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Documents Vidéos - Page 207

  • Société & Actualité • Affaires et moraline : Un système par essence immoral ...

     

    823330531.jpgAinsi, moins de trois semaines après son élection à la présidence de la République, malgré le luxe de précautions mis en œuvre - et affiché - malgré ses prétentions à l'exemplarité, à la probité, etc. Emmanuel Macron, à la même enseigne que son médiocre prédécesseur, se trouve confronté à la première affaire de son jeune quinquennat. Jeune, comme lui. Peut-être à tous les sens du qualificatif, y compris celui qui est péjoratif ...

    Dans cette brève vidéo - enregistrée sous la présidence de François Hollande - Hilaire de Crémiers montre que le mensonge, l'amoralité, sont non pas accidentels, mais foncièrement constitutifs du régime. Ils en imprègnent les hommes; deviennent un fait institutionnel et, par contagion, un fait social. A quoi s'ajoute la moraline intéressée dispensée par les médias et la vigilance avide de pouvoir des juges.

    De quoi méditer en profondeur sur notre actualité ...   

     

    Un Systeme par essence immoral - LAFAUTEAROUSSEAU- Vimeo - 6'36''

  • Le prince Jean de France au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun »

     

    Ce samedi 13 mai 2017, S. A. R. le prince Jean de France, duc de Vendôme était l’invité d’honneur du Colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », organisé par le mouvement monarchiste « Action Française ». Le temps fort de ce colloque ; retransmis en direct sur la chaine YouTube a bien-sûr été l’intervention de S. A. R. le prince Jean de France, lors d’un entretien passionnant et éclairant.

    Si vous n’avez pas pu entendre en direct l’héritier des quarante Rois qui ont fait la France nous parler du bien commun, vous pouvez revoir l’intervention du prince grâce à cette vidéo en ligne. Vous pouvez également visionner ci-dessous l’intégralité de l’enregistrement de ce colloque. 

    Patienter quelques dizaines de secondes, le temps du téléchargement.

    Pour une meilleure qualité de lecture, cliquez dans la vidéo sur l’icône paramètre et sélectionnez qualité 720p HD.

     

    Source : La Couronne

  • Éric Zemmour : « Macron, c'est Peter Pan à l'Élysée »

     

    BILLET - En quelques mots, quelques phrases, quelques brèves minutes, Zemmour a l'immense talent de mettre aussitôt en pleine lumière toute la nature d'un homme, de caractériser une situation, de la comparer aux précédentes, de marquer les évolutions intervenues, d'en envisager, pour l'avenir, les conséquences prévisibles. En un sens, il est un peu notre Bainville, « le grand Bainville », comme il dit. Son maître, qui est aussi le nôtre. [RTL, 9.05]. Cette analyse du cas Macron est exemplaire.   LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « Lors des cérémonies du 8-Mai, François Hollande a accueilli avec beaucoup de chaleur son successeur. "C'est l’accolade qui dit tout. L'accolade chaleureuse et pudique, l'accolade du père au fils prodigue qui rentre au foyer après une fugue de quelques mois, pour reprendre la boutique du paternel", décrypte Éric Zemmour, selon qui "Macron, c'est Peter Pan à l'Élysée". Traduction : "C'est le syndrome de la jeunesse éternelle, le Dieu de la société de consommation".

    Aux yeux du journaliste, notre président est "le produit d’une d’une société égalitaire où les pères d'antan, respectés, craints et parfois tyranniques, sont devenus au pire des copains, et au mieux des secondes mères, ou un fils de plus". Et Éric Zemmour de citer le psychanalyste Jacques Lacan, qui "nous avait prévenus, en disant que 'L'amour, c'est donner ce qu'on n’a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. ». 

