Et si l’Islam était « insoluble » ?
Par Louis-Joseph Delanglade
Publié le 29.06.2015 - Réactualisé le 16.08.2016
L'annonce, clairement provocatrice, d'une journée « burkini » finalement annulée, près de Marseille, les violents incidents qui viennent de se produire en Corse, sont le signe évident de tensions communautaristes devenues extrêmes du fait même de la présence toujours plus virulente et ostentatoire de l'islam. L'idée que le Pouvoir pourrait, dans l'affolement, « organiser » autoritairement l'islam de France est en l'air, dans les cercles gouvernementaux et médiatiques. Jean-Pierre Chevènement serait même pressenti pour cette mission. Mais mission impossible ? Très probablement.
M. Valls souhaite, après tant d’autres, avoir un interlocuteur représentant de « l’islam de France », de façon à pouvoir organiser les rapports que l’Etat doit entretenir avec ce dernier. Mais ce n’est pas si simple. Certains évoquent à ce sujet deux précédents : celui de Napoléon qui, en 1806, a pu établir, grâce à la création du Consistoire, un nouveau modus vivendi avec le judaïsme ; et celui, plus connu, de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de M. Briand, un siècle plus tard. Mais l’islam, en France, n’est pas le judaïsme, religion très minoritaire et présente depuis toujours dans diverses provinces. Il est encore moins le christianisme dont il n’a pas la légitimité historique et culturelle.
Une « instance de dialogue avec l’islam de France » réunit donc, sous la houlette de M. Cazeneuve, les prétendus représentants des cinq millions (?) de membres de la « deuxième communauté confessionnelle » du pays. On y parle de tout ce qui peut caresser ladite communauté dans le sens du poil - comme la construction projetée de trois cents (!) mosquées. Et pour se garder de toute « stigmatisation », on ne parle pas, surtout pas, de ce qui pourrait la fâcher (radicalisation, provocations, attentats…). Interrogé à ce sujet, le ministère répond benoîtement : « Nous avons estimé que ce serait un mauvais message adressé aux Français et à la communauté musulmane ».
A celle-ci, peut-être ; à ceux-là, certainement pas. En effet, que MM. Valls et tous les politiciens et idéologues de ce pays le veuillent ou pas, l’islam est ressenti par une majorité de « Gaulois » comme un corps étranger, inquiétant et dangereux - son émergence massive sur le territoire métropolitain étant trop récente, trop brutale, trop liée à des problèmes de désordre, d’insécurité, de terrorisme.
Mais la faute de M. Valls est d’abord de partir d’un a priori idéologique : la France laïque doit porter le « message » en Europe et dans le monde d'un islam « compatible avec la démocratie et la République ». Quelle naïveté ! il est douteux que l’islam se renie au point d’accepter que la religion, en l’occurrence musulmane, ne soit considérée que comme une simple affaire individuelle de conscience.
M. Godard, haut fonctionnaire au ministère de l’Intérieur jusqu’en 2014, montre, dans La question musulmane en France, que l'islam est devenu « un régulateur social sur notre territoire ». M. de Montbrial dénonce, preuves à l’appui, dans Le sursaut ou le chaos « l’état de communautarisation avancé de notre société » qui fragilise la cohésion nationale, la radicalisation de milliers de jeunes Français partis ou en partance pour le jihad et, surtout, le « risque réel » de guerre civile dont nous menacent ces ennemis de leur propre pays.
