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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1314

  • Evolutions & tendances : en tous domaines, ces très mauvais chiffres qui accusent et condamnent le Système

     

    Mur-bleu gds.jpgNous avons plusieurs fois évoqué ici même les mauvais chiffres du chômage, de la pauvreté, du mal-logement. Le plus grave, au fond, n'étant pas ces chiffres, eux-mêmes, mais le fait qu'ils augmentent sans cesse : premier problème...

    Le deuxième problème vient de ce que, à côté de ces chiffres calamiteux, on peut - hélas ! - en aligner d'autres, dans d'autres domaines, et qui montrent eux aussi une inquiétante dégradation de la situation de notre pays, de son tissus économique et social, mais aussi la dégradation de son moral, de son mental, les aspects de la ruine de « l'humain » - si l'on peut dire - n'étant pas moins inquiétants que les mauvais chiffres économiques ; ils le sont même, probablement, bien davantage car si, selon l'adage bien connu, « plaie d'argent n'est pas mortelle », quand c'est le moral d'un pays qui est touché, là, c'est bien plus grave.

    Quelques exemples (repris des JT des deux grandes chaînes, TF1 et France 2) :

     On a appris, ces dernières semaines, la baisse des naissances en France : 19.000 naissances de moins en 2015 qu'en 2014. Pour Marie-Andrée Blanc, la présidente de l'Union nationale des Associations familiales (UNAF), associations apolitiques et aconfessionnelles représentant les 18 millions de familles sur le territoire français, ce tassement de la natalité n’est pas surprenant, et tient aux atteintes à la politique familiale : surtout la baisse du quotient familial et à la réduction du congé parental depuis le 1er janvier 2015. « La confiance est perdue », déclare Marie-Andrée Blanc, alors que le désir d’enfant des Français est de 2,37 par famille (donc bien plus important que le nombre effectif d’enfants). A noter que la désastreuse modulation des Allocations familiales selon les revenus pénalise, de fait, les familles « de souche » au détriment des familles « de plastique ».
     
     7 jeunes sur 10 sont prêts à s'expatrier, découragés, s'ils veulent créer une entreprise, par les lourdeurs administratives et l'insécurité juridique (les lois, décrets et normes changent tout le temps) ; ou par une trop faible rémunération du travail : les salaires sont bien plus attractifs en Australie ou dans d'autres pays plus ou moins exotiques ; les salaires et surtout les possibilités d'évolution de carrière. A l'autre bout de la chaîne, de plus en plus de seniors s'expatrient carrément : le Portugal tient la corde, mais ce n'est pas le seul pays ou, avec une retraite qui, en France, serait moyenne, ces retraités peuvent s'offrir un appartement voire une maison dont ils ne pourraient que rêver, en France ; et un quotidien bien plus « à l’aise » qu'ici.  

    Certes, on pourra toujours dire - et nous le pensons - que la France est notre mère, et qu'on ne doit pas l'abandonner, surtout quand elle est en grand danger, comme c'est le cas aujourd'hui. En parlant de l'Eglise, Jean-Paul II disait « malgré ses défaillances, elle est votre mère, et on aime sa mère, on ne la quitte pas... » Nous pensons cela. Cependant, les choses étant ce qu'elles sont, on ne peut que constater qu'un Système qui dégoûte les Français de vivre dans leur pays n'est certes pas un bon Système...

    •  Les démissions de jeunes professeurs sont en augmentation de 300% ; celles de stagiaires dans le primaire ont été multipliées par 6.5 entre 2012 et 2016, passant de 65 à 434. Dans le secondaire, elles ont été multipliées par 3, passant de 120 à 371. Les raisons de telles démissions ? Manque de liberté de plus en plus grand des instituteurs, et façon dont ils sont maltraités et par l’institution et par les élèves.

    Or l’Éducation nationale n’arrive déjà pas à recruter tous les personnels dont elle a besoin. À cela, s’ajoutent les démissions des professeurs déjà actifs, dont on sait qu’elles sont en augmentation, même si le ministère se refuse à donner les chiffres.

    Et pourtant, des candidats au niveau « très problématique » (selon une source bien informée : SOS Education) ont été admis pour ne pas laisser inoccupés trop de postes : tel a été admis au CAPES de Mathématiques avec 4/20 !...

    Tel est, pour son malheur, le Système qui régit la France ; un Système failli, qui échoue aussi complètement, et partout ; qui tue la France, à petit feu. 

     

  • L’affaire Fillon, l’arbre qui cache la forêt 

    Penelope et François Fillon à la Villette le 29 janvier 2017

     

    Par Raphael

    La République, le Système, vus et décrits par un militant d'Action française de 22 ans ...

     

    La désignation par le peuple du prochain président de la République n’aura jamais paru aussi incertaine. Habituellement, à ce stade de la campagne présidentielle, les jeux sont plus ou moins faits, et les deux gros appareils : Parti Socialiste et Les Républicains, se disputent sereinement le trône (sic).