    Éric Zemmour

     

  • Actualité & Histoire • Éric Zemmour : « Trop d'Histoire tue l'Histoire »

      

    BILLET - Peut-on faire campagne en invoquant l'Histoire et en s'invectivant à coups de références ?, interroge Zemmour [RTL, 2.05]. Il a raison de pointer pour la dénoncer et la moquer l'instrumentalisation de l'Histoire aux fins que nul n'ignore. Ce qui n' est pas à proprement parler ce « trop d'Histoire » qui « tue l'Histoire » dont il fait sa formule - un peu facile - de conclusion. Mais c'est évidemment secondaire. On n'est pas forcément d'accord ...  LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « À suivre la campagne présidentielle ces derniers jours, on se croirait dans une bande d'actualités de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ne manquent que les images en noir et blanc », constate Éric Zemmour, qui note que "la classe politique française toute entière joue à plus gaulliste que moi tu meurs !". Il constate qu'Emmanuel Macron "use et abuse des références à la guerre et au nazisme, comme s'il voulait rejouer contre son adversaire du second tour un imaginaire historique qui avait si bien fonctionné pour marginaliser son père »;

    Pour Eric Zemmour, « Marine Le Pen en est elle même effrayée puisqu'elle se sent obligée d'aller elle aussi se recueillir devant le mémorial de l'extermination des juifs ». Avant d'insister : « Pourtant, l'instrumentalisation du malheur juif ne marche pas. Elle scandalise davantage qu’elle ne mobilise. Elle apparaît pour ce qu’elle est : un truc de campagne électorale ». Aux yeux d'Éric Zemmour, « trop d'Histoire tue l'Histoire ». 

    Éric Zemmour

  • Éric Zemmour : « Le front républicain a des ratés »

     

    BILLET - Comme en 2002, de nombreuses voix appellent à la constitution d’un « front républicain » pour faire barrage à Marine Le Pen. On n'est pas forcément d'accord. Sauf que Lafautearousseau est plutôt d'accord ici avec Zemmour. Notamment lorsqu'il dépeint le pauvre électeur de droite comme ayant « la tête de  celui qui découvre que sa femme couche avec son meilleur ami »  • 

     

    3 minutes 42

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « Il y a comme un manque. Pas de jeunes dans la rue. Pas de cris 'le fascisme ne passera pas'. Pas d’émission sur France Télévisions pour rappeler les heures les plus sombres de notre histoire. Tout fout le camp », constate Éric Zemmour, qui note que « le front républicain a des ratés ». Et d'ajouter, un brin railleur : « Heureusement, il reste les représentants des religions (...) pour se mettre comme un seul homme derrière Emmanuel Macron ».

    « Pourtant, tout avait commencé sur les chapeaux de roue », constate le journaliste, rappelant qu'au soir du premier tour François Fillon s'est « empressé d'annoncer son ralliement à son rival heureux ». Sauf que « Jean-Luc Mélenchon, lui, ne jouait pas le jeu et refusait de se coucher devant le nouveau maître ». 

    Éric Zemmour

  • Syrie : Zemmour estime que « Trump a dynamité sa propre campagne électorale »

     

    Pour Eric Zemmour, le président américain est « soumis au diktat émotionnel et compassionnel de ces photos d’enfants morts qu’on arbore à chaque fois qu’on veut manipuler l’opinion. » On n'est pas forcément d'accord sur cette interprétation univoque comme l'ont montré certains commentaires intéressants reçus sur Lafautearousseau [D'Antiquus et Richard Portier, notamment]. Sans-doute faudra-t-il attendre quelques temps pour avoir une vue plus claire des choses. Sur le revirement inattendu de Donald Trump, nous publierons incessamment une analyse d'Antoine de Lacoste. Mais d'ores et déjà, il y a lieu d'être inquiets pour la paix et la tranquillité du monde. Les nôtres, en particulier.  LFAR 

     

     

    Le résumé RTL de ce billet ...

    Le président Trump frappe la Syrie, se brouille avec la Russie mais est aimable avec son homologue chinois. Une politique qui tranche avec sa campagne électorale. Pour Éric Zemmour, signature RTL, "en quelques jours, le président américain a dynamité sa propre campagne électorale." 

