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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1357

  • A propos de Macron : le « coup d’après »... Réflexions sur cette présidentielle à nulle autre pareille

     

    Mur-bleu gds.jpgLes joueurs d'échec le savent bien : l'important est d'avoir toujours un coup d'avance sur son adversaire. Un ou, encore mieux, plusieurs... Nous avons déjà dit tout le mal - mal politique, s'entend - que nous pensions de Macron, habilement, car justement, baptisé « Emmanuel Hollande » ou « François Macron » par beaucoup, dont François Fillon.

    Et nous avons rappelé que l'on ne votait pas seulement pour élire un président de la République mais aussi pour élire quelqu'un qui, très peu de temps après l'élection, devra former et conduire - donc « tenir » - une majorité pour gouverner. Et donc, gagner les Législatives.

    Or, comment Macron peut-il sérieusement prétendre qu'il en sera capable, avec le recyclage politique de fait auquel le conduit cette avalanche de ralliements en cascade : de Madelin et certains illustres inconnus « de droite » à Robert Hue, en passant par Cohn Bendit, Alain Minc ou François Bayrou, et tant d'autres encore ! Même Geneviève de Fontenay est sur la liste ! Si Macron pense, et dit, qu'il pourra y arriver, cela relève, au mieux, d'un aveuglement sidéral, au pire du mensonge pur et simple ; d'une escroquerie ; d'une arnaque.

    15446384-macron-les-coulisses-d-une-demission-en-douceur.jpgRaisonnons sur un cas précis. Ont rejoint Macron déjà plus de 200 élus socialistes (et plus de 35 députés, et 15 sénateurs) ; mais aussi Gérard Collomb, Bertrand Delanoë, Bruno Le Roux, Jean-Yves Le Drian, Claude Bartolone...

    Voici maintenant Manuel Valls qui annonce qu'il votera Macron ! L'un et l'autre jurant, la main sur le cœur, qu'il n'y a pas et n'aura pas de marchandage entre eux.  

    Justement, voyons l'affaire un peu dans le détail.

    Trop confiant, trop sûr de lui, et, pour tout dire, trop imbu de sa personne, trop orgueilleux, Valls a commis l'imprudence de s'autodétruire en quittant son confortable poste de Premier ministre, persuadé qu'il allait gagner la primaire socialiste et, dans la foulée, la présidentielle. Le pouvoir rend vraiment fou ! Ou aveugle, comme on voudra... Tel un Icare de série B, à vouloir s'élever trop haut dans le ciel, il s'est lamentablement écrasé au sol. Il a presque tout perdu : il ne lui reste plus, pour exister politiquement, et pour compter encore un tout petit peu, que son siège de député-maire d'Evry et de l'Essonne. Y renoncera-t-i, aux prochaines législatives ? Ce serait signer son arrêt de mort politique, et écrire lui-même le mot « Fin » de sa triste carrière. C'est donc très peu probable. 

    Mais, Macron ? Il a dit, promis, juré, qu'il y aurait un candidat d'En Marche dans toutes les circonscriptions de France. Donc dans l'Essonne. Et c'est là que le piège se referme sur lui, et que ce seul siège a valeur de test national sur sa crédibilité, ou son absence de crédibilité. Car Macron n'a que deux solutions :

    - soit il investit Valls, et alors son discours apparaît pour ce qu'il est : celui d'un menteur de plus, d'un bonimenteur en tout semblable aux autres, lui qui voulait changer la politique, faire de la politique autrement, renouveler les visages etc.… etc...

    - soit il investit quelqu'un d'autre, et alors, gare aux représailles ! Non seulement le siège de l'Essonne risque fort d'être perdu, et pour Valls et pour Macron, mais ce sera dans toute la France que les socialistes - ou ce qu'il en reste, mais tout de même... - feront payer à Macron son « indépendance » vis-à-vis d'eux. Et ce « cher » pourrait se révéler « très » cher, voire « très, très cher ». En clair, une Assemblée « de droite », et donc une cohabitation. Peut-être longue de cinq ans.

    Aujourd'hui, Macron nous enfume, nous berce de mots creux, nous joue le jeune premier au sourire fluoré et à l'impeccable dentition, genre « Email diamant », tentant de séduire les midinettes. Mais si l'on prend un peu de recul, si l'on fait de la politique et non de la macronnerie, si l'on regarde « le coup d’après », on est forcé d'alerter l'opinion, de lui demander de bien y réfléchir à deux fois avant de voter Macron.

    Car, en politique comme en toute chose, il faut savoir regarder un peu plus loin que le bout de son nez.

    Ce n'est pas un jeu, la politique, mais il y faut, là aussi, penser au « coup d’après ». 