    En ce début de mois de février, les forces politiques en marche – sans mauvais jeu de mot - sont toutes dans de très mauvaises postures. Nous royalistes, ne nous réjouissons pas d’une situation aussi lamentable et préjudiciable à l’état de la France. Mais nous ne manquons pas d’y mesurer la responsabilité au Système. Commenter, dénoncer et éclairer nos lecteurs sur ce qu’il est en train de se jouer est quasiment une démarche de salut public.

    L’affaire Fillon, qui vient d’éclater il y a un peu moins d’une semaine est symptomatique des vices de la République et de son identité : l’imposture. François Fillon, candidat auto-proclamé de la rigueur, de la probité morale et du redressement, n’est ni plus ni moins qu’un profiteur du système républicain et de ses magouilles d’enrichissement personnel. Reprenons un peu les faits : Pénélope Fillon, ayant toujours clamé haut et fort que « jusqu'à présentelle ne s'était jamais impliquée dans la vie politique de son mari » - lire son interview d’octobre 2016 dans Le Bien Public - a, en réalité, touché près de 900 000 euros brut pour des missions d’attachée parlementaire, sans compter sa rémunération astronomique pour sa collaboration à La Revue des Deux Mondes, pour laquelle elle a touché 100 000 euros brut en un an. Une contradiction majeure, que la mine contrite de François Fillon ne pourra évacuer.

    Cette affaire est scandaleuse, tant la défense des intéressés est faible et fragile - l’enquête établit que l’épouse du candidat républicain n’avait ni badge, ni adresse mail de l’assemblée nationale, et tant la partialité des journalistes démontre, une fois n’est pas coutume, les connivences entre monde politique et monde médiatique !

    Mais si seulement, il s’agissait d’une affaire isolée ! Rappelons-nous : l’affaire Cahuzac, les montages financiers du feu couple Hollande-Trierweiler, l’affaire Bygmalion, l’affaire des emplois fictifs des attachés parlementaires au Parlement européen du Front national, les exorbitants frais de bouche de Macron, moyen détourné d’étoffer son réseau pour son mouvement « En Marche » … Nous pourrions énumérer tant d’autres affaires !

    Le cas Fillon est seulement l’arbre qui cache la forêt peu verdoyante de la vie politique française. Il nous appartient, à nous, seuls vrais contradicteurs du Système, de pointer du doigt les nombreux scandales de la République, et de faire savoir aux Français que seul le recours à la monarchie traditionnelle, incarnée par un roi soucieux du Bien Commun, dégagé des servitudes de l’argent, et désintéressé des questions partisanes s’avère indispensable et salutaire en ce moment crucial, pour sauver notre pays.  •  

  • L’Action française face à l’élection présidentielle

     

    Par Stéphane Blanchonnet

    L’élection présidentielle est, que cela nous plaise ou non, le moment le plus décisif de notre vie politique.

     

    c89bc48ce21711fbd0205d594d9a6140.jpeg.jpgL’élection du Président au suffrage universel dans la Ve République et la forte personnalisation du pouvoir qui en résulte sont un paradoxe pour les royalistes.

    Elles nous apparaissent d’abord comme un hommage du vice républicain à la vertu monarchique. Elles confirment que la monarchie, qui a fait la France, est la constitution naturelle du pays. Elles valident le combat de Maurras et de son école contre le régime parlementaire de la IIIe République, faible là où il devait être fort (en haut, dans l’exercice des fonctions régaliennes de l’État) et fort là où il devait être faible (en bas, dans le contrôle et l’administration de la société).

    Mais elles nous apparaissent aussi comme un condensé des défauts de la démocratie, dans la mesure où le chef élu reste un homme de parti, incapable d’incarner l’unité de la nation, et plus préoccupé par sa réélection que par les réformes à mener dans l’intérêt du pays.

    Ce dernier défaut a d’ailleurs été accentué par le passage au quinquennat. 

    Mais l’élection présidentielle est, que cela nous plaise ou non, le moment le plus décisif de notre vie politique, celui où vont se décider les grandes orientations des cinq années suivantes. Les royalistes, ceux de l’Action française du moins, ont coutume de dire qu’ils entendent « préserver l’héritage en attendant l’héritier ». Ils ne se retirent donc pas dans leur tour d’ivoire ! Ils sont présents sur le champ de bataille, même s’ils veulent conserver une certaine hauteur de vue. 

    Ils se désintéressent d’autant moins de l’élection présidentielle de 2017 qu’elle se déroule à un moment crucial pour la survie du pays. L’indépendance, la sécurité et l’identité de la France sont menacées comme jamais par la conjonction de la mondialisation, du terrorisme et de l’immigration de masse.