    Selon lui, Donald Trump "a agi comme aurait agi Hillary Clinton, qui l’a d’ailleurs félicité. Le candidat de 'l’Amérique d’abord' a rejoué au gendarme du monde", juge l'auteur du Suicide français avant de poursuivre : "Le républicain iconoclaste a remis les bottes de Bush junior et des néo-conservateurs. Le pourfendeur des médias s’est soumis au diktat émotionnel et compassionnel de ces photos d’enfants morts qu’on arbore à chaque fois qu’on veut manipuler l’opinion". Pour conclure que le président des États-Unis devrait "se méfier du baiser qui tue". 

    Lire aussi sur Lafautearousseau ...

    Mathieu Slama : en Syrie, pour la première fois, Trump a trahi ses promesses de campagne 

    Syrie : Perplexité après les frappes U.S. Retour au « monde d'avant » ?

  • Syrie : Perplexité après les frappes U.S. Retour au « monde d'avant » ?

    Illustration : Action française Provence 

     

    DÉBAT - Éric Zemmour et Nicolas Domenach reviennent sur la réponse des États-Unis après l'attaque chimique imputée au régime syrien [RTL 7.04].

    On ne sera pas étonné si nous disons que c'est dans les réflexions d'Eric Zemmour que nous trouvons les vraies réponses.  LFAR 

     

     

    Version RTL du débat ...

    Quelques heures après les mots, Donald Trump est passé aux actes. Jeudi 6 avril, les États-Unis ont envoyé 59 missiles sur la base syrienne, en réponse à l'attaque chimique perpétrée par le régime, à l'origine de la mort d'au moins 86 personnes, dont 27 enfants. La veille, le Président américain avait dénoncé "un affront pour l'humanité", tout en affirmant que sa position "sur la Syrie et Assad avait beaucoup changé". Mais rien ne laissait présager une riposte aussi rapide. Du côté de la Russie, alliée de Bachar al-Assad, on condamne ces frappes, qui auraient fait 6 victimes, selon l'armée syrienne. Vladimir Poutine a dénoncé une "agression" contre la Syrie, "en violation des normes du droit international, (se fondant) sur des prétextes inventés". 

    "Avec Donald Trump il y a deux lectures", estime Nicolas Domenach. "Soit vous pensez qu'il rend le monde encore plus dangereux, ou alors vous évoquez la "stratégie de l'homme fou", un terme qu'avait employé Kissinger à propos de Nixon pendant la guerre du Vietnam. Il disait que la violence imprévisible de Nixon était une garantie de paix, parce qu'il imposait le respect aux autres, mais aussi la peur, la peur de l'apocalypse", raconte l'éditorialiste. 

    Pour Éric Zemmour, cette stratégie s'applique également au dictateur syrien. "Je ne comprends pas pourquoi Assad a fait cela, il n'a aucun intérêt. Il était en train d'être reconnu par les Américains. L'explication pourrait être qu'il veuille en imposer par son hyper violence pour être irrévocable, mais la stratégie est bizarre", poursuit-il. 

    La stratégie américaine "prend tout le monde à contre-emploi"

    Cette intervention des États-Unis en Syrie, "elle prend à contre-emploi tout le monde", continue Éric Zemmour. "Moi qui était plutôt favorable à Donald Trump et à son idéologie non-interventionniste, je suis pris à contre-pied, et les gens qui sont contre lui au nom des droits de l'Homme sont pris eux aussi à contre-pied puisqu'il fait exactement ce que Barack Obama n'a pas osé faire. C'est un moment étrange qui défie les analyses".

    Les deux éditorialistes sont ensuite revenus sur le rôle de la communauté internationale. "Elle n'existe pas", tranche Éric Zemmour. "Il y a des nations qui défendent leurs intérêts, et on a inventé un mythe qui a pour nom la communauté internationale". Si Nicolas Domenach reconnaît qu'elle "est trop souvent impuissante", il estime de son côté qu'il "va se passer quelque chose". "Ils se réunissent, ils parlent, ils peuvent agir, je pense que ça va bouger", conclut-il.  

