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Dans le contexte d’interdiction de l’utilisation de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 à l’hôpital en France par le gouvernement, l’infectiologue et professeur de microbiologie Didier Raoult répond à toutes les questions de BFMTV, face à Ruth Elkrief et Margaux de Frouville.
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Sur l’ordre du Conseil d’Etat, le Gouvernement a donc été contraint de permettre aux catholiques de retourner à la messe dès le samedi 24 mai. On sait que c’était loin d’être la première préoccupation tant de Véran que de Castaner. La pandémie et l’état d’urgence sanitaire qui se sont ensuivis ont permis à Macron et au Gouvernement d’attenter aux libertés fondamentales, espérant inscrire, sinon aussitôt dans le marbre, du moins déjà dans les esprits — et on sait combien les esprits catholiques sont devenus dociles — le caractère négociable de droits qui, précisément, ne le sont pas, aux yeux des chrétiens comme, du reste, de tout citoyen aspirant à une vraie société de liberté — le christianisme n’a pas invalidé la leçon d’Antigone.
Nous ne ferons qu'une remarque sur ce que dit Michel Onfray : il a raison de dire en parlant du judaïsme, que "c'est une civilisation qui s'aime, qui s'apprécie, et qui estime ne pas avoir à faire de génuflexions devant toutes les autres civilisations, ni présenter ses excuses pour pouvoir exister..."; il a encore raison de pointer la dénatalité inquiétante que l'on constate dans plusieurs pays européens, alors que la natalité des populations immigrées se maintient, elle, à des niveaux très élevés; cependant Michel Onfray, à notre avis, néglige la cause principale du déclin et de la décadence de l'Europe : son reniement des principes qui ont fait sa grandeur c'est-à-dire son héritage gréco-latin et judéo-chrétien.
Nous avons souvent cité dans lafautearousseau cette pensée de de Lattre de Tassigny :
"A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Evangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Evangile, nous sommes perdus !".
L'Europe est malade du poison mortel qu'a distillé la secte des encyclopédistes français du XVIIIème siècle. La cause essentielle et principale de son effacement actuel se trouve là et pas ailleurs...
Que les yeux du monde entier soient braqués en ce moment sur les États-Unis d’Amérique, rien de plus normal. J’ai moi-même consacré ma chronique d’hier à ce sujet, et j’aurais pu poursuivre aujourd’hui l’analyse. Mais un autre foyer de violence attire mon attention. C’est la correspondante du Monde à Ouagadougou, Sophie Douce, qui signale « au moins cinquante morts dans une série d’assauts terroristes au Burkina Faso ». J’ai des raisons personnelles pour me préoccuper de ce pays où j’ai vécu plus d’une année autrefois.
Le gaullisme a ceci de spécial aujourd’hui, c’est qu’il sert à bon compte de déguisement patriotique à tous les personnages publics qui, dans leur vie publique, trahissent systématiquement les tables de la loi de la vision politique du général : une France souveraine dans une Europe unie autour de ses nations historiques. Nul ne peut ignorer cette réalité granitique de l’œuvre de l’homme du 18 Juin, qui devrait, mécaniquement, exclure de son héritage tous ceux qui se réclament d’une vision postnationale, européiste et globaliste.
Les Français se croient libres, intelligents et instruits. Si tel était le cas, notre système politique, économique, juridique, de santé auraient été bien conçus, et nos résultats seraient bons en tous domaines.
L’admirable et héroïque Marc Bloch (L’étrange défaite) constatait déjà en 1940 que c’est la chaîne du commandement qui avait failli, et causé la débâcle. Il préconisait de supprimer les Grandes Écoles (dont il était lui-même sorti).
Retour en vidéo sur notre action de dimanche dernier où nous alertions Nicolas Florian ainsi que tous les pouvoirs publics sur le sort de l'église Saint-Jacques dans le centre de #Bordeaux, aujourd'hui transformée en parking.