    Comme tous les adversaires des processus de destruction en cours, nous regardons avec bienveillance le populisme (le rejet des élites politiques ou médiatiques, responsables de la situation), le souverainisme (la volonté de reprendre en main notre destin national) et le renouveau identitaire (la réponse à la mondialisation culturelle comme au communautarisme induit par l’immigration).

    Mais sur chacun de ces points, nous portons un regard original qu’il nous appartient de faire connaître : nous savons que le populisme conduit au césarisme et à ses périls là où le recours à la légitimité traditionnelle concilie autorité, service du bien commun et modération ; nous savons aussi que le souverainisme, s’il se réclame seulement de la démocratie, n’est pas suffisant pour garantir l’indépendance de la France car une majorité du peuple peut renoncer à sa liberté aussi bien qu’une assemblée ; nous savons, enfin, que l’identité française n’étant ni la race ni le contrat social républicain, ne peut se penser sans référence à notre longue histoire royale et catholique.  

    Professeur agrégé de lettres modernes

    Président du Comité directeur de l'Action française
  • Les « anti Trump » hystériques : républicains et démocrates, mais pas trop !...

     

    Mur-bleu gds.jpgCertes, ce n'est nullement un argument « politique » en soi, ni même une réaction qui monte très haut ou va très loin : il n'empêche, nous nous permettrons, ici, de trouver jubilatoire, dès qu'on évoque Donald Trump, la rage froide, qui confine à l'hystérie, de tous ces journaleux, ces bobos, ces hommes politiques de gôche (évidemment), ces soi-disant artistes (chanteurs ou autres) qui viennent clamer leur « consternation » et leur « peur » devant les micros tendus par des mains qui tremblent, d'effroi ou de rage, on ne sait.

    Evidemment, il faut leur reconnaître une excuse, à ces politiciens et journaleux du Système français, gangrené jusqu'à la moelle : voir un président élu sur un programme qui applique ce programme, cela ne leur est pas arrivé depuis longtemps. Au point de les choquer à l'extrême. Comment ça, vous faites ce que vous avez dit ? Mais, quelle horreur ! C'est pas du jeu ! Ah, non, ça ne va pas du tout ! Pour un peu ils nous sortiraient que ce n'est pas... démocratique !

    Souvenez-vous : c'était, il n'y a pas si longtemps, en 2007. Sarkozy venait de se faire élire brillamment sur un programme résolument « de droite ». Aussi sec, il nous colle six « ministres d'ouverture » de gauche, dont l'un - Bernard Kouchner - au poste prestigieux et importantissime des Affaires étrangères !...

    Souvenez-vous : c'était, il y a encore moins longtemps, en 2012. Hollande se fait élire en disant que son ennemi, c'est la Finance et qu'il fera « payer les riches ». Les classes moyennes et les centaines de milliers de foyers qui ne payaient pas d'impôt sur le revenu, avant, et le payèrent en 2013 se souviennent encore du matraquage fiscal de l'année suivante. Et les élus socialistes se souviennent encore du quinquennat fort peu « socialiste » pour eux qui s'ensuivit : un grand nombre d'entre eux en devinrent... « frondeurs » ! 

    Alors, vous pensez, un président élu pour faire quelque chose et qui le fait, avouons-le, ça surprend ! En tout cas, ça les surprend, eux, les journaleux, bobos, gauchos et compagnie.

    Parmi tous les décrets abominables (pour eux) qu'a osé signer le nouveau président des Etats-Unis, c'est le dernier qui a le plus fait hurler : interdire l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays musulmans (Syrie, Irak, Iran, Yémen...), entrée par ailleurs permise, si ces ressortissants sont chrétiens. 

    A juste titre, Trump déclare vouloir d'abord être pleinement renseigné sur la personnalité de ceux qui demandent l'asile : on ne voit pas, là, quoi que ce soit de déraisonnable; encore moins de critiquable et, a fortiori, condamnable.

    Qu'à cela ne tienne : la logique, le bon sens, la prudence la plus élémentaire, le politiquement correct qui règne quasi en maître chez nous n'en a cure. Il perd du terrain, malgré tout, et cela l'inquiète, d'où sa rage, mais il continue, imperturbable, à décréter le bien et le mal, à dire où se trouve l'un, où est l'autre. Et, donc, il critique, il condamne...

    Ainsi, Hollande le mou, le nain politique, a même osé demander au Président des Etats-Unis (dont la puissance est tout de même un petit peu supérieure à la sienne, non ?) d'abroger ce décret !

    Que dirait-on - chez les bobos, gauchos et autres trotskos de service - si le chef d'un Etat musulman demandait à la France d'abroger la loi sur le mariage pour tous, au motif que, dans la plupart des pays musulmans, l'homosexualité est réprimée, parfois punie de mort ? 

  • « Petit Ben » - à la différence de « petit poisson » - ne deviendra jamais grand ...