     

  • Famille de France • Vidéo [Archive] : La famille royale de France en exil au Maroc

     Entretien entre le roi Mohamed VI et le prince Jean de France au palais royal de Tétouan - Juillet 2003

     

    Pourquoi cette vidéo - malgré ou à cause de ses aspects d'un autre temps - est-elle émouvante, a-t-elle un intérêt ? Parce qu'elle montre les descendants des rois de France exilés de leur patrie et celle-ci privée de leur présence dans cette période de l'entre-deux-guerres qui devait conduire la France, dans l'insouciance, au désastre de juin 1940; parce qu'elle nous présente la famille de France, malgré tout, dynamique, enjouée, moderne, de la modernité d'alors; parce qu'elle livre des images des défunts comte et comtesse de Paris, alors jeunes mariés, de la duchesse de Guise, et la noble figure du duc de Guise, arrière grand-père de l'actuel prince Jean, qui eût été Jean III s'il avait régné. Cette famille, héritière des rois de France, souffrait de l'exil : elle le faisait avec dignité. Et l'on comprend que le prince Jean ait tenu, il y a près de quinze ans, à « mettre ses pas dans les pas de ses ancêtres » et qu'il se soit rendu - en juillet 2003 - au Maroc, où il rencontra le roi Mohamed VI. (Illustration ci-dessus).   Lafautearousseau 

     


    Archive vidéo: La famille royale de France en... par guisalemont

     

    Voici une émouvante vidéo de la Famille royale de France, enregistrée par British Pathé. Sur cette vidéo, filmée durant l’entre-deux-guerres, Leurs Altesses Royales le Dauphin de France et la Dauphine de France, sont filmés durant un séjour au domaine princier de Larache où le chef de la Maison royale de France, Jean III  de France, Duc de Guise et son épouse, vivaient en exil, dans cette partie espagnole du royaume chérifien (en raison de la loi d’exil votée par la République française).

    Sur cette incroyable vidéo, nous pouvons donc apercevoir le prince Henri d’Orléans, comte de Paris (Henri VI de France) et son épouse Isabelle d’Orléans-Bragance, comtesse de Paris, le duc de Guise Jean III de France et son épouse la princesse Isabelle d’Orléans, duchesse de Guise. (Vidéo : British Pathé, Merci à Stéphane Blanchonnet pour le partage de cette vidéo). 

    Source La Couronne

  • Éric Zemmour : « Léon Trotsky serait fier de ses élèves français »

     

    Lors du Grand Débat, mardi 4 avril, ce sont surtout les deux candidats trotskistes, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, qui ont crevé l'écran. Que peut signifier aujourd'hui cet engagement ? Eric Zemmour répond à la question par une courte analyse, petit chef d'œuvre de lucidité, de science politique et d'esprit. LFAR 

     

     

    Retranscription par  Éric Zemmour et Loïc Farge ...

    « C'est encore une exception française. Une exception que l’on croyait disparue, ensevelie dans les poubelles de l’Histoire. Une exception qui a fait le spectacle. Une exception qui a sauté comme un bouchon de champagne, et a bien arrosé François Fillon et Marine Le Pen », décrypte Éric Zemmour. « Plus grand monde ne connaît Léon Trotsky », constate le journaliste, « mais la France est pourtant le dernier pays au monde où des groupuscules trotskistes parviennent à subsister et même à présenter deux candidats à la présidentielle ». Il fait référence à Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, mais n'oublie pas Jean-Luc Mélenchon, qui « a fait ses classes dans sa jeunesse à l’école trotskiste ».