  • VIDEO • Bérénice Levet : « Nous devrions énoncer un droit des peuples à la continuité historique ! »

     

    Mieux ou aussi bien que ce que nous aurions pu dire, ou différemment mais dans un même profond sillage : nous nous employons à faire écho à tout ce qui rejoint cette école de la Tradition à laquelle nous appartenons. Qui, en effet, œuvre à régénérer la pensée française et, tout simplement, à redresser la France, sa civilisation. Les idées que Bérénice Levet expose ici pour Boulevard Voltaire [3.04] sont évidemment de cet ordre.  LFAR   

     


    Bérénice Levet : « Nous devrions énoncer un... par bvoltaire (6'59'')

     

    Dans son dernier livre Le Crépuscule des idoles progressistes, Bérénice Levet dénonce la nouvelle anthropologie mise en place dans les années 70 et fondée sur un « alibi » : l’individu serait d’autant plus libre, original et créatif qu’il serait délié de tout héritage… Cette idéologie a débouché sur un désastre civilisationnel. Nous avons posé un éteignoir sur le processus d’humanisation, qui se fait par la transmission de l’héritage. Il y a un épuisement de ces idoles, mais l’hégémonie culturelle continue de leur appartenir. 

    Confrontés à un communautarisme islamique toujours plus véhément, nous aspirons, cependant, à nous souvenir de qui nous sommes. Et nous sommes les héritiers d’un génie français : la clé de la transmission est de donner à connaître, mais aussi à aimer, cet héritage. 

    Le Crépuscule des idoles progressistes

    Boulevard Voltaire

  • Aix-en-Provence : Café d'actualité avec Danielle Masson, ce mardi 4 avril ... A ne pas manquer !

     

    1073177486.jpg

    Danielle Masson est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont un livre sur les nouveaux philosophes, une biographie intellectuelle de Jean Madiran, un recueil des mémoires de Gustave Thibon, la direction d'une large enquête sur les nouveaux réactionnaires et d'un livre d'entretien avec Emile Poulat, l'un des plus grands sociologues du fait religieux contemporain.

    La pensée d'Eric Zemmour, de tradition juive et de culture chrétienne, développe l'incompatibilité de l'islam avec la France et dénonce la volonté de déchristianiser l'espace public au nom d'un laïcisme agressif qui est une singularité française.

    18h45 : accueil. Entrée libre.

    19 h : conférence et débat animé par Antoine de Crémiers

    20h30 : fin de la réunion.

    Participation sous forme de consommation. Renseignements : 06 16 69 74 85

    Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !

    Café d'Actualités d'Aix-en-Provence : généralement, le premier mardi de chaque mois.

  • La longue marche des centristes

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Cette campagne présidentielle, décidément plus minable que les précédentes (ce qui n’est pas peu dire), risque bien de déboucher sur le pire des résultats. Campagne, tout le monde en convient, nulle sur le fond et d’une grande vulgarité dans la forme. La théâtralisation maximale des postures politiciennes confine au grotesque : scènes de ménage à gauche entre MM. Hamon et Mélenchon, trahisons en série chez socialistes et républicains, grandeur et décadence de la maison Fillon, hystérisation jusqu’au plus haut niveau de l’Etat du danger que représenterait Mme Le Pen, etc. Et, pour aller au bout de la mascarade, voici enfin le chevalier blanc, celui qu’attendaient depuis des lustres médias et officines, banquiers et idéologues, européistes et libéraux, celui dont le prénom est déjà tout un programme : Emmanuel Macron !

     

    Depuis qu’il lui a apporté son soutien, le vieux politicien qu’est M. Bayrou se montre surtout soucieux de donner tout son sens à cette candidature. Se prenant tantôt pour Monsieur Loyal, tantôt pour le dernier des prophètes, il présente ainsi « son » candidat comme l’incarnation tant attendue du « centre » (« matinale » de France Inter, 29 mars). Sans doute parce que l’élection de M. Macron peut sembler probable, M. Bayrou est littéralement « habité » : il avait des convictions, maintenant il a la foi. Il sait et parle ex cathedra. La décomposition du pays et des deux partis qui le dirigent ? « Je l’ai analysée depuis longtemps ». La future majorité législative ? « Il ne peut y avoir qu'une seule majorité aujourd'hui et cette majorité, elle est centriste ».  Les candidats  étiquetés « En marche » arriveront donc en tête au second tour ? « Je n’ai aucun doute sur ce sujet », etc.

     

    Quand il parle de son candidat, M. Bayrou tient des propos qui relèvent de l’hagiographie. L’élection programmée de M. Macron est présentée comme une marche triomphale. Oui, il fédère sous sa bannière convaincus de la première heure et ralliés de fraîche date. Oui, il saura nous faire sortir de l’actuel système fait « d’impuissance et de décomposition ». Oui, il nous délivrera aussi d’une gauche ringarde « 1981 » et d’une droite factieuse « 1934 » (sic). Oui, une fois élu, il « créera » une majorité présidentielle. Bayrou, ce cheval de retour, en prophète d’un Macron rédempteur : c’est censé être beau, c’est peut-être ridicule, c’est certainement dangereux.

     

    Dangereux parce qu’il y a un fond à tout cela. Croyons sur ce point M. Bayrou,  qui en appelle non seulement à MM. Valls et Juppé (qu’au fond rien ne sépare si ce n’est des « étiquettes ») mais même au défunt M. Rocard, dont la deuxième gauche avait vocation à dériver jusqu’au centre : M. Macron est là pour accomplir enfin le centrisme dans toute sa radicalité, pour incarner ce qu’il conviendrait de nommer l’extrême-centrisme. Au programme, selon M. Bayrou lui-même : « Europe solide, liberté économique, projet social ». Nous traduisons : renforcement des méfaits de l’Union européenne et du libéralisme débridé au détriment et pour le malheur de ceux qui travaillent et produisent de la richesse en France. 

