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  • Dans votre quotidien, cette semaine....

                         LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg                         Après La Syrie et la France.pdf que nous avions déjà mis en PDF, afin d'en faciliter la consultation, voici maintenant, à son tour en PDF, L'Iran et l'atome.pdf que nous a donné Champsaur, cette semaine. Il se propose, dans les jours qui viennent, de nous livrer une Histoire du pétrole, avec des documents parfois inédits, sur un sujet somme toute fort peu connu...

            De lundi à vendredi, nous donnerons le récit détaillé de notre rencontre - à sa demande - avec Georges Bourquart, journaliste au Dauphiné Libéré, lequel, suite à nos relations de la journée d'hommage à Maurras, a voulu parler à des royalistes, afin de se faire une idée par lui-même de ce que nous étions, de ce que nous proposions... La brièveté obligée de son article ne pouvait évidemment pas rendre compte de la quantité de choses que nous nous sommes dites, pendant ces presque deux heures de conversation franche et cordiale, à bâtons rompus, ni de certaines nuances et subtilités indispensables concernant certains points évoqués : ce que nous souhaitions pour la maison du Chemin de Paradis; le royalisme et l'extrême-droite, l'antisémitisme de Maurras; sa condamnation en 45...  

            Et puisqu'on reparle de cette journée du 1er septembre, vous disposerez très vite - mercredi ou jeudi... - d'un PDF réunissant la totalité de ce qui s'est passé ce jour-là : le récapitulatif des différents moments, la vidéo contenant l'intégralité des quatre interventions, le texte de Jean-François Mattéi, le reportage "en trente photos" (autant de photos que de "beautés de Martigues"...) et notre Album Une visite chez Charles Maurras...  

           Lundi, mardi et mercredi, on parlera d'Anne Hidalgo (qui préfère évoquer "1945" plutôt que la situation catastrophique dans laquelle le Sytème, qui échoue sur tous les plans, plonge notre pays...); de la sur-administration - fléau peut-être numéro un du Système... - en s'amusant de certaine loi parmi les 8.000 et les 400.000 textes réglementaires; de RESF, qui veut ouvrir le marché du travail aux Roms, alors que c'est par charrettes entières que les travailleurs français sont mis au chômage; des signes avant-coureurs de l'exaspération populaire face à ces Roms, justement, qui risque fort, très vite, de dégénérer...

           On continuera à Lire Jacques Bainvillevendredi.  

             On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France"de la construction du Pont Valentré au Prix Nobel de médecine pour Luc Montagnier et François Barré-Sinoussi, en passant par la deuxième loi de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen (voir notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... 94 photos) et la conférence de Renan faite en Sorbonne, le 11 mars 1882, "Qu'est-ce qu'une Nation ?",  bien d'actualité aujourd'hui...  

            Notre rubrique Activités France entière (mise à jour quotidiennement...) a pris son rythme de croisière et propose en permanence une trentaine d'activités diverses : elle a été déplacée, vous l'avez remarqué, en haut à gauche de la page d'accueil, afin d'être plus immédiatement visible et consultable; elle est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la maison commune de toutes les bonnes volontés : il vous suffit de nous informer, sitôt reçu, sitôt publié...  

              Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer...   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • Après son ”Dôme” à Marseille : le ”programme” Hollande ? Recherche économies, désespérement....

     Au fond, l'un des principaux sujets de François Hollande, à Marseille, a été les banlieues, les Cités, les zones sensibles, les "jeunes"; et, cela, d'une drôle de façon : en substance, il n'y a qu'à supprimer ces appellations de "jeunes", de "zones sensibles" etc..., afin de ne pas "stigmatiser" : le mot est archi à la mode en ce moment, mais surtout archi-bateau : un vocabulaire pas étonnant, d'ailleurs, pour celui que Mélenchon qualifie de "capitaine de pédalo..." ! 

    hollande,ps

     Ses partisans n'ont pas hésité à dire et à écrire un "Je vous salue, Marseillle", de très mauvais goût, et il ne les a pas désavoués..; il a enchaîné : "mettre un terme au zonage, qui est une stigmatisation. Finies les ZRU, les ZUS, les ZRR !..." Ben, voyons !....

            Au fond, l'un des principaux sujets de François Hollande, à Marseille, a été les banlieues, les Cités, les zones sensibles, les "jeunes"; et, cela, d'une drôle de façon : en substance, il n'y a qu'à supprimer ces appellations de "jeunes", de "zones sensibles" etc..., afin de ne pas "stigmatiser" : le mot est archi à la mode en ce moment, mais surtout archi-bateau : un vocabulaire pas étonnant, d'ailleurs, pour celui que Mélenchon qualifie de "capitaine de pédalo..." !

             En cessant, donc, d'employer ces termes, les problèmes qu'ils véhiculent disparaîtront ! On s'est demandé si on avait bien entendu, mais, oui, on avait bien entendu.... C'est, exactement, la politique de l'autruche : nions les réalités, enfonçons boen la tête dans le sable, et, hop ! Plus de problèmes ! Elle est pas belle, la vie ? (du reste, et "on" a insisté lourdement là-dessus, une bonne part des acteurs de "Plus belle la vie" était présente au Dôme : qui se ressemble....).

             Oui, sauf que c'est tellement facile, tellement simple, que c'en devient simpliste; et tellement simpliste que c'en devient... simplet !

             Pour le reste, et par quelque bout qu'on le prenne, le programme Hollande, ce soir-là, à Marseille, offrait plein de choses, la plupart déjà anciennes, d'autres dont on sait très bien qu'elles sont irréalisables ou que ce serait une catastrophe de plus si on essayait de les réaliser.

            Mais ce qui est sûr et certain, sans aucune polémique, c'est que le mot "économies" n'y était pas. Or, l'un des tous premiers maux dont souffre la France, est structurel, car tenant à la nature même du Régime, du Système, et donc idéologique : c'est la sur-administration.

              Et, là, dans le camp de ceux qui ont eu la géniale (!) idée des 35 heures, c'est silence radio : on veut bien tout : augmenter les impôts (merci pour nous, les moutons tondus), on veut bien créer des postes supplémentaires, mais sans les créer, parce qu'on va re-déployer, mais tout en en créant quand même quelques uns parce qu'il ne faut pas qu'en redéployant on lèse tel ou tel Ministère (ici, les deux comprimés d'Alka seltzer s'imposent...).

            Bref, tout sauf la seule chose qu'il faut comemncer par faire : E. CO. NO. MI. SER....