    « Poutou et sa gouaille d’ouvrier gréviste, Arthaud et sa hargne de tricoteuse au tribunal révolutionnaire, Mélenchon et son onctuosité souveraine de professeur à l’ancienne : de la belle ouvrage, du travail soigné », juge Éric Zemmour, qui ajoute : « Léon Trotsky serait fier de ses élèves français ».  •        

    Éric Zemmour

  • VIDEO • Bérénice Levet : « Nous devrions énoncer un droit des peuples à la continuité historique ! »

     

    Mieux ou aussi bien que ce que nous aurions pu dire, ou différemment mais dans un même profond sillage : nous nous employons à faire écho à tout ce qui rejoint cette école de la Tradition à laquelle nous appartenons. Qui, en effet, œuvre à régénérer la pensée française et, tout simplement, à redresser la France, sa civilisation. Les idées que Bérénice Levet expose ici pour Boulevard Voltaire [3.04] sont évidemment de cet ordre.  LFAR   

     


    Bérénice Levet : « Nous devrions énoncer un... par bvoltaire (6'59'')

     

    Dans son dernier livre Le Crépuscule des idoles progressistes, Bérénice Levet dénonce la nouvelle anthropologie mise en place dans les années 70 et fondée sur un « alibi » : l’individu serait d’autant plus libre, original et créatif qu’il serait délié de tout héritage… Cette idéologie a débouché sur un désastre civilisationnel. Nous avons posé un éteignoir sur le processus d’humanisation, qui se fait par la transmission de l’héritage. Il y a un épuisement de ces idoles, mais l’hégémonie culturelle continue de leur appartenir. 

    Confrontés à un communautarisme islamique toujours plus véhément, nous aspirons, cependant, à nous souvenir de qui nous sommes. Et nous sommes les héritiers d’un génie français : la clé de la transmission est de donner à connaître, mais aussi à aimer, cet héritage. 

    Le Crépuscule des idoles progressistes

    Boulevard Voltaire

  • Livres • Boutang, arpenteur de l’être, un essai de Rémi Soulié

    Pierre Boutang  

     

    Par Christopher Gérard

    Christopher Gérard a donné dans Causeur [24.12] une excellente recension du livre de Remi Soulié « Pour saluer Boutang ». Ainsi, après le gros volume que Stéphane Giocanti vient de publier sur Pierre Boutang chez Flammarion, après le numéro spécial de la Revue Universelle, qui a eu un notable succès, et maints articles parus dans de nombreux médias, l'on redécouvre avec un certain émerveillement, étonnement, admiration, celui qui, à la suite de Maurras, fut l'un des plus brillants esprits de la mouvance maurrassienne. Même si son œuvre philosophique et littéraire ne s'y résume pas. Cet article est, de plus, assorti d'une vidéo qui reprend une causerie de Remi Soulié : on l'écoute avec plaisir.   LFAR  

     

    christopher-gerard-veste-autri.jpg« Arpenteur de l’être » (Mattéi) ou «prophète d’une âge recommencé des saints et des héros » (Colosimo) ? Deux Jean-François de taille s’accordent pour définir Pierre Boutang (1916-1998) comme un géant. Dans ses Carnets noirs, Gabriel Matzneff a dit la terreur que le bretteur royaliste pouvait inspirer à ses contradicteurs en raison de sa double carrure, musculaire et cérébrale. Fut-il un autre Platon… dans un genre obscur ? Telle est la question qu’évoque un de ses disciples, le Provençal Rémi Soulié, dans un recueil de textes d’une piété quasi filiale. Vers 1990, khâgneux à peine guéri d’une méchante fièvre marxiste (inoculée, il est vrai, par un poète), le jeune Cathare de Toulouse tourne catholique contre-révolutionnaire – d’une chapelle l’autre. Des Rouges aux Blancs, avec le même panache. Soulié peut donc rencontrer Boutang, sur qui il livre aujourd’hui une somme de réflexions parfois profuses, notamment sur sa dette à l’égard de Joseph de Maistre (dont on sait l’influence sur Baudelaire) ou sur son admiration pour Bernanos, qu’il plaçait très haut. Soulié montre bien que l’un des multiples paradoxes du personnage est que, quoique fidèle à Maurras, dont il fut le plus brillant disciple avec Thierry Maulnier, Boutang ne partageait en rien le positivisme maurrassien : l’homme était avant tout théologien.