  • DÉFENSE : D'INQUIÉTANTES NOMINATIONS

     

    PAR MATHIEU ÉPINAY

    Il se passe des choses très inquiétantes à Washington », écrivait, fin janvier, Dominique Merchet de L'Opinion où il tient le blog « Secret Défense » encore assez lu dans les Armées.

    Dans une courte vidéo, avec la mine grave et le ton angoissé qui conviendraient à l'annonce d'une guerre nucléaire, Merchet nous alerte du pire. Trump a nommé Steve Bannon au conseil de sécurité nationale : un « idéologue d'extrême droite » dont « la qualification pour occuper le poste est égale à zéro ». C'est « comme si Sarkozy avait nommé Buisson au conseil national du renseignement », poursuit-il. Nous voilà rassurés.

    L'Opinion, de Nicolas Beytout, c'est Bernard Arnaud, les Bettancourt et « quelques autres mililardaires », indique Mediapart. La rumeur signale Pierre Bergé et Xavier Niel qui démentent. Quoi qu'il en soit, L'Opinion est bien de cette presse au service de « l'Argent » qui n'en finit plus de s'étrangler depuis l'élection de Trump.

    On lira ailleurs que Steve Bannon est un « idéologue très structuré » avec une « immense culture » et une capacité reconnue à « écouter, absorber et tirer des conclusions stratégiques ». Il dit de l'establishement : « Ces gens nous haïssent mais nous avons le peuple, c'est le pays légal contre le pays réel et moi je suis avec le pays réel ». À un responsable français : « Nous sommes à la fin des Lumières, vous avez lu Maurras ? » Steve Bannon a probablement lu L'avenir de l'intelligence...

    Un peu plus tôt, Merchet avait déjà perdu son sang-froid à l'occasion de la nomination du général Mattis au poste de secrétaire à la Défense. Sans nier les éminentes et incontestables qualités de cet ancien des Marines aux allures de général Patton, il n'avait pu s'empêcher de signaler « ses propos d'adjudant-chef qui ont toujours du succès dans les casernes, moins dans les cercles diplomatiques ». Les adjudants-chefs qui lisent Secret Défense apprécieront. Ce mépris des cadres de maîtrise militaires, dont les colonels savent bien le rôle primordial, est emblématique.

    Le général Flynn, ancien patron du renseignement, avait rallié Trump après avoir été mis à la retraite. Controversé dans l'armée, il se disait victime politique d'Obama. Sa nomination par Trump au conseil de sécurité a inquiété L'Opinion : « Un dingue », selon le général français que cite Merchet, ajoutant qu'il « n'est pas le plus brillant des intellectuels » et fustigeant ses « jugements sans nuances » sur l'Islam. Pire, Flynn est partisan d'un rapprochement avec la Russie. Une cible idéale pour l'establishment. Il a été contraint de démissionner.

    La CIA a des comptes à régler avec Trump qui s'en méfie au point de l'avoir sortie du conseil de sécurité nationale. Elle a livré au Washington Post un entretien téléphonique où Flynn, avant l'investiture de Trump, aurait rassuré l'ambassadeur russe sur l'expulsion de ses diplomates par Obama qui les accusait de cyber-attaques contre Clinton. Cet entretien est inutile, il n'apprend rien aux Russes ; d'un professionnel du renseignement qui devrait se douter qu'on l'écoute, c'est une faute, mais une aubaine pour ceux qui veulent gêner Trump sur le dossier russe. Autre faute de Flynn, il nie avoir tenu ces propos au vice-président Pence, mis ainsi en difficulté devant la presse. Merchet peut être rassuré, Flynn n'aura pas duré 3 semaines au conseil de sécurité nationale d'où Trump l'a viré.

    À Paris, tout cela donne des idées à Emmanuel Macron, candidat de l'Argent, qui s'invente une théorie du complot russe par cyber-attaques contre sa candidature. Mais attention monsieur Macron, malgré le zèle de la CIA, la ficelle, un peu grosse, n'a pas réussi à madame Clinton.

    Politique magazine mars 2017 -  Consulter ... S'abonner ...

  • A ne pas manquer ce soir, 20h40 sur KTO, « Prêtres sous la Terreur » ou « Quand la France exterminait ses prêtres » 

     

    Mur-bleu gds.jpgA dire vrai, le titre exact, que nous aurions évidemment préféré, eût été : « Quand la France révolutionnaire exterminait ses prêtres ». Car pas plus que la Révolution, le peuple français n'a jamais voulu l'assassinat du roi, puis de la reine, et le long et monstrueux infanticide du petit roi Louis XVII ; ni l'assassinat des prêtres, dont il est ici question ; ni le génocide vendéen...

    Mais, enfin, ne boudons pas notre plaisir, car si KTO n'est pas une grande chaîne généraliste (nous parlons ici uniquement en terme d'audience) il est toujours bon que, où que ce soit ; la vérité soit dite et établie sur l'horreur absolue que représenta la sinistre période révolutionnaire.

