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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1361

  • CULTURE • A Lorient : Culture et histoire dans nos tripes

     

    Le Festival Interceltique de Lorient vu par Pierre Duriot dans Boulevard Voltaire

    Publié le 23 août 2015 - Actualisé le 31 juillet 2016

    Bel article très écrit où tout est bien vu, sur le Festival Interceltique de Lorient, qui se tiendra, en 2016, du 5 au 14 août. Nous avons évoqué ici plusieurs fois ces grands messes magiques de Lorient. Il nous a paru bon d'y revenir cette année. Et de la très bonne manière. 

     

    f1d824392a11163465e4081225695234.jpegLorient… Une marée humaine déferle sur les quais, dans un mouvement concentrique autour des musiciens en costume, au rythme des instruments traditionnels, dans un genre de célébration païenne des racines et du folklore. Les Celtes, nos ancêtres, les morceaux d’histoire, de culture et d’art ont traversé les siècles et les héritiers des peuples du Nord, sculpteurs de Gaule et plus tard de France, s’affichent dans la cité bretonne, brandissant drapeaux, blasons et uniformes de clans aux côtés de notre emblème tricolore, baignés du son puissant des cornemuses qui vous prend aux tripes. Ils ont revêtu leurs atours séculaires, soigneusement cousus, à l’identique au fil des décennies. Des grand-messes et défilés donnent lieu à des danses et communions avec un public à la recherche de son histoire et sans doute de ses repères, dans une période où la dilution de l’identité culturelle semble entamée de la manière la plus insidieuse qui soit. Mais la modernité télescope les partitions d’antan dans des concerts où les instruments à vent celtiques sont mâtinés d’influences et de rythmes actuels. La voilà, cette nouvelle culture aimée du public battant des mains par milliers, en perpétuelle évolution, mais gardant sa fougue, ses sonorités, ses costumes et ses pas de danse, célébrant la femme, le couple et la séduction. Les jeunes, très majoritairement, se sont emparés de la culture de leurs aïeux, apportant un sang neuf et perpétuant un folklore éternellement renouvelé et ancré dans son époque, à contre-courant de la doxa négationniste ambiante et figée par la correction politique. photo-635048244676000738-2.jpe.jpgIls emmènent leurs concitoyens dans d’inoubliables instants où l’atmosphère tout entière ondule par vagues, rythmée par les talons qui claquent au sol, par les rondes collectives, les envolées de jupons et de dentelles. Le festival « off », celui des bars et tavernes, donne toute sa jeunesse à un folklore accueillant guitares électriques, basses, cuivres et dérivant vers un rock celtique puncheur qui fait aussi le bonheur des festivaliers. Des dizaines de milliers de visiteurs, durant la semaine, fréquentent cette extraordinaire ode à une culture bretonne adorée des Français. Les cornemuses lorientaises, comme tant d’autres fêtes régionales, sonnent comme un fantastique pied de nez à nos responsables politiques actuels, lesquels s’échinent à dévaloriser, ringardiser, culpabiliser des pans entiers de la culture de nos régions mises à mal. Dans le feu de la danse traditionnelle constamment entretenu brûlera, à terme, la mince affiche propagandiste plaquée sur les vitrines d’un pays à l’identité puissante qui ne s’accommodera jamais d’une liquidation pure et simple. Les citoyens démentent leurs responsables et manifestent, dans leur engouement pour ce festival mythique, leur attachement viscéral aux siècles qui les ont faits.  • 

     
     - Boulevard Voltaire 
  • Traditions • Culture • Loisirs ...

  • Famillle de France • Baptême de Son Altesse Royale le Prince Joseph de France le 26 juin 2016

    LL.AA.RR. le Prince Joseph et la Duchesse de Vendôme © David Nivière

     

    Nous avons déjà évoqué le récent baptême du prince Joseph de France*. Mais voici que le site Prince Jean de France publie une série de photographies rappelant cet événement, heureux entre tous. Un événement familial, où se retrouvent parents, grands-parents, frères et sœurs, cousins et cousines, princes et princesses ou amis liés à la famille de France, et de nombreux jeunes enfants. Images de la vraie vie, réjouissantes, qui nous changent de tant d'images frelatées et tristes dont la France d'aujourd'hui est abreuvée ad nauseam.  Nous sommes heureux de publier à notre tour ces photographies que les lecteurs de Lafautearousseau découvriront avec joie.  LFAR  •

     

    Le baptême du Prince Joseph à été l’occasion d’heureuse retrouvailles familiales à Dreux. Vous trouverez ici quelques photographies de cette belle journée.

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     S.A.R. le Prince Joseph 

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     LL.AA.RR. le Prince Pierre, la Princesse Eulalia, la Princesse Thérèse, et le Prince Gaston 

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     LL.AA.RR. la Duchesse de Montpensier et la Princesse Louise-Marguerite 

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    LL.AA.RR. la Duchesse de Montpensier et les Princes Eudes, François et Jean 

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    S.A.R. la Duchesse de Montpensier et Madame de Tornos 

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    LL.AA.RR. le Prince Jean et la Princesse Antoinette 

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    LL.AA.RR. le Duc et la Duchesse d’Angoulême 

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    S.A.R. le Prince de Beira, Mademoiselle Maria Magdalena de Tornos, S.A.R. le Prince Nicolas de Roumanie et Monsieur David de Tornos 

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    S.A.S. le Prince Pierre d’Arenberg, S.A.S. la Princesse Philippe de et à Liechtenstein, S.A.R. la Princesse Atonella de Orleans-Borbon 

    Photos © David Nivière 

    Source : Prince Jean de France 

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    Le petit prince Joseph de France a été baptisé dimanche dernier à Dreux

  • Religion & Société • Le cardinal Vingt-Trois a trop parlé ! D'où l'indignation de la doxa ...

