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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1418

  • A l'intention de nos lecteurs que le sujet intéresse ...

     

    Il s'agit d'un mini-dossier historique et factuel pour savoir de quoi l'on parle précisément lorsqu'on évoque le prince Louis-Alphonse de Bourbon. Qu'on lui soit favorable ou défavorable, il faut admettre que l'on sait peu de choses sur ce prince qui vit à l'étranger, ne vient que rarement en France, dont on connaît peu la vie, la famille, les antécédents. Lafautearousseau a réuni un certain nombre de fiches, images et textes, à son propos. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez en prendre connaissance.   

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  • A l’épreuve des faits

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Il y a les faits. La plupart des terroristes impliqués directement dans les attentats du vendredi 13 sont nés en France, presque tous sont d’origine maghrébine, tous se réclament de l’islam. Cela ne signifie pas que l’islam est l’ennemi, cela signifie que l’ennemi provient de l’islam et, plus précisément sur notre sol, de ces « cités » où se concentre la majorité d’une population directement liée à l’immigration massive des dernières décennies. Certains ont encore du mal à l’admettre, comme M. Hamon qui ânonne son credo (« nous avons choisi de vivre ensemble », France Inter, mercredi 18), d’autres osent le parler vrai, comme M. Boutih : l’ennemi n’est pas « une bande d’illuminés imbéciles » mais est constitué de « forces très structurées »; « les cités » constituent les « bases arrière » de la radicalisation salafiste (France Inter, lundi 16). 

    M. Valls lui-même n’en finit pas de nous prédire le pire (« il peut y avoir aussi le risque d’armes chimiques ou bactériologiques », jeudi 19 devant l’Assemblée), posture dangereuse pour lui car on ne peut dès lors que lui reprocher de n’avoir pas pris certaines mesures après les attentats de janvier. Rappelez-vous : il nous disait déjà que nous étions en guerre… Mais M. Hollande et son gouvernement ont, à l’époque, préféré croire qu’ils pourraient éviter d’aller au-delà d’une simple opération de communication politicienne - laissant ainsi s’ébattre en toute quiétude les quelque douze mille sept cents terroristes potentiels fichés « S ». Or, les résultats immédiats et exceptionnels obtenus grâce à la déclaration de l’état d’urgence sont la preuve que, dans la situation actuelle, certaines dispositions de celui-ci devraient être maintenues de façon quasi permanente. En clair, que l’urgence devienne l’habitude, de façon à permettre aux forces de l’ordre d’intervenir comme à St Denis avec, n’ayons pas peur des mots, un permis de tuer les tueurs. Rien de ce qui va dans le sens d’une plus grande sécurité pour tous ne saurait être critiqué. 

    Evidemment, cela déplaît à la gauche dure : celle qui a des convictions (six voix, jeudi 19 à l’Assemblée, contre la prolongation de l’état d’urgence); celle qui rit à l’humour moisi de Charlie Hebdo mais s’offusque quand M. Zemmour se demande avec ironie s'il ne faudrait pas « bombarder Moleenbeck plutôt que Racca » (R.T.L., mardi 17). Quant à Mme Taubira, par ailleurs pleine de compréhension pour les petites frappes de banlieue qui pourrissent la vie de tant de Français(e)s, elle est bien obligée d’assumer… (France 5, mercredi 18). Pour l’instant, M. Hollande semble n’en avoir cure, lui qui dans un accès de lyrisme débridé lance au Congrès « La République détruira le terrorisme ». Voire ! Car, en n’osant même pas ce jour-là nommer lennemi, il a montré toutes ses limites. Se rend-il seulement compte que l’efficacité dont il semble faire preuve en ce moment (tant à l’intérieur qu’à l’extérieur) ne provient que des pouvoirs quasi monarchiques que lui confère la constitution gaullienne ? On peut en douter et se demander si, pour le malheur de ce pays, il n’est pas que l’ « insignifiant opportuniste » dénoncé par M. Houellebecq (Il Corriere della Sierra, jeudi 19). Auquel cas, le pire est effectivement devant nous. 

     

  • Une sage & juste maxime à l'usage des gouvernants ...

     

    Grande conférence de presse annuelle [20.11.2015]

  • Marseille : Quand de jeunes militants d'Action française montrent que la République a failli ...

