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BILLET - La vente d'Alstom Transports à l'Allemand Siemens et celle des chantiers navals de STX à l'Italien Fincantieri font grand bruit. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 28.09]. Le déclin industriel français se poursuit, et, semble-t-il, dans l'indifférence de l'Etat. Il est pourtant l'une des causes du chômage de masse et de l'appauvrissement de la France. LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmouret Loïc Farge
« C’est la période des soldes. La grande braderie. Il faut se précipiter : bientôt, il n'y aura plus rien à vendre. Des pépites en veux-tu en voilà : venez, venez braves gens, venez faire votre marché, on liquide !», clame Éric Zemmour. « Mais nos liquidations ont de belles manières. On est français quand même ! », raille Zemmour, qui note que « notre boutique de soldes a pour enseigne 'Au bon Airbus' ! »
« Les Allemands veulent Alstom ? C'est l'Airbus du TGV. Les Italiens mangent STX ? C'est l'Airbus naval. Quand Nokia a bouffé Alcatel, c'était l'Airbus du téléphone. Demain, si Volkswagen prenait Peugeot, on aurait l'Airbus de l’automobile », tonne-t-il. Éric Zemmour, qui constate « la mort des pure players, rachetés par les conglomérats à l’ancienne », conclut en s'exclamant : « Airbus, que de crimes on commet en ton nom ! » . •
BILLET - L’autorisation par le gouvernement de l’ouverture de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, mêmes celles qui ne sont pas stériles, fait grand bruit. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 14.09]. Ne nous plaçant - sans les méconnaître ou les nier - ni sur le terrain moral ni sur le terrain religieux, mais seulement politique et social - nous partageons cette analyse. LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmouret Loïc Farge
« Elles feront toutes des bébés toutes seules. Quand elles voudront, comme elles voudront. Sans devoir supporter ces affreux hommes qui leur pourrissent la vie depuis des millions d’années », lance Éric Zemmour. « Bienvenue dans le monde de la liberté, clament déjà les mouvements féministes. Bienvenue dans le monde de l'égalité, ajoutent les mouvements homosexuels », poursuit-il un brin railleur. « Dieu est comme les Français, il est nul en économie. Il faut donc l'externaliser du corps de la femme pour qu'elle devienne artificielle, complexe et très chère », ose-t-il.
« Au nom de l'égalité entre les enfants, on aura le remboursement par la Sécurité sociale », prédit Zemmour. « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches », assure-t-il. Et Éric Zemmour d'inviter l'actuel chef de l'État à se méfier : « Après l’obligation des onze vaccins, il va finir par apparaître comme l'homme-lige des grands laboratoires pharmaceutiques et du big business médical ».•
BILLET - Le nouveau ministre de l'Éducation nationale a réussi sa première rentrée. Mais cela ne sera pas forcément suffisant pour sauver l'institution. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 5.09]. LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmouret Loïc Farge
C'est la rentrée des classes. Pour les élèves mais aussi pour le nouveau ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. « Pour l'instant, tout va bien », constate Éric Zemmour. « Sur les réseaux sociaux, ou dans les grands médias de gauche, tous les apôtres du pédagogisme (...) ne ratent pas une occasion de distiller leur venin contre tout ce qu'il fait ou ne fait pas », poursuit Zemmour.