    Le cardinal André Vingt-Trois a prié, le 27 juillet à Notre-Dame de Paris, pour le prêtre tué le 26 juillet à Saint-Etienne-du-Rouvray. DOMINIQUE FAGET / AFP

     

    C'est « Le Monde » qui a ouvert la danse contre le cardinal archevêque de Paris et donné écho à l'indignation de la bien-pensance.

    Quelques remarques préliminaires au texte du « Monde » repris ci-dessous : L'homélie du cardinal Vingt-Trois n'a rien d'un sermon fleuve. L'ont-ils seulement écoutée ou lue ? Les indignations dont il est fait état n'ont rien de surprenant, y compris celle de l'inénarrable Roselyne Bachelot. Enfin, l'explication donnée aux médias par l'entourage du Cardinal ne nous paraît en rien édulcorer ou restreindre son propos. Au contraire, elle en élargit le champ et la portée. Le Cardinal aggrave son cas ! L'Eglise n'est autorisée de parole que soumise à la doxa dominante. Sinon, gare ! LFAR  •

     

    « Le Monde », jeudi 28 juillet 2016   

    thRAJ1ZDJO.jpg« Silence des élites devant les déviances des mœurs, et légalisation de ces déviances. » Cette phrase de l’homélie du cardinal André Vingt-Trois prononcée lors de la messe à Notre-Dame de Paris en hommage au prêtre assassiné mardi à Saint-Etienne-du-Rouvray, suscite des remous, jeudi 28 juillet.

    Dans son sermon fleuve de mercredi soir, l’archevêque de Paris s’est élevé contre les « peurs » et « silences » de la société française. « C’est sur cette inquiétude latente que l’horreur des attentats aveugles vient ajouter ses menaces », a-t-il dit.

    Mais ses propos sur « les déviances des mœurs » ont été interprétés comme une allusion au mariage homosexuel, dont le cardinal Vingt-Trois a été l’un des opposants les plus actifs au sein de l’épiscopat avant l’adoption de la loi Taubira en 2013.

    Une « phrase indigne »

    Corinne Narassiguin, porte-parole du Parti socialiste, s’est dite « effarée » que le cardinal « dénonce le mariage pour tous » pendant son « homélie sur l’espérance face au terrorisme ». Esther Benbassa, sénatrice Europe Ecologie-Les Verts, a fustigé une « phrase indigne ». C’est « d’une violence inouïe », a renchéri l’ancienne ministre UMP Roselyne Bachelot, pour qui « le combat continue contre les discriminations ».

    L’entourage du cardinal Vingt-Trois a assuré que cette phrase « visait un ensemble de mesures relatives à la bioéthique, au début et à la fin de vie, à la famille, et se voulait bien plus globale et générale que la question du mariage homosexuel ».

  • Société • Les services traquent… les identitaires

     

    par Louis Anders 

    Alors que la France vient de subir un nouveau massacre islamiste, la DGSI affirme déplacer des ressources pour combattre l’ultra-droite.

     

    Le bilan de l’attaque commise le 14 juillet par un jeune musulman franco-tunisien à Nice fait état de 84 morts et de dizaines de blessés graves. La DGSI – qui regroupe les services de renseignement intérieur et de contre-espionnage – s’attendait à de nouveaux attentats.

    Le 10 mai dernier, à l’Assemblée nationale, son directeur général affirmait que de nouvelles violences islamistes étaient probables, du fait de l’ampleur des candidats potentiels présents sur le territoire national et des complicités passives dont ils disposent.

    Interrogé par la Commission de la Défense nationale et des forces armées sur l’évolution de la menace terroriste, Patrick Calvar avait pourtant conclu son discours* sur la menace que ferait planer … l’ultra-droite.

    « L’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation. Vous rappeliez que je tenais toujours un langage direct ; eh bien, cette confrontation, je pense qu’elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires.

    La tentation des populismes, la fermeture des frontières, l’incapacité de l’Europe à donner une réponse commune, l’incapacité à adopter une législation applicable en tous lieux, nous posent d’énormes problèmes. Et je note, de plus en plus, une tendance au repli sur soi ».

    Où quand la sauvegarde de la société multiculturelle est plus importante que la vie des Français… 

    Le discours et les discussions qui ont suivi peuvent être lues ici :

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/15-16/c1516047.asp

  • Cinéma & Littérature • Tout est bon dans Marcel Aymé : « Un film, un livre »

     

    par Thomas Morales

    Un article pour littéraires et cinéphiles [Causeur, 23.07], un rien nostalgique, qui évoque cette conjonction du livre et du cinéma qui produisait de petits chefs-d'oeuvre, dans une France d'avant l'immigration, d'avant la globalisation, l'Europe de Bruxelles, le grand remplacement, le brassage mortifère ... Une France authentique et populaire que l'on aime toujours, au point, peut-être, d'être capables, un jour, sous des formes certes renouvelées, de la reconstruire. Marcel Aymé, chez qui, en effet, « tout est bon », a eu, pour nous, par surcroit, le mérite d'être de notre famille d'esprit et de goût.  LFAR

     

    90291692_o.jpg« Bourvil pourra y aller de toutes ses bonnes ficelles dans le rôle de Martin, il ne sera qu’insignifiant » écrivait Marcel Aymé (1902-1967) dans une lettre adressée à Claude Autant-Lara, le 8 mars 1956, soit huit mois avant la sortie du film. Personne n’en voulait, ni les producteurs, ni l’auteur de Traversée de Paris, la nouvelle parue dans le recueil Le vin de Paris, en 1947 chez Gallimard.

