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Documents Vidéos - Page 203

  • Société • Charles Saint-Prot : Mai 68 la révolution des imbéciles

     

    L'invité de Yannick Urrien *

    Pour l'équipe de Lafautearousseau, l'occasion de retrouver un ami de longue date, avec qui nous partageons de riches expériences, et qui nous est cher. LFAR

    Charles-Saint-Prot-810x579.jpg...Charles Saint-Prot : « Mai 68, c’est la destruction de nos sociétés traditionnelles, c’est la destruction des nations et c’est l’individualisme. » En finir avec le mythe soixante-huitard pour remettre les idées à l’endroit…

    Charles Saint-Prot est docteur en science politique, universitaire, habilité à diriger des recherches (HDR) et directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques. Il fait partie des rares intellectuels qui ne s’en laissent pas conter sur les prétendus « apports de Mai 68 » et qui osent le dire. Son dernier ouvrage n’est guère tendre à l’égard de ce qu’il qualifie de « chamboulement abject, un mouvement littéralement antisocial conduisant à l’institution d’un individu abstrait livré à la domination du Marché mondialisé… ». Il souligne : « Sous couvert d’un gauchisme de façade qui ne fut rien d’autre que la maladie sénile du crétinisme, Mai 68 fut le terreau d’un nouveau totalitarisme qui s’épanouit aujourd’hui avec un rare cynisme. Moins qu’une révolution, ce fut le début d’un long processus de pourrissement, de renversement des valeurs ». Charles Saint-Prot répond aux questions de Yannick Urrien.

     

     

    Kernews : Pour ce cinquantenaire, vous publiez un livre intitulé « Mai 68 : la révolution des imbéciles ». Franchement, vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère…

    Charles Saint-Prot : Oui, mais ce titre correspond bien à la réalité ! Je mène depuis des années une réflexion sur la politique nationale, puisque j’ai écrit « La pensée française » ou « l’État-nation » et je suis très excédé par la commémoration de ces événements qui marquent le déclin de la France. Il fallait qu’un certain nombre de gens tapent sur la table en disant que cela suffit. Il faut en finir avec Mai 68, qui était une révolution de dupes et d’imbéciles où la piétaille était totalement manipulée, ce qui est d’ailleurs le cas d’à peu près toutes les révolutions. La Révolution française était manipulée on sait par qui, tout comme la Révolution russe. Et Mai 68 a été organisé par les États-Unis et par Israël pour punir la France gaulliste d’avoir une politique d’indépendance nationale. Je l’ai écrit plusieurs fois et je n’ai jamais été démenti. Souvenons-nous qu’en 1967, le général De Gaulle avait pris la position que l’on sait pendant la guerre des Six Jours entre Israël et les Arabes. C’était le renouveau d’une politique arabe de la France, et De Gaulle c’est aussi le discours de Phnom Penh ou le discours du Québec. C’est une France debout qui s’est affirmée et je crois que les États-Unis et Israël ne veulent pas de cette France debout. Ils ont manipulé ces événements de Mai 68 avec la complicité de Daniel Cohn-Bendit et autres… Ce Cohn-Bendit est adulé par les journalistes qui l’appellent Dany, en le tutoyant, mais ce monsieur a quand même dit que le drapeau français était un torchon qu’il fallait brûler. Il est allé pisser sur la tombe du Soldat inconnu à l’Arc de Triomphe ! Il faut que les Français se souviennent que c’était la haine de la France qui s’exprimait en Mai 68, avec la manipulation de pauvres imbéciles qui ont servi de piétaille. Il est temps de dénoncer cette supercherie et de dire ce qu’était Mai 68 : un complot anti Français, mais aussi une dégradation de toutes les valeurs. À partir de Mai 68, il y a eu un recul intellectuel et moral des forces traditionnelles et, aujourd’hui, ce sont les idées de Mai 68 qui sont au pouvoir, avec la destruction de la famille, la destruction de l’autorité, la destruction de l’État et la destruction du travail. Ce sont ces idées qui ont gagné. C’est comme un cancer ! Cela a mis 50 ans à s’infiltrer et vous avez même un président de la République qui commémore cet événement avec Daniel Cohn-Bendit… On ne peut pas traiter la France avec plus de mépris !

