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  • Dans notre Pays légal en folie : pourquoi ?

    pourquoi certains cachent-ils ce que dévoile Martine Wonner : "La Société Savante qui attaque le Pr Raoult a touché 800.000 euros l’année dernière de GILEAD..." ? :

    https://lesmoutonsrebelles.com/martine-wonner-la-societe-savante-qui-attaque-le-pr-raoult-a-touche-800-000-euros-lannee-derniere-de-gilead/

    pourquoi, dans notre Pays légal en folie, 48h suffisent-elles à fermer tous les bars et renvoyer chez eux des dizaines de milliers d’étudiants... alors que - 5 ans après les actes terroristes de 2015 - 100 mosquées salafistes prêchant la haine sont - elles - toujours ouvertes ? 

    pourquoi ne pas les bombarder, toutes et tous, de courriels, de lettres, de plaintes téléphonique à leur Mairie : voici le #MurdesCenseurs, ces élus socialistes qui utilisent VOS IMPÔTS pour faire censurer Éric Zemmour !

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    pourquoi le conseil de Paris - qui se réunira du 14 au 16 novembre prochain - a-t-il mis à l’ordre du jour de cette session l’octroi d’une subvention à l’association FASTI (Fédération des Association de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s : en écriture inclusive dans le texte, et sans crainte du ridicule !) dans le cadre de l’accompagnement des migrants ?

    et pourquoi cette subvention scélérate n'a-t-elle soulevé - au Conseil du 18ème arrondissement du 5 novembre dernier - l’indignation que d’un seul élu, Pierre Liscia (non-inscrit) qui s’y est vigoureusement opposé dans une indifférence générale ? :

    J'invite les élus du Conseil de Paris qui se réunissent cette semaine à s'opposer au vote d'une subvention de la Ville à la FASTI, une association proche de la mouvance indigéniste dont le discours tend à valider les pires justifications des terroristes de Charlie et du Bataclan

     

    pourquoi si peu d'écho médiatique (quasiment pas, en fait...) sur le dernier communiqué de presse du Collège national des gynéco-obstétriciens français ? Pourtant connu pour ses positions progressistes en matière d'IVG, PMA, etc... le Collège s'oppose à l'allongement du délai légal des IVG de 12 à 14 semaines...

  • Nîmes - La romanité aux prises avec « la diversité » [2]

     Nîmes : vue extérieure du Musée de la Romanité face aux Arènes

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

    IMG - Copie.jpgDimanche 10 juin 2018

    150 km d’autoroute tôt le matin, le jour du Seigneur, de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à Nîmes, ce n’est rien ; notre époque a parfois des avantages.

     

    De Napoléon III à Vichy  

    La statue nîmoise d’Antonin fut érigée sous le Second Empire, en clin d’œil à Napoléon III. Quant à Auguste, sa statue fut dressée sous le gouvernement de Vichy ; étonnant que personne n’ait encore demandé son déboulonnage, non ?...

    ob_3d03d6_wp-20170211-12-11-05-pro 2.jpgNon loin de ces effigies impériales notons que la vieille librairie Ollé (éditrice aussi depuis 1816), de réputation royaliste, a toujours fier pignon sur rue, avenue Amiral-Courbet, avec à l’étage un petit musée voué au Gardois Alphonse Daudet, qui a aussi sa statue, due à un bien piètre ciseau, dans un square proche. A côté d’Ollé, la librairie Biblica, officiellement chrétienne, mettait ce jour-là en valeur, dans sa principale vitrine, un essai anglo-saxon annonçant la vraie couleur de cette maison : Non à l’homophobie ! 

    Mais je dévie, nous sommes à Nîmes pour faire découvrir à nos suiveurs le tout nouveau Musée de la Romanité, inauguré avec tambours et trompettes début juin 2018. Nîmes, ce fut de notoriété publique, jalousait - à juste titre - le musée d’Arles antique, à 35 km. Maintenant je peux dire d’emblée que les deux Romes françaises sont à armes (latines) égales.

    DSC_0557-800x533.jpgCertes, le bâtiment est dû à l’architecte brésilienne Elisabeth (avec Z) Jardim-Neves, à la ville Mme Christian Urvoy de Portzamparc. Le profil ethno-social de cette Carioque blanche comme du lait, à l’image de quasi toute l’élite brésilienne, portugaise  et un peu germanique, est en complet déni avec « le métissage » tant vanté à Paris, Barcelone ou Berlin mais resté lettre morte, hors le sport et les arts, au Brésil même …  ■   

    Ci-dessus, statue d'Antonin

    A suivre demain, samedi …

    Lire l'article précédent :

    Nîmes - La romanité aux prises avec « la diversité » [1]

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  • Le Tour de la France...

    Il y a deux choses dans le Tour de France. Il y a l'épreuve sportive proprement dite, qui en constitue bien sûr le coeur, l'essentiel, mais à côté, et en parallèle, il y a un "deuxième essentiel", à savoir la présence constante de la France, justement, notre Patrie charnelle, que nous aimons comme telle et dont nous savons bien qu'elle est une personne; qu'elle est tout sauf désincarnée, pour nous; tout sauf une idée, une abstraction.

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    Et le mérite, l'intérêt du Tour est, précisément - à côté de l'épreuve sportive mais indissociable d'elle - de mettre en scène, de donner à voir, de révéler la France, notre cher et beau pays, qu'ont chanté et célébré Péguy et Barrès: et pas d'une façon abstraite, intellectuelle, académique; mais au contraire d'une façon très concrète et très vivante, sans fards et telle qu'elle est aujourd'hui, façonnée non par l'empilement ou la juxtaposition des siècles mais par leur succession harmonieuse et la complémentarité de leurs apports; qui ont crée ce Capital transmis que l'on appelle la Civilisation.

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    Suivre le Tour c'est donc voir la France, dans la réalité de ses paysages, dans sa riche diversité, dans ses contrastes, mais aussi dans ce qui crée cette unité façonnée par les siècles: et c'est ainsi une leçon d'histoire, de nature, de beauté et de beautés; et au final c'est une leçon d'amour qui se déroule jour après jour, qu'on soit ou non amateur de sport en général et de vélo en particulier.

    Le Tour, vu sous cet angle, transcende évidemment le Tour; il fait partie du patrimoine culturel de la France; il nous ressource en quelque sorte, une fois par an, et nous remet en présence de sites exceptionnels, de lieux de mémoire, de paysages grandioses, de villes historiques et "bien remparées"; il fait défiler les Provinces, et en même temps il les fait découvrir ou re-découvrir chaque année à des millions de touristes (c'est la troisième épreuve sportive au monde, en terme d'affluence et de notoriété, après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de Football...).