    Soixante ans plus tard, le tandem Gabin-Bourvil relevé par la prestation boutiquière de Louis de Funès fait le bonheur des cinéphiles. « Monsieur Jambier, 45 rue Poliveau, je veux deux mille francs » reste l’une des plus belles tirades du cinéma d’après-guerre. Claude Lelouch encense ce morceau de choix et Bertrand Tavernier parle d’une œuvre « forte, irrespectueuse et extrêmement inventive ».

     

     

    Aymé tranche dans le lard, les petites gens apparaissent dans leur vérité crue. Leur veulerie explose en pleine face éclairée par quelques lueurs d’humanité. Ça dégouline de mauvais sentiments et de rancœur. La guerre n’adoucit pas les mœurs, elle pousse l’homme de la rue à briser sa carapace, à libérer son moi le plus profond. Les psys peuvent remballer leur divan. La parole n’a plus qu’une valeur symbolique, seuls les actes se payent comptant. L’indignité se propage dans toutes les couches de la société.

    Et, il est parfois bien difficile de lutter contre ce virus. Le héros ordinaire n’est pas le résistant drapé dans sa foi de justice mais le type qui doit gagner sa croute, quitte à traverser Paris, de nuit, jusque sur les hauteurs de Montmartre, avec un cochon emmailloté dans ses valises. Les films sur l’Occupation oscillent trop souvent entre l’hagiographie béate et les crimes imprescriptibles, le tout dans un décor esthétisant. Gross Paris et grosse farce visuelle ! La nostalgie des Traction gazogène, du vélo-taxi ou de la voiture à pédales ne peut émouvoir que les amnésiques de ces temps amers.

    La victoire a le goût acide des compromissions et des génuflexions

    Marcel Aymé, métronome de l’âme parisienne, démonte les mécanismes de la haine qui monte en soi. Entre Martin, le travailleur de l’ombre et Grandgil, l’artiste convoyeur d’un seul soir, la jalousie et la connivence empruntent un chemin chaotique. Plus sombre, le livre ne laisse place à aucune forme de rédemption. Aymé a enclenché le compte-à-rebours de la vengeance. Elle s’est infiltrée dans l’œil de Martin, il n’a pu la retenir. Le film a préféré une « happy end » pour ne pas plonger le spectateur dans un malaise poisseux.

    Le miroir qu’Aymé nous tend en cette fin de guerre tant célébrée, tant vénérée, renvoie pourtant une image peu glorieuse des Français. La victoire a le goût acide des compromissions et des génuflexions. Sans excuser, sans jamais juger, Aymé partage la détresse de ses contemporains. Ce n’est pas l’écrivain moraliste, le théoricien du bien et du mal, mais le prodigieux conteur du quotidien, tout en nuances et perforations qui dépèce patiemment la bête. On ne ressort jamais indemne de sa lecture. La nouvelle fourmille de trouvailles lumineuses comme lorsque Grandgil s’insurge contre ce couple abject de cafetiers.

     

    C’est sublime d’inventions et de poésie : « Voyez le rouge sur les joues de madame : de l’écrasure de punaises pilées dans un fond d’abcès. Le blanc, le violet, le jaune, le gris, quand je les vois sur sa gueule à lui, je peux plus les pifer, je les vomis. Assassins, rendez les couleurs ! » L’adaptation et les dialogues du film exécutés par Jean Aurenche et Pierre Bost gardent cette même verve vipérine. « Salauds de pauvres, et vous affreux, je vous ignore, je vous chasse de ma mémoire, je vous balaie » lâche Gabin dans un accès de colère et Bourvil, tendre et naïf, qui rajoute « affreux » en claquant la porte du bistrot. Une interprétation fabuleuse qui fit changer d’avis l’auteur sur l’acteur. Marcel Aymé reconnaissait s’être trompé, Bourvil était l’homme de la situation. Martin et lui ne faisaient plus qu’un. 

    Le vin de Paris, recueil de nouvelles de Marcel Aymé, Folio.
    La Traversée de Paris, film de Claude Autant-Lara, DVD Studio Gaumont. 

    Thomas Morales
    est journaliste et écrivain...

  • Photographie la plus marquante de la semaine selon le Figaro Magazine : La Messe de Notre-Dame ...

    Dans la cathédrale Notre-Dame, les responsables politiques se sont rassemblés le 27 juillet pour assister à la messe en hommage au prêtre Jacques Hamel, assassiné à Saint-Etienne du Rouvray. Le président de la République, le premier ministre, les présidents de l'Assemblée et du Sénat, les chefs de parti, et 2000 personnes, croyantes ou non, ont tenu à être présents. - Crédits photo : Benoit Tessier/AFP

     

    Tous sont là, en effet, francs-macs ou ex-francs-macs, israélites et musulmans, nationaux et binationaux, athées, anticléricaux farouches et quelques chrétiens, voire quelques catholiques : la France légale, au premiers rangs de l'assistance et le peuple de Paris, rassemblés autour du cardinal-archevêque de la ville, dans cette cathédrale Notre-Dame vers laquelle on s'est porté tant de fois, depuis huit ou dix siècles, dans les grands moments de joie ou de malheur national. Etrange spectacle; étrange coexistence de quelques moments entre, volens nolens, l'anti France, et, par delà, malgré tout, la France.  Lafautearousseau  •  

     

