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Documents Vidéos - Page 209

  • Insulter Jeanne d'Arc ... c'est le rôle du service public ? Il a été privatisé par une bande !

     

    De quoi s'agit il ici ? En théorie, de la chronique d'une humoriste, Charline Vanhoenacker, hier matin, sur France Inter, un peu avant 8h.  Et ce dans le cadre de la matinale - ou 7-9 - dont Patrick Cohen est le patron.

    En réalité, sous le masque et sous le prétexte de l'humour, il s'agit d'une chronique militante et naturellement gaucharde où l'on se moque systématiquement via toutes sortes de plaisanteries grossières, vulgaires et salaces de tout ce qui est français, singulièrement de tout ce qui est chrétien, catholique, ou, très accessoirement de toute autre croyance. Et très généralement de tout ce qui ressort de la tradition ou de la culture française.

    Il s'agit donc ici d'humour à assez bon marché aux dépens des de Villiers et de Jeanne d'Arc. Un humour qui fait surtout rire - assez niaisement - les présents dans le studio de France Inter.     

    Est-ce à ce genre d'exercice que doit être utilisé le Service Public ? A moins que - comme Michel Onfray l'a dit lors d'un récent On n'est pas couchéFrance Inter ne soit plus un Service Public, ayant été privatisé par la bande à Cohen. Ce qui semble bien être le fait à suivre la chaîne avec quelque attention ...

    Ces gens-là doivent être dénoncés, montrés du doigt et renvoyés. LFAR  •

     

    2'30''

  • Institutions & Démocratie • Drame de l’impuissance !

     

    Avons-nous encore un Etat ? Hormis quelques circonstances de haute tension qui permettent de décider d'autorité de proclamer l'état d'urgence, avons-nous encore un gouvernement ? Contesté, méprisé, sans base populaire, le Système politico-médiatique a-t-il encore prise sur le cours des choses ? Sur France inter, Bernard Guetta pleure presque chaque jour que Dieu fait sur l'effondrement de ses rêves les plus chers : L'Union Européenne, les printemps arabes, la démocratie partout, la paix universelle ... La géopolitique réelle trahit la géopolitique légale et elle en meurt de tristesse. Il s'agit là de l'extérieur. A l'intérieur, c'est Thomas Legrand qui est, sur la même radio, le grand prêtre du Dogme et du Système. Il fallait bien cette symétrie. Et voici que, malgré son obstination et sa logique à œillères, Thomas Legrand ne peut plus ignorer le déclin, inexorable, semble-t-il, du Système. Il en résulte des chroniques matinales de profonde déploration, à la tonalité dépressive, qui constatent l'atmosphère de fin de règne, en matière politique et institutionnelle. Telle celle du 10.03 que nous reproduisons ici parce qu'elle est typique du climat régnant et qu'il est somme toute assez délectable d'entendre cette litanie de causes perdues, pour ceux que l'effondrement du Système ne ferait pas pleurer... LFAR   

     

     

    Le texte de Thomas Legrand

    Oui, il parait maintenant évident que la loi El Khomri sera au mieux (pour ses promoteurs) diluée dans un compromis de type édredon à réformes. Mais l’impuissance du Président se manifeste aussi avec l’affaire de la déchéance de nationalité. Vous vous souvenez que les députés avaient largement adopté un texte de compromis (pas édredon celui-là) qui prévoyait la déchéance de nationalité sans référence à la bi-nationalité, contre les terroristes condamnés, quitte à créer quelques apatrides. Le caractère indivisible de la citoyenneté était préservé, au moins, dans la Constitution. C’était, dès lors, au tour du Sénat de se prononcer. Il faut que les sénateurs votent exactement le même texte que les députés afin que le Président puisse convoquer le Congrès à Versailles pour modifier la Constitution. Le vote au Sénat va avoir lieu dans les prochains jours mais déjà la commission des lois du palais du Luxembourg a largement modifié le projet. Elle réintroduit par exemple la notion de bi-nationalité. Du coup, tout laisse penser que la déchéance sera enterrée. 