    Oui, qu'on aime ou non, qu'on pratique ou non le vélo, le Tour de France c'est aussi cela, et pour certains c'est surtout cela: le Tour de "la" France, une visite de vacances dans la grande maison de famille...

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  • Pourquoi le comte de Paris a été reçu par le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, par Philippe Emery.

    Jean d'Orléans, comte de Paris, et son épouse ont déjeuné au Capitole et visité la basilique de la Daurade.

    Article de la Dépêche partagé par notre ami Frédéric de Natal.

    Jean d'Orléans, prétendant en titre au trône royal, et son épouse la comtesse de Paris ont déjeuné avec Jean-luc Moudenc au Capitole ce mardi 2 mars. Une "visite de courtoisie", selon le maire de Toulouse, pour le couple royal qui réside dans l'Aude, visite qui passait aussi par la basilique de la Daurade afin d'évoquer un souvenir de la famille royale. 

    Quand le «comte de Toulouse» rencontre le comte de Paris, qu’est-ce qu’ils se racontent?.. pourrait-on s’interroger sur le mode plaisant de la fameuse chanson de Ray Ventura et ses collégiens, un peu oubliée certes. Des histoires de vicomte? En fait ce n’est que le maire de Toulouse (qu'on pourrait comparer à un de ces Capitouls du temps jadis, peut-être) qui a reçu au Capitole, hier, l’héritier des rois de France pour «un déjeuner de courtoisie sans aucune connotation politique», selon les propres termes de Jean-Luc Moudenc. En fait, le comte et la comtesse de Paris sont venus en voisins dans la Ville rose puisqu’ils résident désormais la plupart du temps dans l’Aude. 
    On ne sait pas si Jean d’Orléans, aîné de la maison d’Orléans, fils d’Henri d’Orléans, duc de France, âgé de 55 ans, et son épouse Philomena de Tornos y Steinhart, d’ascendance espagnole et autrichienne, ont évoqué, entre la poire et le fromage, l’histoire des relations mouvementées des anciens comtes de Toulouse avec le trône de France. Pour digérer ces agapes républicaines, Jean-Luc Moudenc a invité, après le dessert, le couple royal à une visite sans protocole de la basilique récemment rénovée de la Daurade, consacrée à la dévotion de sa fameuse Vierge noire. L’occasion pour le prétendant au trône de découvrir le plus gros ex-voto de l’église, déposé par son arrière-grand-mère, une Habsbourg, qui voulait s’assurer ainsi une bonne grossesse pour l’enfant qu’elle portait.

     

    Philippe Emery

    Source : https://www.ladepeche.fr/

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (16)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Mémoire de Gérard Tenque (II/III)

     

    Mémoire de Gérard Tenque (II/III)

     

    (illustration : Statue de Gérard, au fronton de l'église Saint Geniès, de Jonquières).

    "Le portrait somme l'oratoire.
    À mi-hauteur de l'édicule, sur un bandeau qui en fait le tour, se lit une attestation adressée à notre corps municipal de 1727, et tirée des archives de la Mairie.
    Elle est signée d'une autorité compétente :


    "N'ignorant pas que ce grand homme est originaire de votre ville, nous voyons avec satisfaction que sa naissance vous paraît la chose la plus glorieuse pour votre patrie", signé Manoel, grand maître de l'Ordre de Malte...


    Dans l'intervalle de ce titre fondamental et du masque supérieur une table de marbre porte un texte provençal de ma composition :


    "Benesi, Ounoura, glourifica Siegue longo mai grand prouvencau, Maje martegau, lou benurous Gerard, nascu sus noste ribeirès, l'an dou sant Crist MXL, et que l'an MCXX mouriguè dins Jerusalèn, ounte avié coungreia animous, ufanous, pietadous, sis Espitalié de Sant Jan de Jerusalèn, d'abord mounge, piéi chivalié de Santo Terro e per bello finido quouro de Rodo en Mauto aguèron navega, endevengu segnour e mèstre de la mar."

    Ce qui signifie :

    "Béni, honoré et glorifié soit à jamais grand provençal, plus grand citoyen de Martigues, le bienheureux Gérard, né sur notre rivage l'an du Saint Christ 1040 et qui, l'an 1120, mourut dans Jérusalem où il avait groupé ses courageux, glorieux, charitables Hospitaliers de saint Jean, d'abord moines, bientôt chevaliers de la Terre Sainte et, pour belle couronne, lorsque de Rhodes à Malte ils eurent navigué, devenus les seigneurs et maîtres de la mer".

     

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (17)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Mémoire de Gérard Tenque (III/III)

     

    Mémoire de Gérard Tenque (III/III)

     

    "Cette prière est faite pour exhâler l'âme et le génie du jardin. Il me plaît qu'elle soit redite par tous les arrivants sachant lire le provençal ou se le faire déchiffrer."

    À ce stade de notre visite, faisons deux rapides mises au point.

    Sur le nom de Gérard d'abord. Maurras emploie de préférence "Gérard" à "Gérard Tenque", car on n'est pas sûr des noms de famille à l'époque, comme on l'est aujourd'hui, si l'on est sûr et certain du prénom.
    Il y avait bien des Tenque, à Martigues, se réclamant de Gérard mais le doute subsistant, il vaut mieux s'en tenir au prénom, qui est sûr, lui...

    Ensuite, considérons l'endroit où nous nous trouvons : l'oratoire de Gérard est donc à la base de la composition; de lui partent neuf degrés de pierre blanche qui mènent à la terrasse supérieure. Celle-ci est longée, au couchant, d'une bande de buis assez haut (ouest), son centre est complanté de myrtes.
    Au nord, la limite de fond, courant d'est en ouest, est la dentelle végétale d'une douzaine de cyprès devant lesquels monte le Mur des Fastes.


    Nous allons donc devoir monter.

    Nous comprenons bien qu'il y a là une double symbolique : en partant de ce Gérard, qui est à la base de tout, nous allons monter et nous élever, corps mais aussi coeur et esprit...

    Mais voyons d'abord comment Gérard Tenque est également honoré, à Martigues :
    dans l'église de la Madeleine (quartier de l'Île) qui contient deux reliquaires de lui);
    sur la façade de l'Hôtel Colla de Pradines, l'ancienne Mairie de la ville, où Mistral vint apposer une plaque en 1891;

    et sur la façade de l'église Saint Geniès, du quartier de Jonquières...

