Sur la page FB du Prince Jean, Comte de Paris : Nous commémorons les 80 ans des batailles de 1940.
Nous commémorons les 80 ans des batailles de 1940. En hommage aux combattants français, je veux rappeler des vérités qui gagneraient à être mieux enseignées et commémorées.
A lire :
https://comtedeparis.com/hommage-aux-combattants-de-1940/
En photo :
Sous-Lieutenant Soulet (sort inconnu)
Sergent-Chef Jacques Dumay (Mort pour la France le 15 juin près de Montsuzain)
Adjudant Levasseur (Mort pour la France le 12 juin 1940 à Mourmelon)
Honneur à nos soldats tombés pour la France
Commentaires
Les "Lions de 40" méritent tout notre respect pour leur bravoure au contact de nos ennemis ; mais le tableau est par trop idyllique, même si le format de l'hommage interdit de longs développements.
Nous avions deux armées, une d'active relativement bien équipée et formée, et une armée de conscription qui l'était beaucoup moins et dont le moral était bas. Je me fie aux témoignages de ceux de ma famille qui ont fait cette bataille de France. A côté des Lions qui se sont battu la rage au ventre, nous avons laissé au Reich 1845000 prisonniers de guerre !
Concernant le matériel, je n'ai pas de données personnelles sur l'arme blindée ou la marine mais concernant l'aviation, il faut se féliciter que la chasse française ait mis au tapis un millier d'avions allemands, ce qui n'est pas rien, puisqu'ils manqueront à Göring pour la bataille d'Angleterre.
Pour ce qui concerne l'aviation de bombardement, vecteur essentiel de destruction pour désorganiser les préparatifs d'opérations, nous étions équipés majoritairement des fameux "Cercueils volants" produits par les usines Bloch, qui avaient été préférés à l'Amiot largement plus moderne et efficace pour des raisons que nous n'aborderons pas. Le recours aux commandes d'avions passées aux Américains (payées cash en or) fut trop tardif.
Ceci pour dire qu'il faut quand même se méfier de son propre enthousiasme s'il risque d'être éteint par les réalités. Mais il était nécessaire de rendre hommage à nos cent mille morts au combat de la campagne de France, même si ce chiffre est contesté ; il est facile à retenir.