    Donc, là, c’est la droite qui bloque le texte…

    La droite sénatoriale, oui. Et derrière ce blocage, il faut voir l’influence de la primaire, et plus particulièrement de la guerre Fillon/Sarkozy. Nicolas Sarkozy ne veut  pas que son camp fasse obstacle à la déchéance, mesure réclamée de longue date par l’UMP puis LR. François Fillon, lui, veut faire échec à la réforme et à Nicolas Sarkozy. Il veut briser ce compagnonnage de circonstance et d’intérêt entre l’ancien et l’actuel président. Les amis de Fillon, très représentés au Sénat, ont donc suivi son conseil et désobéi à Sarkozy en proposant une mouture inacceptable par l’Assemblée. Si la stratégie des sénateurs fillonnistes, décidée en commission, se confirme en séance – et ce sera vraisemblablement le cas- la réforme de la déchéance, annoncée solennellement à Versailles par le président le 16 novembre, sera définitivement enterrée ! Manuel Valls aura raison de dire que c’est à cause de la droite. Mais, au passage, ce qui est paradoxale c’est que les sénateurs (donc la droite) bloquent le texte en proposant aux députés (donc aux socialistes) une mouture très proche de ce que proposait le président au départ ! Le plus absurde dans cette histoire, c’est que c’est en partie à cause de cette affaire de déchéance (qui a choqué les forces vives de la gauche) que le lien entre François Hollande et le cœur électoral de sa majorité a été rompu. Alors qu’au bout du compte l’extension de la déchéance ne se fera même pas ! Mais cette histoire a largement nourri le contexte très défavorable et de défiance, dans lequel la Loi-travail risque de s’échouer. On en arrive à ce que le Président et le premier ministre usent à ce point leur crédit, même pas en raison de ce qu’ils font mais simplement de ce qu’ils annoncent et n’arrivent pas à faire. C’est le comble de l’impuissance qui ne fait que conforter cette idée, selon laquelle, après 12 ans du Roi fainéant Chirac, 5 ans de vaine agitation sarkozienne et 4 ans de Hollande inopérant, notre façon de faire de la politique, sans doute nos institutions, sont exténuées… au bout du rouleau.

  • Zemmour : « Valls n'attend même pas que les jeunes soient dans la rue pour être foutu »

     

    La mobilisation des jeunes a toujours fait peur aux hommes de pouvoir et souvent fait reculer l'Etat. Zemmour évoque de célèbres précédents. Il en tire la leçon.  •

     

      

    Le résumé de RTL*

    La loi sur la réforme du marché du travail a été précipitamment retirée par le gouvernement. L'appel à manifester lancé par les syndicats aurait-il fait peur à Manuel Valls ? "Chirac est foutu, les jeunes sont dans la rue, Rocard est foutu, les jeunes sont dans la rue, Baladur est foutu, les jeunes sont dans la rue, Villepin est foutu, les jeunes sont dans la rue", lance en préambule Éric Zemmour. "La rime était riche mais un brin répétitive. Elle avait besoin d'être renouvelée. On attendait beaucoup de ce nouveau gouvernement, on n'a pas été déçus."

    Pour l'éditorialiste, Manuel Valls "se prend pour Clemenceau mais on surnommait Clemenceau "le Tigre". Valls est un tigre de papier. Il n'attend même pas que les jeunes soient dans la rue pour être foutu. Avant, nos dirigeants se couchaient dès qu'ils apercevaient plus de trois boutons d’acnés boulevard Saint-Germain." Et de poursuivre : "Les jeunes dans la rue, c'est comme le dentifrice. Quand il est sorti du tube, on ne sait plus comment l'y remettre (...) La jeunesse, c'est dangereux, on n'y touche pas."

    Pour Éric Zemmour, qui cite Platon, ces manifestations de jeunes qui se profilent mènent à la "tyrannie" : "lorsque les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne".

    Éric Zemmour - Ludovic Galtier [03.03]

  • Vidéo • « La diplomatie française : tradition et rupture », entretien du Cercle Henri Lagrange avec Roland Dumas

     

    Un entretien en tous points remarquable du Cercle Henri Lagrange* avec Roland Dumas, avocat, ministre des Relations extérieures de 1984 à 1986 et des Affaires étrangères de 1988 à 1993, président du Conseil constitutionnel de 1995 à 2000. Un document exceptionnel qui traite - sous les divers angles de la géopolitique mondiale - des intérêts majeurs de la France et de la diplomatie qu'il conviendrait de conduire pour les servir.  LFAR

     

    54 minutes

    Source : Action française

    Les entretiens du Cercle Henri Lagrange

  • Syrie : « En se retirant, Obama rend service au monde », Éric Zemmour

     

