UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Documents Vidéos - Page 200

  • Retour sur les déclarations du cardinal Sarah en France : « L’Occident est en grand péril » [Une vidéo de Bd Voltaire]

     

    Complément à notre publication hier mardi de l'entretien accordé par le cardinal Sarah à Jean-Sébastien Ferjou, pour le site Atlandico [Lien ci-dessous]

    À l’occasion de la sortie de son dernier livre, Le soir approche et déjà le jour baisse, S.E. le cardinal Robert Sarah a bien voulu accorder un entretien à Gabrielle Cluzel, rédactrice en chef de Boulevard Voltaire. Sans langue de buis, le prélat aborde les questions des racines chrétiennes de l’Occident, des migrations, du dialogue interreligieux, notamment avec l’islam, de la mondialisation…

     

     

    Vous venez de publier un nouveau livre, entretien avec Nicolas Diat, intitulé Le soir approche et déjà le jour baisse, aux Éditions Fayard. Le moins que l’on puisse dire c’est que vous n’y maniez pas la langue de buis. Si vous prenez à nouveau la parole, écrivez-vous, c’est que vous ne pouvez plus vous taire,  « les chrétiens étant désorientés », ce sont vos mots. Faites-vous là allusion au récent scandale qui a touché l’Église ?

    Je ne fais pas uniquement référence à ce scandale. Nous vivons une grande crise depuis plusieurs années. Je me rappelle qu’en 2016, juste avant son élection au siège Saint-Pierre, Benoit XVI disait que l’occident traversait une crise qui ne s’est jamais vérifiée dans l’Histoire du monde. Voyez-vous comment la famille est détruite ? Comment le mariage est conçu d’une manière différente de ce que nous avons toujours connu ? Comment l’anthropologie est en grande crise ?

    Il y a bien sûr la crise économique, la crise politique et la crise des responsables, mais, on constate au niveau de l’Église une baisse énorme de la pratique religieuse. Les églises sont vides. L’enseignement de l’Église semble également très flou et confus. Beaucoup de gens sont désorientés et ne savent plus où aller. C’est cette réalité que j’ai décrite. Je n’invente rien. Je fais un constat le plus précis et le plus près possible de la vérité.

    Nous voyons bien que ce que je décris existe. Il y a une grande confusion et une grande incertitude. Les gens veulent surtout qu’on leur indique la route et qu’on leur enseigne la foi que nous avons toujours vécue. La foi et la parole de Dieu ne changent pas. Dieu est le même.

    Ce que dit ce livre est vraiment la réalité. Il s’agit de donner l’espérance, malgré cette crise, pour retrouver vie et confiance. Sur le plan humain, quelqu’un peut avoir une maladie grave, se soigner et retrouver la santé. Une autre personne peut aussi traverser une difficulté passagère, mais après des efforts et l’aide qu’elle reçoit, elle retrouve une certaine assurance.
    Il y a des périodes de désemparement, mais on peut quand même trouver une espérance. C’est ce que j’essaie de dire dans ce livre.

    Vos propos semblent viser à réveiller un occident en perdition. Il est à rebours du discours habituel sur le sujet. Dans votre livre Dieu ou rien, vous rendez hommage, je cite « aux beaux fruits de la colonisation occidentale, aux missionnaires de France qui vous apportent le vrai Dieu ». Aujourd’hui, en somme, le missionnaire c’est vous et la terre de mission, c’est la France. Diriez-vous que l’occident a oublié ses racines et a dilapidé son héritage ?

    Je crois que nous devons être vrais. J’ai tout reçu de l’occident. J’ai reçu ma formation et ma foi. On a l’impression aujourd’hui que l’occident renie ses origines, son histoire et ses racines. Il me semble que nous vivons comme si nous n’avions rien à voir avec le christianisme. Ce n’est pas vrai. Lorsqu’on ouvre les yeux, on voit bien l’architecture, la musique, la littérature et que tout est chrétien. Je ne vois pas pourquoi on peut nier ce qui est. Nier ce qui est, c’est se mentir à soi-même.

    Je pense que l’occident est en péril s’il renie ses racines chrétiennes. C’est comme un grand fleuve, il a beau être immense et majestueux, s’il perd sa source, il n’est plus alimenté et se dessèche au bout d’un certain temps. C’est comme un arbre qui n’a plus de racines, il meurt.
    Un occident sans racines chrétiennes est un occident menacé de mort et de disparition. Il s’est fait envahir par d’autres cultures qui, elles, ne renoncent pas à leur histoire et combattent pour montrer qu’elles ont une culture à proposer. D’autres cultures envahissent l’Europe, comme les cultures musulmane et bouddhiste.

