans la région.

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            Il n’empêche : le délire des grands médias, presqu’immédiatement suivis par les politiques, a été total, incessant, croissant de jour en jour, à la limite du supportable et, pour qui a le sens de l’Histoire et des réalités géopolitiques, franchement ridicule. 

            Spécialement en France, ils se sont ainsi joué ou rejoué, tout à la fois, la Révolution française, celles de 1848, celle de mai 68, ou, encore, le Printemps de Prague et, pourquoi pas, la chute du mur de Berlin, l’effondrement du bloc soviétique. La libération des peuples, prenant enfin leur destin en main. Et tout ce qu’on voudra d’autre …

            Le mythe, devenu si contestable, du progrès, de l’avènement de la démocratie, des Lumières éclairant le monde, un monde sortant de son obscurité, tout cela a été joué, commenté, espéré, dit et redit, au mépris de tout bon sens et de tout réalisme.

            Sans craindre, non plus, le ridicule. Car, enfin, des trois hypothèses que l’on peut former pour la suite, la seule retenue par les médias et nos politiques, est, aussi, la seule, qui n’ait aucune chance de se réaliser.

            Les trois hypothèses sont les suivantes : le remplacement des dictatures déchues par une forme ou une autre de statu quo ante qui consacre le maintien de la réalité des pouvoirs entre les mains de ceux qui, en fait, le détenaient déjà (L’armée tunisienne ; l’armée égyptienne, l’armée libyenne …) ; la prise de pouvoir par les islamistes qui sont, de fait, la seule force politique et sociale existant dans ces pays en dehors des systèmes en place; enfin, naturellement, l’avènement de la démocratie, à l’occidentale et, si possible, évidemment, à la française ou à l’américaine.  

            Les gens raisonnables, tel Hubert Védrine, ont dit qu’il faudrait tout de même attendre de voir comment les choses tourneraient. Ce qu’il en résulterait dans un an ou deux. Sarkozy, lui-même, a suggéré l’idée iconoclaste qu’elles pourraient aussi mal tourner …  On voit déjà, en Tunisie, l’anarchie se poursuivre. Si les touristes ne sont plus au rendez-vous du prochain été, que mangera-ton, à l’automne ?

            Nous prenons date avec le Système. Avec la pensée unique. Avec les délires et les nuées. Date pour dans dix-huit ou vingt-quatre  mois. Et nous verrons bien si les pays dont il est question seront ou non plus démocratiques à ce moment-là qu’ils l’ont été jusqu’à présent. Et nous parions que non.

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  • Légitimistes ou orléanistes ? Pour Alain, pour nos amis du Canada, et pour tous les autres…..

            Mercredi dernier, 16 février, entre 18h30 et 19h, lafautearousseau passait sur radio Ville Marie.

            A 23h50, nous recevions le commentaire suivant d'un auditeur de la radio, Alain :

            "Mon ami Jean-Philippe m'avait parlé de votre venue à son émission. Où vous situez-vous? Légitimiste ou Orléaniste?"

            Nous lui avons immédiatement fait la réponse suivante :

    Cher Alain,

    Nous comprenons bien votre question, elle ne nous rebute pas, elle est légitime. Permettez-nous de vous y répondre de la façon suivante.

    Nous sommes « autour du Prince Jean », qui est, du reste, venu chez vous, il n’y a pas si longtemps, à l’occasion d’un voyage qui l’a marqué, et dont il nous a parlé : c’était pour le 400ème anniversaire de la fondation de Montréal….

    La « querelle » dynastique à laquelle ramène votre question est, pour nous, dépassée : nous sommes légitimistes avec le Prince Jean, dont la famille, la Famille de France, incarne la Légitimité depuis la mort du Comte de Chambord. Depuis lors, les Princes de la Maison de France ont mené une action incessante en faveur de la solution royale. Philippe VII, Philippe VIII, Jean III, Henri VI et, aujourd’hui, Henri VII ; demain, le Prince Jean, Jean IV : depuis la mort du Comte de Chambord, il n’y a pas eu un seul instant d’abandon de poste de la Famille de France, pas même durant la cruelle et inique Loi d’exil, qui tint nos Princes éloignés du sol national pendant plusieurs décennies, mais à leur corps défendant.