« Un ministre de l'Éducation nationale traité de 'conservateur' par les syndicats d'enseignants ne peut pas être tout à fait mauvais », raille-t-il. « Tant que Jean-Michel Blanquer subira leur ire ou leurs sarcasmes, il saura - et nous avec - qu'il est dans le vrai. Dès qu'ils l’applaudiront, il saura - et nous avec- qu'il a trahi sa mission », ajoute Éric Zemmour.•
BILLET - Eric Zemmour réagit au meeting de rentrée de Laurent Wauquiez, à Châteaurenard, mercredi 30 août [RTL 31.08]. Il lui conseille de se débarrasser de beaucoup de monde mais n'y croit guère : « Wauquier se voudra Sarkozy et promettra le Karcher qu'il ne passera pas ». LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmouret Loïc Farge
« Il y a pire que d'avoir un rival, c'est de ne pas en avoir. Il y a pire que d'être sûr de perdre, c'est d'être sûr de gagner », avertit Éric Zemmour. « La question n'est pas de savoir si Laurent Wauquiez deviendra le prochain président des Républicains, mais ce que deviendront les Républicains sous la présidence Wauquiez », insiste-t-il. « Depuis des jours et des jours, chacun y a va de son chantage, chacun y va de sa ligne rouge ou jaune. Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse : tous jouent à retenez-moi-ou-je-fais-un-malheur », constate Zemmour, qui ajoute : « Wauquiez devrait les écouter : qu'il ne les retienne pas et il fera un malheur ! »
« C'est parce que Macron a jeté ses anciens amis socialistes dans un cul de basse-fosse qu'il a gagné. C'est parce que Mélenchon a craché sur la main tendue par Hamon qu'il l'a écrasé. C'est parce que Fillon n'a jamais osé se débarrasser de ses boulets juppéistes et de ses sangsues sarkozistes qu'il a perdu », décrypte Éric Zemmour. •
BILLET - Emmanuel Macron a entamé un vrai bras de fer avec le gouvernement de Varsovie, qui refuse de réformer la directive européenne sur les travailleurs détachés. Il a raison. Mais comment le fait-il ? Au nom de quels arguments ? Et quelle est leur valeur ? Eric Zemmour livre ici de justes réflexions [RTL 29.08]. LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmouret Loïc Farge
« Le plombier polonais est de retour. Mais pas où l’on attendait », constate Éric Zemmour. « Lors du referendum de 2005, la question des travailleurs détachés était agitée par les anti-européens, de droite et de gauche », rappelle-t-il. « À l'époque, les partisans du 'oui' dénonçaient leurs pulsions protectionnistes et chauvines. Comme les Polonais d'aujourd'hui », note Zemmour.
Aujourd'hui, Emmanuel Macron et les institutions européennes reprochent à la Pologne de ne pas être solidaire dans l'accueil des migrants et de ne pas respecter les principes de l'état de droit. « Les Polonais ont-ils été consultés lorsque Angela Merkel a ouvert grand ses bras aux réfugiés ? La Pologne a-t-elle été consultée lorsque Sarkozy et Cameron ont liquidé Kadhafi, horrible tyran qui avait le mérite de tenir sa frontière ? », plaide Éric Zemmour.•
La parution du « Petit dictionnaire maurrassien » de Stéphane Blanchonnet - aux éditions Nouvelle Marge - suscite un intérêt certain et de nombreux commentaires tous azimuts.
Nous avons lu notamment ceux, sympathiques, d'Amaury-Grandgil, sur son blog Mes Terres Saintes, sous le titre engageant : Lire Charles Maurras en 2017.
Se définissant à la fois comme hédoniste, anar de droite et catholique, il exprime - à deux reprises - une forme de nostalgie que l'on partage sans peine du temps où « Maurras, par l'Action Française, grâce également aux hommes de talent dont il a su s'entourer, créait dans ce pays un bouillonnement intellectuel d'idées politiques et esthétiques que l'on chercherait vainement aujourd'hui. » Il a d'ailleurs, nous semble-t-il, raison, s'agissant de Maurras, de ne pas laisser de côté les idées esthétiques. Elles sont à l'origine de sa vie d'esprit.
Cependant, dans l'intention positive d'évacuer « tout de suite les reproches que l'on peut faire à Maurras », il reprend à son compte de vielles critiques, venues en leur temps des milieux cléricaux de gauche, dont nous nous permettons de lui signaler confraternellement, au sens propre, l'inanité.
Ainsi lorsqu'il écrit, à propos de Maurras : « Il avait (...) une conception très positiviste du catholicisme, instrument de maintien de valeurs morales, un simple outil dans lequel il n'a jamais entrevu aucune valeur spirituelle ». Ce qu'il nomme, ailleurs, « sa conception fortement biaisée du catholicisme, très fortement teintée de positivisme ».
Or, s'il admirait la méthode comtienne, Maurras a toujours rejeté le positivisme en tant que philosophie. Il s'en exprime dans son chapitre sur Comte* repris dans ses Oeuvres capitales.
Quant à la conception du catholicisme de Maurras, il s'en est lui-même expliqué en des termes qui appellent à une réflexion profonde et mettent fortement en cause la critique - à ses yeux frivole - qui lui était déjà opposée. Elle l'est toujours, faut-il constater ! Est-elle fondée ? Amaury-Grandgil (et le lecteur du présent blog) s'en fera une idée s'il veut bien lire, sous le titre « Maurrassisme et Catholicisme » la superbe réflexion de Maurras que nous publions à la suite ...
Il est bon, en effet, nous le conseillons notamment aux plus jeunes, d'aller aux textes eux-mêmes ! •
*Auguste Comte, Bons et mauvais maîtres, Œuvres capitales, tome III, Flammarion, 1954
Bande annonce du « Petit dictionnaire maurrassien » de Stéphane Blanchonnet aux Éditions Nouvelle Marge, collection Mauvaise Nouvelle. http://www.nouvellemarge.fr/?collecti...