            Qu'est-ce qu'on répondrait à quelqu'un qui, dans une maison toutes portes et toutes fenêtres grandes ouvertes, en plein hiver, quand il fait moins 10 ou moins 20 dehors, vous dirait : "vous avez froid ? Ce n'est pas grave, je sais ce qu'il faut faire, je vais mettre le thermostat à fond pour augmenter le chauffage..." ?

            Mais, surtout, ne dites pas qu'il fait froid, et que portes et fenêtres sont grandes ouvertes !.... 

            Avec un programme pareil, et avec un tel capitaine à la barre du pédalo, "Sian poulit", comme on dit à Marseille !....

  • Objectif 5.000 (pour commencer...) pour notre Page facebook ”Lafautearousseau Royaliste”......

     Page Facebook "Lafautearousseau Royaliste"

    cliquez sur l'image...

             Lancée il y a à peine deux mois, notre page Facebook va sur son premier millier d' "amis". Nous en voulons 5.000 (pour commencer...) afin de démultiplier toujours plus le retentissement de tout ce qui se fait, se dit, s'écrit, s'enregistre, partout en France; en fait tout ce qui représente ce royalisme intelligent, sans nostalgie ni folklore, qui cherche à répondre aux préoccupations essentielles des Français... Et, surtout, aux véritables exigences de notre Bien Commun national.

            Facebook, on l'a bien vu avec les révolutions arabes, a surtout vocation à être une caisse de résonnance, à jouer le rôle qu'est celui du tam-tam des sociétés africaines. Facabook a donc une fonction de transmission des informations et, même, une fonction de convocation. C'est à quoi notre Page Facebook doit servir en synergie avec le quotidien lafautearousseau où l'actualité est analysée, où les objectifs royalistes sont explicités.

            Des questions simples, que beaucoup se posent, y sont formulées : où deux siècles de République et de révolutions ont-ils conduit la France et l'Europe ? Où en est la société française ? Le peuple français est-il satisfait der la situation actuelle, de ses dirigeants, de son système politique ?

            Les plus graves problèmes actuels y sont analysés et débattus : la crise; les tensions liées à l'immigration; la rupture de plus en plus grande des Français à l'égard de leurs dirigeants; les abandons de souveraineté de la France ...

            Un projet royaliste ne serait-il pas plus nécessaire, plus actuel qu'il n'y paraît !...

            Pour atteindre notre premier objectif de 5.000 "amis" de notre Page Facebook - objectif qu'il faudra ensuite dépasser... - nous avons besoin de vous : inscrivez-vous comme "ami", si vous ne l'avez déjà fait, parlez de cette page autour de vous et faites-la connaître, suscitez non pas un mais plusieurs "amis" à cette page, même et surtout s'ils ou elles ne sont pas tout à fait royalistes, ne nous connaissent pas, ou mal...

              Nous progressons, lafauteraousseau se développe, les téléchargements de nos vidéos augmentent sans cesse (bientôt 300.000 sur le site Viméo qui les héberge...), des vidéos dans lesquelles sont analysés tous les sujets cruciaux du moment : la théorie du genre, la Crise, la Présidentielle, les "Printemps arabes" (!), le déclin de la Civilisation européenne, la Révolution, la Nation face à l'immmigration...

            Cette Page Facebook "Lafauteraousseau Royaliste" doit devenir un moyen supplémentaire pour toucher de nouveaux publics, en France métropolitaine, dans l'Outre-mer et à l'étranger : elle est en train de le devenir, aidez à son développement, donnez des ailes à nos idées, c'est facile, c'est pas cher, et ça peut rapporter gros....

  • Claude Guéant a ”choqué”. Mais, au fait, pourquoi y a-t-il 80.000 comoriens à Marseille ?....

           Dans tout ce que l'on compte de politiquement/historiquement/moralement et n'importequoiment correct, on s'étrangle, on frôle l'infarctus, voire, carrément, l'AVC. Pourquoi ? A cause de Claude Guéant. Et qu'est-ce qu'il a fait, ou dit, Claude Guéant ?

           Horreur et damnation : il a osé, oui, il l'a fait : il a "choqué". Choqué : le mot est écrit plusieurs fois, en différents caractères, dans différents propos de différentes personnes, mais toutes unanimes sur ce point : Claude Guéant a "choqué" !

           Bien. Mais, dira-t-on, pourquoi, et en quoi ?

           En ceci : il a dit "Il y a une immigration comorienne importante, qui est la cause de beaucoup de violences. Je ne peux pas la quantifier". 

    immigration,marseille,roumains,roms,tonneau

    Souriez, vous êtes à......

             En tout cas, pour ce qui est de la communauté comorienne à Marseille, La Provence, "choquée" évidemment, se charge de la quantifier : François Tonneau parle de "la communauté qui compte quelques 80.000 âmes, résidant pour l'essentiel dans les quartiers Nord".

             Et si, en réalité, le "choc" - puisque choc il y a, ou il doit y avoir... - si le choc, donc, était là : mais pourquoi donc, pour quelles raisons, 80.000 comoriens à Marseille ? Quelles justifications trouve-t-on à cette hallucinante proportion d'habitants d'un pays dans une ville d'un autre pays ?

            On sait que tous les chiffres offciels concernant l'immigration sont interdits de publication; on se demande même, d'ailleurs, vu l'état de pétaudiérisation très avancée dans lequel le Système a mis notre pauvre société, si quelqu'un sait, ou est capable de dire, combien il y a de personnes arrivées de fraîche date à Marseille, en particulier, et en France, en général...

            Mais, il n'y a pas si longtemps, la même Provence parlait de "200.000 musulmans vivant à Marseille". Faut-il y ajouter les Comoriens ?

            On nage en pleine folie, en plein surréalisme : là doit être le vrai choc, dans cette délocalisation insensée de population, et non dans ce qu'a dit un ministre d'un gouvernement qui, au moins en partie, ne doit même pas avoir lui-même une connaissance tout à fait exacte du phénomène migratoire dans son ampleur. Et dans sa démence....

    PS : Deuxième chose : toujours sur le même sujet, et sur la même page 3, Guéant a, d'après le même journaliste, aggravé son cas. Il a osé dire, ce que tout le monde sait, qu' "une partie des délinquants roumains qui sont interpellés sont des mineurs, le plus souvent exploités par des adultes". Horreur et indignation du même tonneau du même François Tonneau : "(les propos du ministre) vont à l'encontre des droits de l'enfant en France" ! Mais Tonneau ne dit pas en quoi. Il l'affirme, et puis c'est tout, cela lui suffit. 