    Vous expliquez qu’il est temps de tourner la page de Mai 68, mais on ne peut plus vraiment faire marche arrière…

    Il faut se battre et dénoncer le mythe de Mai 68 ! Ce n’était pas une révolution du bonheur et des libertés. Il faut en finir avec toute cette utopie de Mai 68 et ces slogans idiots sur les libertés car, aujourd’hui, la seule liberté, c’est celle du fric roi et de l’ultralibéralisme. On est passé du col Mao au Rotary, comme le dit Guy Hocquenghem. Mais, à côté de cela, il y a toutes ces idées qui sont encore présentes. Il ne faut pas baisser les bras, mais contester des idées qui sont des idées de mort. Cet ignoble Cohn-Bendit en est l’image typique. Entre les soixante-huitards et le libéralisme, c’est la même idéologie, je parle de l’ultralibéralisme à la Macron, c’est-à-dire ce mondialisme qui veut détruire les nations. Ce qui unit les ultralibéraux, Monsieur Cohn-Bendit et toute cette clique de gauchistes soixante-huitards, c’est la haine de la France, la haine de la tradition et la haine de l’identité française. Les Français doivent se réveiller, parce qu’ils sont un peuple qui n’est pas destiné à mourir et qui n’est pas destiné à supporter la dictature de ces gens-là.

    Votre principale critique de Mai 68 porte sur la création de ce citoyen de nulle part : n’est-ce pas un effet naturel de la mondialisation, puisqu’on le retrouve dans toutes les grandes capitales ?

    Oui et non, parce que je ne sais pas si on le retrouve réellement en Russie, en Chine ou en Turquie, y compris dans les classes dirigeantes… Je peux vous citer de nombreux pays où cette idéologie a été moins prégnante. Je pense que les Français, qui ne sont jamais en retard d’adhérer aux idées les plus loufoques, sont malheureusement au premier rang dans ce domaine. Mai 68, c’est la destruction de nos sociétés traditionnelles, c’est la destruction des nations et c’est l’individualisme. C’est la préparation à ce citoyen de nulle part, cosmopolite. On prépare ce monde de robots que prédisaient des gens comme Bernanos ou Saint-Exupéry : c’est-à-dire de parfaits abrutis consommateurs qui sont propres à adhérer à toutes les billevesées de la mondialisation, qui n’est pas, bien entendu, une mondialisation heureuse. Il faudrait être bien naïf pour croire que cette mondialisation est heureuse. C’est une mondialisation qui met sur le carreau les plus faibles, les professions les plus traditionnelles, comme les agriculteurs. Donc, c’est une mondialisation qui ne vise qu’à détruire les Nations, après avoir détruit l’État qui est quand même le protecteur des Nations. L’État est au service du bien commun, à condition d’être dirigé par des gens dignes de ce nom. L’État est là pour remettre de l’équilibre dans les choses et pour faire passer de l’équité dans les choses. Ce n’est pas le cas du système ultralibéral où le pauvre est libre de crever et le riche libre de s’enrichir.

    C’est un paradoxe de constater que la conséquence de Mai 68, c’est la puissance de l’argent…

    Bien entendu et c’est là que l’on s’aperçoit vraiment de la supercherie de ces événements. Les révolutionnaires ont donné l’impression d’être contre les forces de l’argent, alors qu’ils ont méthodiquement, par leurs idées de destruction, préparé le règne de l’argent roi.