    C'est une remarquable leçon de géopolitique mondiale que donne Zemmour dans sa dernière chronique mise en ligne sur RTL [18.02]. Sur le cynisme américain, via Obama, sur le paradoxe de cette grande nation, à la fois conservatrice et révolutionnaire, sur son relatif désengagement européen et moyen-oriental, sa complicité avec Poutine, son regard désormais porté vers l'Asie, enfin sur l'impuissance européenne, Zemmour dit et montre l'essentiel. Depuis la diffusion de ce billet, on a appris - sans surprise en ce qui nous concerne - que Russes et Américains se sont mis d'accord pour un cessez le feu en Syrie, dont ils ont décidé et annoncé en commun la date et les modalités et à l'heure où nous écrivons, on annonce que la Belgique vient de rétablir sa frontière avec la France... Où est « l'Europe » ? Il y a gros à parier qu'il n'en restera pas grand chose dans dix ans. Subsisteront ses nations qui demeurent sa seule base politique solide.   •  LFAR 

     

     

      

    Le résumé de RTL*

    "Barack Obama a les oreilles qui sifflent. Partout, on ne parle que de lui. Et pas en bien", décrypte Éric Zemmour. "Obama manque de leadership, Obama est naïf, Obama se fait rouler par Poutine, Obama est pacifiste, Obama est indécis, Obama a abandonné l’Irak, Obama a abandonné l’Europe : l'Occident est un grand bureau des pleurs et Obama est devenu le mur des lamentations", poursuit le journaliste. Il constate que "depuis qu'elle n’envoie plus ses boys aux quatre coins de la planète, l’Amérique a retrouvé la prospérité".

    Il explique que le locataire de la Maison Blanche a "renversé cette diagonale du fou qui veut que celui qui a le plus gros marteau a les moyens de taper sur tous les clous". Soulignant le "grand paradoxe" américain (une nation "à la fois conservatrice et révolutionnaire"), Éric Zemmour explique qu'en se retirant, "Obama rend service au monde en général et à l’Occident en particulier : il permet aux autres de vivre". Et de conclure : "Mais les Européens veulent-ils vivre ?"

    * par Loïc Farge

  • Éric Zemmour : « Nos agriculteurs n'ont même pas l'élégance de mourir en silence »

     

    Il est indéniable que les paysans français sont largement responsables de leur situation actuelle. Ils n'ont pas su mesurer les risques et les conséquences à long terme du processus dans lequel ils ont été et se sont engagés, depuis déjà bien longtemps. Ils ont vécu des drogues de l'assistanat et de la manne des aides et des subventions. Elles leur ont tenu lieu de politique. Ils n'ont pas su en définir une, originale et forte, qui les eût tiré du piège de la mondialisation et de la concurrence sans limite des moins-disants planétaires. Les Pouvoirs-Publics y gagnaient la tranquillité, la paix sociale, la conformité aux plans européens de soumission de nos agricultures à la libre-concurrence mondiale, comme dogme absolu. Ils en paient, eux aussi, aujourd'hui, les conséquences. Mais par delà le sort des agriculteurs français eux-mêmes, se profile pour nous le constat d'une terrible perte de substance et de qualité pour la société française tout entière et, comme on dit aujourd'hui, son modèle civilisationnel. Sans compter le coût économique des emplois perdus ou non remplis, en très grands nombre, des divers abandons d'activité, et des importations qui sont et deviendront de plus en plus considérables. Zemmour suggère ici, à l'inverse de ces politiques suicidaires, que l'agriculture française ne pourra se sauver, puis, progressivement, reconstituer sa force, qu'en menant une politique de production de haute qualité, inverse de celle des marchés mondialisés, et en exigeant de l'Etat la mise en œuvre d'une politique de normalisation qui imposerait aux grands acheteurs français de produits agricoles, publics ou privés, et aux institutions consommatrices, de strictes règles d'achat. Est-ce impossible ? Nous ne le croyons pas. Sauf absence persistante de toute volonté politique. C'est à peu près ce qu'en termes ironiques, Eric Zemmour nous semble préconiser dans cette chronique.  LFAR  •  

     

     

     