    Il est important qu’il reprenne conscience que ses valeurs, belles, majestueuses et nobles se perdent.

    Je ne prétends pas être le missionnaire. Nous sommes tous, par le baptême, envoyés pour que faire connaître le Christ et l’évangile, et la réalité nouvelle qu’il nous propose. Aujourd’hui, les écritures nous disent encore « je fais un monde nouveau ». Ce monde nouveau est créé par le Christ lui-même.

    Je souhaite que ce livre puisse réveiller la conscience occidentale. Je crois que l’occident a une mission spéciale. Ce n’est pas pour rien que Dieu nous a communiqué la foi par l’occident. Ce que Dieu donne est permanent, c’est pour toujours et non pour un instant.

    L’occident a une mission universelle, à cause de sa culture, de sa foi, de ses racines et son lien personnel avec Dieu.

    Si l’occident perdait ses racines, il y aurait un bouleversement énorme et terrible dans le monde.

    J’espère que la lecture du livre Le soir approche et déjà le jour baisse sera un moyen pour réveiller la conscience occidentale, mais aussi notre conscience de chrétien.

    Vous vous inquiétez de la migration et de ses conséquences. Vous écrivez que le déracinement culturel et religieux des Africains projetés dans des pays occidentaux qui traversent eux-mêmes une crise sans précédent est un terreau mortifère. Quel est selon vous le regard chrétien à porter sur la migration ?

    Je crois que lorsqu’ils arrivent en occident, ils se rendent tout de suite compte que c’est un occident qui a perdu Dieu, qui est plongé dans le matérialisme, dans la négation de Dieu et qui ne voit que la technique et le bien être. Cela les désempare.

    Je connais l’Afrique et l’Asie. Ce sont des continents profondément attachés à Dieu et au transcendant. Arrivés ici, ils trouvent uniquement le matériel. Cela peut être une désorientation pour eux. Or, je pense que si vous les accueillez, ce n’est pas seulement pour leur donner du travail, un logis et de quoi vivre. Proposez-leur aussi ce qui fait votre richesse, sans forcer personne. La foi est un acte d’amour. On ne force pas quelqu’un à aimer. Proposez-leur votre richesse, votre foi chrétienne en laissant chacun sa liberté d’accepter ou de refuser.

    Je pense que là aussi, l’occident a une mission. Quand vous recevez quelqu’un, vous lui donnez le meilleur de vous-même. Le meilleur de vous-même est votre coeur. Si quelqu’un arrive dans votre maison, vous lui donnez une chambre et de la nourriture. Si cette personne voit que vous n’êtes pas content, triste ou pas heureux de le recevoir, alors, il ne va pas manger ce que vous lui donnez. Le meilleur de nous-même n’est pas ce que nous donnons matériellement, mais c’est notre cœur.

    Il faut que l’occident donne son cœur. Or, ce cœur, c’est votre foi, votre lien à Dieu, votre richesse ancestrale qui vous a fait naître et qui vous a façonnés. C’est le christianisme qui vous a façonnés. Donnez aux étrangers qui arrivent, c’est vraiment cela qui fait votre richesse.

    Vous venez dénoncer une vision irénique des autres religions, y compris de la part des catholiques. « Qui se lèvera pour annoncer la vraie foi aux musulmans ? » écrivez-vous. Faut-il y voir une mauvaise interprétation du dialogue inter-religieux ?

    Quand deux personnes se parlent, chacun s’affirme dans ce qu’il est profondément. Il n’y a pas de dialogue si moi je m’efface. Le vrai dialogue est lorsque chacun dit ce qu’il est, ce qui fait sa vie profonde et ce qui fait sa foi. Dialoguer n’est pas offusquer ou de ne pas froisser l’autre de cacher sa foi. Un dialogue, c’est véritablement aller vers la vérité ensemble. Si nous sommes vraiment sincères, nous allons aboutir à une vérité. Le dialogue est pour moi très important, parce que c’est une recherche de vérité. Nous cheminons ensemble pour voir la lumière. Une fois que nous avons vu la lumière, soit il faut fermer les yeux pour ne pas suivre la lumière, soit on dit ‘’ c’est ça la lumière’’. Si réellement, Jésus est vraiment la lumière, nous ne pouvons pas ne pas l’accepter ensemble. Si vraiment Jésus est le chemin, nous ne pouvons pas ne pas l’accepter. Si vraiment, il est la vie, nous ne pouvons pas ne pas l’accepter.

    Le dialogue, c’est marcher ensemble dans la direction de la vérité, la trouver et l’accepter.