     

    C'est en tout cas ce qu'ont voulu montrer les jeunes militants d'Action française Provence, en se rassemblant devant le Palais de Justice de Marseille, vendredi dernier, d'où ils ont diffusé le texte qu'on va lire. Texte publié, aussi, sur leur page Facebook. Bien-sûr, ce n'est pas d'aujourd'hui que la République a failli, fauté, et qu'elle met en danger le peuple français. Ce n'est pas d'aujourd'hui mais de toujours, à travers les deux derniers siècles. Mais les circonstances graves que nous traversons en sont un exemple de plus. Un exemple probant. LFAR   

     

    12243572_790512464392181_8547391742204518385_n.jpg« Nous, militants d’Action française, sommes ici rassemblés devant le palais de justice de Marseille en ce soir du 20 novembre 2015. Près d’une semaine jour pour jour après les attentats du 13 novembre, nous voulons dénoncer un certain nombre de dysfonctionnements et d’injustices. En effet, le président de la République et son gouvernement sont coupables des tueries abominables perpétrées sur notre territoire par les islamistes radiaux. Ils ont fait preuve de naïveté quant au danger terroriste qui nous menace en permanence. Avec mépris, ils ont laissé policiers, pompiers et secouristes aller au charbon tandis qu’ils étaient occupés à préparer leur discours de politiciens apeurés. Nous dénonçons avec la plus grande force l’incapacité de nos dirigeants et parlementaires à décider et voter des lois pour garantir la sécurité des Français. Leur manque de volonté politique a des conséquences aujourd’hui mortifères. Dès lors nous appelons les Français à tirer les leçons de ce chaos : D’abord en considérant l’Union européenne et sa politique de négation des frontières comme étant l’institution à l’origine de tous les dangers passés et futurs. Nous les exhortons à déconsidérer avec la plus grande force l’ensemble de la classe politique de droite et de gauche, qui décennies après décennies se rend coupable de la plus grande médiocrité et du plus grand laxisme face aux assassins. Nous vous demandons de sanctionner l’échec de la politique de François HOLLANDE qui continue jour après jour à faire venir en France des milliers de clandestins. Ces clandestins n’ont rien à faire dans notre pays, d’une part parce que nous ne pouvons rien pour eux en terme d’emploi et de logement mais aussi et surtout parce que derrière chacun d’eux se cache un terroriste potentiel. Alors Français, reprenez votre pouvoir de décision pour votre propre pays ! La république a fauté ! La république met en danger le peuple français ! La république nuit à la France ! Venez avec nous crier votre colère ! Reprenez votre Patrie et demandez la démission du gouvernement !  L’Action française Provence »  • 

     

  • Grenoble, c'est ce soir : une conférence du Centre Lesdiguières à ne pas rater

     

    De la famille « antérieure et plus nécessaire que l’Etat »(Aristote), clef du « capital humain » (Gary Becker) aux « familles incertaines» (Louis Roussel) de la « culture de mort ». 

    La conjugaison de divers courants idéologiques contraires aux valeurs portées par la famille (eugénisme, mouvement en faveur du contrôle des naissances, mouvement en faveur du droit à l’avortement, mouvement en faveur du droit à la mort, féminisme radical, préoccupation démographique et mentalité « anti-vie », revendications homosexuelles, « révolution sexuelle », existentialisme, utilitarianisme libertaire, idéologie de l’ «enfant parfait » et de l’ «homme technologique ») a résulté depuis déjà quelques décennies en un projet culturel et politique contre la famille, qui n’a fait que se renforcer au fil des années.  

    Ce mouvement né avec l’idéologie nazi, et qui a repris vie dans les institutions internationales créées au lendemain de la seconde guerre mondiale, a pu se développer sans grande résistance dans les sociétés libérales et sécularisées des pays les plus riches, avant d’apparaitre au grand jour dans la « révolution » libertaire des années 70.  

    Il n’a fait depuis que prendre toujours davantage sa place dans les mentalités, avec le passage des législations en faveur du divorce, de l’union libre, de la contraception et de l’avortement, et, aujourd’hui, du mariage homosexuel.  

    Chose curieuse, rien de sérieux n’a été fait, de la part des gouvernements pour arrêter la dégradation de l’institution familiale, alors que la famille est la colonne vertébrale de la transmission des valeurs, le lieu où se génère le capital humain de la société future, et que l’avenir de cette société – et de notre civilisation - dépend de la santé de la famille. Tout donne l’impression au contraire qu’on a favorisé de multiples façons cette dégradation, tel l’insensé coupant la branche sur laquelle il est assis…  •

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    centrelesdiguieres@laposte.net 

    Centre Lesdiguières - Le Buissert 38340 Pommiers-la-Placette

     

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

  • Le prince Gaston de France vient d'avoir six ans ... Tous nos voeux !

     

    S.A.R. le prince Gaston Louis Antoine Marie d'Orléans, né le

     

  • LITTERATURE & SOCIETE • Attentats : Houellebecq accuse Hollande ... Chapeau !