    On célèbre Mai 68, mais dans les médias, comme dans l’opinion publique, on n’est plus dans l’idolâtrie…

    Je ne sais pas. Je me souviens quand même d’un président de la République, Nicolas Sarkozy, qui a dit que le problème de la France c’est Mai 68 et qu’il fallait sortir de Mai 68 ! Je me demande toujours si la haine qu’il a suscitée n’est pas due à cette phrase… Il a remis en question le saint évangile soixante-huitard… Nicolas Sarkozy, qui peut avoir des défauts, a quand même eu de grands moments : le discours du Latran, où il explique que le curé est plus important que l’instituteur, parce qu’il est porteur de valeurs éternelles, et sa critique de Mai 68. Je pense que ces deux discours peuvent expliquer beaucoup de la haine qu’il y a contre Nicolas Sarkozy, parce qu’en réalité il avait mis le doigt sur deux choses fondamentales. Aujourd’hui, je n’entends pas formuler par la classe dirigeante une critique très acerbe de Mai 68, y compris dans ces mouvements dits de droite ou d’extrême droite, qui sont d’un silence absolu sur cette question… Il y a un vrai problème. Bien sûr, le pays réel existe, il y a une grande partie des Français qui n’adhèrent pas du tout à cette idéologie et à cette destruction de notre Nation et de notre société. Mais ces Français ont peu la parole et ils ne sont pas, ou peu, représentés. C’est le vrai problème. Il est temps que les Français se réveillent, parce que l’on ne peut pas laisser ce piège diabolique conçu par Monsieur Macron qui nous refait le coup des gaullistes avec les communistes, puisqu’il dit qu’entre Mélenchon et lui, il n’y a rien. Mélenchon est un fou furieux, probablement très dangereux, et il est très facile de dire qu’entre les deux il n’y a rien… Bien entendu, personne n’a envie de faire le choix impossible. Il faut que les Français se réveillent et retrouvent les vraies valeurs, celles de la Nation et de la société. C’est là-dessus que l’on pourra rebâtir quelque chose et non sur des combines politiciennes qui ne sont, d’ailleurs, que de l’écume. 

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    « Mai 68 : la révolution des imbéciles » de Charles Saint-Prot est publié aux Éditions de Flore. En vente à la librairie de Flore [5 € - 20 p.]

    * La radio du littoral de Loire Atlantique - Kernews

  • Idées • Vidéo : un bref reportage de TV Libertés sur notre colloque « Maurras, l'homme de la politique »

    Maurras : D'illustres admirateurs et quelques grands amis ...

     

    2293089609.14.jpgRetrouvez ce reportage de TV Libertés. Il s'agit de notre colloque sur Charles Maurras organisé à Marseille samedi dernier 21 avril. Au programme : dialogue avec les participants, jeunes et moins jeunes, avec des intervenants, etc. Des impressions intéressantes, des explications éclairantes : une courte vidéo à ne pas manquer.  LFAR

     

    � Retrouvez le reportage de TV Libertés au sujet... - Action française - Centre Royaliste d Action française - Lafautearousseau - Vimeo.

     

    Lire aussi dans LAFAUTEAROUSSEAU la série d'articles consacrés à ce colloque ...

    Un colloque maintenu malgré l'ultra-gauche ...

    Merci à l'ultra-gauche violente et aux médias qui l'ont relayée : notre «Colloque Maurras» s'est tenu, bien tenu, et a «fait le buzz» comme jamais !

    Impressions d'une participante au colloque « Charles Maurras, l'homme de la politique »

    « Colloque Maurras » : Quelques images supplémentaires ...

    Très bonne nouvelle : L'unité des royalistes refaite en Provence

    Colloque « Maurras, l'homme de la politique » : Au-delà de la caricature, l’homme

  • Z comme Zemmour : « Avec Donald Trump, Kim Jong-Un a trouvé son alter-ego ». Leur rencontre, c'est aujourd'hui...

    « Avec Donald Trump, Kim Jong-un a trouvé son alter-ego »

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Pour Éric Zemmour, la rencontre entre les deux Corées est historique. Une détente diplomatique rendue possible grâce à Donald Trump, qui par son imprévisibilité fait peur à Kim Jong-un. [RTL 26.04]. Zemmour compare les deux personnages tout deux théâtraux et analyse leurs motivations politiques ou géopolitiques.   LFAR 

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Les présidents des deux Corées vont se rencontrer vendredi 27 avril. C’est une première historique. C’est la rencontre de tous les records. La rencontre de tous les possibles. la rencontre de tous les mystères. La rencontre de toutes les inconnues. Les deux Corées vivent comme si le monde s’était arrêté en 1950. L’imaginaire de la guerre froide est ici resté intact quand il a disparu partout ailleurs.