    Et le droit des français en France ? Il y a pensé, François Tonneau, au droit des français à vivre dans des villes sûres et propres et "vivables", eux qui sont de plus en plus écrasés par des impôts de plus en plus lourds, et qui payent des Taxes d'Habitation et des Taxes Foncières qui sont chaque année en forte augmentation, jusqu'à devenir démentielles, alors qu'ils vivent dans des villes dont plusieurs quartiers sont franchement invivables ?

             Il y a pensé, François Tonneau ? A la lecture de l'article, on dirait que non...  

  • Nouvelles du blog: de la semaine ecoulée à celle qui vient...

                Vous l'avez remarqué, depuis mercredi: nous faisons un essai, et testons une nouveauté concernant les annonces de manifestations...

                Notre vocation première, on le sait, est la réflexion politique à partir de l'actualité. En même temps, nous ne pouvons évidemment pas nous désinteresser de ce qui se dit ou se fait un peu partout. Le dilemme est donc simple: soit on annonce les réunions intéressantes qui se tiennent ici ou là, mais cela prend beaucoup de place et rend un peu illisible le Blog; soit on n'annonce rien, mais ce n'est pas très malin non plus....

                Afin, donc, d'annoncer les manifestations diverses sans nuire à la clarté et à la lisibilté du Blog, nous allons voir s'il est opportun et rentable de regrouper toutes les annonces dans une même note, ces annonces étant classées par ordre chronologique, de la plus proche à la plus lointaine. Nous publierons cette note tous les jours (les réunions seront ainsi annoncées plus souvent) mais la place sera visuellement libérée pour les notes de réflexion politique.

                Depuis mercredi, et comme c'est nouveau, nous mettons cette note en premier, afin d'habituer les lecteurs. A partir de lundi, nous la placerons en numéro trois, juste avant les Ephémérides. La place sera ainsi libérée pour les notes de réflexion politique à partir de l'actualité, mais, en même temps, nous annoncerons davantage de manifestations, et plus souvent (en fait, tous les jours....)...

                On va voir si ça marche....

             Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité):               

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Jean de Viguerie et l'École irréformable.....
    • Lundi : Grands Textes (XXI) : Amis ou ennemis, de Charles Maurras (illustré...)...
    • Mardi : La victoire de la Lega Nord...
    • Mercredi : Georges Frêche explique ce qu'est le Système: pas brillant !....
    • Jeudi : Une visite chez Charles Maurras, dans son jardin "qui s'est souvenu" (7/7).
    • Vendredi : Allégorie pour le temps présent: La victoire du consul Caius Marius sur les Cimbres et les Teutons.... et le parallèlle avec notre situation présente....
    • Samedi : Nouvelles du Blog...

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche : Pas de sourire du dimanche cette fois-ci: une détente: testez vos connaissances sur les paysages de France avec ce Quizz....
    • Lundi :  Poutine à Katyn...
    • Mardi : La vraie leçon de l'affaire Zemmour/Bilger...
    • Mercredi : Halde : très original, la baisse de l'augmentation du budget de fonctionnement !...
    • Jeudi : Quelques instants en bonne compagnie (courts extraits d'Un Prince français...(10/15).
    • Vendredi : Le curieux raisonnement de Mgr Vingt-Trois sur la Burqa, et la prise de bec -fort révélatrice...-Royal/Cohn-Bendit sur la taxe carbone...
    • Samedi : L'Europe qui craque, ou: les fourmis ne supportent plus les cigales...; et, pour ceux qui nous découvrent: la République et la Démocratie, tempérées par la Royauté ?....

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Évocation : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un  jour, la France..... 

    ·       Lundi : Fin de la croisade des Albigeois. Mort d'Etienne Duchesne, précurseur de l'antibiothérapie.

    ·       Mardi : Henri IV signe l'Edit de Nantes. Mort de La Fontaine.

    ·       Mercredi : Création de Lakmé (musique: Arielle Dombasle chante le Duo des fleurs). Inauguration de l'Exposition Universelle de Paris. Première émission de télévision publique. Mort de Maurice Druon.

    ·       Jeudi: Naissance de l'Impressionisme.

    ·       Vendredi : Naissance de Jules Hardouin-Mansart. Offensive du Chemin des Dames. Jacques Perret invente le mot Ordinateur.

    ·       Samedi : Verrazzano découvre, pour François Premier, la baie où s'élèvera New-York. Mort de la marquise de Sévigné, de Jean Perrin, de Marcel Dassault.

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

           
    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.  

            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )

    Pourquoi la catastrophe nous fascine-t-elle ?  François-Xavier BELLAMY  Professeur de philosophie
    Spiritualité financière et saintes liquidités  Aude de KERROS  Essayiste, critique d'art
    Mayotte, un Lampedusa français  Fran çois JOURDIER  Officier, Contre amiral (2S)
    Jacques Chirac, le dernier combat  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Ce que le désastre japonais dit de la France  Ivan RIOUFOL  Journaliste
    Le PS et la cassette des départements  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Sarko s'en va-t-en guerre  Yves-Marie LAULAN  Géopoliti cien
    Où va le monde arabe ?  François-Georges DREYFUS  Historien
    Le règne de l'argent  Christophe GEFFROY  Journaliste
    Gentils de tous les parvis…unissez-vous ! Frigide BARJ OT  Parodiste, chroniqueuse
    Barrès et Jaurès toujours actuels  François BROCHE  Journaliste, historien

            Extrait du Geffroy, Le règne de l'Argent :

            "...Or, cette crise a mis en lumière ce qu’il est convenu d’appeler la "financiarisation" de l’économie et l’impuissance du politique à maîtriser cette dérive - ou du moins son absence de volonté d’y parvenir : la sphère financière s’est émancipée de toute contrainte, aussi bien morale que nationale, pour ne suivre que sa propre logique qui est celle de l’Argent, des rendements financiers toujours plus élevés. Ainsi, peut-on dire que ce que nous observons est d’une certaine façon la conséquence d’un système financier capitaliste laissé libre de tout contrôle.

            En bioéthique, le problème est le même : on se laisse finalement guider par la logique du marché ! Ne sachant plus ce qu’est un homme, ignorant sa nature et donc le fondement de sa dignité, on aboutit à une "chosification" de l’humain, l’embryon devenant un simple objet de recherche scientifique, tandis que l’on permet le commerce du corps humain - déjà payant en certaines régions - avec "location" d’utérus ("mère porteuse"), don de gamètes, etc. On en arrive à des situations totalement absurdes - mais le plus absurde est que cela ne choque plus guère ! - où l’homme est réduit à une fabrication technique optimale sans aucun souci de filiation - bonjour l’eugénisme qui choquait tant jadis ! - au point de n’être parfois plus conçu pour lui-même mais comme un "moyen", comme c’est le cas avec le "bébé-médicament" !
            Avec la bioéthique comme avec la financiarisation de l’économie, on est face à la logique libérale du "tout march" poussée à son point ultime...."