    Elisabeth Caillemer a vu « Prêtres sous la terreur », félicitant KTO qui « apporte sa pierre à l'édifice du politiquement incorrect en diffusant un excellent documentaire consacré à la déportation et au massacre de milliers de prêtres sous la Révolution ».

    Factus obediens usque ad mortem (obéissants jusqu'à la mort) : lorsque les terroristes révolutionnaires lancèrent, comme un défi, à la face de la France, de l'Europe et du monde, leur message totalitaire, la France entière se souleva contre eux, lançant le message exactement contraire, celui de la liberté intérieure, face à l'oppression d'un pouvoir sans limite qui, ne se reconnaissant aucune autorité supérieure, se révélait vite mille fois plus tyrannique que les antiques oppressions qu'il prétendait abolir.

    L'expression la plus achevée de ce soulèvement se trouva évidemment dans tout le Grand Ouest, mais plus des deux tiers des département nouvellement créés furent en état d'insurrection armée contre l'intrusion de la folie barbare dans le royaume qui fut, jusqu'en 1789, celui de « la douceur de vivre » (Talleyrand). 

    A ce soulèvement massif et quasi général de la très grande majorité du peuple français, la Révolution répondit par la seule chose qu'elle connaissait vraiment : la Terreur !

    1064058210.jpg« Juillet 1790, - reprend Elisabeth Caillemer - l'Assemblée constituante adopte la Constitution civile du clergé... Rome où la Révolution, il faut choisir ». La majorité des ecclésiastiques refuse de prêter serment : on les appelle « réfractaires ». Le régime qui commence sa prétendue devise par « Liberté » commence par interdire aux gens leur liberté intérieure ! Les prêtres « réfractaires » (appelés aussi « insermentés ») sont pourchassés par les républicains, dont le troisième mot de la devise est - rappelons-le- « Fraternité » ! « A Paris - dit Elisabeth Caillemer - 180 prêtres retenus captifs dans le couvent Saint-Joseph des Carmes sont massacrés. Le documentaire nous emmène aussi dans l'Ouest de la France, berceau de la résistance contre-révolutionnaire. Là-bas, la folie meurtrière des sans-culottes se déchaîne. Fusillades à Angers, noyades à Nantes, emprisonnements à Rochefort. Exposés de manière chronologique et didactique, ces faits terrifiants témoignent surtout de la haine anticléricale et de la violence inouïe de la république naissante, dont les méthodes n'ont rien à envier à celles de Daech. »

    Eh ! oui : n'en déplaise à nos modernes Mélenchon ou Hamon, qui ne cessent d'en appeler aux mânes des grands ancêtres, ceux-ci comptent en fait parmi les pires criminels de toute l'histoire de l’Humanité ; ils sont la matrice d'où sortiront tous les monstres et toutes les horreurs du XXème siècle : Staline, Hitler, Mao Zedong, Pol Pot, Ho Chi Minh, Ceaucescu, Castro, la Stasi et la Securitate, le Goulag et le Lao Gai... 

    Rappelons, par ailleurs, que les nazis n'ont rien inventé, et que le monstrueux massacre d'Oradour sur Glane a eu son précédent, en Vendée, aux Lucs sur Boulogne, en 1794, soit 150 ans auparavant *

    Toute occasion de faire la lumière sur ces monstrueux évènements est bonne à prendre, et la vérité doit être dite, à temps et à contretemps, afin de faire cesser le Mémoricide, deuxième crime que la République idéologique ajoute à son premier - le génocide vendéen - puisqu'elle refuse toujours, plus de deux siècles après, de dire la vérité sur la Terreur et le massacre des Français sur laquelle elle s'est construite, et sur laquelle notre actuel Système, qui reconnaît en elle ses fondements, repose également. 

    * A lire dans Lafautearousseau ... 

    Quand Oradour sur Glane était en Vendée

  • Culture • Loisirs • Traditions

  • Médias & Idées • Où « Le Monde » expose sur une pleine pagne signée Jean Birnbaum que « Boutang reprend le pouvoir »  

    Le Monde du 1.04.2017, p. 7, avec photo de Pierre Boutang, vers 1955  [Jean-Marie Marcel]
     
     
    auton10-869de.jpgCe long et intéressant article, bourré de faits, de noms, de citations puisées à différents livres de et sur Pierre Boutang, mérite l'attention et appellera sinon une réponse du moins différentes observations et réflexions de la part de ceux, dont nous sommes, qui, d'une manière ou d'une autre, se situent dans le sillage, la filiation directe de Pierre Boutang et, somme toute, appartiennent à la même école que lui, fût-ce de façon plus ou moins libre, plus ou moins proche. Mais l'auteur de l'article a raison d'écrire que la vraie fidélité de Boutang à Maurras fut toujours empreinte de liberté.        
     
    Si, selon Jean Birnbaum, Boutang reprend le pouvoir, c'est évidemment au sens de son livre de 1977 réédité l'an dernier, ce qui signifie, pour ce qui est de sa pensée et de son œuvre, un retour en force de son influence, dans le cercle de ses amis, de ses disciples et de ses successeurs, mais aussi bien au delà, au cœur de la politique et, au sens maurrassien, de l'intelligence françaises, ce que l'article signale à différentes occasions.
     