Ce sont moins les individus qui sont en cause que la revendication de l’appartenance à une communauté dont les « valeurs » et les finalités ne sont pas tout à fait compatibles avec celles de la France. •
Commentaires
Une pensée unique dite spirituelle est elle compatible avec l'histoire cumulée des Français. Nous sommes peu dans ce monde à comprendre que la terre tourne enfin autour du soleil et que nous ne sommes pas la seule planète (universelle) dans un jardin cosmique qui est construit de milliards de planètes et autres cailloux. Il faut être crétin pour croire et prendre à la lettre encore en 2016 des textes qui ont été écrits alors que le monde s'étendait seulement autour de la Méditerranée. Il faut être absurde pour ne pas entendre que le Coran a été écrit bien des siècles après la bible et que donc il s'en est inspiré; ce qui fait qu'il pourrait être crédible pour toute l'humanité. La science nous apporte la connaissance et vous pensez que malheureusement nos gestionnaires en sont encore à croire que la terre est aussi plate que leur politique. Non ce que rêvent nos dirigeants , c'est le village planétaire ou tous les peuples se mélangent en esclaves de quelques très riches humains et ils sont fiers d'en être les courroies de transmissions. Si c'était l'esprit par les textes, il suffirait de remettre ces textes à jour de la modernité. Or, il semble que les dits textes ne soient que la face visible qui permet une colonisation de l'Europe et donc de la France, car l'envahisseur à compris bien avant nous que nous avions baissé la garde; c'est bien ce que nous reproche Poutine. Pensez aux acclamations de joie des pseudos journalistes de la radio France qui voyaient déjà la démocratie dans les pays du Magreb; non nos responsables ont supprimé les dictateurs pour appliquer leur idéologie planétaire et les français ont crus à la démocratie universelle. Le borgne est roi au pays des aveugles.
Il est heureux que les Corses aient une pleine conscience de ce que représente l'affichage sur la plage de ces musulmanes si provocatrices. On essaie ? Et si ça marche, on ira plus loin ! Doivent-elles penser ! Hé bien non, en Corse, on refuse le communautarisme. Il est simple de dire que ceux et celles qui ne respectent pas les lois de la République quittent notre beau pays, mais il est plus compliqué de faire appliquer ce souhait si légitime. Ce comportement de différence ne fait qu'exaspérer et il devient de plus en plus difficile de se montrer tolérant et ne pas ressentir de la colère, voire de la haine. Partez Mesdames, partez là où vous pourrez exhiber votre religion, qui n'est pas celle de la France chrétienne et catholique. Partez et ne revenez plus...Vous n'avez pas de place dans notre pays !
Ne soyons pas trop naïfs et n'utilisons pas le vocabulaire et les concepts du Système dominant.
En réalité, ce qui s'affirme en Corse, c'est le communautarisme autochtone, historique, contre un communautarisme allogène. Le premier est légitime ("Nous sommes chez nous") et le second ne l'est pas - ou pas encore - parce qu'importé.
Et puis, ce n'est pas tellement des lois de la République que se réclament les Corses que des lois et mœurs de leur communauté historique.
Les Français du Continent feraient bien d'en faire autant. Il ne suffit pas de demander aux musulmans de France d'appliquer seulement les lois, mais d'adopter nos mœurs. La loi est toujours en deçà.
Le salut de la France viendra de La Corse et des corses. Il faudrait que les corses du continent se mobilisent et mobilisent leurs amis pour en faire autant que ce que les insulaires font pour faire respecter, au moins un principe de notre devise, la LIBERTE qui est la nôtre!!! ON EST CHEZ NOUS ET ICI, ÇA MARCHE COMME ÇA!!!! Celles et ceux pour lesquels le fonctionnement "sociétal" corse et/ou français ne convient pas (même s'il sont français, ils adorent nous rabâcher ça!!!) qu'ils quittent le territoire!!! Mais comme la soupe préparée par la CAF, la Sécu et autres associations et bonne et bien grasse... on reste en France!!! Mais le gesticulation de nos élu(e)s serait marrante si elle n'était pitoyable en ne faisant JAMAIS respecter et respecter la loi!!!!! Les Saoud, les Al Thani, Al Makhtoum, vous attendent bras ouverts...mais ça fait peut d'y aller alors il est plus simple et facile de rester en France et d'essayer d'imposer par la provocation son mode de vie!!!!! Ces burkinettes du dimanche, font rire même les femmes des pays les plus religieux!!!!!
Prétendre que les Musulmans abusent de la Sécu et des Allocations quand on défend les Corses est une vaste rigolade. Les uns ne valent pas mieux que les autres en matière de tricheries !
Les medias quand il s'agit de faire dans l'anticorse sont plutôt prompts a s'exprimer et en rajouter.
