Ça barde à LFI : "il y a le feu au lac", écrivions-nous ici-même il y a quelques semaines, lorsque Coquerel fut accusé par l'inquisitorial "mitou". Il n'a pas démissionné de son poste de Président de la Commisssion des Finances de l'Assemblée, qui devait revenir au Rassemblement national et au très compétent Jean-Philippe Tanguy, mais, avez-vous remarqué comme il est calme, discret, silencieux, lui qui, avec les pouvoirs qu'il a, peut débarquer n'importe quand chez n'importe qui pour vérifier ce que bon lui semble ? On pensait que, au parti des Enragés qu'est LFI, cette puissance promettait moult grabuge : "que nenni !", comme dit "le Z", notre Coquerel reste coi, à tel point qu'il ne faut plus l'appeler "Coquerel" mai "Coi-Querel"... Il est vrai que lorsque le gros matou "mitou" vous a dans le collimateur, il vaut mieux rester dans son trou de souris !
Quand nous avons écrit, donc, qu'il y avait "le feu au lac" à LFI, c'était aussi le moment ou "mitou" venait d'avoir la peau du sinistre Tahar Bouhaf, qui avait osé se promener dans les rues lors d'une manif avec, au bout d'une pique, un chiffon/poupée représentant la tête de Marine Le Pen. Ce sinistre personnage était investi par LFI, mais dut reculer devant "mitou" après la révélation de ses agressions sexuelles sur de nombreuses femmes et LFI lui retira l'investiture : depuis il "monte" tous les musulmans qu'il peut contre Mélenchon et sa clique en particulier, contre LFI en général. Ce qui est très dangereux pour ce parti qui, c'est bien connu, capte 70% du vote musulman...
Ces affaires semblaient donc, depuis lors, comme recouvertes d'une sorte de sarcophage, "à la Tchernobyl", et on n'entendait, à priori, plus trop parler de rien. Patatras : voilà qu'Adrien a giflé Céline ! Et "mitou", du coup, de se réveiller de sa torpeur, de sortir ses griffes et de prendre son visage menaçant des mauvais jours, ceux où il va sauter et attaquer en griffant de partout.
D'autant plus que Méluche a cru bon, dans un premier temps de tweeter - en substance - "ça va, c'est bon, Adrien a craqué mais il reconnaît les faits et donc, ça va, c'est bon...". Sauf que, justement, ça ne va pas du tout et ce premier tweet - calamiteux, il faut bien le reconnaître - a suscité l'indignation générale, dans et hors LFI. À tel point que Méluche a du faire un second tweeet, où là, s'il réaffirme son"affection" (?) pour Quattenens, il admet qu' "une gifle est inacceptable dans tous les cas" : trop tard, le mal est fait et "mitou" se déchaîne, des inévitables Caroline de Haas et Clémentine Autain à l'inénarrable Sandrine Rousseau, en passant par Manon Aubry soi-même, porte-parole de LFI - excusez du peu ! - qui dit carrément "La parole de Mélenchon n'est pas celle de LFI".
Alors, là, n'en jetez plus ! Venant du sein même du parti, ce propos-qui-tue fait qu'on est passé du "feu au lac" à l'éruption du Piton de la fournaise !
Que va-t-il se passer, maintenant ? Il est probable que "les lignes vont bouger", que du monde va quitter LFI (scissions ou adhésions à d'autres partis...) et que la NUPES, qui a déjà du plomb dans l'aile (elle en avait dès le premier jour, d'ailleurs...) va se trouver fragilisée : elle avait déjà le coco-pour-un-peu-sympa, Roussel, à gérer, elle doit maintenant faire face aux turbulences de LFI en proie au cataclysme "mitou" et, pourquoi pas, à son implosion prochaine : ce matin, à 6h45, France info nous a appris que les éléphants du PS (emmenés par Stéphane Le Foll, entre autres) voulaient "renverser" (sic !) Faure et le virer du Secrétariat du PS pour rebâtir, à partir de ce même PS (on peut toujours rêver !!!!!) la force dirigeante et "inspirante" de la nouvelle gauche...
Ce n'est pas nous qui nous plaindrons si l'héteroclite NUPES et ce parti d'enragés qu'est LFI explosent, à cause de dissensions internes prévisibles et de... "mitou" !
Ce serait une sorte de version moderne de "l'arroseur arrosé", en quelque sorte : le parti du gifleur... giflé !


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