    Mais depuis tout a changé. Le mur de Berlin est tombé et les deux Allemagnes se sont réunifiées. C’est exactement le sort dont le patron de la Corée du Nord ne veut pas. Pas envie d’être réunifié, pas envie d’être absorbé, pas envie d’être avalé par une sœur capitaliste plus riche, plus libre, plus puissante. C'est ce qui explique qu'elle se soit dotée de l'arme nucléaire..
     

    Éric Zemmour

  • Histoire • En marge de l'affaire Maurras : Où Georges Pompidou voulait en finir avec le temps où les Français ne s'aimaient pas

     

    2293089609.14.jpgAu spectacle des manifestations de sectarisme paroxystique et de faiblesse de l'Etat qui ont abouti à l'exclusion de Charles Maurras des commémorations nationales 2018 - cent-cinquantième anniversaire de sa naissance - il nous était revenu à la mémoire les propos nobles, profonds et d'une particulière conviction, du président Pompidou, exprimant avec force sa volonté que l'on en finisse - après trente ans d'épreuves et de divisions -  avec le temps où les Français ne s'aimaient pas. On sait qu'utilisant cette expression, Georges Pompidou reprenait simplement le titre d'un ouvrage célèbre de Charles Maurras...   

    Mais le ton du président de la République d'alors, solennel et ferme, d'où se dégagent une réelle hauteur de vue et, en la circonstance, un patriotisme évident, s'apprécie d'autant plus qu'on l'écoute et qu'on le voit. Raison pour laquelle nous invitons nos lecteurs à regarder la vidéo qui suit. 

    Nous y ajoutons, au-dessous, ce que nous en avons dit.    

     

     

    « Le président Pompidou fit une sage et bonne action lorsque, répondant aux critiques de ceux qui lui reprochaient la grâce qu'il avait accordée à l'ex-milicien Paul Touvier, il déclara ceci qui devrait servir de charte aux Français d’aujourd’hui : « Notre pays depuis un peu plus de 30 ans a été de drame national en drame national. Ce fut la guerre, la défaite et ses humiliations, l'Occupation et ses horreurs, la Libération, par contre-coup l'épuration, et ses excès, reconnaissons-le. Et puis la guerre d'Indochine. Et puis l'affreux conflit d'Algérie et ses horreurs, des deux côtés, et l'exode de millions de Français chassés de leurs foyers, et du coup l'OAS, et ses attentats et ses violences et par contre-coup la répression …  Alors je me sens en droit de dire : allons-nous éternellement maintenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ? Le moment n'est-t-il pas venu de jeter le voile, d'oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas, s'entre-déchiraient et même s'entre-tuaient ? » 

    Conférence de presse du 21 septembre 1972.

     

    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Nouvelle « affaire Maurras » : Pour en finir avec le temps où les Français ne s'aimaient pas ...

  • Éric Zemmour : « C'est la France périphérique qui paie cher la réforme de la SNCF »

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Les usagers habituels des trains ont payé un lourd tribut à la grève des cheminots. Et notamment ceux qui vivent loin des grandes villes, constate Éric Zemmour. [RTL 5.04]. Il montre que droite et gauche confondues se sont accordées pour mener une politique du rail qui favorise les classes dominantes bobos des grandes métropoles. Les élites friquées, privilégiées, bobos de droite et de gauche réconciliés par Macron qui y a trouvé son électorat. Minoritaire mais dominant.  LFAR 

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Ce sont des images qui ont tourné en boucle sur nos écrans. De rares RER bondés pris d'assaut. Ou au contraire, dans la grande couronne, comme on dit, dans des territoires largement ruraux, des gares vides et des rails encombrés de passagers qui ne savent à quel saint se vouer.