Les allocs je cherche les familles de 10 gamins à part chez les voilés, l'agriculture Corse axée sur un véritable savoir faire vit moins de ses subvention que les productivistes continentaux accrochés aux subventions de Bruxelles et les cours des produits, pas de bâtiment public souillé par les fientes d'agriculteurs en colère là bas.
Mais voilà, pour la Corse, les journalistes, les politiques et le péquin stigmatisent l'amalgame sans vergogne.
un peu en marge du texte de LJD on apprend que Chevenement va prendre la direction du "machin" que Hollande relance pour essayer de gerer l'ingérable question de l'Islam ("En France"? "De France"? "Français"? comment le qualifier?) Le moins que l'on puisse dire est que ça commence mal.......Chevenement nous annonce 4,1 millions de musulmans en France : peut-etre en est-il resté au chiffre du moment de son AVC? Qui était déja truqué d'ailleurs.......En janvier 81 Georges Marchais ,dans une tribune de l'Huma donnait le chiffre de 4,5 M ,qui ne fut pas démenti a l'époque........Il ne disait pas que des betises Jojo.......
Courageux LJD d’aborder cette question avec le seul titre qui convient : incompatibilité totale de ce corpus avec, en réalité, aucune autre religion à la surface du globe.
Évacuons d’abord une faute de vocabulaire évidente, que le milieu politico-médiatique tente d’accréditer, ce fameux islam DE France, comme s’il y avait une spécificité de cette doctrine socio-religieuse qui serait élaborée dans l’hexagone. Ce n’est évidemment pas le cas. Il n’y a que deux islams, celui d’Al Azhar, et celui de Quom. Nous en resterons donc à l’islam EN France. Nous pouvons croire le Turc Erdogan quand il rappelle qu’il est vain de beaucoup réfléchir sur un islam modéré différent d’un islam violent. L’islam , c’est l’islam ! On peut le croire.
Je m’écarte de l’obsession de l’attentat. On ne fait pas vivre un pays au tempo de la série de gesticulations aussi médiatiques qu’inefficaces, que l’on nous inflige. S’il doit y avoir une suite (n’en doutons pas …), ce sera sous une forme imprévue. Que des autorités, telles des lapins aveuglés par les phares d’une voiture (Xavier Raufer), sont incapables d’anticiper. L’écrivain algérien amoureux de notre langue, Boualem Sansal nous dit dans une lettre à un Français sur le monde qui vient « …le piège de la « taqiya » ; ce fichu mot n’est pas traduisible, il est mystérieux comme la mort. Sachez qu’il a à voir avec la ruse de guerre sainte et qu’il y a des siècles de malice et de magie derrière cette chose … ». Du pain sur la planche pour nos Services de Renseignement ! Ils ont l’air malin avec leur déradicalisation et leur laïcité (aucun sens pour l’islam). Des moulinets pour les petits bras du Valls de 20 h …
Il est de la première nécessité de revenir à la nature de la doctrine, ce qui nous dissuade de possibles cohabitation – fusion – assimilation – intégration, et autres billevesées, avec les socles de notre civilisation. Car l’islam ne partage pas. Le père Henri Boulad s.j. d’Égypte, ne cesse de nous le dire et de nous l’écrire.
La sécheresse de votre titre convient d’autant mieux que nous sommes parvenus au bout d’une impasse, dos au mur quand on se retourne.
Je suis tenté de regrouper les intervenants en deux catégories, les intellectuels (mot générique non péjoratif), et les politiques.
Et dans chacune nous rencontrons à peu près les mêmes classements.
Chez les intellectuels
- les courageux tels Zemmour, Finkelkraut, E. Lévy dans Causeur, M. Tribalat, et de savants orientalistes tels Marie-Thérèse URVOY (dernier livre 420 pages, Mai 2016 sur, « Islamologie et monde islamique »), Kepel, Sfeir, Sifaoui, Guidère, Annie Laurent, ou de plus anciens, disparus tels Gardet, le dominicain Jomier, dont au total tous les travaux insistent pour souligner la symbiose indissociable entre séculier et religion
- les bisounours tels Manent,
- les collaborateurs, lâches, agents de propagande, tels Plenel (il vient de trouver un attrait au burkini), Le Bras, et tout le troupeau médiatique qui obéit à ses maitres.