    Vous portez un jugement très sévère sur la mondialisation. Vous dites qu’elle est contraire au projet divin. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

    Vous et moi sommes différents. Cette différence est une grande richesse. C’est comme dans un jardin, vous voyez des fleurs jaunes et vertes. Cet ensemble fait une beauté extraordinaire. La globalisation voudrait supprimer toutes les différences linguistiques, raciales et frontalières. Je ne sais pas où nous allons aboutir.

    Je pense que s’il n’y a pas de discernement et de sagesse, la globalisation constitue un grand danger pour la valorisation de chaque culture et de chaque peuple. Chacun de nous a une histoire, une culture et une richesse qu’il apporte aux autres. Alors, niveler toutes les cultures et tous les peuples pour n’en faire qu’un est pour moi, un appauvrissement.

    La mondialisation va contre le désir de Dieu qui a voulu nous créer différents pour nous enrichir mutuellement. Aujourd’hui, on a presque l’impression qu’il y a une américanisation, une européisation. Tout le monde doit être européen. La vision du monde, de l’économie et de l’homme doit être européenne. C’est un appauvrissement. Les Asiatiques ont une vision belle et approfondie.

    Je ne suis pas contre la mondialisation. Plus on est ensemble, plus on est puissant, plus on peut faire de belles choses, sans pour autant supprimer les personnalités et les spécificités de chaque peuple. C’est cela que je dénonce. Que les Français soient français, que les Polonais soient polonais et que les Allemands soient allemands, quitte à coopérer ensemble.

    Parmi les maux qui touchent les catholiques, vous évoquez le relativisme ambiant, la défaillance de la catéchèse et l’absence de prière… est-ce aux clercs que vous vous adressez ?

    J’attribue la responsabilité de la baisse de la foi et de la pratique, et d’un certain manque de connaissance de la religion et de la doctrine aux prêtres. C’est leur métier. Ils sont envoyés pour enseigner. Le Christ a dit « allez enseigner toutes les nations ».

    Si nous n’enseignons plus la doctrine, nous appauvrissons les chrétiens qui ne savent plus lire. Si le prêtre est tout le temps en train de s’agiter, il n’a pas le temps de prier. On va imiter sa façon de faire. Notre responsabilité est énorme. Nous devons être les modèles du troupeau, des modèles de prière et de vie morale. Je ne dis pas que tout vient du clergé, mais vous voyez quand même qu’il y a aujourd’hui des accusations horribles sur le clergé, contre les cardinaux et les évêques. Tout n’est peut-être pas vrai, mais même si c’était un seul prêtre qui faisait des choses comme celles-là, il pourrait décourager beaucoup de laïcs.

    Beaucoup diront que la prière n’est peut-être pas essentielle. C’est pourtant l’activité essentielle. C’est ce qu’on voit qui est essentiel.

    J’ai tendance à parler longuement, mais si vous prêchez 5 ou 10 min une fois par semaine, vous affamez les gens. Chacun de nous mange régulièrement pour maintenir sa santé. Si on donne une homélie de 10 min chaque dimanche, il n’y a aucune nourriture dedans. Il y a donc une responsabilité que j’attribue aux prêtres. Ils doivent prendre au sérieux cette mission d’enseigner, de sanctifier le peuple de Dieu et de le gouverner. Gouverner ne veut pas dire d’imposer des choses, mais plutôt d’orienter et de faire avancer vers Dieu pour une meilleure connaissance de lui.

    J’attribue aussi cette responsabilité aux familles. Les familles ne connaissent pas Dieu, elles ne prient pas souvent et n’amènent pas les enfants à l’église. Ils ne savent pas quoi croire, ils ne savent pas ce qu’est la foi.

    Nous avons tous une responsabilité dans ce que nous vivons aujourd’hui, soit au niveau de la baisse et de la pratique de la foi, soit de l’engagement missionnaire. Nous sommes tous appelés à enseigner, à sanctifier et à orienter les personnes vers Dieu.

    Vous parlez de décadence et évoquez la chute de l’Empire romain dans ce livre, comme s’il y avait une analogie. Votre titre laisse supposer qu’il est presque trop tard.
    Que diriez-vous à ceux qui pourraient désespérer ?

    Le titre du livre est un passage de l’évangile de Saint-Luc. La situation que nous vivons est celle que les premiers chrétiens et les premiers disciples de Jésus ont vécu. Jésus est mort et enterré et ils sont tous découragés.