    Autour de toutes les grandes villes françaises, et de la métropole parisienne en particulier, le même spectacle désolant. Pour tous ceux qui n'ont pas les moyens de vivre en centre-ville, la galère des transports n'est pas une expression toute faite, mais une cruelle réalité.
     

    Éric Zemmour

  • Éric Zemmour : « Que doit-on protéger en priorité ? Nos conceptions libérales ou la vie des Français ? »

    Laurent Wauquiez, Marine le Pen, Manuel Valls et Alphonse de Lamartine ...

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Depuis l'attentat de l'Aude, de nombreux responsables politiques, de Laurent Wauquiez à Marine le Pen en passant par Manuel Valls, proposent des mesures sécuritaires radicales. Qui sont repoussées par le gouvernement. [RTL 29.03]. Éric Zemmour met ici en cause « nos conceptions libérales ». Ce que Louis-Joseph Delanglade appelle le credo droit-de-l’hommiste. (Cf. Ci-dessus). Et Zemmour de conclure avec Lamartine : « Toutes les fois qu'une théorie entre en contradiction avec le salut d'une société, cette théorie est fausse, car la société est la vérité suprême. » Du moins, dans l'ordre politique ...   LFAR 

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « Celui qui dit qui y est » : on se souvient de cette rengaine de notre enfance. Depuis quelques jours, la bataille politique autour du dernier attentat jihadiste ressemble à une cour d'école. D'un côté, il y a les naïfs et les incapables ; de l'autre les irresponsables et les démagogues.

    Cet échange d'insultes tient en vérité du jeu de rôles. On se doute qu'Emmanuel Macron, depuis qu'il est entré à l'Élysée en tout cas, s'est départi de son analyse strictement économique et sociale qu'il privilégiait encore lorsqu'il était ministre des Finances. 

    Ce n'est pas par naïveté que son premier ministre, Édouard Philippe, a refusé toutes les propositions venues de ses opposants. C'est parce qu'il les sait inapplicables. En tout cas dans le cadre du régime juridique actuel, défini par nos juges français et européens.

    Ce qu'on appelle l'état de droit. 

    Éric Zemmour

  • Superbe chronique d’Éric Zemmour en hommage à Arnaud Beltrame : « Ce n'était pas un moderne ! »

    « Arnaud Beltrame est l'héritier des chevaliers, pas des vedettes de téléréalité »

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Un hommage national a été rendu hier mercredi 28 mars à Arnaud Beltrame. Emmanuel Macron avait déjà dit que le gendarme tué par le jihadiste de l'Aude était tombé en « héros ». [RTL 27.03]. Éric Zemmour ajoute que ce n'était pas un « moderne ». Il dit admirablement en quels sens il était lui aussi « à contre-courant ». Comme l'exprime aussi ce matin le Prince Jean de France dans la réflexion que nous publions ici, en tête de nos parutions de ce jour. En tête, comme il se doit.   LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Un héros, disent-ils.

    Du président de la République à tous les commentateurs, de tous les bords, le mot tourne en boucle, dans toutes les bouches. Un héros de la France, un héros de l'armée, un héros de la République, un héros de l'humanité. Chacun choisit son héros, chacun a sa vision d'Arnaud Beltrame.

    Il faut imaginer l'échange de pensées - peut-être de mots - entre Arnaud Berltrame et son bourreau. Entre le gendarme et le jihadiste qui allait l'égorger. Entre celui qui sacrifiait sa vie pour en sauver une autre et celui qui sacrifiait lui aussi sa vie, mais pour tuer des infidèles au nom d'Allah. Deux conceptions de la vie et de la mort qui se croisent. Deux conceptions de Dieu. Deux traditions religieuses, étrangères et ennemies.

    La mère du gendarme a déclaré que pour son fils la patrie et la famille étaient au-dessus de tout, que c'était un bleu-blanc-rouge. Le travail, la famille, la patrie : voilà des valeurs que, depuis ce Mai 68 que l'on célèbre bruyamment ces temps-ci, on nous a appris à rejeter, à diaboliser, en les associant systématiquement à Vichy et à Pétain.. 