  • Soyons terribles pour éviter au peuple de l’être

     

    par Guillaume Bigot

    Il y a beaucoup de bonnes et intéressantes idées dans cette chronique publiée sur Causeur [26.07]. Certes, il nous est permis de douter, à nous et à beaucoup d'autres, que la République soit capable de la brutalité nécessaire face non seulement au terrorisme mais aussi à l'islamisation de la France. Mais il est vrai qu'aujourd'hui nous ne pouvons l'attendre cette brutalité  - et la réclamer - que de ceux qui occupent le pouvoir, sans trop l'exercer d'ailleurs, on le sait. Nous ne chipoterons pas Guillaume Bigot, sur son opinion, que nous ne partageons pas, selon laquelle De Gaulle serait parvenu à canaliser l'épuration des collabos. C'est aujourd'hui un point d'histoire. La référence finale à l'horrible Danton a-t-elle de quoi nous agacer ? Finalement, non, puisqu'en l'occurrence elle reprend une idée juste. Comme nous paraît juste et bienvenue le fond de cette chronique.  LFAR

     

    Bigot-Guillaume-Ipag.jpgLe sang a à peine fini de sécher sur la Promenade des Anglais. La France a été de nouveau frappée. Bientôt, nous ne compterons plus les attentats islamistes. Que faire pour nous y préparer ?

    Avant tout comprendre la nature de la menace. Ce ne sont pas les attentats qu’il faut redouter, ce sont leurs conséquences qu’il faut anticiper. Les actes de terreur djihadistes, bien qu’épouvantables en eux-mêmes, ne sont pas aussi graves que leurs effets probables.

    Cessons d’ailleurs de poser cette question idiote : que fait la police ? Impossible de mettre un agent de renseignement derrière chaque djihadiste potentiel, on empêche beaucoup, on ne préviendra pas tout. Sortons de notre fantasme du zéro risque ou du caractère prédictif du risque djihadiste. Nous sommes dans la vraie vie, pas dans la série « 24 heures chrono ».

    Il faut ainsi préparer la population à des répliques aussi sanglantes que fréquentes. Nous l’écrivions en 2004 avec Stéphane Berthomet dans Le jour où la France tremblera. A présent que nous y sommes, nous n’allons pas nous dédire : la guerre sera d’usure et nous ferions mieux de nous y préparer.

    Nous n’avons pas de stratégie, nous subissons, pire encore nous amplifions. Lorsque nos médias diffusent des images gores, ils se transforment en service de presse du djihad, amplifiant l’effet de terreur. Cesser de diffuser et de relayer les images les plus anxiogènes et les plus spectaculaires des attentats est essentiel, afin de ne pas participer au djihad psychologique. Les médias, les acteurs de l’Internet et tous les citoyens devraient être mobilisés et appelés à la retenue par un État conséquent qui aurait la juste mesure du défi qui nous est lancé. Mais nos dirigeants peuvent-ils sortir de leur logique de com ? Il est permis d’en douter.

    Ivres de démagogie, rendus fous par la tyrannie de la transparence, la veille de l’attentat de Nice, nos gouvernants allaient jusqu’à rendre publique des projets attentats déjoués, facilitant ainsi la tâche à nos ennemis qui n’ont même plus besoin de réussir leur coup pour faire parler d’eux. N’ayant rien compris, ni rien appris du 11-Septembre et du 13-Septembre, le Premier Ministre, la veille de la réplique, se félicitait de l’absence d’attentats pendant l’Euro accréditant l’idée suivant laquelle nous étions sortis du « pot au noir » djihadiste.

    Nous avons toujours un attentat de retard et notre analyse court après l’événement, sans recul et sans capacité à en saisir la logique d’ensemble et à en cerner la réelle dangerosité.

    Les experts et les politiques constatent que, pour l’instant, tout est calme. Ce calme risque de précéder la tempête. Il est vrai que le peuple français a fait preuve d’une dignité et d’une sérénité exemplaire jusqu’à présent mais c’est sans compter sur l’effet de répétition d’actes qui s’inscrivent dans une guerre d’usure.

    La tragédie qui se prépare…

    Imaginez qu’armé d’une simple fourchette, un forcené vous pique le bras jusqu’au sang. Une fois, deux fois, dix fois. A la onzième blessure infligée, même si vous êtes l’être le plus placide du monde, vous allez à la fois vous en prendre à ceux qui sont censés vous protéger et à ceux dont vous estimez, à tort  ou à raison, qu’ils sont responsables de votre souffrance. Voilà ce qui nous menace. Et ce n’est sûrement pas l’eau tiède du « vivre-ensemble » et du « pas d’amalgame » qui préservera notre concorde.

    Si rien ne change, des Français exaspérés finiront par se faire justice eux-mêmes. Et alors, ce jour là, peu importe qu’ils frappent des musulmans pacifiques, des salafistes antipathiques ou de vrais djihadistes, c’est le monopole de la violence légitime qui sera alors contesté.

    Si cela arrive (et nous sommes bien partis pour), la situation deviendra incontrôlable. Nous serons rentrés dans la spirale du sang. Voilà ce qu’il faut éviter et non faire croire à l’opinion que les attentats pourront être évités, ce qu’il est vain d’espérer.

     

    Nos dirigeants ignorent l’ampleur de la tragédie qui se prépare car ils ne croient pas à l’esprit gaulois. On va hurler au racisme. À tort. Il suffit de relire la Guerre des Gaule pour découvrir que même si nous avons peu de rapport ethnique avec les tribus celtes décrites par César, le peuple français d’aujourd’hui partage bien des traits psychologiques et culturels avec eux. Les beurs et les blacks des cités sont d’ailleurs bien plus gaulois qu’ils ne l’imaginent.