     

    Mur-bleu gds.jpgIl est vrai que parler de Benoît Hamon c'est parler de la plus insignifiante des petitesses de la politique politicienne. Les choses étant ce qu’elles sont, et s'il faut rester prudent vis-à-vis des sondages (la victoire du Brexit et l'élection de Trump sont passées par là) tous les commentateurs s'accordent à dire que le nouveau patron du défunt PS arrivera cinquième lors de la prochaine présidentielle, ce qui est tout sauf glorieux. Et qui ne justifie pas du tout que l'on nous ait tant rebattu les oreilles de sa picrocholine lutte avec le sieur Valls. Au prix où est la minute télé, n'est-il pas indécent de nous avoir parlé, pendant tant de dizaines, voire de centaines d'heures, de l'affrontement entre ces deux nains - nains politiques s'entend : n'aurait-on pas mieux fait de nous parler un peu plus de ce qui se passe de par le vaste monde, où les sujets importants ne manquent pas ?

    Bon, puisque c'est fait, et qu'on a dû supporter ces interminables journées de parlotte inutile et sans le moindre intérêt sur Benoît et Manuel, où en sommes-nous ?

    A ce point, sûr et avéré : le PS, vingt-cinq ans après le PC, vient de mourir en direct à la télé, achevant devant les caméras la lente agonie due « à une longue et cruelle maladie », celle de n'avoir pas su répondre à la question que lui posait Julliard, le 2 août 2007, dans un brillantissime article de L'Obs (il la posait, du reste, à toute la gauche) dont le titre était : « Socialistes, croyez-vous encore à vos mythes ? » (Extrait) :

    « ...Le mal est plus profond qu'une défaite conjoncturelle ; c'est une défaite intellectuelle et morale.

    Il y a longtemps que le PS a cessé de penser et de croire ce qu'il raconte. Depuis 1989 au moins, date de la chute du mur de Berlin, la Gauche toute entière est malade, parce qu'elle n'a pas su analyser ni tirer les conséquences de ce qui s'est passé. Parce que, qu'on le veuille ou non, le Socialisme (comme la Révolution au dire de Clemenceau) est un bloc ! Que le Communisme a été pendant près d'un siècle l'horizon d'attente du mouvement ouvrier tout entier. Il n'est pas besoin de relever la tête bien haut pour savoir que l'horizon est bouché, que l'Orient rouge est délavé, que le soleil levant s'est drapé de deuil. Or, le fait est que jamais les socialistes ne nous ont donné une analyse convaincante de ce qui s'était passé, qui engageait pourtant la vision qu'ils se faisaient de l'avenir. Rien qui nous explique pourquoi l'un des plus beaux rêves de l'humanité s'est transformé en un immense cauchemar. »

    Et Julliard concluait son très long article - absolument remarquable - par la question qui tue : « S'agit-il d'un vice intrinsèque ? », la réponse, pour nous ne faisant aucun doute : c'est oui !

    Et voilà pourquoi et comment le PC d'abord, hier, puis le PS ensuite, aujourd'hui, ont péri corps et âme : avec eux, le paysage du Pays Légal de gauche hérité de 45. Nul ne s'en plaindra, en tout cas pas nous ! Mais tout cela c'est de la trop grande Histoire, de la trop forte littérature pour Petit Ben. 

    Alors, aujourd'hui, on ne peut que s'amuser de voir, tout content, Petit Ben* qui vient parader devant les caméras. Totalement inconscient du fond du problème, de la vraie dimension des choses (voir le Julliard, plus haut) on dirait Napoléon après Austerlitz : je vais parler avec Jadot et Mélenchon, dit-il. Bref, il y croit. Il est bien le seul à ne pas s'être rendu compte qu'il est « le général de l'armée morte », titre d'un film pas si ancien. Les « Valssistes » ont une furieuse envie de suivre l'exemple de Gérard Collomb et du PS de toute l'ex Région Rhône-Alpes, partis chez Macron ; les vrais « frondeurs » et autres tenants de l'aile dure préfèrent évidemment l'original (Mélenchon) à la pâle copie : au moins, Méluche, c'est le 7 novembre 2008 qu'il a quitté le PS, et pas après avoir participé pendant deux ans et trois mois (tout de même !) au calamiteux quinquennat Hollande !

    Bref, autour de Petit Ben ne restent que les Petibenistes, ce qui fera fort peu de monde au soir du premier tour de la présidentielle. 

    * il paraît que ce surnom lui vient de Martine Aubry, l'une des fossoyeuses de l'économie française avec ses funestes « 35 heures » - 35 heures que Petit Ben veut d'ailleurs ramener à 32 !
  • Maintenant que les acteurs de la présidentielle sont annoncés...