    Nous aurons certainement à discuter plusieurs des interprétations assez personnelles que Jean Birnbaum livre sur la pensée, l'œuvre, l'action, la vie de Pierre Boutang. Certaines d'entre elles sont contredites ou nuancées par différents articles parus dans le numéro spécial que La Nouvelle Revue Universelle a consacré à Boutang à l'automne dernier à l'occasion du centenaire de sa naissance.
     
    Ce grand article - d'ailleurs repris le même jour dans l'édition numérique du Monde - n'appelle toutefois nulle polémique, plutôt un débat, et quelle qu'en soit la forme, nous aurons, après l'avoir simplement signalé aujourd'hui comme important, à y revenir prochainement. Et, sans-doute, à le publier. 
     
    Lafautearousseau

  • Histoire & Monde • Vers une réhabilitation des Pahlavi ?

    L'impératrice Farah et Andy Warhol 

    Par Péroncel-Hugoz

    Près de 40 ans après la Révolution iranienne, notre confrère revient sur la politique d’ouverture culturelle de l’Iran jadis et essaie de décrypter des signes actuels de réouverture.

     

    peroncel-hugoz 2.jpgDes années avant que le mouvement des mollahs ne chasse d’Iran la dynastie nationale des Pahlavi, le roi Hassan II avait conseillé au chah Mohamed-Réza de ménager traditions et susceptibilités musulmanes dans sa vaste entreprise de modernisation de l’Empire perse islamisé. 

    Le monarque iranien, l’épée dans les reins tenue par des « progressistes » du monde entier, en fait des marxistes poussés par les Soviétiques, n’en continue pas moins sa fuite réformatrice  en avant, allant, au nom de sa « Révolution blanche » jusqu’à soumettre à la réforme agraire les immenses propriétés du clergé chiite iranien. Dès lors le chah ne sortirait plus que broyé, avec son régime modernisateur, de sa confrontation avec l’ayatollah Khomeiny, intraitable religieux originaire des Indes. 

    Occidentalisation ?

    Parmi les reproches adressés par les mollahs aux Pahlavi, figurait au premier rang leur « tentative d’occidentalisation du peuple musulman de l’Iran », et de citer «l es sommes fabuleuses données à l’impératrice Farah par le chah pour l’achat de tableaux impies en Occident ».

    En effet, Mohamed-Réza avait chargé son épouse de constituer une collection d’Etat d’œuvres d’art moderne du monde entier, Iran compris. La chahbanou avait été initiée à la culture universelle lors de ses études d’architecture à Paris, avant ses fiançailles inattendues avec le chahinchah, comme on disait alors.

    Au cours de la décennie 1970, en particulier, période qui devait se terminer par la Révolution islamique, ce fut, de la part de l’impératrice et de ses conseillers artistiques, une véritable frénésie d’achats. Je citerai en vrac Van Gogh, Picasso, Faridah Lachaï, Hopper, Magritte, Pollock, Bacon, Moore, Calder, Miro, Léger, Rouault, Derain, Monet, Ensor, Vuillard, Giacometti, Gauguin, etc., etc. Un ensemble unique dans les pays du Sud.

    Le président Rafsandjani

    Une collection estimée aujourd’hui à 2 ou 3 milliards d’euros et qui, après le départ forcé des Pahlahi en 1979 (pour un exil en Egypte puis au Maroc, enfin aux Amériques et en France), ne fut pas détruite mais cachée.

    Lorsque je fus reçu par le président Rafsandjani après la mort de Khomeiny, pour un entretien publié dans Le Monde, j’osai demander à ce haut dignitaire politico-religieux la faveur exceptionnelle de voir la fameuse collection. Non seulement cela me fut accordé mais en plus les autorités iraniennes me firent voir jusqu’aux appartements privés des Majestés impériales déchues, avec les uniformes du chah et les manteaux de l’impératrice laissés dans les penderies…

    De Boucher à Bacon

    Parmi les tableaux je notai un Boucher très nu, très coquin ayant appartenu, selon mon guide, à la mère du chah, alors exilée en Californie et aussi un Francis Bacon, de la collection d’Etat, figurant un homme nu se contorsionnant…  Si le Boucher n’a pas réapparu lors de la réouverture du Musée d’Art moderne de Téhéran, conçu jadis sur les instructions de Farah, en revanche, à ma grande surprise, j’ai pu voir sur internet que le nu de Bacon était bien actuellement montré aux Iraniens et aux étrangers à Téhéran. Il y a quelque chose de changé dans la République des mollahs et des pasdarans…

    La « collection Farah »

    Jusqu’où cela ira-t-il ? Jusqu’à une réhabilitation au moins culturelle des Pahlavi ? Pas tout de suite sans doute mais il y a des prémices sous nos yeux : des échanges provisoires d’œuvres d’art de la sulfureuse « collection Farah » ont lieu ou vont avoir lieu avec l’Allemagne, la France, etc.