    Or, l’un des traits de la psychologie française, c’est d’être aussi prompts à se diviser qu’à s’unir face à un ennemi commun. Une autre de leur caractéristique, c’est de se montrer très ouvert aux apports extérieurs mais également très intolérants voire très violents à l’égard de ceux qui entendent imposer leur loi chez eux et d’être capables d’accès de fureur incontrôlé. L’histoire de France est jonchée de cadavres de ceux qui ont essayé de briser l’unité et qui ont pactisé avec l’étranger. La haine des Bourguignons, la répression des huguenots, le  massacre des Vendéens et des émigrés, l’épuration des collabos (que De Gaulle parvint à canaliser).

    Ce qui est à redouter par dessus tout, c’est donc que la minorité prosalafiste en France finisse ainsi réprimée dans le sang ou rejetée à la Méditerranée. La valise ou le cercueil, le sinistre programme du FLN risque un jour d’être imposé à ceux qui, Français de souche ou de fraîche date, voudront vivre suivant la charia en France.

    Pour neutraliser ce risque, la République doit se montrer symboliquement brutale à l’égard de cette minorité dans la minorité musulmane et exigeante à l’égard de l’islam. Ce n’est pas le programme de 1901 qu’il faut appliquer à l’islam mais celui de Bonaparte à l’égard du judaïsme.

    Créer des tribunaux d’exception et expulser les étrangers et les doubles nationaux fichés « S ». Expulser en masse et de manière spectaculaire tous les prêcheurs de haine, condamner pour intelligence avec l’ennemi les militants français de la cause. Créer un moratoire sur le regroupement familial. Plutôt la violence symbolique que physique. Obliger toutes les mosquées en France à condamner sans équivoque les actes de leurs coreligionnaires. Imposer aux imams de prévenir eux-mêmes l’amalgame, en se dissociant sans équivoque avec les djihadistes, mieux vaut heurter la susceptibilité des musulmans pratiquants de France que de les voir un jour brutalisés.

    Il faut aussi expliquer qu’espérer vivre suivant des lois et des mœurs étrangères à la France sur son territoire risque de se transformer en cauchemar. Interdire catégoriquement tout prosélytisme islamiste et protéger préventivement les mosquées.

    Danton a parfaitement anticipé ce programme de salut public : soyons terribles, disait-il, pour éviter au peuple de l’être ! 

    Guillaume Bigot
    Membre du Comité Orwell, essayiste

    En 2013 il publie La Trahison des chefs chez Fayard.

  • Anonymisation des terroristes : du f(l)outage de gueule !

     

    Par André Bercoff        

    Dans cette humeur [Figarovox - 28.07] André Bercoff s'insurge contre l'anonymisation des terroristes. Pour lui, la lâcheté de ne pas voir ne permettra pas de vaincre l'islamisme radical qui sévit en France. Le parler vrai, simple et direct, du style, un grand bon sens. A la manière d'André Bercoff ... On approuve.   LFAR

     

    photo.jpgAlléluia. Joie, joie, pleurs de joie. La France - alors qu'un Donald Trump ose dire qu'elle n'est plus la France - vient enfin d'entrer en action résistante. Face aux attentats, massacres et autres destructions qui deviennent quasiment quotidiens, les princes qui nous gouvernent et les penseurs qui nous pensent, ont trouvé la parade : ne plus publier les photos, les identités, les parcours de ceux qui ont décidé de mettre le feu au pays. Ainsi, disent ces génies de la stratégie, on ne suscitera pas de nouvelles vocations de djihadistes puisque des jeunes paumés de la République ne pourront plus, désormais, s'identifier à des figures précises.

    Dans certains médias, le floutage de gueule a déjà commencé. Demain, après-demain, d'autres décapitations se commettront dans tel ou tel lieu, d'autres camions faucheront des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants dans une ville d'ici ou d'ailleurs, d'autres soldats fanatisés viendront pratiquer une épuration identitaire dans une boîte de nuit, un restaurant ou un café. Eh bien, il sera opposé à ces criminels l'arme absolue de l'anonymat institutionnalisé. On ne dira plus qui ils sont, à quoi ils ressemblent, d'où ils viennent, qui sont leurs alliés, leurs appuis, leurs commanditaires : ainsi arrivera-t-on les combattre encore plus efficacement.

    On connaît le « ne pas nommer les choses, c'est d'ajouter au malheur du monde » d'Albert Camus. On se souvient du « faute de changer les choses, on change les mots » de Jean Jaurès. Aujourd'hui, tout se passe comme si un certain nombre de responsables avaient décidé de mettre les voiles. Dans tous les sens du terme. Puisque nous sommes incapables de nous attaquer au Mal avec efficacité, cachons-le. N'en parlons plus. Il disparaîtra de lui-même. Comme par enchantement.

    A ce stade de schizophrénie active, on ne sait plus que penser. Comment ces gens ignorent qu'Internet et les réseaux n'arrêteront jamais de diffuser les photos, les noms et les éléments à disposition, dès qu'ils seront postés par une ou plusieurs sources ? A l'heure d'une décomposition avancée de l'esprit de volonté et de décision, comment peut-on adopter, comme ligne juste du parti régnant, la ligne Maginot ? A titre anecdotique, le simple fait que SOS Racisme en arrive à qualifier Daesh de « secte d'extrême-droite », témoignant ainsi d'une lucidité historique, et qu'un François Hollande déplore « qu'il n'y ait plus de journaux de gauche », montre à quel point une panique illimitée a pris le gouvernail. Il serait plus que temps d'arrêter le naufrage, car il y a encore pire que la terreur imposée par les uns : la médiocrité proposée par les autres.