     

    attentats-houellebecq-accuse-hollande.jpgC'est à l'Obs [Bibliobs] que nous laisserons le soin de rendre compte des récents - et bien-sûr importants - propos de Michel Houellebecq. Voici un article signé Marcelle Padovani ainsi introduit : « L'écrivain français a publié une tribune virulente dans le quotidien italien Corriere Della Sera ». Houllebecq y va fort, en effet. Son hostilité envers les hommes et l'idéologie du Régime est radicale. Toute la presse, de nombreux sites ont évoqué cette tribune. Beaucoup l'ont saluée. Nous aussi, sans hésitation ! LFAR

     

    Michel Houellebecq est aujourd’hui à la Une du « Corriere Della Sera ». Il n’est pas exactement un inconnu en Italie, son « Sottomissione », édité chez Bompiani, ayant dépassé les 200.000 exemplaires vendus.

    Il n’y va pas de main morte dans ce texte, qui évoque les attentats du 13 novembre, avec ce titre accrocheur: « J’accuse Hollande et je défends les Français. » Il y déclare:

    « Au lendemain des attentats du 7 Janvier, j’ai passé deux jours collé aux journaux télévisés, sans réussir à détacher mon regard. Au lendemain des attentats du 13 novembre, je ne me souviens pas d’avoir allumé mon téléviseur. »

    Il ajoute : « On s’habitue à tout, même aux attentats. » Puis l’écrivain égrène des souvenirs : les attentats de 1986 sont dus, dit-il, au « Hezbollah du Liban ». Il se souvient de « l’atmosphère qu’on respirait dans le métro », le silence, les regards chargés de méfiance, « au moins la première semaine ». Puis la normalité a repris le dessus, car « on s’habitue à tout », effectivement.

    « La France résistera, dit-il. Les Français sauront résister, sans devoir étaler un héroïsme exceptionnel, sans même avoir besoin d’un sursaut collectif d’orgueil national.» « Keep calm and carry on, sois calme et va de l’avant, poursuit Houellebecq. Oui, nous ferons ainsi (même si – hélas – nous n’avons pas un Churchill pour guider le pays).» L’écrivain juge que si les Français sont plutôt « dociles » et se laissent gouverner facilement, « cela ne veut pas dire que ce sont des imbéciles ». Leur défaut est un défaut de mémoire, d’où la nécessité de la leur rafraîchir.

    Alors commence la philippique houellebecquienne contre François Hollande, principal responsable de la situation actuelle à ses yeux :

    « Il est assez improbable que l’insignifiant opportuniste qui occupe le fauteuil de chef de l’Etat, de même que le débile mental qui accomplit les fonctions de Premier ministre, pour ne pas citer les ténors de l’opposition (LOL), se tirent honorablement de cette situation.»

    En quoi consistent leurs responsabilités ? Ainsi que celles de leurs prédécesseurs, d’ailleurs ? Avant tout elles résident dans le fait d’« avoir fait des coupes sombres dans les forces de police, jusqu’à les réduire à l’exaspération, en les rendant presqu’incapables d’accomplir leur tâche ». Et dans celui « d’avoir inculqué pendant des années l’idée que les frontières sont une absurdité dépassée, le symbole d’un nationalisme nauséabond », ainsi que d’avoir impliqué la France « dans des opérations absurdes et coûteuses, dont le principal résultat a été de plonger dans le chaos l’Irak puis la Libye », en attendant que la même chose se produise en Syrie.

    Certes, ajoute-t-il, on ne peut oublier que la deuxième intervention en Irak, une opération militaire « criminelle et de plus idiote » a été évitée grâce à « l’intervention historique de Dominique de Villepin ». Tout cela n’empêche pas une conclusion sévère : «Ces gouvernements ont échoué lamentablement, systématiquement, douloureusement dans leur mission fondamentale qui est de protéger la population française confiée à leur responsabilité. »

    Mais c’est alors que le texte de Houellebecq devient élégiaque et élogieux pour cette même population française qui, elle, « n’a échoué en rien ». Même s’il n’y a pas de référendum sur ce sujet, les sondages indiquent quelque chose de révélateur : 

    « La population française a toujours conservé sa confiance dans l’armée et dans les forces de l’ordre; elle a accueilli avec dédain les prédications de la ‘gauche morale’ (morale ?) sur l’accueil des réfugiés et des migrants et n’a jamais accepté qu’avec suspicion les aventures militaires étrangères dans lesquelles ses gouvernements l’ont entraînée.»

    Conclusion  sulfureuse : « Le discrédit qui frappe aujourd’hui l’ensemble de la classe politique est non seulement généralisé mais légitime. Et il me semble que la seule solution qui nous reste serait de nous diriger lentement vers l’unique forme de démocratie réelle, je veux dire la démocratie directe.» 