    Un membre de la famille Khomeiny, qui avait rencontré un Pahlavi à l’étranger, a seulement été assigné à résidence à son retour au pays. Tout récemment, une manifestation royaliste en Iran, près du mausolée de Cyrus le Grand, empereur perse avant l’Islam, que les Pahlavi érigèrent en modèle, a été dispersée sans poigne excessive.

    Le portrait de la chahbanou qu’elle avait commandé à Andy Warhol n’est évidemment pas encore montré sur les cimaises téhéranaises… mais les portraits de Mao l’athée ou de Marilyn Monroe la scandaleuse ont, en revanche parait-il, été tirés du placard où ils étaient remisés depuis la Révolution et les Iraniens peuvent voir derechef ces exemples de l’« art décadent de l’Ouest »… Soit 60 œuvres des 300 du « Fonds Pahlavi ». 

    Attendons la suite. Une élection présidentielle aura lieu ce printemps en Iran. 

    Péroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le360 du 31.03.2017

  • Royauté • « Le Sacre du Roi », un ouvrage de Patrick Demouy

     

    Demouy.jpgParu le 1er Octobre 2016, cet ouvrage de Patrick Demouy raconte le Sacre des Rois et des Reines de France. Ce somptueux livre de référence est destiné au grand public. Plus de mille ans d’histoire célébrant l’union du Roi et de la Nation.

    Patrick Demouy raconte l’origine et l’évolution du Sacre, cette onction unique en Europe. Il décrypte les enjeux symboliques et politiques de cette cérémonie qui a permis d’assoir la légitimité du Roi et de sa dynastie pendant des siècles. Il éclaire la légende de la Sainte Ampoule, les guérisons miraculeuses des écrouelles, et comment Reims s’est imposée comme ville du sacre. Toutes les étapes du Rituel du sacre sont détaillées, du Lever du Roi au magnifique Festin offert par la ville, qui clôturait une cérémonie longue de 7 heures.

    L’ouvrage comprend également le récit, sous forme de notices illustrées, des 76 sacres royaux, de Pépin le Bref en 751 à Charles X en 1825.

    Une somptueuse iconographie composée de 270 images : miniatures médiévales, gravures, tableaux, photos des insignes royaux (couronnes, sceptres …) et des lieux du sacre. 

    Le-sacre-du-roi.jpg

    L’auteur, Patrick Demouy, Professeur émérite d’histoire médiévale à l’université de Reims Champagne-Ardenne et à l’Institut catholique de Paris, portent ses travaux sur les cathédrales, les évêques, les rois et la vigne en Champagne.

    Édition « La Nuée Bleue », coédité avec « Place des Victoires ».
    Grand format : 27 x 36 cm – reliure de prestige.
    288 pages. 45 Euros.

  • Livres & Actualité • Alain de Benoist : Le moment populiste

     

    Une recension par Jean-Paul Brighelli

    Analyse façon Brighelli - fond et forme - d'une grande force d'évocation et d'une toujours évidente lucidité [31.03].

     

    164510964.jpgVoilà deux mois que j’ai sur ma table le Moment populiste, d’Alain de Benoist (Pierre Guillaume de Roux Editeur).

    Deux mois que j’attends le bon moment de parler d’un livre intensément érudit et qui explore toutes les facettes d’un mot qui pue un peu aux narines des crétins — sauf qu’il rentre justement en grâce ces temps-ci.

    Populisme : le terme pour ma génération a été longtemps associé à « poujadisme » (certification vintage Pierre Poujade 1953-1958, avec résurgence Gérard Nicoud et CIDUNATI, 1969), et ne concernait guère que les revendications des petits commerçants — à ceci près que l’Union Fraternité Française, qui obtint 52 députés en 1956 (dont Jean-Marie Le Pen, réélu en 1958) dépassa rapidement la stricte défense des Beurre-Œufs-Fromages.

    Puis vint Georges Marchais, maillon indispensable pour comprendre comment un mot longtemps associé à l’extrême-droite a glissé peu à peu sur l’arc politique, au point d’être aujourd’hui l’œil du cyclone à partir duquel se définissent les politiques. À partir duquel s’est construite, surtout, « l’extraordinaire défiance de couches de la population toujours plus larges envers les « partis de gouvernement » et la classe politique en général, au profit de mouvements d’un type nouveau » : c’est l’attaque du livre d’Alain de Benoist — et j’aimerais beaucoup qu’on lui fasse grâce des étiquettes a priori, dans une France qui justement, comme il l’analyse fort bien, s’ébroue hors du marigot gauche-droite.

    Ce que des journalistes paresseux ont nommé le « trumpisme » (croient-ils vraiment que le peuple américain qui a voté pour le faux blond le plus célèbre au monde croit en ses vertus ?) n’est en fait que la mesure du « fossé séparant le peuple de la classe politique installée ». Inutile donc d’« accumuler les points Godwin » en criant au retour des années 1930 dès qu’un mouvement politique parle au peuple : en fait, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon en passant par Nicolas Dupont-Aignan et tout ce qu’il reste du chevènementisme, ce sont moins les politiques qui parlent au peuple que le peuple qui parle aux politiques. Et qui même lui crie aux oreilles.