    Ce qui fonde la Légitimité, on le sait bien, et c’est – du reste – fort simple, ce sont les services rendus. Chez nous c’est, sans aucune solution de continuité, absolument jamais, la Famille de France qui a incarné, et qui continue d’incarner, ce service de la présence, du rappel constant et permanent de notre parcours historique et de notre identité française et chrétienne. Nous n’avons donc nul besoin de théories compliquées et, de fait, idéologiques – ce qui serait un comble pour des royalistes qui passent leur temps à dire, avec raison, qu’ils sont empiriques, pragmatiques, et non idéologues… - pour désigner aujourd’hui un Prince, peut-être, un jour, un Roi que l’Histoire, de toute évidence, nous donne et nous désigne. Ce Prince ne se contentant pas de recueillir l’Héritage, mais donnant un bel exemple, par son action inlassable, au quotidien, de la manière dont celui-ci peut, et doit, être, proposé aux Français.

    Voilà donc, cher Alain, la réponse à votre question : nous sommes légitimistes, « autour du Prince Jean », qui est  la légitimité aujourd’hui, le recours dont la France aura besoin lorsque le temps sera venu de reconstruire une société sur des bases saines et naturelles. C’est-à-dire, comme le disait Pierre Boutang – qui a  bien connu et estimé le Prince Jean - une société dans laquelle l’homme ne sera plus empêché de vivre naturellement……

    Pour l’avoir vu agir aujourd’hui pour cela, sereinement mais méthodiquement et avec une belle application, le Prince Jean est bien digne d’un sort favorable, comme le disait en parlant de Louis XVIII – lui aussi Duc de Vendôme… - l’abbé Edgeworth de Firmont, le dernier confident de Louis XVI…..

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            A Québec, où il assiste aux cérémonies du 400ème anniversaire de la fondation de Montréal....

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            Cette semaine, c'est le processus de dé-révolution, auquel on assiste chez les intellectuels et dans les élites, avant qu'il ne touche de plus larges parts de l'opinion, qui tient la vedette sur le Blog. Nous l'avons dit et écrit : il est absolument essentiel qu'une conversion des esprits se réalise, et que change le regard de nos concitoyens sur la solution royale, incarnée par le Prince Jean, dont la France aura besoin, un jour pas forcément si lointain, comme d'un recours.

            Dans notre quête constante des convergences, et notre attention aux mouvement des idées (l'évolution est notable ces temps-ci, dans un sens favorable...), c'est donc Edgar Morin qui fait une entrée en force cette semaine dans notre Blog, avec deux nouvelles vidéo (accessibles dans la 37ème livraison de notre Catégorie Audios/Vidéos) : celle de son entretien sur France Inter (le 27 janvier) et celle de Public Sénat/Bibliothèque Médicis (du 4 février). Deux pièces majeures, à consulter et à faire consulter sans modération..... :

            37 : La très remarquable évolution d'Edgar Morin (en deux vidéos)..... : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/02/05/x.html

            De même, une nouvelle photo dans l'Album Guerres de Vendée a été ajoutée, d'Edgar Morin, justement, en conclusion de l'Album, avec pour titre "Les idéologies meurent aussi..." et ce commentaire ( Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... ):

    Ou : Quand Edgar Morin répond aux révolutionnaires...

    Issu pourtant de ce courant, il déclare, en 2011 :

    "...Il ne faut plus penser au meilleur des mondes, mais simplement à un monde meilleur. C'était une folie que de penser qu'un monde parfait était possible. Et, en même temps, c'est un acquis d'avoir renoncé au mythe que le progrès était une loi de l'Histoire irréversible qui nous conduirait..."

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            Pour en revenir au Blog, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter.... 

             Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

    Ephémérides : 

    · Dimanche : Sacre d'Henri IV. Création du Parc national de Guyane.

    · Lundi : Naissance de Montaigne. Massacre des Lucs sur Boulogne. Naissance de Renan. Mort de Raymond IV et de Charles Nicolle. 

      - 29 février : Mistral Prix Nobel de littérature.

    · Mardi : Épisode du Vase de Soissons. Premier massacre des Guerres de religion. Première édition des Essais.

    · Mercredi : Commande du Phare de Cordouan. Premier vol du Concorde. Naissance du peintre Louis-Michel van Loo. Mort de Saint Simon.

    · Jeudi : Début de la construction du Palais de Justice de Rouen. Pasteur met au point le procédé de fabrication de la bière pasteurisée. Première de Carmen.

    · Vendredi : Naissance de Blanche de Castille. Inauguration de la Grande pyramide du Louvre. Mort Jean-Baptiste Greuze et Jean-François Champollion

    · Samedi : Naissance de Crillon, le Brave. Mort d'Hyppolite Taine. Création du Parc national de la Réunion.