    Marcelle Padovani

     

  • CIVILISATION • Philippe de Villiers : « La barbarie va nous faire redécouvrir notre civilisation »

     

    Par Philippe De Villiers

    Dans une tribune donnée au Figaro, Philippe de Villiers réagit aux attentats du vendredi 13 novembre. Selon lui, de cette tragédie pourrait naître un sursaut salutaire. Nous n'avons rien à y ajouter. LFAR 

    Dans mon dernier livre [1], je l'avais écrit en toutes lettres: « Nous allons devoir affronter la guerre que nous ne voulons pas nommer. Et la classe politique va connaître le chaos. »

    Nous y sommes : la guerre est là. Et le chaos va suivre. Les fautes sont trop lourdes. L'imputation sera terrible. Comment les élites mondialisées pourraient-elles en effet s'exonérer de leur responsabilité devant l'histoire, d'avoir installé chez nous, depuis les années soixante-dix, une colonisation à rebours, préparant ainsi les prodromes d'une nouvelle guerre de religion inouïe depuis le XVIème siècle.

    Les gens qui se sont succédé au pouvoir depuis l'ère giscardienne et maastrichtienne ont failli. La France officielle qui a importé au cœur de notre pays, une autre nation, a vécu sur deux principes : un «espace sans frontière», au nom de l'hubris européen ; et une « société multiculturelle », au nom de l'idéologie mondialiste.

    On nous a expliqué, pendant vingt ans, que « les frontières étaient inutiles ». Aujourd'hui, il y a 5000 kalachnikovs qui, après un long voyage, dorment sagement dans les caves des « territoires perdus de la République ». Personne n'en a contrôlé l'entrée. On y trouvera bientôt des stocks de gaz sarin. Il y a aussi 3000 kamikazes - selon nos services de renseignement - qui vont et viennent sans souci pour aller chercher en Belgique ou en Syrie leurs ceintures explosives.

    Et voilà que soudain, on nous dit « On va fermer les frontières ». Il faut se pincer pour être sûr d'avoir bien entendu. Le salto arrière est impressionnant. Aucun mea culpa. La médiacaste éberluée s'extasie : « va pour les frontières ! Chapeau l'artiste ! ». Il faudra des années pour reconstituer une infrastructure douanière. Que de temps perdu !

    De la même manière, depuis vingt ans, au nom du multiculturalisme, on a voulu en finir avec la fameuse « assimilation » des étrangers. C'était un «concept désuet ». Il fallait « insérer », « intégrer ». Et on a désintégré et assimilé à  l'envers les petits Français de souche au mode de vie hallal.

    Ainsi a-t-on changé le visage de la France ! Dans certains quartiers, dans certaines villes, il suffit de descendre dans la rue : il y a des voiles partout. On a inscrit dans nos paysages, avec la « mixité sociale », la « politique de la ville », un damier communautaire.

    Les hommes politiques savent que, selon la loi de l'islam, l'humanité entière est destinée à se reconnaître musulmane, à se soumettre au Dieu du Coran. La bipartition du monde impose le Djihad: il y a le monde islamisé - le Dar El Islam - « la maison de la paix ». Et il y a le monde à islamiser - le Dar El Harb - « la maison de la guerre ». Pour les « jeunes Croyants », imprégnés de sourates, et ceinturés d'explosifs, qui ont frappé à Paris, depuis Molenbeek et la Syrie, la France doit être islamisée puisqu'elle fait partie du Dar El Harb.

    Il y a un autre mensonge qui vient d'expirer sous nos yeux dans le Paris ensanglanté : nos élites ont voulu nous faire croire que la « laïcité droit de l'hommiste » était une réponse suffisante - et même la seule réponse convenable - à la gangrène djihadiste. Or on voit bien ce qui se passe aujourd'hui : les laïcards font le vide et les islamistes le remplissent. Ils nous frappent parce qu'ils nous méprisent. Le nihilisme occidental, prenant congé d'une chrétienté flageolante, s'exprime comme une neutralisation religieuse de l'espace public.

    Il faut rendre le pays à ses fiertés. Et sortir aussi la France du protectorat américain où elle s'abîme. Nos élites sont veules. Elles obéissent à Washington où elles vont chercher consignes et argent de poche. A cause de l'Amérique, nous avons lâchement abandonné les Chrétiens d'Orient. Il faut un renversement d'alliance : sortir de l'OTAN et ouvrir un partenariat avec les Russes, faire la grande Europe de l'Atlantique à l'Oural, l'Europe des chrétientés charnelles.