    André Bercoff           

  • Robert Redeker : « Le terrorisme islamiste s'épanouit grâce à la mauvaise conscience de la France »

     

    Par Robert Redeker

    Depuis les années 1980, la peur panique de paraître « méchants » a conduit les Français à tout accepter, y compris l'inacceptable : C'est ce que Robert Redeker expose dans cet entretien donné au Figaro [27.07] et dont nous partageons les analyses. A une exception près : pour nous, « les vrais valeurs républicaines » ne sont pas celles qui peuvent nous faire renouer avec notre passé, notre culture, notre identité, nos racines. La République s'est fondée sur leur négation. Elle les a toujours combattues, jusqu'à aujourd'hui, inclus. Ce qui, d'ailleurs, nous paraît rendre ce régime incapable de lutter en profondeur contre tout ce qui nous détruit. Le terrorisme, bien-sûr, mais pas seulement ...  LFAR   

     

    XVM89cc2068-5354-11e6-b7bb-2c1e9cbaa47d.jpgQue vous inspire l'assassinat du prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray ?

    Cet attentat contre une église est un message adressé aux chrétiens par les islamistes. Ils aimeraient voir la France ressembler à la Syrie et à l'Irak, où les chrétiens sont victimes d'un quasi-génocide. Le plus odieux est que l'idéologie islamiste cherche à faire croire que ce sont les musulmans qui sont persécutés partout dans le monde, que ce sont eux les victimes par définition. Mais la réalité géopolitique est bien différente. Cette vérité planétaire atteint maintenant la France aussi. Et pourtant, le déni continue : à chaque fois que c'est possible, le gouvernement et de nombreux médias disculpent l'islamisme de ces attentats en réduisant les terroristes à des catégories psychiatriques (les «déséquilibrés»). Un habitant de la planète Sirius qui écouterait les radios et regarderait les télévisions françaises finirait par se persuader que la France est victime d'un terrorisme tout à fait particulier, qu'elle est en proie à une vague de terrorisme psychiatrique, un terrorisme de psychopathes. Souvent, cet habitant de Sirius pourrait même ignorer que le terrorisme qui ensanglante la France se réfère à l'islam.

    Que pensez de l'action du gouvernement contre le djihadisme depuis les attentats de janvier 2015 ?

    Un ministre de l'Intérieur confronté à un tel bilan devrait démissionner. Le gouvernement de Manuel Valls use du vocabulaire de la guerre sans mener la guerre. Prenons un exemple. Si nous sommes en guerre, les milliers de jeunes Français qui s'enrôlent dans les rangs de l'État islamique en Syrie et en Irak, qui prennent les armes contre leur propre patrie, qui tuent des civils sont des traîtres. Or, il est question de les mettre dans des « centres de déradicalisation ». Par conséquent, pour le gouvernement comme pour l'idéologie dominante dans les médias, les Français partis en Syrie et en Irak ne sont pas des traîtres, ce sont des «radicalisés»! Chacun se souvient du fatalisme de François Mitterrand le 14 juillet 1993 sur la question du chômage: « Contre le chômage, on a tout essayé », déclara-t-il ce jour-là. Habituez-vous au chômage, nous n'y pouvons plus grand-chose, telle semblait sa pensée! François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve étendent le fatalisme économique de Mitterrand à la sécurité: habituez-vous aux attentats comme vous vous êtes habitués jadis au chômage, paraissent-ils nous dire.

    Ne faut-il pas faire au moins crédit à l'exécutif de l'extrême difficulté de sa tâche ?

    François Hollande est l'homme politique le plus méprisé de toute l'histoire de la Ve République. Plus aucun Français ne l'écoute sérieusement. Il a annoncé la fin de l'état d'urgence le 14 juillet à 12 heures et a annoncé sa prolongation à 23 heures après l'attentat de Nice ! Cependant, la droite parlementaire aurait tort de se réjouir de cette situation. Elle a les mêmes habitudes, et souffre du même discrédit - quelques mois après son retour aux affaires, elle serait vraisemblablement dans le même état que la gauche aujourd'hui.

    Qu'est-ce qui, selon vous, fait défaut aux plus hautes autorités de l'État : la lucidité ? Le caractère ? L'esprit de suite ?

    La nécessité de combattre le terrorisme islamiste se heurte à une barrière idéologique: le refus de considérer que l'islamisme est une des versions de l'islam. Un écrivain comme Boualem Sansal, qui est mon ami, pense ce lien. Il faut aider les musulmans à guérir « la maladie»  - je reprends le vocabulaire d'Abdelwahab Meddeb - qui gangrène l'islam, et dont le nom est islamisme. Sophistes et tentateurs, les prédicateurs islamistes parlent une langue et utilisent des images qui sont familières à tout musulman - afin de tromper ces musulmans. De surcroît, le projet des islamistes est favorisé par le climat intellectuel qui a triomphé en France depuis les années 1980. Les vraies valeurs républicaines - expression dont on se gargarise pour faire oublier leur disparition - ont été abandonnées au nom d'un culte fétichiste de l'Étranger, de l'Autre, du Différent, qui a toujours raison. Derrière ce culte se cachent la haine de soi et la repentance. La destruction de l'école est une des causes de notre drame car elle sépare le peuple français de son passé, de sa langue et de sa culture. On enseigne aux enfants de l'immigration que nous, Français, sommes des croisés, des esclavagistes, des colonisateurs, coupables et méprisables. Sous couvert du respect de la différence, l'aversion de ce qui est français, européen et occidental domine. En justifiant le rejet de la France et de sa culture, l'école a créé et fertilise le terreau psychologique sur lequel l'islamisme peut se développer et prospérer sans obstacle. 