  • Le Midi Libre rend compte de la présentation d'Un prince français.....

    Beziers. Littérature. Jean de France : « Amorcer un changement »

    prince jean beziers.jpg


    Le descendant de François I er et d'Henri IV, petit-fils du comte de Paris, a présenté à Béziers son livre sorti la veille de l'imprimerie

    ENTRETIEN

    Pourquoi avoir écrit ce tout premier ouvrage ?

    L'idée me trottait dans la tête. J'avais aimé ma rencontre avec Fabrice Madouas qui réalisait un reportage sur le royalisme en France et le style direct de son article dans Valeurs actuelles, on a donc imaginé ces entretiens. J'y montre les idées d'un prince engagé, le fruit de dix ans d'expérience dans la banque, mais aussi des idées plus personnelles, philosophiques, sur mon enfance, mon éducation, ma foi, qui est un principe de vie. J'ai aussi voulu partager mon regard sur la France d'aujourd'hui.

    Qu'est ce qui vous déplaît le plus dans cette France ?
    Les comportements individualistes et mercantiles qui ne mènent jamais très loin. On le voit avec la crise : il n'y a aucun pont créé entre les personnes. Une société, qui ne propose que du matériel, manque d'ambition.

    Vous pensez que le retour à la royauté serait une solution ?
    Bien sûr, j'espère la monarchie mais il faut la volonté des Français et je ne suis pas sûr qu'elle s'inscrive dans l'état d'esprit de cette époque. Je ne veux pas faire la révolution, simplement poser des jalons pour le long terme. Mon but est d'amorcer un changement, de donner des directions, une dynamique, avec la hauteur suffisante que ne permet pas notre système électif.

    Qu'a-t-il de négatif ?
    La participation, c'est très bien, mais cela a aussi des désavantages. La seconde période d'un mandat est surtout consacrée à la pêche aux voix. Le président perd de facto sa préoccupation de travailler pour son pays. Il n'a plus la distance nécessaire pour gouverner. Il faut passer du "voilà où je veux être" à "voilà Français, où il faut que nos soyons dans cinq ans". Mais il y a aussi des politiques qui réfléchissent à l'intérêt général.

    Les rois y pensaient-ils ?
    Ils ont toujours été les garants des libertés et de la justice. Ce sont les deux principes constants de la royauté.

    Vous ne vous sentez pas en décalage avec le peuple de France ?
    J'aimerais que mon livre soit lu dans les banlieues. Qu'il provoque des échanges, Je ne vis pas dans une tour d'ivoire, j'aime aller de l'avant, au contact des gens. C'est ce que je fais lors de mes voyages à l'étranger et à travers la France.



    Propos recueillis par Annick KOSCIELNIAK
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    Édition du dimanche 11 octobre 2009

    Beziers.Quand Louis XVI invite dans la cour du rugby



                Ils lui donnent du monseigneur avec le naturel de l'habitude. Vendredi soir, dans les salons du stade de la Méditerranée, près de 150 personnes ont écouté religieusement leur Prince Jean.
                Un habitué des lieux que le petit-fils du conte de Paris. Il avait déjà fait un saut de puce depuis Narbonne où il disputait une spéciale du rallye Paris-Dakar. Connaît aussi la Feria, populaire en diable certes, mais qu'il apprécia, adoubé par Robert Margé.
    Il a réservé à Béziers la primeur de sa tournée de dédicaces et de conférences, le lendemain même de la sortie de son livre ! Est-ce à dire que Béziers fait figure de terreau de royalistes ?
                « Je compte de nombreux amis ici, a confirmé le prince, j'avais eu un échange très direct et intéressant avec Georges Fontès, j'avais également visité
    l'unité d'écoute des enfants victimes de violences pour laquelle le centre hospitalier de Béziers était précurseur. » Il faut dire que la puissance invitante, l'association Louis-XVI, présidée par Benoît d'Abbadie est active. Elle fait traditionnellement parler d'elle à l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, laquelle a sa plaque apposée aux abords de la cathédrale Saint-Nazaire.
                Vendredi, on comptait dans le public un descendant de Franchet d'Esperey, deux vice-procureur de la République au tribunal de Béziers, un sous-préfet, quelques avocats, un juge, une adjointe au maire, une galeriste... Véritables royalistes, simples mondains, amis des organisateurs, curieux. Le public, en tout cas, faisait assaut d'élégance et d'enfants modèles.

  • Deux ”français” arrêtés ? Français de plastique, seulement. Nuance.....

               Ils allaient probablement commettre un (ou des..) attentat(s). Horetfeux a mêle déclaré, en substance, qu'on avait évité le pire ! Petit retour en arrière, sur ce flash de  France info, du samedi 10 octobre: on nous martèle qu'il s'agit bien de deux "français" arrêtés: le journaliste l'a répété au moins dix fois en moins d'une minute....

                Le journaliste en question nous permettra de lui répondre que c'est peut-être ce qu'il pense, lui (qu'ils sont français), mais que nous sommes, nous, d'un avis radicalement contraire.....

              En effet, et ne vous en déplaise, monsieur le journaliste de France info, ils ne sont pas "français", ces deux voyous, délinquants de coeur, apprentis terroristes, et assassin par conviction (probablement, les pires). C'est-à-dire, entendons-nous bien, qu'ils ne sont pas "français" au fond, vraiment et véritablement français, dans leur coeur et dans leur tête. Ils ne sont français légaux que parce que le Système idéologique qui nous gouverne leur a follement glissé dans la poche un petit rectangle de plastique avec, écrit dessus: nationalité française. Mais qu'est-ce que ça vaut, un petit rectangle de plastique ? Ce n'est pas ça, être français. Être français, c'est se savoir -et s'accepter- héritier d'une longue Histoire, d'une Culture et de Traditions particulières et spécifiques. C'est recevoir pleinement cet Héritage et l'assumer, et accepter de le prolonger, en continuant l'aventure.

               Rien de tel avec les apprentis-assassins dont France info nous rabâche à l'envi qu'ils sont "français". Ils ne le sont pas, tout simplement parce qu'ils ne sont pas venus chez nous -sans qu'on leur demande de venir....- pour se fondre dans notre creuset, et devenir des nôtres; mais pour nous fondredans leur creuset, et faire de nous de nouveaux "eux". Et nous imposer leur Islam, leur charia, leur polygamie, leur excision, leur burqa, on en passe et des meilleures !.... Merci bien, on n'est pas demandeurs !