    La partie la plus personnelle et la plus passionnante du recueil regroupe des fragments de journal de Rémi Soulié, qui fréquenta le maître jusqu’à sa mort. Et quel maître, capable de réciter le Parménide en grec, et Toulet, et Poe, et Scève, tout en ingurgitant des litres de vin (« Le vin, voilà quelque chose que le diable ne peut avoir créé », s’exclame ce drôle de paroissien) et en enguirlandant son disciple à propos de ponctuation, de Guénon (« lointain disciple de Maurras ») ou de l’Eglise, sa « mère ». Ce Grec qui avait trop lu l’Ancien Testament (d’où une prose un tantinet talmudique, bien éloignée de la clarté hellénique), cet inspiré (cet illuminé ?) fascine et laisse perplexe. Un génie, cet obsédé de transcendance absolue qui, paradoxe, trempa dans toutes sortes de complots (le Débarquement allié en Afrique du Nord, l’assassinat de l’amiral Darlan, le gaullisme révolutionnaire) ? Un fumiste ? Mais l’homme créa La Nation française, l’un des (rares) feux d’artifice de l’après-guerre littéraire ; mais il écrivit ce La Fontaine politique, mais il eut l’oreille du vieux Maurras. En vérité, Soulié ne tranche pas ; il rend grâce et hommage – avec une magnifique ferveur.

    Une citation pour la route, à méditer, notamment par les professeurs tentés par le désespoir. A de jeunes royalistes qui l’interrogent sur la « fin » de la France, Boutang répond : « La France finie ! On la connaît depuis longtemps, cette petite histoire. On l’a dit au moment de Jeanne d’Arc, au moment de la Ligue. Lisez le “Procès de Jeanne d’Arc”, lisez “La Satire Ménippée” ! Chaque fois qu’un petit enfant naît, tout recommence. Chaque fois que le langage est présent, tout reprend. Chaque fois que l’on parle français, nous retournons aux sources. »  Vive Pierre Boutang ! 

    Pour saluer Pierre Boutang, Rémi Soulié, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 140 pages, 21€ 

    Christopher Gérard
    écrivain

    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Pierre Boutang, entre Dieu et le Roi

  • Livres • Patrick Buisson : « La percée idéologique à laquelle nous assistons aura un jour une traduction politique. » 

     

    À l’occasion de la sortie de son livre La Cause du peuple, Patrick Buisson évoque ici pour Boulevard Voltaire [10.12] Nicolas Sarkozy, Donald Trump, le hiatus entre les promesses de campagne et l’action politique, le combat entre « les enracinés du local » et « les agités du global », l’absence de culture de la classe politique, l’identité, l’amitié française, le lien social, les enjeux métapolitiques, la révolution conservatrice, le fait religieux, le sursaut identitaire, la possible guerre civile… mais aussi son espérance : nous sommes à la fin d’un cycle et au début d’un autre. 

     

    22 minutes

    Comme un maurrassien, Buisson fait remonter ce cycle finissant aux Lumières et le définit par ce que nous appellerions ici un processus révolutionnaire conduisant à la société que nous connaissons aujourd'hui. En ce sens, Patrick Buisson est aussi un antimoderne. Volens nolens, il se rattache à la pensée contre-révolutionnaire. Laquelle serait donc, un jour, maitresse du nouveau cycle qui s'ouvre. C'est évidemment à ce titre qu'il nous intéresse éminemment. C'est, pour la cause que nous défendons ici, d'une importance majeure.  Lafautearousseau   •

    La Cause du peuple

    Boulevard Voltaire 

  • Femmes s'abstenir ! Le reportage choc de France 2 sur l'islamisation en cours dans le 9.3 et ailleurs...