    * Le prochain ouvrage de Robert Redeker, L'École fantôme, paraîtra aux éditions du Rocher en septembre.

    Robert Redeker           

  • Guerre totale

     

    par Louis-Joseph Delanglade

    Publié le 14.03.2016, après l'attaque surprise des combattants de l’Etat islamique contre la petite ville tunisienne de Ben Guerdane, dont ils prirent, pour un temps, le contrôle. Repris le 28.07.2016 [Extraits]

    Ce qui s’est passé à Ben Guerdane pourrait bien se produire (en France) directement. Des gens connaissant les lieux, des armes de guerre, des individus « radicalisés », des complicités jusque dans l’armée et la police (où, si l’on en croit certaines notes pourtant étiquetées « confidentielles », le fondamentalisme progresse) : il n’est peut-être pas si lointain le jour où le drapeau noir flottera, même pour quelques heures, sur une « cité » ou un « quartier ». Ce jour-là on regrettera peut-être le traitement socio-psychologique que les bonnes âmes « humanistes » appliquent à l’engagement islamiste. Déradicaliser, même en jouant sur les mots, n’est pas éradiquer : il faudra bien finir par admettre que tout(e) « Français(e) » (quels que soient son âge et son « origine ») qui, de près ou de loin, collabore ou cherche à collaborer avec l’ennemi est un ennemi et le traiter en conséquence, c’est-à-dire d’abord l’empêcher de nuire (…). 

    Ne comptons pas pour cela sur l’Union européenne. Schengen est un fiasco et Mme Merkel, son accord avec le « Grand Turc » le prouve, ne cherche qu’à sous-traiter au prix fort un mode de fonctionnement plus « convenable » dans la gestion de la migration-invasion qui accable et islamise l’Europe.  

    Encore et toujours, le salut sera d’abord national. 

    Pour lire cet article intégralement ...

    Guerre totale

  • Vous avez dit « valeurs » ? « Soupçon » ? « Discutables » ... ?

     Homélie à Notre-Dame, Paris, le 27 juillet 2016

     

  • Attentat de l’église de Saint Etienne du Rouvray : Que les Français se réveillent !

     

    Après l'horrible crime perpétré ce matin à Saint Etienne du Rouvray, L'Action française Provence a publié un communiqué que nous reprenons aussitôt. Lafautearousseau en partage pleinement la teneur et l'esprit. Le temps n'est plus à l'accablement, à la sidération, ni, bien-sûr, au dialogue avec les tueurs islamistes. Mais au réveil et au courage du peuple français.  Lafautearousseau

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    Communiqué de presse de l’Action française Provence 

    Attentat de l’église de Saint Etienne du Rouvray : la barbarie islamiste continue, la classe politique complice de la disparition de notre Nation.

    L’Action française Provence adresse toutes ses condoléances aux familles des victimes de l’attentat perpétré ce mardi 26 juillet 2016 contre une église du paisible village de Saint Etienne de Rouvray à quelques kilomètres de Rouen.

    La barbarie islamiste frappe partout et se manifeste de la manière la plus cruelle qu’il soit : deux personnes ont été égorgées, dont un prêtre mort en martyr et on évoque la possibilité d’une troisième personne blessée.

    L’Action française Provence, par la voix de ses militants appelle le peuple français à se réveiller et à tirer les conséquences de ce terrible été meurtrier. Après l’attentat qui a visé deux policiers français, le terrible carnage de Nice, l’agression furieuse d’une famille dans les Hautes-Alpes, nos hommes politiques, et nos dirigeants en premier lieu, n’ont tiré aucune conséquence de ces évènements.

    Il y a quelques jours, l’Etat islamique a directement menacé notre ville de Marseille, avez-vous entendu un début de réponse, ou une quelconque réaction de nos hommes politiques ?

    Notre nation française est malade de la médiocrité et de l’incompétence de ses dirigeants. Le spectacle récent des invectives que se lancent les différents partis politiques alors que nos derniers morts n’étaient même pas enterrés est révoltant et indigne. La classe politique dans sa totalité est complice depuis des dizaines d’années des terroristes islamistes, c’est elle qui a fragilisé la France en approuvant les accords de Schengen, c’est son idéologie cosmopolite, de métissage, d’antiracisme qui plonge aujourd’hui le peuple dans la terreur et la mort.

    Pourtant, nos ministres se pavanent et défilent sans complexe, ils viennent pleurer, s’auto-félicitent, puis mentent et haussent le ton lorsqu’il s’agit de sauver leurs têtes. Leurs refrains pathétiques deviennent inaudibles pour les Français qui, exaspérés par tant d’incompétence et de mépris, doutent de plus en plus nombreux de la capacité de la république à leur offrir paix et prospérité.

    Française, Français, réveillez-vous avec nous ! Pour une nation française forte, vive le Roi ! 

  • Sainte autorité ... tragiquement absente

     

    par Louis-Joseph Delanglade

    Publié le 28.03.2016, réactualisé le 27.07.2016

     

    Afrique, Amérique du Nord, Asie, Europe (Madrid, Londres, Moscou, Paris, Bruxelles) : l’islamo-terrorisme frappe partout dans le monde. Le paradoxe est que ceux-là mêmes qui sont assez vains pour se croire ciblés de préférence (« on a voulu punir Charlie, on a voulu tuer des jeunes qui s’amusaient, on a voulu frapper l’Europe ») se complaisent dans un verbiage compassionnel qui interdit d’envisager sérieusement une véritable guerre intra et extra muros. Ainsi en est-il - sauf exceptions, bien entendu - et de la classe politique dans son ensemble et de la population elle-même, comme le soulignent avec lucidité MM. Domenach et Zemmour sur R.T.L. : le premier dénonce l’aveuglement des élus (« Ils n'ont pas la tête à la guerre. De gauche comme de droite, ils sont dans le déni car ils n’ont pas connu la guerre. Ce sont des enfants de la paix »), le second fustige la veulerie des foules (« Elles ont une idéologie humaniste, un succédané abâtardi et laïcisé du vieil universalisme chrétien, un 'tous les hommes sont frères', dont le seul inconvénient est de ne pas être réciproque »). 