    Le résumé de RTL 

    La colère des agriculteurs ne faiblit pas, affolant le gouvernement, qui s’efforce de réagir. Pour l'instant en vain. "C’est de leur faute. Pas assez gros, pas assez compétitifs, pas assez intégrés. Mal positionnés, mal organisés, mal mondialisés. Les agriculteurs français ont tout faux. Les agriculteurs français sont mauvais. Les agriculteurs français n’ont que ce qu’ils méritent. Ils croulent sous les dettes, ils liquident, ils se suicident. Et ils n’ont même pas l'élégance de mourir en silence !". C'est ainsi qu'Éric Zemmour relaie les admonestations entendues à l'encontre du monde paysan. "Ils n'ont pas compris que la concurrence est saine, qu’il est bon de mettre en rivalité des agriculteurs français avec les latifundia brésiliennes qui emploient des ouvriers misérables ou avec des immenses exploitations nord-américaines où il n’y a pas un homme à perte de vue", dit-il ironiquement. "Heureusement, les technocrates de Bruxelles, eux, savent ce qui est bon pour eux et pour nous", lâche-t-il sur le ton acide de la plaisanterie.

    "Ces ringards n’apprécient pas non plus la sagesse de la diplomatie française qui a sanctionné la Russie pour son attitude en Ukraine, mais n’avait pas prévu que les Russes se vengeraient sur notre lait ou sur notre porc ?", poursuit-il. "Les agriculteurs français semblent même exaspérer leur ministre Stéphane Le Foll. Fatiguer un ministre comme ça, c’est vraiment impardonnable", conclut-il de manière caustique.

  • Éric Zemmour : « La guerre de Syrie est bel et bien notre guerre d’Espagne »

     1936 - 1939 La guerre d'Espagne

     

    Dans sa dernière chronique sur RTL [9.02], Éric Zemmour établit  une comparaison en effet parlante - un parallèle de fait saisissant - entre la guerre de Syrie et la guerre d’Espagne dont on commémorera le 18 juillet 2016 le 80ème anniversaire. Le « soulèvement national » qui marqua son déclenchement est du 18 juillet 1936, la victoire franquiste du 1er septembre 1939 et le début de la 2ème guerre mondiale du 1er septembre de la même année.

    frontiere_syro_turque2.jpgCertes, les rapprochements n'ont pas valeur absolue car rien ne se répète à l'identique en Histoire. Ils ne sont pas non plus à ignorer car rien n'y est radicalement nouveau. A l'esprit d'analyse et de finesse, au devoir de réalisme et d'observation de faire leur travail ... Le moins que l'on puisse dire c'est que la diplomatie française a singulièrement manqué de ces qualités élémentaires ces dernières années. •  LFAR 

     

     

    Le résumé de RTL 

    L'offensive de l’armée syrienne appuyée par l’aviation russe porte ses fruits. Pour le journaliste, c'est un tournant dans la guerre.

    "C’est une nouvelle et terrible leçon pour les donneurs de leçons. Une claque sur la joue déjà rougie des droits-de-l'hommistes, pacifistes, utopistes. Un camouflet de plus pour les rois nus des conférences internationales, des hôtes à vie du Lac Léman, des seigneurs vains du quai d’Orsay et de l’ONU", déclame Éric Zemmour, qui cible "les anti-Poutine, les anti-Assad, tous les BHL sur papier glacé et grand écran, qui ont rêvé de transformer la Syrie en une seconde Libye".

    "Des bombardements, des destructions, des massacres, des enfants qui meurent, des civils qui fuient : partout, cela s’appelle la guerre", poursuit-il. "La guerre civile qui devient guerre régionale, et la guerre régionale qui devient guerre internationale, selon le schéma de la guerre d’Espagne pendant les années 30", décrypte-t-il. "Car cette guerre de Syrie est bel et bien notre guerre d’Espagne", analyse Éric Zemmour. "C'est toute la région qui est à redessiner", assure-t-il. "Cela mériterait sans aucun doute une belle conférence internationale. A Genève, bien sûr. Le lac Léman est beau en toutes saisons", conclut Zemmour. 

  • Où Alain Finkielkraut dénonce « les collabos de la modernité »

     

    Alain Finkielkraut - qui sera reçu jeudi à l'Académie française - répond ici aux questions de Léa Salamé sur France Inter [vidéo du lundi 25 Janvier 2016]. 

    Huit minutes trente de réponses courageuses et dérangeantes. Dérangeantes pour ceux - dont ses interviewers - que Finkielkraut appelle les collabos de la modernité. On aurait tort de ne pas l'écouter ...