L'état de grâce est bref sous une république postmoderne. Le « dégagisme » est sympathique mais il est cruel : il s'applique à tout le monde. Au « chef » le beau premier. C'est ainsi que les Français ont consenti au coup de force d'Emmanuel Macron. Ce qui n'emporte pas leur adhésion ; encore moins leur constance. Le jeune président pourrait bien faire l'expérience en sa personne de cette « incomplétude » de notre démocratie qu'il avait lui-même signalée. La légitimité a d'autres sources qu'un coup de force rondement mené. LFAR
Le commentaire de BFM TV
La cote de popularité d'Emmanuel Macron est en forte baisse en juillet, avec 54% de satisfaits soit dix points de moins qu'en juin, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD).
Celui qui semblait, à en croire certains, marcher sur l’eau pendant une médiatique séquence internationale et régalienne, est aujourd’hui en brutale perte de vitesse.
Les causes
Volte-face sur la fiscalité, tentatives de juguler l’exaspération des communes, inquiétude du milieu des affaires, premiers remous autour de la réforme du code du travail, et, dernière complication en date, la démission du chef d’état-major Pierre de Villiers à la suite de l’annonce de 850 millions d’euros d’économies sur le budget des armées.
BILLET - Le gouvernement a annoncé une réduction de 850 millions d'euros du budget de la Défense pour 2017. Un sacré coup de bambou à la veille du 14 juillet. Si l'armée est légitimement aux ordres de l'Etat, ce dernier doit être digne de sa mission nationale. Ce qui se dégage ici du billet d'Eric Zemmour, c'est que le nôtre ne l'est pas. Une brève analyse qui vaut mieux que des protestations. Sous les dehors de la rudesse et de l'autorité, qui eussent été justifiées en d'autres temps, Emmanuel Macron, méconnaissant l'état de nos armées et leurs mérites, n'a pas, en la circonstance, manifesté la dignité de l'Etat dont il est le chef. LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge
Dans Les Échos (daté 13 juillet), le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers a réagi violemment à l'annonce par le gouvernement d'une réduction du budget de la Défense (il aurait juré qu'il ne se fera pas « baiser » par Bercy). « Les oiseaux de mauvais augure avaient raison. Ils avaient estimé que le départ de Jean-Yves Le Drian, qui avait régné sur le ministère de la Défense pendant tout le quinquennat Hollande, n'était pas une bonne nouvelle », note Éric Zemmour.
« Entre des militaires, qui ont le devoir de se taire, et leur ministre, qui est contrainte de parler pour ne rien dire, la messe est dite », lâche Eric Zemmour. « Une messe déjà célébrée sous Hollande, sous Sarkozy, et même sous Chirac : la messe technocratique des coups de rabot », poursuit-il. « Une messe des économies budgétaires sur le dos de la Grande Muette, qu'on envoie aux quatre coins du monde - et en particulier de l'Afrique - pour faire parler de soi et faire croire que la France est encore une grande puissance », déplore Éric Zemmour. •
« Putain, il est chiant lui ». Cette insulte de François De Rugy fait polémique à l'Assemblée (sic). Il ne se trouvera bientôt plus grand monde pour défendre les Institutions parlementaires discréditées. A regarder.
En fin d'après-midi ce mardi, alors que l'Assemblée nationale se penche sur le projet de loi d'habilitation à réformer le Code du Travail par ordonnances, François de Rugy donne la parole à Jean-Paul Dufrègne. Depuis le perchoir, le président de l'Assemblée soupire et siffle, la mine consternée: « Putain, il est chiant lui ». Près de deux heures plus tard, le député Sébastien Jumel demande des explications au micro pour ces propos grossiers. Le président de l'Assemblée assure alors que cela ne visait pas son collègue mais qu'il réagissait à un SMS. •
A ne pas manquer ! La passionnante causerie d'Antoine de Crémiers, responsable éditorial à la Nouvelle Revue Universelle, sur le danger transhumaniste. •
Antoine de Crémiers, est responsable éditorial à la Nouvelle Revue Universelle, mais aussi du Café Actualité d'Aix-en-Provence et conférencier. Il est également responsable de la formation d'Action Française Provence.