    Drôle de « guerre » vraiment où nos forces armées, quoique notoirement insuffisantes et sous-équipées, interviennent hors du territoire national tout en assurant en métropole d’épuisantes tâches de simple police à l’efficacité contestable. On comprend bien que cela ne pourra pas durer très longtemps : certes, l’Etat islamique paraît désormais sur la défensive, mais la nébuleuse islamiste continuera de constituer une menace pour nous sur notre propre sol, tant que les autorités n’auront pas la volonté politique de porter véritablement le fer dans la plaie pour éradiquer ces « dizaines de Molenbeek » évoqués par Me de Montbrial. Le salut ne réside ni dans l’apathie de politiciens hâbleurs incapables de prendre les mesures énergiques qui s’imposent ni dans les rassemblements de pleurnichards qui n’en finissent pas de tendre l’autre joue. Alors même que le politique est complètement dévalorisé dans l’esprit d’une grande majorité de Français, l’époque va nécessiter de l’autorité. 

    L’autorité, c’est bien ce qui manque à MM. Hollande et Valls. L’élection de 2012 leur a, certes, donné le pouvoir mais ne leur a conféré qu’une légitimité inconsistante, purement légale, et toujours contestée par ceux qui pensent prendre la place : à un an du premier tour de l’élection présidentielle, ils sont déjà plus d’une demi-douzaine de candidats déclarés, sans compter la petite dizaine des candidats à la primaire des Républicains en attendant peut-être les prétendants socialistes. Tous représentent, peu ou prou, un parti politique : le pouvoir suprême n’est plus qu’un enjeu pour les factions. 

    Certains intellos bobos-gauchos qui prônent une utopique « horizontalité » (M. Legrand, France Inter) peuvent bien caricaturer l’autorité politique en la ramenant à une sorte de bonapartisme autoritariste et/ou charismatique. La vérité reste que seule « une institution pérenne, garante de la tradition nationale » (Lafautearousseau) peut fonder un pouvoir légitime à l’autorité naturelle : en tout cas, en France, on n’a jamais trouvé mieux.

  • Au-delà des risques terroristes.

     

    Par Jean-Philippe Chauvin 

     

    arton8470-7b8cd.jpgCertains pensent que la période délicate actuelle n’est guère propice à la réflexion « posée » et que l’urgence est d’agir, seulement agir, pour répondre aux défis du terrorisme et de ses marques les plus cruelles. Agir ou plutôt réagir est nécessaire, bien sûr : mais cela reste insuffisant et le deuil ne doit pas nous faire oublier les devoirs du politique, qui doit toujours voir loin, voir au-delà du moment pour tenter de prévoir et de prévenir… Bien sûr, il ne s’agit pas de confondre politique et divination, mais de se donner les moyens de comprendre ce qui arrive et d’y répondre dans les meilleures conditions possibles. 

    L’impératif de l’unité nationale face au terrorisme islamiste ne doit pas être le paravent de la démission de l’intelligence : si les polémiques circonstancielles m’agacent (même si elles ne sont pas toutes infondées, malheureusement), des débats plus profonds devraient bien avoir lieu, n’en déplaise à ce secrétaire d’Etat socialiste, M. Le Guen, qui, à bien l’entendre, souhaiterait sans doute une « erdoganisation » de la vie politique et intellectuelle de notre pays quand il déclare que la critique du gouvernement s’apparente à une atteinte à la démocratie… 

    Les grandes questions qui doivent être posées portent sur la nature des dangers et, entre autres, sur les meilleurs moyens de les dépasser, de les réduire, tant sur le plan politique que géopolitique, sans négliger le domaine des idées et celui de l’esprit (qui, parfois, peuvent se confondre ou, au moins, se mêler). Ainsi, on ne fera pas l’économie de la réflexion sur les institutions si l’on veut régler, dans la durée, la question du danger terroriste : n’est-ce pas, d’ailleurs, l’absence d’une continuité réelle à la tête de l’Etat qui empêche toute politique de long terme, à la fois solide et souple, face aux risques ? 

    Le fait que la République soit entrée en campagne électorale présidentielle active risque bien de désarmer l’Etat ou de lui faire confondre son action avec celle d’un parti décidé à garder le Pouvoir tandis que d’autres, acharnés à conquérir sa magistrature suprême, n’hésiteront pas, dans le temps de leur candidature, à l’affaiblir. Dans tous les cas de figure électoraux, l’Etat et la France sont, en définitive, les proies d’un système qui risque bien de ne pas être le mieux à même de rassurer et de protéger nos concitoyens. On peut, sincèrement, le regretter : mais se contenter d’un tel regret ne peut fonder une politique ni un avenir… Il faudra aller plus loin : jusqu’à la Monarchie ? A défaut d’une réponse satisfaisante pour l’heure, il apparaît au moins possible de poser la question… Possible et, même, nécessaire ! 

    le blog de Jean-Philippe Chauvin

     

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    La Galerie des Rois au portail de Notre-Dame