     

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (55)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Mélanges...

    I : "...vous faire chrétien et royaliste !"

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    "...Vous êtes jeune, monsieur, comme cet avenir que vous songez et qui vous pipera; je suis vieux comme ce temps que je rêve et qui m'échappe.
    Si vous veniez vous asseoir à mon foyer, dites-vous obligeamment, vous reproduiriez mes traits sous votre burin : moi, je m'efforcerais de vous faire chrétien et royaliste. Puisque votre lyre, au premier accord de son harmonie, chantait mes Martyrs et mon pèlerinage, pourquoi n'achèveriez-vous pas la course ?
    Entrez dans le lieu saint; le temps ne m'a arraché que les cheveux, comme il effeuille un arbre en hiver, mais la sève est restée au coeur : j'ai encore la main assez ferme pour tenir le flambeau qui guiderait vos pas sous les voûtes du sanctuaire..."

    (Mémoires d'Outre-Tombe, tome II, p.517)

     

    II : Revenu de tout, de tous...

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    "Il y a des temps où l'on ne doit dépenser le mépris qu'avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux..."

    (Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, p.877)

     

    III : "...le crucifix à la main, dans l'éternité."

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    "...En traçant ces derniers mots, ce 16 novembre 1841, ma fenêtre qui donne à l'ouest sur les jardins des Missions étrangères, est ouverte : il est six heures du matin; j'aperçois la lune pâle et élargie; elle s'abaisse sur la flèche des Invalides à peine révélée par le premier rayon doré de l'orient : on dirait que l'ancien monde finit et que le nouveau commence.
    Je vois les reflets d'une aurore dont je ne verrai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu'à m'asseoir au bord de ma fosse, après quoi je descendrai hardiment, le crucifix à la main, dans l'éternité."

    (fin des Mémoires, La Pléiade, tome II, p.939)

  • Éphéméride du 28 juillet

    1659 : Départ de Louis XIV pour Saint Jean de Luz 

     

    L'une des clauses du Traité des Pyrénées, en cours de signature avec l'Espagne, stipule que le Roi de France doit épouser la fille du Roi d'Espagne.

    En réalité, les pourparlers et la signature du Traité traînant en longueur, le voyage durera presque un an, le Roi ne rentrant à Paris que le 13 juillet 1660.

    Il en profitera pour faire un long détour dans les provinces du Sud Est et y consolider son autorité.  

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    La Cour quitte d'abord Fontainebleau pour Bordeaux, où elle restera du 19 août au 5 octobre; elle sera ensuite à Toulouse, du 14 octobre au 27 décembre, puis à Montpellier, du 5 au 8 janvier 1660; elle arrive à Nîmes le 9 janvier, et le Roi visite le Pont du Gard le lendemain, 10 janvier (voir l'Éphéméride du 10 janvier).

    Ensuite, le 17 janvier, la Cour arrive à Aix-en-Provence, où elle restera 12 jours, avant de se rendre à Toulon, pour douze jours également.

    Louis XIV en profitera pour aller en pèlerinage à Cotignac, pour témoigner sa reconnaissance à Notre-Dame de Grâce, à qui il devait sa naissance (voir la partie III de l'Éphéméride du 10 février, sur le Voeu de Louis XIII) :

     

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    Le 2 mars, le Roi entre dans Marseille, mais pas par la Porte de la Ville : il fait ouvrir une brèche dans le rempart, afin de punir l'indocilité des habitants : le 17 octobre précédent, un Ordre du Roi avait en effet été déchiré en pleine séance à l'Hôtel de Ville (voir l'Éphéméride du 11 février)...   

    28 juillet,grand derangement,canada,robespierre,guillotine,terreur,revolution,guizot,louis xivLe Roi ordonne que l'on construise une citadelle (le Fort Saint Nicolas, ci contre) afin de tenir en respect la ville remuante.

    Ne manquant pas d'humour, et ayant appris que les marseillais appelaient "bastides" leurs résidences à la campagne, il déclara au Conseil municipal qu'il voulait, lui aussi, avoir sa bastide à Marseille...

    Le 27 mars, le Roi est à Orange : c'est là que, visitant le Théâtre antique, il eut le mot fameux : "Voici la plus belle muraille de mon royaume !..."(voir l'Éphéméride du 27 mars).

    Cette reprise en main générale ayant été effectuée, le Roi put enfin penser à aller se marier à Saint Jean de Luz, le 9 juin 1660 (voir l'Éphéméride du 9 juin), avant de retourner à Paris, presque un an après l'avoir quittée...

     

     

     

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    1755 : Le "Grand dérangement"

     

    Au Canada, le Conseil de Nouvelle-Écosse décide de déporter les Acadiens (colons d'origine française): c'est le Grand Dérangement...

    En 1713, la France avait cédé ses colonies canadiennes à l'Angleterre. Devant l'imminence d'un nouveau conflit entre les deux royaumes, la population francophone est déportée en Nouvelles-Angleterre (nord-est des États-Unis). Plus de 7.000 personnes, sur 13.000, mourront pendant l'exode. Certains seront rapatriés en France, d'autres de sédentariseront au Québec et en Louisiane. 

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    1794 : Exécution de Robespierre et de ses partisans

     

    Au premier rang de ceux-ci : Antoine Simon, cordonnier, geôlier du Dauphin, et Saint Just (ci dessous).

    "'Convaincu que la Révolution n'était rien de moins que l'avènement du divin sur la terre, ce jeune fanatique, dont les paroles, au jugement de Barrère, "étaient comme des coups de hache", n'allait plus cesser de pousser son ami Robespierre aux mesures extrêmes" (Michel Mourre). 

    "Ce qui constitue une République, - disait-il - c'est la destruction de tout ce qui s'oppose à elle"... Ou encore : "...Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..." 

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XVI, La Révolution :
         
    "...La guerre continuant, la Terreur devait continuer aussi. Mais elle servait à autre chose : elle était un instrument de confiscation. Elle servait à prendre les biens des émigrés, à spolier les suspects et les riches, dans l'illusion, qui durait depuis la Constituante, qu'on donnerait enfin une garantie solide aux assignats.