                Qui ça, nous ? Mais les français, voyons ! Les français de souche, pas les français de plastique...

                Et s'il vient à l'idée de quelqu'un de nous objecter que, malheureusement pour ce que nous affirmons, il ya des français de souche qui sont "pour" ces "français de plastique", et pour leur présence ici, nous répondrons que c'est, en effet, vrai. Mais que, pour en avoir le coeur net, eh bien, justement, la meilleure solution est d'organiser un référendum, et de demander son avis au Peuple souverain.

                La CGT et plusieurs organisations de gauche ne viennent-elle pas d'organiser ce qu'elles présentent comme une consultation populaire sur l'avenir de la Poste ? Et de présenter ses résultats comme émanant de la volonté populaire ? Eh, bien, reprenons la balle au bond, et demandons donc que l'on organise (si la CGT veut s'en charger !...) une consultation directe du peuple français sur ce sujet si sensible de la violence et de l'immigration: que le peuple français soit enfin autorisé à donner son avis !

                Est-il d'accord pour la présence -et en aussi grand nombre- des immigrés en France ?

                Est-il d'accord pour ces naturalisations à la tonne qu'on a follement distribuées depuis trente cinq ans ?

                Est-il d'accord pour qu'on fabrique automatiquement -par le jeu de mécanismes administratifs inventés par on ne sait quels fonctionnaires- des pseudo français qui, bien souvent du reste, n'ont rien demandé et n'ont que mépris ou, au mieux, désintérêt, pour notre Patrie ?

                Alors, chiche, qu'on la pose donc, la question, au Peuple souverain..... Et, là, on en aura le coeur net...

  • Pour ”approfondir” toujours plus Jean-François Mattéi...

                 Otton Wann nous indique, en guise de réaction laconique – mais positive… - à propos de l’extrait n° 2 de Jean-François Mattéi : « Il a publié récemment un article sur la pédagogie : La révolution copernicienne de l’enseignement. Les articles de la revue ( n°2) :

    http://soseducation-leblog.com/2009/09/13/la-nouvelle-revue-de-l%E2%80%99education-n%C2%B02/ ».

    C’est l’occasion de faire connaître cette adresse à celles et ceux qui ne la connaîtraient pas encore. Ils ne seront jamais déçus de s’y être rendus…

                  Dans ce numéro n° 2, à côté d’autres articles (David Mascré, Jacques Bichot...), celui de Robert Redeker et celui de Jean-François Mattéi…

    La crise de l’école est une crise de la vie, par Robert Redeker (résumé) :

    REDEKER.JPGLa crise de l’école est le symptôme d’une crise beaucoup plus profonde et grave, qui est celle de la mort de l’homme métaphysique dans la société moderne. Ne sachant plus ce qu’est un homme, nous ne savons plus pourquoi nous éduquons, à quoi nous éduquons nos enfants.

    Nous devons nous souvenir qu’enseigner consiste à incorporer les élèves à la tradition des oeuvres de l’esprit humain, pour les rendre

    contemporains de l’esprit d’un autre temps, et non à les “intégrer” à la société existante. L’éducation doit au contraire être un rempart contre la fête, un contre-pouvoir face au conformisme de la société du divertissement. Pour redécouvrir le sens de la vie et donc le but de l’éducation,

    la philosophie doit reconquérir la place qui lui a été ravie par les sciences sociales et humaines. Car elle seule peut dire comment et pourquoi vivre.

     

    La révolution copernicienne de l’enseignement, par Jean-François Mattéi (résumé) :

     MATTEI 1.jpg

           La pédagogie moderne, depuis John Dewey, a bouleversé le rôle traditionnel de l’école en réduisant un « lieu de réflexion » à un « lieu de vie » assimilé au processus de socialisation de l’élève, au lieu de viser une autre fin : l’humanisation de l’homme. Aussi « le pathos de la nouveauté » qu’Hannah Arendt avait dénoncé dans l’éducation contemporaine, prend-il désormais la forme d’une idéologie de la rupture avec les principes de l’éducation libérale qui formaient un être humain cultivé.

           La rupture du lien avec l’élève, du lien avec le maître, du lien avec le savoir, du lien avec la substance de l’enseignement – sacrifié à un pédagogisme procédural –, et finalement du lien avec la fin de l’éducation – former un homme – ont abouti à un échec patent dont tous les rapports témoignent. Tant que le système scolaire ne reviendra pas sur cette stratégie de rupture envers l’autorité de la connaissance, nul ne pourra rectifier les échecs endémiques de l’éducation, ni édifier une pédagogie qui permette à chaque enfant d’accéder à son humanité. Si nous n’entreprenons pas cette révolution copernicienne qui place le savoir, et non l’élève, au coeur de l’école, il est à craindre que l’illusion politique de demain ne vienne renforcer l’illusion pédagogique d’aujourd’hui.

  • Olivier Besancenot, ou le syndrome de l’écrevisse…

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               Lors d’une récente réunion de lancement de son NPA , Olivier Besancenot, n’a pas été gêné un seul instant d’exprimer des propos démentis par la chute des révolutions et des régimes directement issus d’elles : en Russie, ex URSS, et dans l’ex empire est-européen du « génial petit père des peuples » ; en Chine, où de toute évidence le marxisme-léninisme, même accomodé  à l’indigeste sauce mao , est parfaitement soluble dans le nationalisme chinois hérité de la Chine éternelle et (horresco referens) de la politique traditionnelle héritée des empereurs ;  et, demain, dans les derniers vestiges confettis d’un empire révolutionnaire appartenant  de fait au passé , comme le Viet Nam et Cuba, où seul l’épuisement des populations et la militarisation policière des régimes donne un répit et un semblant de force à des systèmes dont, en réalité, la seule et dernière force est la force d’inertie…..

     
              Besancenot , donc, n’a pas été gêné par cette simple observation du monde et du réel. Soit il n’a pas la radio ni la télé, et il ne lit aucun journaux ; soit il vit dans sa bulle, la partageant avec ses copains bulles ; soit, et c’est le plus probable, il est le dernier avatar de l’idéologue type, du révolutionnaire qui ne peut pas, ne sait pas et ne veut donc pas changer : car, comme tout bon révolutionnaire qui se respecte, Besancenot préfère ses mythes au réel. Et, comme le disaient les grand ancêtres, périsse plutôt vingt fois la France que la république une et indivisible !.....