    A émergé il y a une dizaine d’années un populisme new style. Alain de Benoist évoque la victoire du « non » au référendum de 2005, le référendum confisqué par les pseudo-élites qui nous gouvernent, droite et gauche mêlées — bien la preuve qu’il n’y a plus de droite ni de gauche quand il s’agit de défendre les avantages acquis de l’oligarchie au pouvoir. Je pencherais plutôt pour les élections de 2002, où entrent les 16,86% de Jean-Marie Le Pen (ajoutons-y les 2,34% de Bruno Mégret et sans doute les 4,23% de Jean Saint-Josse) et les 5,33% de Jean-Pierre Chevènement de l’autre côté de l’arc électoral, cela fait quand même près de 30% de voix qui ne se portaient pas sur les deux partis traditionnels qui monopolisent depuis quarante ans les chaises musicales au sommet de la République.

    Mais je comprends le raisonnement d’Alain de Benoist : l’élection de 2005 était la preuve par neuf qu’une seconde oligarchie, européenne celle-là, se superposait à la vieille oligarchie française. De surcroît, le cumul des mandats étant ce qu’il est, c’était pour ainsi dire la même classe politique de l’UMPS qui se partageait les dépouilles électorales, à Bruxelles comme à Paris. « La droite a abandonné la nation, la gauche a abandonné le peuple », dit très bien notre philosophe, citant Pierre Manent. Que la Gauche ne soit plus représentée que par un quarteron de bobos parisiens — qu’elle ait à ce point rompu avec le peuple (et la candidature de Jospin en 2002 est emblématique de cette scission) est une évidence. Que la Droite se soit européanisée, mondialisée, et ait renié le bonapartisme jacobin qui caractérisait la politique gaulliste est une autre évidence.

    Et de citer le célèbre poème de Brecht, « Die Lösung » (« la Solution ») :

    « Ne serait-il pas
    Plus simple alors pour le gouvernement
    De dissoudre le peuple
    Et d’en élire un autre ? » 

    Le populisme moderne est né d’une absence d’alternative. Rien à voir, sinon à la marge, avec le populisme des années de plomb : il ne s’agit pas de revanche (sur le traité de Versailles / les Juifs / les Francs-macs ou que sais-je) mais d’une révolte face à la confiscation de tous les pouvoirs par une minorité qui ne se reproduit qu’en pure consanguinité. D’une offense à la « common decency » chère à Orwell et à Jean-Claude Michéa (dont chaque livre, chaque interview fournit une occasion pour les Saint-Jean-Bouche-d’or de crier à la trahison des clercs). Le modèle en fait du populisme actuel n’est pas 1933, mais 1788.

    Capture-d’écran-2017-03-29-à-14.09.20.pngPour preuve (preuve aussi de la qualité des analyses d’Alain de Benoist, dont je ne vais pas vous faire une lecture exhaustive, achetez-le plutôt), le virage populiste de Jean-Luc Mélenchon, qui est rhétoriquement l’héritier de Marchais, et politiquement sur une ligne fort proche, quand on y pense un peu sérieusement, de celle de Marine Le Pen. C’est même l’opinion de cet imb… de Maurice Szafran, qui écrit désormais dans ChallengesSo long, Marianne

    Oui, oui, je sais, les futurs électeurs de Mélenchon se pincent le nez en lisant cette dernière phrase. Mais ce sont les mêmes qui l’année dernière lisaient l’Ere du peuple, un titre habilement médité par le leader de la France insoumise, sans doute méditait-il déjà le slogan de sa campagne actuelle. Les mêmes qui dénoncent le népotisme de toute la classe politique (et Alexis Corbière, le second de Mélenchon, d’estimer que « l’affaire Fillon heurte le moment populiste où nous sommes »), les mêmes qui depuis quinze ans déplorent l’abandon du peuple par la gauche et « comprennent » que d’anciens communistes aient viré FN, dans les vieux bastions du PCF — dans le Nord notamment. Les mêmes qui lisent avidement Christophe Guilluy (longuement interviewé ce mois-ci dans Eléments, la revue que patronne Alain de Benoist — tiens, tiens), et savent bien que Gauche et Droite méprisent la France périphérique — et d’ailleurs, la France tout court.

    Alexis Corbière explique donc dans l’interview pré-citée que le mot « populisme » fait aujourd’hui débat, que le peuple est contre l’oligarchie et le népotisme, et que la situation actuelle est pleine d’une violence potentielle qui l’amène à conclure à la nécessité d’une Assemblée Constituante.

    Cher Alexis Corbière, je crois qu’il est trop tard. Alain de Benoist analyse finement la disparition des « lendemains qui chantent » — et le rôle qu’a joué dans la montée du populisme l’effondrement de l’utopie socialiste, à l’Est. Seule une reddition en rase campagne de Hamon donnerait du sens à une candidature Mélenchon — mais la rue de Solférino maintiendra Hamon, parce qu’ils haïssent Mélenchon, au PS, et surtout parce qu’ils rêvent d’une victoire de MLP, qui permettrait, croient-ils, un sursaut pro-PS aux Législatives et la survie des Eléphants. J’ai bien peur (en fait, je n’ai pas peur du tout) que nous ne soyons plus en 1788, mais déjà en 1791. Ça va mal se passer dans les urnes, et ça va finir dans la rue.