    Chacun rentrait chez soi et voilà que Jésus les rejoint en leur demandant pourquoi ils sont tristes. Ils lui répondent « vous ne savez pas ce qu’il s’est passé à Jérusalem ?. Ils ont tué Jésus qui était un grand prophète, nous espérions que c’était le Messie, voilà trois jours qu’il est mort et maintenant nous rentrons chez nous ».

    Pendant longtemps, il expliquera que c’est comme cela que le Christ devait finir pour le salut du monde. Puis ils entrent dans une auberge, il prend le pain, il fait la bénédiction, il rompt le pain, il leur donne à manger et ils reconnaissent que Jésus est là et vivant.

    Nous pouvons nous aussi avoir cette impression que tout est perdu. Mais si nous reconnaissons Jésus à travers sa parole et à travers l’Eucharistie, il n’y a pas à désespérer. Il nous a dit « je serai avec vous jusqu’à la fin du monde ».

    Comme je vous le disais tout à l’heure, quelqu’un peut être gravement malade et retrouver la santé. Nous pouvons retrouver notre santé si nous allons à l’essentiel.

    Qui est l’essentiel ? C’est Dieu.

    Qui est l’essentiel ? C’est Jésus Christ.

    Qui est l’essentiel ? Ce sont les valeurs humaines.

    Il y a de quoi espérer. Il ne faut pas se décourager et se désespérer. Nous vivons un moment difficile, mais ce moment va passer. L’aurore arrive. Nous pouvons avoir confiance que la lumière arrive. Cette lumière c’est Jésus. Lui, nous redonnera la joie de vivre, la joie de nous aimer et d’être ensemble comme des frères.   

    A lire aussi dans lafautearousseau ...

    Cardinal Sarah : « Si les dirigeants de l’Occident se résignent à la tiédeur et oublient ses racines chrétiennes, ils le conduisent droit à sa perte »
  • Médias & Actualité • Où Dupont-Aignan dit ses quatre vérités à Patrick Cohen

    Un impératif de salut national : remettre les journalistes à leur place chaque fois qu'il le faut, c'est à dire presque tout le temps.  LFAR 

    Mercredi soir, Nicolas Dupont-Aignan était l’invité de l’émission « C à vous », sur France 5. Il a reproché au journaliste Patrick Cohen d’être « un cireur de pompes du pouvoir ». Le ton est alors monté et l’animatrice de l’émission a demandé au président de Debout la France de quitter le plateau.

    Nicolas Dupont-Aignan s’en est expliqué au micro de Boulevard Voltaire.  

    4 minutes

  • Les Tambours de Bâle : voilà l'Europe que nous aimons, que nous voulons...

    Cette Europe, c'est l'Europe des Nations, des Traditions, des Cultures : toutes différentes, mais issues de fondamentaux commun, jaillissant d'un même tronc solide et puissant, comme les multiples branches d'un arbre vigoureux qui élance ses branches haut vers le ciel, parce qu'il pousse ses racines profondément dans la Terre...

    Vive l'Europe des peuples, non à la semble-Europe de la commission de Bruxelles...

    TAMBOURS DE BALE.jpg

    Passez donc 6*31** époustouflantes avec eux ! : 

    https://vimeo.com/20408504

  • Passé-Présent • Les parlements d'Ancien régime... L'ancienne France avait une constitution !

    Les Etats-Généraux de 1789 à Versailles 

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgQue devrait être la monarchie que nous souhaitons pour la France ?

    Le débat - nécessairement théorique et abstrait - ne manque jamais de se raviver â la moindre occasion surgissant de l'actualité. Et chacun se hâte de faire entendre sa propre musique. Monarchie « absolue » ou monarchie « constitutionnelle « de « droit divin » ou « parlementaire » ? Etc. 

    Mais que recouvrent vraiment ces notions si peu définies ? Lorsqu'on se réfère à des modèles historiques - notamment la France d'Ancien Régime par opposition aux divers régimes qui ont suivi - le risque est grand de prendre pour argent comptant les lieux-communs de l'opinion courante, peu soucieuse de la vérité historique. Il y a d'autre part les comparaisons que l'on établit ou croit établir entre la monarchie qui conviendrait à la France et les monarchies étrangères. Ici, le risque est la méconnaissance des équilibres institutionnels, de l'histoire, des traditions politiques et sociales des pays concernés. Par ailleurs, les monarchies étrangères sont dissemblables entre elles, toutes ne se valent pas. Et, de toute façon, avons-nous à chercher nos modèles à l'étranger ? 