              Ce long développement pour en arriver, enfin, à ce qui a motivé cette note, à savoir la phrase du « postier de Neuilly » : « Ce qu’il nous faut, c’est une bonne vieille révolution !» (1). Texto ! Sclérose intellectuelle, quand tu nous tiens ! Congélation des cerveaux, que de ravages tu causes ! Ainsi donc, à l’heure où plus personne n’en veut, de la révolution ; à l’heure où la Russie a canonisé le Tsar assassiné ; à l’heure où la Chine fait une cérémonie d’ouverture des Jeux sans parler une seule fois de la révolution (il faut le faire, tout de même !…) mais au contraire en exaltant les trois mille ans d’histoire de la Chine, en appuyant lourdement sur le confucianisme, ce qui est bien la seconde , et cette fois définitive, mort de Mao ; eh bien ici, chez nous, ce pauvre Besancenot, se croyant peut-être moderne, répète inlassablement qu’il nous faut « une bonne vieille révolution ». C’est consternant : on dirait, soit un vieux disque rayé (qu’est-ce qu’on fait des disques rayés ?.....), soit une illustration désolante du psittacisme dans ce qu’il a de plus déconcertant.

              Le titre du futur parti de Besancenot n’est toujours pas choisi. En tout cas, on peut déjà lui proposer son logo, son emblème, sa mascotte : l’écrevisse. Vous savez, celle qui se déplace en reculant….. On dit bien, en effet, familièrement « aller comme les écrevisses », pour parler d’affaires qui  n’avancent pas mais reculent, comme elles. Le livre de chevet d’Olivier est-il « A reculons, comme une écrevisse » de Umberto Eco ?.....

    (1)    Jean-Christophe Cambadélis  a eu un mot assez cruel, mais au moins lucide et très juste : « Le gauchisme compassionnel de Besancenot est un cri, mais ce n’est pas une alternative." 

  • La longue marche des centristes

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Cette campagne présidentielle, décidément plus minable que les précédentes (ce qui n’est pas peu dire), risque bien de déboucher sur le pire des résultats. Campagne, tout le monde en convient, nulle sur le fond et d’une grande vulgarité dans la forme. La théâtralisation maximale des postures politiciennes confine au grotesque : scènes de ménage à gauche entre MM. Hamon et Mélenchon, trahisons en série chez socialistes et républicains, grandeur et décadence de la maison Fillon, hystérisation jusqu’au plus haut niveau de l’Etat du danger que représenterait Mme Le Pen, etc. Et, pour aller au bout de la mascarade, voici enfin le chevalier blanc, celui qu’attendaient depuis des lustres médias et officines, banquiers et idéologues, européistes et libéraux, celui dont le prénom est déjà tout un programme : Emmanuel Macron !

     

    Depuis qu’il lui a apporté son soutien, le vieux politicien qu’est M. Bayrou se montre surtout soucieux de donner tout son sens à cette candidature. Se prenant tantôt pour Monsieur Loyal, tantôt pour le dernier des prophètes, il présente ainsi « son » candidat comme l’incarnation tant attendue du « centre » (« matinale » de France Inter, 29 mars). Sans doute parce que l’élection de M. Macron peut sembler probable, M. Bayrou est littéralement « habité » : il avait des convictions, maintenant il a la foi. Il sait et parle ex cathedra. La décomposition du pays et des deux partis qui le dirigent ? « Je l’ai analysée depuis longtemps ». La future majorité législative ? « Il ne peut y avoir qu'une seule majorité aujourd'hui et cette majorité, elle est centriste ».  Les candidats  étiquetés « En marche » arriveront donc en tête au second tour ? « Je n’ai aucun doute sur ce sujet », etc.

     

    Quand il parle de son candidat, M. Bayrou tient des propos qui relèvent de l’hagiographie. L’élection programmée de M. Macron est présentée comme une marche triomphale. Oui, il fédère sous sa bannière convaincus de la première heure et ralliés de fraîche date. Oui, il saura nous faire sortir de l’actuel système fait « d’impuissance et de décomposition ». Oui, il nous délivrera aussi d’une gauche ringarde « 1981 » et d’une droite factieuse « 1934 » (sic). Oui, une fois élu, il « créera » une majorité présidentielle. Bayrou, ce cheval de retour, en prophète d’un Macron rédempteur : c’est censé être beau, c’est peut-être ridicule, c’est certainement dangereux.

     

    Dangereux parce qu’il y a un fond à tout cela. Croyons sur ce point M. Bayrou,  qui en appelle non seulement à MM. Valls et Juppé (qu’au fond rien ne sépare si ce n’est des « étiquettes ») mais même au défunt M. Rocard, dont la deuxième gauche avait vocation à dériver jusqu’au centre : M. Macron est là pour accomplir enfin le centrisme dans toute sa radicalité, pour incarner ce qu’il conviendrait de nommer l’extrême-centrisme. Au programme, selon M. Bayrou lui-même : « Europe solide, liberté économique, projet social ». Nous traduisons : renforcement des méfaits de l’Union européenne et du libéralisme débridé au détriment et pour le malheur de ceux qui travaillent et produisent de la richesse en France. 

  • Patrice de Plunkett : « Les politiques doivent réapprendre à parler d'avenir »...

     

    Mais comment le pourraient-ils ? Telle est la question pertinente à laquelle Patrice de Plunkett a tenté de répondre dans son blog. Et nous sommes d'accord avec lui, d'accord avec son analyse.  Le Système ne met pas les politiques en position de parler d'avenir. Il est impossible de les y encourager, sauf clause de style. Sauf oxymore. Plunkett conclut comme nous que le Politique est à ressusciter, ou mieux : à réinventer. C'est à quoi Pierre Boutang s'était essayé dans son Reprendre le Pouvoir [1977] ...   LFAR

     

    hqdefault.jpgDécomposition du PS,  aphasie devant les problèmes de l'Hexagone, dislocation rampante de "l'UE", montée des "populismes" : l'actualité donne la migraine à la classe politique. C'est l'échec de la recette post-démocratique installée depuis dix ans ("avancées sociétales" + "gouvernance" euro-libérale). Les officiels donnent des signes d'inquiétude. Cette semaine c'était à propos de la présidentielle autrichienne qui pourrait être remportée par le FPÖ...

    Nos éditorialistes tournent donc tous autour de la même idée (encore reprise ce matin [1]) : "Les partis de gouvernement [2], de droite comme sociaux-démocrates [3], doivent réapprendre à parler d'avenir à leurs concitoyens." Cette phrase est lourde de sens. S'il faut "réapprendre" à parler d'avenir, c'est qu'on en avait perdu l'habitude. Depuis quand, et pourquoi ? et qu'est-ce que "parler d'avenir" ?