    La Terreur ne pouvait donc pas s'arrêter d'un signe. Robespierre était conduit à se comporter comme un chef. Il commençait à redouter l'anarchie : le premier il osa frapper la canaille parisienne avec Hébert et les hébertistes. Tout de suite après, ce furent Danton et les dantonistes, les "indulgents", ceux qui penchaient pour une paix prématurée, qu'il envoya à la guillotine. L'illuminisme de Robespierre, son jargon prétentieux et mystique n'empêchent pas de remarquer l'insistance avec laquelle, à chacun des grands procès politiques, il parle des traîtres, des agents anglais, du rôle des banquiers, des étrangers suspects comme Anacharsis Clootz, qui pullulaient depuis les débuts de la Révolution, tout un monde bizarre, inquiétant, où il "épura" sans pitié, mais peut-être pas toujours sans discernement, et qu'il expédia à la guillotine, à côté de ce qu'il y avait en France de plus noble et de meilleur, pêle-mêle avec des innocents, des savants et des poètes. Robespierre se faisait appeler "l'incorruptible". Il y avait donc des corrompus ? On a ici l'impression de ces histoires d'argent, de police et d'espionnage qui sont communes à tous les milieux révolutionnaires.

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    Exécution de Robespierre, gravure de J. Idnarpila (anagramme d'Aliprandi) 
     

     

    Au mois d'avril 1794, la Terreur dure toujours. Danton a été supprimé, Camille Desmoulins et sa Lucile aussi. Les hommes de la Révolution se sont dévorés entre eux. Seuls ont échappé les prudents et les habiles, ceux qui ont eu, comme disait Sieyès, le talent de vivre. Mais à force d'épurer la Révolution, Robespierre en a tari la sève. Lui-même, avec le jacobinisme, il est toute la Révolution. Il n'y avait plus rien après les opinions de Marat. Il n'y a plus personne après Robespierre. Il a grandi, depuis la Constituante, par les surenchères que favorisait le principe politique en vigueur depuis 1789 : pas d'ennemis à gauche. Maintenant, quelles sont ses idées ? Que veut-il ? Où va-t-il ? Il ne le sait pas lui-même.

    On prête à ce despote les projets les plus bizarres, et la cour de Vienne s'intéresse à "Monsieur de Robespierre". Pourtant il n'invente plus autre chose que la fête ridicule de l'Être suprême, tandis que la guillotine fauche tous les jours, éclaircit les rangs de l'Assemblée, dégarnit jusqu'à la Montagne. Il ne restait plus guère que ceux qui, par peur, avaient dit oui à tout. Une peur suprême leur donna le courage du désespoir. Robespierre sentit que la Convention lui échappait et il voulut recourir au moyen ordinaire, celui dont l'effet, jusque là, n'avait jamais manqué : l'intervention de la Commune.

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    Caricature royaliste : on lit, sur la "pyramide" derrière le bourreau empanaché (les révolutionnaires ne craignaient ni la boursouflure verbale, ni l'outrance et la grandiloquence, ni le ridicule vestimentaire...) "Ci-gît toute la France"... 

            

     

    On vit alors, au 9 thermidor, cette chose extraordinaire. Les Conventionnels qui survivaient étaient les plus sagaces et les plus subtils, puisqu'ils avaient réussi à sauver leur tête. Ils s'avisèrent de ce qu'on ne semblait jamais avoir compris depuis le 10 août : que ces fameuses "journées" n'étaient au fond que de petites affaires de quartier, qu'avec un peu de méthode, d'adresse et d'énergie, il était possible de mettre les émeutiers en échec.

    Sur quoi reposait la Commune jacobine ? Sur les sections. Il s'agissait, pour empêcher une "journée", pour arrêter Santerre et Henriot, de protéger d'abord le point menacé avec des sections modérées, puis de prendre l'offensive contre l'émeute. Il ne suffisait donc pas, pour renverser Robespierre, de voter sa mise en accusation. Il fallait être sûr de ce qui se passerait hors de l'Assemblée. Tallien et Barras se chargèrent de la manœuvre. Elle réussit grâce à une seule section, la section Le Pelletier, qui donna le signal de la résistance.

    Robespierre, réfugié à l'Hôtel de Ville, connaissait trop bien le mécanisme de la Révolution pour ne pas savoir qu'il était perdu si l'émeute et la Commune commençaient à reculer. ll voulut se tuer, se manqua et, le lendemain, fut porté tout sanglant sur l'échafaud (27-29 juillet 1794)..."

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    Exécution de Robespierre et de ses partisans...
     
    Son épitaphe (apocryphe, mais savoureuse...) :
     
    "Passant, ne pleure pas sur ma mort :
    Si je vivais tu serais mort !"
     
     
     
     
     
     
     
     
     

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (52) : Le limes, frontière de l'Empire, au IIème siècle...

    "Limes" est le nom donné au système de fortification romain établi tout au long des frontières (limites) de l'Empire.
    La fortification (du latin fortis, fort, et facere, faire) est l'art militaire de renforcer une position ou un lieu...
    Le limes marque donc la frontière entre l'empire romain et le monde "barbare", au sens où les romains prenaient ce mot, à savoir les peuples ne parlant ni grec, ni latin.
    Il a un but défensif et douanier.

    Des limes plus ou moins élaborés ont ainsi été établis sur la plupart des frontières de l'Empire.

    Les plus célèbres sont ceux construits dans le nord de la Grande-Bretagne : les murs d'Hadrien, d'Antonin et de Septime Sévère.

    Le plus grand était établi le long du Rhin et du Danube, par une succession de tours de guet, de castella (fortins), de places fortes reliées par un réseau très dense de voies romaines.

    Un limes de ce type, mais moins profond et moins dense, était construit en Afrique du Nord.

    Le limes germanique protégeait les provinces de Germanie supérieure et de Rhétie, en avant des Champs Décumates. Il était constitué de plus de soixante places fortifiées, espacées d'une dizaine de kilomètres. Des cohortes de 500 légionnaires et cavaliers y étaient stationnées, pour empêcher les pillages des Germains dans la zone contrôlée par les Romains.

    Plus de neuf cents tours de guet se dressaient le long du limes rhénan, espacées les unes des autres de façon à pouvoir communiquer entre elles par signaux visuels ou sonores selon les conditions de visibilité, et ainsi avertir au plus vite la prochaine place fortifiée de tout mouvement germain. La tour de guet n° 1 se trouve à Rheinbrohl en Rhénanie-Palatinat (caput limitis).