    Quelle tristesse ! Le bain de sang, le grand deuil… Tant de larmes… Et puis la torpeur… l'incompréhension, parfois la prostration. Tant de gens qui ont cru à la fable du « vivre ensemble » et au slogan « L'islam, religion de paix », ainsi qu'à l'impératif catégorique à l'intention des islamo-sceptiques : « Pas de stigmatisation! Pas d'amalgame ! ».

    La France pleure. Nos cœurs saignent. Nous pleurons sur les Français et sur la France. Sur ce pauvre pays si cher, qui enterre les victimes d'une religion de conquête et que nos politiciens n'ont pas su protéger, par lâcheté, par inconséquence et par une détestation hystérique de la France chrétienne. Au surlendemain des attentats [2], le président des maires de France, M. Baroin, a demandé qu'on expulse de l'espace public les crèches de Noël. Et pourtant, dans les noirceurs de cette tragédie, s'est allumée une petite lumière. Bientôt émergera le carré de la dissidence. Un jour viendra - peut-être un jour prochain - où des milliers de mains vont se tendre les unes vers les autres. Des mains qui ne se connaissent pas. Fragiles, hésitantes. Celles des jeunes branchés du vendredi soir, agressés les premiers et dont la colère les portera vers la vérité. Leurs parents soixante-huitards leur avaient dit : « il n'y aura plus jamais de guerre ». Maintenant, ils savent. Un peu plus loin, il y a d'autres jeunes, qui vivent tapis dans les banlieues et qu'on appelle les « petits blancs ». Ceux-là n'en peuvent plus de baisser la tête et de longer les murs. Ils regardent aujourd'hui les terrasses ensanglantées, ils se sentent frères de détresse sinon de mode de vie avec les morts du Bataclan. Eux aussi vont se redresser en criant: « On est chez nous ! ».

    Et puis il y a tous ces jeunes veilleurs de la Manif Pour Tous qui ont passé quelques nuits au poste et ont compris que la gent politicienne les avait manipulés. Ils savent que notre civilisation est mortelle. Ils sont entrés en dissidence, dans la grande catacombe. Enfin, il a les jeunes ruraux, qui se sentent abandonnés par la fameuse « politique de la Ville » et qui voient arriver dans les campagnes le flot des migrants où se glissent quelques terroristes syriens.

    Toutes ces jeunesses vont se lever et opérer leur jonction. Ils porteront des lucioles, comme celles qu'ils ont déposées dans les rues de Paris. Ils les brandiront au nom de l'Âme Française. Toutes ces petites Marseillaises qui viennent de partout signalent déjà ces fiertés bourgeonnantes. Les événements en auront fait - eux, les fils de consommateurs compulsifs - des combattants instinctifs de notre identité patrimoniale.

    Alors, peut-être qu'avec le recul, dans quelques années, on pensera : ce premier acte de guerre des islamistes à Paris, qui a semé la terreur et la panique, ce fut en fait la première faute stratégique du Califat. Car il a réveillé les Français - les jeunesses françaises -. et les a arrachés à leurs somnolences et crédulités.

    Avec les prochains attentats, hélas prévisibles, nous allons connaître le point de retournement. La France est en dormition mais elle n'est pas morte. La barbarie va nous faire redécouvrir notre civilisation. Les yeux vont s'ouvrir. Et peut-être aussi les âmes. 

    Philippe De Villiers            

  • LIVRES • Un futur best-seller

     

    par Grégoire Arnould

    Les derniers jours de nos pères, son premier roman, fut un succès d’estime. Son deuxième, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, est devenu un best-seller couronné par le Grand prix de l’Académie française…

    Le livre des Baltimore est la confirmation du talent du tout juste trentenaire Joël Dicker et la consécration d’un style dont l’efficacité redoutable ne gêne en rien de jolies trouvailles littéraires. Le narrateur Marcus Goldman est de nouveau de la partie. Il conte l’histoire de sa famille, scindée en deux : les Goldman de Montclair, petite ville middle-class qu’il habite avec ses parents, et ses cousins, les Goldman de Baltimore, habitants les quartiers aisés de la capitale du Maryland. Markie, comme il est surnommé, ne souhaite qu’une chose : devenir « un Baltimore ».

    Il passe donc ses week-ends et ses vacances, chez son oncle et sa tante avec lesquels il nourrit des relations filiales. Fasciné par le luxe et l’apparente facilité de leur vie, il ne voit pas le drame qui se joue quand deux personnages s’incruste dans cet univers à l’équilibre de façade… Plus ambitieux que le précédent roman de Dicker, Le livre des Baltimore est mieux qu’un bon polar.

    C’est la fresque d’une certaine Amérique, celle du déclassement social, aux conséquences désastreuses, d’une partie de sa population frappée par la crise économique. Pour ne rien gâcher, l’habileté narrative de Joël Dicker prend le lecteur en otage dès les premières pages… avec son consentement, comme un pur syndrome de Stockholm. A coup sûr, un nouveau best-seller. Vivement le prochain ! 