    Éric Zemmour

  • Éric Zemmour : « Quand Macron, l'homme de la start-up nation, célèbre le français ! »

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Le chef de l'État a dévoilé mardi 20 mars devant l'Académie française, un grand plan pour redynamiser l'usage du français et la francophonie. Le start-uper Macron défendant la langue de Molière ? Un joli paradoxe, nous dit Éric Zemmour. [RTL 22.03].  Il nous souvient que voilà déjà beau temps, Félix Leclerc, superbe chanteur québécois, dans un entretien à la télévision française, où on lui demandait si quelque chose le gênait en France lors de ses séjours, avait répondu : « La langue ... anglaise ». Que dirait-il à l'ère Macron ?  LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Oyez, oyez, braves gens ! La langue française sera demain la troisième langue la plus parlée du monde. C'est notre seigneur Macron qui nous le fait mander. Oyez, oyez braves gens ! Sonnez trompettes et battez tambours !

    Mais au fait, sera-t-elle encore parlée en France ? On peut s'interroger, en parcourant les rues et les panneaux publicitaires : les « French bank » pour la Poste, les « I love TGV », les « We love technology » pour Bouygues. Sans parler des titres de films américains qu'on ne prend même plus le temps de traduire.
     

    Éric Zemmour

  • Après son triomphe de dimanche, « Poutine, c'est une machine à remonter le temps » analyse Zemmour

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Vladimir Poutine est au cœur d'une actualité multiple. Il vient d'être être réélu président de la Russie, tandis que l'Angleterre accuse ses services secrets d'avoir empoisonné un ex-agent russe à Londres et qu'on célèbre le cinquième anniversaire de la guerre en Syrie. [RTL 15.03]. Il nous souvient qu'Hubert Védrine avait répondu à l'anti-Poutine idéologique par excellence qu'est Bernard Guetta : « En tout cas, il est moins dangereux que Trump ». Ou qu'en son temps George W. Bush qui, par sa guerre d'Irak, a déstabilisé le Proche-Orient et ouvert la route à Daech ...  LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Si Poutine n'existait pas, les médias occidentaux l'auraient inventé.

    Personne mieux que lui ne se prête aussi volontiers à son rôle de méchant idéal qui scandalise nos belles âmes.

    Le Coréen du Nord, même avec le bouton nucléaire, est un trop petit calibre. Le calife de Daesh a perdu son territoire. Saddam Hussein et Kadhafi ont été liquidés. Le nouvel empereur chinois promet beaucoup, mais il est encore débutant dans le rôle de grand méchant. Reste Poutine.

    Poutine, c'est magique.

    C'est une machine à remonter le temps à lui tout seul. Poutine, c'est le retour du tsar. Poutine, c'est le fantôme de Staline. Quand il s'empare de la Crimée, c'est Catherine II qui reprend son bien. 

    Éric Zemmour

  • Dimanche après-midi, la basilique Saint-Denis nécropole des rois de France envahie par des migrants ! Images ...

    Le monument de Louis XVI et Marie-Antoinette 

     

    Voile islamique, mégaphone… une horde envahit la nécropole royale de Saint-Denis.

     

    Il est donc autour de 15 heures, dimanche après-midi. Quatre-vingts personnes envahissent dimanche après-midi la basilique de Saint-Denis pour protester contre le projet de loi du gouvernement « Asile Immigration ».

    La vidéo montrant cette invasion de la basilique tourne sur les réseaux sociaux. Brut de fonderie, pas de commentaires, pas de trucage, pas de fake new. La réalité. Des gens qui courent, hurlent, rigolent, sifflent, aboient dans le mégaphone, déploient une banderole à l’intérieur de l’église. 

    La messe qui devait avoir lieu a été annulée. 