    Les grandes villes actuelles des bords du Rhin sont toutes héritières de ces places fortes romaines face à l'envahisseur :
    - Argentorate : Strasbourg
    - Mogontiacum : Mayence
    - Cofluentes : Coblence
    - Bonna : Bonn
    - Colonia Claudia Ara Agrippinensis : Cologne

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 3 août

    1753 : Mort de Louis Henri de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux,  à l'origine du Palais de l'Élysée

     

     

     

     

     

    1108 : Sacre de Louis VI  

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    Le sacre de Louis VI, par Jean Fouquet, enluminure issue de l'ouvrage Grandes chroniques de France, Paris, France, XVème siècle  (à droite de l'image, l'on peut apercevoir le roi d'Angleterre Henri 1er Beauclerc.)  

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils :

    "...Ce roi, le premier des Capétiens qui ait porté le nom de Louis, avait pris soin de se rattacher aux Carolingiens en s'appelant Louis VI : c'était une indication. Avec lui commence la période d'activité de la monarchie capétienne (1108). Le moment était venu. Si un prince apathique l'avait laissé passer, l'avenir de la France eût été bien compromis. Louis le Gros était énergique et il partit d'une idée simple : être le maître chez lui. Il entreprit des opérations de police militaire destinées à nettoyer le pays : c'était le programme que son père lui avait indiqué quand il lui montrait le donjon de Montlhéry (ci dessous) comme le premier obstacle à renverser. L'ambition du roi de France, au commencement du douzième siècle, était d'aller sans encombre de Paris à Orléans.

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    C'est au cours de ces opérations de bien petite envergure et qui lui coûtèrent pourtant de grands efforts, qu'il arriva à Louis le Gros de s'allier au mouvement communal. Dans ses propres villes, il le réprimait quand il y avait des désordres ou bien il le limitait soigneusement. Il commença aussi à organiser l'administration du royaume avec le souci de garder l'autorité entre ses mains. C'était un homme pour qui les leçons de l'expérience n'étaient pas perdues et il ne voulait pas s'exposer à créer une autre féodalité. Aussi choisit-il pour fonctionnaires de petites gens qui fussent bien à lui et qu'il changeait souvent de place. À sa suite, les rois de France s'entoureront de roturiers bons comptables et bons légistes. Son homme de confiance, Suger, un simple moine, sera le ministre type de la royauté..."

     

    En 1119, Louis VI adresse une lettre au Pape où il mentionne : "Roi de la France, non plus des Francs, et fils particulier de l’Église romaine." C’est la première fois que la mention officielle du mot "France" apparaît...

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    1347 : Calais se rend au roi d'Angleterre

     

    Après onze mois de siège, la ville capitule devant Édouard III Plantagenêt, qui promet d'éviter le massacre à condition que lui soient livrés six bourgeois de la ville.

    En chemise, la corde au cou, six Calaisiens volontaires apportent les clés de la ville au roi. La reine Philippa de Hainaut intervient alors en leur faveur. Les six bourgeois seront déportés en Angleterre puis libérés contre rançon.

    Rodin a immortalisé l'évènement :

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     On est, alors, au tout début de la Guerre de Cent ans : elle vient de commencer dix ans auparavant, en 1337 : voir notre Feuilleton En cartes, "l'aventure France"... et/ou, dans notre Album L'Aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent Ans : premier effondrement"...
     
     
     
     
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    1753 : Mort de Louis Henri de La Tour d'Auvergne 

     

    Comte d'Évreux,  Lieutenant général des armées du roi de France, c'est lui qui est à l'origine du Palais de l'Élysée... 

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    http://www.podibus.com/elysee_VR/

            

    Édifié entre 1718 et 1720 par l'architecte Armand-Claude Mollet, l'hôtel d'Évreux est l'un des meilleurs exemples du modèle classique : il se compose d’un corps de bâtiments de deux étages, élevé sur un vaste sous-sol. Il s’ouvre par un vestibule dans l'axe de la Cour d'honneur, donnant accès à un appartement de parade avec un grand salon en son milieu ouvert sur le jardin. Le corps central s’étend sur trois plans, les deux ailes de part et d'autre étant en simple rez-de-chaussée. La vaste Cour d'honneur est bordée de deux murs à arcades et s'ouvre sur un portail monumental à quatre colonnes ioniques.

    Comme l’Hôtel de Matignon, le Palais eut une existence mouvementée, et passa de mains en mains : il fut, tour à tour, résidence de la Pompadour, des Ambassadeurs extraordinaires, du banquier Nicolas Baujon puis de la princesse Bathilde de Bourbon, qui l’acheta à Louis XVI.

    Non sans dégâts ni dégradations, il traversa malgré tout la Révolution – il fut un temps Café-concert… - puis appartint à Murat, avant que celui-ci  ne parte pour Naples. Alexandre Premier de Russie, qui y logea en vainqueur, y reçut Chateaubriand, et Napoléon y signa son 3 aout,louis vi,élysée,calais,bourgeois de calais,rodin,saussure,mont blanc,laennec,stethoscope,suger,capetienssecond acte d’abdication, dans le Salon d’argent (ci contre). À son retour, Louis XVIII ne le rendit pas à Bathilde d’Orléans, qu’il dédommagea, du moins, en lui offrant Matignon. Louis XVIII offrit le Palais – entre temps occupé par Wellington… - au Duc de Berry. Celui-ci sera assassiné alors qu’il le quittait avec son épouse, pour se rendre à l’Opéra…

    C’est à partir de 1848, et avec l’avènement de la Seconde République, que le Palais devient le siège officiel du gouvernement : Louis-Napoléon Bonaparte s’y installa comme Président élu, et y prépara son Coup d’État (dans le Salon d’Argent, lui aussi, où il "retrouvait" son oncle !…)

    Napoléon III résidant aux Tuileries, le palais reçut les souverains étrangers en visite à Paris : la reine Victoria (1855); l'empereur de Russie Alexandre II (en 1867, pour l’Exposition universelle); l'empereur d'Autriche François-Joseph 1er; le roi de Suède Charles XV; le roi des Pays-Bas Guillaume III; le sultan ottoman Abdulaziz et, en 1869, Ismaïl Pacha.

    3 aout,louis vi,élysée,calais,bourgeois de calais,rodin,saussure,mont blanc,laennec,stethoscope,suger,capetiensEnfin, par la loi du 22 janvier 1879, l'Élysée devint officiellement la résidence des présidents de la République française : cela ne devait pas arrêter l'histoire mouvementée, et, dans ce cas, tragi-comique, du Palais : le Président de la République en exercice, Félix Faure, plus célèbre par sa mort que par sa vie, y mourut, le 15 février 1899, à l'âge de 58 ans, dans les bras de sa maîtresse (ci contre)...