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

     

    1345578492.2.jpgLes acteurs de la prochaine présidentielle sont désormais nommés, et le spectacle a déjà bien commencé, accumulant surprises et trahisons, petits meurtres entre amis et ressentiments... Quelques célébrités politiques sont déjà défaites, avant même que la campagne officielle ne débute : le « dégagisme » évoqué par les partisans de M. Mélenchon a joué à plein, ses victimes étant Mme Duflot, MM. Sarkozy, Juppé, Valls, sans oublier le président en exercice qui, lui, se dégage aussi et tout seul de cette campagne qui ne le concerne plus directement. Mais cette « sortie des artistes » atteint désormais ses limites, et le fait que M. Hamon, candidat officiel du Parti socialiste, dépasse désormais M. Mélenchon dans les études d'opinion, en est le premier signe et cela pourrait  augurer d'un combat plutôt classique, malgré la « nouveauté » toute relative d'un Macron. Mais la prudence s'impose et j'éviterai soigneusement, à ce jour, de faire un pronostic : n'insultons pas l'avenir, car l'histoire n'est jamais écrite avant que d'avoir lieu.

     

    Les trois prochains mois nous réservent sans doute bien des surprises, mais ce spectacle électoral m'incite plutôt, tout en le suivant et en m'y engageant, à proposer « autre chose que ce qui existe » présentement : la Monarchie héréditaire et successible (ce dernier terme étant ardemment défendu par mon ancien professeur d'université Claude Nières, qui le préférait même à « héréditaire ») a le mérite immense de préserver la magistrature suprême de l’État des appétits et des ambitions politiciennes tout en chargeant (et le terme n'est pas inapproprié) une famille de cette représentation symbolique de l’État et le roi lui-même de la responsabilité de l'arbitrage politique. Cela n'empêche évidemment pas la vie parlementaire et le débat politique, mais, lorsque la « première place » est prise, les risques d'une dérive et d'abus de pouvoir sont plus limités (sans, pour autant, disparaître complètement, les hommes étant ce qu'ils sont, et la Monarchie n'ayant pas vocation à faire des hommes parfaits...).

     

    Qu'elle apparaisse lointaine en ces temps d'élection présidentielle n'empêche pas la Monarchie d'être toujours nécessaire : peut-être est-ce le spectacle contemporain de cette lutte des clans et des chefs pour un bail chez Mme de Pompadour* qui fera, a contrario, réfléchir nos concitoyens et avancer dans les esprits l'idée royale... Dance cas, l'élection du printemps aura au moins servi à quelque chose ! 

     

    * Le palais de l’Élysée a appartenu à la marquise de Pompadour, favorite du roi Louis XV...

     

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Et si, pour redresser la France, on restaurait la monarchie ? C'est sur Boulevard Voltaire que la question est posée

     

    Par Laure Fouré
     
    « À quoi bon confier le pouvoir à un gouvernant qui ne dispose pas des moyens juridiques de l’exercer ? » C'est cette question que pose Laure Fauré dans un article pertinent de Boulevard Voltaire [28.01]. La citation finale de Patrick Buisson démontre d'ailleurs amplement que ce ne sont pas seulement des moyens juridiques qui manquent au régime actuel pour être un Etat digne de ce nom, en tout cas digne de la France, adapté à elle. Cette citation atteste aussi de la profonde imprégnation de la pensée de Patrick Buisson par les doctrines contre-révolutionnaires. Quant au Prince lui-même, il devra, en effet, disposer du consentement des Français - quel que soit le moyen de l'exprimer. Sans-doute ne pourra-t-il être qu'un prince pleinement français. Français de droit et, plus encore, français de fait. Ainsi sont les princes d'Orléans dont on rappellera pour finir qu'ils sont des Bourbons.  Lafautearousseau

     

    3632260486.jpgAlors que la campagne électorale en vue du prochain scrutin présidentiel bat déjà son plein à travers le lamentable spectacle des « primaires » de la droite comme de la gauche, dont les candidats rivalisent de médiocrité, comment ne pas se prendre à rêver d’un changement de régime puisque celui-ci, depuis des décennies, ne cesse de défaire la France ?

    Certes, le fondateur de la Ve République entendit restaurer notre cher et vieux pays en le dotant d’une Constitution propre à redonner une certaine autorité au chef de l’État, mais ses successeurs s’appliquèrent tant à dégrader la fonction, jusqu’à abandonner la souveraineté dont ils disposaient au profit de l’oligarchie européenne, qu’il ne nous reste aucun espoir de redressement sans un renouvellement profond des institutions qui nous régissent.

    Malgré l’affirmation incantatoire des « valeurs de la République », au contenu jamais défini mais qu’il faudrait respecter comme de nouvelles Tables de la Loi, les Français assistent impuissants à la décadence d’une nation dont le rayonnement illumina pourtant le monde jusqu’aux heures funestes de la Révolution de 1789, matrice des idéologies totalitaires qui ensanglantèrent le siècle dernier.

