Autour du Prince Jean ! Dernier acte : à Chantilly, où tout est beau....(1/2)
Les quelques kilomètres qui séparent Chantilly de Senlis sont vite avalés. On a juste le temps de méditer quelques instants sur la beauté de la nature environnante, et voilà que les premiers membres du Service d'Accueil, qui nous entourent depuis le début de la matinée, nous indiquent la voie à suivre. On traverse à peine quelques rues, et on se rend directement sur l'hippodrome.
D'emblée, le spectacle est grandiose. À peine franchies les grilles du domaine, on mesure combien tout respire la grandeur et l'harmonie. Manifestement, tout obéit à l'esprit, à Chantilly. Et si l'on a parfaitement respecté la Nature - à laquelle de toutes façons, c'est bien connu, on ne commande qu'en lui obéissant... - un sens artistique et un goût très sûr, développés là sur plusieurs siècles d'affilée, sans discontinuer, ont abouti à ce résultat qui tend vers la perfection : le domaine de Chantilly, qui s'offre aux yeux du visiteur.
Madame de La Fayette ne disait-elle pas : "De tous les lieux que le soleil éclaire, il n'y en a point de pareil à Chantilly" ?
Même la révolution, qui a pourtant fait ce qu'elle a pu en saccageant le Parc, en morcelant le domaine et en rasant le Grand château, n'a pas réussi à détruire Chantilly. Le Parc et les jardins furent recréés en premier, après que le domaine eut été peu à peu racheté, morceau par morceau; puis le Grand château fut restauré par le duc d'Aumale...
En entrant, on tombe directement sur l'hippodrome et l'on a, juste à gauche, les Grandes Ecuries. C'est là, sur l'hippodrome, que va se dérouler le dernier acte de la fête. Sur la photo aérienne ci dessous, vous en voyez l'extrémité en haut, à droite.









            Les Tribunes du Prince Jean sont des prises de position occasionnelles sur des sujets de fond, liés ou non à l'actualité. D'une longueur maximale d'une page, elles permettent au Prince soit de faire connaître sa position sur une question brûlante faisant débat dans l'opinion, soit de faire le point sur un des grands sujets marquant la vie et l'évolution de notre société.
               Le 12 mars 2007, le Prince Jean a commencé un voyage important en Pologne. Nous en avons déjà parlé, et nous en parlerons encore...
             Après avoir lu attentivement le discours du Prince tenu à Vizille, voici donc maintenant, en laissant divaguer librement notre réflexion, quelques propos inspirés par cette grande occasion manquée, ou ratée, ou dénaturée (qu'on prenne les mots que l'on voudra...) que fut 1789, ce "grand mouvement" dont parlait le Comte de Chambord, et qui est à la base de ce qu'a développé le Prince devant les mebres du Coseil général de l'Isère.. 
            En 2007, le Prince Jean, Dauphin de France, s'est donc rendu dans le Dauphiné : l'image est facile, mais on rappellera malgré tout le Traité de Romans de 1349, par lequel Charles V a réuni cette belle province à la France. Une des clauses du Traité stipule que le Prince héritier portera dorénavant le nom de Dauphin.
            Le Prince Jean s'est rendu plusieurs fois en Provence : illustrant l'image que nous avons souvent prise d'un arbre qui monte d'autant plus haut dans le ciel qu'il pousse plus profondément ses racines dans le sol, il s'est montré attentif, curieux et intéressé par tout ce qui s'y passe, et dans tous les domaines, rencontrant aussi bien la Nation Gardianne et ses traditions vivantes que les scientifiques de Cadarache préparant l'énergie du futur : les deux bouts de la chaîne pourrait-on dire....