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  • Aujourd'hui, dans les Ephémérides : un siècle et demi avant le nazisme, le Totalitarisme en action : massacre des Lucs s

    Quand Oradour sur Glane était en Vendée…..

    Photo 81 : Quand Oradour sur Glane était en Vendée…..

    Oradour-sur-Glane, 28 février 1794 / Les Lucs sur Boulogne, 10 juin 1944....

    Ou : Quand l’Histoire se répète…..

    Ou: Les nazis n’ont rien inventé…..

    Protagonistes : 10 juin 1944 : La neuvième Colonne infernale du général Cordellier et le peuple sans défense des Lucs sur Boulogne; 28 février 1794 : la 2ème Divison SS Das Reich et le peuple sans défense d’Oradour sur Glane.

    I : - (aux Lucs) Les Républicains, une fois entrés dans le village, rassemblent la population devant l'église. Les villageois n'étaient guère en mesure de se défendre, la population présente comptant principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans.
    - (à Oradour) En début d'après-midi, les Waffen S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-bourg les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale (le Champ de Foire) pour le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église.

    II : - (aux Lucs) La quasi-absence d'hommes adultes convainquit les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. Matincourt avait choisi de ne pas faire de quartier ; de plus, il souhaitait que l'opération se fasse en économisant le plus de cartouches possibles. Les soldats firent donc entrer la population dans l'église jusqu'à ce que, tout à coup, la cohue s'arrête, l'église s'avérant trop petite pour pouvoir contenir toute la population du village.
    - (à Oradour) Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses.

    III : - (aux Lucs) Les Républicains mirent leur baïonnette au canon, chargèrent et massacrèrent toutes les personnes restées à l'extérieur. Les portes de la chapelle furent ensuite fermées, emprisonnant les civils à l'intérieur.
    - (à Oradour) A 16 heures, et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Certaines victimes recevront le coup de grâce.

    IV : - (aux Lucs) L'église fut ensuite incendiée et des tirs de canons provoquèrent son éboulement.

    - (à Oradour) Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons. Seulement cinq hommes pourront sortir de la grange Laudy sans être abattus par les bourreaux. A 17 heures, c'est au tour des femmes et des enfants (400 personnes) réunis dans la petite église. Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule, au milieu de l'édifice. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas comme les allemands le prévoyaient. C'est alors qu'ils tirent sur les femmes et les enfants.

    On le voit, les similutudes entre ces deux monstruosités sont nombreuses, et troublantes....

    Il existe toutefois deux différences entre ces deux crimes contre l’humanité. Deux, mais de taille :

    I : Oradour fut une sauvagerie unique, alors que la sauvagerie des Lucs n'est guère exceptionnelle durant l'épisode des Colonnes infernales : de janvier à mai 1794, d'autres villages connurent un sort semblable….

    II : Le nazisme dans son ensemble fut jugé, et condamné, à Nuremberg. Les Vendéens attendent toujours, plus de deux siècles après, non la vengeance, non des réparations ou des indemnisations, mais la simple Justice. Et la fin du mémoricide....

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient.....

           Des nouvelles de la fréquentation du Blog, d'abord. Ce n'est pas un scoop : Février est le mois le plus court de l'année; de plus, vous vous en souvenez, il y a eu une panne générale de Hautefort le 13, et donc quasiment une journée de connexion en moins. Malgré ces deux handicaps, le nombre des visites et visiteurs uniques est resté stable, et on s'est même payé le luxe d'un accroissement important du nombre de Pages lues, ce qui est bon signe.....

             Autre bonne nouvelle, venant de VIMEO cette fois : l'augmentation du nombre des téléchargements se poursuit, et, pour ne prendre qu'un seul exemple, la vidéo de BOUTANG a depassé les 11.500 téléchargements. C'est largement explicable, vu la qualité exceptionnelle de ce document de tout premier ordre, et il n'est pas étonnant que le public morde à l'hameçon, lorsqu'on lui propose des choses de cette qualité. A noter : les très bons scores des vidéos d'Hilaire de Crémiers et du Café actualité. Là aussi, c'est encourageant et prometteur...