Chez les politiques
Nous subissons un désastre. À moins de neuf mois d’une échéance qui est dite cruciale, il n’y a guère qu’un parti dont les représentants locaux tiennent tête à la déferlante. Tout le reste court après les bulletins de vote dans une lâcheté généralisée. Quelqu’en soit le prix pour la France. Le plus haut niveau de l’État est d’une ignorance crasse (sans retenue la presse couchée de Valls essaie de compenser son incurie par des références à Clémenceau !), tandis que ce pouvoir régalien, le plus important, clé de voûte de l’édifice, la Justice, glisse insensiblement mais surement vers la charia.
L’entretien donné à Valeurs Actuelles par monsieur Sarkozy ne laisse aucun doute. Égal à lui-même. On y lit que BHL a porte ouverte, que le principal conseiller est Baroin, dont la position en flèche contre les crèches dans les mairies, nous a marqué. La seule question est : qui finance ce monsieur Sarkozy ?
Dans le Fig du 11 Juin dernier, l’historien Patrice Gueniffey sous le titre «Comment Napoléon a réussi l'assimilation des juifs», conclut dans un long paragraphe sur les nombreuses différences entre les situations, qui rendent illusoires la même opération avec l’islam. En outre la communauté juive ne s’est jamais placée en dehors de la Loi. Désolant qu’une cervelle aussi bien faite et bien pleine que celle de Chevènement se soit laissée embarquer dans une réflexion sans issue. Rien d’autre qu’une agitation de bureaucrates.
Ce sont là ce qu'on peut appeler des commentaires de haut niveau comme on n'en trouve parfois sur ce site d'exception. Bravo messieurs et bravo LFAR !
La réalité toute simple est que l'islam n'est pas soluble dans les sociétés de civilisation européenne. Celles-ci seront-elles solubles dans l'islam ? En leur état actuel, ce risque est réel. Trouveront-elles au fond d'elles-mêmes de quoi réagir ? Il arrivera un moment où elles seront dos au mur. Alors, elles baisseront les bras en signe de soumission ou sonneront les cloches de la grande révolte.
Et, si on se posait la question: C'est quoi la civilisation dite Européenne. On admettrait en premier lieu: qu'elle est le résultat des civilisations Anté Christ, les Celtes et les autres, puis de l'empire Romain avec son apport Méditerranéen, puis des royautés majoritairement Franques; et en deuxième point que nos ancêtres ont créé la liberté individuelle par le principe de la rémunération par le travail. Or, ce que l'on ne perçoit pas au travers des mensonges de ceux qui prétendent nous gérer, c'est que le salaire diminue quant le travail disparaît, Et le travail disparaît parce que nos politiques sont figés dans une idéologie de l'homme universel. Sur les cartes de la CGT le travail était mis en première valeur. Alors pour arriver à leur fin, nos dirigeants favorisent l'implantation d'une spiritualité qui était il y a peu de temps encore perçu comme une pensée du moyen âge dans des pays éloignés de l'Europe. Ce n'est pas un mur, c'est une nasse qui se referme sur des esprits individualistes bornés, qui oublient qu'ils ont la responsabilité de la vie de leurs enfants et petits enfants. Les partis politiques vont rependre le pouvoir avec les primaires et les poissons seront pris dans la nasse du libéralisme outrancier. A l'heure d'internet on ne paye pas le travail manuel, le plombier, le boulanger, le médecin ou le chirurgien, etc mais on accepte des salaires faramineux pour des sur titrés qui prétendent gérer des personnels d'usine, en les mettant au chômage pour le restant de leur vie; et oublié les prétendus start tup ou entreprise individuelle s qui n'ont ni les moyens ni les contrats pour fournir leur travail. Redescendons ensemble sur terre, ce n'est pas l'autre qui, c'est nous qui abandonnons la vie.C'est nous qui allons nous dissoudre dans les us et coutumes des nouveaux arrivants , car eux sont encore sur terre. Et pourtant c'est bien nos ancêtres qui ont inventés et construit le progrès qui nous obstrue la vue. La guerre des religions, c'est facile mais cela n'apporte que souffrance.Ceci dit, si la république se satisfait de l'islam, la France celtique ne peut puisqu'elle reste majoritairement chrétienne par le catholicisme de Rome.A moins que.....