    On jouissait alors d'une liberté d'expression infiniment plus grande qu'aujourd'hui - où de tels propos mèneraient directement devant les Tribunaux... - et les chansonniers s'en donnèrent à coeur joie, appelant la maîtresse "la pompe funèbre" ou disant (entre autres) du président : "Il voulait être César, il ne fut que Pompée !"...

    Au prêtre, appelé en catastrophe au chevet de l'infortuné Félix - qui, pour le coup, portait mal son nom, qui signifie "heureux", en latin !...) et qui demandait naïvement si le Président avait encore sa connaissance, un huissier répondit que non, qu'on l'avait faite sortir par la porte de derrière !...

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    Petit-neveu du maréchal de Turenne, la carrière militaire de Louis-Henri commence en 1691 : il est nommé Enseigne au Régiment du roi, pendant le siège de Mons. En 1698, il est colonel du Régiment de Blaisois, et évolue progressivement dans la hiérarchie. Brigadier quatre ans plus tard, il est finalement promu au rang de Maréchal de camp en 1704...

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    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France voir la photo "Régiment de Blaisois"...

     

     

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    1763 : Louis XV pose la première pierre de l'église de la Madeleine

     

    Sa construction sera fort longue, et fort mouvementée, et c'est comme une sorte de miracle si l'on peut contempler, aujourd'hui, la perspective qu'elle offre, en répondant aux colonnes du Palais Bourbon, sur l'autre rive de la Seine. 

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    Eglise de la Madeleine rapide resume d'une construction mouvementee.pdf

     

     

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  • À la découverte du ”Fonds lafautearousseau”... (13) : sur la Commune...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 22 Albums, 47 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : sur la Commune...

    (tiré de notre Éphéméride du 18 mars)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

    1871 : Début de la Commune de Paris

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République : 

     1A.jpg"...Parmi les conditions que Bismarck (ci contre) avait posées, il en était une qui était grave, et c'était la seule qui ne lui rapportât rien. Il avait exigé pour les troupes allemandes une entrée solennelle dans Paris. Rien n'était plus propre à surexciter les Parisiens, après les souffrances et l'énervement du siège, dans le trouble dont était frappée la vie de cette immense cité. L'explosion révolutionnaire qui s'y préparait était mêlée de beaucoup d'éléments. L'humiliation du défilé, bien que limité aux Champs-Élysées et d'une durée de quelques heures seulement, compta parmi les causes de la Commune. Presque tous les députés de Paris avaient voté contre la paix. Paris était pour la République, pour la guerre révolutionnaire. Paris était hostile à cette Assemblée de "ruraux" dont les sentiments conservateurs et pacifistes étaient si différents des siens. Les traditions de 1793, les souvenirs de 1830 et de 1848 n'avaient pas disparu : les débuts de Delescluze, un des chefs de la Commune, dataient des journées de Juillet.

    La Révolution "patriote" s'associait d'ailleurs bizarrement à l'Internationale socialiste, la vieille conception jacobine de la Commune à des idées de fédéralisme communal fort éloignées de la République une et indivisible. Le fonds général, c'était l'esprit d'émeute dans une population qu'on avait armée pour le siège et qui avait gardé ses armes, parce que le gouvernement n'avait eu ni la volonté ni la force de les lui enlever.

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    Le déroulement chronologique de la Semaine sanglante...

     

    L'insurrection que l'on voyait venir commença le 18 mars lorsque l'ordre eut été donné de reprendre les canons de la garde nationale. Mais une autre circonstance s'était produite et elle donne à ces événements une curieuse ressemblance avec ceux de la Révolution. L'Assemblée, d'abord réunie à Bordeaux, avait décidé de siéger, non dans la capitale dont l'agitation était redoutée, mais à Versailles, comme les états généraux de 1789. On avait même proposé Bourges ou Fontainebleau.

    Cette marque de méfiance fut interprétée à Paris comme l'annonce d'une restauration ou d'un coup d'État. Une grande partie des gens paisibles avait déjà quitté la ville, remplie d'une masse oisive et armée où affluaient aussi des aventuriers de toute sorte. Quant aux forces régulières, il était 1A.jpginutile de compter sur elles pour maintenir l'ordre. Elles existaient à peine et leur esprit était mauvais : celles qui furent envoyées à Montmartre pour reprendre les canons (ci contre ) fraternisèrent avec la foule et abandonnèrent le général Lecomte, fusillé quelques heures plus tard avec un ancien général de la garde nationale, Clément Thomas. Alors éclata ce qui couvait depuis longtemps. Après quelques jours d'incertitude et de confusion, l'insurrection prit forme par la création d'un gouvernement de la Commune qui rompit avec celui de Versailles. Ce n'était plus une émeute. C'était la guerre civile et plus grave qu'aux journées de Juin.

    La Commune a singulièrement frappé les esprits. Elle a laissé une horreur profonde. C'est elle cependant qui a consolidé le régime républicain, d'abord, comme nous l'avons déjà dit, parce que la République se montra capable de rétablir l'ordre, ensuite parce que, dès les premiers symptômes de l'insurrection, qui avaient paru également dans quelques grandes villes, Thiers avait cessé de ménager la droite, s'étant convaincu que la République était nécessaire pour calmer les esprits. Tel était le vrai sens de son mot : "La République est le régime qui nous divise le moins."

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    Adolphe Thiers photographié par Nadar 

     

    En attendant, il fallait battre les insurgés. Thiers, s'inspirant des leçons de l'histoire et de l'expérience de la réaction européenne en 1848, notamment de la méthode employée à Vienne par le général Windischgraetz, avait résolu de livrer Paris aux révolutionnaires pour les y enfermer et les y écraser ensuite. Ce plan réussit, parce que l'insurrection avorta dans les autres grandes villes et parce que la France voulut la répression et la soutint. Il y fallut deux mois pendant lesquels Paris connut une nouvelle Terreur par l'exécution ou le massacre des otages, au nombre desquels se trouva l'archevêque de Paris. Le 21 mai seulement, après un véritable siège, les Versaillais entrèrent dans la capitale. Pendant une semaine encore, la semaine sanglante, les fédérés, les communards furent refoulés de quartier en quartier, tandis qu'ils allumaient des incendies pour arrêter les soldats, brûlaient les Tuileries (ci dessous), l'Hôtel de Ville, laissant croire que la révolution détruirait Paris plutôt que de se rendre. Dans les deux camps, l'acharnement fut extrême.