              A propos de Café actualité, vous avez bien noté les cinq prochains rendez-vous de cette année : les samedi 12 et 26 mars, 9 avril, 21 mai et 4 juin (le dernier). Le 12, on parlera de Pourquoi une Action française est toujours indispensable aujourd'hui; le 26 : Immigration, que devient l'identité nationale; les 9 avril et 21 mai, Économie; et, pour le dernier, le 4 juin, Le monde musulman brûle-t-il ?, avec Annie Laurent).

             Terminons ce rapide tour d'horizon en disant un grand merci a Gérard qui a retravaillé et rectifié ces jolis drapeaux de l'ancienne France que nous mettions en ligne dimanche dernier, en guise de Détente du dimanche. Ils ont très largement meilleure allure, maintenant qu'il a fait disparaître tous ces bouts de scotch et déchirures diverses, n'est-ce pas ? :

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             Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter.... 

             Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :

     

     

     

            Ephémérides : 

            · Dimanche : Chute de Château-Gaillard. Election de la Chambre retrouvée. Marguerite Yourcenar, première femme élue à l'Académie française.

             · Lundi :  Naissance de Nicéphore Niépce. Remilitarisation de la Rhénanie. Naissance: Antoine Becquerel et Maurice Ravel.

             · Mardi : Création du Musée d'Archéologie nationale de Saint Germain en Laye. Inauguration de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. Mort d'Hector Berlioz.

            · Mercredi : Mort de Mazarin. Création de la Légion étrangère. Sortie du film Les enfants du paradis.

            · Jeudi : Prise du pouvoir par Louis XIV. Révolte de Machecoul. Premier Tribunal révolutionnaire. Catastrophe de Courrières.

            · Vendredi : Création de l'École polytechnique. Naissance d'Urbain Le Verrier. Inauguration du Métro parisien.

            · Samedi : Naissance d'André Le Notre. Naissance de David d'Angers. Début du soulèvement de la Vendée. Parution des Histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire.

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  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            Les statistiques de mars de Hautetfort sont complètes depuis hier, premier avril. Ce mois-ci, ce sont les Visites qui ont sensiblement progressé, les Visiteurs uniques et les Pages lues restant stables.

            Pour ce qui est de Viméo, les téléchargements se poursuivent : 2.777 pour la seule semaine dernière (dont 2.312 depuis la France, le reste venant "du monde"...); jours records : mercredi 30 et jeudi 31, avec 441 et 549 téléchargements respectivement; les Cafés actualités et les vidéos d'Hilaire de Crémiers continuent sur leur lancée et la Vidéo de Pierre Boutang se dirige vers les 12.000 téléchargements : pour cette dernière semaine, le trio est le même, et dans le même ordre, pour les trois vidéos les plus regardées et les plus téléchargées : en premier, L'identité nationale et l'Islam (Hilaire de Crémiers), en deuxième, L'horizon politique : le Prince chrétien (Boutang), en troisième, la vidéo du Café actualités de samedi dernier...

            Où l'on voit l'utilité de lancer des bouteilles à la mer sur Internet !.....

            Comme annoncé, nous avons placé dans une nouvelle Page les fondus enchaînés de L'Histoire de France de Bainville, proposés par La France pittoresque : pour l'instant, ne sont disponibles que les Chapitres I et II, en deux fondus enchaînée chacun, mais il semblerait que La France pittoresque souhaite réaliser au fur et à mesure l'ensemble de l'ouvrage (ce que tout le monde désire, évidemment...). Il va sans dire que, dès que les chapitres suivants seront disponibles, nous les placerons à la suite des deux premiers....

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             Vous avez pu voir la vidéo de notre Huitième Café actualités, et lire au préalable le compte-rendu qui l'annonçait. La phase de lancement, qui a parfois été un peu difficile, semble donc maintenant ouvrir sur une fréquentation plus régulière et, surtout, très dynamique. Il faut poursuivre tous ensemble nos efforts pour amplifier ce succès naissant... Par ailleurs, nous préparons déjà le programme des Cafés de l'an prochain : deux ajustements sont d'ores et déjà acquis : nous resterons au samedi, et nous ramènerons le rythme à un Café mensuel (trop de contraintes, liées entre autre aux vacances scolaires, pour en organiser deux chaque mois...).

            Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter.... 

             Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine :  

             Ephémérides : 

    · Dimanche :  Du Guesclin prisonnier du Prince noir. Apparition du Tir sportif sous Charles V. Traité de Cateau-Cambrésis. Nouveau record de vitesse pour le TGV.

    · Lundi : Le Panthéon transformé en Temple civique. Aux origines du cinéma parlant : le graphophonoscope. Paul Claudel élu à l'Académie française. Naissances : Lautréamont et Louise de Vilmorin.