Le transhumanisme qui arrive est-il le stade suprême du libéralisme ? Sommes nous devant cette France des robots que le grand écrivain catholique Georges Bernanos nous annonçait dès 1947 ? La nouvelle génération des jeunes catholiques contestataires de la passionnante revue LIMITE a-t-elle raison de nous alerter ? Que doit-on penser devant le danger transhumaniste ? Quel rapport avec l'encyclique Laudato Si ? C'est a ce véritable et nécessaire exercice de réflexion que l'animateur du Café Actualité d'Aix en Provence, Antoine de Crémiers, nous fait participer.•
Zemmour pointe ici, de fait, une contradiction jamais résolue des Institutions de la Ve république. La répartition et l'équilibre des pouvoirs entre le président et le premier ministre a toujours été un problème depuis l'origine de la constitution de 1958. Les légistes d'ancien régime savaient que la souveraineté n'est pas plus divisible que le point en géométrie. LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge
« Et si on arrêtait les faux-semblants ? Et si on arrêtait l’hypocrisie ? Et si on débranchait l'hôtel Matignon ? Et si on renvoyait Édouard Philippe dans sa bonne ville du Havre ?», interroge Éric Zemmour. « Et si on prenait acte que le premier ministre ne sert plus à rien, qu'il est inutile, superflu ?», poursuit-il. Une question qui n'est pas nouvelle sous la Ve République. « Mais elle a pris une acuité nouvelle depuis l’instauration du quinquennat qui prive le président de ce temps long qui lui donnait de la hauteur et laissait l'espace de la gestion au premier ministre », analyse Zemmour.
« Macron revient à la pratique de Sarkozy qui, selon le mot célèbre de Jean-Louis Borloo, s’était fait élire président pour devenir premier ministre », note Éric Zemmour. Pourquoi cette confusion ? « Le premier ministre est le reliquat du monde d'avant, celui d'un régime parlementaire qui s'identifiait jadis avec la République », répond-il. « Pour le meilleur et pour le pire », constate-t-il. •
C'est l'Express qui a révélé hier [4.06] cet échange - un véritable morceau de bravoure - entre Jean-Claude Junker et Antonio Tajani, respectivement présidents de la Commission et du Parlement européens. A lire, à voir et écouter. Comment voudrait-on que les peuples respectent les dirigeants de l'Union Européenne, alors qu'eux-mêmes ne se respectent pas ? Se considèrent comme ridicules ? Nous n'avons jamais, ici, été hostiles à un projet de construction européenne, conduite aussi loin que possible sur la base des réalités nationales et des Etats. Force est de constater que les institutions mises en place à ce jour ont failli et que, si cela reste possible, c'est une complète refondation de l'Europe qui s'impose. A partir de zéro, ou presque, s'agissant des institutions existantes. LFAR
Les propos du président de la Commission européenne ont provoqué un vif échange avec le président de l'assemblée, Antonio Tajani.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a fustigé mardi les eurodéputés, peu nombreux lors d'un débat en session plénière à Strasbourg, les qualifiant plusieurs fois de « ridicules », jusqu'à déclencher un vif échange avec le président de l'assemblée, Antonio Tajani.
« Je salue ceux qui se sont donné la peine de se déplacer ici, mais le fait qu'une trentaine de députés seulement [sur 751] assistent à ce débat démontre à suffisance que le Parlement n'est pas sérieux, et je voulais le dire aujourd'hui », a-t-il déclaré devant un hémicycle quasiment vide.
« Veuillez utiliser un langage différent »
« Le Parlement européen est ridicule, très ridicule », a-t-il martelé en français. « Vous êtes ridicules », « le Parlement est totalement ridicule », a-t-il ensuite insisté en anglais, à l'ouverture d'un débat matinal consacré au bilan de la présidence maltaise de l'UE, qui s'est achevée fin juin.
Le président du Parlement, l'Italien Antonio Tajani, l'a interrompu pour le rappeler à l'ordre. « Monsieur le Président, je vous en prie, veuillez utiliser un langage différent, nous ne sommes pas ridicules, je vous en prie », lui a-t-il lancé sur un ton ferme.