    Face à ce désastre, la France ne se redressera qu’en renouant avec la tradition multiséculaire qui correspond le mieux à la nature particulière de son peuple et aux vicissitudes de son histoire, selon la méthode de l’empirisme organisateur brillamment développée par Charles Maurras, à savoir une monarchie héréditaire garante d’un État fort délivré de l’emprise des partis qui divisent les citoyens en factions rivales et destructrices de l’unité nationale.

    Bien sûr, le retour du prince, que les Français pourraient désigner par référendum parmi les héritiers des Bourbons et des Orléans, ne constitue qu’un moyen et doit s’accompagner impérativement de la mise en place de nouvelles institutions, après dénonciation des différents traités qui ont progressivement confisqué les principaux attributs de notre souveraineté politique. 

    En effet, il est indispensable de recouvrer notre indépendance, sans laquelle aucune réforme ne saurait être conduite efficacement : à quoi bon confier le pouvoir à un gouvernant qui ne dispose pas des moyens juridiques de l’exercer ?

    Grâce à cette nouvelle liberté d’action, le roi pourra redevenir le fédérateur des intérêts particuliers en vue du bien commun de l’ensemble des citoyens, incarner la continuité de l’État par la transmission héréditaire de la fonction et permettre au peuple français de reconquérir son identité à un moment de son histoire où celle-ci se trouve gravement menacée, tant par l’invasion migratoire de populations exogènes que par la colonisation culturelle et linguistique du monde anglo-saxon, plus particulièrement de l’empire américain.

    Comme le rappelle Patrick Buisson dans son dernier ouvrage,« l’idée que l’autorité politique ne constitue pas un dominium, un droit de propriété rapporté à un individu, mais un ministerium, un office exercé au nom de tous, est au cœur de la pensée occidentale. […] Cette vision de l’administration de la Cité aura d’abord été en France le propre de la monarchie, pour qui elle semble inséparable de la conception organiciste de la société qu’exprime Louis XIV dans son Mémoire pour l’instruction du dauphin rédigé en 1661 : “Car enfin, mon fils, nous devons considérer le bien de nos sujets bien plus que le nôtre propre”. » Seul un roi puisant sa légitimité dans l’Histoire est véritablement capable de servir « la cause du peuple ».  •

    Juriste
  • Patrick Buisson : « la démocratie, rien d'autre qu'un pis-aller, une forme de résignation, un expédient pour basse époque ? »

     

    Pas plus que l'article qui précède n'émane de Lafautearousseau, les lignes qui suivent, puissantes et pénétrantes, toutes marquées d'authentique esprit contre-révolutionnaire, ne sont de Charles Maurras, venues de temps lointains  ... Mais du premier des conseillers du précédent président de la République française, Patrick Buisson. « Le doute n'habite-t-il pas le système lui-même ? » demande-t-il. Il en fut l'un des rouages les plus hauts placés de 2007 à 2012. Sans illusion et sans abandon ni de ses convictions de fond ni de sa lucidité critique. Est-ce folie de supposer possible qu'en certaines circonstances déterminées un tel régime pourrait s'effondrer sur lui-même, se défausser, laisser la place ? A méditer. Lafautearousseau 

     

    bv buisson.jpg« Il y a quelque chose de particulièrement sinistre dans l'atmosphère qui nimbe les heures crépusculaires d'une fin de règne en régime démocratique. Au sentiment d'inachevé, que souligne l'impuissance à s'inscrire dans le temps long de l'histoire, se mêle la sourde aversion que suscite chez tout esprit épris d'unité la perspective d'être de nouveau confronté au fanatisme mou d'une campagne électorale, au mimodrame d'une guerre civile. Telle est ma fracture intime : avoir développé une expertise au sujet d'un processus dont la résultante collective ne me paraît pas toujours ordonnée au bien commun. Car si l'élection présidentielle est bien ce moment où l'on confronte les projets, c'est aussi le moment où s'accomplit un rituel de séparation qui dresse les Français d'abord en plusieurs factions rivales, puis en deux camps apparemment irréconciliables. Là est la malédiction du nombre abstrait, anonyme, informe, que Victor Hugo résuma en une formule fulgurante : « Je suis le Médiocre immense. [...] Je suis Tous, l'ennemi [...] de Tout. » Là est aussi la critique la plus aiguë de la démocratie : la multitude opposée à l'unité, la fragmentation à l'indivisibilité, le dénombrement contre le rassemblement. Le doute n'habite-t-il pas le système lui-même ? La célèbre sentence de Churchill qui fait de « la démocratie le pire régime à l'exclusion de tous les autres » ne semble-t-elle pas nous dire que, finalement, la démocratie n'est rien d'autre qu'un pis-aller, une forme de résignation, presque un expédient pour basse époque ? Dans le feu de l'action, le gérant démocratique ne se pose que rarement ce genre de question. Sauf à l'heure des comptes. Alors, il vacille, titube, se perd dans une interminable introspection traversée par un fort sentiment d'injustice dès lors qu'il en vient à envisager la défaite. » 

    Patrick Buisson

    La Cause du peuple - Perrin - 2016 [Pages 283-84]

  • Corruption, actualité la plus immédiate : Rousseau vient d'écrire à d'Alembert...