     

     8'30"

  • Éric Zemmour : « Entre Ryad et Téhéran, ce n'est pas la guerre. Enfin, pas encore.»

     

     

    L'exécution d'un imam chiite par l'Arabie Saoudite a provoqué des manifestations très hostiles à Téhéran, avec qui Ryad a rompu les relations diplomatiques.

    "Ce n'est pas la guerre entre l'Arabie Saoudite et l'Iran. Enfin, pas encore", affirme Éric Zemmour. "L'ambassade saoudienne à Téhéran brûle et Ryad rompt ses relations diplomatiques avec l'Iran, mais ce n'est pas la guerre, pas encore", insiste le journaliste, pour qui la guerre est pourtant "dans les têtes et dans les cœurs : une guerre de mille ans entre chiites et sunnites, une guerre civile au sein de la nation musulmane". Il explique que si l'Iran est une république et si l'Arabie est une monarchie, "seul le Coran fait loi". 

    Pour Éric Zemmour, "la révolution iranienne de 1979 a refait de la religion le moteur politique du monde arabo-musulman". Il poursuit : "Depuis lors, les deux rivaux s'affichent comme le meilleur musulman, le plus cher à Allah, le plus respectueux de son message divin, même quand il s'agit d'occire les infidèles". Il explique que Téhéran comme Ryad ont fait de l'islam "un message mondialisé, le seul qui depuis la chute de l'Union soviétique s'oppose à sa version occidentale". 

  • Éric Zemmour : « NKM se croit moderne, alors qu’elle est ringarde »

     

    Nathalie Kosciusko-Morizet a perdu son poste de numéro 2 des Républicains. Cette décision, prise par Nicolas Sarkozy, suscite des remous au sein de la droite.

     

     

    « C’est un déluge de larmes, de larmes de crocodile », lance Éric Zemmour à propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-numéro deux des Républicains. « Raffarin, Juppé et les autres pleurent celle qu’ils font mine de regretter », poursuit le journaliste. Éviction, purge, stalinien : autant de grand mots qui révèlent, à ses yeux, une « grandiloquence ridicule qui va comme un gant à celle qui n’aime rien tant que paraître et surjouer ». Il rappelle qu'elle « n’est même pas exclue du parti mais perd seulement la place éminente qu’elle occupait dans un parti dont elle contestait systématiquement les choix et options ».

    « L’erreur de Nicolas Sarkozy n’est pas de l’avoir dégradée, mais de lui avoir tout donné sur un plateau d’argent. L’erreur de Sarkozy n’est pas de s’en débarrasser, mais d’avoir tant tardé à le faire », insiste Éric Zemmour. À ses yeux, « NKM est dans la lignée de Michèle Barzach à Rama Yade : adulée par les journalistes, mais ignorée par les électeurs ». Il se montre encore plus sévère quand il affirme qu'« elle se croit moderne, alors qu’elle est ringarde » ou qu'« elle se voit un destin alors qu’elle peine tant à avoir une carrière ».

    Ce n'est pas de la grande politique, pas de la grande Histoire; c'est, néanmoins, du bon Zemmour.

     

  • Société • Pas de crèche dans les mairies mais avec Najat Vallaud Belkacem on y fête le nouvel an berbère

     

    Les crèches ne seraient pas à leur place dans les mairies; le sapin suffit largement. Laïcité oblige. Mais ...  

    Pas de crêches donc, à Noël, mais, avec Najat Vallaud Belkacem, on fête le nouvel an berbère en mairie. Et pour ce faire, on ouvre l'hôtel de ville de Paris et la mairie de Lyon. En soi, la chose pourrait être compréhensible, voire acceptable, s'il n'était pas fait preuve envers les traditions ancestrales de notre pays, notamment celles liées à la religion catholique, d'ostracisme actif et d'un sectarisme particulièrement agressif et exclusif ...

    la vidéo dure 1 mn, tout est dit à 0 mn 40...  Et c'est assez étonnant.  LFAR 

     

     

  • Au Cercle de Flore, Philippe de Villiers appelle à la résistance

     

    A Paris, mardi 1er décembre, Philippe de Villiers était au Cercle de Flore pour présenter son dernier ouvrage - dont on sait qu'il connaît un grand succès -  « Le moment est venu de dire de que j’ai vu ».  