Un trait d’esprit d’Einthoven (ce n’est pas ma référence favorite mais on nous dit qu’il est bon philosophe …), à titre de réciprocité les Françaises devraient aller en string sur les plages d’Arabie Séoudite.
François Davin convoque les femen avec leurs exhibitions insanes et puantes, et leur inépuisable propension à se vautrer dans la fange, devant ces mahométanes encapuchonnées. On ne les a pas vues. Il est vrai qu’il faut moins de courage pour aller désacraliser nos cathédrales et nos églises, que pour aller s’opposer à une population dont le couteau est désormais l’arme favorite …
Mais les développements de ces trois derniers jours soulèvent une question qui selon nous n’a pas été traitée à sa juste importance: la relation de cette doctrine socio – religieuse au corps de la femme. Au point où les choses en sont arrivées, il est urgent d’aborder cette obsession telle qu’elle imprègne le monde arabo-musulman, et que l’on essaie d’importer chez nous. Quelques couturiers mercantiles et autres fabricants de chiffons s’engouffrent dans une activité rémunératrice. On le prend en rigolant, on a tort. Celles et ceux d’entre nous qui ont vécu, résidé, travaillé dans les pays arabo-musulmans savent le genre d’obsession qui entoure le corps de la femme. Selon nos critères nous dirions aisément que cela relève de la psychiatrie. C’est une explication courte. Dès son adolescence le jeune garçon est conditionné dans une relation perverse, malsaine, hors de notre temps avec la femme. Il est vain de le nier, d’autant plus que nous avons sous les yeux les effets. On est loin des simagrées à la Valls et ses critères «républicains»; cette pauvre cervelle est vraiment peu remplie. Là où il faudrait publiquement interpeller ce que l’on appelle des imams. Avant de penser à construire 300 mosquées (Boubakeur en veut 2.000) Et je ne suis pas sûr que notre personnel politique réponde avec justesse à ce défi: pour la simple raison qu’il faudrait d’abord poser la question sans détour, ce qui n’est pas fait (voir le journaleux Joffrin à C dans l’air hier soir, il était pitoyable).
Parenthèse : j’ai eu à conduire plusieurs missions en Libye peu de temps avant qu’un Sarkozy et son conseiller, ne décident d’assassiner le chef de l’État. Je peux témoigner de l’émancipation des femmes, habillées à l’occidentale, tenant des postes de direction, libres de circuler, en charge de projets industriels compliqués (pétrole et gaz) sans complexe. Démonstration que lorsqu’un pays musulman veut sortir du Moyen Age mahométan, il le peut.
une petite remarque mais que je crois éclairante :ceux qui ont vécu au contact des musulmans et particulierement pendant la guerre d'Algérie le savent, l'usage du couteau chez les musulmans n'est pas anodin et il date des origines. L'égorgement des animaux est prescrit par les textes sacrés. Egorger un etre humain c'est ,davantage que de le tuer :c'est l'humilier en le mettant au rang de l'animal et l'offrir a Allah de façon sacrificielle quand il s'agit d'un mécréant. C'est plutot une coutume du Maghreb d'y ajouter la section des parties génitales des hommes et de leur enfoncer dans la bouche. On a appris par les reseaux sociaux (Pas par la presse......sauf par le Parisien ....pour le nier!) que cela avait été pratiqué sur certaines victimes au Bataclan. Mais bien sur tout cela ça n'est pas l'Islam.....Comme nous l'expliquent les "spécialistes".......
Nous, royalistes, combattons le centralisme, la bureaucratie étatique et prônons des formes variées de démocratie participative.