    Quand de Gaulle parlait d'avenir, il parlait du bien commun dans la durée (c'était l'objet du politique). Depuis les années 1990 et le rachat du politique par le financier, il n'est question que d'instant présent et d'intérêts particuliers. Ce marketing du laisser-faire est une véritable désertion du politique : un abandon de poste.

    Comment la classe post-politique pourrait-elle parler d'avenir ? Les embryons de programme de MM. Juppé, Sarkozy, Fillon et Le Maire sont pure et simple myopie libérale : aggravation de ce qui détruit la société depuis vingt-cinq ans. MM. Hollande et Valls sont crispés sur leur échec. Quant à M. Macron, il est "dans le story-telling" : le "récit" publicitaire à propos de soi-même. Dans l'idiome pub, "récit"  veut dire auto-promotion. Il s'agit de posture individuelle dans l'instant, non de projet collectif pour l'avenir. La classe post-politique n'a pas cette hauteur de vue ! Elle est donc incapable d'affronter les conséquences de ses vingt-cinq ans de débâcle...

    L'une de ces conséquences est la fameuse "montée-des-populismes" : la classe post-politique n'est pas le remède à cela, puisqu'elle en est la cause. Les éditorialistes n'en sont pas innocents non plus. A force de nier toutes les réalités, ils en ont fait cadeau aux populistes [4] qu'ils appellent à combattre aujourd'hui ; une fois de plus, c'est Ubu Roi.

    Oui, le politique doit nous "parler d'avenir". Mais il lui faut d'abord exister. Ou plus exactement : il lui faut ressusciter. Encore plus exactement : on doit le réinventer, et l'économique aussi ! C'est ce que nous disait le pape en juillet 2015 dans son discours de Santa-Cruz... 

    _______________

    [1] Johan Hufnagel (éditorial de Libération).

    [2] C'est oublier que le FPÖ est devenu lui-même un "parti de gouvernement" depuis 1999.

    [3] Convergence centre-droit/centre-gauche... Elle accrédite en apparence le vieux slogan lepéniste "UMPS". En réalité, elle correspond à la situation créée par l'abdication du politique (de gauche et de droite) au profit du financier : d'où ce libéralisme transversal... et partagé par les trois quarts des lepénistes.

    [4]  Que les populistes aient  "ramassé" ces réalités dans le "caniveau", comme ils disent, ne veut pas dire qu'ils soient capables de gouverner. Ni qu'ils rompraient avec un libéralisme auquel adhèrent nombre d'entre eux...

    Patrice de Plunkett : le blog

  • L’âme de l’Europe

    Le pont Charles, à Prague, sur la Moldau

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    L’appellation « Union européenne » pourrait n’être bientôt plus qu’une simple alliance de mots, c’est-à-dire un excellent exemple d’oxymore, tant les pays semblent peu unis, tant les peuples semblent mécontents. Depuis des mois, le groupe de Visegrad (dénomination à forte connotation historique), qui réunit Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie, s’oppose résolument aux injonctions de Bruxelles et de Mme Merkel sur les migrants. Le 6 avril, les Pays-Bas ont rejeté par référendum l'accord d'association entre l’U.E. et l’Ukraine. Le 22 mai, le candidat des nationaux autrichiens a échoué d’un rien (trente mille voix) à l’élection présidentielle. Le 23 juin prochain, les Britanniques devront décider de leur maintien dans l’Union.  

    Les commentateurs patentés de la pensée politique correcte nous expliquent que les pays de l’ex-Europe de l’Est, toujours traumatisés par le joug soviétique, seraient trop sourcilleux sur leur indépendance et leur identité; que les Hollandais n’auraient été que 30% à voter; que les Autrichiens ont quand même élu celui que soutenaient tous les partis de l’extrême gauche à la droite mondialiste; et qu’en Grande-Bretagne enfin les sondages donnent le « oui » à l’Union en tête. Tout cela est vrai mais occulte l’essentiel : la vague qualifiée avec mépris et condescendance de « populiste », car jugée dangereuse pour la démocratie prétendument « représentative », monte et continuera sans doute de monter jusqu’à se transformer peut-être un jour en déferlante. 

    Le cas autrichien est exemplaire. Le Monde (22 mai) y voit «  la fin d’une ère pour les partis traditionnels ». M. Zemmour (R.T.L., 24 mai) entend sonner « le glas du clivage droite-gauche traditionnel tel qu'il s'était incarné depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Cette remise en cause des grands partis du système qui ne concerne pas que l’Autriche « précise les fondements économiques, géographiques, sociologiques, idéologiques de nos affrontements de demain ». Tout le monde ne fait pas preuve de la même lucidité. Ainsi M. Védrine, après avoir justement critiqué la « référence implicite aux années trente » lorsqu’il est question de populisme et admis que « le vrai problème en Europe aujourd’hui, c’est le décrochage des peuples » (France Inter, 24 mai), pense qu’« il faut parler aux 60% de déçus ». On peut s’étonner que lui, d’habitude mieux inspiré, ne comprenne pas que c’est l’Union en tant que telle qui est rejetée, l’Union en tant que négatrice de la véritable Europe, celle des mille et une diversités, celle qui n’apparaît même pas sur les billets de la monnaie commune. 

    Non, l’Union n’est pas l’Europe mais une caricature pitoyable, avant tout héritière de la CECA et de la C.E.E. Quand on entend, après tant d’autres du même tonneau, M. Moscovici, Commissaire européen, s’exprimer sur les ondes de France Inter (26 mai), on comprend vite ce qu’est, ou plutôt ce qu’a vocation à être cette Union européenne : un « euroland » fédéral et libéral, partenaire soumis des Etats-Unis d’Amérique et complètement déconnecté des réalités humaines, culturelles, religieuses et historiques de la vieille et authentique Europe. Cette Europe-là veut vivre. C’est ce que montre semaine après semaine une poussée populiste qui, malgré les inévitables excès et dérives, est l’expression de l’âme même de l’Europe.

     

  • Médias • Les 3 « pan sur le bec » aux 2 journalistes, seuls bons moments d'une « soirée primaire » ennuyeuse...

     

    Mur-bleu gds.jpgIls voulaient tous tellement bien faire - ou, plutôt, ne pas mal faire - qu'on aurait dit qu'ils s'étaient rognés les ongles et que, de fait, ils se retenaient pour ne pas faire de faute : résultat, un moment long, très long, de sept monologues en même temps, à peine coupés par moments d'un - rare - bon mot ou de ce que l'on espéra jusqu'au bout, mais en vain, voir devenir un réel débat entre eux...

    Bref, une soirée vraiment ennuyeuse, et même, disons-le, pénible. Même Copé n'a pas fait rigoler, c'est dire !... On a beau s'intéresser au sort de son pays...