« Ce n'est pas la Commission qui doit contrôler le Parlement »
« Vous pouvez critiquer le Parlement, mais ce n'est pas la Commission qui doit contrôler le Parlement. C'est le Parlement qui doit contrôler la Commission », a fait valoir Antonio Tajani, membre de la même famille politique européenne que Jean-Claude Juncker, le PPE (droite), dont le groupe est majoritaire au Parlement. « Il n'y a qu'un faible nombre de députés à la plénière pour contrôler la Commission », a rétorqué Jean-Claude Juncker, ironique, affirmant qu'il n'assisterait « plus jamais à une réunion de ce type ». •
Zemmour, bien-sûr, ne se contente pas de s'amuser de la dialectique du ministre et du mamouth, image, entre autres, des funestes et tenaces pédagogistes[RTL, 27.06]. Il ne se limite pas à retracer l'historique de ces relations inégales, où, même sous De Gaulle, le mamouth fut toujours vainqueur. Au prix du désastre éducatif que l'on sait. En sera-t-il de même face à Jean-Michel Blanquer, ce ministre qui tente de déconstruire les déconstructeurs ? Zemmour remonte alors aux causes systémiques et sociétales qui rendront la tache du ministre presque impossible. Zemmour va à l'essentiel, en quelques brèves minutes où tout ce qui compte est dit. Ecoute recommandée !LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge
« ll y a quelques milliers d’années, l'homo sapiens sapiens a su faire preuve de ruse, de malice et de rapidité d'exécution pour survivre face à des animaux préhistoriques bien plus forts que lui. En l'an de grâce 2017, un descendant à lunettes et calvitie de l'homo sapiens sapiens continue le combat contre une forme redoutable d’animal préhistorique, le mammouth », raconte Éric Zemmour. « L'homo sapiens sapiens a pour nom Jean-Michel Blanquer, et le mammouth a pignon sur la rue de Grenelle », poursuit-il à propos du ministre de l'Éducation nationale.
« Depuis des semaines, le ministre-toreador passe ses journées à agiter une muleta rouge devant le mammouth et à lui planter des banderilles sur tout le corps. Il a été particulièrement efficace », fait remarquer Zemmour. Mais si le mammouth a été « pris de vitesse et débordé », Éric Zemmour estime que « Blanquer a mangé son pain blanc, car le mammouth a de la ressource ». •
Cette vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines.
Elle provient d'un débat lors d'une émission de Natacha Polony sur Paris Première, Polonium. Débat au cours duquel Alain Bauer atomise, a-t-on écrit, un militant dit libertaire : en réalité, un de ces militants immigrationnistes qui sévissent, sous des dehors généreux, dans la nébuleuse de la gauche radicale. Ce n'est pas que, pour diverses raisons, nous ressentons une sympathie particulière pour la police. La leçon que reçoit ici ce jeune-homme vaut néanmoins la peine d'être vue et écoutée.
Rappelons qu'Alain Bauer est professeur de criminologie appliquée au Conservatoire national des arts et métiers et consultant en sécurité. Auteur d'une trentaine d'ouvrages sur la franc-maçonnerie et d'une quarantaine sur la criminalité, il est souvent consulté par les plus hautes autorités politiques.
Ajoutons qu'il a été grand maître du Grand Orient de France de 2000 à 2003.
« Le petit confetti qatari tremble sur ses bases »
Zemmour, bien-sûr, ne s'attarde pas ici [RTL, 20.06] aux turpitudes - fort banales - de François Bayrou, faisant du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé de préparer la loi de moralisation de la vie politique, partie prenante aux affaires - qui embarrassent Macron en ses débuts. Cela n'est pas ce qui est important. Ce qui est important, c'est la chose même, Bayrou soi-même, ce qu'il est politiquement, son rapport de fond à Emmanuel Macron. Et réciproquement. Que Bayrou doive un jour ou l'autre être lui aussi exfiltré du nouveau gouvernement, comme Richard Ferrand, Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez, etc. ne change rien au fond des choses qui se retrouve en Emmanuel Macron. Et là, sur l'essentiel qui n'est pas moral mais politique, l'analyse de Zemmour est magistrale. LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge
À côté de l'arrivée d'un énorme groupe La République En Marche, celle d'un groupe d'une cinquantaine de députés MoDem est l'autre nouveauté de cette Assemblée nationale sortie des urnes. « Les Trois mousquetaires étaient des Béarnais, comme François Bayrou. Il en a conservé le caractère, le goût des duels à fleurets pas toujours mouchetés ; mais aussi un penchant irrésistible pour la vantardise », constate Éric Zemmour. Ainsi, « quand Bayrou déclare que " c'est le groupe MoDem historiquement le plus fort qu'on ait connu ", il oublie seulement de préciser qu'il n'y a jamais eu de groupe MoDem à l'Assemblée nationale », poursuit-il.
« Macron a réalisé le rêve qu'a porté Bayrou pendant vingt ans : celui d’une coalition mariant enfin le centre-droit et le centre-gauche », analyse Éric Zemmour, selon qui « Bayrou est le chaînon manquant entre Giscard et Macron ». Il ajoute : « Bayrou est le carbone 14 de Macron. C’est la force et la faiblesse de Bayrou. Une mémoire, on la célèbre ou on l'efface. Selon les besoins et les intérêts du moment ».•