    Je dis « ça », exactement comme Céline au début du Voyage au Bout de la nuit (« Ça a débuté comme ça » — une phrase d’une fabuleuse circularité), non pour écrire populaire, mais parce que c’est le Ça freudien, le refoulé de tant de décennies, qui est en train de remonter. À jouer au plus fin avec le peuple, on finit par perdre — on ne peut pas le tromper tout le temps, même si on l’a trompé longtemps. Voilà, ça va finir comme ça. 

    Jean-Paul Brighelli
    Enseignant et essayiste, anime le blog Bonnet d'âne hébergé par Causeur.

  • A lire demain lundi : « La longue marche des centristes », par Louis-Joseph Delanglade

    Regards sur la « sale campagne » et les non moins détestables centristes.

  • Culture • Loisirs • Traditions

  • Racines & Traditions • Du 8 au 17 avril 2017, Perpignan vit au rythme de la Semaine Sainte

     

    Comme chaque année, la semaine sainte est l’un des temps forts de la vie perpignanaise.  

    L’originalité de la Semaine Sainte se situe dans le mode d’expression d’une ferveur à la fois intime et spectaculaire, mais aussi dans le rituel spécifique qui entoure la procession de la Sanch, point d’orgue de la semaine. Les traditions ont su garder ici une réelle authenticité. 

    La ferveur d’aujourd’hui n’a d’égale que celle d’hier. Tout ce qui touche au cérémonial des fêtes de la semaine Sainte et de la Passion est prévu, réglé avec minutie depuis des siècles. 

    De nombreuses animations sont organisées tout au long de cette semaine. Des expositions, des visites guidées thématiques… et les deux temps fort de la semaine : la Semaine Sainte et le festival de musique sacrée. 

    Vibrez avec la procession de la Sanch – Vendredi 14 avril 2017

    Un patrimoine culturel et religieux immatériel d’une longévité exceptionnelle.

    Six siècles de traditions et de recueillement se donnent à voir dans les rues et dans les églises restaurées de la ville.

    Agnostique, curieux ou réellement croyant, le public ne reste jamais insensible à la ferveur de cette manifestation populaire de la foi en Catalogne.

    Prières, psalmodies, recueillement. La foule est là, massée, silencieuse. Les pénitents avancent, chancelants sous les fardeaux des péchés du monde. Avec leurs longues capuches pointant vers le ciel, les pénitents s’isolent du monde derrière leurs masques de tissus. Vêtus de grandes robes noires, « les caparutxes » défilent au son de la cloche de fer du regidor rouge en tête du cortège. Portés sur leurs épaules, les lourds « misteris » relatent les différentes scènes de la Passion, entre Madone affligée et Christ crucifié. A intervalles réguliers, les pénitents s’arrêtent sous les roulements des tambours. Souvent les pieds nus, ils revivent la quête d’expiation qui animait les flagellants de saint Vincent Ferrier.

    Départ de la procession à 15h de l’église Saint-Jacques.

    Plongez dans les variations du Festival de Musique Sacrée – du 4 au 15 avril 

    Au-delà de toute conviction, de toute croyance et de toute appartenance, le Festival de musique sacrée de Perpignan partira à la quête de l'harmonie, de l'unité, de l'équilibre et des justes proportions. Laissons-nous entraîner dans un monde musical empli de spiritualité, de transcendance, et de tout ce qui conduit à des relations apaisées en contrepoint de notre monde dysharmonique.  

    Pour ce nouveau voyage musical au thème évocateur, le festival s’installera au Couvent des Dominicains, un lieu emblématique du patrimoine de Perpignan. L’église et le patio seront tout spécialement aménagés pour proposer les concerts gratuits à 18 h 00, les concerts du soir à 21 h 00 et les rencontres avec les artistes. Dans ce cadre splendide, les soirées du festival deviendront incontournables, mêlant l’émotion, la magie, le plaisir et la convivialité.  Un lieu à découvrir dès le 6 avril, à recommander et à partager avec le plus grand nombre pour vivre de magnifiques invitations musicales. 

    A l’affiche du Festival 2017, des chefs d’œuvre de la musique sacrée par des artistes exceptionnels :  Les Musiciens du Louvre, Marc Minkowski - Le chœur Accentus, Laurence Equilbey - Ensemble Pigmalion, Raphaël Pichon - Pierre Hamon et les chanteurs d’Oiseaux - Paul Agnew, Thomas Dunford – Ensemble Canticum Novum, Emmanuel Bardon. 

    Laissez-vous conter le patrimoine catalan

    Profitez de votre séjour pour découvrir la richesse patrimoniale de Perpignan au travers des expositions et visites guidées proposées par l’Office de Tourisme. 

    La Sanch en images

    Procession de la Sanch. Copyright Office de Tourisme Perpignan1.JPG

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    Procession de la sanch. Copyright Ville de Perpignan 1.JPG

    Procession de la Sanch. Copyright Ville de Perpignan.JPG

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