    Mur-bleu gds.jpgNous critiquons souvent, ici, la cléricature médiatique :

    pour la confusion si fréquente qu'elle fait entre « carte de parti » et « carte de presse » ;

    pour les leçons de pseudo morale, évidemment « politiquement correcte », qu'elle ne cesse de nous asséner ;

    pour ses commentaires tendancieux, qui s'apparentent plus au bourrage de crâne qu'à l'information honnête et impartiale... 

    Raison de plus, lorsque, d'aventure, les censeurs qui nous désinforment laissent passer une perle dans leurs filets, pour ne pas rater l'occasion - c'est si rare - de le signaler et, pourquoi pas, de leur tirer, pour une fois, un grand coup de chapeau. Nous l'avions d'ailleurs déjà fait, par exemple, avec David Pujadas*  et, aujourd'hui, nous allons le refaire, avec ce même David Pujadas, et toujours à l'occasion de son JT de 20 heures sur France 2.

    Le sujet : « l’effacement des femmes » dans les rues de certains quartiers, par peur. Par peur de qui ? Mais de l'Islam, de la religion musulmane et des hommes qui la font appliquer avec rigueur : à Lyon, à Rilleux-la-Pape et pas seulement dans le 9.3 où, vous allez l'entendre, ces barbus islamistes disent carrément : « ici, tu n'es pas à Paris, tu es dans le 9.3... Ici c'est comme au bled... » ; ce qui veut dire, ici, on n'est pas en France, mais en terre d’Islam ; ici, se promener en jupe, prendre un café en terrasse, aller dans un bar, pour une femme, c'est : NON !

    Ecoutez ce court reportage de France 2 (5'47"), et lisez la petite dizaine de lignes du lien qui suit la vidéo : en 2005, lors des grandes émeutes des banlieues, la classe politique lâche et bête qui nous gouverne a fait appel aux « grands frères » pour calmer les « petits jeunes » ; « on » a exclu les femmes, les mères, les parents ; résultat : les « grands frères » de l'époque, devenus hommes mûrs aujourd'hui, « tiennent » la rue, et y font régner l'ordre ; leur ordre, l'ordre islamique, comme on disait jadis, « l'ordre règne à Varsovie » : charmant ! 

    Il faudra bien, un jour ou l'autre, que la totalité du territoire national redevienne ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d’être ; et que des pans entiers de ce territoire cessent d'être « comme au bled » : si cela est possible par des moyens pacifiques et calmement maîtrisés, ce serait l’idéal ; s'il fallait employer des moyens plus énergiques, cela s'appellerait, par exemple, une guerre de libération nationale... 

    Société : quand les femmes sont indésirables dans les lieux publics

    * Lutter contre la fraude sociale : eh, oui, encore faut-il, tout simplement, le vouloir...

  • Retour sur cet esclavage dont « on » ne parle pas...

     

    Mur-bleu gds.jpg« On », c'est, bien sûr, la cléricature médiatique et la caste du politiquement/historiquement/moralement correct. Et tous ceux qui lui font allégeance, comme, par exemple, Manuel Valls dont nous avons relevé l'ignorance et-ou le mensonge le 3 novembre dernier*.

    Bien sûr, à propos de l'esclavage et de la traite négrière, celles et ceux qui s'informent, qui cherchent et qui veulent savoir, savent. Mais beaucoup sont maintenus dans l'erreur par les mensonges et les omissions de la bien-pensance officielle, uniquement préoccupée de se repentir à sens unique, et de condamner sans appel l'homme blanc, son héritage maudit, ses œuvres malfaisantes...

    C'est bien joli, tout cela, sauf que... cela n'est pas tout à fait la réalité, ni la simple vérité historique. Si l'esclavage a malheureusement bien été pratiqué par l'homme blanc, cette horreur s'est arrêtée il y a bien longtemps maintenant. Mais l'esclavage perdure encore aujourd'hui, et là où nos bonnes consciences auto-proclamées ne voudraient surtout pas que l'on aille regarder.