     

    Mur-bleu gds.jpgDe Cahuzac et Thévenoud hier (vous savez, ces deux pourfendeurs PS de la fraude fiscale, qui appelaient les galeux à « faire repentance »), à Fillon aujourd'hui - et encore, pour ne parler que d'eux, dans l'immense foule qu'il faudrait citer ! -  prenons le temps d'être court, comme le conseillait Pascal ; et lisons les mots que Jean-Jacques vient d'envoyer à Jean Le Rond (plus connu par la suite de son nom : d'Alembert).

    Ils semblent écrits d'hier, non ? :

    « Jamais, dans une monarchie, l’opulence d’un particulier ne peut le mettre au-dessus du Prince ; mais, dans une république, elle peut aisément le mettre au-dessus des lois. Alors, le gouvernement n’a plus de force, et le riche est toujours le vrai souverain »

    Jean-Jacques Rousseau, Lettre à d’Alembert sur les spectacles, 1758.

    Comprenne qui pourra, comprenne qui voudra ... 

  • La Belle et la Bête

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Il devait s’agir d’une « élection primaire ouverte » organisée par le Parti socialiste. Mais, avant tout soucieux de communication, M. Cambadélis, en a fait des « primaires citoyennes » (notez le pluriel, sans doute emphatique mais on se demande pourquoi; et l’adjectif en voie de dépréciation, tout de nos jours étant « citoyen » - sauf peut-être la lecture du présent article), et désormais organisées par une certaine « Belle Alliance populaire » (sans doute une antiphrase). Qu’importe qui de MM. Valls ou Hamon l’aura finalement emporté : vu la tournure des événements, il est fort peu probable que le candidat de la « Belle, etc. » fasse bonne figure à l’élection présidentielle. Cette primaire était manifestement à usage interne : il s’est agi ni plus ni moins de prendre la main sur le parti, ou ce qu’il en reste, en vue d’échéances plus lointaines. On voit bien la dérive…

     

    Qui dira en effet les torts de toute «  primaire » ? Qu’elle concerne la droite ou la gauche, ce type d’élection constitue un dévoiement des institutions, en ce qu’elle contribue à contourner la constitution de 1958, conçue pour minimiser le rôle des factions. Déjà malmenée par le quinquennat, voici cette constitution en butte à la réinstallation sans vergogne par les partis d’un jeu politicien jusque là plus ou moins contenu : la bête reconquiert son territoire. Certes, ne sont concernés dans les faits que les deux grands partis, adoubés par les médias puisque dits « de gouvernement ». Il s’agit cependant bien d’une simple imitation destinée sans aucun doute à accentuer l’américanisation de notre vie « politique » (guillemets de rigueur). Tout le petit monde des appareils politiciens et médiatiques y trouve son compte, faisant mine d’ignorer que ce qui fait sens aux Etats-Unis, où depuis deux siècles le clivage démocrate-républicain structure la vie électorale, confine chez nous au non sens pur et simple.

     

    Du coup, on ne peut s’étonner qu’une primaire devienne l’occasion des propositions les plus utopiques, autant dire démagogiques (l’abolition des frontières, le revenu universel, le droit à l’enfant, etc.). ce que M. Valls lui-même a le mérite de dénoncer clairement : « promettre n’importe quoi pour gagner » (Alfortville, vendredi 27). Au mieux aura-t-on droit à un catalogue de mesures relevant de la simple bonne (ou mauvaise) gestion ministérielle, très nettement en deçà de ce qu’il faut bien appeler le sens et l’intérêt de l’Etat. Ainsi, et à titre d’exemple, MM. Valls et Hamon n’ont fait qu’effleurer dans leur débat du 26 ce que devrait et pourrait être une politique étrangère conforme à nos intérêts et à notre légitime ambition. Mais n’est-il pas déraisonnable d’attendre du politicien qu’il se transforme en politique ?

     

    Les primaires ne font que participer d’un mouvement plus général. Minée de l’intérieur, la Ve République montre ses limites. Sa décomposition peut aller très vite. Ainsi, certains, dont M. Mélenchon, réclament une sixième république, aux antipodes de l’actuelle « monarchie républicaine ». Retour au funeste parlementarisme garanti. Pour le coup, c’en serait fait de ce qui reste d’un Etat souverain plus ou moins capable d’assurer ses missions régaliennes. 

  • Politique magazine, numéro de février : « Le nouveau monde »

     

    Découvrez le numéro de février !

    DOSSIER : Le réveil des nations

    Printemps des peuples, retour des nations, permanence des états. La prise de pouvoir de Donald Trump et le choix d’un Brexit « dur » par Theresa May annoncent une nouvelle donne mondiale. En France, un souffle d’espoir, porté par le retour du peuple, est-il en train de se lever ? 

