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France Inter aux mains d'une bande où l'extrême vulgarité a sa place

 

Selon Michel Onfray - il a évidemment raison -, France Inter, service public, a été privatisé par une bande. Une ou plusieurs bandes. Et, en tout cas, le matin, à l'heure de la plus grande écoute, par celle de Patrick Cohen, président ridiculement adulé d'une sorte de cour admirative mêlant grands prêtres de la politique (française ou internationale), humoristes aux propos surtout vulgaires, ponctués par les rires niais des présents au studio [Léa Salamé, Thomas Legrand ...], enfin des invités pressés de se soumettre au formatage idéologique de la bande. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de moments intéressants dans cette matinale très orientée. Mais qu'elle est sous-tendue par une idéologie gaucharde et déconstructiviste, dispensée par des journalistes qui sont d'abord des militants. Et ont en effet privatisé la chaîne.

En d'autres temps, le billet de Charline Vanhoenacker que l'on pourra suivre ci-dessous, aurait déclenché une levée de boucliers ... Basses vulgarités sur Jeanne d'Arc (Oh ! Non ..et gloussements de Patrick Cohen, hirsute et barbu); à propos de Charles Beigbeder, allusion aux jeunes entrepreneurs des années 40 - inévitables - et pour finir, évocation de Frédéric Beigbéder, le frère de Charles, et donc perspective pour la « jeunesse française » d'« un sacré plaidoyer pour la drogue ». La drogue, sa dépénalisation, obsession constante des journalistes de cette matinale ... On nous dira que tout cela n'a pas d'importance. Qu'il suffit de ne pas écouter. Nous ne sommes pas d'accord.

Ce « billet » de Charline Vanhoenacker aurait suffi au début du siècle dernier - au temps de l'affaire Thalamas, par exemple - à déclencher une riposte de nombreux Français attachés aux symboles nationaux. Et décidés à faire taire leurs insulteurs. Qui s'en chargera aujourd'hui, politiques responsables ou Camelots du Roi des nouvelles générations ?  • 

 

 

 2 minutes 15 secondes de vulgarités

Commentaires

  • Dédiée à Charline Vanhoenacker et à ses semblables de France Inter (Patrick Cohen, Léa Salamé, Thomas Legrand) ici épinglés, cette pensée de Jules Payot : "La vulgarité n'est souvent que le naturel." (Jules Payot, L'éducation de la volonté (1895).
    Et, bien sûr, Michel Onfray a entièrement raison...

  • chaque fois qu'une phrase, un commentaire ou une information ne me plait pas j'envoie un mail à France Inter et s'il y a lieu je fais de la contre information. Si chaque auditeur faisait la même chose arriverions nous peut-être à engorger leur service ou du moins à montrer que les auditeurs ne sont pas tous des béni oui oui;

  • Ainsi vous réalisez que dans ce pays prétendument "égalitaire" on fabrique de plus en plus de strates sociales et culturelles et des élites de plus en plus élitistes qui creusent un fossé entre chaque couche de citoyens en formant des communautés bien séparées qui ne communiquent pas.
    Ce n'est pas l'argent qui manque le responsable , (même s'il joue un rôle certain sur l'accès à la connaissance , ) mais bien plutôt une forme d'intelligence de l'essentiel , une recherche de ce qui ne s'achète pas , de ce qui est authentique de ce qui fait réfléchir et qui nous rapproche d'une transcendance qui nous est indispensable .
    Les Medias au lieu de jouer un rôle d'exemplarité ou didactique ne cherchent que l'audimat et s'autocongratulent mutuellement en ricanant pour rien dans des émissions de mondanités pour la plupart ineptes. Le tout en nous fournissant du pré-digéré à prétention politique mieux servi que dans les meilleurs fast food.
    Vous voulez réagir?
    Une seule riposte " boycottez.

  • Le boycott (?) n'est pas la solution. Il y aurait aujourd'hui un courant néoréac, politique et culturel, suffisamment fort pour combattre ces gens-là. Leurs prestations ne se réduisent pas à des mondanités frivoles et inoffensives. Leur projet est en effet la destruction de notre pays. Le boycott de quelques uns est irresponsable.

  • Peu importe "france inter" puisqu'on ne les écoute pas. Perte de temps inutile.

  • Dire que Patrick Cohen et sa bande ont "privatisé" France Inter est inexact et me semble maladroit car cela revient implicitement à réprouver l'idée de privatisation. On parle de privatisation lorsqu'une chose sort légalement de la sphère publique parce que la puissance publique la cède à une personne ou un groupe de personnes privées. France Inter est une station de radio publique, appartenant à l'Etat donc au peuple français. Patrick Cohen et sa bande ont-ils racheté la station à l'Etat ? Evidemment non. Ils ne l'ont donc pas privatisé et n'ont pas le pouvoir de le faire. Il serait plus exact de dire qu'ils s'en sont emparé ou qu'ils l'utilisent abusivement. Bénéficient-ils de la complicité des dirigeants de la station, préposés tenus de respecter et faire respecter les statuts de France Inter ?

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