    Derrière cette manifestation, en forme de profanation, l’extrême-gauche n’est pas loin. Après évacuation de l’église, ce « collectif » se déporta devant le commissariat de police où l’on put apercevoir le député de la France insoumise Eric Coquerel. 

    Croit-on que ces gens-là s'en tiendront là ? La Seine-Saint-Denis est un bastion, un fief. Un territoire islamique ? Nous verrons bien !  •  

     
    Source de l'information Boulevard Voltaire
  • Zemmour : « Sur les prisons, Macron fait du Taubira en disant le contraire »

    Prison française

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Emmanuel Macron a présenté mardi 6 mars sa fameuse réforme des prisons, présentée comme une révolution. Mais pour Éric Zemmour, le Président déçoit et fait comme ses prédécesseurs sur ce dossier. [RTL 8.03].  Nous avons dit, ici, que nous jugerions Emmanuel Macron aux actes, plutôt que sur les discours. Voici un sujet où les actes ne semblent pas satisfaisants. Pas du tout. LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Christiane Taubira est revenue.

    On la croyait partie sur son petit vélo. Mais sortie par la grande porte de son ministère de la Justice, Taubira est rentrée par la fenêtre.

    Notre président est « trop fort », comme disent les jeunes. Il fait du Taubira en disant le contraire. C'est le grand retour des travaux d'intérêt général et des bracelets électroniques, de toutes ces peines alternatives qui font rêver les technocrates de la place Vendôme et les associations pour la réhabilitation des condamnés, et font surtout bien rigoler tous les voyous de l'Hexagone.  

    Éric Zemmour

  • Macron ferait bien de regarder dans la boule de cristal italienne, selon Éric Zemmour

    Buste de Mirabeau (Musée de la Révolution française)

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET -  Les élections législatives italiennes du week-end dernier ont consacré deux vainqueurs - la Ligue (extrême droite) et le Mouvement 5 étoiles (M5S, populiste) - et un grand vaincu - l'ancien premier ministre, Matteo Renzi.  [RTL 3.06].  Y a-t-il une commune nature entre Emmanuel Macron et Matteo Renzi ? Zemmour le pense et le montre.  Il leur voit même un commun destin...  LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Il était jeune et beau. il était fringant et élégant. Il était l'idole des médias et de la Commission européenne. Il était l'incarnation de l'efficacité technocratique, un manager au pays des politiciens madrés et pusillanimes.

    Il était issu de la gauche, et même du centre-gauche, mais il n'hésitait pas à reprendre les recettes libérales qui venaient de la droite. Il était le meilleur rempart contre le populisme. Toute l'Europe le regardait avec des yeux de Chimène. Emmanuel Macron ? Non. Matteo Renzi. Emmanuel Macron avant Emmanuel Macron. Cinq ans avant précisément. 

    Il y a cinq ans au pinacle, aujourd'hui à la rue. L'échec économique des réformes libérales a remis au cœur des discussions les questions de l'euro et du libre-échange, qui sont tabous à Bruxelles, et que Renzi, comme Macron, croyait avoir mises sous le boisseau. 

    Même chose pour l'immigration. Renzi comme Macron, tenait lui aussi un discours équilibré, alliant fermeté et intégration. Mais son discours a été balayé par la réalité.

    Macron devait scruter le destin politique de Renzi, comme il regarderait dans une boule de cristal. Renzi est son double, son clone. Il est son passé, il risque aussi d'être son avenir.  

    Éric Zemmour

  • Société & Histoire • « L'héritage, une obsession française depuis la Révolution » ... Vu par Éric Zemmour

    Buste de Mirabeau (Musée de la Révolution française)

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgBILLET - Les querelles familiales autour de l'héritage de Johnny Hallyday passionnent les médias et les Français. C'est Mirabeau qui a bouleversé les règles en la matière. Un égalitarisme révolutionnaire qui n'a pas eu que des avantages.. [RTL 15.02]. Il en fait surtout ressortir les inconvénients avec humour et pertinence. Les royalistes sociaux du XIXe siècle ne disaient pas autre chose. Et les lecteurs de L'Enquête de la monarchie se souviendront que la liberté de tester était toujours au programme de Maurras et de ses amis royalistes en 1900. C'est bien clair, redisons-le : Zemmour est mieux qu'un réactionnaire, un antimoderne.   LFAR

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    Johnny sera toujours Johnny. Toujours au cœur de l'actualité, toujours objet de scandales, toujours au centre des passions. Même mort, il continue de faire la « une » des journaux et d'enflammer les conversations familiales.