Le fond de la question est que si l'on ne peut redonner vie à des communautés organiques ordonnées à l'idée de bien commun et de valeurs partagées, la société n'aura pas d'autre alternative que la désintégration.
L’idée d’une nécessaire réactivation de la citoyenneté, de pair avec une redéfinition de la vie démocratique axée sur l'idée de participation, de reconnaissance et de bien commun, devrait déboucher sur une remise en cause de l'Etat-nation et sur un certain renouveau de l'idée fédéraliste ( comme Maurras le souhaitait).
Remise en cause de l'État-nation au bénéfice du tambourin, de l'aïoli, du fest-noz, du backehoffe, de la sardane et du génépi ?
Quelle horreur ! Que la Monarchie restaurée poursuive le grand mouvement de centralisation et d'unification engagé par le grand Louis XIV !
Je ne pense pas qu'il faille mépriser ou moquer les communautés historiques, sous réserve qu'elles existent encore, ce qui est loin d'être prouvé, et que, par delà leurs diversités, elles appartiennent à une seule et même civilisation.
Il me semble d'autre part évident que la France dans ses épreuves actuelles a plus que jamais besoin d'un Etat - qui, d'ailleurs fait lui aussi défaut - et de former une nation aussi unie et consciente d'elle-même que possible.
On ne gagnera rien à taper sur l'Etat en soi-même - que la République incarne et réalise fort mal - et encore moins sur la nation.
Dans «Les silences du colonel Bramble», André Maurois fait exposer par le major Parker le point de vue britannique : « … Au fond toute la mauvaise besogne de 1789 avait été préparée par Louis XIV. Au lieu de laisser à votre pays l’armature forte d’une noblesse résidente, il a fait de ses grands les pantins ridicules de Versailles, chargés de lui passer sa chemise et d’avancer sa chaise percée. En détruisant le prestige d’une classe qui devait être le soutien naturel de la monarchie, il a ruiné celle-ci sans remède, et c’est dommage … « .
Je partage volontiers cette perfidie. Quelle dose de centralisation faut il ? Vaste sujet.. L'organisation de l'Etat n'est certainement pas figée pour l'éternité.
Dans un entretien qu'il nous avait donné à "Je suis Français", le duc de Castries, historien, membre de l'Académie française et grand nom de l'aristocratie, tenait absolument cette thèse.
Sans être historien (et moins encore assis les jeudis sous la Coupole), je pense, pour ma part, que l'aristocratie avait fini, au 16ème siècle, de tenir un rôle historique et que la volonté de maintenir des privilèges jadis justifiés - mais devenus scandaleux - a beaucoup coûté à la Monarchie.
Je n'ai rien contre le folklore (pour ceux qui aiment ça) mais si Chateaubriand s'était exprimé en breton, Giono en provençal, Stendhal en patois du Dauphiné et Flaubert en bas-normand, la France et le Monde auraient beaucoup perdu.
Traditions locales, certes, mais d'abord la France, de Dunkerque à Perpignan (vous remarquerez que je n'ai pas écrit "' à Bonifacio").
Dans l'entretien qu'il nous avait accordé pour "Je suis Français", le duc de Castries, historien, membre de l'Académie française et grand nom de l'aristocratie soutenait cette même thèse.
Je ne suis pas historien (et moins encore ne siège les jeudis sous la Coupole), mais j'ai le sentiment que l'aristocratie, au 17ème siècle, avait perdu son rôle et sa justification historiques et que c'est l'injustifiable volonté de maintenir des privilèges jadis nécessaires mais désormais pernicieux qui a entraîné la chute de l'Ancien régime.
Cela dit, je n'ai rien contre le folklore, les idiomes ni les dialectes mais si Chateaubriand s'était exprimé en breton, Giono en provençal, Stendhal en patois dauphinois et Flaubert en bas normand, la France et le Monde auraient beaucoup perdu.
Aux temps où comme le serpent européen exerce, comme dans le "Livre de la Jungle" son discours séducteur sur les provinces, le centralisme me paraît e plus en plus une absolue nécessité (couplé à une forte déconcentration : de forts pouvoirs à de grands Intendants non élus).