    Le livre des Baltimore, de Joël Dicker, éditions de Fallois, 480 p., 22 euros.

     

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

     

    le-trésor-athénien-reconstruit-delphes-grèce-42623605.jpgNous avons hésité à reprendre cette semaine notre formule Lafautearousseau week-end que nous avons instituée il y a plusieurs mois. Avec quelque recul par rapport à l'actualité politique que nous traitons tous les jours de semaine, il y est question de lectures, de voyages, de spectacles, d'expositions, d'art et de ces traditions qui forment notre culture, notre civilisation. Les vraies si possible. Pas cette sorte de déchaînement dit festif, mais surtout vulgaire, qu'exaltent en ce moment à satiété, comme un ersatz de Charlie, presse, radios et télévisions. Pas cette fête servile que Baudelaire fustigeait déjà autour de 1850. Parce qu'elle n'en est pas une et que nous en connaissons les fruits.  

    Mais justement, nous savons que nous allons devoir vivre longtemps avec le terrorisme, ses horreurs et ses morts. Après Paris, il s'en est pris hier vendredi, à Bamako, où, n'en doutons pas, c'était encore d'abord la France qui était visée. Et dans cette guerre sans-doute de longue durée que nous allons devoir mener, ce qui ressort de beaucoup de réflexions largement justes, lues dans la presse ou sur divers sites, c'est bien que nous aurons besoin de toutes les ressources de notre culture profonde, celles de notre littérature, de nos arts, de notre Histoire et de de nos traditions, souvent oubliées ou négligées, mais justement à redécouvrir ou à refonder, pour affronter avec chance de succès le défi barbare qui nous est opposé. Nous savons que la politique, au sens strict, n'y suffira pas. Il y faudra ce que Barrès appelait les puissances du sentiment, et celles de la culture, de la tradition et, pour nombre d'entre nous, de la spiritualité.

    Alors, nous maintenons notre formule weekend même si elle sera inévitablement marquée du reflet des événements que nous vivons. Il ne s'agit pas, en effet, d'opposer à la barbarie islamique une autre barbarie, celle où est tombée ce que nous appelons encore notre civilisation. Avec abus, s'il ne s'agissait pas de la retrouver dans son tréfonds et de la reconstruire.

     

  • LIVRES & ACTUALITE • Un regard inédit sur Hassan II

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

    Peroncel-Hugoz a lu le tout nouvel ouvrage de l’ancien ministre français Philippe de Villiers, qui connut feu le roi Hassan II (1929-1999) et à qui il consacre tout un chapitre bien « pimenté ».

     

    peroncel-hugoz 2.jpgAyant renoncé à toute carrière politique, après avoir servi la France aussi bien sous le président Mitterrand que sous le président Chirac, l’ex-élu vendéen et européen, Philippe de Villiers, homme politique atypique, ne cachant pas ses fidélités capétienne* et chrétienne, se consacre maintenant à ses mémoires. Et aussi à gérer les grands spectacles historiques du Puy-du-Fou (Vendée), succès mondial que même les Etats-Uniens, d’habitude peu enclins à décerner des lauriers à des réussites françaises, ont plébiscité … la Russie de Vladimir Poutine également, et désormais Villiers est mandaté par le président russe pour installer deux grandes manifestations historiques pérennes sur la Terre des Romanoff, ce qui fait grimacer les hiérarques socialistes de Paris, spécialistes des coups bas contre le « nouveau tsar Poutine », même quand il est un bon client du savoir-faire français … 

    Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce sont les notations inédites de Villiers sur Hassan II, avec qui il entretint des rapports directs à partir du moment où l’élu franco-européen s’impliqua dans des projets de co-développement au Maroc. Extraits donc du chapitre XVI du nouveau livre de Villiers, chapitre intitulé « Hassan II le visionnaire ». Déjà tout un programme… 

    « 9 juin 1992, à Rabat, Alexandre de Marenches, ancien patron des Services secrets français [et proche d’Hassan II] me dit : Sa Majesté chérifienne vous attend … Pressez-vous ! 

    Le roi m’attend, debout dans la salle du trône et après quelques propos sur la formation de techniciens marocains pour la gestion des ressources en eau, il attaque un tout autre sujet : 

    - Pourquoi n’aimez-vous pas Lyautey ?

    - Sire, j’aime Lyautey !