    Voici un document qui nous renseigne sur ce que furent vraiment les institutions de l'Ancien Régime français : une vidéo de TV Libertés où Pierre de Meuse expose quelle était la constitution de l'Ancien régime. Car ce dernier en avait une. Et Pierre de Meuse décrit les principales institutions - notamment parlementaires - qui constituaient l’Ancien régime. . Ce sont là des vérités d'histoire très mal connues. On le verra : la monarchie d'Ancien Régime n'était ni un despotisme ni une tyrannie.     

    C'est un exposé d'Histoire qui parle à nos esprits modernes, nous qui sommes spectateurs et parfois acteurs des débats qui occupent en ce moment plus ou moins superficiellement la société française. Ces derniers rappellent étrangement les débats qui préparèrent les États-Généraux de 1789. Le peuple français y était directement consulté et, comme aujourd'hui, il s'exprimait non plus via les parlementaires, mais en rédigeant, encore comme aujourd'hui, des cahiers de doléances. Peuple d'une France organique et pleine de vie. Au point que les  rituels figés du vieux parlementarisme façon XIX et XXe siècle n'ont plus aujourd'hui la confiance des Français. 

    Bonne écoute !   

    De 01:20 à 28:13 – Les parlements de l’ancien régime (présenté par Pierre de Meuse)
    L'émission traite ensuite de deux autres sujets fort intéressants mais ne sont pas pas le nôtre, en l'occurrence.
    Après écoute, revenir sur Lafautearousseau 

    Nouveau Microsoft Publisher Document.jpg

     Photographies .... Splendeur des parlements de l'Ancienne France

    Cour_du_Palais_de_Justice_de_ROUEN,_façade.jpg

    Le parlement de Normandie à Rouen

    Rennes_-_Parlement_de_Bretagne.jpg

    Le parlement de Bretagne à Rennes

    1280px-GrandChambre.jpg

    Grande salle du parlement de Bretagne à Rennes

    dijon_7.jpg

    Le parlement de Bourgogne à Dijon

    seance-parlement-bourgogne.jpg

  • François Bel-Ker : « Les Gilets Jaunes sont le mouvement du pays réel »

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgFrançois Bel-Ker est secrétaire général de l’Action Française. Le site ami Le Rouge et le Noir l’a interrogé sur le mouvement des Gilets jaunes. Voici ses réponses.  LFAR

    oooooooooooo 

    83942132.JPG

     

    Le Rouge & le Noir

  • Sollers dit de drôles de choses à Salamé sur la France moisie, liquéfiée, pathétique de Macron : un directeur commercial !

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgIl arrive que des personnalités plus ou moins non-conformistes viennent briser inopinément le ronron gauchard de France Inter. Philippe Sollers, qui est capable de dire à peu près n'importe quoi, y compris de très banal et de très conforme, est de cette catégorie. Car il peut aussi asséner quelques vérités profondes avec le ton et les mots qui font mouche et parfois tuent. Il en est ainsi, passé le blabla égotique du début, de deux passages où Sollers sort de la norme pour parler vrai sur l'état de la France et sur la nature du Chef de l'Etat. Propos cinglants et justes qui font la qualité de cette vidéo de 10'. Nous les avons avons signalés à la suite. Bonne écoute. Pour ces deux passages, cela en vaut la peine ! LFAR ■


     

    Passage « La France moisie »

    Philippe Sollers avait, lorsqu'il était éditorialiste, publié il y a 20 ans, à la une du Monde, une tribune intitulée La France moisie. Tribune qu'il relit ce vendredi sur France Inter (1er mars) et qui sonne curieusement d'actualité.

    Passage sur la visite d'Emmanuel Macron à Pessac en Gironde, jeudi 28 février

    Sollers qualifie de sinistre l'image d'Emmanuel Macron face à ces salariées, ces femmes « parquées avec Marlène Schiappa comme garde-chiourmes », appuie Josyane Savigneau. Et Philippe Sollers commente : «Le président de la République se présente hier comme un directeur commercial avec toutes ces femmes, c'était sinistre [...] Nous sommes dans la France pathétique, la France liquéfiée ».

    Les deux courts textes ci-dessus sont de la rédaction de France Inter. 

  • Vidéo • Rioufol remet Praud à sa place ... Et nous, nous disons qu'on ne gagne rien à appeler « fascisme » n'importe quoi !

    « Arrêtez de traiter les gilets jaunes de fascistes ou d’antisémites M.Pascal Praud »

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgLe fascisme est spécifiquement un phénomène et un système politiques italiens de la 1ère moitié du XXème siècle. Rien d'autre. On a pris la sotte habitude de l'employer à tort et à travers pour désigner un adversaire quelconque - n'importe lequel - à gauche et parfois aussi à droite. Ce ne sont que des formules de propagande simpliste sans valeur ni rigueur intellectuelle ou politique.  Et ça ne fait qu'ajouter à la confusion des idées et des esprits dans le débat public. Trivialement exprimé, c'est du n'importe quoi infantile.

