Élisabeth Lévy huée : jusqu’à quand la parole féministe sera-t-elle confisquée ?
Par Gabrielle Cluzel
C'est à nouveau un fait de société que Gabrielle Cluzel commente ici avec talent, humour et lucidité. C'est plus encore un fait de civilisation. Une civilisation qui se désagrège. [Boulevard Voltaire, 17.09].
Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres. LFAR

Après la redevance sans télé, la démocratie sans peuple, voici le débat sans contradicteur. On n’arrête pas le progrès, et celles et ceux, comme dirait l’autre, qui le portent en étendard.
À son université d’été du féminisme, Marlène Schiappa avait osé inviter… Élisabeth Lévy. Stupeur et tremblement. Horreur et malédiction. Marlène Schiappa ferait bien de se méfier, deuxième avertissement. Dans son récent bouquin avaient déjà été repérés quelques mauvais signaux maternalistes. Son ouverture d’esprit, aujourd’hui – à saluer -, va lui attirer des ennuis avec la brigade des meufs. Élisabeth Lévy, tel Danton haranguant Robespierre, pourrait bien lui crier sur l’échafaud médiatique : « La prochaine, ce sera toi ! » La terreur féministe est comme toutes les autres : implacable et, une fois lancée, difficile à enrayer.
Le Huffington Post rapporte, vidéo à l’appui, qu’« Élisabeth Lévy a été huée ». Il est vrai que la salle avait été largement chauffée par une tribune indignée dans Libération, il y a quelques jours, signée Léa Domenach (« réalisatrice et scénariste, militante féministe »).
Pour elle, « inviter Élisabeth Lévy ou Raphaël Enthoven (car lui aussi, un malheur n’arrivant jamais seul, était de la partie) aux premières Universités d’été du féminisme organisées par le gouvernement, [c’était] obliger encore les femmes à justifier leur combat ».
Nous sommes d’accord, ma chère Léa, c’est le côté désagréable des débats, un peu comme les dissertations de français ou les démonstrations de maths au lycée : il faut justifier. Quand il serait si simple et si plaisant d’assener en tapant du pied. Si, à présent, même les féministes doivent avoir des arguments, alors là, tout fout le camp.
Son rêve, pourtant, écrit Léa Domenach, était de voir « débattre des féministes entre elles sur la prostitution, le voile ou les violences sexuelles » afin de « crever certains abcès », avec des intervenants « dont les avis divergent ». Mais vraiment un tout petit peu, sans doute ? Sur la longueur du voile, par exemple : on fait un ourlet ou pas ? Parce que, côté crevaison d’abcès en tous genres et déstockage massif d’avis divergents, Élisabeth Lévy est championne, meilleure ouvrière de France. Sauf que les féministes sont des fillettes fragiles qui n’aiment point trop être bousculées. Leur estomac ne tolère qu’un léger nuage de contradiction dans leur tasse de thé, qu’elles tiennent le petit doigt en l’air.
« Tu vis sur quelle planète ? », a-t-on entendu fuser dans la salle, rapporte Le Huffington Post. Pas la même que la leur, manifestement. S’il en est une qui a les deux pieds sur Terre, ancrés dans la vraie vie, c’est bien Élisabeth Lévy. Quand les autres ne connaissent que la galaxie des licornes et des petits poneys où rien ni personne ne vous contrarie. C’est tellement plus gentil ainsi. ■

beaucoup de téléspectateurs qui, aux temps anciens où la petite lucarne avait des ambitions, aient décroché de l'histoire fastueuse adaptée du roman de Maurice Druon (photo) par Marcel Jullian, mise en images par Claude Barma.
N'empêche que ça a dû être drôlement difficile de condenser une myriade d'aventures, dont quelques unes sont inventées ou reprennent des légendes mystificatrices et un exposé très honnête et très intelligent des grands enjeux et des grandes orientations qui ont conduit à la Guerre de Cent ans mais surtout, et au delà, à présenter la constitution de l'État moderne.
En premier lieu Louis Seigner (photo 1), papelard, subtil, redoutable banquier siennois, Geneviève Casile (photo 2), glacialement belle reine Isabelle délaissée par son mari sodomite et devenue la cruauté même, Hélène Duc, hautaine Mahaut (photo 3), tante et ennemie jurée de son neveu Robert. Et quelques autres, qui ne sont pas des moindres : Catherine Rouvel, sataniste empoisonneuse, Muriel Baptiste, la reine débauchée de la tour de Nesle, Henri Virlojeux, subtil pape Jean XXII...


Le texte pétitionnaire vaut son pesant de mauvaise foi ou d’inintelligence caractérisée. Je lis encore : « Intolérable ! À l’heure où la France manque de gynécologues, à l’heure où les patientes dénoncent des sévices sexuelles de la part de leurs praticiens, à l’heure où nous faisons entrer Simone Veil au Panthéon, nous devons sauvegarder ce droit (qui n’en déplaise à ce cher monsieur) est toujours légal en France. » J’arrête la lecture de ce pataquès invraisemblable qui aurait déjà reçu plus de 17 000 approbations.


A lire dans Lafautearousseau la suite magistrale de Pierre Debray ...
C'est la révolte de cette jeune fille de 16 ans qui s'amourache et s'enfuit avec un homme marié, lequel abandonne femme et enfant.


Hier jeudi, le blog
C’est pourquoi le Duc de Vendôme lui avait demandé en 2009 d’être présent à ses côtés pour la sortie de son livre Un Prince francais*. Ce jour là, Jean Piat évoqua sur scène ses souvenirs avec la défunte Comtesse de Paris avant de débuter une conversation à bâtons rompus avec le Prince Jean, auteur du livre. A la fin du débat, Jean Piat termina ses propos avec une note d’espoir en déclarant que le Prince Jean pourrait donner un supplément d’âme a la France. A cette occasion, Jean Piat retrouva avec beaucoup de plaisir la Princesse Marie-Liesse, Duchesse d’Angoulême qui est aussi une proche parente de son gendre le comte Louis de Rohan-Chabot, époux de sa fille Martine.
« Je suis très attristé par la mort de Jean Piat que j'ai bien connu. Je l'ai admiré sur scène, mais également hors de scène. Il était un géant du théâtre français et gardait dans la vie quotidienne un beau maniement de la langue, magnifié par les intonations de sa voix. Il m'avait fait l'amitié de participer à la présentation de mon livre « Un Prince français » en 2009 et de soutenir l'association Gens de France. Tout en lui était élégance et gentillesse. Adieu Jean... »
Gilles-William Goldnadel écrit cela au sortir d'un été politique que l'on a presque unanimement qualifié de chaotique au point que quelques grosses pointures ont commencé à quitter le navire. 
On sait que la présidente du Rassemblement National a été convoquée à une expertise psychiatrique à la suite de la diffusion d’images d’exactions de Daech sur son compte Twitter.
«

mauvais. Elles les nourrissent à proportion de leur gravité.