    Il y a quand même eu une chose réjouissante, ou, si l'on préfère, trois, mais qui n'en font qu'une : quand les deux meneurs de jeu Pujadas et Elkabbach se sont sèchement fait remettre à leur place : deux fois pour Pujadas et une pour Elkabbach.

    En ce qui concerne Pujadas, Sarkozy et Fillon ont eu raison de le « casser », comme disent les ados dans les cours de récré. Sarkozy en lui rappelant qu'il représentait le service public, et que sa façon de procéder, en ce qui concerne les accusations de Ziad Takieddine était « indigne ». Et, d'ailleurs, le David n'a pas insisté. Pas plus qu'il n'a insisté lorsque, à la fin, Fillon lui a reproché de toujours couper la parole, de ne pas laisser parler pour aller à l'essentiel. Sa Suffisance a prudemment, les deux fois, battu en retraite plus vite que son ombre...

    sans-titre.pngPour ce qui est d'Elkabbach, il aurait mieux fait de suivre l'injonction restée célèbre - au point, maintenant, d'appartenir à l'histoire, du moins celle du journalisme - de Georges Marchais : « Taisez-vous, Elkabbach !». S'il s'était tu, au moment où il a cru finaud de s'en prendre à Bruno Le Maire, le décrétant déjà éliminé, il se serait évité le juste « recadrage » de ce dernier :

    « Mais qu'est que vous dites Jean-Pierre Elkabbach ? (...) Vous connaissez déjà le résultat de dimanche ? Vous savez ce que vont voter les Français ?... Vous savez il y a une France des sondages, il y a une France des journalistes, (...) elle a le droit de le commenter. Et il y a la France des Français... » - « On en reparlera lundi matin », l'a alors interrompu Jean-Pierre Elkabbach. « M. Elkabbach. Je suis candidat à la primaire, ça mérite tout simplement le respect de votre part »

    Les internautes et utilisateurs de twitter s'en sont d'ailleurs donné à cœur joie, aux dépens de ce pauvre El Kabbach. La palme revenant selon nous (on ne peut bien sûr citer tout le monde) à Pierre Courade et Renaud Dély : 

    - de Pierre Courade : « Je trouve J-P Elkabbach plus en forme que lors des débats entre René Coty et Guy Mollet »

    - de Renaud Dély : « On dira ce qu'on voudra, J-P Elkabbach sans Georges Marchais ni Raymond Barre, c'est plus ce que c’était » 

    On pense ce que l'on veut de Sarkozy, Fillon ou Le Maire, mais tous les trois ont bien fait de reprendre ces journalistes pontifiants, et ces trois escarmouches ont été les seuls bons moments d'une soirée qui n'est même pas « à oublier d’urgence ». Elle l'est déjà, oubliée...

    Rappelons seulement, pour finir, que le but de cette chronique n'est pas de donner des consignes de vote ; nos lecteurs le savent : depuis notre création, des consignes de vote, lafautearousseau n'en donne pas, considérant que son rôle est de contribuer autant que faire se peut à la royalisation du pays, et que chacun de nos lecteurs est parfaitement capable, en conscience, d'aller vers le candidat de son choix ; nous n'allons pas nous diviser, tombant dans les pièges du Système, ni perdre de vue l'essentiel : notre action quotidienne inlassable en vue du Bien commun.

  • Militantisme • Pour un « parti des politiques » ? C'est ce dont la France a besoin !

     

    Le Centre Royaliste d'Action Française a publié en date d'hier un communiqué dont les termes et l'esprit ne peuvent qu'être approuvés et suivis. Il trace à notre famille de pensée active une ligne politique juste et adaptée aux besoins présents et futurs du pays. Selon nous, cette position, que tous les royalistes peuvent faire leur, doit aussi donner forme aux activités de nos organisations sur le terrain, de même qu'il définit quelle sorte d'image doit être la nôtre dans les circonstances présentes. Le tout pour être utile au développement de l'Action Française et au pays lui-même.

    S'agissant de ce que fut, en son temps, le parti des politiques, nous publions plus loin un extrait significatif de la Satire Ménipée, qui a été l'un des textes fondateurs du parti des politiques, lequel fut, en définitive, victorieux. Lafautearousseau   

     

    La France est confrontée à une crise majeure de son histoire, non seulement sur les plans économique et financier, mais également social et culturel. 

    Outre les conséquences propres de l’invasion migratoire, nos élites mondialisées veulent dissoudre le peuple français dans une « République de la diversité », où il s’agirait de « faire société commune dans une société diverse », selon le titre d’un rapport fameux commandé en 2013 par le gouvernement. Parler de « peuple français » est devenu pire qu’une incongruité : c’est une « Marianne » marquée au fer rouge sur le front des malpensants. Alors que l’unité nationale — nous ne disons pas ethnique — du peuple français, reposant sur sa civilisation millénaire, est évidemment la condition sine qua non de son existence comme peuple, les Français sont au contraire poussés vers leur effacement en tant que pays réel. La question ne se situe plus tant au plan des divisions politiques, comme on a pu les connaître par le passé, qu’au plan existentiel.

    C’est pourquoi, par-delà l’incantation quasi-magique aux « valeurs républicaines » et à un « vivre ensemble » comme expression d’un communautarisme exacerbé, qu’invoquent nos élites dénationalisées pour mieux opérer ce dépassement du peuple français en une société « inventive » et « pluraliste », autant dire éclatée, il convient aujourd’hui d’engager, aux côtés de tous les patriotes de bonne volonté, une lutte décisive pour l’avenir du pays. Décisive, car cette lutte du pays réel pour sa survie doit conduire les Français à reprendre le pouvoir à une élite qui l’a confisqué au profit d’une oligarchie mondialisée.

    C’est à cette fin que L’Action Française ouvre aujourd’hui une grande enquête sur les conditions du redressement national, préalable nécessaire à l’action politique, auprès d’intellectuels et d’hommes politiques qui refusent ce que Boutang appelait en 1958 dans La Nation Française — ces mots sont toujours d’actualités car les maux dénoncés sont plus pressants que jamais — « le désordre et la maladie d’une société singulière, celle de la France présente ». Car oui, il s’agit bien d’obtenir « un large assentiment analogue à celui qui permit, à l’heure d’Henri IV, la victoire théorique et pratique du “parti des politiques” sur les rancunes » — les vieilles oppositions devenues obsolètes — « et le fanatisme », aujourd’hui celui des tenants d’un système aux ordres de cet empire absolu, et absolument étranger à la France, qu’est le faux-village planétaire. 

    vendredi 18 mars 2016 , par Action Française