    Il arrive que l'utilisation outrancière et accusatrice du mot fascisme atteigne des paroxysmes qui suscitent une colère fort légitime.

    Écoutez donc la courte vidéo qui suit où Ivan Rioufol remet vigoureusement en place le très médiocre Pascal Praud. Il a fort bien fait !  LFAR

    oooooooooooo

      Merci à Rémi Hugues de sa transmission.

  • Famille de France • Entretien télévisé du Prince Jean dans l’émission populaire Télé Matin sur France 2

    Image La Couronne

    Comme le précise le journaliste dans son introduction, cet entretien télévisé est le tout premier du prince Jean en tant que Chef de la Maison royale de France et nouveau Comte de Paris.  

     

     

    Cliquer pour agrandir l'écran.

    Monseigneur le Comte de Paris, Chef de la Maison royale de France, a été interrogé par Henry Jean Servat dans l'émission populaire Télé matin, diffusée sur France 2  jeudi 21 février, . 

    Cet entretien télévisuel du nouveau comte de Paris a été enregistré au Domaine royal de Dreux au début du mois. 

  • Zemmour : « Le rassemblement contre l'antisémitisme à Paris est une mascarade »

    ooooooooooooo

    Pour qui s'intéresse à la vraie politique, ce passage d'Éric Zemmour sur LCI, mardi dernier, mérite d'être suivi en entier (25').

    Donc, selon Lafautearousseau à regarder, écouter, absolument.

    Bonne écoute ! LFAR  


    logo_lci.pngLa rédaction de LCI 

    INVITE POLITIQUE - Eric Zemmour était l'invité de Christophe Jakubyszyn ce mardi sur LCI. L'éditorialiste a expliqué d'où venait, selon lui, la vague d'actes antisémites que connait actuellement la France et a donné son sentiment sur la grande mobilisation contre l'antisémitisme prévue ce mardi.

    Concernant la grande manifestation contre l'antisémitisme qui doit se dérouler partout en France, ce mardi 19 février, il n'y va pas par quatre chemins : "c'est une mascarade", dit-il. "Cette manifestation est une mascarade car les organisateurs sont des pompiers pyromanes (...) Ceux qui l'organisent sont responsables de deux manières : ne pas endiguer l'immigration de masse qui en est le terreau, et nous avoir expliqué que l'islam est une religion de paix et d'amour", analyse l'éditorialiste qui indique qu'il ne sera pas dans la rue, ce mardi, "avec des gens que j'estime être responsable de tout ce qui arrive". D'ailleurs, la présence d'Edouard Philippe au rassemblement parisien ne semble pas lui plaire : "je préférerais qu'il travaille sur l'immigration". 

    Car pour lui, l'antisémitisme que connaît la France actuellement est la conséquence de "l'immigration de masse". "Cette immigration est le terreau de l'antisémitisme. Il n'y a plus d'enfants juifs dans les écoles de Seine-Saint-Denis. Ce n'est pas dans les écoles publiques du XVIe arrondissement !", dit-il. Selon lui, "il y a une alliance entre l'extrême gauche qui cherche des troupes avec les jeunes musulmans de banlieue contre le capitalisme, et les frères musulmans  qui cherchent des alliés pour islamiser la France et abattre juifs et chrétiens. Il y a une stratégie des frères musulmans de colonisation pour dominer le pays". 

    Puis d'évoquer les églises profanées : "on parle des actes antisémites, on devrait aussi parler des églises profanées tous les jours. Ça vient d'où, ça ? J'aimerais bien qu'on le sache ! Pourquoi on souille, massacre, détruit les églises ? Qui a tué des juifs ? Qui a tué le père Hamel ? Ce sont les mêmes".

    Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ambigus ?

    Estime-t-il qu'il y a de l’ambiguïté dans les positions de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sur ce sujet ? "Chez Marine Le Pen, il y a une histoire de l'antisémitisme maurrassien, des pseudo bons mots et des fréquentations de son père, même si autour de lui il y avait des résistants et des collabos. Elle a toujours essayé de montrer qu'elle n'est plus dans cette lignée-là", dit-il. 

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, Eric Zemmour estime que le patron de la France Insoumise est "pris entre deux eaux". "La culture révolutionnaire et son environnement, comme Danièle Obono, proche des milieux islamo-gauchistes. Elle a du mal à dire "Vive la france"". Et de faire ce constat très personnel : "on voit bien que l'islamo-gauchisme bouffe la France Insoumise". 