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

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  • Élections : 2 + 2 = 5

     

    par Ph. Delelis

    En principe, le comptage des voix dans une élection ne fait appel qu’aux quatre opérations élémentaires (additions, soustractions, multiplications, divisions), mais, visiblement, certaines ne sont pas connues des organisateurs. 

    Un petit récapitulatif n’est donc pas superflu en vue notamment des scrutins futurs (le passé a ceci d’irritant qu’il ne peut pas être changé).

    1. Le nombre de bureaux de votes au début et à la fin du scrutin doit être identique. Si ce n’est pas le cas, il y a plusieurs explications possibles mais une fracture spatio-temporelle ou, plus généralement, un phénomène spontané de physique quantique, ne sont pas les plus probables.

    2. La somme des voix recueillies par un candidat dans tous les bureaux de vote doit être égale au nombre de voix recueillies par ce même candidat au niveau national.

    Si ce n’est pas le cas, il y a peu explications rationnelles mais peut-être l’usage de l’algèbre non commutative. Toutefois, il devrait être admis que si le règlement de l’élection n’a pas permis le recours à cette forme particulière d’algèbre, alors on ne devrait pas l’employer. D’une façon générale, le cadre mathématique conceptuel ne devrait pas être laissé à l’appréciation des présidents de bureaux de vote. Au centralisateur des résultats non plus, d’ailleurs.

    3. La « participation » n’est pas un concept abstrait mais le nombre concret des électeurs déposant un bulletin dans une urne (matérielle ou électronique).

    Si, au fur et à mesure du dépouillement, la participation ne suit pas une progression globalement linéaire mais au contraire subit des fluctuations, alors il est probable que le centralisateur des résultats, au lieu de pratiquer une addition qui le fatiguait par sa simplicité, a suivi une suite de Collatz. Celle-ci consiste, pour la détermination du chiffre suivant à prendre, ou bien la moitié du terme précédent si celui-ci est pair, ou bien le triple du terme précédent augmenté de 1 s’il est impair. Cette suite restant encore une énigme pour les mathématiciens, il est peu recommandé, là encore, d’y avoir recours.

    4. En divisant le total des voix obtenues par un candidat par le nombre de suffrages exprimés (le total des bulletins moins les bulletins blancs et nuls), et en multipliant par cent, on obtient le « pourcentage » de voix de ce candidat. Cette notion, un peu subtile il est vrai (quoique figurant au programme du CM2), permet une comparaison rapide des scores. Si le numérateur ou le dénominateur change, et hors le cas où ils se modifient dans une proportion identique, alors le pourcentage change.

    Si ce n’est pas le cas, alors il est probable que l’on ait encore quitté l’arithmétique des Hussards de la République et que l’on ait glissé, par exemple, vers la géométrie hyperbolique. Elle a certes permis les voyages dans l’espace mais n’est pas spécialement adaptée aux processus électoraux. Sauf, bien sûr, à vouloir envoyer le scrutin dans un trou noir. 

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  • La Semaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

     

    La  Semaine de MAGISTRO - Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. [29.01] 

    A tout un chacun

    Aude MIRKOVIC   Maître de conférences en droit privé et porte-parole de l'association Juristes pour l'enfance  GPA : "La Cour européenne des droits de l'homme protège enfin les droits des enfants !" 

    Du côté des élites    

    Jacques BICHOT   Economiste, démographe, Professeur émérite à l'Université Lyon 3 - Ancien président de Familles de France  Retraites : qu’attendent Fillon et Les Républicains pour se doter d’un programme digne de ce nom ?

    Paul RIGNAC  Romancier, essayiste   La guerre de Tromelin n’aura pas lieu…

    Ivan RIOUFOL   Journaliste politique    Macron, l’homme du Système

    En France

    Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire  Cette révolution silencieuse qu’ignore la "France d’en haut"

    Vincent DESPORTES   Ancien directeur de l’Ecole de Guerre, professeur de stratégie à Sciences Po   La politique de Défense de la France

    Avec l'Europe

    Charles GAVE   Economiste financier   Pour avoir un pays bas, votez Hollande

    François JOURDIER  Officier, amiral (2S)   L’Europe selon Trump

    De par le monde

    Renaud GIRARD    Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien    La nouvelle vision américaine du monde

    N.B. :  cf. Maxime TANDONNET  Précisions de M. Julien Aubert, député

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  • Culture • Loisirs • Traditions

  • Rire ou sourire un peu ... même s'il n'y a pas vraiment de quoi

     

    A la façon de Luchini, un humour d'actualité.

    La vidéo ne dure que 1'45'' et se termine par une citation de La Fontaine particulièrement bienvenue.

    Lafautearousseau 

     

     Merci à Ariane !