    La famille de Johnny est comme toutes les familles : dès qu'il est question d'héritage, c'est la guerre. Surtout entre des enfants qui ne sont pas du même lit. Poisons et délices des familles recomposées. 

    Nos contemporains ont beaucoup de mal à comprendre qu'on ose contester à Johnny le droit de faire ses quatre volontés. Dans toutes les séries américaines, le père déshérite tous ceux qui osent lui manquer de respect. 

    Mais en France, cette pratique est strictement interdite. La règle date de la Révolution. C'est même le dernier texte de loi que le grand Mirabeau lui-même défendit à l'Assemblée quelques jours avant sa mort.

    Avant, les nobles avaient deux grands privilèges qu'ils ont perdus : ils ne payaient pas d'impôts, et ils avaient le droit de déshériter à leur guise leurs enfants.

    Avec cette querelle autour de l'héritage de Johnny, on se rend compte que les riches ont retrouvé les deux privilèges des aristocrates d'avant : il leur suffit de s'exiler à l'étranger pour ne pas payer d'impôts et retrouver leur pouvoir souverain de choisir leurs héritiers. La Révolution française est bien finie. 

    Éric Zemmour

  • A voir ce dimanche ... Retour en images

     

    2293089609.14.jpgNe rajoutons pas trop de commentaires à ce qui parle de soi-même. Ce reportage (7' 35") en dit plus que les mots et les phrases.

    Il montre l'esprit et les traditions des Camelots du Roi, maintenus malgré la dissolution prononcée par le gouvernement républicain en février 1936, votée par la Chambre qui allait donner naissance peu après au funeste Front Populaire.

    Les Camelots du Roi sont destinés à servir. La France et le Roi. Jeunes et anciens s'y mêlent, y chantent les mêmes chants, partagent les mêmes convictions, les mêmes espérances. 

    Ce banquet s'est tenu à La Ciotat, samedi 17 février 2018.  •

    Merci à Paul Léonetti par qui ce clip a été réalisé. 

    Banquet des Camelots du Roi de Provence - 17/02/2018 - Lafautearousseau - Vimeo.

  • Mathieu Bock-Côté chez Nicolas Demorand ... Un moment d'intelligence et de franc-parler détonnants

     

    2293089609.14.jpgIl y a pratiquement trois ans que nous avons découvert (et repris très souvent) les écrits - nombreux, foisonnants, profonds - de Mathieu Bock-Côté et sa pensée si proche de la nôtre à bien des égards. Sans-doute sur l'essentiel. 

    Mathieu Bock-Côté se défend d'être un antimoderne, encore que nous ne soyons pas très sûrs qu'il ne le soit pas. Pierre Boutang voulait « une monarchie moderne ou affrontée au monde moderne ». Mathieu Bock-Côté, dans les domaines dont il traite, nous paraît correspondre assez bien à ce double qualificatif.

    Mathieu Bock-Côté a fait bien du chemin au fil de ces trois années. Notamment en France. Son passage sur France Inter, hier matin, est un moment d'intelligence et de franc-parler détonnants chez ces parfaits tenants du dogme et de la doxa dominants. Nous nuancerions beaucoup son optimisme à l'égard d'Emmanuel Macron dont nous attendons les actes plutôt que les discours [Voir ci-dessus l'article de Jean-Baptiste Donnier]. Mais Mathieu Bock-Côté a énoncé hier matin face à Nicolas Demorand un certains nombre de ces vérités qui sauvent dont les lecteurs de Lafautearousseau ne pourront que se réjouir.  Lafautearousseau   

     

     

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).