    · Mardi : Naissance de Fragonard. Danton guillotiné. Naissance de Pascal Paoli et de Nadar.

    · Mercredi : Bougainville débarque à Tahiti. Abdication de Napoléon. Premiers Jeux Olympiques modernes (suivis par Charles Maurras).

    · Jeudi : Inauguration du Grand Théatre de Bordeaux. Adoption du système métrique. Saint Exupéry chevalier de la Légion d'Honneur.

    · Vendredi : Naissance de François Villon. De Versailles à... Versailles : Louis XIII achète la seigneurie de Versailles à Jean-Paul de Gondi.

    · Samedi : Mort de Rabelais. Robert Cavelier de la Salle prend possession de la Louisiane. Naissance de Baudelaire. Premier lancement d'une fusée Ariane à Kourou.

  • Génocide cambodgien : remonter aux sources, fussent-elles lointaines, et donc, au-delà de l'URSS, jusqu'à... la Conventi

           L'ouverture du "procès historique pour le Cambodge", à savoir celui du génocide perpétré par les Khmers rouges, a été, dans l'ensemble, correctement traité par la presse (ci-après, un des articles du Monde sur le sujet : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/06/28/un-proces-historique-pour-le-cambodge_1541667_3216.html#ens_id=1541250&xtor=RSS-3208 )

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    (Du fil LCI, le jour de l'ouverture du procès) : Les observateurs et les quelque 4000 parties civiles redoutent par-dessus tout que certains des accusés ne vivent assez longtemps pour entendre le verdict, et que leur défense ne se concentre sur une stratégie d'obstruction. Les premiers témoignages des quatre anciens responsables, en détention dans un bâtiment attenant au tribunal depuis leur arrestation en 2007, ne sont attendus qu'au plus tôt en août. Et même s'ils ont déjà été jugés coupables par l'Histoire, ils devraient rejeter toutes les accusations portées contre eux, même si certains ont reconnu les faits par le passé. Comme Nuon Chea, qui dans un récent documentaire, a admis le massacre de "traîtres" qui n'avaient pu être "rééduqués" ni "corrigés".

     

            On aura cependant noté, à l'occasion, que tout ce monde qui a correctement parlé d'un génocide s'est bien gardé, du moins dans l'ensemble, de parler de l'URSS et, à fortiori, de la Révolution française, pourtant mère et matrice de tous les Totalitarismes et de tous les Génocides modernes....

            Pour rafraîchir la mémoire des défaillants, on peut peut-être, entre autres documents, proposer le visionnage de The Soviet Story, par Edvins Snore.

            On y trouve une impressionnante récapitulation des crimes de masse du communisme, de la famine planifiée en Ukraine (7 millions de morts en 1932-1933) à l’extermination stalinienne des « ennemis de classe » (11 millions entre 1937 et 1941). Les archives révèlent aussi la collaboration à grande échelle entre nazis et soviétiques pour la « solution finale du problème juif ». The Soviet Story souligne l’impunité totale de l’Union soviétique, à l’abri dans le camp des vainqueurs de 1945.

            La bande annonce du document ci-dessous s'achève par cette ultime dénonciation : Nazisme et communisme ont fonctionné ensemble comme une ingénierie sociale infernale pour la fabrication d’un « homme nouveau ». Pour les victimes du stalinisme, dit le film, il n’y a « ni réconfort ni justice ». Le Figaro.fr

             (A commander aux Editions LBM : http://www.little-big-man.com/f/index.php )

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     noir et blanc et couleur, 85 minutes ( + 25 min. de bonus) - 19,90 €

    terrorisme the soviet story.jpg

     

             Juste deux remarques, sur ce court texte de présentation, par ailleurs, fort juste :

    1.    Il s’agissait, pour Staline, puis pour Mao, Pol Pot et tous les autres, de construire un « homme nouveau », une « société nouvelle », en rupture radicale avec le passé, exactement comme cela a été théorisé... à Paris, au XVIIIème siècle, et à la suite, dans le droit fil de la Révolution française, mère et matrice de tous les Totalitarismes et de tous les Génocides modernes….

    2.    « Ni réconfort ni justice » pour les victimes en Russie : pas plus que pour les victimes du premier Génocide source, le génocide vendéen, issu lui-même du Totalitarisme source de 1789/1793…. On est toujours, en France en 2011, dans la négation et le mémoricide….