    Au sujet de la loi sur l'antisionisme que la majorité souhaite porter, Eric Zemmour estime que dans cette affaire, "on traite les conséquences et jamais les causes"."C'est toujours la même chose (...) On peut critiquer Israël. On peut être juif et ne pas être sioniste... Vous en avez un devant vous. Ces lois essayent de verrouiller les comportements et la liberté de parole, j'y suis hostile, fortement. Je pense qu'il faut traiter ça par la raison et le débat", explique le polémiste. 

  • Européisme en défaut... Duel meurtrier pour BHL sur la Radio Télévision Suisse 

    OOOOOOOOOOOO

    « L'Europe envers et contre tous ? » Duel entre Bernard-Henri Lévy et Slobodan Despot (Extrait)  

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgExtrait de l'émission de la chaîne suisse RTS, « Infrarouge ». Slobodan Despot, rédacteur de la chaîne suisse, s'oppose avec compétence et vigueur, à la vision de l'Europe de Bernard-Henri Lévy. 

    On retrouvera ici la folie BHL, et sa passion, européiste, mondialiste, universaliste. Etc. Pour la France et l'Europe réelle, BHL demeure un individu dangereux. Cette vidéo ne dure que 12'. Elle mérite vraiment d'être regardée.  LFAR   

    Émission complète sur le site de RTS : https://www.rts.ch/play/tv/infrarouge...

  • Mémoire [Vidéo] • A Marseille, basilique comble, ferveur à la messe du 21 janvier et superbe homélie du père Deveaux

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgCe sont des dizaines de messes pour Louis XVI qui ont été dites en France et à l'étranger autour du 21 janvier. Nous en avons annoncé ici près de quatre-vingt, auxquelles s'ajoutent toutes celles dont nous n'avons pas eu connaissance. Mais aussi beaucoup de rencontres, conférences, débats et manifestations diverses. En ces temps de trouble et d'inquiétude, le besoin de racines, de retour aux sources, nationales et historiques, apparaît ainsi bien plus prégnant qu'aux époques d'insouciance. Ainsi ces évocations des horreurs révolutionnaires, prennent-elles un tour très actuel.   

     

     

    A Marseille, lundi 21 janvier, une messe, fervente et recueillie, a été célébrée par Mgr. Jean-Pierre Ellul, recteur de la basilique du Sacré-Coeur, comble ce soir-là, et ce avant la conférence-débat qui devait se tenir ensuite autour d'André Bercoff. Une rencontre unanimement appréciée.  

    Voici, aujourd'hui, la vidéo, non pas de la totalité de la messe, mais essentiellement de la remarquable homélie qui y a été donnée par le père Antoine Deveaux. Les images sont d'excellente qualité. Pour le son, il faudra tendre l'oreille. en raison de l'écho peu évitable dans la basilique. Bonne écoute !  LFAR      

  • Voici un débat qui vaut le détour : Pascal Blanchard [historien] - Éric Zemmour

    oooooooooooo

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgUn débat passionnant de 45' sur les gilets jaunes, l'immigration, le grand débat ...  Lafautearousseau vous conseille de ne pas le rater ! 

    Durée : 45'

  • Mieux connaître le Duc de Vendôme, nouveau chef de la Maison de France : 52' d'entretien sur KTO en 2009

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgMonseigneur le Duc de Vendôme, nouveau Chef de la Maison de France à la suite du décès de son père, le Comte de Paris, doit être connu des Français et, naturellement, des royalistes eux-mêmes. Y contribuer nous paraît être une action utile. Notamment dans un contexte où les Français ont le sentiment d'une absence flagrante de légitimité à la tête du Pays. Les obsèques du Comte de Paris se dérouleront à Dreux samedi 2 février. Aussi nous proposons-nous de mettre en ligne ces jours-ci des documents permettant de retrouver où découvrir la vie, la pensée, ou la personnalité même du Chef de la Maison de France. Bonne écoute !    Lafautearousseau

    Cet entretien a été diffusé sur KTO le 20 juin 2009. Le prince vient alors de se marier ; il s'apprête à publier l'automne suivant son livre Un Prince français. Il expose ici les lignes de force de sa pensée personnelle et politique.      

    52 minutes

    Autres publications : voir notre catégorie Famille de France, Prince Jean (Cliquer)

  • SITUATION EXPLOSIVE DE LA FRANCE ET DU MONDE par ANDRÉ BERCOFF. Conférence et débat

     

    Conférence et débat tenus à Marseille le 21 janvier 2019

    Durée : 1 heure 17 minutes.  