    Allons-y donc, et commençons par rappeler ce fait : eh, oui ! la traite orientale et arabo-musulmane a existé pendant 14 siècles (ce qui nous donne tout de même environ 17 millions d'Africains réduits en esclavage !) et continue dans certains pays du continent noir. N'en déplaise à ceux qui nous rebattent les oreilles, en nous parlant sans cesse d'un Islam idéal et tolérant fantasmé (« religion de paix et d’amour » !) - qui n'existe pas -, alors qu'ils ne parlent jamais de l'Islam réel et persécuteur qui existe - lui - bel et bien.

    Plutôt que d'assommer le lecteur par de longs développements sur le sujet, on proposera donc à Manuel Valls, en particulier, et à tous, en général, de visionner deux documentaires - édifiants, c'est le moins que l'on puisse en dire - que la chaîne Arte avait déjà choisi de diffuser en 2008, centrés sur la Mauritanie : « Chasseurs d’esclaves » et « Les esclaves oubliés ».

    Tout commentaire après visionnage serait superfétatoire...    (A suivre) 

    Chasseurs d’esclaves, reportage de Sophie Jeaneau et Anna Kwak ; ARTE, 2008, 45mn.

    Mars 2008, à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Bilal, un esclave évadé, porte plainte. Sa sœur est détenue par une famille maure depuis la naissance. Elle a 40 ans. « Elle travaille jour et nuit, sans salaire », dénonce-t-il. Et ses enfants sont le fruit des viols de son maître. Deux militants de l’association mauritanienne SOS Esclaves décident d’aider Bilal à libérer sa sœur, de gré ou de force. Ils savent que la tâche ne sera pas facile. Issu d’un système traditionnel millénaire, l’esclavage mauritanien, qui n’a été officiellement mis hors la loi qu’en 2007, structure la société tout entière, souvent avec l’accord tacite des autorités. Une caravane se met en route à travers le désert, accompagnée par la caméra de Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Un reportage exceptionnel sur le combat forcené des abolitionnistes d’aujourd’hui, décidés à éradiquer l’esclavage en terre africaine.

     

    Le documentaire « Les esclaves oubliés » sera mis en ligne dans nos publications de demain jeudi 1er décembre.  

     * A lire ou relire ...

    Dénonciation et repentance de l'esclavage passé : Valls  oublie de condamner l'esclavage actuel...

  • « Le coup de la courbe » : la manipulation des chiffres du chômage décryptée par Nicolas Doze

     

    Mur-bleu gds.jpgCe qui compte vraiment ce ne sont pas des chiffres, sortis régulièrement, mais truffés d'effets trompeurs ; des chiffres qui, d'ailleurs, opposent entre eux l'INSEE et Pôle Emploi, qui, visiblement, ne vivent pas sur la même planète !

    François Hollande s'accroche à une « courbe du chômage » dont il veut à tout prix faire croire qu'elle s'est inversée, alors que, quels que soient les chiffres (Pôle Emploi ou INSEE) on est entre 150.000 et 600.000 chômeurs supplémentaires par rapport au début du quinquennat.

    Mais les vrais problèmes, les vraies questions ne sont pas là : Nicolas Doze les pose crument, et, bien sûr, les poser c 'est y répondre :

    a-t-on fait vraiment quelque chose de sérieux ou pas depuis 5 ans en matière de chômage ?

    a-t-on commencé ou pas à mettre en place une vraie politique de l'emploi ?

    a-t-on commencé ou pas à s'intéresser au vrai problème de fond qui est celui de l'échec scolaire ?

    est-ce que quelque chose a été engagé pour prévoir ce que va être la mutation du salariat ?

    Et deux ou trois autres choses encore...

    Que pèsent, face à ces questions fondamentales, qui ne reçoivent que des réponses négatives, les pitoyables déclarations de satisfaction au sujet des « derniers chiffres u chômage » ?