    Il y était déjà venu à plusieurs reprises, parler de ses livres précédents, sa trilogie, Charette, Jeanne d'Arc et Saint-Louis, trois héros français révélateurs de la filiation et des modèles que Philippe de Villiers propose à ses lecteurs, et, au delà d'eux, aux Français. Comme, d'ailleurs, il le fait au Puy du Fou, ce qu'il aura peut-être réalisé de mieux et de plus pérenne.

    Au Cercle de Flore, il ne manque jamais de marquer, d'une manière ou d'une autre, sa proximité avec le mouvement, l'école de pensée, les maîtres dont l'œuvre s'y trouve poursuivie.

    Nous ne jugeons pas, ici, de ce qu'a été sa carrière politique, sur laquelle lui-même porte un regard critique; nous ne présumons en rien de ce que pourrait être - ou ne pas être - à plus ou moins court terme, son engagement politique. Il s'affirme aujourd'hui comme un « dissident », hors du Système.

    Nous examinons les idées qu'il exprime, ses paroles et ses écrits. Et nous considérons qu'en tant que tels, ils peuvent être d'une évidente utilité pour un redressement national. C'est ce qui nous importe et c'est dans cet esprit que nous reprenons ici cette conférence dont l'enregistrement en vidéo est dû au Centre Royaliste d'Action Française qui doit en être remercié. Philippe de Villiers y invite à la résistance...    LFAR 

     

     Action Française

     

  • Regard sur « le monde en état de panique » ou le rêve universaliste fracassé

     

    Nous n'ajouterons pas un commentaire superflu à ce qu'on peut, à la fois, lire ou écouter ici de la part d'un clerc de la doxa européo-mondialiste. L'essentiel est dit dans notre titre.

    Nous avons entendu, lundi, Jean-Pierre Raffarin pleurer sur la République à la dérive. Hier matin, sur France Inter, Bernard Guetta a fait le constat exact d'un état du monde qui brise le rêve mondialiste, pacifiste, démocratique, multi-culturaliste, multiethnique, etc. Les idéologues et les marchands n'y triomphent pas. L'Histoire ne finit pas ...

    Plaignons nos élites : elles ont, en ces temps difficiles, intra et extra muros, de redoutables remises en cause à opérer. La faillite de leurs idées - mais il ne fallait pas se faire tant d'illusions ! - leur est sans-doute douloureuse. Pas à nous.  LFAR 

      


    Laissons la France. Laissons le reste de l’Europe où les nouvelles extrêmes-droites connaissent le même essor que le Front national et regardons ailleurs. Candidat aux primaires républicaines, candidat à la présidence des Etats-Unis, M.Trump vient de faire un nouveau coup d’éclat en proposant d’interdire aux musulmans, à tous les musulmans, l’accès du territoire américain.

    S’il l’a fait, c’est qu’il pense pouvoir ainsi plaire à suffisamment d’électeurs républicains pour remporter les primaires et il n’a pas tort car la peur, celle d’un monde devenu aussi incertain qu’incompréhensible, est aussi forte aux Etats-Unis qu’en Europe… et ailleurs.

    Repassons l’Atlantique, allons jusqu’à Moscou. Sur quoi s’appuie M.Poutine pour faire durer sa popularité ? Sur la reconquête de la Crimée, sur l’Eglise orthodoxe russe, sur la Russie de toujours et les forces de sécurité dont il s’est fait l’incarnation depuis qu’il a accédé au Kremlin. Poussons au sud, jusqu’en Turquie, et le tableau est le même. M.Erdogan y a reconquis sa majorité en rallumant les tensions avec la minorité kurde, exaltant la nation et flattant les plus conservateurs des électeurs par ses constantes références aux traditions religieuses et patriarcales.

    Le Proche-Orient, n’en parlons pas. Il éclate et se déchire entre communautés ethniques ou religieuses, chiites contre sunnites, Arabes contre Perses, Kurdes contre tout le monde ou l’inverse. Chacun veut son Etat, ses frontières, sa zone d’influence. L’Inde se cimente dans l’hindouisme et, si l’on revient en Europe, il n’y a pas que la montée des extrêmes-droites. Il y a aussi les Catalans qui voudraient sortir d’Espagne et les Ecossais de Grande-Bretagne, la renaissance des régionalismes et ce divorce, surtout, toujours plus grand, entre les Européens et l’Europe, entre l’ambition d’unité et le repli national.  