    - Pas vous, mais les élites françaises …

    - C’est à cause du colonialisme …

    - Mais Lyautey, ce n’est pas le colonialisme ! C’est la colonisation ! Le maréchal fut un colonisateur tombé amoureux du colonisé. Nous, les Marocains, nous aimons Lyautey. Quand il mourut en 1934, mon père pleura et tint à aller à Thorey**, en Lorraine, s’incliner devant sa dépouille. Lyautey était l’ami de la dynastie alaouite. Il avait de la grandeur. Ce fut un seigneur. »

    REPENTANCE  FRANCAISE

    Lyautey.jpg- « Hassan II : Les Français ont perdu le fil de leur Histoire. Pour aimer un pays, il faut sentir qu’il a un passé. Ce n’est plus votre cas. Vous dépensez tant de temps à battre votre coulpe sur la poitrine de vos propres ancêtres.

    - Villiers : Cela inquiète Votre Majesté ?

    - Le roi : Oui, pour la marche du monde. Vous êtes tout à votre noirceur, vous apprenez à vos enfants à se détester. Vous avez quand même des motifs de fierté. Il faudrait que vos compatriotes apprennent à aimer la France comme nous, nous aimons le Maroc »

    NON A MAESTRICHT ! 

    - « Villiers : Sire, vous vous intéressez au traité de Maestricht ? Au référendum ?

    - Le roi : Oh que oui ! Je suis votre campagne pour le non avec Pasqua et Seguin***. Vous parlez juste.

    - Nous ne sommes qu’une poignée.

    - Vous serez plus nombreux si vous faites comprendre aux Français que ce traité va déclasser la France et perdre l’Europe. C’est une mauvaise action pour vous mais aussi pour le Maroc, car le centre de gravité de l’Europe va se déplacer vers le monde anglo-saxon, et finalement vers l’Amérique. La dérive nordique éloignera la France de son Histoire originelle, de sa parenté affective :  La Méditerranée … » 

     

    Sans commentaires, car à mon sens on ne saurait mieux dire, surtout au vu de ce qui s’est passé depuis cette rencontre Hassan II-Villiers. Le traité de Maestricht fut adopté le 20 septembre 1992, jour fatidique, avec une faible avance : 51%. Depuis lors la France n’a cessé de s’affaiblir et l’Europe de  Bruxelles, de plus en plus soumise aux intérêts anglo-américains, va de crise en crise : financière, industrielle, psychologique, identitaire, etc. Le roi visionnaire, le monarque aux cent barrages, le récupérateur pacifique du Sahara n’est plus là pour constater qu’hélas il ne s’était pas trompé …   

    *La dynastie capétienne a régné sur la France, à travers plusieurs branches, de l’an 987 à la Révolution de 1848, à l’exception des années républicaines ou impériales courant de 1792 à 1814. 

    ** Aujourd’hui officiellement appelé Thorey-Lyautey, et où l’ancienne résidence du maréchal abrite un musée-fondation. 

    *** Deux hommes politiques gaullistes hostiles au traité de Maestricht, comme Villiers, car ce texte laminait la souveraineté française. 

    LIRE : Philippe de Villiers, « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu », Albin Michel, Paris, 2015, 345p,  22 € 

    Peroncel-Hugoz - Le 360

     

  • SOCIETE • Terrorisme : prions pour Paris ?

     

    Thibaut Picard Destelan, dans Causeur : « Face à l’horreur, mieux vaut méditer que jouir sans entraves » - D'intéressantes réflexions dont on peut débattre ... 

    Quelle belle tirade que celle de Michel Hazanavicius dans Première ! « Baiser, rire, manger, baiser, boire, lire, baiser, discuter, manger, argumenter, peindre, baiser, lire, baiser, s’engueuler, dormir, regarder des films, mais surtout baiser, et éventuellement se taper une joyeuse petite branlette ». Voilà ce qui, selon le réalisateur définirait la belle spécificité du Français… ce qui est sensé lui apporter la victoire ! Certes on y reconnaît le style satirique de celui qui nous a fait rire de la franchouillardise dans OSS 117, mais le sourire (jaune) qu’arrache cette harangue est loin des esclaffements gaulois si chers à Hubert Bonnisseur de La Bath.

    Au fond, cette sortie est bien triste, car elle révèle à quel point nos libertés conquises sont devenues des plaisirs qui s’imposent sans désir ni doute : elles sont l’algorithme à entrer dans le robot « French 2.0.15 ». Juxtaposer la sexualité débridée et l’apéritif en terrasse, c’est admettre notre abrutissement face à nos instincts : manger, boire, jouir ! Pourquoi ne pas plutôt justifier d’un réel art de vivre qui s’exprime par la manière, toujours française, de rendre beau ce qui est nécessaire : de ne pas manger mais prendre un repas – de préférence cuisiné avec soin, de ne pas boire mais déguster un vin, de ne pas s’habiller mais faire de la mode ? Hazanavicius admet sans y penser que son divertissement n’est pas un but à poursuivre, ni une valeur à défendre mais la fuite inexorable des âmes perdues que Pascal expliquait ainsi : « Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, se sont avisés pour se rendre heureux, de n’y point penser.»

