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Génocide cambodgien : remonter aux sources, fussent-elles lointaines, et donc, au-delà de l'URSS, jusqu'à... la Convention !

       L'ouverture du "procès historique pour le Cambodge", à savoir celui du génocide perpétré par les Khmers rouges, a été, dans l'ensemble, correctement traité par la presse (ci-après, un des articles du Monde sur le sujet : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/06/28/un-proces-historique-pour-le-cambodge_1541667_3216.html#ens_id=1541250&xtor=RSS-3208 )

cambodge.jpg 

(Du fil LCI, le jour de l'ouverture du procès) : Les observateurs et les quelque 4000 parties civiles redoutent par-dessus tout que certains des accusés ne vivent assez longtemps pour entendre le verdict, et que leur défense ne se concentre sur une stratégie d'obstruction. Les premiers témoignages des quatre anciens responsables, en détention dans un bâtiment attenant au tribunal depuis leur arrestation en 2007, ne sont attendus qu'au plus tôt en août. Et même s'ils ont déjà été jugés coupables par l'Histoire, ils devraient rejeter toutes les accusations portées contre eux, même si certains ont reconnu les faits par le passé. Comme Nuon Chea, qui dans un récent documentaire, a admis le massacre de "traîtres" qui n'avaient pu être "rééduqués" ni "corrigés".

 

        On aura cependant noté, à l'occasion, que tout ce monde qui a correctement parlé d'un génocide s'est bien gardé, du moins dans l'ensemble, de parler de l'URSS et, à fortiori, de la Révolution française, pourtant mère et matrice de tous les Totalitarismes et de tous les Génocides modernes....

        Pour rafraîchir la mémoire des défaillants, on peut peut-être, entre autres documents, proposer le visionnage de The Soviet Story, par Edvins Snore.

        On y trouve une impressionnante récapitulation des crimes de masse du communisme, de la famine planifiée en Ukraine (7 millions de morts en 1932-1933) à l’extermination stalinienne des « ennemis de classe » (11 millions entre 1937 et 1941). Les archives révèlent aussi la collaboration à grande échelle entre nazis et soviétiques pour la « solution finale du problème juif ». The Soviet Story souligne l’impunité totale de l’Union soviétique, à l’abri dans le camp des vainqueurs de 1945.

        La bande annonce du document ci-dessous s'achève par cette ultime dénonciation : Nazisme et communisme ont fonctionné ensemble comme une ingénierie sociale infernale pour la fabrication d’un « homme nouveau ». Pour les victimes du stalinisme, dit le film, il n’y a « ni réconfort ni justice ». Le Figaro.fr

         (A commander aux Editions LBM : http://www.little-big-man.com/f/index.php )

terrorisme soviet.jpg

 noir et blanc et couleur, 85 minutes ( + 25 min. de bonus) - 19,90 €

terrorisme the soviet story.jpg

 

         Juste deux remarques, sur ce court texte de présentation, par ailleurs, fort juste :

1.    Il s’agissait, pour Staline, puis pour Mao, Pol Pot et tous les autres, de construire un « homme nouveau », une « société nouvelle », en rupture radicale avec le passé, exactement comme cela a été théorisé... à Paris, au XVIIIème siècle, et à la suite, dans le droit fil de la Révolution française, mère et matrice de tous les Totalitarismes et de tous les Génocides modernes….

2.    « Ni réconfort ni justice » pour les victimes en Russie : pas plus que pour les victimes du premier Génocide source, le génocide vendéen, issu lui-même du Totalitarisme source de 1789/1793…. On est toujours, en France en 2011, dans la négation et le mémoricide…. 

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