    La peur, une peur qui se répand, fracture le monde. Chacun veut se replier sur le monde qui est le sien car il y a soudain, c’est un fait, trop de changements et, donc, d’inconnues dans le grand monde. Depuis la chute du mur de Berlin, nous ne sommes pas seulement sortis de la stabilité de la Guerre froide. En vingt-cinq ans, nous avons vu de nouvelles puissances apparaître, le monde arabo-musulman se réveiller dans un indescriptible chaos, les emplois occidentaux détruits par l’automatisation et les délocalisations vers les pays émergents, les Etats-Unis se tourner vers le Pacifique, se désintéresser de l’Europe et la laisser sans Défense, le terrorisme djihadiste frapper les cinq continents et les grandes forces politiques occidentales s’essouffler, et échouer, à préparer leurs militants, leurs électeurs, leurs pays à des changements d’une telle ampleur.

    Alors, oui  tout le monde craint tout et tout le monde et l’urgence, en Europe, est au remodelage de nos échiquiers politiques, à la formation de grands partis du mouvement, de partis assez solidement majoritaires pour rejeter la folle tentation de la fuite en arrière et construire l’avenir, loin de cette suicidaire panique.  

     

  • Régionales • L'analyse d'Eric Zemmour : « L'essentiel est désormais de survivre »

     

    Le résumé de RTL

    Le premier tour des élections régionales a dessiné une nouvelle carte de la France politique. "La carte de France fait une drôle de tête. L'Est et l'Ouest semblent se regarder en chiens de faïence. C'est le retour du vieil affrontement des deux France, la droite et la gauche, les monarchistes et les Républicains, sauf que les terres de gauche à l'Est sont passées avec armes et bagages au Front national tandis que les terres catholiques de l'Ouest sont devenues socialistes »

    Au milieu, les taches bleues conservées par la droite semblent isolées, ultimes poches de résistance avant l'engloutissement. Napoléon disait qu'on fait la politique de sa géographie. En contraignant les têtes de liste du Nord et du Sud à se retirer avant le second tour, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadelis, a froidement exécuté les deux plus vieilles fédérations socialistes. Les terres historiques du Nord et des Bouches du Rhône qui faisaient les élections sous la SFIO de Jaurès et de Blum.

    L'objectif des socialistes à l'horizon de 2017 ? La constitution derrière François Hollande, d'une coalition qui irait de Macron à NKM, de Juppé à Bayrou, de Raffarin à Valls ...

     


    Crédits Média : RTL.fr | Durée : | Date :

     

  • Vidéo- conférence • Antoine de Crémiers : « La post-modernité ou le triomphe du libéralisme »

     

    La vidéo qui suit est un enregistrement de la conférence d'Antoine de Crémiers, donnée vendredi 27 novembre, à Bordeaux. Il faut remercier les organisateurs de l'avoir prévue et au site Action française de l'avoir mise en ligne hier, lundi. La réflexion que poursuit Antoine de Crémiers depuis un certain nombre d'années est particulièrement familière pour nos amis et lecteurs provençaux ou pour les abonnés de la Nouvelle Revue Universelle. Cette vidéo permettra d'en élargir l'audience. Et de susciter cette « réflexion de tous » à laquelle Antoine de Crémiers appelle et à laquelle il dédie ses propos.   

     

     

    Le cercle Jean-Baptiste-Lynch a donné de cette conférence un résumé qu'il nous parait intéressant de reprendre ci-dessous :

    « Vendredi 27 novembre, M. Antoine De Crémiers intervenait sur le thème de la postmodernité pour le cercle Jean-Baptiste-Lynch. Au cours de cette conférence, qui fut un franc succès, il fut démontré que la postmodérnité -moment où la modernité se "libère" d’elle-même- n’était que le stade final du libéralisme (déconstruction, déracinement, mondialisation, déni du passé...). Bien loin de traverser une simple "crise" économique, le monde occidental doit affronter une situation inédite : une remise en cause des fondements même de la civilisation. La catastrophe ne serait pas, dès lors, devant nous, mais déjà en cours. Cette situation impose , à ceux qui luttent pour le bien commun, de repenser leurs modes d’action politique. L’intervention stimulante de M. de Crémiers permit en outre de poser un certain nombre de questions sur les remèdes à apporter à cette crise de la civilisation. »  ♦

    Site Action française