    Aujourd’hui la mort et l’ignorance sont de retour, plus fortes que nos jeux insouciants. Alors quand certains défendent la France à coup de « sortez couverts » et « ce soir on picole », d’autres prennent le temps d’interroger notre « modèle de civilisation » – comme Madeleine de Jessey dans Figarovox. Selon la porte parole de Sens Commun « La culture du seul divertissement et de la consommation sans limites ne satisfait plus personne ». Ce bonheur au rabais que l’on traque et dont Pascal nous dit qu’il est ce que nous nous fuyons dans le divertissement est la cause de notre appauvrissement culturel ; aujourd’hui cristallisé dans notre incapacité à nous réunir sous des bannières plus grandes que les plaisirs individuels. De tout façon, nous avions déjà tété nos plaisirs jusqu’à lie, descendant dans une torpeur qui profitait à nos adversaires.

    Il conviendrait alors d’éveiller nos cœurs à quelque chose de plus grand ; mais avec la peur du terrorisme est venue un refus catégorique de l’idéal, le libertarisme sociétal n’admettant pas que l’homme se meuve pour plus grand que lui. Ainsi, le refus de l’islamisme se change en refus de la religion. D’un côté on dit « pas d’amalgame » entre musulman et islamiste. De l’autre on fait l’amalgame entre islamisme et religion… il faut savoir ! Luc Le Vaillant, dans Libération, se plaint du hashtag #prayforparis qu’il accuse de « faire le jeu du religieux et de ses guerres ». Cela prouve bien l’inculture du personnage. On n’est pas musulman ou chrétien comme on est Samsung ou Apple ! En tant que relation avec Dieu, la religion est un acte personnel : elle fait partie de l’identité du croyant et de la culture des peuples.

    C’est pourquoi la laïcité ne doit pas être une religion comme les autres ; sinon elle se fera marginaliser par l’islamisme, de la même manière qu’elle a marginalisé la chrétienté. Pour être plus forte, la France doit, au contraire, faire la paix avec son passé. Daech, lui ne l’a pas oublié puisqu’il n’a pas attaqué l’« incroyance festive » que défend Libération, mais « celle qui porte la bannière de la croix », « les croisés » (cf. communiqué EI du 14 novembre). Accepter #prayforparis c’est admettre l’existence indéniable d’un héritage religieux dans la culture occidentale, et opposer cette barrière aux assauts de Daech – qui prend d’ailleurs soin de détruire les œuvres d’art partout où il en rencontre, comme s’il ne pouvait supporter la bravade de la beauté.

    Nous devons retrouver notre histoire et nous nourrir de tout ce qu’elle contient de contradictoire avec l’islamisme : des trésors de notre culture tellement plus fort que ce que défend le libertaire individualiste ! La chevalerie, les cathédrales, la renaissance sont des pages de l’histoire certes moins médiatiques que la révolution où la résistance, mais elles portent aussi en elles un fragment de ce que sont les Français. Des protecteurs et non des brutes, des pèlerins et non des conquérants, des chercheurs ardents de la vérité dont l’histoire – à la beauté trop méconnue – chante les louanges aux oreilles sourdes et ivres du jouisseur parisien.

    Il ne s’agit pas de se bâtir une histoire de propagande mais de retrouver dans nos mémoires si tristement sélectives ce qu’il y reste de fierté. Il est par exemple de bon ton de qualifier le terroriste de moyenâgeuxnec plus ultra de l’insulte dans notre monde de progrès. Quelle offense faite à mille années de notre histoire ! Natacha Polony disait quelques jours avant les attentats : « Il s’est passé [en France] un moment de la conscience humaine ». Si l’on refuse de l’admettre, si l’on ne trouve rien d’autre à défendre que la clownerie moribonde de nos divertissements, alors nous avons déjà perdu.  

  • Bordeaux : Echos d'une conférence très suivie de Jean Sévillia

     

    Dans le cadre des Rencontres Amitiés Françaises, nous signalons que plus de trois-cents personnes ont assisté, mercredi dernier, à l'Athénée municipal de Bordeaux, à la conférence de Jean Sévilla : « Le catholicisme en France, quel avenir ? »

    Jean Sévilla y a également présenté son livre « La France catholique ». (Editions Michel Lafon).

    Lafautearousseau avait naturellement annoncé cette importante rencontre.

    Remerciements au site Action française à qui l'on doit l'illustration ci-dessus.

    Action française