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    Voir notre Éphéméride du 17 mai, sur la terrible prédiction de Louise Michel : "Paris sera à nous, ou n'existera plus !..."; mais aussi l'Éphéméride du 13 décembre, où l'on rend hommage à l'héroïsme de Martian de Bernardy et de tous ceux qui, avec lui, sauvèrent les collections du Louvre de la folie barbare des révolutionnaires...

     

    La rigueur de cette répression n'avait jamais été égalée. Il y eut dix-sept mille morts, des exécutions sommaires, plus de quarante mille arrestations. Les conseils de guerre prononcèrent des condamnations jusqu'en 1875. Quelques chefs de la Commune furent exécutés, d'autres déportés, parmi lesquels Rochefort. Et, loin de nuire à la République, cette sévérité la consolida. Elle apparut comme un régime à poigne, un régime d'autorité, qui avait renversé la règle de 1789, de 1830, de 1848, qui n'avait pas admis que Paris imposât une révolution à la France..."

     

    Alors, que penser de "La Commune" ?...

     

     

    • Pour Maurras, "La Commune" fut une des premières tentatives d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste… 

           

    Voilà donc le(s) paradoxe(s) de la Commune :  à côté de révolutionnaires qui se plaçaient dans la droite ligne de ceux de 93, on trouvait des représentants des vrais socialistes français, héritiers de Proudhon. Or les bourgeois versaillais traitaient dédaigneusement de "Communards" la totalité de leurs adversaires, englobant indistinctement dans leur même détestation tous les tenants de la Commune, alors que certains incarnaient une tradition politique qui, comme l’a rappelé Alain de Benoist, "impliquait à la fois le refus de l’exploitation du travail, de l’égoïsme prédateur et du nihilisme jouisseur, en même temps qu’un certain conservatisme moral, le sens de l’honneur et de la parole donnée, le goût de la loyauté, de l’entraide et de la solidarité".

    Une telle conception, forgée dans les luttes contre la bourgeoisie – grande bénéficiaire de la révolution - et héritière du Compagnonnage,  transcendait le clivage artificiel gauche-droite, conçu pour couper les peuples en deux – pour le plus grand profit des usuriers cosmopolites...

    1A.jpgD’où l’indulgence de Maurras – qui aurait souhaité plus de discernement… - pour cette troupe qui ne méritait pas l’écrasement ; et dans laquelle il voyait "une des premières tentatives d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste"

    Éric Zemour, à propos de la Commune, dans son livre Mélancolie Française, écrit, un peu dans un même esprit, les lignes suivantes :

    "...Après Sadowa, Napoléon III vit le danger et réclama le retour de la conscription. Le Corps Législatif lui refusa, avec une véhémence que permettaient les libertés récentes octroyées par "l’Empire libéral" et la

  • Nicole Maurras vient de nous quitter...

    1A.jpg

    Chers Amis,
    Nous venons d'apprendre avec grande tristesse le décès, aujourd'hui 10 novembre  2022, dans la matinée, de notre très chère Nicole MAURRAS.
    Elle venait de passer son 97ème anniversaire.
    Avec elle c'est, outre le nom de Maurras, toute une époque qui s'éteint.
    Il y a vingt ans disparaissait Jacques Maurras ; trop affaibli, il n'avait pu participer aux cérémonies du cinquantenaire de la mort de son oncle, qu'il avait minutieusement préparées. Aujourd'hui, c'est son épouse Nicole qui nous quitte, juste avant que nous célébrions le soixante-dixième anniversaire.
    Nous commencerons notre journée souvenir du 3 décembre en lui rendant un vibrant hommage.
    Mais il va sans dire que le meilleur hommage posthume que nous pourrons lui rendre, c'est de poursuivre, et de gagner, notre combat pour la réouverture de la Bastide du Chemin de Paradis afin d'en faire ce que Charles Maurras avait énoncé dans ses dernières volontés : une Maison d'écrivain.
    Je vous prie de croire, chers Amis, en ma plus entière détermination.
    Philippe KAMINSKI
     
     
    Les obsèques de Nicole Maurras auront lieu mercredi 16 novembre, à 10h30, à l’église Notre-Dame de l’Assomption, 88 rue de l’Assomption, à Paris (16e).
    Ce sera le jour du 70e anniversaire de la mort de Maurras, et donc juste avant la messe de 12h15 à Saint Roch.
    D’autre part, on pourra se recueillir auprès d’elle les lundi 14 et mardi 15 novembre, à la Maison funéraire du cimetière du Père Lachaise, 9 boulevard de Ménilmontant (11e). L’horaire nous sera donné ultérieurement.
    Une annonce paraîtra dans le Figaro de mardi 15.
     
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    ndlr : Pour ceux qui ne connaissaient pas Nicole Maurras...
     
    Maurras eut deux frères : l'un, François, qui ne vécut quasiment pas, et, en 1872 (donc, de quatre ans son cadet) Joseph, qui devint médecin militaire et partit à Saïgon, où il mourut en 1924.
    Joseph eut quatre filles de son premier mariage, et un fils, Jacques, de son second : Nicole Maurras "entra dans la famille" en épousant ce fils, Jacques, adopté par Charles Maurras (avec deux de ses soeurs); ce même Jacques qui fit don de la maison de Maurras à la Ville de Martigues, conformément au vœu de son oncle et père adoptif, en 1997...
  • Maurras, Charles (1868/1952)... parti depuis 70 ans, et toujours présent !

    Témoignage d'estime et d'affection réciproques d'un martégal royaliste, "blanc du midi" à un autre martégal royaliste et "blanc du midi"...

    Copie d'un portrait de Maurras, réalisé à la plume et à l'encre de Chine, sur un papier velin, présenté à Maurras - qui le lui a dédicacé - par le jeune Camelot du Roi Pierre Davin, fils du Camelot Émile Davin, l'un des neuf fondateurs de la section d'Action française de Martigues (la section de Charles Maurras...), dans les années 1910...

    Né le 23 janvier 1906, Pierre Davin a alors 21 ans. Apprenant que Maurras va venir passer quelques jours chez lui, à Martigues, dans sa Bastide du Chemin de Paradis, il part aussitôt chez lui, pour lui présenter ce portrait. Maurras le reçoit fort aimablement, connaissant bien son père, "voisin de trois cent mètres", d'une famille établie depuis plusieurs générations sur "l'Île", le quartier central de Martigues, le quartier natal de Maurras; de la fenêtre de la maison familiale, au premier étage, où est né mon père, on a une vue imprenable sur la bastide du Chemin de Paradis, à Ferrières, le quartier de Maurras.