    Conférence André Bercoff 21.01.2019 - URP sur Vimeo.

  • Quand France Inter ose la science-fiction politique iconoclaste

    C'est Salvini qui rit, maintenant ...

    2019 : la politique française à l'heure italienne ?

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpg« Le vent tourne ». Les éditorialistes sentent-ils venu le moment d'envisager les hypothèses incorrectes ? Préparer le terrain aux bouleversements qui, peut-être se préparent, en France et ailleurs ? En Europe, en tout cas ! Songent-ils à leur avenir professionnel ? Aux mouvements de l'opinion, qui les juge ... Ecoutez, c'est instructif ! Pour qui préfère lire, le texte est au-dessous.  LFAR

     

     

    L'édito politique
    par Yaël Goosz
    jeudi 27 décembre 2018

    416x277_legrand_thomas.jpgEt si on regardait de l'autre côté des Alpes pour comprendre ce qui nous arrive : un scénario à l'italienne en France, ça n'est peut-être plus une fiction.

    Bonjour Yael Goosz, la politique en 2019, votre édito du jour : et si la France s'était mise à l'heure italienne ?

    Nous sommes le 20 mai 2018... L'Italie a un nouveau gouvernement, attelage baroque entre deux extrêmes, aussitôt dénoncé par Bruno Le Maire. Le ministre redoute que l'alliance entre la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles ne provoque un dérapage budgétaire dans la zone euro. Mi-juin, c'est sur la gestion du dossier Aquarius, que le torchon brûle... Emmanuel Macron dénonce le cynisme de Rome sur la question migratoire. 

    L'Italie comme anti-modèle du progressisme dont se revendique La République en Marche : la référence aux années 30, le chaos populiste... Cette rhétorique a fonctionné à plein régime, à l'automne, dans les discours d'Emmanuel Macron. 

    Jusqu'à la crise des Gilets Jaunes... Jusqu'à ce qu'il lâche plusieurs milliards d'euros pour tenter de stopper ce mai-68 des ronds-points. A partir de là, comment faire la leçon ? Comment montrer du doigt les Italiens, quand on s'autorise un excès de déficit et que l'on dit, devant sa majorité, que "le chiffrage budgétaire est secondaire". 

    Emmanuel Macron a non seulement perdu son punching-ball , Yael, mais il pourrait lui-même se retrouver victime d'un scénario à l'italienne ? 

    L'analogie est frappante. En 2014, le jeune démocrate Matteo Renzi prend la présidence du Conseil, c'est la nouvelle star, il a dégagé la vieille classe politique et va réformer l'Italie. Deux ans plus tard, il s'effondre, après un référendum raté, léché puis lynché par une opposition multiforme coalisée contre lui. Une chute à la vitesse des réseaux sociaux et des raccourcis populistes... Cela ne vous rappelle rien ?

    L'anti-macronnisme ou l'anti-renzisme comme seul dénominateur commun ? 

    Quelle autre motivation y avait-il, en Italie, entre un Luigi Di Maio prônant le revenu universel et un Matteo Salvini allergique à l'impôt ? Plus de services publics avec moins d'Etat ? Rationnellement, ça ne tenait pas la route, et pourtant, la Ligue et les 5 étoiles ont réussi à s'entendre pour prendre le pouvoir.

    Est-ce que cela peut arriver en France ? Le scrutin majoritaire ne favorise pas les coalitions, c'est un frein... Mais dans le discours, 2018 aura été une année de trajectoires parallèles, parfois convergentes, entre RN et Insoumis : avec l'incursion, chez Mélenchon d'une thématique nouvelle - l'immigration qui pèse sur les salaires -, un François Ruffin qui rend hommage à Etienne Chouard, et puis cette bienveillance réciproque, quand l'Insoumis Mélenchon subit les foudres de la presse, de la justice, pour ses comptes de campagne, l'autre, Marine Le Pen vole immédiatement à son secours, et réciproquement... Enfin le même entrisme chez les gilets jaunes, qui présente beaucoup de similitudes avec les débuts du Mouvement 5 étoiles. 

    Quant à l'Italie, elle est clairement le modèle à suivre pour le Rassemblement national. Proximité entre Marine Le Pen et le petit frère Salvini qui a dépassé son maître, et l'histoire d'amour entre Marion Maréchal et l'un des cadres de La Lega...

    Politique-fiction, me direz-vous ? Dans le paysage décomposé où la poutre travaille encore, toute ressemblance avec une situation politique déjà connue n'est plus fortuite.   

    Lire dans Lafautearousseau le dernier Lundi de Louis-Joseph Delanglade ...

    Le vent tourne