La Syrie face à ses occupants et ses islamistes, par Antoine de Lacoste.
Lorsque, à la suite des printemps arabes, la guerre a éclaté en Syrie, en 2011, elle avait toutes les apparences d’une guerre civile.
L’Occident s’est naturellement enthousiasmé pour ce qu’il a cru (ou fait semblant de croire) être une révolte populaire appelant à la démocratie. Le président syrien, Bachar el-Assad, a vite endossé l’habit du méchant dictateur « qui tue son propre peuple » même si, peu de temps auparavant, il était invité par Nicolas Sarkozy, un 14 Juillet, sur les Champs-Élysées en compagnie de son épouse, la ravissante Asma.