    Leur discussion porta (entre autres...) sur les origines grecques des villes de Marseille et Martigues (ce qui explique la dédicace) et elle a duré "une bonne partie de l'après-midi", me disait mon père, à chaque fois que nous en parlions...

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    D'abord "carrossier" (mais, d'avant les véhicules automobiles !) mon grand-père Émile devint pêcheur, et fut membre de la Prudhommie des Pêcheurs de Martigues, et l'était toujours dans les années terribles de l'épuration, sinistre re-Terreur, en 45; lorsque le président de cette Prudhommie, Dimille, écrivit la juste, belle et surtout très courageuse lettre en défense de Maurras, lue lors de son inique procès :

    Communauté des Patrons-Pêcheurs de Martigues.

    Martigues, le 16 Octobre 1944.

    Nous, Conseil des Prud'hommes pêcheurs des quartiers maritimes de Martigues, représentant 700 pêcheurs, attestons que notre concitoyen Charles Maurras a, depuis toujours et jusqu'à son incarcération, faisant abstraction de toute opinion politique, fait entendre sa grande voix pour la défense des intérêts de notre corporation.
    Par la presse, il a attaqué les trusts et les autres grands profiteurs, ainsi que certaines administrations qui voulaient nous brimer.

    Pour le Conseil des Prud'hommes, le Président Dimille. 

     27 janvier,viollet le duc,saint denis,sainte chapelle,saint sernin,carcassonne,vezelay,notre-dame de paris,lassus,victor hugo,chateaubriand,louis philippe,merimee

    Face au théâtre, la Prudhommie des Pêcheurs de Martigues

     

    François Davin

  • Les démonoirs, par Guy Adain

    La corruption de Sodome : exaspérant pour l'homme et enrageant Dieu
    LES DÉMONOIRS.
     
    On va jusqu’à les nommer « Tueurs de flics », ils sont la terreur des manifs, ils cassent et caillassent tout sur leur passage, ils semblent n’avoir peur de rien ! Jardiniers de la mort comme Attila, ils retournent nos villes comme on retourne la terre et derrière eux laissent le néant.
    Anges de la mort, ils brisent et brûlent, mais dans quel but, et pourquoi ?
    Nous l’ignorons…Ou plutôt faisons semblant de l’ignorer. 
    Et pourtant, nous devrions repenser aux Sodomites et aux Gomorrhéens qui méritaient bien leur destruction !
    Nous suscitons par nos excès la venue de ces « nettoyeurs », qui soignent le mal par le mal en supprimant les fausses raisons d’être.
     
    Les « Démonoirs » sont-ils nécessaires ? 
    Il faut le croire puisqu’ils existent !
    Ils seraient effectivement nuisibles s’ils ne nous faisaient réfléchir sur notre avenir… 
    De la Planète à tout le Genre humain, nous avilissons tout ;
    le Beau disparaît pour laisser la place au Hideux, l’Honneur laisse la place à l’Horreur. Sodome et Gomorrhe ne sont même plus les affreux exemples de ce que la veulerie humaine pouvait créer : nous faisons pire ! Nous torturons la Nature animale et végétale plus qu’abominablement ; quant à la Nature  humaine, ce serait une honte d’en parler, tant nous sommes allés loin dans l’infamie à ce sujet !
     
    Anacréon et ses nervis règnent à la Cour des Miracles sur la France et à Paris plus qu’ailleurs. 
    Les Démonoirs rêvent d’éradiquer la tumeur maligne qui gangrène notre société, faute de quoi ils nous prédisent le destin de Sodome et Gomorrhe !
     
    Bien sûr il y a une autre voie, et ce n’est certainement pas celle que nous proposent les révolutionnaires de tous poils, leur 
    Sans-culotterie nous dispense de leur accorder confiance.
     
    Le salut ne viendra que par l’adhésion au Beau, au Sublime, au :
    « Beau qui est la splendeur du vrai » (Sic) Platon.
    Rien ne changera non plus sans l’Amour ! 
    Beauté et Amour sont les élixirs indispensables de notre salut.
     
    Toutes les monarchies ne sont certes pas exemplaires ni idéales, mais la Royauté est la voie divine qui assurera la bonne direction vers la voie de l’Amour et du Beau !
     
    Citation Saint Augustin d'Hippone amour : Quand l'amour grandit en toi, la  beauté fait de même....
     
     

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (35), les Cimbres et les Teutons (I)...

    Pro salute non pro gloria certari (combattre non pour la gloire mais pour sa propre survie, écrit l'historien romain Salluste)...



    Voici le récit de l'une des pages les plus extra-ordinaires non seulement de notre propre histoire mais de toute l'Histoire universelle. L'événement s'est passé en Provence, en 102 avant Jésus-Christ...

    En 113 avant Jésus-Christ, des catastrophes naturelles s'abattent sur une vaste région de l'Europe du nord : Jutland, Danemark, Baltique sont frappées par des raz de marée et des inondations, qui rendent insupportable la vie dans ces contrées, où elle est déjà très difficile en temps ordinaire.

    Des peuples entiers quittent sans espoir de retour ces zones inhospitalières : les Cimbres, les Teutons, les Ambrons, les Thuringiens. Les historiens de l'Antiquité avancent des chiffres terrifiants pour l'époque : 1.200.000 personnes, dont 360.000 combattants se ruent vers le sud, en quête de cieux plus cléments, et de villes à piller...

    Rien ne résiste devant leur poussée. Ils détruisent 4 armées romaines (la dernière en 105, à Orange), ravagent tout sur leur passage, ne laissant que ruines et désolation après eux. Leur prochain objectif c'est Massalia, puis Rome.

    Avant même que de naître vraiment, la puissance et la grandeur romaine va-t-elle être étouffée dans l'œuf, et tout ce qu'elle porte en elle comme promesse de civilisation ?...

    Rien ni personne ne semble plus devoir arrêter le déferlement destructeur. Seul reste un général d'envergure, mais il est occupé en Afrique, contre Jugurtha : c'est Caïus Marius, oncle par alliance du futur Jules César, dont il épouse la tante, Julie...

    Marius saisit l'occasion et ne veut pas laisser passer sa chance.

    Il réformera à ce point l'armée romaine, à cette occasion, qu'il n'est pas exagéré de voir en lui le véritable créateur des Légions romaines telles que nous les connaissons...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

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